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Une haie d’honneur composée de toques blanches, émues jusqu’aux larmes. Elle est placée à la sortie de l’église Saint-Pierre afin de rendre un dernier hommage à l’un des leurs, le regretté chef auxerrois, Jean-Pierre SAUNIER, survenu il y a quelques jours dans sa 73ème année, des suites d’une longue maladie. Un temps de silence, pesant. Puis, une salve d’applaudissements nourrie durant de longues minutes avant que le cercueil ne pénètre sous le regard attristé de tous les amis dans le véhicule mortuaire. Ainsi nous quitte cet amoureux de la vie, éternel épicurien jusque dans l’au-delà…

 

AUXERRE : Il y a foule en la très froide église Saint-Pierre. Les amis de toujours et ceux qui depuis 55 ans ont su apprécier à sa juste valeur la cuisine mitonnée aux petits oignons et toujours emplie de créativité par le défunt ; les figures emblématiques de la filière gastronomique icaunaise – on reconnaît Jean-Michel LORAIN, Jean-Luc BARNABET ou encore Eric GALLET parmi toutes les toques blanches présentes en nombre ce mercredi matin -, les fidèles d’entre les fidèles, c’est-à-dire les clients qui se sont régalés de ces recettes de terroir conçues au cordeau – ah, les fameux œufs en meurette ! -, au fil des multiples expériences de vie professionnelle du regretté personnage dont on honore la mémoire ce jour avec ses obsèques : Jean-Pierre SAUNIER.

 

Ah, les belles soirées avec « Gourmand’Yonne »

 

Quelques personnalités politiques du cru bravent les températures glaciales de ce petit matin blême comme peuvent l’être les cœurs si lourds de tristesse des participants à cette cérémonie religieuse. C’est le cas de Pascal HENRIAT, éternelle casquette de sport rivée sur la tête ou encore de Jean-Philippe BAILLY. Et puis, il y a les copains avec qui il partageait énormément de choses et de passions, pour certaines épicuriennes, à l’instar de notre chroniqueur gastronomique, Gauthier PAJONA, dont l’optimisme habituel est en berne en ce jour funeste.

Ah quelle était belle cette soirée festive où Jean-Pierre SAUNIER, en avril 2023, avait été plébiscité par ses pairs lors d’une réception concoctée par la structure associative « Gourmand’Yonne » et présidée par Jérôme JOUBERT, le chef du « Rive Gauche » à Joigny dont il était un digne représentant !

Pauvre Gauthier ! Muni d’un cabas pour faire les courses contenant un texte, une bouteille de vin rouge et un tablier, il n’aura pu dire au revoir comme il se devait à ce compagnon de table et d’amitié selon son propre rituel. Un texte ayant nécessité six heures de préparation et de rédaction en puisant dans sa collection de vieux guides Michelin où l’ami Gauthier aurait avec sa verve et son élégance habituelle rendu un hommage à sa façon qui aurait fait rire…Jean-Pierre ! Las, lors de la cérémonie, il a été « oublié » pour prononcer sa petite allocution à la tribune. Désarroi total de notre camarade épistolaire ! Ne t’en fais pas, Gauthier, de là-haut, Jean-Pierre SAUNIER a dû lire ton message d’adieu…il en rigole encore !

 

 

Un art culinaire apprécié de tous les Auxerrois

 

En guise de préambule, lors de cette cérémonie, une voix. Celle grave de Serge LAMA, interprétant l’un de ses titres datant de 1972, « Une île ». Le son envahit l’édifice de toute part, la foule recueillie écoute les paroles.

« Une île, entre le ciel et l’eau. Une île sans hommes ni bateaux. Inculte, un peu comme une insulte. Sauvage, sans espoir de voyage. Une île, une île… ».

Puis, les quelques mots de Claire, l’une des deux filles de Jean-Pierre avec Eve. La voix pleine de sanglots, elle prend son courage à deux mains pour parler : « tu as été le premier homme de ma vie, tu as toujours tout fais pour rester le plus grand. Tu vas rejoindre maman, car tu n’as jamais supporté son absence. Au revoir, papa, je t’aime… ».

Déchirant. C’est ensuite au tour de Patrick TUPHE, ancien adjoint de la Ville d’Auxerre du temps de Guy FEREZ, et président du FPETT, Fonds professionnel pour l’emploi dans le travail temporaire, de s’exprimer d’une voix forte. Il racontera les tranches de vie de Jean-Pierre SAUNIER depuis son arrivée à Auxerre.

« Son art culinaire était apprécié des Auxerrois car Jean-Pierre avait en lui cette rigueur et ce professionnalisme. Beaucoup de clubs d’amitié se sont réunis chez lui. Que ce soit au « Maxime » ou au « Rendez-Vous ». Ce restaurant eut valeur de renaissance pour lui et pour sa fille, Claire… Jean-Pierre a aimé sa vie, je crois. Comme je crois qu’il nous a quittés avec la volonté de le faire. Adieu mon ami, adieu notre ami… ».

Animé d’une belle espérance, généreux et garçon discret, aimant l’existence à pleine dent, Jean-Pierre SAUNIER venait fréquemment allumer un cierge dans la pénombre de la cathédrale Saint-Etienne ou à l’église Saint-Pierre, située à deux pas de son établissement qui régala tant de convives.

Ce chef charismatique au grand cœur nous aura proposés moult rendez-vous avec l’humain et les plaisirs de la gastronomie.

« Un être de lumière à la belle personnalité, comme le soulignera dans son homélie, le Père Joël RIGNAULT, il savait conjuguer la parole et la discrétion… ».

Un chef qui venait discrètement ouvrir et fermer l’église Saint-Pierre. Entre parole et silence, mais toujours dans le respect de l’autre. Jean-Pierre : tu nous manques déjà et nous n’oublierons jamais le moindre de tes « Rendez-vous » épicuriens, faits de profonde amitié…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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La diapositive en plan fixe sur le grand écran mural est évocatrice de la Bourgogne Franche-Comté. Touche de dévoration du bel espace qui attend encore l’arrivée sur l’estrade des deux intervenants d’un soir, Jérôme BALLET et Eric FOUGERE, pour la prononciation de leurs vœux au nom de l’établissement bancaire, elle possède plusieurs symboles dessinés, caractérisant notre contrée. On y voit les toits si typiques de Beaune, la statue de l’ours que l’on doit au sculpteur François POMPON, une référence à la photographie évoquant l’invention de Nicéphore NIEPCE ou le ski de fond que l’on pratique dans le Doubs ou le Jura. Pas de doute sur le sens profond de cette cérémonie : les dirigeants de la Caisse d’Epargne vont bien démontrer leur ancrage territorial d’ici quelques instants…

 

DIJON (Côte d’Or) : C’est un rite. Une tradition. Un moment de pur partage où chacune et chacun des acteurs clés de la vie institutionnelle, économique et politique peut se retrouver en un endroit précis afin de pouvoir discuter. Echanger. Ecouter  l’autre, aussi. Bref, la première rencontre de l’an neuf, sans à avoir passé sous un bouquet de gui, pour se souhaiter le meilleur des choses et le bonheur qui va avec, les douze mois durant.

Même si l’évènement perd d’année en année de sa superbe (et son véritable sens premier, celui de privilégier le lien social et la relation publique) au profit de son annulation pure et simple, surtout chez certaines collectivités pour cause d’économie et raison de restriction budgétaire. Un tort de supprimer cette séquence de l’agenda, peut-être ? Sans doute !

Car la sempiternelle cérémonie de vœux n’est pas aussi insipide et soporifique qu’il y paraît sur le papier. On y apprend nonobstant une multitude d’informations tant sur le bilan de l’année écoulée que sur les perspectives à venir de la structure accueillante. Sur ses choix et stratégies, ses orientations et ses désirs. Tout en mettant en exergue ce que l’IA ne fera jamais : placer l’humain au centre des projecteurs !

Alors, les vœux de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, puisque ce sont d’eux dont il s’agissait ce lundi 13 janvier en début de soirée malgré le froid polaire se répandant sur la Côte d’Or et sa capitale, étaient-ils si traditionnels que cela, selon l’expression même du Président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de l’établissement, Eric FOUGERE ?

 

Que d’émotions en 2024 grâce aux Jeux Olympiques !

 

Que nenni ! Devant un parterre de personnalités départementales (Côte d’Or), le président du COS résuma en deux mots l’état d’esprit de l’établissement bancaire, autrefois identifié, à un fameux animal de la forêt : l’écureuil. « Quelle année pour nous ! ». Tant en émotions, qu’au niveau de sa richesse en termes d’intérêt.

Pour l’émotivité, forcément en sa qualité de partenaire premium de l’évènement, Eric FOUGERE ne pouvait occulter de sa prise de parole l’épisode olympique que la France a vécu à l’été 2024. Une tranche de vie exceptionnelle qui aura marqué l’Hexagone aux quatre coins de ses provinces, y compris en Bourgogne avec le passage de la flamme. Dans l’Yonne mais aussi en Côte d’Or.

« Les athlètes soutenus par le groupe BPCE représentent 30 % des médailles, s’enthousiasme Eric FOUGERE, quant à la flamme olympique, ce furent des moments très intenses et conviviaux à vivre dans notre région. Nous avons vécu une parenthèse enchantée… ».

Séquence émotion, comme le disait si bien Nicolas HULOT, à chaque lancement de sa célèbre émission, « Ushuaia » !

 

 

Une remontée des taux qui complexifie la tâche

 

Au niveau purement professionnel, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté aura connu une année où l’environnement financier était fort complexe, avec la remontée des taux d’intérêt. Toutefois, son ancrage territorial s’est davantage renforcé, lui permettant d’optimiser son développement.

A titre personnel, le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de l’établissement régional aura eu le plaisir de vivre un temps fort de son existence : sa nomination en qualité de président du Conseil de la BPCE au mois de mai.

« Dorénavant, plaisante-t-il, je porte la bonne parole à travers la France ! ». Une entité fédératrice qui regroupe les quinze Caisse d’Epargne régionales et les quatorze Banque Populaire qui agissent dans le pays. Soit un PIB (Produit intérieur brut) équivalent à 23 milliards d’euros pour cent mille collaborateurs !

« C’est une des trente banques mondiales, complète l’orateur. Cela pose le groupe. Il a lancé sous la responsabilité de son président de Directoire Nicolas NAMIAS en juin dernier un plan stratégique qui s’appelle « Vision 2030 ». Ce qui nous permet de posséder un « temps devant nous ». Et l’un de ses aspects, c’est le cercle de développement stratégique à horizon 2030. C’est la combinaison de trois cercles : l’activité nationale, l’activité européenne et l’activité internationale. Avec la volonté, au niveau hexagonal, d’être le banquier d’un Français sur quatre et une croissance interne forte… ».

 

 

Des vœux prononcés en un peu plus de sept minutes !

 

Parallèlement, la croissance externe stratégique sur le continent européen a été engagée, avec une présence dans vingt-six pays. Au niveau planétaire, le groupe BPCE souhaite devenir le leader sur des niches de marché dans la gestion d’actifs.

Une volonté de développement dont profite nécessairement la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté.

« Nous sommes dans un alignement entre la stratégie du groupe et celle de notre établissement régional, constate l’intervenant au micro.

Un dynamisme que l’on retrouvera dans les futurs projets du groupe, d’ores et déjà qualifiés d’ambitieux par un Eric FOUGERE qui prit soin de ne pas trop allonger son propos.

« 2025 sera une année où on ne cessera pas de vous accompagner, conclut l’orateur qui promis juré avait précisé au président du Directoire, Jérôme BALLET, de faire court. Son discours de vœux n’aura duré in fine que 7 minutes et 35 secondes : Eric FOUGERE a donc gagné son pari !

Dans un prochain article, nous découvrirons les perspectives 2025 de l’établissement, expliquées par Jérôme BALLET, le président du Directoire.

 

Thierry BRET

 


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De l’avis de la jeune femme, c’est sûr ! Après le succès de la première visite, le week-end dernier, une seconde date à vivre accompagnée de sa mascotte dans la capitale – une chèvre ! -, sera bel et bien posée sur l’agenda. Elle évoque déjà celle du samedi 08 février ! Qu’en pense réellement « Super Biquette » ?! L’animal a pu découvrir avec sa propriétaire, Claire GENET, une dizaine de fromageries implantées à Paris où se vendent déjà les bons produits de la « Ferme de Claire ». Du producteur au consommateur avec la chèvre en sus comme témoin visuel : le Parisiens ont dû apprécier !

 

PARIS : A chaque boutique visitée, le temps de la pose photographique avec la mascotte préférée ! Claire GENET ne manque pas d’air ! Ni d’idées en matière de communication afin de promouvoir sa production de fromages de chèvre. Fromages de différentes variantes et à l’exquise onctuosité qu’elle réalise au quotidien dans sa jolie ferme, près de Saint-Bris-le-Vineux. « La Ferme de Claire », pour les aficionados qui se rendent sur place régulièrement y acheter les produits tant convoités.

La jeune femme au sourire éclatant, chantre de l’écosystème ULTERIA, a pris soin de se rendre dans la capitale hexagonale ce samedi 11 janvier afin de rencontrer plusieurs de ses clients distributeurs, des fromagers de différents arrondissements, mettant en exergue le savoir-faire de la jeune Icaunaise. Celle-ci a déjà eu par le passé la reconnaissance de ses pairs sur plusieurs de ses spécialités lors du Salon international de l’Agriculture.

Là, c’est accompagnée de « Super Biquette », la chèvre fétiche de l’exploitation que Claire est montée à Paris, arpentant les rues de la capitale à pied aux côtés de sa bestiole ! Une chèvre sur les trottoirs de Paname, cela a dû parler beaucoup le soir dans les immeubles haussmanniens, non ?!

 

L’incroyable reconversion d’une jeune ingénieure !

 

Quel chemin parcouru par l’ancienne…ingénieure commerciale qui a procédé à un sérieux changement de cap personnel et professionnel il y a cinq ans de cela en assurant une reconversion pour le moins inattendue : monter son élevage de chèvres afin d’y produire des fromages ! Et ce n’est pas dans la Larzac que la demoiselle avait décidé de s’installer mais bel et bien à quelques encablures d’Auxerre.

A date, Claire GENET s’occupe d’un cheptel de 160 biquettes de race alpine. Quant au lait produit, bio de surcroît, il permet la fabrication de délicieux fromages fermiers au lait cru, à ravir les épicuriens.

« J’ai pu réaliser cette escapade parisienne pour rendre visite à mes clients fromagers en cette période et sans difficulté, car c’est nettement plus calme en hiver car les chèvres sont taries, explique-t-elle.  

Les animaux se reposent durant les mois de janvier et de février avant de mettre bas. Toutefois, méthodologie oblige, à la Ferme de Claire, le rythme des naissances est étalé ce qui offre l’heureuse opportunité de bénéficier de lait toute l’année. Idéal pour se régaler !

 

 

 

Une chèvre se balade dans Paris !

 

Pour « Super Biquette », en revanche, le programme parisien était plus rythmé. Démonstration de traite, dégustation de verres de lait de chèvre bio tout chaud, mais aussi papouilles et caresses de la part des Franciliens, trop heureux de voir une chèvre dans leurs quartiers !

Claire GENET aura eu des contacts chaleureux avec les habitants de la capitale qui ont posé une foultitude de questions sur le métier de chevrier/fromager, le lait cru, le pâturage, le bio, le fromage de chèvre fermier, l’alimentation des animaux, la conception des fromages, etc.

De la vraie pédagogie qui appelle d’autres visites dans la capitale, c’est certain. Qu’elle se rassure : Paris possédant vingt arrondissements, Claire GENET pourra continuer à loisir ses séances de vulgarisation à la nature, aux animaux et à leurs produits auprès d’une population qui ne voit pas toujours de quoi s’aérer l’esprit dans la métropole. Un chalenge un peu fou, mais vraiment fun !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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L’histoire, insolite, prêterait presque à sourire. S’il n’était question en substance du droit de vie ou de mort exercé sur un pauvre animal sans défense et qui n’a rien demandé à personne. Cela se déroule dans le département voisin de l’Yonne, dans l’Aube, où les choses sont pourtant prises très au sérieux par les autorités de tutelle de l’Etat. La preuve ? C’est que le sort du sanglier « Rillette » - une magnifique laie baptisée d’un prénom pour le moins subtil et gourmand – va se jouer lundi 13 janvier au tribunal d’instance de Châlons-en-Champagne ! Sans doute devant pléthore de journalistes venus de tout l’Hexagone pour en suivre le moindre des éléments devant aboutir à un verdict que l’on souhaite heureux. Comme un procès digne d’intérêt ?

Menacée d’euthanasie, la jolie bestiole qui pèse au bas mot cent kilos et qui vit depuis sa tendre époque de petit marcassin dans un bel enclos de mille mètres carrés chez une éleveuse professionnelle de chevaux en parfaite domestication, est au centre d’une affaire d’Etat où tout le monde s’en mêle : de la préfecture de l’Aube à Brigitte BARDOT en personne via sa Fondation, aux médias grâce à Julien COURBET et aux internautes qui ne cessent de signer la pétition qui a été lancée en ligne depuis plusieurs semaines en France, pour encourager et soutenir la jeune femme, Elodie CAPPE, dans son combat contre…l’imbécilité !

A croire qu’il n’y a pas d’autres sujets plus urgents à traiter dans ce pays qui croule sous sa dette publique abyssale, ne sait toujours pas traiter la récurrente problématique des seniors ayant perdu leur travail et sombre vers une inexorable inertie économique dont il n’est pas près de se relever, foi de Donald TRUMP et d’Elon MUSK, qui s’en frisent déjà les moustaches !

 

Des précédents qui se sont bien terminés

 

C’est à l’âge d’un mois à peine, que « Rillette », marcassin femelle en piteux état, a été découvert sur la propriété de notre éleveuse d’équidés. Elle lui a prodigué des soins salvateurs et lui a offert un havre de paix dans un bel enclos protégé où l’animal ne nuit à personne et peut couler ainsi une existence paisible à l’abri des prédateurs et des chasseurs, toujours à l’affût pour « tirer » du cochon ! Certes, on le sait très bien : l’espèce pullule dans nos bois et provoque de sérieux dégâts très régulièrement dans les plantations des agriculteurs, furibards devant leur prolifération.

Dans le cas présent, ce ne sont pas les chasseurs – ils jouent aussi un rôle de régulateur dans l’équilibre animalier présent dans les zones rurales – qui sont en cause. Mais, bel et bien, l’Etat qui a enclenché une procédure judiciaire pour ôter la laie de sa propriétaire d’adoption et lui réserver un sort des plus funestes à venir. En s’appuyant sur la législation en vigueur – nul ne peut adopter un animal sauvage -, les services de l’Etat et en particulier, l’Office national de la Biodiversité sont entrés dans la danse en 2023 pour obliger Elodie CAPPE à abandonner son animal à une autre destinée.

Mais l’existence d’un décret (celui du 08 octobre 2018) stipule qu’il est possible en effectuant la demande auprès des services de la préfecture de détenir ces fameux mammifères, les sangliers qui n’ont pas d’origine licite puisque animaux sauvages, dans une propriété privée. Un interstice dans lequel s’est engouffré tout naturellement la jeune femme qui considère « Rillette » comme un animal de compagnie, « véritable membre de sa famille » en établissant une déclaration réalisée en bonne et due forme auprès de la préfecture auboise. Une demande rejetée sine die ou presque par les services préfectoraux localisés à Troyes. Alors que dans l’Hexagone, 72 affaires similaires concernant l’adoption d’un sanglier dans un enclos protégé ont obtenu gain de cause avec la bénédiction de l’Etat…

 

 

Et pourquoi pas un retour dans son enclos ?

 

Une incompréhension totale pour l’amoureuse des chevaux qui, remonté comme un coucou suisse, devant cet acharnement judiciaire, a décidé de se battre jusqu’au bout pour conserver la laie et sauver la vie de cet animal.

D’une part, elle a largement médiatisé l’affaire et ce, bien au-delà des frontières de l’Hexagone ; d’autre part, quatre pétitions lancées sur la toile – « Presse Evasion » a apporté d’ailleurs sa caution morale en signant l’une d’entre elles ce matin ! – ont déjà recueilli des centaines de milliers de signatures en faveur de « Rillette » ! Un soutien populaire qui fait chaud au cœur et qui mobilise bien au-delà des amoureux de la nature, des animaux et de l’environnement. Les gens civilisés…

Les fondations animalières, l’instar de « Trente Millions d’Amis » et celle de Brigitte BARDOT mobilisent également à tout va l’ensemble de leurs réseaux pour qu’une issue favorable vienne clore ce dossier incongru. Sans compter plusieurs « marches blanches » ayant déjà réuni des milliers de personnes.

Les services de la préfecture, bien en connexion avec la réalité populaire du terrain, rappellent qu’il existe trois possibilités pour le devenir de ce sanglier, stérilisé et vacciné : sa mise à mort pure et simple (au nom de quels arguments ?!!), sa remise en liberté dans la nature – sauf qu’un animal domestiqué depuis aussi longtemps ne saura jamais se nourrir seul dans la forêt, ce serait aussi le condamner à une mort de faim quasi immédiate et être la proie des prédateurs, voire des chasseurs -, et, cerise sur le gâteau, le remettre à un professionnel du dressage exerçant dans le cinéma pour le faire travailler sur des scènes animalières !  

Une aberration totale de la part des technocrates à l’heure où le dressage animalier ne fait plus recette dans les cirques et que viennent de se refermer définitivement les bassins du « Marineland » à Antibes qui accueillaient jusque-là des orques ! On marche sur la tête…

Pour que l’affaire de la laie « Rillette » ne sente pas le pâté et que cet animal continue son existence au beau milieu de son enclos chez sa propriétaire, la mobilisation est donc nécessaire, au nom de la défense du droit animalier…

 

Thierry BRET

 


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La statistique est proprement incroyable. Si 80 % de nos concitoyens suivaient un parcours de formation aux « gestes qui sauvent » durant leur existence, vingt mille vies supplémentaires pourraient ainsi être préservées chaque année dans le pays ! Or, seuls 34 % de nos compatriotes ont bénéficié à ce jour d’une formation certifiée par un cursus : l’un des chiffres les plus bas constatés en Europe. Il n’en fallait pas davantage pour que l’assureur mutualiste GROUPAMA se lance dans la bataille, proposant un plan de sensibilisation à l’échelle hexagonale, avec le concours des sapeurs-pompiers, tant dans les entreprises qu’à destination des scolaires. Jeudi, à Auxerre, ce sont 178 élèves de classes de 4ème du collège Albert-Camus qui ont pu profiter de cet enseignement indispensable…

 

AUXERRE : Un accident de la vie, cela peut arriver à tout moment et en tout lieu. Alors, autant se prémunir en possédant les rudiments des gestes des premiers secours, histoire de faire montre de solidarité et d’efficience pour peut-être sauver une vie. C’est en filigrane ce que les 178 collégiens de l’établissement auxerrois, répondant au nom d’Albert-Camus, auront appris durant cette séance initiatique au secourisme, distillée par une douzaine de sapeurs-pompiers de l’Yonne, jeudi au cours de la journée. Une opération de sensibilisation menée avec la bienveillance de l’assureur mutualiste, GROUPAMA, qui en assure ainsi la promotion depuis plusieurs années, respectant ainsi ses prérogatives d’engagement territorial.

Reconnue par l’État, la sensibilisation aux "gestes qui sauvent" dure en règle générale deux heures et permet pour ses suiveurs d'acquérir les premiers gestes d'urgence dans l'attente des secours. Des notions pédagogiques qui ne peuvent qu’interpeller le sens de la responsabilité citoyenne. Y compris chez les plus jeunes comme ces collégiens, filles et garçons, qui se répartiront en petits groupes équitables pour suivre les exercices pratiques avec les mannequins mis à leur disposition par les membres de l’Union départementale des Sapeurs-Pompiers de l’Yonne.

 

 

La découverte de l’usage des défibrillateurs

 

Mais, avant de démarrer par les exercices au sol avec la manipulation du mannequin faisant office de malheureuse victime, les élèves eurent droit à un long préambule théorique sur les vertus de ces pratiques salvatrices pour la personne en difficulté. Parmi les mots clés énoncés par les pompiers « éducateurs » : la protection, l’alerte, le massage cardiaque, les hémorragies, les positions d’attente en mode latéral, la perte de connaissance, etc. Autant d’éléments abordés pour optimiser du mieux possible la mise en sécurité des individus malchanceux. Des informations transmises en présence de Nathalie ROMANOWSKI, principale de l'établissement et de son adjoint, Antoine GAILLARD.

Grâce à son programme de vulgarisation, GROUPAMA, entend conjurer le sort (ce fameux accident de la vie qui peut survenir à tout moment et n’importe où) afin de former le plus grand nombre de nos concitoyens à cette thématique. Depuis le lancement de cette démarche, ce sont plus de 160 000 personnes qui ont déjà bénéficié en France ce précieux enseignement.

« Non seulement, nous formons les jeunes élèves aux gestes de premiers secours, spécifie Ludovic DAME, directeur d’établissement de l’Yonne et de la Seine-et-Marne, mais nous leur apprenons aussi à se servir d’un défibrillateur, appareils massivement installés dans les lieux publics… ».

A ce propos, l’assureur mutualiste a équipé les dix caisses locales de l’Yonne de ces appareillages pouvant sauver des vies.

 

 

 

42 % de Français en situation de pouvoir prodiguer des secours

 

La sensibilisation des élèves concernant les enjeux des gestes de premiers secours s’est aujourd’hui renforcée en France. Les enseignants dispensent un apprentissage progressif des mesures de prévention et de protection aux apprenants, en fonction de leur niveau de scolarité. Comme pour ces ados, âgés de douze à treize ans, et qui auront découvert avec beaucoup de curiosité et un brin de timidité ces différentes techniques de secourisme. Mais, la démarche est très positive. Comme le souligne Ludovic DAME, « ces sessions aident à développer leur capacité à réagir face à des situations critiques et imprévisibles de la vie courante. Ils peuvent ainsi secourir un membre de leurs familles ou un camarade de classe qui aurait une difficulté… ».

En 2024, GROUPAMA avait déjà initié une séance de découverte au lycée du chevalier d’Eon à Tonnerre avec deux cents personnes suivies par la formation dont des enseignants. In fine, ce seront plus de 500 personnes qui auront profité de ces cours, conçus avec la complicité experte des sapeurs-pompiers de notre territoire.

Le grand public a par le passé profiter de ces séances. Bientôt, ce sera au tour des entreprises d’être les cibles de ce parcours connaissance des gestes qui sauvent. Sachant que 42 % des Français disent avoir vécu un jour dans leur vie une situation où ils auraient pu secourir quelqu’un…

Consacrant une enveloppe budgétaire importante à ces formations, GROUPAMA Yonne entend bien répandre la bonne parole auprès de 600 à 800 personnes désireuses de suivre les stages, chaque année. Au niveau national, l’objectif est encore plus important avec un million de Français bénéficiaires de ces cours. Dans l’attente du planning des sapeurs-pompiers, l’assureur mutualiste devrait proposer plusieurs sessions en 2025 car la demande est élevée.

« Les choses se savent, et c’est tant mieux, ajoute Ludovic DAME.  

On se rappelle que l’an passé, une manifestation importante avait été réalisée avec le soutien de l’AJ Auxerre, au stade de l’Abbé Deschamps, en présence des joueurs et des supporters.

 

Thierry BRET

 

 

 


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