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Le Conseil départemental de l’Yonne a fait sa rentrée des collèges en ce début de semaine. Le territoire poursuit ses efforts en termes d’actions éducatives. Mais les élus doivent faire l’amer constat d’une baisse des effectifs qui s’inscrit dans la durée en raison de l’évolution démographique mais également au profit des établissements privés.

 

SENS : Les élus du département ont annoncé une rentrée prometteuse, mettant en lumière un investissement dédié aux collèges de plus de 46 millions d’euros. Un budget qui comprend l’amélioration des outils numériques et de la sécurité informatique (2,2 millions d’euros sur trois ans) ou encore de nombreuses actions éducatives (300 000 euros en 2024). L’offre s’est étoffée avec le temps avec l’intégration d’activités pédagogiques : sorties au cinéma, journée citoyenneté ou encore le concours départemental « Ramène ta science dans l’Yonne ». Le territoire compte aujourd’hui huit collèges avec une section sportive, quatre avec une classe à horaires aménagés (deux classes de théâtre, une en musique et une en cinéma), 16 classes ULIS, huit classes SEGPA et deux classes relais qui accueillent les collégiens en décrochage scolaire.

 

Du côté des effectifs, les vice-présidents Christophe BONNEFOND et Grégory DORTE ont annoncé une rentrée avec 15 200 élèves soit 300 à 400 élèves en moins dans les collèges publics depuis 2023. Des variations liées à la démographie, l’argument phare des élus. On constate en effet une baisse constante des naissances au niveau national depuis 2012 qui a occasionné une perte de 13 800 collégiens en 2023 et de 20 400 élèves en 2024. Au niveau départemental, la tendance est un peu différente avec une légère hausse du nombre de naissance entre 2012 et 2013 (+ 1,37 %) puis une baisse significative entre 2013 et 2014 (- 4,21 %). Mais une autre réalité s’ajoute au phénomène : l’attrait des établissements privés qui enregistrent chaque année une hausse de leurs effectifs. Près de 50 élèves ont rejoint le privé en 2024 portant leur nombre à plus de 2 000, chiffre encore prévisionnel. Pour la direction du service Education et Jeunesse du Conseil départemental de l’Yonne, les collèges publics subissent essentiellement les conséquences de l’absentéisme des professeurs certaines années dites « noires » ainsi qu’un manque de personnels pour certains établissements.

 

Floriane BOIVIN

 

 


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Le député suppléant de la première circonscription de l’Yonne, le Rassemblement National Jean-Marc PONELLE, a décidé de prendre la plume afin de nous éclairer sur sa perception de ce que l’on appelle désormais, « l’affaire Daniel GRENON », suite aux propos pour le moins étrange tenus par ce dernier lors d’une interview accordée à la presse et qui avaient fait grand bruit dans la sphère médiatique juste avant l’été. Un texte, dont nous laissons à la libre appréciation analytique et critique de notre lectorat dans le seul souci informatif…(ndlr).

 

TRIBUNE : « Un mien ami, ou peut-être un ancien ami, apparemment les divergences politiques ont tendance à transformer les amis en simples connaissances, m’a sommé de prendre position sur ce que l’on appelle désormais « l’affaire Daniel GRENON ». Mon habitude personnelle et professionnelle ne me conduit pas à obéir aux ukases d’autant que le fond juridique du litige sera tranché puisque la justice et la commission de discipline du Rassemblement National doivent statuer sur le sujet.

Comme l’écrivait Paul CLAUDEL, le pire n’est pas toujours sûr et la question pour moi est de savoir si les propos de mon ami que j’ai accompagné lors de cette élection, justifient que son honneur soit dépecé et dévoré par ses adversaires politiques afin que je me pose la question de la pertinence de mon choix.

Une certaine presse locale et les adversaires politiques de Daniel GRENON ont mis en exergue une simple phrase pour le vouer aux gémonies et le classer dans la catégorie infamante des « racistes » : « les Maghrébins n’ont pas leur place dans les hauts lieux… ».

 

Redéfinir avec précision le terme « hauts lieux »…

 

Hors contexte, cette phrase ne signifie pas grand-chose puisque le terme « les hauts lieux » peut avoir de nombreux sens (Présidence de la République et/ou Premier Ministre et/ou Membres du gouvernement et/ou Présidence ou Direction de grandes entreprises et/ou postes liés à la sécurité nationale ou à la défense, etc…) et le terme « maghrébins » désigne des personnes qui ont la nationalité de l’un des pays du Maghreb (Algérie, Tunisie, Maroc auquel on ajoute la Mauritanie et la Libye si l’on parle du grand Maghreb).

A l’évidence, la phrase n’est donc pas raciste au sens strict puisque seule la nationalité est invoquée et le mantra « propos racistes de Daniel GRENON » n’a pas plus de sens.

Elle n’est pas plus injurieuse à l’égard des personnes de nationalité algérienne, tunisienne, marocaine, mauritanienne ou libyenne puisqu’il n’est pas dit que ces personnes, du fait de leur nationalité, n’auraient pas les capacités intellectuelles pour accéder à certains postes et qu’il ne s’agit pas d’une parole offensante adressée délibérément à ces personnes dans le but de les blesser moralement, d’atteindre leur estime de soi, leur honneur ou leur dignité.

Invoque-t-elle pour autant une discrimination injustifiée qui pourrait s’analyser en de la xénophobie ?

En l’absence d’une définition précise du terme « hauts lieux » dans la phrase incriminée, aucune certitude.

 

Faut-il avoir peur du RN aujourd’hui ?

 

Il faut donc revenir aux propos qui ont précédé cette phrase et ici, dans l’extrait sonore de l’enregistrement (dont seuls des extraits incomplets sont parus dans la presse écrite), apparemment effectué sans autorisation et publié sur le site du journal, après une question sélective du journaliste : « Il faut avoir peur du RN aujourd’hui ? ».

Pourquoi ne pas poser la même question sur LFI à la représentante du NFP alors qu’à l’époque beaucoup prônait un vote ni RN, ni LFI ? Il n’est question que du temps de Jean-Marie LE PEN, vu comme un passé révolu, du fait que le grand-père de Daniel GRENON était un binational arménien, de la limitation d’accès à certains postes liés à la sécurité ou la défense nationale pour les binationaux, Daniel GRENON évoquant le cas d’un franco-russe.

Ce n’est que sur la question tendancieuse du journaliste : « on prend souvent l’exemple du russe mais dans le propos de certains candidats RN, on y voit plus des franco-maghrébins, c’est plutôt cette population-là qui est visée » que Daniel GRENON est amené à parler du cas des franco-maghrébins « le maghrébin binational a sa place en France mais pas dans les hauts lieux ».

En référence à ce qui venait d’être dit, les « hauts lieux » sont donc les postes lies à la sécurité nationale et à la défense nationale qui venaient d’être évoqués, il n’existe effectivement pas de raison d’adopter une règle différente à un franco-russe ou à un franco-maghrébin si l’on considère que la binationalité peut imposer de limiter l’accès à certains postes liés à la sécurité ou à la défense nationale.      

 

MAZARIN, italien ou NECKER, suisse, ont été ministres

 

Certes, la phrase est maladroite car elle permet une interprétation différente si elle est détachée des propos qui la précédent et la suivent, on pourrait penser qu’il est dit que les maghrébins (i.e), les étrangers non dotés de la binationalité franco-maghrébine) n’auraient pas vocation à devenir ministres ou seraient devenus ministres.

Les journalistes ont d’ailleurs eu tendance à déformer les propos et présenter cette phrase comme concernant les français d’origine maghrébine ou en présentant le terme « maghrébin » comme s’il s’agissait d’une race ce qui est totalement faux.

S’agissant de la possibilité pour un étranger de devenir ministre, en pratique la question ne se pose jamais car, en général, les ministres sont désignés parmi les députés ou les sénateurs et ces derniers doivent être français.

Sur le papier aucun texte ne l’interdit pour l’instant et rappelons que MAZARIN, italien, ou NECKER, suisse, ont été ministres en France mais c’était un autre temps.

Si on évoque ce dont il était question dans le débat organisé par le quotidien local, c’est à dire les binationaux, il s’agirait alors de limiter les droits des binationaux en leur interdisant d’être ministres comme cela se pratique par exemple en Algérie, en Tunisie ou au Maroc pour parler des pays du Maghreb suivant des modalités différentes.

 

Certains postes de la Fonction publique sont réservés aux seuls ressortissants français

 

Ce n’est manifestement pas ce que Daniel GRENON a voulu dire si l’on veut bien écouter l’intégralité de ses propos qui n’évoquent finalement que les quelques dizaines de postes liés à la sécurité intérieure appelés « les hauts lieux ». Certes, le propos est insuffisamment clair et ce défaut de clarté a été malicieusement utilisé par des journalistes spécialistes dans l’art du découpage et c’est ce qui peut être reproché à Daniel GRENON qui ne maîtrise pas cet art du « discours politique consistant à n’émettre que des idées avec lesquelles tout le monde est déjà d’accord avant » pour reprendre la définition de COLUCHE, nous verrons si cette maladresse sera sanctionnée d’une manière ou d’une autre et force est de constater que les électeurs ont tranché en réélisant Daniel GRENON.

En ce qui me concerne, foin de péché éternel, le pardon et l’amitié demeurent car je sais que, la bise et l’orage venus, Daniel me tendra la main comme il l’a fait pour beaucoup dans notre circonscription.

D’un point de vue général, la proposition du Rassemblement National visant à modifier le Code de la Sécurité Intérieure et à légiférer sur une pratique réservant aux nationaux français les postes les plus stratégiques de l’Etat afin de lutter contre les tentatives d’ingérences orchestrées par des intérêts étrangers méritait-elle autant de débats et d’attaques ?

Dans les faits, certains postes de la fonction publique sont déjà réservés aux seuls ressortissants français « emplois dits de souveraineté » « qui relèvent d’un secteur régalien (justice, intérieur, budget, défense, affaires étrangères » outre les emplois qui présentent « des prérogatives de puissance publique (élaboration d’actes juridiques, contrôle de leur application, exercice d’une tutelle) ». (Cf. articles L 321-1 et L 321-2 du Code de la Fonction Publique).

La nouveauté de la proposition du Rassemblement National réside évidemment dans le fait qu’elle concerne des personnes qui ont une double nationalité franco-étrangère ce qui à priori les autorise à travailler pour le service public sauf les exceptions prévues au Code de la Sécurité Intérieure.

  

« Des adversaires qui pensaient l’affaire pliée »

 

Dans sa rédaction actuelle, l’article 1 146 du Code la Sécurité Intérieure organise les enquêtes administratives qui ont pour but de « vérifier que le comportement des personnes physiques ou morales intéressées n’est pas incompatible avec l’exercice des fonctions ou des missions envisagées » et doivent précéder les « décisions administratives de recrutement, d’affectation, de titularisation, d’autorisation, d’agrément ou d’habilitation » relatives aux « emplois publics participant à l’exercice de la souveraineté de l’Etat » et « les emplois publics ou privés relevant du domaine de la sécurité et de la défense ».

Lors d’une interview sur Europe 1, le 25 juin 2024, le ministre de l’Intérieur, Gérald DARMANIN, précisait d’ailleurs que : « les membres de mon cabinet, par exemple, passe un entretien d’habilitation où on regarde leurs faiblesses. Ça peut être une binationalité bien évidemment, ça peut être aussi l’argent, ça peut être aussi une faiblesse familiale ».

Rien de bien révolutionnaire donc, s’agissant d’introduire dans la loi ce qui existe déjà dans les faits pour quelques dizaines de postes, la seule difficulté sera de rédiger correctement la loi et de définir en quoi la binationalité peut constituer un risque avéré en matière de sécurité nationale ou de défense afin d’éviter les fourches caudines du Conseil Constitutionnel et l’obligation de recourir à une révision de la Constitution.

Il est par conséquent regrettable que cette guerre picrocholine, l’attaque contre le propos de Daniel GRENON et l’écume médiatique engendrées par des adversaires politiques fort dépités de leur défaite électorale alors qu’ils pensaient l’affaire pliée, ait occulté les véritables sujets qui devaient animer cette campagne électorale dans notre circonscription comme la fracture territoriale, la métropolisation, l’absence de redistribution efficiente, la protection du pouvoir d’achat et de la sécurité des Français.

Pour la plupart des opposants au Rassemblement National, il s’agit évidemment d’éviter que l’on s’interroge sur le bilan des gouvernements qui se sont succédé depuis une quarantaine d’années et qu’ils ont soutenu ou soutiendront, sur la pertinence d’une priorité nationale ou la régulation drastique de l’immigration irrégulière, mesures recueillant l’approbation d’une majorité de français.

 

Les jeux sont faits, à dans un an, peut-être…

  

Que propose le Président de la République et son union factice d’idées irréconciliables dont l’objectif principal était de s’opposer au fantôme d’une extrême droite fantasmée en créant la peur du moulin à vent ?

Que proposent aujourd’hui par voie de conséquence les députés dits « de la minorité présidentielle » et leurs affidés ou futurs affidés toujours prompts à saisir le maroquin qui passe, venant du centre, de la gauche ou de la droite ?

Impôts aggravés pour tous, désorganisation de l’économie, libération de détenus, droits supplémentaires pour les squatters, aggravation des déficits publics, absence de régulation de l’immigration, désarmement de la police ou le « pacte législatif d’urgence » qui ressemble furieusement au programme du Rassemblement National pour ce qui concerne l’immigration avec une dose de libéralisme concernant la lutte contre l’assistanat et la dégradation des comptes publics et l’étiquette Les Républicains ?

« Changer profondément de modèle » nous disait Emmanuel MACRON en ressuscitant sous un autre nom le Conseil National de la Résistance initié par le Général de GAULLE.

Mais à l’époque tout était à construire, aujourd’hui l’édifice est là, il suffit de le faire fonctionner… à moins que le but soit de le détruire en propulsant Jean-Luc MELENCHON au pouvoir.

Le Président de la République a trouvé la martingale : l’illusion d’une participation à l’élaboration des décisions grâce à un tour de passe-passe… à la Gérard MAJAX… la vieille lune de la participation rocardienne et de la démocratie participative à la Ségolène ROYAL, les accords d’appareils et la répartition des prébendes entre certains partis en dehors de leurs représentations électorales, tellement préférables aux solutions référendaires ou à l’élection des députés au scrutin uninominal majoritaire à un tour afin de redonner la parole au peuple et d’assurer une représentation réelle de ce dernier à l’Assemblée.

Merveilleuse magie de la boîte à disparition, invisibiliser ceux qui ne sont rien, « la classe malheureuse », ceux qui n’ont d’autres richesses que leur nation et leur capacité de travail.

Ultime lâcheté d’un pouvoir aux abois qui veut associer le peuple et tous les élus à ses échecs afin de leur transférer la responsabilité de ces derniers, un Président Ponce Pilate qui se lave les mains en gardant la maîtrise du pouvoir.

Impossible de ne pas avoir en tête cette chanson en évoquant ce Président : « Je suis un homme plein d’ambition… je suis le roi de l’illusion… je tourne en rond, je tourne en rond ».

Rien ne change à défaut de résistance des électeurs, le Président à la fois Ponce Pilate et Houdini restera le maître du modèle et d’une, éventuelle, majorité de circonstance aux ordres qui récupèrera tous les partis et tous ceux qui sont ou ont été aux manettes depuis quarante ans.

Les jeux sont faits, rien ne va plus, à nous de jouer désormais, dans un an peut-être…".

 

Jean Marc PONELLE

Député suppléant de la 1ère circonscription de l’Yonne

 


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Satanée pluie ! Elle aura été sujet d’inquiétude depuis le début de la programmation de cet été particulièrement radieux pour les activités de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne. Une source de désagrément, évidente, en fait ! L’esthétique théâtre de verdure de la Maison Marie NOEL se situant à l’extérieur, il était impératif d’envisager un plan « B », synonyme de repli stratégique, à l’intérieur de ce grand bâtiment. Ce sera peut-être le cas, samedi 07septembre en fin d’après-midi, lors de la programmation de « l’Affaire Chopin », déclinaison théâtrale interprétée par Marie-Sophie et Mathilde MOSNIER…

 

AUXERRE : Le responsable de la programmation artistique de la vénérable SSHNY (Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne) adopte une ligne de conduite, pleine de sagesse et d’anticipation ! Il prévient : « en cas de pluie - (et ce sera vraisemblablement le cas au vu des prévisions météorologiques de ce futur week-end), le spectacle, accueilli au théâtre de verdure de la Maison Marie NOEL (au 01 rue Marie Noël cela ne s’invente pas !) -, sera délocalisé à l’intérieur du bâtiment, dans la salle de conférences…avec un nombre de places limitées ». Rassurante précision de la part d’Alain GRIVEL qui évitera ainsi aux connaisseurs et autres béotiens de Frédéric CHOPIN de se faire du sang d’encre à l’idée de se faire tremper en suivant la représentation de la pièce, mettant en scène Marie-Sophie et Mathilde MOSNIER, une « Affaire Chopin » que l’on ne peut que vous recommander.

Cette pièce raconte par la voix de la jeune Clara les aventures de Sacha, une vieille dame excentrique et généreuse qui vient de disparaître à l’âge de 92 ans, après avoir consacré son existence au piano. Clara fait découvrir aux spectateurs l’incroyable histoire de la famille de cette artiste, intimement liée à la musique du compositeur d’origine polonaise. La suite est à découvrir ce samedi, sous le soleil en profitant de l’esthétisme du théâtre de verdure ou…sous la pluie, mais bien à l’abri à l’intérieur de la Maison de Marie NOEL !

 

En savoir plus :

« L’Affaire CHOPIN » au Théâtre de Verdure à la Maison Marie NOEL à Auxerre

Samedi 07 septembre à 18 heures.

Entrée : 20 euros, moins de 18 ans, 12 euros.

Renseignements sur les activités de la SSHNY, au 03.86.51.30.02.

 

Thierry BRET

 


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Dans un communiqué de presse, adressé aux rédactions ce jeudi après-midi, Reynald MILLOT, secrétaire général de Force Ouvrière dans l’Yonne, clarifie la position du syndicat qu’il représente avant la manifestation programmée ce samedi 07 septembre dans l’Yonne avec à la manœuvre les militants du Nouveau Front Populaire (PS, PCF, LFI, les Ecologistes) visant à réclamer la nomination de la haute fonctionnaire Lucie CASTETS au poste de Premier ministre…

 

AUXERRE : « La dissolution de l’Assemblée Nationale par le Président de la République, et le résultat des élections législatives qui ont suivi ont conduit à la situation inédite, pour la Vème République, d’une France gouvernée par des ministres démissionnaires qui légifèrent par décret. La nomination d’un nouveau Premier ministre se faisant toujours attendre, suscite incompréhensions, instabilités, inquiétudes et colères chez les salariés.

Dans ce contexte, des organisations citoyennes et de jeunesses ont pris la décision d’appeler à une journée de mobilisation le samedi 07 septembre. FO Yonne entend réaffirmer son attachement indéfectible à la Charte d’Amiens, et donc son indépendance vis-à-vis des partis politiques, des gouvernements, de l’Etat, du patronat et des religions.

Si nous sommes attentifs aux répercussions sur le monde du travail que prennent les décisions de politiques de l’État, nous n’avons pas vocation à soutenir quelque initiative partisane que ce soit. FO Yonne entend donc demeurer sur le champ syndical qui est le sien, la défense des intérêts matériels et moraux de tous les salariés et faire aboutir leurs légitimes revendications. C’est pourquoi l’Union départementale Force Ouvrière de l’Yonne n’appellera pas à la mobilisation du 07 septembre prochain et laissera chacun libre de les rejoindre ou non, en tant que citoyen… ».

 

Communiqué de Presse de Force Ouvrière 89

 

 


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Certains paniquent à la rentrée lorsque les courriers du Trésor Public s’amoncellent dans les boîtes aux lettres, faisant émerger à la surface de nos souvenirs encore distants avec la réalité du quotidien le poids de la fiscalité ! D’autres prennent peur lorsqu’ils reçoivent un étrange pli, à la limite de l’opacité quant à son contenu, pourtant bienveillant à bien des égards. Un courrier qui se décline en trois volets, concernant un test de dépistage du cancer colorectal. Après le cap des cinquante ans, et de manière régulière, ces tests se pratiquent de manière simple et indolore au titre de la prévention…

 

AUXERRE : Organisée il y a peu à Bléneau, et programmée début novembre, à la date du 07 dans la halle culturelle de la localité de Champignelles, chère à son ancien édile, Jacques GILET - le toujours dynamique responsable des fameux « Entretiens » du même nom ! -, la séance informative sur les dépistages organisés contre le cancer (les cancers, devrait-on dire) pourrait faire salle comble, car porteuse d’un grand intérêt pédagogique auprès de la population. Un public, majoritairement composé de seniors, mais pas que, quand on sait que ces pathologies touchent de plus en plus de jeunes gens à l’heure actuelle.

 

Des séances informatives auprès de la population

 

Effet du stress qui va crescendo dans une société anxiogène, effet de la sédentarisation et du manque de contribution physique donnée à son corps, conséquence de la mauvaise nutrition qui s’accumule dans nos assiettes : autant de sujets récurrents dont il est bon de s’informer dans le cadre d’une prévention sanitaire optimale.

Ces sessions pédagogiques, on les doit à la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie (CPAM), associée au Centre de coordination du dépistage des cancers de Bourgogne Franche-Comté, au CPTS de Puisaye-Forterre (la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé) et la Communauté de communes de Puisaye-Forterre. Une initiative louable, à plus d’un titre, quand on sait que paradoxalement (et très curieusement), le dépistage a encore du mal à s’inscrire parmi les bonnes habitudes des habitants de l’Yonne. Des dépistages, rappelons-le, qui concernent aussi bien le cancer du sein que celui du col de l’utérus chez les femmes. Le dépistage du cancer du côlon et du rectum étant réalisable de manière unisexe.

 

 

96 % des dépistages reviennent négatifs !

 

Dans le dernier cas, il ne faut pas prendre la pathologie à la légère. La maladie est à l’origine de 17 000 décès chaque année dans l’Hexagone. Un véritable fléau qui en fait le deuxième cancer le plus meurtrier en France après celui du poumon…

Pourtant, le dépistage demeure un moyen de prévention efficace. On le sait, détecté suffisamment tôt un cancer se soigne plus facilement avec la batterie de thérapies possibles. Quant aux tests, il ne faut pas en avoir la crainte : dans 96 % des cas, ils reviennent négatifs. Près de 95 % des cancers colorectaux sont diagnostiqués après cinquante ans, tant chez les femmes que chez les hommes. Le principe du teste est simple. Il s’effectue par la recherche de sang dans les selles tous les deux ans. Cela le principe d’un prélèvement. Si la présence de sang (non visible à l’œil nu) est avérée, la personne doit ensuite procéder à une coloscopie. L’examen permet de déceler les lésions bénignes avant qu’elles n’évoluent en cancer ou de détecter un cancer pris à ses débuts.

Les personnes de deux sexes sont prévenues à partir de 50 ans par un courrier, les invitant à réaliser ce dépistage. Fiable, il est gratuit et s’obtient par un kit de dépistage remis par le médecin traitant ou votre pharmacien. Rappelons pour mémoire, que l’analyse du test est prise en charge à 100 % par la Caisse Primaire de l’assurance Maladie.

Dans l’Yonne, précisons que ce dépistage est proposé à 115 000 personnes âgées de 50 à 74 ans. Pourquoi pas vous ?

 

 

En savoir plus :

Renseignements complémentaires sur le dépistage organisé du cancer colorectal dans l’Yonne sur ameli.fr

 

Thierry BRET

 

 


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