Fichtre, à la lecture de la dernière enquête publiée cette semaine par l’UNEDIC, cela fait froid dans le dos ! Trouver un emploi durable en France après l’âge fatidique de 56 ans est plus qu’une sinécure : c’est devenu une véritable utopie. Que malheureusement, bon nombre de nos concitoyens ayant passé le cap de la cinquantaine vivent au quotidien aux quatre coins de l’Hexagone, entre amertume, incertitude et désillusion…Pauvres seniors à la recherche du temps glorieux quand ils étaient encore jeunes jadis au sommet de l’employabilité…
Pourtant, le Premier ministre François BAYROU l’a encore claironné mardi à Paris lors de sa conférence très pédagogique sur le surendettement de la France : « Les Français ne travaillent pas assez et surtout pas assez longtemps ! ».
Une vérité de Lapalisse, coulant de source évidemment surtout après l’application des 35 heures et des RTT à répétition, dans le pays européen qui demeure l’unique nation continentale et mondiale à avoir adopté cette mesure tellement révolutionnaire qu’elle ne s’est jamais dupliquée ailleurs !
Allonger l’âge de la retraite, oui, mais quid de l’emploi des seniors ?
Sur ce registre, la France persiste et signe au fil des années : la remise en cause avec leur abrogation des 35 heures n’a jamais figuré ou presque parmi les programmes des différents présidentiables qui se sont succédé depuis plusieurs élections. Hormis Alain MADELIN qui sous les couleurs de Démocratie Libérale en 2002 présenta sa candidature pour accéder à l’Elysée avec l’objectif prioritaire d’éradiquer les 35 heures et qui n’obtint in fine qu’à peine… 4 % des suffrages !
Alors, c’est sûr : François BAYROU a raison sur un point : travailler plus longtemps en France permettrait de collecter plus d’argent afin de remplir les caisses d’un Etat poussif en pleine sinistrose, au niveau de ses finances !
En 2022, l’ancienne locataire de Matignon, Elisabeth BORNE, avait à grands coups de 49.3 modifié les règles du jeu et surtout l’existence de nos compatriotes en allongeant la retraite de 62 ans à 64 ans. Dans l’optique de récupérer davantage de recettes, il va sans dire !
Pourtant, une question élémentaire – elle demeure toujours sans réponse deux ans plus tard - devait se poser à cette époque à l’ensemble des représentants de la classe politique hexagonale et aux zélés technocrates de tout poil ayant œuvré sur cette réforme si divine et providentielle ayant fait descendre dans les rues des millions de Français mécontents : comment faire perdurer l’emploi pour les seniors, ces personnes âgées de 50 ans et plus, qui progressivement ne sont plus bon qu’à jeter aux oubliettes de l’employabilité en France ?
Un salarié sur dix ayant plus de 60 ans possède un CDI
Les organismes institutionnels, acteurs de l’employabilité dans le pays, à l’instar de France Travail ou de l’UNEDIC, le savent très bien. Malgré toute leur bonne volonté, ils le disent volontiers lors de conférences de presse ou entre deux portes avant une réunion : en France, on ne sait pas vraiment traiter la très sérieuse problématique de l’emploi des seniors. Un comble quand on sait que les politiques poussent le bouchon de la retraite toujours un peu plus loin d’année en année, garnissant les rangs des seniors précaires qui craignent de ne pas joindre les deux bouts financièrement jusqu’au départ définitif du monde de l’emploi ! Pour certaines corporations, au-delà de 70 ans !
A ce titre, l’analyse de l’UNEDIC est plus que clairvoyante : elle salue la réalité du terrain que les politiques semblent ignorer, peut-être ? Décrocher un job durable après l’âge de 56 ans est quasiment impossible dans l’Hexagone, aujourd’hui. Un autre chiffre ne trompe pas sur la réalité du contexte : à 50 ans, quatre personnes sur dix travaillent avec un CDI (contrat à durée indéterminée) dans leur besace. Ce n’est pas du tout le cas à plus de 60 ans où une personne sur dix seulement bénéficie de ce sésame très rassurant qui permet de garantir normalement l’emploi. Préoccupant, non ?
Mais, on ne peut pas toujours tout reprocher aux employeurs. Si une large majorité d’entre eux sont plus que réticents à conserver des seniors au sein de leur entreprise (salaires trop importants au vu des charges sociales exorbitantes qui pèsent sur le patronat, personnels moins malléables que des juniors, absence de connaissances numériques et digitales, moins de mobilité…) une fois la barre des 55 ans révolus (y compris chez les encadrants), certains ont à souffrir d’expériences plus que douteuses de la part de leurs collaborateurs les plus âgés.
Des seniors qui multiplient arrêts de travail sur arrêts de travail parfois non-fondés avec une bienveillance relative de certains praticiens qui n’hésitent pas à ajouter des journées aux journées d’arrêt !
Vers la précarisation d’une frange importante de la population
Au-delà des discriminations à l’âge qui existent dans le milieu entrepreneurial français – contrairement à bien d’autres pays européens ou asiatiques qui profitent de l’expérience et des acquis de leurs anciens collaborateurs pour créer du tutorat avec les jeunes recrues comme dans les pays scandinaves -, il est vrai que la dégradation de l’état de santé (psychique, physique, mentale) des salariés seniors, voire dans certains cas d’une absence de remise en question en termes de qualifications et de formations aux nouvelles technologies sont considérés comme des freins à l’embauche à l’heure actuelle. C’est le revers de la médaille d’un système hexagonal qui ne forme pas assez les personnes tout au long de leurs parcours professionnels. Combien de Françaises et de Français n’ont jamais bénéficié de la moindre formation durant leurs années de labeur ? Un très grand nombre en vérité !
Le retour à l’emploi des seniors (surtout celles et ceux qui sont âgés de plus de 55 ans) s’avère presque impossible en France, à date. Notamment sur des missions de longue durée. La précarisation de cette frange de la population s’accentue inexorablement : elle saura certainement s’en souvenir en 2027 lorsqu’il s’agira de glisser un bulletin de vote dans les urnes de la présidentielle !
Thierry BRET
La Bourgogne Franche-Comté s’est distinguée jeudi dernier au Palais des congrès du Futuroscope à Poitiers. En présence de Hicham BOUJLILAT, vice-président en charge du Sport à la Région, notre contrée a été mise à l’honneur lors de la remise des Trophées Handisport 2025. Une manifestation organisée à l’occasion des 11ème Journées nationales handisport. Lors de ce rendez-vous incontournable pour les acteurs du réseau de la Fédération française handisport (FFH), la Bourgogne-Franche-Comté s’est vue remettre le « Trophée Territoire », pour son engagement et ses différents soutiens en direction des pratiquants et licenciés des clubs et des structures fédérales.
POITIERS (Vienne) : Sur proposition du comité régional handisport de Bourgogne Franche-Comté, la Région a été retenue cette année pour se voir délivrer le « Trophée Territoire » lors des Journées nationales handisport, organisées par la Fédération française. Celles-ci accueillent plus de 500 participants (clubs, comités, commissions, siège national, partenaires, bénévoles, élus, salariés, techniciens, réseau…), avec plus de cinquante intervenants, exposants et partenaires. Pour l’édition 2025, c’est au palais des congrès du Futuroscope à Poitiers que devait se dérouler cette remise de récompenses.
Soutien historique de la pratique sportive des publics en situation de handicap physique sensoriel, psychique ou mental sur l’ensemble du territoire, la Région Bourgogne Franche-Comté se distingue chaque année des autres régions françaises par la variété des aides visant à promouvoir les activités placées sous la responsabilité de la Fédération française handisport. Ces activités sont coordonnées par un comité régional à l’expertise et à l’engagement reconnus, au service de ses comités et des clubs affiliés dans les huit départements de la région.
Le soutien spécifique à cette pratique handisport, centrée sur les publics en situation de handicap physique sensoriel (personnes déficientes visuelles, personnes sourdes ou malentendantes) s’adresse aux quelques 125 clubs affiliés et à leurs comités. Il s’articule autour de dispositifs variés : soutien au projet de développement du comité régional avec un contrat d’objectif, aide à l’acquisition de matériels spécifiques, avec un parc mutualisé mis à disposition des clubs locaux, soutien aux emplois sportifs associatifs, remboursement de l’affiliation fédérale handisport (et sport adapté) à tous les licenciés et tous les encadrants des clubs affiliés qui le demandent, soutien direct ou indirect aux manifestations handisport de tout niveau, aide à l’acquisition de minibus, soutien aux athlètes paralympiques.
« Le comité régional BFC handisport peut également être félicité pour avoir reçu le Trophée High Five, qui prime les initiatives en matière de promotion du sport outdoor (de plein air ou de pleine nature) », devait préciser l’élu Hicham BOUJLILAT.
Une belle distinction pour la collectivité régionale et l’encouragement apporté aux adeptes des disciplines handisports qui ont connu un réel engouement à la suite des Jeux Paralympiques 2024 à Paris.
Thierry BRET
L’eau est un enjeu majeur des politiques locales. Dans l’Auxerrois, le choix d’en déléguer sa gestion à la société SUEZ pour vingt ans a depuis deux ans, suscité la colère des élus d’opposition, qui rejettent l’idée d’en confier la gouvernance au privé. Le collectif « Notr’Eau », qui rassemble des usagers de la Communauté d’agglomération privilégiant eux aussi une gestion publique de « l’or bleu », a organisé une réunion publique sur le sujet, avec comme invité, le député LFI Gabriel AMARD. Spécialiste en la matière qui, fort de son expérience, a multiplié les exemples pour démontrer les atouts que pourraient représenter pour le territoire un tel choix.
AUXERRE : Auxerre aura été la neuvième étape d’une tournée nationale entreprise par le député LFI du Rhône Gabriel AMARD pour défendre la gestion publique de l’eau. Un sujet qui est loin d’être anodin quand on sait qu’en métropole, plus de 430 000 personnes n’ont toujours pas accès à une eau potable sécurisée, qu’elle est aujourd’hui rationnée quasi quotidiennement, dans des départements d’Outre-mer comme Mayotte ou la Guadeloupe et que près d’un million de nos concitoyens n’ont pas accès à des sanitaires de qualité. Droit fondamental pour les uns, marchandise pour les autres, l’eau, ce « commun du vivant », comme l’appelle l’ancien maire de Viry-Châtillon, est au fil des années devenue l’objet de toutes les convoitises et par sa raréfaction, le défi majeur des générations futures.
« A Auxerre, on vous fait passer des vessies pour des lanternes en vous faisant croire que le sens de l’histoire, c’est d’avoir signé en 2023 un contrat pendant vingt ans avec SUEZ ! Le modèle français historique de notre patrie républicaine, c’est la régie publique communale, cela n’a jamais été SUEZ ou VEOLIA… ». S’appuyant sur des données chiffrées, le commentaire du député LFI est sans appel : « en 2010, la France comptait 34 000 services d’eau et d’assainissements, pour 12 400 contrats de délégation confiés au privé. Aujourd’hui, ils ne représentent plus que 6 380 contrats… ». Un mouvement de fond privilégiant la gestion publique et locale qui s’est accéléré ces quinze dernières années, particulièrement, dans les plus petites communes, mais également dans les grandes métropoles, à l’image de Nice, Lyon, Paris ou Avignon, toutes repassées en régie publique : « c’est pour dire que tout le monde peut y venir pour des raisons différentes. A Nice, Christian ESTROSI a fait une régie publique, il n’y est sans doute pas venu pour les mêmes raisons que moi… ».
Pas besoin de sortir de polytechnique pour comprendre le système !
Pour étayer son discours, Gabriel AMARD a brossé un argumentaire explicite, ironisant au passage sur le choix de la gestion de l’eau par le privé, décidé par la majorité communautaire : « ils prétendent qu’il savent tout et que ce sont de bons gestionnaires, là où vous ne seriez dans le meilleur des cas que des illuminés, voire des « bolcheviks », adeptes de je ne sais quel « gosplan » d’un monde révolu et passé, comme si budgéter les choses, les planifier en annuité budgétaire, c’était du stalinisme ! ». (Sic)
Les exemples cités par l’ancien compagnon de route du Parti socialiste, en faveur d’une régie publique, à ses yeux plus efficace et moins dispendieuse dans sa gestion de l’eau, sont multiples, à commencer par le montant de la masse salariale répercutée sur les factures : « avec le public, vous ne payez que les emplois se consacrant avec compétence pour que vous ayez une eau de qualité, là où dans le privé, sont inclus les salaires de directeurs commerciaux et régionaux… ». Selon les règles de comptabilité publique en vigueur, « il n’y a pas non plus de remontées financières vers une maison mère, pas d’impôts locaux, pas d’impôt sur les sociétés… ».
Chaque centime payé en régie publique et non dépensé, étant affecté au budget de l’année suivante. Dernier argument et pas des moindres, les investissements, dont les opérateurs privés privilégieraient le remboursement en un temps plus rapide que dans le public : « et ce, afin de s’en faire rembourser avant la fin du contrat. Je dis que c’est de la mauvaise gestion, contrairement aux règles de comptabilité publique amorties financièrement sur de longues durées. Si vous faites 10 millions d’investissements, ils coûteront moins cher au mètre cube chaque année si vous les payez en 30 ou 50 ans selon la nature de l’investissement, que si vous devez les rembourser en 10 ou 5 ans, il n’y a pas besoin de sortir de polytechnique pour comprendre ça ! ».
Plus de contrôle pour l’eau au robinet !
Quid du prix de l’eau ? Le député du Rhône milite en faveur de conditions tarifaires différenciées selon l’usage que l’on en fait, ainsi que pour la gratuité des premiers mètres cube indispensables à la survie : « est-ce que l’eau concourant à un chiffre d’affaires permettant à certains de faire du business est l’égale de l’eau dans la cuisine ou la salle de bain du domicile principal, je pense que non… ». Et d’ailleurs, le Conseil d’Etat dans sa grande sagesse, a déjà pris des dispositions en ce sens, différenciant plusieurs catégories de tarifs, à commencer par ceux s’appliquant à une résidence principale ou secondaire.
Une différenciation qu’en sa qualité de législateur, il souhaiterait voir appliquée aux industriels et au monde agricole : « je n’accepte pas que la redevance pour prélèvement d’eau dans la nature payée par les agriculteurs, soit à zéro ! Que celle payée par les industriels, le soit à des taux très bas. Aujourd’hui, la pollution non domestique est à 90 % générée par « l’agriculture industrielle », mais qui paie la dépollution ? A 70 ou 80 %, ce sont les usagers domestiques ! Il y a urgence à ce qu’il y ait un rééquilibrage et que grâce à une redevance déplafonnée, on puisse lever des moyens pour cela et c’est à la loi de finances de le prévoir… ». En réponse à une remarque sur le prix de l’eau multiplié par quinze en cinquante ans, là où le salaire médian l’a été par dix, Gabriel AMARD s’est voulu pragmatique, prônant une pédagogie citoyenne : « il faut rappeler que même multiplié par quinze, le prix de l’eau au mètre cube est à cinq, voire deux euros, là où l’achat en bouteille vous coûtera de 300 à 1 000 euros le mètre cube ! Trop de gens pensent que l’eau en bouteille ne comporte pas de polluants. On est tous dans le même jardin planétaire, mais l’eau la plus contrôlée aujourd’hui, c’est celle du robinet, pas celle de l’eau en plastique ! ».
A un an des prochaines municipales, le message de conclusion ne pouvait être bien sûr, que politique : « nous sommes en 2025 et le sujet de l’eau va être au cœur des politiques locales, s’il vous plaît, ne faites pas de ce « commun du vivant » un sujet à la marge ! Je n’ai d’autre conclusion à vous dire que s’il y en a qui ont été à ce point « scélérats » pour signer en 2023 un contrat les faisant repartir pour vingt ans avec SUEZ, je vous abjure, remplacez- les… ! ».
Un message qui à entendre nombre de personnes présentes, en la salle Anna de la Maison Paul-Bert, « coulait de source », il va sans dire !
Dominique BERNERD
Cadre retenu, le « Club 1905 ». Situé au second étage de l’infrastructure, il offre une vision panoramique de l’Abbé Deschamps et de son stade mythique, antre de moult exploits footballistiques de l’AJA ! Horaire choisi : dès 09h30. Histoire de bien débuter la matinée ! Une première pour le CFA Bâtiment de l’Yonne que de convier partenaires institutionnels et économiques autour d’un petit déjeuner, plutôt convivial ! C’est la résultante d’un désir de mieux communiquer à l’avenir. Une opération réussie avec la présence de nombreux acteurs de la filière bâtiment, intervenant sur le landerneau…
AUXERRE : Les visages sont connus. Les présences en ces murs sont évidentes. On y croise le président de la FFB 89, Cyril CHARETIE, accompagné du secrétaire général de la Fédération française du Bâtiment dans l’Yonne, Christian DUCHET. On y discute le bout de gras avec Jean-Pierre RICHARD, président de la CAPEB 89 et président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat départementale. Non loin de lui, croissant dans une main et gobelet de café encore fumant dans l’autre, Sarah DEGLIAME, nouvelle responsable de la CAPEB, la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment 89. Tiens, Benoît BAZEROLLES, clé de voûte du cabinet « ATRIA Architectes » est là aussi, il est en train de disserter avec des entrepreneurs qui ont pris soin de répondre favorablement à cette invitation.
Celle lancée depuis quelques jours par le nouveau directeur du CFA Bâtiment auxerrois, Eric ALATORRE. Le garçon vient de prendre ses fonctions il y a peu, succédant ainsi à Gérald JAFFRE parti sous les cieux nivernais pour relever un défi supplémentaire dans sa carrière à la tête d’un établissement équivalent à Nevers.
Le public arrive. Par petits groupes, entre 09h30 et 10 heures. Il est accueilli par le sourire éclatant de Manuela TEXEIRA, du CFA Bâtiment. Plusieurs représentants du centre de formation discutent avec leurs invités, en attendant la venue du « boss » auxerrois. Mais, Eric ALATORRE, retenu par un impondérable de dernière minute, ne viendra pas. Dommage !
Plus de 2 500 élèves et apprenants répartis sur cinq sites de formation
Ses collègues sauront reprendre la balle au bond, suite à cette défection inattendue en dévoilant les enjeux actuels et les opportunités qui se présentent dans le domaine de l’apprentissage. Tour à tour, leurs explications permettront de mettre en lumière la déontologie et les raisons d’exister de cet organisme de formation régional, plaçant les métiers du BTP sous le feu des projecteurs. On écoute attentivement parmi l’assistance. C’est le cas de Pascal HENRIAT, conseiller départemental et élu communautaire de l’Auxerrois. A ses côtés, Sophie FEVRE, élue de l’opposition de la Ville d’Auxerre.
Le CFA Bâtiment, ce n’est pas rien dans le paysage professionnel de notre territoire. Cinquante années d’expérience au compteur. Une dextérité qui est décliné sur cinq sites de formation situés à Autun, à Auxerre, à Besançon, à Dijon et à Marzy, dans la Nièvre. Le taux d’insertion au sortir des études est probant : 85 % ! Les plaquettes de présentation sont posées çà et là sur les mange-debout du club « 1905 ». Sur l’une d’elles, on peut lire en gras que le CFA Bâtiment est le premier réseau de développeur de compétences en région Bourgogne Franche-Comté, un réseau au service des professionnels du bâtiment. Excusez du peu !
Quant aux formations, elles sont multiples. Du CAP au BTS, dans les métiers de la maçonnerie et du gros œuvre, de la couverture-zinguerie, de la finition – cela englobe la peinture, le carrelage, la plâtrerie -, de la menuiserie, de la serrurerie-métallerie, de l’électricité et domotique, de la plomberie-chauffage, des travaux publics, du génie civil, etc. Soit au total, 2 500 apprentis et stagiaires actuellement accueillis dans les centres de la région. Des centres qui sont désormais en entrée permanente tout au long de l’année.
Même les anciens apprentis ne sont pas oubliés !
Bref, cela méritait bien un joli coup de projecteur sur cette voie de l’apprentissage qui conduit à ces métiers dont les collectivités et leurs habitants ont tellement besoin. Côté nouveautés, on signalera au passage l’ouverture dès la rentrée prochaine de la formation BTS Bâtiment à Auxerre, un cursus qui devrait connaître le succès grâce à l’implication des partenaires. Tous les mercredis, des portes ouvertes sont organisées dans les centres de formation de la région ; c’est toujours bon à savoir pour les jeunes issus de la classe de troisième qui serait dans le doute côté avenir.
Enfin, les anciens élèves ne sont pas oubliés avec la création récente du réseau ALUMNI, fédérant plus de 800 anciens apprentis ayant fréquenté les différents sites, soucieux de faire partager leurs expériences…
Thierry BRET
Du 30 avril au 4 mai, Sens s’anime au rythme de sa 96ème foire commerciale. Près de 350 exposants, des dégustations, des concerts, des démonstrations sportives, un espace dédié aux associations, et de nombreuses nouveautés feront vibrer les promenades et le centre-ville. Une édition festive et généreuse qui mêle traditions et découvertes…
SENS : Pendant cinq jours, les promenades et les boulevards du centre-ville accueilleront près de 350 exposants dans une ambiance festive et conviviale. Un rendez-vous incontournable, né en 1922 à l’initiative de Lucien CORNET, alors maire de Sens, qui avait ajouté à la foire au bétail une section consacrée aux machines agricoles pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre d’après-guerre. Depuis, la foire n’a cessé de se transformer, de s’agrandir et de diversifier son offre.
Aujourd’hui, elle s’étend au cœur de la ville avec un immense marché à ciel ouvert, des produits pour tous les goûts, des animations à chaque coin d’allée… et une programmation musicale tous les soirs. Le 01er mai, Jonathan DASSIN montera sur scène pour faire revivre les plus grands succès de son père, Joe, avant une séance de dédicace.
Nouveautés et espaces thématiques
Cette année, la canopée reste l’un des lieux phares de la foire. On y retrouvera notamment la fromagerie LINCET, invitée d’honneur de cette édition, dont les spécialités seront sublimées lors d’une démonstration culinaire inédite, suivie d’une dégustation ouverte au public. Autre moment fort : le « Défi Pajo », concours gourmand désormais bien ancré dans le paysage sénonais. Surprise de cette édition, Gauthier PAJONA, habitué à présenter l’événement, troque le micro pour une toque de chef et passe lui-même en cuisine !
Autre nouveauté : l’ouverture de la boutique officielle de la Foire de Sens. Située sous la canopée, elle proposera des souvenirs en tout genre – tabliers sérigraphiés, « écocups », « tote bags », cartes postales et affiches illustrées célébrant Sens et son patrimoine. Les plus jeunes pourront également compléter un album de type « Panini », avec des vignettes autocollantes à collectionner sur les stands partenaires, illustrant les lieux et événements emblématiques de la ville.
Un espace associatif et sportif pour toute la famille
La Foire de Sens 2025 propose également un espace dédié aux associations locales en bas du Cours Tarbé, qui proposeront des animations tout au long de la journée. Un bon moyen de découvrir le tissu associatif sénonais dans toute sa richesse et sa diversité. Un espace sport sera également aménagé, avec des activités pour petits et grands, des démonstrations assurées par les clubs locaux. De quoi mêler dynamisme, esprit d’équipe et bonne humeur dans l’ambiance festive de la foire. Et pour ne rien manquer, le programme complet est à retrouver sur le site de la ville. La Foire de Sens 2025 sera par ailleurs animée en direct sur Radio Stolliahc, partenaire de longue date de l’événement.
Floriane BOIVIN