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Une assemblée générale, même si le titre distinctif paraît parfois un peu désuet sur le papier, n’en revêt pas moins de la plus haute importance pour le tissu associatif ou syndical. C’est le cas de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment de l’Yonne (CAPEB). Il y a peu, le syndicat patronal représentant cette filière de l’économie devait se réunir dans l’un des salons de l’hôtel Mercure. Un moment fort, articulé autour d’échanges constructifs, agrémenté d’une rencontre privilégiée avec une représentante politique du terroir : la députée de la deuxième circonscription de l’Yonne, Sophie-Laurence ROY, à l’écoute des doléances de ces professionnels…

 

APPOIGNY : On y parle des réalisations de 2024. Mais, aussi de l’année suivante, toujours en cours malgré la relative proximité avec la bascule du 31 décembre, de 2025 ! Projections, envies, souhaits...on ne manque pas assurément de sujets de discussions au sein de la CAPEB 89, la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment de l’Yonne. Réunis en petit nombre dans l’un des salons modulables de l’hôtel Mercure, par une belle matinée de week-end (les artisans du bâtiment n’ont guère le temps de se rencontrer en dehors d’une matinée de samedi !), les entrepreneurs du cru auront pris leur temps pour mettre dans la besace des échanges afin de mieux en discuter entre eux, tout un tas de thématiques liées à l’actualité du moment. Bien sûr, en toile de fond, 2026 pointe déjà le bout de son nez. C’est ce qu’aura confirmé la secrétaire générale du syndicat patronal, Sarah DEGLIAME, arrivée le 02 octobre 2024.

« Je suis dans la dynamique de la communication, explique-t-elle, avec un site web où les artisans vont piocher moult informations utiles, un compte Facebook digne de ce nom, des infos sur la sécurité, mais il y a eu aussi l’embauche d’une salariée en juin afin de renforcer l’équipe. Beaucoup de choses ont été mises en place afin de porter la parole et l’envie du conseil d’administration, constitué des artisans cotisants… ».

 

Les artisans ne savent plus à quels saints se vouer !

 

550 adhérents constituent à date les effectifs de cette CAPEB de l’Yonne. Celle de la Bourgogne septentrionale est l’une des 92 entités hexagonales, fonctionnant de la manière identique. Un effectif qui se situe sur une moyenne +++, ajoute avec un zeste humoristique, Sarah DEGLIAME. Toutefois, malgré les départs en retraite, de jeunes artisans entrepreneurs ont rejoint les rangs de la CAPEB. Sans omettre l’accentuation de la féminisation de la structure.

Un secteur du bâtiment en proie à de profondes incertitudes du fait des troubles politiques et conjoncturels. « Les artisans ne savent plus à quels saints se vouer avec « Ma Prime Rénov » (16 000 dossiers de fraude !), on sait que les dossiers déposés aujourd’hui concernent la nouvelle enveloppe de 2026, mais on continue d’accompagner nos artisans sur ces sujets. Quant au concept « Handibat », c’est une réalité de notre territoire en obtenant la certification qui peut apporter une plus-value à nos professionnels... ».

Entre attentisme et espoir, que reste-t-il au juste à ces artisans de la filière bâtiment ?

 

 

 

« La CAPEB exerce un gros lobbying auprès de nos parlementaires, explique la secrétaire générale, arborant une flamboyante tenue rouge vif, notre seule conviction est de faire bouger les lignes dans l’intérêt de nos artisans… ».

Structure apolitique, la CAPEB peut se permettre de rencontrer lors de son assemblée générale par exemple des élus de la Nation qui peuvent ainsi profiter de cette tribune sans filtre pour pouvoir échanger sur différents aspects financiers ou économiques avec les chefs d’entreprise. Ce fut le cas ce jour-là avec la députée de la seconde circonscription de l’Yonne, la députée Sophie-Laurence ROY – d’autres parlementaires avaient été invités mais se sont fait porter pâle du fait de leur emploi du temps – qui prit soin d’écouter les doléances (elles furent nombreuses !) de ces décideurs économiques suspendus aux arbitraires budgétaires de la France, toujours en manque de visibilité au moment où se rédigent ces lignes...

« Je pense qu’il est très important qu’un politique, quel que soit son appartenance, rencontre les acteurs de l’économie afin de vivre la vie de celles et ceux qui travaillent dur pour y arriver… ». Au moins, le temps d’une matinée !

 

 

Seule la confiance et le calme politique agissent positivement sur l’économie

 

Circonspect sur la conjoncture du moment, le président de la CAPEB 89, Jean-Pierre RICHARD, devait rappeler en préambule que bon nombre de petits artisans faisaient vivre leur entreprise sans, parfois, se prélever de salaire.

« Le Président de la République a agi comme un enfant gâté en procédant à la dissolution de l’Assemblée nationale, le soir-même des Européennes, constate le président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat départementale, or, on en voit aujourd’hui les conséquences politiques et institutionnelles. Le calme politique est important. C’est la confiance qui doit revenir… ».

Satisfait du maintien des effectifs, Jean-Pierre RICHARD observe qu’il y a un adhérent de la CAPEB dans chaque commune de l’Yonne.

« On sent la joie de rendre service aux adhérents, c’est l’effet Sarah DEGLIAME, plaisante-t-il, on a fait un excellent travail cette saison en créant « CAPEB Avantages », sorte de comité d’entreprise mieux que celui d’EDF, en donnant à chaque adhérent la possibilité de bénéficier de remises importantes avec les partenaires traditionnels qui suivent notre organisme… ».

Une CAPEB qui ne travaille pas toute seule, s’appuyant sur des partenariats avec des poids lourds de la vie économique comme peuvent l’être GROUPAMA ou la MAAF. Une CAPEB qui élargit son cercle d’adhésion avec des PME d’une cinquantaine d’adhérents, désormais.   

Quant à 2026, Jean-Pierre RICHARD est très disert. « Nous n’avons pas de réelle visibilité politique avec cette absence de budget ; certains souhaitent l’anarchie mais il faut réfléchir aux problématiques des entreprises qui vivent mal ce genre de situation… ».

Rendre service à ses adhérents, un leitmotiv qui reviendra en boucle dans les propos des deux responsables de l’antenne icaunaise de cette puissance syndicale patronale. Reste l’école des cadres. Huit nouveaux administrateurs ont pu suivre cette formation intéressante cette année afin de se préparer à exercer un jour les pouvoirs au sein de la structure patronale. Une manière de bien préparer la transition de l’après RICHARD d’ici deux ans et de continuer à gouverner avec sérénité la grande famille des artisans du bâtiment…

 

Thierry BRET

 

 

Sang pour sang. Le fils du père, certes, mais surtout « tel père, tel fils », sur la scène, parfois dans la gestuelle et le contact direct avec le public. La voix grave et surpuissante, en moins. Mais, pas de quoi décevoir, bien au contraire, les aficionados inconditionnels de Johnny, venus rendre un vibrant hommage à leur idole de toujours, par procuration avec son héritier musical, dont ils fêteront le 05 décembre le huitième anniversaire de sa disparition. Devant plus de 3 000 spectateurs, David HALLYDAY a glorifié le héros : un mythe éternellement vivant dans toutes les mémoires…

 

AUXERRE : Un membre de la famille HALLYDAY sur la scène du parc des expositions auxerrois ne pouvait représenter que le nirvana ou le Graal pour bon nombre des suiveurs musicaux et des fans de la première heure comme aux plus récents qui au fil du temps ont tissé des liens étroits avec le « Taulier », parti bien trop tôt rejoindre les cieux éternels le 05 décembre 2017, par disques, concerts et films interposés. Alors, c’est sûr : quand la programmation du parc des expositions local a été dévoilée en début de saison et que le patronyme de David HALLYDAY, le fils de…, figurait en bonne place en date du 15 novembre au soir, les billets proposés par le tourneur de l’artiste, « Le Bruit qui pense », une société de production franc-comtoise située à Besançon, s’arrachèrent tels des petits pains, devant nourrir une cohorte d’affamés !

Et affamées, elles le furent les quelques trois mille personnes venues d’horizons divers et variés, parfois de fort loin, pour voir, admirer, apprécier, écouter, rêver avec nostalgie et tendresse en compagnie du fils prodige qui aura consacré durant deux heures de son spectacle ou presque un large pan de son répertoire scénique aux œuvres immortelles de son père, Johnny ! Dont certaines portent sa signature, du reste !

 

Séquence nostalgie dès l’installation du public…

 

Déjà, en guise de préambule, côté nostalgie et style revival faisant référence aux grandes années de la musique intemporelle (les Sixties et sa déferlante de pop à la sauce anglo-saxonne), tout se présentait pour le mieux pour les spectateurs durant les minutes devant précéder l’entrée sur scène du fils de Sylvie VARTAN et de Johnny HALLYDAY ! Un natif de 1966 ! Quel grand cru…

Les puristes auront eu tout le loisir pendant que les trois mille personnes prenaient place, accompagnées de leurs ouvreuses à l’intérieur du grand espace d’Auxerrexpo de se délecter de quelques chefs d’œuvres internationaux d’autrefois. Entre un « Come together » de l’époque flamboyante des BEATLES de 1969 au « Good Vibrations » des BEACH BOYS fleurant bon le sable chaud californien, ou un « Sunny Afternoon » de la bande de Ray DAVIES et des KINKS, voire l’iconique « A Whiter shade of pale » de PROCOL HARUM où des millions de jeunes gens auront pu compter fleurette à l’être aimée sur des slows torrides de l’été 1967 : chacun y aura trouvé son compte ! Un premier bon point pour le décorum ambiant, surtout avec cette bande son, si délicieuse et subtile.

 

 

Puis, la lumière disparut avant que sur le grand écran placé au fond de la scène n’apparaisse le visage casqué de la vedette du soir : un David HALLYDAY loin de faire ses 59 ans, svelte et au visage juvénile.

Accompagné de six musiciens, sobres mais terriblement efficaces avec leurs instruments dont certains réalisèrent de belles prouesses tant derrière les fûts de la batterie qu’à la guitare solo, David HALLYDAY va dérouler le tapis rouge à la nostalgie et au culte de l’être disparu, durant deux heures en donnant une lecture scénique de son dernier opus, publié en 2024, « Requiem pour un fou », référence éponyme à la célèbre chanson interprétée par son paternel, en 1976. Une année charnière, comme bien d’autres, dans la carrière de Johnny qui caracolera en tête de tous les hit-parades de l’époque avec le titre « Derrière l’Amour », une reprise francisée d’un morceau italien, que David ne manquera pas de chanter avec sa griffe qui lui est personnelle.

 

La promesse de revenir à Auxerre !

 

A la guitare ou au piano, David HALLYDAY gratifiera ensuite les fidèles du père, comme les autres d’ailleurs de morceaux cultes interprétés jadis par son paternel : « Laura », le clin d’œil à sa petite sœur et  à la fille que Johnny a eu avec l’actrice Nathalie BAYE, « Vivre pour le meilleur », le vieux classique de 1972 « Oh ma jolie Sarah » repris par les quinquagénaires et plus de la salle qui chavire en transe, « l’Envie », « Mirador » chanté à la fois en anglais qu’en français, « Quelque chose de Tennessee » ou le célèbre « Diego », qui est toujours libre dans sa tête. Bref, le show bien huilé se déroule à la perfection, sans accroc et sans surprise. Notons de jolis effets de lumière sur « Allumer le feu » !

Naturellement, le chanteur en profitera aussi pour placer quelques-uns de ses grands succès, entre des instants de pure mélancolie avec « Ma dernière lettre » aux paroles à réécouter en boucle pour mieux comprendre sa souffrance intérieure, de souvenirs nostalgiques autour des premières amours (« High ») ou de « règlements de compte » bien assumés à certains de ses proches (« Tu ne m’as pas laissé le temps »), avant de revendiquer haut et fort sa descendance familiale et son nom de scène (« Sang pour sang »), nom de l’album que le fils avait réalisé pour le père, en 1999. D’ailleurs, il ajoutera à sa set-list le fameux « Père de personne » !

Par deux fois, et avec talent car il a la parfaite maîtrise de cet instrument qu’il a appris très jeune, David HALLYDAY s’installera derrière les fûts d’une batterie de belle taille pour satisfaire des spectateurs qui n’en demandaient pas moins. Il y a du Keith MOON (le légendaire batteur génial des WHO) dans ce garçon qui a affirmé ses qualités de multi-instrumentiste de génie, lors de ce concert épique accueilli à Auxerre. Un dernier petit tour derrière le piano dans un halo de lumière bleuté et David HALLYDAY tirera sa révérence avec la magnifique mélodie écrite par Jean-Jacques GOLDMAN, extrait de « Gang » en 1986, « Je te promets », aux inoubliables paroles. Une promesse ? Celle faite par le fils de Johnny de revenir un jour à Auxerre pour y chanter de nouvelles chansons, voire des plus anciennes…Histoire d’entretenir pour toujours la flamme de son père ?

 

Thierry BRET

 

 

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