Le député de l’Yonne dénonce la programmation du film « Kneecap ». Il sera projeté ce lundi 08 décembre au cinéma Agnès-Varda à Joigny. Pour le parlementaire du RN, « ce film, tourné avec les membres et à la gloire de ce groupe de hip-hop d’Irlande du Nord n’a pas sa place dans un cinéma familial financé avec les moyens de la ville de Joigny ». Avis contraire de « Cin’Etc », le ciné-club de la ville du Centre-Yonne par communiqués de presse interposés…
JOIGNY : « Groupe ouvertement d’extrême-gauche, les membres de Kneecap revendiquent clairement une imagerie et des références à l’organisation terroriste IRA (Irish Republican Army) qui a fait 1 823 morts entre 1969 et 2001. Le nom même du groupe fait référence au « knee-capping », une pratique consistant à tirer une balle dans la jambe d’une victime, particulièrement utilisée par l’IRA et plusieurs groupes terroristes d’extrême-gauche en Italie et en Allemagne dans les années 90.
De plus, ce groupe s’est particulièrement manifesté ces derniers mois par son soutien au Hamas et au Hezbollah. Lors de l’édition 2025 de Rock-en-Seine, les membres du groupe ont multiplié les propos politiques en appelant la foule à « mettre la pression » contre Israël auprès du gouvernement français. Lors d’un concert à Londres, le groupe a scandé « allez le Hamas, allez le Hezbollah » en brandissant le drapeau du Hezbollah, lui valant des poursuites judiciaires et une interdiction de se produire au Canada.
Enfin, ce groupe fait régulièrement la promotion de l’usage des drogues. Móglaí Bap, l’un des chanteurs et acteurs du film, a déclaré en août 2024 : « Les drogues peuvent être très positives. Les gens doivent accepter que les jeunes consomment des drogues et les aider à le faire de manière responsable… ».
Une projection sur grand écran à Joigny que n’accepte pas le parlementaire de la troisième circonscription de l’Yonne, Julien ODOUL : « Il est inacceptable qu’une structure publique comme le cinéma Agnès-Varda, financée par les contribuables, diffuse un tel film. Ce groupe, « Kneecap », revendique clairement son soutien à plusieurs organisations terroristes, fait la promotion de la drogue, et ce film comporte d’ailleurs plusieurs scènes de prise de drogue. J’appelle la municipalité de Joigny, propriétaire du cinéma, à déprogrammer ce film à la gloire, sans aucune nuance, de ce groupe… ».
Un communiqué de presse signé du patron du Rassemblement national dans l’Yonne.
La réponse du berger à la bergère !
La réponse du ciné-club incriminé ne s’est pas fait attendre : la voici dans son intégralité : « Merci Monsieur ODOUL d’avoir attiré l’attention sur notre association, « Cin’Etc », ciné-club jovinien. L’association est indépendante, ne reçoit aucun financement public, est totalement libre dans ses choix de programmation, et les spectateurs souhaitant nous rejoindre seront les bienvenus. La société « CinEode », titulaire de la délégation de service public, nous accueille une fois par mois et les films sont proposés par le Comité de sélection (issu des membres de l’association) et choisis démocratiquement (oui, nous votons sur la qualité du film, sa réception dans les festivals et l’intérêt qu’il pourrait avoir pour les spectateurs).
Vous nous confortez évidemment dans notre choix de « Kneecap », comédie, labellisée « tous publics » et primée dans plusieurs festivals : aux Arcs, en France, mais aussi à Sundance aux Etats-Unis, et ayant obtenu un BAFTA en Angleterre, pays qui – lui – a su panser quelques plaies irlandaises. Vous avez sans doute, dans votre précipitation, servi à promouvoir notre association, et confondu le groupe de hip-hop et le film homonyme.
Or vous, qui êtes – comme nous tous – attaché à notre belle langue française, devriez être séduit par l’évocation d’un combat culturel similaire. Mo Chara, Móglaí Bap et DJ Próvai, issus des quartiers catholiques de Belfast-Ouest les plus discriminés par les unionistes protestants, rappent en gaélique pour affirmer leur identité, car « un pays sans langue est une demi-nation ».
Donc « Kneecap » – le film – doit avoir un certain intérêt pour les spectateurs puisqu’il a, sans doute à cause de cette quête culturelle, été projeté deux fois à Migennes, sans qu’il y soit trouvé à redire et sans demande de censure – puisque c’est de cela qu’il s’agit : demande de censure à géométrie variable, absente dans certaines villes, mais virulente dans d’autres ?
Merci encore d’avoir fait la promotion de notre association et nous serons heureux d’accueillir tous les spectateurs, qu’ils soient de Joigny ou d’ailleurs, le lundi 8 décembre à 20h15 au cinéma Agnès-Varda à Joigny ! ».
Communiqué de presse de « Cin’Etc ».
Ce n’était pourtant pas le temps idéal pour visiter un nouveau centre de tri de déchets en extérieur ! Un froid mordant, un vent glacial, un auditoire tétanisé par l’atmosphère ambiante, tentant de se protéger vainement les mains ! Et pourtant, elles et ils (des acteurs de la sphère économique et institutionnelle de Joigny) n’auraient manqué sous aucun prétexte ce rendez-vous intéressant, proposé par SUEZ, sur son site local. Le nouvel hangar de 500 mètres carrés, se présentant face à eux, contenait des détritus de la filière ameublement collectés dans l’Yonne. Du bois et des matelas…
JOIGNY : Ca commence à s’amonceler sous le hangar ! Une jolie pile d’objets divers et hétéroclites, à base de bois, entassés dans l’un des coins de ce précieux abri, érigé là, sur le centre de tri de la capitale du cœur de l’Yonne, protégé de la pluie par les tôles ondulés de ce hangar de 500 mètres carrés. Un bâtiment dédié à la collecte, mais pas seulement. Ici, les collaborateurs du groupe SUEZ y effectuent depuis le 20 novembre, date de son inauguration, des travaux de massification et de tri des mobiliers de maison, rendu nécessaire depuis la signature d’un accord de partenariat signé en 2024 avec un éco-organisme du cru, ECOMAISON. Une structure spécialisée dans le traitement de la filière déchets de l’ameublement et de ses diverses composantes.
Grâce à ce nouveau bâtiment, le groupe SUEZ va favoriser l’amélioration du tri des déchets collectés en amont par l’éco-organisme partenaire, dans le cadre du développement d’une économie circulaire fonctionnelle. A Joigny, la société SUEZ renforce sa présence dans le secteur de la zone industrielle, route de Chamvres.
Un centre qui se veut polyvalent, et qui traite déjà une grande diversité de déchets.
Deux millions d’euros investis sur le site
En y ajoutant la valorisation des mobiliers de la maison, l’offre de service gagne en éclectisme. Celle-ci se compose à date d’un centre de tri et de transfert de collecte des déchets ménagers, une plateforme de tri des déchets ultimes, une plateforme de préparation des métaux ferreux et non-ferreux, une zone dédiée au démantèlement de gros ensembles métalliques – notamment les wagons de chemin de fer dont certaines carcasses sont nettement visibles lors de la visite du site -, et, c’est aussi un particularisme, l’un des premiers comptoirs à métaux de la région Bourgogne Franche-Comté. D’ailleurs, avec l’ouverture de ce comptoir spécifique, le site de Joigny a connu un regain d’intérêt stratégique. D’une part, ce sont deux millions d’euros qui y ont été investis pour sa modernisation avec la création d’un nouveau bâtiment, l’optimisation de la sécurité incendie, la pose de caméras thermiques, mais aussi dans un souci de sécuriser la place l’apparition de zones de travail à accès restreint.
Précisons que l’ouverture de ce comptoir à métaux a permis aux professionnels mais également aux représentants du monde associatif et aux particuliers de pouvoir déposer leurs métaux ferreux et non ferreux, ainsi que les papiers contre une rétribution financière. De quoi joindre l’utile à l’agréable, en vérité, et de transformer les déchets en ressources.

Des ateliers ludiques pour montrer le savoir-faire de SUEZ
D’autres travaux de réaménagement sont prévus jusqu’en 2027. L’objectif étant de faciliter l’accueil du site et la déambulation. Mais aussi la qualité du recyclage des matières. Rappelons que SUEZ dispose aujourd’hui de six comptoirs de la sorte en Bourgogne Franche-Comté à Perrigny (Jura), Chevigny-Saint-Sauveur (Côte d’Or), Auxerre, Torcy en Saône-et-Loire, et Nevers.
Parallèlement, à la visite du site, plusieurs ateliers ludiques et de démonstration auront permis à SUEZ de présenter sous une forme ludique les solutions les plus appropriées pour mieux trier, mieux recycler et mieux préserver, in fine, les ressources naturelles.
Aujourd’hui, le site de Joigny emploie une dizaine de collaborateurs qui accompagnent dans la transition environnementale les collectivités, leurs habitants et les entreprises. Pour mémoire le site de Joigny est opérationnel du lundi au vendredi de 08h30 à 12 h et de 13h30 à 17 h, pour les différents publics concernés.
Thierry BRET

Trente ans. L’âge mûr, l’interprétait si bien Alain SOUCHON – le chanteur est au centre de quelques polémiques à la suite d’une répartie un tantinet politique lâchée sur les ondes – en 1978. Trois décennies d’existence et toujours cette même jeunesse, cette même envie de progresser pour les responsables de la structure de Chablis, « Identité Céréales ». En présence de ses partenaires, issus du monde agricole ou de la meunerie, la TPE a célébré l’évènement de la plus belle des manières. Entre pédagogie et convivialité…
BEINE : Aux origines de l’aventure, la structure a fonctionné en adoptant le principe du courtage. Objectif : favoriser la mise en relation entre les producteurs et les transformateurs dans les milieux agricoles. Sous le respect de la qualité des récoltes, un vecteur essentiel dans le mode de fonctionnement de l’entité. Des récoltes, situées sur les plateaux de Bourgogne. Grâce à un laboratoire d’analyses – ce dernier permet de réaliser un inventaire des moissons -, la structure peut proposer aux professionnels de la meunerie les lots de céréales qui correspondent à leurs besoins. Une étape analytique importante qui permet à Identité Céréales de réaliser dans les meilleurs délais des préconisations optimales quant à la qualité des grains.
« Ce sont les industriels qui s’adaptent aux récoltes, ajoute Fabien MAURICE, dirigeant de la structure, tout heureux de voir la salle du domaine Alain GEOFFROY bien remplie lors de cette séance explicative.
Une démarche de commercialisation assumée par la structure de Chablis qui répond à une politique du sur-mesure. Une démarche qui économiquement se décline sur des lots de céréales de proximité…avec en toile de fond la valeur ajoutée qui est recherchée par les céréaliers, soit gagner de l’argent sur leurs récoltes. Identité Céréales se développe au niveau géographique, rayonnant sur l’Auvergne et l’Est de la France. Tout en respectant sur le principe de la taille humaine de l’entreprise et de la traçabilité des produits.
Avant la période de la COVID, Fabien MAURICE proposait ce type d’animation de manière annuelle. « On se fait un petit peu plaisir aujourd’hui comme c’est les trente ans, précise-t-il, en proposant à la fois du ludique mais aussi de l’information sous forme d’une intervention conférence avec Sébastien ABIS, président du club DEMETER et auteur de nombreux ouvrages sur la souveraineté alimentaire ainsi que le devenir de l’agriculture… ».
Identité Céréales qui est devenue négociant il y a huit ans se porte bien et gagne un peu d’argent. Il n’y a plus qu’à espérer les revoir dans dix ans pour célébrer à leurs côtés le quarantième anniversaire !
Thierry BRET
Dire qu’elle a pris son envol, serait un doux euphémisme ! A date, l’application « Carte Vitale » concerne 1 750 000 utilisateurs et continue de se développer dans l’Yonne grâce à l’accompagnement de la CPAM, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Aujourd’hui, force est de constater que près de 7 000 Icaunais ont activé cet outil numérique via leur smartphone. Quant aux professionnels de santé, ils s’équipent progressivement. Un sérieux avantage à la fois pour l’assuré social et pour le praticien : chacun y gagne en facilité, rapidité, et transmission numérique des données…
AUXERRE : Depuis plus de 25 ans, la carte Vitale est un objet phare de la vie quotidienne des Français qui facilite la prise en charge de leurs frais de santé et le remboursement rapide par l’Assurance Maladie. Avec 87 % des Français aujourd’hui équipés d’un smartphone, l’Assurance Maladie adapte ses services à ces nouveaux usages : c’est pourquoi elle propose désormais l’appli « carte Vitale », un format dématérialisé sur smartphone, en complément de la version physique qui continue à exister.
Facile d’accès, simple d’utilisation, l’appli « carte Vitale » prolonge et complète les services de la carte « physique ». Utilisable depuis un smartphone, elle est dotée d’un haut niveau de sécurité, avec tous les avantages du numérique. L’appli est désormais disponible dans l’Yonne et est déployée de manière progressive sur tout le territoire français.
Près de 7 000 habitants du département ont déjà activé l’application sur leur smartphone. Une simple présentation de son téléphone suffit désormais pour s’identifier chez le médecin, le pharmacien ou tout autre professionnel de santé équipé. C’est rapide, sécurisé et pratique : plus besoin de fouiller dans son portefeuille pour trouver sa carte !
Les professionnels de santé icaunais s’équipent eux aussi progressivement afin d’accepter cette nouvelle carte dématérialisée.
Pour savoir si votre praticien est déjà prêt, un outil simple est disponible sur le site ameli.fr, rubrique « annuaire des professionnels de santé ».
Autre innovation utile : la création de l’identité numérique peut se faire en même temps que l’activation de l’application, un vrai plus pour sécuriser ses démarches en ligne. Activer sa carte Vitale sur smartphone, c’est avant tout un geste de simplicité. En quelques minutes, l’application est installée et opérationnelle.
Et pour accompagner les habitants dans cette transition numérique, les espaces France Services de l’Yonne sont à la disposition de chacune et chacun pour conseiller et guider les nouveaux utilisateurs. L’application carte Vitale, déjà un réflexe pour beaucoup, est en passe de devenir un outil incontournable du quotidien. Et si vous l’activiez dès aujourd’hui ?
En savoir plus :
Le principal frein pour son activation : un smartphone avec un système d’exploitation vraiment trop ancien.
L’avantage : le téléphone portable est souvent plus facile à sortir de la poche que sa carte Vitale même s’il faut la conserver sur soi !
Une évolution : il est possible d’utiliser l’application carte Vitale en créant en même temps son identité numérique, plutôt astucieux.
Un conseil : pour la photo, il ne faut pas bouger pour le selfie…
Communiqué de l’Assurance Maladie
La structure prône le made in Yonne. Normal, elle s’appuie à date sur une vingtaine de négociateurs répartis dans cinq agences positionnées au cœur de l’Yonne et à Auxerre, sa capitale. Il faut croire que l’année qui s’achève lui aura réussi à bien des égards : le groupe 123 Immobilier termine 2025 sur une très bonne note en termes de résultat ; note excellente que lui attribue également sa clientèle sur les indicateurs de satisfaction…
AUXERRE: Il suit leur progression au pied de la lettre, Baptiste CHAPUIS, le dirigeant du groupe 123 Immobilier. Les chiffres ! Mais pas n’importe lesquels ! Ceux fournis par les indicateurs de satisfaction, publiés régulièrement sur les réseaux digitaux. 2025 sera d’ailleurs synonyme de « très bonne note » pour la structure icaunaise qui a su tisser patiemment sa toile au centre de l’Yonne pour devenir désormais l’un des incontournables du secteur sur le territoire.
Des notes qui traduisent l’appréciation de la clientèle lorsqu’elle franchit l’un des cinq pas de porte de ce groupe. Dans les faits, sur 500 avis, 490 sont revenus positifs ! Du 19,6 sur 20, en résumé ce qui aurait permis au dirigeant du groupe d’obtenir un baccalauréat avec mention très bien s’il était encore en âge de fréquenter les bancs du lycée ! Mais, à 40 ans, Baptiste CHAPUIS pense à toute autre chose que d’ajouter un diplôme dans sa besace de chef d’entreprise.
D’ailleurs, le rappelle-t-il bien volontiers, ces notes et commentaires qui éclosent sur les réseaux sociaux ruissellent sur l’ensemble des collaborateurs. Un gage de leur dynamisme, enthousiasme et volonté d’accompagner leurs clients jusqu’au bout de la moindre transaction !
On le sait 70 % des gens intéressés par l’immobilier passent par une agence professionnelle. D’où la nécessité de pouvoir les aider du mieux possible pour trouver chaussure à leurs pieds : tant dans la location que dans l’acquisition d’un bien. Chez 123 Immobilier, le travail de négociation reste très développé malgré la conjoncture. Surtout depuis le mois de septembre, un record qui s’est visiblement traduit par davantage de ventes de biens. Cela provoque un impact immédiat sur l’aspect emploi : le groupe est à l’heure actuelle à la recherche de nouveaux collaborateurs, des négociateurs indépendants, qui viendraient grossir le pool de professionnels qui interviennent sur Auxerre et à Appoigny. Qu’on se le dise !
Thierry BRET