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Une honte. Une de plus, me direz-vous, en ce bas monde, vraiment consternant devant autant d’aberrations et d’absurdités. Pernicieuse, sournoise, moins médiatique que d’autres, presque discrète mais tellement réelle pour près de quinze millions de nos compatriotes qui y sont confrontés dans leur quotidien. Comment croire qu’au XXIème siècle, à l’heure de l’intelligence artificielle, des réseaux sociaux superfétatoires et des mondes virtuels, des femmes, des enfants et des hommes peinent encore à se loger convenablement dans ce pays qu’est la France, la sixième puissance mondiale, selon les spécialistes ?

On ne sait quoi répondre devant cette ignominie, cette injustice de l’existence qui ne concerne pas uniquement les déshérités de la vie, les immigrés, les chômeurs, les SDF, celles et ceux qui sont privés des droits les plus élémentaires, et qui se retrouvent sans le sou dans la rue. A la recherche de leurs illusions perdues et du retour à leur dignité ?

La France des mal-logés est à nos portes. A côté de nous, tout de près nous, peut-être même dans notre voisinage, dans notre quartier, dans notre village : il suffit de toquer par curiosité et on vous ouvrira pour montrer l’insondable, le misérabilisme, l’irrespectueux, l’improbable, la souffrance…Et pourtant, ce n’est pas une fiction : cela existe véritablement !

 

Ne pas pouvoir se loger, les promesses de l’an 2000 ?

 

Se plonger dans le très volumineux rapport de la Fondation Abbé-Pierre, publié le 01er février dernier comme à chaque rendez-vous annuel, est en soi très révélateur de la situation exacte sur le terrain.

Alors que l’homme envoie des télescopes géants photographier aux confins de l’espace afin de mieux les percevoir les origines de la vie via des nébuleuses ; alors que des milliards de dollars et d’euros sont dépensés chaque jour aux quatre coins de la planète pour financer on ne sait quels projets pharaoniques clinquants et surfaits, dans des domaines parfois sans aucun intérêt au niveau vital ; alors que l’humanité toute entière se réarme à grands renforts d’enveloppes budgétaires en très nette progression, – malheureusement ô combien nécessaire – pour contrecarrer pendant qu’il en est encore temps les velléités expansionnistes et belliqueuses irréfléchies d’autocrates sans foi ni loi ; des femmes, des enfants, des hommes ne possèdent même pas de toit pour se loger dans un soupçon de confort.

C’est donc cela le monde moderne et le progrès que l’on nous promettait tant, jadis avant de vivre le cap du « sublime » an 2000 ?!

Une honte, vous dis-je. Renforcer depuis bientôt trois ans avec la série de vagues successives de crises en tout genre qui est venue s’abattre sur le globe, et plus particulièrement sur les rivages de l’Europe, vieux continent à la dérive sur bien des sujets, risée des autocraties.

De sanitaire, la crise est devenue économique, de confiance, de poussée inflationniste, de spéculation à outrance – c’est bien connu tous les maux qui nous frappent à l’heure actuelle sont imputables à l’Ukraine !-, financière, dans l’emploi – demandez aux seniors de ce pays, âgés de 50 à 65 ans s’ils sont encore désirés par les entreprises et employables sur le marché ! -, éducative, civique, sociale, de « dé-civilisation » !

 

 

 

15 millions d’exclus des logements confortables et viables…

 

La crise, elle l’est aussi dans l’immobilier. Le 28ème rapport de la docte fondation faisant référence à l’homme de l’hiver 54 – le saint homme ! - est accablant et pointe du doigt toutes les carences de ce pays, noyé dans la paperasserie administrative – mais où est donc cette politique de dématérialisation assouplie dont on nous vantait tant les mérites puisque le moindre dossier à constituer requiert toujours autant de documents inutiles à remplir et davantage de lenteur dans leur traitement ! – et le laxisme à tous les étages qui caractérise tant la technocratie franchouillarde de certains « ronds de cuir », représentant le service public que nos impôts financent !

Aujourd’hui, ce sont au bas mot pas moins de 15 millions de personnes qui sont directement touchées par les problématiques du mal-logement dans l’Hexagone ! Dont 4,1 millions vivent une situation épouvantable, un million d’entre elles étant même privées de logement personnel.

Les chiffres sont vérifiables : ils émanent de la Fondation elle-même et de l’INSEE qui réalise chaque année une enquête nationale sur le logement.

Des chiffres, vous en voulez ? En voici d’autres, tous aussi indigestes pour nos bonnes consciences de nantis que nous sommes.

Cent mille personnes vivent en habitation dite de fortune en France. 643 000 individus sont même hébergés chez des tierces personnes de manière très contrainte. Sans oublier que 25 000 autres logent dans des hôtels à la classification parfois douteuse.

Et parmi, ces exclus d’un logement viable – se loger reste l’un des sacro-saints fondements de l’analyse économique d’un pays avec se nourrir et se vêtir -, il y a énormément de femmes, isolées, en situation monoparentale, au bord de la rupture…

 

 

3,5 millions de personnes sans chauffage et eau chaude !

 

Si les mal-logés sont de plus en plus nombreux en France – rien ne semble stopper le phénomène -, 4,2 millions de personnes vivent en situation de surpeuplement dans les habitats qui les accueillent. C’est-à-dire qu’il manque significativement une pièce à vivre par rapport à la norme d’occupation. Ce qui, outre l’inconfort, peut entraîner une recrudescence de tensions familiales dans bien des cas.

Autre donnée importante : le nombre de personnes en situation d’impayés de loyers. Locataires de surcroît, elles seraient plus d’1,2 million en France à ne plus pouvoir payer les charges et les loyers – au grand dam des propriétaires, évidemment – s’exposant ainsi à une procédure d’expulsion locative, avec les beaux jours qui reviennent en vertu du respect de la législation.

Le nombre de propriétaires occupants qui vivent dans des copropriétés en sérieuses difficultés s’élève, quant à lui, à 1 123 000 personnes.

Evoquons aussi, les précaires de l’énergie. Celles et ceux de nos compatriotes qui se seront passés volontairement de chauffage, voire d’eau chaude, au cours de l’hiver, afin de pouvoir subsister : 3,558 millions de personnes ! Des foyers en activité professionnelle mais appauvris par la flambée des loyers, notamment dans le parc privé, qualifiée parfois « d’insoutenable » par ceux qui la subissent.

Précisons pour être tout à fait complet sur cette analyse, que 5,7 millions de nos concitoyens consacrent plus de 35 % de leurs revenus à leurs dépenses de logement. Cela leur laisse, dans le meilleur des cas, un revenu inférieur à 65 % du seuil de pauvreté, soit 650 euros par mois et par unité de consommation.

La hausse exponentielle de l’inflation n’arrange rien – soit 6,7 % depuis le début de l’année en moyenne – plaçant ainsi les plus vulnérables dans une position de très grande fragilité.

 

Changer de cap en impulsant une vraie politique du logement…

 

Seule note optimiste dans cet édifiant rapport de plusieurs centaines de pages : le confort sanitaire de base qui s’améliore en France – c’est bien le seul ! – puisque se situant à 99 % ! Il correspond au nombre de logements qui disposent désormais d’eau courante, de chauffage et de sanitaires à l’intérieur de l’habitat. Bon, il reste tout de même 1 % de logements dans le pays qui ne possèdent pas tous ces accessoires, synonymes de « grand luxe » il va de soi !

La Fondation Abbé-Pierre est on ne peut plus claire quant à l’action de l’Etat : il est grand temps de changer de cap et impulser une véritable politique du logement en France, à travers une vraie remobilisation générale de tous les acteurs concernés.

Ce qui est loin d’être le cas, aujourd’hui. On peut d’ores et déjà craindre que la lecture du futur rapport édité en 2024 ne soit aussi désolante que celle qui nous a été offerte cette année. Ainsi va la vie et pourvu que cela dure !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Dans le genre rétropédalage, le scénario délivré par le G7 – le sommet des sept pays les plus industrialisés de la planète qui est accueilli à Hiroshima au Japon ce week-end, tout un symbole ! – est digne des meilleurs blockbusters hollywoodiens, côté suspense. Après moult mois d’atermoiement et de contradictions, les Américains par la voix de leur président Joe BIDEN ont enfin décidé de se positionner favorablement pour que l’Ukraine ait accès aux fameux avions de chasse, les F 16. Ces appareils que le numéro un de Kiev, Volodymyr ZELENSKY, réclame à hue et à dia depuis maintenant une dizaine de mois en vain.

Enfin, un accès à ce prodige de l’aéronautique militaire qui reste toujours dans le flou artistique et sous certains principes à déterminer dans les semaines à venir quant à son application. A moins que cela ne soit qu’illusion que l’on balance à l’opinion publique et que tout soit déjà dans la boîte et formalisé depuis longtemps. Ainsi va le jeu de dupe de la transparence entre les états !

On se souvient encore des images fortes et catégoriques d’un président américain, ragaillardi avec sa casquette vissée sur la tête évoluant sur la pelouse de la Maison Blanche, en février dernier, qui avait juré mordicus que la livraison des avions de chasse de fabrication made in USA ne serait jamais assurée vers le pays agressé par la Russie. Une affirmation qui s’était ensuite répandue comme une trainée de poudre aux quatre coins des chancelleries européennes avec la même détermination engendrant ce refus inexorable. L’Allemagne avait dit non, à l’identique de la Pologne, des propos repris en écho ensuite par l’Italie et…la France. A la différence près que Paris ne possède pas ces fameux F 16 parmi ses dotations militaires !

 

 

L’envoi des F 16 à Kiev : la mayonnaise a pris cette fois…

 

Les Ukrainiens étaient donc restés de marbre après de telles réponses, encaissant le coup – une fois de plus ! – et comptant sur le revirement tôt ou tard de leurs alliés naturels, ceux du monde occidental dont ils défendent pourtant les valeurs fondamentales au quotidien, ne serait-ce que la liberté de pensée, en vivant des drames épouvantables imputables à la folie meurtrière de leurs bourreaux russes.

Oui mais voilà. Comme le dirait l’adage, il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis ! Et c’est à Londres, cette semaine, que le verrou a sauté avec le début d’une coalition internationale regroupant les Pays-Bas, la Belgique, le Portugal, le Danemark ou encore la Norvège, favorable à l’accueil de pilotes ukrainiens devant se former à la technologie si spécifique de cet avion supersonique. Bien sûr, une décision prise sous la tutelle de l’OTAN dont sont membres tous ces pays. Avec, de manière sous-jacente, l’aval des Etats-Unis.

Preuve que cette fois-ci la mayonnaise avait pris, même Berlin et Paris – les plus hostiles par le passé à cette décision qui semblait pourtant inéluctable – y allaient de leurs trémolos de satisfecit dans la voix en se disant ouverts à la proposition. Tout ceci vient donc d’être confirmé sur l’une des îles du Japon, à Hiroshima, ville martyre qui connaît bien les affres de la guerre, avec ses 140 000 tués d’un seul tenant au moment de l’impact de la bombe H et plus de 700 000 morts par la suite, imputables aux effets nocifs des radiations atomiques. Une ville dont la population est traumatisée à jamais par cet acte de guerre inconsidéré et qui craint plus que tout devoir revivre cela un jour…

 

 

Que de temps perdu pour un résultat couru d’avance…

 

L’épisode des avions de chasse ressemble à s’y méprendre à celui vécu au moment de la livraison ou pas des fameux chars Léopard II, fleurons de la technologie applicable à l’amélioration des blindés du modernisme. Du refus absolu et définitif, sous prétexte de quelconques fallacieuses raisons de non-provocation et d’humiliation de l’adversaire aux doutes évidents mais plus réfléchis de s’autoriser quelques largesse avant que ne tombe le verdict de l’acceptation du bout des lèvres : que de temps perdu et de victimes innocentes des deux côtés, parmi les populations victimes des frappes aveugles de missiles et de cette guerre d’un autre âge.

Toute la dimension de la faiblesse des Occidentaux de ce XXIème siècle incertain et trompeur se résume à ces tergiversations multiples quant aux bonnes décisions à prendre. On avance d’un pas, on recule de deux mais surtout on ne prend pas position : pourquoi alors s’étonner du manque d’influence de la sphère occidentale sur le reste de la planète, comme jadis, et de cette transgression permissive de nos valeurs, bafouées un peu partout aux quatre coins du globe par des autocrates sanguinaires qui eux prennent leurs aises sans se poser de question…

 

 

La livraison des F 16 n’est pas pour demain…

 

Certes, cette fois-ci, l’OTAN semble vouloir se la jouer à la « Top Gun » sur le théâtre des opérations en Ukraine. Mais, si les accords de principe à cette distribution d’avions de chasse sont annoncés depuis le Japon, reste à savoir maintenant de combien de ces appareils les Ukrainiens seront-ils dotés à terme ?

Pour l’heure, l’idéal pour Kiev, selon leur propre estimation, serait de recevoir près de deux cents de ces aéronefs afin de pouvoir contrôler et sécuriser son espace aérien dans un pays qui est plus grand que la France. Ce serait l’idéal pour assurer la réussite de la fameuse contre-offensive dont on nous abreuve au quotidien le moindre des soubresauts à la minute sur les chaînes de télévision en boucle. Or, à date, il semblerait selon les observateurs que la flotte de F 16 serait plus minime, à peine une cinquantaine d’appareils car seuls ceux appartenant à des pays européens, membres de l’OTAN constitueraient cette force de frappe aérienne tant espéré. Les Etats-Unis se refusant d’engager les appareils à l’estampille de leur bannière…

Les avis divergent également quant au degré et à la durée des formations nécessaires au maniement optimal de ces engins qui ne peuvent être pilotés par le premier venu. Si les Américains évoquent la possibilité de dix-huit mois d’entrainement intensif, les Britanniques estiment que quatre mois seraient suffisants pour être aguerris à la technicité de ces avions super puissants.

Fort de cela, et en toute logique, le survol du territoire ukrainien par les F 16 n’est donc pas prévu pour demain, soyons-en assurés. Ce qui ne semble, néanmoins, pas convaincre les Russes qui ne se sont pas fait prier pour réagir de manière très agressive, sitôt l’annonce faite depuis le Japon.

Un transfert d’avions vers l’Ukraine qui « comporte de sérieux risques pour les pays qui les livreront », devait préciser lourd de menaces l’un des porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Russie dans un communiqué, samedi.

Un nouveau franchissement de la ligne rouge (déjà maintes fois traversées) avec la menace de frappes nucléaires tactiques en embuscade comme le répètent à l’unisson le Kremlin et ses propagandistes ? La vraie question qui se pose, en vérité, est de savoir jusqu’où se situe le réel prix de la liberté et de la démocratie…à la frontière de l’Europe. Pour le moment…

 

Thierry BRET

 

 

 


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On nous l’a sert à toutes les sauces, cette rengaine devenue virale depuis quelques années ! La pratique de l’alternance afin de compléter le cursus des jeunes pousses en phase d’orientation fait figure aujourd’hui de véritable panacée, de voie royale, de saint des saints à bien des égards dans l’Hexagone en matière de formation. Pensez donc ! Cela permet à l’apprenant, fille ou garçon car dans le cas présent on fait fi du genre, de mettre un pied et demi à l’étrier du monde de l’entreprise tout en poursuivant, à la bonne heure, un cycle pédagogique qui ne peut que bonifier les acquis reçus lors des cours théoriques. Tout cela est ma foi vraie…et semble parfaitement idyllique à la première lecture du concept.

Mais, comme chacun le sait, toute médaille, aussi belle soit-elle, possède son revers. Il peut être de taille dans le cas présent avec la difficulté de pouvoir trouver une entreprise bienveillante qui donnerait ainsi sa chance d’immersion professionnelle au jeune candidat dans le cadre de ses études…

 

980 000 contrats de professionnalisation au 31 décembre 2022 et pourtant…

 

Bon nombre de jeunes prétendants à cette intégration liminaire dans la vie active s’éreinte, se stresse et se casse parfois les dents, en quête du sésame suprême – le fameux contrat d’apprentissage ou de professionnalisation – leur permettant enfin de décrocher la lune. Ne serait-ce que pour continuer le rêve d’embrasser telle ou telle carrière professionnelle dans laquelle ils ont des appétences intellectuelles ou manuelles…Car s’il n’y a pas d’entreprise accueillante, il n’y pas de formation en alternance pour l’élève en fin de course : c’est bête mais irréversible…

Pourtant, malgré un retard pharaonique par rapport à bon nombre de nos voisins européens que nous avons encore du mal à combler – l’Allemagne et les pays scandinaves possèdent cinquante ans d’avance sur l’Hexagone en matière d’apprentissage et de formation alternante en entreprises ! -, la France connaît un regain d’intérêt avéré – une sorte de sursaut d’orgueil arrivé sur le tard - pour ce qui semble éminemment légitime dans la construction pédagogique d’un scolaire : sa plongée dans le milieu des entreprises.

En 2021, ce sont plus de 854 000 contrats de professionnalisation ou d’apprentissage qui seront ainsi signés aux quatre coins du territoire. Un boom qui loin d’être un épiphénomène s’est même renforcé l’année suivante, à la grande satisfaction des centres de formation qui accueillent cette population d’apprentis le plus souvent dans l’excellence pédagogique, avec un quasi record de 980 000 alternants au terme de 2022 ! Ces chiffres émanent de l’Observatoire national de l’Alternance qui publie chaque année un panorama exhaustif de la réalité du terrain.

 

 

 

65 % des centres de formation n’aident pas les jeunes à trouver leur entreprise !

 

Toutefois, ces chiffres masquent un sérieux miroir aux alouettes à l’énoncé de ces résultats au demeurant historiques. Certes, des aides sont proposées par le gouvernement depuis deux saisons aux entreprises qui accueillent des apprentis en leur sein. Elles varient selon l’âge du futur intégré pendant la première année du contrat, selon une fourchette qui oscille entre 5 000 et 8 000 euros. Histoire de booster les possibilités de recrutement des boîtes qui souffrent, depuis la crise de la COVID, tous secteurs confondus de ne trouver personne afin de grossir leurs effectifs alors que les carnets de commandes regorgent de contrats dans pas mal de secteurs comme l’industrie, les services ou le bâtiment.

Mais, au-delà de ce coup de pouce financier destiné à sensibiliser les entrepreneurs, c’est aussi l’arbre qui cache la forêt dans un dispositif où le jeune se retrouve presque isolé pour décrocher son alternance.

Si PARCOURSUP – et là c’est une aberration totale de la part de l’Education nationale ! – ne tient pas compte de l’alternance ou de l’apprentissage parmi les critères de choix à proposer aux futurs étudiants dans leur orientation post-bac, quid de l’accompagnement des centres de formation pour faciliter la relation entre un employeur et le jeune néophyte, sorti tout droit de l’adolescence afin qu’il obtienne son fameux contrat pro !

Il semblerait que la pratique de la débrouillardise sans filet, du système D à outrance en activant les réseaux – en l’occurrence ceux des parents ou de la famille s’ils en possèdent en nombre et bien placés -, voire (on n’ose l’imaginer) de la prière en brûlant un cierge chaque jour dans une église ou autres édifices religieux en croisant les doigts soient les meilleures des méthodes pour que les jeunes, en manque de maturité, de confiance et d’expérience, puissent ainsi pénétrer avec assurance dans l’antre de la vie active.

Un constat qui fait froid dans le dos et qui est confirmé par ailleurs par l’Association nationale des Apprentis de France qui précise dans une étude datant de deux ans que près de 65 % des centres de formation de France et de Navarre n’avaient pas aidé à l’époque leurs alternants dans la recherche d’une entreprise d’accueil !

 

 

Et si l’Etat créait un outil spécifique servant de maillon entre les CFA et l’entreprise ?

 

L’étude révélait qu’hormis quelques dispositifs d’accompagnement çà et là imputable à la recherche du fameux contrat mis en exergue chez, notamment, les Compagnons du Devoir ou de rares initiatives prises par des établissements branchés business et réseau d’entreprises partenaires, rien n’avait été fait en ce sens au niveau national et que le jeune devait bel et bien se « démerder » tout seul comme un grand pour réussir dans ce parcours du combattant ressemblant à une véritable « Arlésienne ».

Avec la bénédiction urbi et orbi de ses parents si tant est qu’ils soient encore disposés à le soutenir dans ses choix !

Drôle de manière pédagogique en vérité pour préparer nos jeunes à assurer du mieux possible la relève dans les entreprises ! L’Etat ne se penche malheureusement pas trop sur la question, au-delà du fait d’inciter les employeurs à jouer le jeu avec la carotte financière en bout de course. Ne devrait-il pas revoir la copie alors que le succès de l’alternance est croissant et assure l’équilibre financier des jeunes en immersion professionnelle ? Pourquoi ne pas créer un véritable organisme national qui viendrait assurer le maillon manquant entre le centre de formation et l’entreprise afin de combler ces manques de contact et rassurer des parents déjà pressurisés par tant d’autres problèmes du quotidien ?

Même les demandeurs d’emploi sont mieux traités et disposent de plus de largesse pour retrouver le chemin du travail, accompagnés comme il se doit par des opérateurs publics à l’instar de Pôle Emploi et d’une multitude de structures institutionnelles et associatives qui officient à cet égard. Mais, pour les futurs apprentis et alternants, à peine sortis de l’enfance, nada ! Il serait grand temps de revoir les règles du jeu de cette alternance dont on nous vante tant les mérites pédagogiques…en veillant à ne pas créer de l’injustice et de la frustration…

 

Thierry BRET

 

 


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« BMO ». Derrière cet acronyme spécifique – un de plus à ajouter à la florissante corbeille des appellations raccourcies en tout genre ! – se cache pourtant une signification dont les entrepreneurs de toute obédience économique sont friands. Les besoins en main d’œuvre ! Ceux-ci ont fait l’objet, à l’instar des années antérieures, d’une enquête pertinente et très fournie de l’opérateur public de référence sur le marché du travail : Pôle Emploi. Pas de doute : les intentions d’embauche sont là même si les difficultés de recrutement persistent…

 

AUXERRE: C’est une sorte de précieux baromètre. Un outil intéressant qui analyse les tendances actuelles au niveau de l’emploi et ses perspectives. Une de ces références dont les observateurs économiques, qu’ils soient institutionnels, décideurs ou médias ne pourraient se passer tant son utilité est désormais avérée. D’autant que sa livraison périodique nous revient chaque année à pareille époque. Un peu avant l’été, histoire de nous donner du baume au cœur, si tant est que le fruit de ses diagnostics soit de bon aloi. Ce qui est le cas, avec l’édition 2023.

L’enquête « BMO » - on dirait presque l’appellation d’une compétition de VTT de haute volée disputée sur les pistes chaotiques des Gets ! - est scrutée avec beaucoup d’intérêt par les acteurs du monde du travail. Logique, elle consiste, avec le concours du CREDOC, à tâter le pouls des entrepreneurs du sérail sur leurs réelles intentions d’embauche et de connaître leurs ressentis sur leur anticipation de recrutement. Un outil consultable par toutes et par tous – on pense instantanément aux demandeurs d’emploi – que l’on peut retrouver sur le site de l’Observatoire des statistiques de Pôle Emploi en Bourgogne Franche-Comté. Un sésame judicieux qui se permet le luxe de passer en revue, bassin d’emploi par bassin d’emploi, tout ce qui fait en matière de postes sur nos huit départements de la contrée. A consommer sans aucune modération à la limite du gavage car il est nourricier d’une multitude d’informations devant renseigner son lectorat sur les filières corporatistes qui emploient le plus…ou le moins !

 

 

Des entrepreneurs régionaux orientés vers l’optimisme côté intentions d’embauche…

 

La découverte des « BMO » : c’est un instant toujours aussi savoureux à déguster les oreilles grandes ouvertes lors de la conférence de presse qui en fait le détail en compagnie de deux interprètes de cette succession de statistiques et de chiffres que sont les résultats de cette enquête approfondie ; j’ai nommé Séverine DUTREIX, responsable du site auxerrois de la vénérable institution – celle-ci deviendra dans le futur « France Travail » – et Yves HUTIN, directeur territorial sur le département de l’Yonne, qui aime décortiquer avec son sens de l’anecdote et moult précisions le contenu de cet imposant travail de recherches.

Au terme de plus de soixante minutes de présentation, que ressort-il de ces explications de texte ? Primo, et c’est le fait essentiel de cet exercice analytique annuel que les entrepreneurs de Bourgogne Franche-Comté dont ceux de l’Yonne ayant répondu à l’enquête placent le curseur de leurs réponses vers la case de l’optimisme. Ce sont au bas mot plus de 107 000 projets d’embauche qui ont été annoncés sur l’année 2023 ! Une augmentation significative de 2,25 % ce qui n’est pas rien.

Secundo, et là on ne s’intéresse qu’au seul département de l’Yonne, les projets de recrutement ne sont pas en berne, contrairement à ce que l’on pourrait penser d’ordinaire, puisque un peu plus de 13 000 intentions de recruter ont été clairement identifiées par les enquêteurs devant compiler les données. Soit là aussi, une progression de 3,4 % par rapport à 2022.

Tertio, ce sont évidemment (et de loin) les entreprises du secteur des services qui sont les plus gourmandes en nouveaux collaborateurs avec 51 % d’embauches annoncées dans l’Yonne alors qu’a contrario le reste de la région BFC se situe légèrement au-dessus de cette prévision, à 52 %.

Signalons tout de même la bonne tenue des métiers de la vente et du tourisme – ainsi que ceux des services -, qui représentent 29 % des projets de recrutement sur le territoire le plus septentrional de notre contrée. Arrivent ensuite les projets se rapportant aux métiers de l’agriculture et de la viticulture avec 17 % – toujours en vogue auprès des jeunes mais aussi des moins jeunes en quête de reconversion -, les secteurs de l’industrie se situent quant à eux à 11 % à l’identique des fonctions sociales et médico-sociales.

 

 

Les filières agricoles/viticoles sont les plus recherchées dans l’Yonne…

 

Une dynamique qui ne mange pas de pain, c’est l’intérêt porté par les demandeurs d’emploi de l’Yonne et les entreprises pour la filière viticole/arboricole. Cueilleurs et tâcherons s’inscrivent parmi les jobs les plus recherchés avec plus de 1 250 projets déclarés. Viennent ensuite les métiers d’ouvriers non qualifié de l’emballage et manutentionnaire (862 projets), d’agents d’entretien de locaux (513), d’agriculteur salarié et ouvrier agricole (497). Plus surprenant, les besoins de postes dans les filières artistiques avec la recherche de professeurs d’art (375).

A l’autre bout de la lorgnette, il y a aussi les recrutements considérés comme délicats, voire difficiles. Les employeurs icaunais les estiment à 52 % des cas contre 56 % des employeurs de la région. Soit, tout de même, une baisse de huit points par comparaison avec l’exercice antérieur.

Là où le bât blesse pour les services ressources humaines, c’est précisément dans les métiers de formateurs (97 %), d’ouvrier non qualifié de l’électricité et de l’électronique (96 %), de la maintenance en mécanique (94 %), de la menuiserie mais aussi de l’agencement et de l’isolation (91 %), voire de pharmacien (90 %) qui marquent le pas et procurent des nuits blanches aux employeurs qui souhaitent renouveler les départs à la retraite ou étoffer leurs effectifs. C’est là que Pôle Emploi intervient avec son catalogue de possibilités pour juguler ces difficultés sectorielles.

En résumé, et au vu de ces éléments remontés au cours des derniers mois de 2022, tout ceci est plutôt prometteur tant pour la confiance enfin retrouvée des chefs d’entreprises qui ont de vrais besoins de recrutements afin d’honorer leurs carnets de commandes que pour les demandeurs d’emploi qui n’auraient presque finalement qu’à traverser la rue ( tiens, tiens, cela nous rappelle quelque chose !) afin de se sortir de l’ornière et se réinsérer du mieux possible dans la vie active. Les postes sont là : il n’y aurait plus qu’à tendre le bras vers l’arbre des offres d’emploi pour les récolter et en déguster la saveur et les vertus…

 

Thierry BRET

 

 


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Exigeant. Voire qualifié par certains des observateurs de « défavorable ». Tel aura été le contexte économique ayant bercé les activités des milieux bancaires en 2022 dans l’Hexagone. Un contexte où nul n’a pu se soustraire, y compris au plan régional, où l’envolée inexorable de l’inflation a laissé de sérieuses traces dans les comportements consuméristes tous secteurs confondus. Président du Conseil d’Orientation et de Surveillance (COS) de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, Eric FOUGERE, a fait part de ses ressentis en préambule de la présentation annuelle des résultats de l’établissement mutualiste…

 

DIJON (Côte d’Or) : Il aime se confronter à cette typologie d’exercice, le président du COS de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Un rendez-vous collectif où il prend un malin plaisir à discuter avec la presse afin de donner son point de vue, sans arrière-pensée, sur une actualité économique et sociétale qui, à dire vrai, au-delà de sa richesse ne manque pas ni de piquant. Ni d’imprévus !

Tout en laissant libre cours à l’échange constructif, en appui de moult questions posées par les représentants de la presse régionale. Dont ses acteurs n’hésitent pas à multiplier les kilomètres depuis la Franche-Comté voisine ou la Bourgogne septentrionale afin de ne pas perdre une miette, même minuscule, de cette rencontre annuelle, où se décortique avec minutie comme un savoureux homard agrémenté de sa mayonnaise faite maison, le moindre élément informatif !

Bon, c’est sûr ! Les journalistes qui côtoient le personnage depuis sa prise de fonction officielle, datant du 30 avril 2019, savent pertinemment que le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de Bourgogne Franche-Comté n’est jamais avare en la matière, côté arguments et explications de texte. Alors quand il commence à poser les jalons initiaux de ce que sera cette antépénultième conférence de presse à laquelle il participe aux côtés du président du Directoire Jérôme BALLET, on sait de quoi il en retourne !

 

Un exercice de style savamment maîtrisé pour évoquer les résultats…

 

Membre du Conseil d’Orientation et de Surveillance du groupe BPCE – organe décisionnel commun à la Caisse d’Epargne, la Banque Populaire et NATIXIS -, Eric FOUGERE est un habitué aguerri de ces rendez-vous oratoires servant à faire toute la lumière sur la stratégie de l’entreprise. Elles sont cordiales, polies, courtoises, pédagogiques, lissées. Mais, ici, on fait fi de la polémique et de l’attaque frontale envers des représentants entrepreneuriaux de la dynamique régionale dont notre territoire ne pourrait évidemment se passer. Qu’il s’agisse des particuliers, des entreprises et des collectivités.

Parfois, l’humour n’est jamais très éloigné des propos entendus. Surtout quand on sollicite le binôme de cette grande maison très prisée des épargnants qui autrefois faisait référence à l’un des animaux qui s’épanouit dans nos sous-bois – le fameux écureuil – réputé économe en « noisettes » !

A la sempiternelle question, pourquoi les Français pensent que les banquiers ne prêtent jamais d’argent quand on en a besoin, le tandem de répondre que les offres de prêts sont bel et bien là, pléthoriques, sur les différents marchés mais qu’a contrario, les demandes ne sont plus aussi soutenues qu’auparavant…la crise de confiance et la crise économique sont passées par là.

Un item taillé sur mesure pour le directeur financier du groupe viticole LATOUR implanté à Beaune – l’un des plus grands domaines de Bourgogne avec ses cinquante hectares -, qui est également membre du Directoire de la fameuse maison.

Somme toute, quoi de plus logique pour Eric FOUGERE d’aborder cette conférence de presse devant dévoiler les bilans et perspectives de l’établissement financier aux termes de l’exercice 2022 en évoquant le niveau d’inflation actuel qui bouleverse bon nombre de paramètres.

 

Des ambitions volontaristes de conquête en 2023 à l’identique de 2022…

 

« On ne connaissait pas, depuis si longtemps, la présence d’un niveau aussi élevé d’inflation, devait-il souligner, C'est un contexte sociétal où on a eu aussi des tensions sur les matières premières, les approvisionnements, la facture énergétique. Une problématique de poids qui n’aura pas manqué d’impacter une banque comme la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté, qui dispose d'un réseau de 182 agences. Mais, ce contexte inflationniste a aussi touché les clients... ».

Pourtant, la Caisse d’Epargne BFC tel le roseau de la célèbre fable a su plier avec efficience pour faire le dos rond au plus fort de la crise (on pense immédiatement à celle de la COVID) en attendant la sortie de cette période trouble, sans avoir à subir les aléas de la cassure définitive. Bien au contraire !

« D’un point de vue financier, nous sommes solides, renchérit le président du COS, nous avons conforté notre capacité à prêter et celle à pouvoir financer des projets. D’ailleurs, n’avons-nous pas réalisé notre plus gros volume de prêts immobiliers en Bourgogne-Franche-Comté, soit un peu plus d'1,7 milliard d’euros ! ».

Alors, frileuses les banques régionales en matière de crédits immobiliers ? Que nenni !

« C'est vrai qu'il y a les paroles, ajoute Eric FOUGERE, mais il y a aussi les actes ! Nous, même si on a réalisé notre plus grosse année de crédits immobiliers en 2022, nous conservons toutes nos ambitions pour faire de même en 2023 ! ».

Des propos qui confirment que la Caisse d’Epargne BFC a donc rendu une brillante copie à l’issue de l’année écoulée.

« C’est un exercice solide, insiste Eric FOUGERE, il traduit nos ambitions vis-à-vis de l’économie régionale et montre notre volonté d’être la banque de référence en faveur de l’attractivité de notre territoire ».

Une posture qu’endosse volontiers l’établissement dans son rôle d’acteur complet de vecteur dynamique du territoire. « On l’a montré en 2022, on va continuer à le montrer en 2023 dans ce contexte plus que défavorable ! ».

 

Le kafkaïen équilibre entre les ressources et les crédits à distribuer…

 

Quant à la hausse rapide des taux d’intérêts, Eric FOUGERE, en bon analyste financier qu’il est, veille au grain.

« Je ne parle pas d’une hausse importante des taux d'intérêt, parce que je fais la distinction entre la valeur absolue du taux d'intérêt et la rapidité avec laquelle on est arrivé à ce niveau-là. Ce qui est plus difficile à gérer en termes de transition, c'est le fait de passer de 0,5 à 3 % en un an. C'est ça, la difficulté pour nous…parce qu’il faut bien savoir que c'est avec les dépôts qu'on fait des crédits. Des crédits à taux fixe, principalement des crédits immobiliers. Or, dans une activité comme la nôtre, ces crédits à taux fixe sur l'immobilier sont bas. C’est ce qu'on a connu ces dernières années et sur de longues périodes, avec un financement qui provient de ressources que représentent les dépôts de nos clients effectués sur des livrets. Mais, du fait de l’inflation, ces mêmes livrets voient leur taux de rémunération monter rapidement. C’est donc ce décalage-là, entre une ressource qui coûte cher et des crédits qui ont été fait à des taux pas chers, où se créé une perturbation dans la rentabilité des banques… ».

Une situation durable ou très provisoire dans le temps ? Le président du COS estime que ce contexte si particulier ne durera pas.

« Cela ne doit pas nous faire dévier de notre cap, affirme-t-il. Mais, cette perturbation va tout de même nous accompagner au cours de ces prochains mois… ».

Il en faut tout de même plus pour que la stratégie du groupe bancaire soit mise à mal. Les responsables de la Caisse d’Epargne ont décidé en toute connaissance de cause de maintenir le cap en 2023, sans en dévier la trajectoire du moindre degré malgré cet afflux de vents contraires, considérant que la situation actuelle correspond à un épiphénomène violent.

Or, devenir la banque de référence de l’économie régionale reste un credo à appliquer au quotidien pour les collaborateurs du groupe. Un leitmotiv qui pourrait presque s’inscrire en lettres d’or sur le fronton des 182 agences d’un établissement qui annonce ne vouloir fermer aucune de ses vitrines commerciales et qui déroule un vaste programme de rénovation de 5 millions d’euros annuels concernant certaines d’entre elles au cours de ces prochaines semaines. Pas de doute : la Caisse d’Epargne ne connaît pas la crise et le fait savoir autant dans ses paroles que dans ses actes !

 

Thierry BRET

 

 

 


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