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Une goutte. Puis, une autre. En l’espace de quelques minutes, l’averse ! La couverture nuageuse grisâtre plombant le ciel auxerrois se déchire et verse, comme les pleurs de toutes ces âmes tragiquement disparues, son flot de larmes froides sur la cérémonie du souvenir, se déroulant au pied du monument aux morts auxerrois. Celle qui commémore la libération, il y a quatre-vingts ans, du sinistre camp d’extermination, à la double consonance maléfique : Auschwitz-Birkenau.

 

AUXERRE : Plus jamais ça, aime-t-on dire en pareille circonstance. Et pourtant, depuis que le monde est ainsi fait, l’homme est le plus grand prédateur de…l’homme et le restera. Reproduisant ainsi les erreurs du passé, sans trop se soucier de l’avenir. Le contexte géopolitique de l’instant nous le prouve…Une sorte « d’éternel retour », cher au très visionnaire Jean COCTEAU. Les douze coups de midi venaient à peine de résonner aux clochers des églises environnantes, ce lundi 27 janvier, quand le préposé officiel aux cérémonies commémoratives à la Ville, l’excellent et très rigoureux Souleymane KONE, prit la parole à 12h02 ! Invitant les participants à cette 80ème célébration de la libération du camp de sinistre mémoire, celui d’Auschwitz-Birkenau, en terre de Pologne, où furent exécutés plus d’un million de personnes de confession juive, à se recueillir avant que ne débute la cérémonie. Une fois l’averse passée.

La pluie. Celle qui lave les cœurs s’est donc manifestée en cette triste journée de lundi. Froide, vive, le temps de quelques minutes, comme si de là-haut, les innocentes victimes de la barbarie et de la monstruosité humaines se rappelaient à notre bon souvenir, pleurant de toutes leurs larmes. Toute cette jeunesse, ces femmes et leurs enfants, leurs époux, et leurs parents, ces vieux, aussi, fauchés par la cruauté sans borne d’une idéologie fasciste et expansionniste, le nazisme.

Puis, les mots. Ils interpellent le maigre public de seniors, ayant bravé les conditions météo pluvieuses. Mais, où sont donc la jeunesse et la présence des scolaires sur ce genre de rendez-vous indispensable pour bien comprendre le droit de mémoire ?

 

 

Plus rien ne sera prétexte à l’inaction et à l’indifférence

 

Prononcés par l’élu auxerrois, en charge des Anciens combattants, Souleymane KONE, les phrases font mouche et interrogent. « Nos consciences et notre morale ne devraient plus jamais s’accommoder de l’arbitrage qui frappe aveuglement les vies innocentes… nous avons une responsabilité solennelle, celle de nous dire que plus rien ne sera prétexte à l’inaction et à l’indifférence…».

Roulements de tambour. Les visages des membres du cortège officiel sont tendus. Graves. Dans le recueillement. Y ont pris place, outre le représentant de l’Etat, le préfet Pascal JAN, des élus. La conseillère régionale, Isabelle POIFOL-FERREIRA, munie de son large parapluie qu’elle finira par refermer dès que la pluie s’estompera. A ses côtés, l’adjoint auxerrois en charge de la Sécurité, Sébastien DOLOZILEK, écharpe tricolore autour du cou. Un peu plus loin, le représentant du Conseil départemental, Pascal HENRIAT qui ne porte pas sa casquette sportive habituelle...

Et puis, il y a la présence militaire, impeccable dans leurs uniformes. Sobre et perfectionniste.

Maître des cérémonies de ce triste anniversaire, Souleymane KONE – peut-être  a-t-il en ces instants une pensée pour tous ses frères du Mali qui ne connaissent plus la liberté depuis que le pays est désormais sous le joug de la tutelle russe – invite à l’écoute. Celle d’un morceau, craché par la sonorisation. Tiens, les puristes auront sans doute reconnu en version musicale douce et sirupeuse, le célèbre titre du duo américain des RIGHTEOUS BROTHERS, « Unchained Melody », tube de l’année 1965. Un air qui servit de titre phare dans la bande originale du célèbre film, « Ghost » de Jerry ZUCKER en 1990. « Ghost » ? Fantôme, bien évidemment…

 

 

 

 

La civilisation ne protège pas de l’horreur

 

S’avançant ensuite vers le pupitre pour y lire le message de Patricia MIRALLES, ministre déléguée en charge de la Mémoire et des Anciens Combattants, Pascal JAN commença alors la lecture de ce texte officiel dans un silence, perturbé parfois par quelques klaxons de véhicules circulant alentours dans l’indifférence de l’évènement.

Une allocution de près de quatre minutes où chaque mot s’inscrit dans les mémoires. « Commémorer Auschwitz, c’est savoir que les morts nous écoutent ! », dira le préfet. C’est aussi rendre hommage aux innocents. Citant Paul ELUARD : « si l’écho de leurs voix faiblit, nous périrons… ».

Puis, un peu plus loin : « L’enseignement de la SHOAH, de son histoire, le travail de mémoire et l’éducation, sont les plus puissants antidotes au virus ! ».

Le préfet de l’Yonne poursuit sa lecture, peut-être un peu trop prophétique dans ses termes ?

« Pourtant, la civilisation ne protège pas de l’horreur et lorsqu’elle est abreuvée de ressentiment et de rancœur, elle devient malade d’elle-même et accouche du pire… ».

Avant de conclure par la formule suivante : « 80 ans après la fin du génocide, la lutte contre les actes et discours de haine doit être la marque distinctive de notre époque… ».

Sages paroles, certes, alors que l’antisémitisme repart de plus belle sur la planète et que les bruits de bottes martèlent depuis trois ans le sol d’Europe avec l’espoir de nouvelles conquêtes expansionnistes…

Après le dépôt de gerbes par les officiels, et le temps de l’ultime recueillement pour se souvenir des millions de victimes emportés par la folie humaine, la cérémonie se ponctua sur une très curieuse version instrumentale de la fameuse chanson de Charles TRENET, « La Mer », servie en mode un peu samba, limite décalée avec l’évènement !

On aurait préféré, et de très loin quelque chose de plus nostalgique et solennel, façon « l’Adagio » du maître italien, ALBINONI, pour ce dernier au-revoir aux disparus…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Il est sur tous les fronts, le sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE ! L’ancien ministre dont on aperçoit la silhouette sur de nombreuses cérémonies des vœux qui ponctuent l’actualité institutionnelle, voire politique, de notre territoire en ce mois de janvier n’en est pas moins toujours aussi actif au Palais du Luxembourg. Vice-président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, l’élu de l’Yonne est intervenu dans l’hémicycle pour donner sa position sur le budget défense de la France…

 

PARIS : Il a même cité le général BIGEARD lors de son intervention ! Prenant la parole à la tribune du Sénat, Jean-Baptiste LEMOYNE a évoqué la nécessité de s’adapter à l’environnement stratégique du moment, donnant son opinion sur le budget de la défense qu’il qualifie de « budget respectueux des forces et du vote parlementaire ».

Se référant au célèbre militaire qui ne pratiquait pas comme chacun le sait la langue de bois, l’élu icaunais s’est fendu d’une formule pour le moins croustillante : « il  faut être souple comme le cuir mais trempé comme l’acier, pour être et durer… ».

Rendant hommage à l’engagement des femmes et hommes qui ont sacrifié leur vie pour le pays et à leurs familles, l’ancien ministre n’a pas manqué de rappeler le contexte inédit de la politique hexagonale, en regrettant que « depuis quelques mois, on a l’impression que dans un autre hémicycle, la volonté est plus de jouer aux quilles avec le gouvernement que de légiférer dans l’intérêt de la Nation ».

 

Un budget militaire en hausse en 2025

 

Alors, ce budget de la défense lui correspond-il quant à ses orientations ?

Réponse de l’intéressé à la tribune du Sénat : « il est bien l’affirmation d’un choix, celui du respect de la trajectoire financière inscrite dans la dernière loi de Programmation militaire, du respect des votes des parlementaires… ».

Jean-Baptiste LEMOYNE  en aura profité pour attirer l’attention de ses collègues sénateurs sur l’enjeu du « statut spécifique des militaires pour l’avenir structurel des forces et un défi de ressources humaines de taille… ».

Quant au « Plan Fidélisation 360 » – ce dispositif a été présenté par le ministre des Armées Sébastien LECORNU en mars 2024 soit une série de mesures destinées à fidéliser les effectifs militaires et civils dans les armées -, l’élu de l’Yonne en a salué toute la pertinence, « dans une société où l’engagement potentiel de la vie n’est plus une évidence… ».

 

 

De même, l’orateur est très attaché à l’importance du soutien aux entreprises de la Base industrielle et technologique de défense (BITD). « Il est nécessaire d’encourager les PME et TPME de défense qui investissent dans l’innovation, devait-il insister, ainsi que sur la révolution quantique et l’intelligence artificielle… ».

Depuis 2017, les budgets successifs de la défense s’inscrivent dans une volonté de réparation. Cela s’est traduit par une hausse budgétaire continue, passant de 32 milliards d’euros à 50 milliards d’euros en 2025. Malgré une situation financière des plus contraintes pour l’exécutif.

Mais, comme le précise Jean-Baptiste LEMOYNE, « la sécurité des Français et les crédits de la Défense ne seront pas une variable d’ajustement… ».

 

Un cocorico pour les militaires sportifs ayant pris part aux JO

 

Enfin, ultime clin d’œil, à l’année antérieure et à son évènement majeur qui aura occupé les esprits de tous les Français à l’été 2024 (les Jeux de Paris), le sénateur bourguignon a chaleureusement remercié tous les sportifs de haut niveau qui évoluent au sein de nos armées.

« Ils ont remporté 30 % des médailles tricolores lors de ces Jeux, et beaucoup se sont distingués notamment l’Icaunaise Eugénie DORANGE qui nous a emmenée dans la petite finale en canoë C2 ! ».

Un petit cocorico à son département de prédilection que le sénateur n’aura pas manqué de faire, du haut de la tribune sénatoriale !

 

Thierry BRET

 


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Ah, la passion du rugby à Auxerre ! Chaque année et grâce à ses bons résultats, elle gagne davantage d’aficionados, véritables suiveurs de leur équipe fétiche, le RCA, le Rugby Club Auxerrois ! Aussi n’était-il pas incongru de vouloir porter sur les fonts baptismaux de la création, une amicale fédérant férus et autres supporters de l’ovalie icaunaise ! Cette dernière de forme associative afin de respecter les règles de l’art a tenu sa première assemblée générale il y a peu dans les locaux du stade…

 

AUXERRE : Situé route de Vaux, le stade Pierre BOUILLOT est l’antre préféré des amateurs de rugby qui y suivent leur équipe locale de façon hebdomadaire en saison. Une cinquantaine d’entre eux sur la centaine d’ahérents y ont convergé il y a quelques jours pour y vivre un évènement particulier qui devrait en appeler d’autres à l’avenir, une assemblée générale, celle de l’Amicale du RCA, le Rugby Club Auxerrois. La première, en fait, après la constitution de ce groupe survenue en mai dernier.

Mais, au fait, pourquoi la création de cette amicale ?

Premier président de cette jeune structure, Alain MARIANI, s’en est expliqué en guise de préambule lors de cette session où chacun des participants devait se présenter : « L’Amicale se donne pour mission de rassembler et de cultiver un esprit de convivialité autour d’événements célébrant à la fois le passé commun et l’avenir, tout en promouvant les valeurs du Rugby Club Auxerrois (RCA). Contrairement à des groupes plus ciblés comme les sections « Bouillot » ou « l’Amicale des joueurs », cette nouvelle entité se veut universelle, ouverte aux femmes, aux jeunes et à toute personne ayant été touchée, de près ou de loin, par l’univers du RCA. L’objectif est clair : favoriser le partage et le plaisir d’être ensemble... ».

Bref, un positionnement tout à fait louable, placé sous le sceau de la convivialité et du partage d’une passion commune.

 

 

Le renforcement du comité directeur, preuve de dynamisme

 

Dans un second temps, il fut abordé le bilan financier de la structure. Celui-ci a révélé le côté positif des choses pour la jeune association, au terme de son premier exercice.

Un résultat encourageant qui laisse entrevoir un avenir prometteur pour l’association, qui compte déjà multiplier les initiatives lors de la saison à venir. A ce titre, les discussions autour des questions diverses ont permis d’ébaucher des projets concrets, allant de la mise en place d’événements festifs à des actions destinées à renforcer les liens entre les membres. Une manière sympathique de conjuguer l’utile à l’agréable…

Sur un plan organisationnel, le comité directeur a été renforcé. Il accueille de nouveaux membres, venus épauler l’équipe des élus fondateurs. Ce renouvellement est le signe d’une dynamique collective en pleine expansion.

 

 

Le respect de la troisième mi-temps , pure tradition de l’ovalie !

 

Ensuite, il y eu la découverte des installations du stade Pierre BOUILLOT et une visite de cave concoctée à Saint-Bris-le-Vineux au Domaine Pierre-Louis et Jean-François BERSAN, permettant aux participants de revivre l’ambiance des troisièmes mi-temps.

La journée s’est conclue en beauté autour d’un buffet préparé par Hervé GUIMARD, patron de « L’Erable » à Monéteau. Elle fut agrémentée d’une animation musicale  proposée par le groupe « Les Improbables », composé de musiciens issus du monde de l’ovalie.

Un premier rendez-vous pour l’Amicale du Rugby Club Auxerrois qui semble déjà avoir trouvé sa place au sein de la grande famille du rugby. Avec des bases solides et une énergie communicative, l’avenir s’annonce prometteur pour cette jeune association.

 

 

En savoir plus :

 

Le bureau 2025

 

Alain MARIANI, président – Jean-François BERSAN, président d’honneur - Christian BOUVEAU, secrétaire, secrétaire-adjoint Jean-Christophe GOUSSERYE - Pascale AUCHERE, trésorière, son adjoint Fred AUSTRUI - Yves BIRON, archiviste - Nathalie DAVIES et Jean-Marc LACOUR, vice-présidents.

 

Thierry BRET

 

 


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C’est un exercice oral qu’il affectionne tout particulièrement. Il s’y plie avec entrain et facilité depuis plus de deux ans, étant toujours en poste dans ce département de l’Yonne qu’il connaît désormais comme le fond de sa poche. Entre ruralité et vie sportive, caractéristiques viticoles et autres richesses patrimoniales. Devant un parterre très représentatif de la vie institutionnelle, économique et politique de notre territoire, le préfet de l’Yonne Pascal JAN a profité de la séance traditionnelle des vœux il y a peu pour brosser le bilan 2024, vu de la lorgnette de l’Etat à travers ses diverses actions menées sur le terrain, et de rappeler les priorités qui feront le sel de 2025, autour de l’attractivité et de la proximité…

 

AUXERRE : Le rendez-vous représente toujours l’un des points d’orgue de cette longue série de vœux qui noircissent les agendas des uns et des autres, chaque année sur la période de janvier. Un vaste programme relationnel et parfois de gourmandise – la dégustation des fameuses galettes afin de respecter la tradition d’une Epiphanie qui se prolongerait sur un délai de trente jours ! -, où il est bon de promener sa silhouette, afin d’y saluer ses partenaires qu’ils soient acteurs de la chose publique ou de l’entrepreneuriat. Quand, ce ne sont pas les cercles culturels et sportifs qui s’en mêlent…

Bref, et parmi le saint des saints de ces « mondanités républicaines » conviviales et sympathiques à vivre et qui monopolisent l’actualité de ce mois de janvier, participer à la cérémonie des vœux accueillie sous les ors de la préfecture, avec le représentant de l’Etat en personne qui tire les enseignements de l’exercice antérieur écoulé avant de se lancer dans un exercice prospectiviste pour les douze prochains mois à venir, reste incontestablement le nec plus ultra où il est impératif de se rendre !

Aussi, ne devait-on pas être surpris de voir que l’assistance était nombreuse dans les salons de la préfecture auxerroise, un soir de fin de semaine, dès la nuit tombée. D’une part, le panorama de la capitale de l’Yonne illuminée par les reflets des lampadaires sur la rivière demeure exceptionnel depuis les vitres du premier étage de l’édifice préfectoral. D’autre part, il est toujours primordial de tâter le pouls de notre territoire par l’analyse détaillée et pertinente qu’en fait le haut fonctionnaire de l’Etat. Et à ce titre-là, Pascal JAN qui présidait ainsi sa troisième cérémonie des vœux en terre icaunaise fut plutôt prolixe en la matière lors de son intervention, devant durer près de trente minutes !

Une intervention dans les règles de l’art, sans aucun temps mort au niveau du contenu informatif. Avec deux leitmotivs récurrents dans les propos du représentant préfectoral : l’attractivité et la proximité. Comme si l’une ne pouvait se passer de l’autre. Une dualité légitime expliquant la politique de l’Etat et ses déclinaisons territoriales.

 

Préparer l’Yonne à relever les défis de demain

 

Dès le préambule de son discours, Pascal JAN mit la barre sur le versant de l’émotion. Saluant la mémoire d’un humaniste, doué de fortes convictions et attentif aux autres, le regretté président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD, décédé le 01er janvier. Puis, il rappela le rôle de l’Etat dans une formule liminaire : « nous sommes là pour vous accompagner dans la concrétisation de tous vos projets, toujours plus nombreux et ambitieux…mais pour l’Etat, toujours plus coûteux ! ».

Quelques rires fusèrent parmi l’assistance. Le ton était donné. Pauline GIRARDOT, secrétaire générale de la préfecture et sous-préfète d’Auxerre ainsi que Sébastien HENNON, sous-préfet d’Avallon, présents à cette cérémonie, furent également plébiscités par le préfet pour leur implication sans borne auprès des habitants de ce territoire. Une implication qui s’effectue pour le dernier « sous mode costume ou en jogging, ce qui parfois surprend les élus ! ». Sans omettre Carole DABRIGEON, la nouvelle sous-préfète de l’arrondissement de Sens, absente lors de la soirée.

De l’année 2024, Pascal JAN retiendra qu’elle fut exceptionnelle par la tenue de certains évènements, « au niveau de l’engagement collectif ». Il citera naturellement le fameux relais de la flamme olympique sur notre territoire le 11 juillet dernier, mais aussi des actions plus diffuses mais nécessaires pour l’amélioration de la vie quotidienne en matière de transition écologique. « Leur point commun est d’être couronner de succès, devait-il souligner, parce que ce fut le fruit d’une collaboration intelligente, efficace et sincère entre Etat et les élus, partenaires… ».

La résilience et l’aptitude à faire face dans la gestion des crises furent en vue cette année notamment sur un sujet particulièrement à cœur pour le préfet de l’Yonne : la lutte contre la cybercriminalité.

« Des exercices pilote, innovants, proposés en complément de l’offre de diagnostic et de conseils offerte par la gendarmerie nationale y ont fortement contribué, expliqua Pascal JAN, 2025 se poursuivra sur cette lancée afin de préparer l’Yonne aux défis nouveaux, insuffisamment pris en considération par les uns ou par les autres… ».

En matière de gestion de crise, l’orateur rappela la qualité de la collaboration entre les services municipaux et les services de sécurité civile, en faisant aux allusions aux inondations du printemps dernier.

 

 

La sécurité des citoyens, l’un des grands chantiers de 2025

 

Autres sources de fierté dans cet inventaire à la Prévert des résultats obtenus l’an passé : tout d’abord, l’opération « Grand Site de Vézelay », un formidable vecteur de la dynamique touristique, économique et culturelle de notre territoire. Un projet mené tambour battant depuis trois ans par les services de l’Etat et du Conseil départemental. Le dossier de labellisation sera prochainement déposé avec ses trois axes majeurs : la préservation de la qualité paysagère et environnementale, la découverte de l’esprit des lieux, et le développement local. Ensuite, le préfet citera le projet de la déviation sud d’Auxerre, la LISA. « C’est un projet structurant qui va renforcer l’attractivité de l’Auxerrois… ».

En poste dans l’Yonne depuis bientôt trois ans – ce sera effectif en avril prochain à moins que…-, Pascal JAN reste sur une ligne stratégique très claire pour le développement de ce département bourguignon, qui puise ses références sur deux termes : l’attractivité et la proximité. « Chacun de vous se retrouve derrière ces mots… ». Des mots qu’il est bon de conjuguer ensemble dans le respect de l’engagement écologique.

« Pour y parvenir, renchérit l’interlocuteur, il faut s’appuyer sur la méthode, l’efficacité recherchée et le rendu compte de l’action de l’Etat. La proximité se traduit par le renforcement de la présence de l’Etat sur le terrain pour rapprocher les services publics des citoyens. En 2025, nous évaluerons systématiquement les actions menées afin de répondre aux attentes de la population… ».

Il fait référence ensuite aux espaces France Services dont le maillage garantit une présence étatique auprès de tous les usagers du territoire. « La couverture utile de notre département est réalisée, constate Pascal JAN, sachant que des compléments de service pourraient voir le jour même si les administrés en sont satisfaits, on pourrait y associer les services de la Banque de France à l’avenir là où dans certains secteurs il y a des entreprises… ».

Quant à la mise en œuvre de la restauration de la sécurité au quotidien, le préfet en fera allusion, bien évidemment dans ses propos. « La baisse marquée des atteintes aux biens, la stabilisation des atteintes à l’intégrité physique des personnes ou encore la diminution de l’insécurité routière avec des mesures chocs comme la mise en fourrière systématique des véhicules qui ont commis de lourdes infractions – de 62 cas constatés de mise en fourrière à sa prise de fonction en avril 2022 à 1 083 à date ! -, sont des signes extrêmement encourageants ! ».

Et le préfet de rajouter que ses services feront encore mieux en 2025 ! Afin que la peur change enfin de camp ?

 

 

L’Etat, un partenaire engagé et fiable pour porter les projets

 

Un chapitre s’ouvrit ensuite sur le SDIS et ses représentants, les soldats du feu ! « Ils sont là au bon moment et au bon endroit ! Cela suppose des nombreux personnels volontaires avec des efforts qui ont été pris en ce sens avec les collectivités territoriales dans le cadre de la politique du volontariat. Y compris vers les entreprises… ».

Une proximité qui se traduit par l’accompagnement des collectivités publiques et des entreprises dans la réalisation de leurs projets. Soit l’attractivité du territoire. « Je le maintiens et je vais même l’accentuer en 2025 ! ».

L’action de l’Etat ne se limitant pas à l’instruction des dossiers et à la vérification de leur conformité réglementaire !

« En 2025, nous souhaitons aller encore plus loin dans le soutien et l’accélération des projets, favorables à l’attractivité de notre territoire ». Toutefois, Pascal JAN prévient : « l’attractivité, c’est un mot attrape-tout ! ».

« Pour notre département, elle est rurale. C’est le fondement de la feuille de route France Ruralité lancé en 2024, ce sont chez nous 18 mesures déclinables issues des 96 que comporte le plan national, sur trois axes : travailler, habiter et s’épanouir… ».

Un envol de ce plan France Ruralité est attendu cette année avec des actions menées qui soient palpables par les citoyens. Des indicateurs de performance prendront régulièrement le pouls de ces actions devant satisfaire in fine les administrés.

Quant à l’attractivité économique, industrielle et culturelle, le préfet en fera mention dans sa longue allocution. Avec l’aide de tous les acteurs institutionnels, facilitant les financements et en s’appuyant sur les programmes Territoires d’industrie ou France 2030. Le tout est aussi de favoriser la réindustrialisation de l’Yonne. Clin d’œil du préfet à Frédéric ROURE, le dirigeant de la société « GEOCHANVRE » à Lézinnes, une entité qui a su innover et doit trouver son marché. Mais aussi, la MANA à Champignelles ou à la Fondation SCHNEIDER dans le cadre du projet de réhabilitation du domaine de l’abbaye de Pontigny furent également cités par l’orateur. « Ces projets illustrent parfaitement la dynamique attractive de l’Yonne ! ».

D’ailleurs, face à ces belles initiatives profitables à notre département, Pascal JAN n’a pas hésité à affirmer qu’il veillera à ce que « l’Etat demeure un partenaire fiable et engagé à leur côté… ».

 

La confiance dans les atouts du département

 

Quant aux filières agricoles et viticoles qui font face à de multiples soubresauts, le son de cloche sera identique : « ce sont des chefs d’entreprise, nous devons les soutenir et être à leur écoute, en déclinant certaines actions en travaillant avec les organisations syndicales. Nous le faisons depuis plusieurs années au nom du dialogue et de la compréhension. Il nous faut prendre aussi selon les circonstances des mesures fortes comme en 2024 avec le Fonds d’urgence mobilisé pour un soutien national totalisant 270 millions d’euros, aux versements anticipées des aides de la PAC ou encore au dégrèvement de la taxe foncière avec une exonération notable de 80 %, ce qui fut unique en France pour la viticulture biologique… ».

Des efforts qui seront maintenus au cours de ces douze prochains mois. Faire gagner du temps aux agriculteurs et simplifier leur existence sera mis en place autour d’un nouveau système de contrôle.

Reste l’attractivité inhérente à la transition écologique. Elle s’inscrit également parmi les préoccupations essentielles de la préfecture. « Elle sera traduite dans des actions concrètes, ajoutera Pascal JAN, y compris avec les acteurs privés. Mieux se nourrir est une nécessité avec les plans alimentaires territoriaux (PAT), indispensables pour préserver la santé publique et un accompagnement des filières agricoles… ».

Avant de conclure, Pascal JAN identifiera encore deux clés essentielles, enjeux de notre territoire : les mobilités sur lesquelles les EPCI et les communes jouent un rôle majeur et la rénovation énergétique. Sur ce point, le préfet se satisfait de la signature de la convention récente avec l’ANAH (Pacte Territorial) devant encourager différentes actions immobilières.

« Je compte sur toutes les forces vives du territoire, conclura Pascal JAN, et votre engagement pour optimiser le rayonnement de l’Yonne. J’ai confiance en vous comme dans les atouts de ce territoire… ».

Alors, ont-ils été rassurés les élus et représentants du milieu économique à l’issue de cette cérémonie ? En tout cas, ils savent qu’ils ne seront pas seuls pour relever les défis conjoncturels se présentant à eux : les services de l’Etat continueront à travailler avec volontarisme et souci de résultats pour les aider dans leur quotidien. Foi de Pascal JAN !

 

Thierry BRET

 


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Quelque 180 personnes ont bravé la rigueur hivernale pour assister aux deux spectacles de solidarité organisés par le couple iconique du théâtre de la Closerie, Gérard-André et sa muse, Andrée de SMET en faveur des Mahorais. Tous bénévoles et venus d’horizons divers, les artistes se sont succédé à tour de rôle sur scène, pour un voyage en musiques et chansons aux couleurs d’humanité…

ETAIS -LA-SAUVIN : Pas facile de se livrer à l’exercice de la scène et de « chauffer la salle » lorsque l’on se revendique « chanteur des rues » ! Plus habitué aux foires et autres fêtes de Saint-Vincent, JEAN-MI n’en a pas moins répondu présent quand son ami Gérard-André l’a sollicité et, le « tourneur de manivelle » comme il aime s’appeler, fait pleurer son orgue de barbarie sur des notes mécaniques. Une figure connue de tous, avec son « landau à musique », chapeau melon sur la tête et moustache 1900 blanchie par le temps en bandoulière, qui pour l’heure n’en mène pas large : « un chanteur de rue, d’ordinaire, il est au niveau du public, chanter sur une scène, ce n’est pas trop mon truc… ». Il suffira d’une valse musette avec l’accent d’Arletty, comptant « la romance d’une jeune midinette et d’un « p’tit » parigot », reprise en chœur par le public, pour oublier le trac, « comme de bien entendu » ! Pas de meilleur sésame que le « sirop de la rue », pour soigner les cœurs et les âmes… « La manifestation de solidarité est ouverte ! » Gérard-André, l’hôte des lieux, en « Monsieur Loyal » de circonstance, lance le spectacle. Nul besoin dans la salle d’attacher sa ceinture, il suffit de se laisser transporter, au fil d’un voyage en toute liberté, qui a pour port d’attache, Mayotte !

 

 

Le coup de fil à Mayotte en direct de la scène

 

 

Musicien icaunais, Alain BOUSSIN a posé sa valise six ans durant à Mayotte, où ses filles et ses petits-enfants demeurent aujourd’hui. Il connaît bien cette petite île de l’océan Indien et partage ses souvenirs avec le public présent : « c’est une île qui généralement ne connaît pas les cyclones, arrêtés par celle de Madagascar. En six ans je n'en ai pas connu un seul. Mayotte, c’est le tiers du département de l’Yonne en superficie pour 350 000 habitants, peut-être 450 000, on ne sait pas trop… ». Allo Mayotte… ? Au bout du fil, Chris, son gendre, pour un point de la situation en direct : « les routes sont toujours impraticables, partout des petits bobos à cause des bouts de tôle, l’eau, ce n’est pas tous les jours et quand elle arrive, on ne sait jamais pour combien de temps. Le plus compliqué est qu’elle n’est pas potable et il y a la queue dans les boutiques pour s’approvisionner… ».

D’autant plus difficile que, les cultures ayant disparu avec le cyclone, tout ce qui se vend est importé, on n’ose imaginer à quel prix ! Educateur de rue, Comorien d’origine, lui et son épouse se sont reconvertis dans l’humanitaire et distribuent jusqu’à 500 repas par jour : « tout le monde ici a été touché, qu’il ait des papiers ou non, que ce soit psychologiquement, physiquement ou financièrement… ». L’île est exsangue et n’en finit pas de panser ses plaies, avec une population paupérisée qui, avant le passage de « Chido » vivait déjà à 80 % sous le seuil de pauvreté. Un département « au rabais » où se cristallisent un peu plus aujourd’hui les tensions autour de la question migratoire, accusée de tous les maux, un sujet entretenu savamment par tous ceux qui depuis quatorze ans n’ont pas tenu les promesses de la départementalisation.

 

 

La poésie, une arme pour se révolter contre les maux

 

« Mon cœur s’est exilé sur une plage de l’océan Indien… ». C’est en chansons et au son du ukulélé qu’Alain BOUSSIN évoque l’île Maurice, après une balade à la guitare et à l’harmonica au fil de la Loire. Des chansons de belle facture et d’écoute agréable… Autre artiste venu en voisin, GÉHEL, pour des compositions personnelles ou des reprises dont il a le secret, aux accents de jazz et de musiques d’ailleurs, comme cette chanson d’Emilie LOISEAU : « on dit qu’il y fait toujours beau à l’autre bout du monde… », des mots qui en cet après-midi de soutien à Mayotte prenaient un sens tout particulier. Il y a chez Thierry MAGNE, comme un petit air du grand « Léo », quand, s’accompagnant rageusement au piano, il fait de sa poésie une arme et de ses mots une révolte. Belle reconversion pour cet auteur-compositeur interprète qui fut un jour, dans une autre vie…, pilote de courses automobiles ! Le programme était des plus éclectiques et « l’Olympia de campagne » d’Etais-la-Sauvin, comme aimait l’appeler le regretté Julos BEAUCARNE a résonné de la voix sublime de la chanteuse lyrique Maud GNIDZAZ, portée par les notes du piano d’Alexandre SAADA. Une voix qui n’est pas sans rappeler celle dont l’artiste a su puiser dans le répertoire pour régaler l’assistance, une certaine Joan BAEZ ! Une dernière pour la route… ? Gérard-André, accompagné pour l’occasion d’Andrée, sa complice, son « amie-amour », sa « Mélinée », a tôt fait de prendre sa guitare et d’entonner un « Temps des cerises » à la fibre communarde, repris en chœur par tous les amis présents : « C’est de ce temps que je garde au cœur, une plaie ouverte… ».

 

 

On remet le couvert pour une deuxième journée !

 

Bis repetita le lendemain, avec d’autres musiciens ou comédiens au programme :  Duo Bathyscape, Eugene LAMPION, Emile SALVADOR, Alain BOUSSIN, Gérard-André bien sûr, tous avec la même générosité partagée que la veille. Une solidarité multiforme, que ce soit au travers de la douzaine de toiles mises en vente par l’artiste peintre Jipe VIEREN au bénéfice des Mahorais ou des pots de miel de « Sébastien » qu’il était possible d’acquérir dans les mêmes conditions. Finalement, ce sont quelques 2 760 euros qui ont été collectés pour Mayotte qui seront prochainement remis au Secours Populaire de Nevers. Une somme en deçà peut-être de ce qui était attendu, mais le barde d’Etais-la-Sauvin veut y voir surtout un bilan humain et artistique à nul autre pareil : « c’est un exercice extrêmement difficile que d’être à la fois sur scène et dans la salle, comme tous les artistes présents l’ont fait, tout en gardant sa concentration, très compliqué d’avoir plusieurs artistes en même temps sur scène. D’un point de vue technique, on a sorti le ban et l’arrière-ban, grâce à l’aide de tous… ». Deux superbes après-midis de fraternité, d’amour et d’amitié dont n'aurait pas eu à rougir l’ami Julos, qui écrivit un jour ces mots dans l’une de ses chansons : « Ah, si l′amour prenait racine, dans mon jardin j'en planterais ». Nul doute que du côté d’Etais-la-Sauvin, la récolte aura été bonne !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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