L’ambiance se veut très studieuse. Pas une mouche que l’on entendrait voler dans la salle. Les participants à ce mini-séminaire d’une demi-journée écoutent attentivement les propos du maître de cérémonie du jour, l’un des encadrants de France Travail. Il explique les nouvelles règles du jeu. Parmi l’assistance, uniquement des représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, ainsi que des collaborateurs de France Travail Auxerre, l’ex-entité institutionnelle, autrefois mieux connue sous le vocable de « Pôle Emploi ». Une première qui se concrétise, en vérité. Celle des synergies renforcées pour se mettre en ordre de bataille au service des entreprises locales…
AUXERRE : On n’ira pas jusqu’à qualifier cette rencontre de première hexagonale historique, mais de l’avis de ses organisateurs, il s’agit bien là d’une rencontre novatrice et unique en Bourgogne Franche-Comté, devant en appeler d’autres ! Même si, jusqu’à preuve du contraire, il y a toujours eu des rapprochements probants entre les chambres consulaires au niveau collaboratif, en particulier la CCI, et l’organisme « France Travail », même du temps de sa glorieuse appellation, « Pôle Emploi ».
Toutefois, un nouveau cap dans la relation semble avoir été franchi avec cet épisode relationnel tangible devant faire des émules dans d’autres endroits du territoire. Voire au-delà.
Réunir, un après-midi durant, les collaborateurs des deux organismes institutionnels pour échanger et phosphorer sur les méthodologies permettant au recrutement de sortir vainqueur de ces échanges pour le bien des entreprises locales ferait presque parti de la grande nouveauté de ce rendez-vous, accueilli dans la pépinière d’entreprises consulaire auxerroise. Un site qui est toujours en travaux comme chacun le sait et qui aura dévoilé avec sa salle de travail un lieu propice à la réflexion participative commune entre partenaires de l’emploi.
Maximiser le partage des connaissances et des acquis
Profitant du lancement – c’est effectif depuis le 24 octobre dernier – de la nouvelle offre de service nationale délivrée aux entreprises, « France Travail Pro », les équipes des deux partenaires se retrouvèrent donc en séance de brainstorming pour une demi-journée consacrée à la découverte et l’analyse de leurs services respectifs déclinés vers le monde de l’entrepreneuriat. Un travail de connaissance utile et constructif qui devra in fine délivrer les fruits de la réussite dans l’objectif suprême établi : améliorer les dispositifs d’aides au recrutement des entreprises du bassin auxerrois, tout secteur professionnel confondu.
L’objectif de cette immersion en toute réciprocité, c’est le partage. Celui des expertises accumulées au fil des expériences dans les deux univers. Que ce soit en matière d’emploi, de formation, de financement, de conseil en environnement ou numérique.
La genèse de ce rapprochement puise ses sources au niveau national. Elle est née d’une convention de partenariat établie entre la CCI, France Travail mais aussi l’Union nationale des Missions Locales et Cap Emploi. Le carré d’as hexagonal de l’emploi à l’heure actuelle !
La problématique du recrutement en entreprises est telle aujourd’hui qu’il était nécessaire de mutualiser ses savoirs et compétences pour mieux soutenir les efforts à l’employabilité. D’où cette étroite collaboration qui vient de se mettre en place dans l’Yonne, département précurseur dans la contrée régionale, mais qui ne devrait pas rester le seul à le faire à terme.
Une multitude d’outils favorisant les initiatives inclusives
De la pure logique, en somme. D’une part, la chambre consulaire positionnée sur le commerce et l’industrie pilote en partie le programme « Territoires d’industrie », un concept favorisant la valorisation des filières industrie et métallurgie en accointance avec le Conseil départemental. D’autre part, on ne présente plus les missions de France Travail. L’organisme apporte ses services aux besoins de recrutement des entreprises grâce à de multiples outils dont la fameuse « MRS », la Méthode de Recrutement par Situation que les conseillers de la CCI ont eu tout le loisir de découvrir dans ses moindres détails via la présentation d’une vidéo illustrant son application et sa pertinence. Un acteur clé de l’emploi qui participe également activement au Service Public Régional d’Orientation, le SPRO, en phase collaborative avec la Région.
En outre, la CCI s’appuie aussi sur un outil apparu il y a déjà plusieurs saisons et qui porte ses fruits : « Les Entreprises s’engagent ». Un concept à l’origine de manifestations plutôt bien perçues à l’instar de « Stades vers l’Emploi », organisés avec France Travail, où les méthodes de recrutement apparaissent débridées et novatrices.
Les initiatives inclusives en entreprise se multiplient. Les acteurs de l’emploi y trouvent une vraie réussite tant pour créer des liens bénéfiques aux allocataires du RSA que les autres, des demandeurs d’emploi en recherche du précieux Graal. En créant de nouvelles synergies constructives, la CCI de l’Yonne et France Travail, via sa nouvelle entité, « France Travail Pro », ont bien décidé de passer à la vitesse supérieure pour résoudre au mieux cette sempiternelle équation de l’offre et de la demande sur le marché de l’emploi. Une équation qui se révèle de plus en plus être un casse-tête chinois pour les directions des ressources humaines des entreprises…
Thierry BRET
Ce sont trente-trois vélos électriques qui seront remis aux collaborateurs de l’établissement bancaire, vendredi prochain, au siège départemental de l’Yonne à Auxerre. Un évènement marquant pour accroître la préférence du groupe bancaire envers la mobilité douce de ses équipes. Notamment, sur l’optimisation des trajets travail/domicile, effectués de plus en plus via le cycle par bon nombre d’entre eux…
AUXERRE: Encourager la pratique et l’utilisation du cycle de manière régulière pour se rendre sur son lieu de travail. C’est le leitmotiv « développement durable » que décline à l’heure actuelle auprès de ses collaborateurs les dirigeants du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne. En collaboration avec les équipementiers du cru (LAPIERRE, ELLIPSE, EOVOLT), l’établissement bancaire régional remettra le vendredi 15 novembre en milieu d’après-midi sur son site principal auxerrois une trentaine de cycles électriques, aux collaborateurs interpellés par la démarche. Deux cent soixante cycles ont déjà été confiés à titre gracieux à l’ensemble des collaborateurs du groupe sur le double territoire, champenois et bourguignon (Côte d’Or et Yonne).
Une opération explicative sera par ailleurs organisée ce vendredi par le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne afin d’expliquer ses choix sur cette stratégie « verte » en faveur de la mobilité douce.
Thierry BRET
Par ici la bonne soupe ! Depuis 09 heures en cette journée dominicale du 10 novembre, les Auxerrois ont la possibilité d’acheter les soupes réalisées par sept chefs de l’Yonne, dans le cadre de la traditionnelle opération caritative organisée par le Lions Club Auxerre Phoenix au profit d’une association venant en aide aux enfants atteints de lourdes pathologies. En l’occurrence, cette année, « Mission Sourire », une structure dévouée à l’accompagnement et à la quête du bien-être des enfants et adolescents malades qui sont accueillis au centre hospitalier d’Auxerre…
AUXERRE : Début des opérations, 09 heures précises, sur les deux points de vente proposés par le Lions Club Auxerre Phoenix dans le cadre de la traditionnelle Foire Saint-Martin, orchestrée par la FDSEA 89 et la Ville d’Auxerre, comme chaque année, tant sur la place de l’Arquebuse que sur le parvis de l’hôtel de ville.
Pour cette sixième animation annuelle concoctée par le club service local, il n’y avait que l’embarras du choix gustatif pour les férus de potages et de veloutés, à base de légumes de saison, des mets concoctés par la fine fleur des toques et restaurateurs de notre territoire, réputé pour sa notoriété gastronomique.
Entre le velouté de pois cassés à la sauce de Gaëtan MUGUET (« A la Maison »), à l’incontournable velouté de potirons, poires caramélisées, accompagné de gingembre et de noisettes torréfiées de David HOUZE (« La Pause Gourmande ») – même Magali, son épouse, a participé à la conception dudit breuvage en ramassant les potirons cueillis dans le jardin du couple ! -, de l’onctueuse soupe de châtaignes, recette signature du chef des FESTINS, Nicolas LAFARGE au velouté de potimarrons de Cyril ESCRIHUELA (« Le Maison Fort ») : il y en avait pour tous les goûts, ce dimanche matin.
Une vente de soupe chaude à consommer sur place
Certains des badauds, soucieux de réaliser une belle action altruiste tout en se faisant plaisir gastronomiquement parlant optèrent pour la soupe de légumes bio de saison, plus traditionnelle, assurée par Yoann GRITZZOUK, le chef de « L’Ilojoh » mais d’autres préférèrent se sustenter du velouté de champignons agrémenté de lard et de chips, présenté par Ludovic TOUSSAINT, d’ordinaire derrière les fourneaux du « Mitigana », la table qui monte du côté de Migennes. Celles et ceux, qui désirèrent revisiter le fameux velouté Dubarry à base de chou-fleur, ne purent résister à la soupe élaborée par le jeune et prometteur Matthias DIAS GONCALVES, nouvelle figure de proue à la barre du « Soleil d’Or » à Montigny-la-Resle.
Mention spéciale pour la cheffe Nadège SAMPERS – elle officie désormais à « L’Alpinette » avec sa cuisine orientée en mode savoyard ! – qui se réserva avec le concours de l’association d’épicuriens « GOURMAND’YONNE » pour la vente de soupe chaude, à consommer sur place, cette année la recette était toute trouvée une excellente soupe à l’oignon, accompagnée de ses croûtons fournis par la Maison ROY. Les effluves attirèrent les chalands de très loin !
Une opération qui a satisfait les organisateurs
Naturellement, il est encore trop tôt pour tirer les conclusions financières de cette manifestation mêlant astucieusement les joies du palais au plaisir de faire le bien autour de soi. Une chose est sûre : les acquéreurs de potages de ce dimanche matin dont le premier élu de la Ville Crescent MARAULT ou la conseillère départementale, Isabelle JOAQUINA, se seront régalés avec des soupes d’inspiration automnale, à base de légumes et parfois de fruits de saison, ne manquant jamais de créativité ni de saveurs.
Une bonne opportunité pour les membres de l’association « Mission Sourire » de se faire connaître également au plus grand nombre et de l’afficher – le sourire – sur les lèvres grâce aux futurs bénéfices réalisés, à la vue du succès de l’opération.
Thierry BRET
Cap vers Taoyuan pour six représentants de la Jeune Chambre Economique d’Auxerre ! C’était début novembre, à l’occasion du Congrès international de ce mouvement universel ou presque (plus d’une centaine de pays des cinq continents adhèrent à la Junior Chamber International), accueillant en son sein les jeunes incubateurs d’idées sociétales et de projets économiques, âgés de moins de 40 ans. Sur l’île de Taïwan – épicentre d’une actualité géopolitique à fleur de peau depuis un moment ! -, les Icaunais se sont pourtant sentis à l’aise dans leurs baskets, malgré le passage d’un énième typhon !
TAOYUAN (Taïwan) : Non, ils n’ont pas eu à subir les foudres guerrières de la puissante Chine, située à quelques encablures de là, et à une nouvelle démonstration de force belliqueuse du régime de Xi JINPING afin d’encercler en pratiquant le blocus aéronaval l’ancienne île de Formose qui cherche désormais à revendiquer sa totale indépendance et son autonomie face à l’ex-Empire du Milieu ! Ni à vivre une alerte rouge à la chute imprévisible d’un missile balistique envoyé en guise d’amuse-bouche par le dictateur de Pyongyang, capitale d’une Corée du Nord de plus en plus hégémonique dans la région. Juste, au niveau des désagréments inhérents à ce séjour exotique, ayant nécessité plus de 13 heures de vol sans escale, le passage d’un énième typhon. Celui-ci, baptisé « Kong Rey », rappelait curieusement au niveau de sa sémantique originale le pourquoi de la présence de ses six Auxerrois dans ce comté occidental de l’île, situé à 50 minutes de la capitale, Taipeh.
« Kong Rey » - le typhon qui aura occasionné de sérieux dégâts au sud de l’île sans pour autant faire des victimes -, pour mieux évoquer le « Congrès » international de la JCE, accueilli cette année en Asie d Sud-Est ?! La belle affaire qui fait sourire Baptiste CHAPUIS, l’un des six membres de la délégation auxerroise, présente sur place.
Plus de 7 000 participants réunis sur un congrès !
Une JCE Auxerre, bien représentée – la délégation la plus importante de Bourgogne Franche-Comté -, à plus de 9 800 kilomètres de l’Hexagone. Une aventure inoubliable pour ces jeunes gens, accrochés à leur credo de loyauté, de solidarité, d’altruisme et de respect de l’autre. D’ailleurs, signe des temps, cette année, le thème fédérateur de cette convention internationale à l’autre bout de la planète était « la paix dans le monde ». Vaste programme, en vérité, à l’heure où les conflits ressurgissent aux quatre coins du globe comme des champignons poussant après la rosée matinale.
Durant cette période d’immersion dans le pays qui fabrique la bagatelle de 60 % des micropuces au monde servant à alimenter toute la technologie électronique et numérique, les Auxerrois eurent tout le loisir de participer à des sessions de formation en ateliers, déclinées par les organisateurs de ce congrès auquel participaient plus de 7 000 personnes en provenance des 106 pays membres. On aura noté au passage l’absence de la délégation chinoise et celle des Russes. Tiens, tiens, quand la géopolitique rattrape les mouvements associatifs internationaux.
Au total, une trentaine de Français avait effectué le déplacement à Taïwan à l’occasion de ce congrès. On aura noté également la présence sur place de l’ancien président national de la JCE France, l’Auxerrois Jean-Eric FRAY. Ainsi que d’une autre figure locale, toujours très investie dans le mouvement, Laurent DEVELLE, qui dirige aujourd’hui la structure touristique, « Week-end Ludique ».
La JCI représente à date 4 683 clubs dans le monde, elle accueille plus de 148 000 membres.
Cap sur la Tunisie en 2025
L’an prochain, les Auxerrois mettront le cap sur la Tunisie pour prendre part du 04 au 08 novembre 2025 aux travaux du futur Congrès international. Une belle récompense pour la terre africaine. Des Africains qui faute de visas n’auront pu se rendre dans l’île asiatique.
Précisons qu’à l’issue des élections qui se sont tenues lors de cet évènement, c’est un Japonais Keisuke SHIMOYAMADA qui hérite du poste de président mondial pour l’exercice 2024/2025. Il succède ainsi à l’Indien Kaveen Kumar KUMARAVEL, à la tête encore quelques jours de ce mouvement de jeunes citoyens entreprenants de la planète. Preuve que le continent asiatique joue les premiers rôles dorénavant au sein des grandes institutions mondiales. Peut-on en dire autant des Européens ?
Thierry BRET
Comme un poisson dans l’eau. Ou presque ! La nomination au poste de secrétaire générale de la CAPEB de l’Yonne de l’ancienne élue de la Ville d’Auxerre, sous l’ère déjà lointaine de Guy FEREZ, n’est finalement pas une surprise, pour celles et ceux qui connaissent les rouages de la filière de l’artisanat et du bâtiment sur notre territoire. Cheffe d’entreprise elle-même dans ce secteur d’activité – elle vient d’ailleurs de céder ses parts de la société dont elle assurait la cogestion -, la nouvelle impétrante de la CAPEB 89 entend bien se donner à fond dans les nouvelles missions qui lui ont été confiées…
AUXERRE : C’est une ligne supplémentaire à son cursus que vient d’ajouter depuis le 01er octobre une figure connue de la vie auxerroise, Sarah DEGLIAME-PELHATE. On la connaissait jadis revêtue de ses habits de directrice de l’agence locale du Crédit Foncier – elle le fut durant une quinzaine d’années avant la disparition définitive de tous les radars de l’établissement - ; on avait suivi ses pérégrinations citoyennes et politiques en sa qualité d’élue communautaire et de la ville d’Auxerre à l’époque socialiste de Guy FEREZ ; on l’avait ensuite vu dans le rôle d’une cheffe d’entreprise investie et imaginative à la réussite d’un projet professionnel positionné dans la filière du bâtiment, « BATRIUM RENOV’ » ; on la retrouve désormais assise dans le fauteuil du secrétariat général de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) de l’Yonne !
Sarah is back ! Un retour au premier plan dans la sphère corporatiste qui lui est chère, ce qui est loin d’être une surprise en soi, faut-il l’avouer. D’une part, cette diplômée Bac + 3, possédant la qualification de métreur, navigue toujours sur les flots du bâtiment depuis ses débuts de carrière. D’autre part, et déjà au sein de la CAPEB 89, elle présidait depuis plusieurs années la destinée de la commission féminine de la vénérable institution. Un poste dont elle avait hérité avec la bénédiction urbi et orbi de l’actuel responsable de l’organisme patronal, Jean-Pierre RICHARD, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne. Poste qui était resté non pourvu pendant quinze ans !
Une fin de non-recevoir avec la chose politique
Grand bien lui fit ! Grâce à cette élection de l’époque, Sarah DEGLIAME-PELHATE avait pu rejoindre en l’intégrant le Conseil d’administration de la CAPEB de l’Yonne.
Rien d’étonnant, donc, que de la retrouver toute de rouge vêtue – elle aime les couleurs chaudes et chatoyantes – dans cette nouvelle fonction dont elle prend le pouls depuis quelques semaines.
Aujourd’hui, Sarah le concède avec franchise : « la politique ne m’intéresse plus ! ». Même si elle suit avec un œil d’observatrice les évolutions de sa cité de prédilection. Elle ne se servira pas de cette fonction à responsabilités pour en bénéficier comme d’un éventuel tremplin à une carrière de femme publique. Une fin de non-recevoir avec la chose politique. Afin de couper court à toutes les rumeurs pouvant circuler après sa récente nomination !
« Dans la vie, il y a un passé, explique-t-elle, il y a le présent, et il y a un demain qui permet de se projeter vers l’avenir… ».
Une sage philosophie qui lui est propre où l’expérience du passé va lui permettre de mieux gérer son présent pour en récolter les fruits dans le futur. Les fruits professionnels, à l’évidence !
Des partenariats tous azimuts à développer !
De la CAPEB de l’Yonne, elle connaît déjà beaucoup de choses. Et elle le répète le sourire aux lèvres, « ici, c’est apolitique ! Mon poste consiste à faire avancer les choses dans l’intérêt des 620 adhérents avec les consulaires, les collectivités, les partenaires, les services de l’Etat… ».
La nouvelle secrétaire générale de la première organisation patronale de la filière bâtiment parle de légitimité, de compétences, de combats. Ceux gagnés par cette CAPEB qui ne cesse d’attirer dans son escarcelle des entrepreneurs employant plus de 40 salariés.
« Les grandes victoires que nous avons obtenues ces derniers mois sont le maintien de la TVA à 10 %, l’obtention du report de la facturation électronique en 2026, la limitation de l’âge de départ à la retraite à 64 ans, la reconnaissance du statut du conjoint collaborateur… ». D’indéniables avancées, il est vrai.
Parmi ses grandes priorités immédiates : il y aura outre la représentation des intérêts des adhérents, la refonte du site Internet et la présence de la CAPEB 89 à optimiser sur les réseaux sociaux. Un axe communication que la dame souhaite dynamiser !
« Nous allons aussi affirmer et développer nos partenariats avec des acteurs institutionnels majeurs de ce territoire, ajoute-t-elle, ce sera le cas avec le SDIS 89 (volontariat des sapeurs-pompiers auprès des artisans), mais également la délégation militaire en proposant des pistes de reconversion professionnelles aux « jeunes » retraités de l’armée, aptes à poursuivre une seconde carrière dans le civil… ».
Langue de bois s’abstenir !
Soucieuse de travailler en équipe, Sarah DEGLIAME-PELHATE entend apporter sa griffe atypique à ce poste stratégique pour la filière, aux côtés de son président, Jean-Pierre RICHARD.
« Je veux créer de véritables synergies avec les acteurs économiques et institutionnels de ce département, insiste-t-elle, tout en défendant du mieux possible les artisans et en leur proposant à la fois des informations et de la formation… ».
Bien sûr, la lutte contre le travail clandestin demeure l’une de ses priorités. Idem pour le volet sécuritaire sur les chantiers.
Quant au dispositif étatique de « MaPrimRénov », la secrétaire générale en poste se montre plutôt critique face au « flou artistique » observé depuis le lancement de la mesure. « Il faudrait en alléger le processus, et surtout simplifier le droit d’entrée. Ne parlons pas du coût pour les artisans et leur déqualification ! ».
Pas de langue bois, chez Sarah DEGLIAME-PELHATE ! On la connaissait ainsi, on la retrouve du pareil au même : de quoi redynamiser le pôle artisanal du bâtiment local avec le verbe et l’action, qu’on se le dise !
Thierry BRET