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Dire qu’il n’y a que des avantages à l’utiliser à bon escient ressemble presque à s’y méprendre à une vérité de La Palice ! Que l’on soit généralistes, parents, patients ayant besoin d’être accompagnés, pharmaciens, infirmiers... : tous ne peuvent que constater les bienfaits émérites du nouvel outil, porté par le ministère de la Santé et de la Prévention : « Mon Espace Santé ». Sauf qu’à date, alors que 95 % des assurés de l’Hexagone disposent déjà d’un profil dédié, seuls 15 % ont réellement activé leur espace personnel en BFC ! Un curieux déficit qui fait l’objet d’un vaste chantier de sensibilisation et de communication auprès de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Yonne.

 

AUXERRE : Comment expliquer ce troublant décalage, à défaut cette sérieuse carence dans l’utilisation de ce nouvel outil, pourtant beaucoup plus approfondi et efficient dans ses performances que ne le fut jadis le fameux « DMP », le dossier médical personnalisé ? Manque d’informations ? Difficultés à la compréhension ? Tendance coutumière à la procrastination, chère aux Français ?!

Toujours est-il que la vulgarisation, voire la démocratisation de ce nouvel et précieux auxiliaire à l’amélioration des soins de nos concitoyens s’inscrit en lettres majuscules chez les responsables de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Yonne (CPAM) qui entendent bien mettre les bouchées doubles en cet an de grâce 2024 pour que les choses changent. De manière positive !

Une récente conférence de presse, concoctée par la direction de la communication de la grande maison l’a attestée, démonstration à l’appui : « Mon Espace Santé » - ce fameux outil numérique que 95 % des assurés hexagonaux possèdent à date – représente une magnifique opportunité de reprendre la main sur sa santé, aux côtés des praticiens et autres professionnels de la filière.

Oui mais voilà, aujourd’hui, ils ne sont que 15 % des habitants assurés de notre contrée, à titre d’exemple, à avoir activé l’outil, un sésame dont on ne peut manifestement plus se passer une fois l’avoir essayé !

 

Un appel solennel aux assurés pour activer leur Espace Santé

 

Le message direct et subliminal de la CPAM de l’Yonne – à l’instar de ses homologues départementaux du reste de la région – est donc clair : il faut rendre actif le système afin de le pérenniser et de l’utiliser.

D’autant que la Bourgogne Franche-Comté est loin d’être ridicule dans l’approche basique de ce concept. Six millions de documents ont déjà été enregistrés par les professionnels de santé sur cet espace, digne héritier et complément du DMP. Ordonnances, résultats d’examens et d’analyses, comptes rendus de radiologie,… : autant d’éléments factuels qui constituent aujourd’hui une importante base informative, consultable si l’assuré le désire par les professionnels des soins via la magie de l’informatique.

Mobilisés pour aller encore plus loin et faire en sorte que ce concept s’harmonise sur notre territoire vers le plus grand nombre de ses habitants, la CPAM, l’Agence régionale de Santé (ARS) et le GRADES (groupement régional d’appui au développement de l’e-santé) lancent un appel solennel à l’ensemble de la patientèle bourguignonne et franc-comtoise à franchir le Rubicon en activant d’un simple clic leur espace personnel !

D’autant que les fonctionnalités proposées par la plateforme témoignent de son  utilité. En parcourant et en alimentant lui-même cet espace sanitaire personnalisé et en le transmettant aux praticiens et aux acteurs de la filière, l’assuré gagne ainsi un précieux temps dans la transmission de ces données médicales, on imagine aisément le degré d’urgence, parfois.

« C’est simple, insiste Thierry GALISOT, directeur adjoint de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Yonne, les patients peuvent consulter, ajouter, organiser leurs documents et informations de santé comme ils le souhaitent, pour ne plus les perdre et les partager avec les professionnels de santé de leur choix et en toute confidentialité… ».

Vu sous cet angle, on n’a toujours du mal à saisir le fait que si peu d’assurés aient validé leur dossier !   

 

Déjà de nouvelles fonctionnalités sont envisagées en 2024…

 

Chez les médecins, l’apport de cet espace est vu d’un très bon œil. Financée dans le cadre du Ségur du numérique, la mise à jour du contenu informatif est fournie aujourd’hui par un praticien sur deux, en règle générale. Cocorico : la Bourgogne Franche-Comté s’en tire plutôt bien, au niveau des statistiques, puisque 60 % des généralistes ont alimenté de leurs renseignements précieux le dossier médical de leur patientèle.

Quant aux informations recueillies, non seulement elles bénéficient d’une sécurisation du système mais en outre, elles permettent de compléter le profil médical (allergies, traitements, contre-indications, poids, taille, groupe sanguin, tension, glycémie…) et de désigner une personne de confiance à prévenir en cas d’urgence.

En sus, il existe également un catalogue de services et d’applications de santé référencé par les services publics. Le concept est même déclinable sur smartphone via une application ad hoc !

Des aides – c’est toujours salvateur pour pouvoir utiliser ces outils numériques ! – sont disponibles avec des questions/réponses sur le site monespacesante.fr, une assistance téléphonique gratuite en composant le 3422 où des conseillers assurent la maintenance du dispositif du lundi au vendredi en journée ou, on n’arrête pas le progrès technologique, via des « tutos vidéo » pour apprendre à activer son espace personnel tout en découvrant l’ensemble des fonctionnalités majeures proposées.

 

 

De nouvelles perspectives se développeront dans les mois à venir. A savoir l’agenda de santé, qui permettra de centraliser en un seul endroit les rendez-vous médicaux et de les partager simplement mais en toute sécurité avec les professionnels de santé. Il est prévu de recevoir à terme des rappels se rapportant à la vaccination et aux dépistages. Notons aussi que la personnalisation sera plus affinée, selon les différentes étapes de la vie, notamment avec le volet des nouveau-nés et des enfants.

Précisions qui revêtent d’une grande importance : hormis les professionnels de santé qui y sont autorisés par la loi et les textes réglementaires, nulle autre personne n’a accès aux données portées dans cet espace personnel du patient. Ni l’Assurance maladie, ni les mutuelles. Toujours sous le sceau du respect du secret médical.

Bon, c’est simple : après une telle démonstration, il ne reste plus qu’à y souscrire de ce pas !

C’est facile, c’est gratuit et ça peut rapporter gros, surtout dans le cadre de ses propres consultations ou interventions médicales. Ne dit-on pas que la santé n’a pas de prix !

 

En savoir plus :

Le site monespacesante.fr ou l’application mobile sont consultables.

Le numéro de téléphone 3422 (service gratuit et prix d’un appel) fonctionne de 08h30 à 17h30 du lundi au vendredi. Pour les personnes sourdes et malentendantes, les conseillers sont joignables par une visioconférence sur la plateforme dédiée aux mêmes jours et horaires.

A voir sur You Tube les tutos vidéo pour activer son espace personnel, compléter et partager son profil médical…

Depuis 2023, tous les établissements hospitaliers privés et publics remplissent le dossier médical partagé contenu dans le cadre de l'Espace Santé Numérique. Un vrai service supplémentaire pour les assurés ! Sachant que 100 % des établissements publics/privés hospitaliers le complètent et ce sont 60 % des praticiens libéraux qui alimentent son contenu, voire certaines professions à 85 % de remplissage... 

Thierry BRET

 


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C’est le ras-le-bol généralisé dans le monde de l’éducation. La lente descente aux enfers, avec le chien Cerbère qui accompagne les morts ! L’incompréhension la plus totale après les derniers soubresauts politiques, menés entre le ministère de l’Education nationale et celles et ceux qui incarnent l’enseignement pédagogique dans ce pays au quotidien.

Une gabegie sans nom et sans fin, qui possède désormais ses ramifications multiples, faites de cartes scolaires aux découpages très arbitraires et préoccupants pour les zones rurales et leur attractivité.

Faite de ces obligations vestimentaires d’un autre temps, intimant aux enfants de s’affubler d’un uniforme insipide au nom de la cohésion sociale et de l’égalité des chances – quelle plaisanterie et quel retour en arrière rétrograde ! – alors que les problématiques se nomment la surcharge des effectifs en classe et la nomination de  nouveaux enseignants pour pallier aux manques spectaculaires de personnel, dans le public ! Le monde de l’école en France n’est-il pas là encore en retard d’une guerre comme dans bien d’autres domaines qui composent notre société ?

C’est risible et pitoyable à la fois ! Alors que le classement international PISA démontre un affaissement en chute libre du savoir dispensé dans l’Hexagone vis-à-vis des grandes puissances planétaires qui nous font concurrence, que les enseignantes et enseignants de ce pays souffrent de ne pas pouvoir assurer dans sa phase optimale ce pourquoi ils se sont engagés à faire en donnant des cours après avoir obtenu leurs diplômes, alors que les communes champêtres perdent les unes après les autres leurs classes et leurs élèves quand ce n’est pas l’école toute entière ; on se préoccupe davantage dans les alcôves bien-pensantes de l’Etat du choix et du coloris du vêtement qui devra être porté par les potaches dans les cours de récréation afin d’éviter jalousie, discrimination et déni ?!

Mais, où va-t-on dans cette France déclinante et hors course du XXIème siècle !!!

 

 

Déjà antan, il fallait dégraisser le mammouth !

 

Ne devrait-on pas parer au plus pressé en répondant aux sujets de fonds qui polluent et paralysent le milieu de l’Education nationale depuis des lustres. L’excellent Claude ALLEGRE en faisait état en son temps, parlant de dégraissage du mammouth en évoquant les turpitudes vécues par la « Grande Maison ». Las, il s’y est cassé les dents – même lui, diront les puristes ! – avant de repartir vers un tout autre destin. Aujourd’hui, rien ne semble avoir été fait ou presque tant les problèmes à l’école semblent abyssaux. Voire insurmontables…

Prenons l’exemple de la carte scolaire et de son nouveau découpage. Jamais, ils n’auront autant mis à dos les élus de la Nation au pied du mur, celles et ceux qui vivent dans de petites localités ayant encore la chance de posséder une école, source de vie, suscitant la venue de nouveaux habitants et l’installation de commerces de proximité.  Vital, en somme, pour leur survie économique.

Vent debout ces élus, de toutes obédiences politiques, se sont révoltés ces jours derniers et se révolteront encore d’ici la rentrée prochaine contre ces coupes sombres sur la foi d’une arithmétique technocratique, pur jus, qui fragilise leurs localités et l’existence même de celles-ci.

Des élus qui n’ont plus peur de parler et d’afficher leurs mécontentements par voie de presse ou sur les réseaux sociaux.

 

 

C’est la fin de vie pour les villages ruraux

 

« Les habitants, dont les parents d’élèves de ces communes non desservies par l’Education nationale pensent qu’une fois de plus, on dépouille le monde rural, qui est pourtant l’un des ciments de la France…, confie un élu local.

Véridique ! On assiste désormais à la lente destruction de ces villages cocardiers, où autrefois régnait la joie de vivre. Terminus, tout le monde descend ! Les classes et les écoles ferment leurs portes ; la jeunesse déserte ces endroits obscurs et glauques où leur progéniture ne sera plus accueillie – si tant est qu’elle ait encore envie de procréer vu le monde de ouf dans lequel nous nous débattons ! – et les anciens, les plus nostalgiques d’entre nous, n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.

C’est donc cela, la France des campagnes, aujourd’hui, privée de ses écoles, de ses magasins, de ses paroisses, de ses services, de ses habitants !

Les enfants seraient-ils donc pris pour des pions ? Et leurs parents, électeurs en puissance, de simples moutons de Panurge qui doivent s’exécuter sans broncher ?

 

 

Casser l’école, c’est l’amorce de l’effondrement de tout le système

 

Casser les écoles et les classes, c’est en rajouter un peu plus dans la cohorte de choses qui ne vont pas bien dans notre contrée. Petit tour d’horizon !

Où en est l’industrie ? C’est simple, elle a été délocalisée à l’autre bout du monde quand elle n’a pas été détruite en pure perte. On l’aura constaté lors de la période de la crise sanitaire et des difficultés à pouvoir se fournir en médicaments et en masques de protection.

Quid de l’armée en France ? Elle est tellement réduite à la portion congrue, quant à ses effectifs, et pas suffisamment équipée en armements que nous ne possédons pas, que face à une guerre conventionnelle de longue intensité nous ne pourrions espérer tenir qu’une quinzaine de jours selon les spécialistes ! Heureusement que nous sommes dans le club très restreint des pays à dissuasion nucléaire, non ?!

Côté santé et médecine, n’en parlons pas ! Le manque criant de médecins imputable à un numerus clausus d’arrière-garde pour protéger les prés carrés de certains et les difficultés récurrentes de l’hôpital placent la France dans un contexte de désertification médicale comme elle n’a jamais connu ! Un comble au  XXIème siècle, alors que la courbe démographique exponentielle confirme le vieillissement de la population.

Au chapitre des transports, l’actualité autour de la énième grève à la SNCF – cette fois-ci ce sont les contrôleurs de train qui privent 150 000 de nos concitoyens de vacances d’hiver parce qu’ils ne toucheront qu’un peu moins de 4 000 euros mensuels en fin de carrière ! – nous ramène à la triste réalité d’une société à multiples vitesses. Mais, pas à celle des TGV pour la grande majorité d’entre nous, en particulier celles et ceux qui n’ont jamais droit à rien !

Enfin, il y a l’agriculture qui ne cesse de tomber de Charybde en Scylla avec son lot de désespérances, de contestations, de revenus plus bas que bas, et de...suicides si ordinaires et banalisés qu’ils n’émeuvent plus grand monde.

L’école, c’est sacrée ! C’est encore le lieu de l’unique espoir pour tous ceux qui croient  aux vertus citoyennes de la pédagogie et de l’enseignement pour tous, à la méritocratie en nivelant par le haut. Si désormais, on casse le jouet pour des raisons infondées en privant les élèves des zones rurales de possibilités intellectuelles accessibles, ce sera donc l’effondrement de tout le système ! Ainsi soit-il !    

 

Thierry BRET

 

 


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On ne peut pas dire que le contexte économique soit très exaltant sur notre territoire ! Entre préoccupation et optimisme, il est difficile de se  faire véritablement une opinion de ce que sera le premier trimestre 2024. Une impression générale des plus contrastée pour le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Thierry CADEVILLE. Ce dernier faisait le point lors d’une session informative dans le cadre des rendez-vous proposés par la Banque de France…

 

AUXERRE : Le rendez-vous, même, matinal est toujours très prisé des acteurs de l’économie territoriale. Certes, il n’était guère aisé de trouver une place de stationnement à l’IBIS Style, dont les extérieurs sont en pleine reconfiguration structurelle depuis un moment, travaux importants à l’appui ! Mais, comme le dit si bien le dicton, « quand on aime, on ne compte pas ! ». D’autant que Xavier DUALE, sympathique directeur départemental de la Banque de France 89, avait convié le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Thierry CADEVILLE, à éclairer de ses lumières (et surtout de ses analyses) la thématique du jour : « Inflation, hausse des taux, ralentissement économique : bilans et quelles perspectives 2024 pour les entreprises en Bourgogne Franche-Comté ».

Un sujet qui aura fait recette auprès de la sphère institutionnelle et économique du cru, invitée par la Banque de France 89  puisque moult personnalités avaient convergé tôt ce jeudi matin afin d’assister à cette étude de cas spécifique, on ne peut plus intéressante sur notre contrée. Au moment où les risques de défaillances et les contractions sur l’économie se font ressentir – inquiétudes de la part de Pascal BAILLY, président du Tribunal de Commerce d’Auxerre -, il était fondamental de tâter le pouls de ce département de l’Yonne que, parfois, on qualifie à tort de laisser pour compte au niveau de ses appétences économiques face aux autres secteurs géographiques de l’Hexagone.

 

Un indicateur de l’optimisme plutôt à la hausse en décembre

 

Les propos du président de la CCI de l’Yonne ont-ils rassuré un auditoire attentif où figuraient entre autres parmi les premiers rangs Pauline GIRARDOT, secrétaire générale de la préfecture, Claude VAUCOULOUX, délégué général de l’UIMM et du MEDEF, Baptiste CLERIN, président de la CPME 89, Christian DUCHET, délégué général de la FFB, Jean-Pierre RICHARD, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat et de la CAPEB, Yves HUTIN, directeur département de France Travail, etc. ? Pas si sûr ! Le bilan entre le positif et le négatif s’en trouverait presque mitigé, selon Thierry CADEVILLE, lui-même !

« On a dans l’industrie, dans les services, des entreprises qui fonctionnent très bien et qui n’ont pas d’inquiétude pour l’avenir à court terme, souligne-t-il, a contrario, certains secteurs sont en situation préoccupante : la construction de logements neufs, les sous-traitants automobile, la restauration, le commerce traditionnel,… ».

Bref, dans le genre verre à moitié vide et verre à moitié plein, il est clair que la situation actuelle équivaut au contraste. A noter tout de même, et selon le dernier sondage Opinion Way (CCI France), l’indicateur de l’optimisme était en hausse en décembre dernier de dix points ! Oui, mais ceci n’est qu’un sondage, bien évidemment, obtenu sur un panel bien particulier !

Néanmoins, le responsable de la CCI 89 de poursuivre en argumentant ses propos : « Je retiens aujourd’hui trois témoignages significatifs de la situation actuelle. Ceux du Tribunal de commerce, de l’UMIH (le secteur de l’hôtellerie et de la restauration) et les études de France Travail, ex-Pôle Emploi… ».

 

Des inquiétudes sur le secteur de l’hôtellerie et de la restauration

 

A propos du Tribunal de Commerce dont le président auxerrois Pascal BAILLY était assis aux premières loges, Thierry CADEVILLE  se voudra rassurant.

« Il n’y a pas de tsunami à prévoir au cours du premier trimestre 2024 ! ».

Ouf, il était grand temps de le dire ! Mais, les injonctions de paiement ne cessent d’amplifier, surtout pour des entreprises récentes (post-COVID) avec peu de salariés. D’ailleurs, l’URSSAF délivre tout de même de 30 à 50 injonctions de paiement tous les quinze jours. Quant aux déclarations de cessation de paiement, elles progressent.

« Il est indispensable de saisir le Tribunal de Commerce afin de négocier les délais de paiement avec l’URSSAF, insista Thierry CADEVILLE.

Toutefois, sa préoccupation principale se rapportait à l’une des branches professionnelles ayant le plus souffert des affres de la crise sanitaire : celui de l’hôtellerie/restauration.

« On observe des fermetures de restaurants partout, notamment les plus anciens, confia le patron de la chambre consulaire, il y a un sentiment général de difficulté qui s’explique par la combinaison de quatre facteurs : la hausse des charges (énergie), la baisse de la fréquentation suite à la hausse des prix, les difficultés à trouver des salariés et surtout l’impossibilité de vendre, car il n’y a pas d’acquéreurs en face… ».

Quant aux signaux émis territorialement par France Travail, ils virent un tantinet vers le coloris orange depuis quelques semaines. Le chômage repart à la hausse de façon substantielle alors que les emplois à temps plein dans l’intérim sont un peu chahutés par la conjoncture. Le chômage partiel augmente de 25 %. Tandis que la réduction des offres d’emploi en CDI a retrouvé son niveau de 2021.

 

  

Un taux d’emploi inférieur à la moyenne régionale

 

Puis, en bon pédagogue convaincant, Thierry CADEVILLE proposa un focus analytique sur le département de l’Yonne. Un territoire qui représente 15,5 % du territoire de la région Bourgogne Franche-Comté et recense à date 334 156 habitants, soit 11,9 % de la population régionale. Un département très faiblement peuplé (45 hab./km²), avec une population qui est moins jeune que la moyenne régionale et qui perd ses habitants en raison de soldes naturel et migratoire déficitaires.

Mais, il s’attarda ensuite plus longuement sur le vecteur emploi. Celui qui concernait l’ensemble de l’assistance, réunie là par la Banque de France.

« Le taux d’emploi est inférieur à la moyenne régionale tandis que le taux d'activité est égal à celui de la région, ajouta l’orateur, un vieillissement des actifs est observé entre 2014 et 2020 (31 % de 50 ans ou plus contre 28 % six ans plus tôt). Quant à la population active, elle s’établit à 145 000 habitants dont 14% en dehors du département (surtout région parisienne, mais aussi Aube, Loiret, Côte d’Or, Nièvre…), soit 18 000 personnes et un solde négatif de la moitié … ».

Chiffres intéressants pour les férus de statistiques : les moins de 25 ans ne représentent que 10 % des gens en activité professionnelle dans le département …tandis que le pourcentage des plus de 60 ans est de 5 % alors qu’ils représentent 32% de la population !

Ce qui fera dire à Thierry CADEVILLE : « de façon générale, le taux d’emploi des seniors en France (autour de 56 %) est inférieur à la moyenne européenne et très inférieur à celui de l’Allemagne (72 %) ».

Sans commentaire quant à la politique de l’emploi envers cette frange de la population dans l’Hexagone !

 

Un niveau de formation moins élevé que la région

 

Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie 89 ne pouvait clore son propos sans évoquer l’un des piliers de l’organe institutionnel : la formation.

« Les demandeurs d’emploi du département ont globalement un niveau de formation moins élevé que la moyenne régionale. En effet, 44 % d’entre eux ont un niveau de formation supérieur au Bac contre 49 % en Bourgogne-Franche-Comté, énoncera-t-il, dans l’Yonne, 37% des demandeurs d'emploi possèdent un niveau CAP ou BEP contre 34% dans la région…. ».

Aujourd’hui, l'Yonne compte 12 390 bénéficiaires d'une allocation chômage. L’assurance chômage indemnise 87 % d’entre eux contre 88 % en Bourgogne-Franche-Comté, soit 10 780 personnes. 5 % des allocataires sont pris en charge au titre de la formation, un poids similaire à celui de la région.

Reste la formation supérieure où la situation est la suivante : la Côte d’Or enregistre 35 000 étudiants, le Loiret se situe à 70 000 étudiants, l’Aube accueille 12 000 étudiants, passant en deux décennies de 2 000 à 12 000 jeunes qui suivent un enseignement supérieur. L’Yonne en compte 2 à 3000 pour 335 000 habitants. Il y a encore du chemin à parcourir !

D’ailleurs, Thierry CADEVILLE ne manqua pas d’y faire allusion en guise de conclusion : « Avec les quelques 15 000 entreprises qui seront à reprendre en Région Bourgogne Franche-Comté sur les dix prochaines années, la question du développement de la formation supérieure est la question cruciale qui se pose pour le département… ».

Une question louable qui n’a pas, pour l’heure, de réelle réponse…

 

Thierry BRET

 

 


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Bon, c’est sûr : la nouvelle, annoncée via un communiqué de presse officiel réalisé par la Ville d’Auxerre et Le Silex, organisateur du fameux rendez-vous estival, n’est pas bonne du tout pour la sphère culturelle et ses retombées. Nonobstant ses 52 000 spectateurs, accueillis en trois jours en juin dernier, la manifestation de la scène rock underground et musique du monde ne bénéficiera donc pas de son édition annuelle en 2024. Un rideau définitif qui est tombé pour des raisons économiques et la récurrente proximité des Jeux de Paris, en matière de sécurité…

 

AUXERRE: C’est déjà le clap de fin pour l’édition 2024 du fameux CATALPA Festival ! Un évènementiel mort-né dans l’œuf avant même d’avoir existé. Malgré les records d’affluence obtenus la saison dernière – une jauge de plus de 52 000 spectateurs enregistrés durant les trois jours qu’aura duré cette animation accueillie en juin au Parc de l’Arbre Sec -, les organisateurs ont décidé d’un commun accord – sans doute une décision qui ne fut pas aussi simple à trancher – de faire un break et de positionner l’un des moments forts de la saison estivale auxerroise sur la case stop.

Du moins pour une année avant de reprendre l’exercice, sous une toute autre formule. On imagine déjà la stupéfaction chez les festivaliers qui ne s’attendaient pas à une telle désillusion, celle de ne pas vivre un week-end de juin culturel sympa et musical aux abords de l’Yonne…

 

Une pause salvatrice pour faire retomber le soufflé

 

La Ville d’Auxerre et Le Silex, à l’origine du CATALPA Festival, via son association Service Compris – elle bénéficie d’une délégation de service public lui permettant de gérer cet évènement -, expliquent les raisons de ce report d’une année en toute vérité. Et cette fois-ci, cela n’est pas imputable à une quelconque crise sanitaire !

Manifestation gratuite, ayant déjà vécue douze éditions auparavant, le CATALPA Festival nécessite un budget global de plus de 400 000 euros. La Ville d’Auxerre en est le principal financeur, à travers une subvention de 160 000 euros.

Quant à l’Agglomération de l’Auxerrois, elle injecte une enveloppe de 50 000 euros dans le concept. Des coups de pouce de la part des deux collectivités qui ont singulièrement augmenté en 2023 : 210 000 euros contre 180 000 euros lors de l’édition 2019.

Il ne faut donc pas être un chantre de l’arithmétique pour comprendre que d’année en année les budgets de la manifestation artistique s’envolent, alors qu’il n’y a aucune recette à mettre en face, obtenue de la part du public. Pire : l’édition 2023 se situe même dans le rouge, avec un déficit de 45 000 euros ! Devant cet effet de surchauffe, et par les temps qui courent, il était nécessaire pour le team organisationnel de débrancher les compteurs et laisser reposer le soufflé. Le temps peut-être, salvateur, de trouver un modèle économique moins gourmand et plus compatible à la conjoncture inflationniste du moment ?

Quant aux raisons de cette hausse exponentielle des budgets, elles sont mentionnées par le document, adressé aux médias du département. En premier lieu, il y a les contrats de production des artistes en très forte hausse. Car, eux, ils ne se jouent pas gratuitement et c’est bien légitime !

En sus, notons aussi les frais générés par la hausse de l’énergie – cela se retrouve décidément partout ! -, et les coûts techniques très importants, depuis le redémarrage de l’évènement après la période COVID.

 

Vers l’élaboration d’un nouveau modèle économique

 

Mais, le contexte évènementiel est loin d’être fameux en cette année olympique en France. Certes, les Jeux d’été ne s’organisent qu’une fois par siècle dans l’Hexagone, mais là aussi les perspectives ne sont guère optimistes, côté logistique et surtout sécuritaire. Le gouvernement, très (trop) précautionneux, a interdit l’organisation de concerts de musiques actuelles dans le pays entre le 18 juillet et le 11 août. Logique, il s’agit de mobiliser l’ensemble des forces de l’ordre vers Paris et l’Ile-de-France du fait de l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques dans la capitale. Au détriment, c’est dommage des manifestations concoctées en province dans le même laps de temps…

D’où un risque de déclassement artistique du CATALPA Festival auxerrois, obligé sans doute de réunir des artistes de moindre notoriété et de voir ses coûts de production augmentés à la vitesse optimale. Conséquence : l’association Service Compris et la Ville d’Auxerre, prudentes, ont décidé de ne pas subir une augmentation inexorable du déficit, remettant de facto le principe de gratuité de la manifestation.

Une gratuité qui est d’ailleurs remise en cause dans bon nombre de manifestations accueillies aujourd’hui en France quand elles l’étaient. Le CATALPA Festival ne déroge donc pas à la règle de cette poussée inflationniste inévitable, se devant de réfléchir à l’élaboration d’un nouveau modèle économique plus pérenne et…excédentaire.

Les organisateurs prévoient un retour de la manifestation culturelle à l’été 2025. Oui, sans doute, mais sous quelle forme ? On ne sait que peu de choses à date. Si ce n’est qu’un travail de concertation devrait rapidement s’engager avec les partenaires institutionnels et privés du CATALPA ainsi que le public (qui et comment ?) pour échafauder la nouvelle construction de cet édifice. Seule chose promise par les organisateurs : la conservation de la gratuité qui fait le sel de ce rendez-vous estival de masse, populaire et festif. Une gratuité, certes, mais pour combien de temps dans un contexte économique qui réclame chaque jour davantage d’argent…

 

Thierry BRET

 

 


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Elle a bon dos, la débiteuse à commande numérique, nouvellement acquise ! Non seulement, elle offre l’opportunité à l’artisan Nicolas BONNET d’éliminer les aspérités des blocs de pierre dont il se sert, lui et ses salariés, à la réalisation de ses pièces ; mais en outre, elle lui permet d’obtenir un trophée, décerné par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat régionale, le NUMERIC ARTISANAT ! Du deux en un, plutôt flatteur pour ce Meilleur Ouvrier de France et Maître Artisan que l’on ne présente plus !

 

ARCES-DILO : Un artisan qui se plie aux nécessaires exigences du numérique, cela peut rapporter gros ! Petit un, un gain de productivité non négligeable pour l’entreprise puisque l’acquisition d’une machine offrant ces possibilités optimise son rendement : logique, en somme, puisque la machine fonctionne la nuit et soulage les collaborateurs au repos

Petit deux, et en plus, un tel investissement n’est pas pour déplaire à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté qui ne se prive pas de récompenser depuis peu les artisans qui franchissent le pas du numérique et de les encourager via un nouveau trophée qui évoquerait presque le nom d’une course de chiens de traineau (des huskys de préférence !) embarqués sur les surfaces gelées du grand Nord : le NUMERIC’ARTISANAT !

Trêve de plaisanterie : la chose se veut sérieuse et officielle. C’est même l’excellent jongleur de mots et manieur de verbes qu’est le sous-préfet de l’arrondissement de Sens, Wassim KAMEL, qui devait officier aux côtés du non moins charismatique président de la chambre consulaire à l’échelon départemental, Jean-Pierre RICHARD, pour remettre à l’intéressé ce prix au patronyme polaire.

 

 

Un savoir-faire qui sort hors des limites de l’Yonne…

 

Hormis la remise symbolique du prix, les personnalités eurent tout le loisir ensuite de découvrir l’antre du tailleur de pierre, titré Meilleur Ouvrier de France de la discipline en 1998 et Maître Artisan, quelques années plus tard. Ici, dans un atelier qui a reçu la labellisation Patrimoine Vivant en 2009, sont travaillées des pierres aux origines diverses, venant de France et de Belgique, mais aussi de Bourgogne. N’omettons pas les marbres. Ceux en provenance de la botte italienne. Ceux de l’Hexagone, évidemment.

Côté production, Nicolas BONNET et ses compagnons exercent leur savoir-faire et leur dextérité professionnelle sur divers chantiers de la région, parfois un peu éloignés de la base arrière, en Ile-de-France voisine mais aussi aux quatre coins de notre pays de cocagne. Des interventions faites sur mesure, de conceptions uniques, voire de restauration de patrimoine.

Le jury a été subjugué par les performances de la débiteuse à commande numérique (une machine dite « cinq axes » pour les puristes !) et se devait de primer un garçon sympathique et qui possède une aura professionnelle dépassant largement le cadre de nos frontières départementales.

 

Thierry BRET

 

 


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