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Plus que quelques jours à patienter avant le premier tour de ces législatives anticipées. Le député sortant et candidat pour la troisième circonscription Julien ODOUL tenait un point presse il y a peu à Sens. Il semble plutôt serein face au Nouveau Front Populaire et à la majorité présidentielle…

 

SENS: Toujours en tête des sondages à quatre jours du premier tour des élections, le Rassemblement National et leurs alliés du LR continuent de mobiliser leurs troupes autour de leurs deux thèmes de prédilection : le pouvoir d’achat et l’immigration.

Candidat dans la troisième circonscription de l’Yonne, Julien ODOUL a déclaré que « ces idées de bon sens peuvent arriver au pouvoir s’il y a une mobilisation populaire démocratique dans les urnes ».

Le RN veut en finir avec un système obsolète, basé sur « des bidouillages » depuis quarante ans et proposer des mesures nouvelles déjà appliquées dans d’autres pays européens comme en Espagne. « On libère, on allège, on dynamise » ajoute le candidat.

Même s’il ne souhaite pas vraiment spéculer sur les résultats des élections ni se projeter dans une « politique fiction », Julien ODOUL croit en la possibilité d’une majorité absolue pour le RN et préconise un « raz-de-marée patriote » au second tour.

Mais le candidat envisage toujours cette fonction au-delà de ces enjeux nationaux avec la volonté de répondre aux problématiques locales et une proximité avec la population.

« Je serai toujours le député des lotos et des vide-greniers » affirme le président du groupe RN à la Région, qui se montre plutôt confiant pour la circonscription où il avait été élu avec 55,84 % en 2022.

Pour lui, pouvoir continuer ce qu’il a commencé il y a deux ans est primordial. C’est « construire un travail parlementaire qui soit au plus près des réalités et en même temps de pouvoir échanger, avoir les critiques… ».

 

Floriane BOIVIN

 

 


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Il a le sourire facile. Et la poignée de main franche et ferme. Ce n’est pas tous les jours d’ailleurs qu’une petite commune de l’Yonne reçoit la visite du second personnage de l’Etat en ces murs. Ceux de la mairie qui se transforment dans l’une de ses pièces en salle de conférence de presse, pour la circonstance. Sur les 577 circonscriptions de l’Hexagone – celles qui auront droit dès dimanche 30 juin à un grand coup de projecteur médiatique au terme du premier tour de scrutin! -, la première de l’Yonne, chère à Guillaume LARRIVE, le Président du Sénat Gérard LARCHER n’a pas hésité à se rendre en terre icaunaise afin d’y apporter son amitié et son soutien à la nouvelle prétendante à l’hémicycle national, Céline BAHR…

 

MEZILLES: Une touffeur à ne pas mettre un homme politique dehors ! Et pourtant, cravaté et costumé comme le veut la fonction d’homme d’Etat, le Président du Sénat se prête au jeu de l’interview avec nos amis de France 3, malgré les ardents rayons de l’astre diurne. L’ombre se fait rare sur le parvis de la mairie de la localité de Puisaye qui reçoit sa visite, mais l’ancien vétérinaire devenu deuxième personnage de l’Hexagone après le locataire de l’Elysée n’en a cure !

En l’espace de quelques minutes, face caméra, il confirme avec force et vigueur son attachement aux valeurs républicaines, aux vertus de la liberté et de la démocratie, et surtout à la modération en politique, appelant ses électeurs à rallier le projet incarné par Les Républicains (LR) – les vrais de vrais ! – et défendu localement par la jeune postulante au titre de députée de l’Yonne, une Céline BAHR qui a su fourbir ses armes en l’espace de quelques années (et quelques mandats) dont ceux de conseillère régionale, communautaire et municipale, proche du président-maire d’Auxerre, Crescent MARAULT.

L’objectif pour le haut parlementaire est naturellement de barrer la route aux extrêmes, ceux de gauche autant que ceux de droite, via leurs projets qui ne trouveront jamais grâce à ses yeux.

 

 

Le zéro pointé de Guillaume LARRIVE au député sortant…

 

Quelques minutes auparavant, aux côtés de son suppléant – le maire de Saint-Privé, Jean-François BOISARD qu’elle qualifiera de « soldat de la République » -, c’est une Céline BAHR tout en dynamisme et en verve qui aura posé les jalons de son programme, à proximité de son mentor et « passeur de relais » comme il le définira lui-même un Guillaume LARRIVE, plus virulent que jamais contre le bilan de son prédécesseur, un certain Daniel GRENON (RN) qui l’avait éliminé dès le premier tour des législatives de 2022, à la grande surprise générale. Un bilan fait de zéro pointé tant dans les propositions de lois que les rapports parlementaires, sans omettre la prise de parole en séance, selon l’ancien député gaulliste.

Mais, cette confrontation initiale se terminera sept jours plus tard de la manière la plus inédite et inattendue entre la candidate de la NUPES, la Verte Florence LOURY et le résident de Toucy, inconnu ou presque des observateurs de la chose politique.

A l’autre bout de la table, Michel CARRE, l’édile de Mézilles, savoure intérieurement l’instant. Un tel plateau politique réuni dans sa bourgade : fichtre, cela est à inscrire dans les annales en lettres d’or !

Bon, du côté de la presse, on prend les mêmes et on recommence dans ce genre d’exercice ! Entre l’Yonne Républicaine et France 3, et…France Bleu Auxerre qui se fait attendre ! Qu’importe ! Céline BAHR lance les débats à une heure précise et déroule sa présentation avant de céder la parole au premier des sénateurs, le Président du Palais du Luxembourg ! 

Un défenseur inlassable des communes et une référence tutélaire de la droite républicaine et du centre, une droite qui peine à se rassembler sous la même bannière, précisera-t-elle en guise d’introduction.

 

 

Une « téléconsultation » d’à peine deux minutes sur la dissolution…

 

Défendre les citoyens qui travaillent, retrouver l’ordre dans les comptes publics comme dans la rue et respecter davantage les territoires ruraux intègrent les priorités de la jeune candidate.

« Notre conviction est qu’il ne faut pas rajouter du chaos au chaos, explique une Céline BAHR pesant chaque mot prononcé, la France ne doit pas être abandonnée aux extrêmes. C’est un appel à la non-résignation : je le dis comme citoyenne et en qualité de jeune maman, c’est pourquoi je m’engage dans ce combat… ».

Quant à Gérard LARCHER, heureux d’être là et de s’amuser dans le même temps de participer à un exercice similaire dans le Vaucluse via la magie d’un enregistrement vidéo, il ne veut pas que la France rurale, cette France si chère à ses yeux, soit oubliée par les élites parisiennes.

« Une partie de notre pays a le sentiment de ne plus être entendu. Outre le choix de l’amitié envers Guillaume LARRIVE et Céline BAHR, être là aujourd’hui à leurs côtés, c’est aussi un choix strictement politique pour le Président du Sénat que je suis, précisera l’orateur, je ne souhaite pas que l’avenir de ces territoires soient confiés au RN. Il y a une extraordinaire crise de confiance entre les citoyens et les élites en particulier l’Elysée. Quand je vois le programme des deux blocs adverses, je suis très inquiet : pourtant il y a une autre voie qui s’inscrit dans les valeurs de la droite et du centre et elle doit être présente le 30 juin et le 07 juillet… ».

 

 

Ne voulant pas baisser les bras, Gérard LARCHER estime que la candidate de la première circonscription possède toutes ses chances pour rassembler et l’emporter. Puis, il reviendra sur l’étrange épisode de la dissolution du Palais Bourbon dont beaucoup, y compris dans le propre camp présidentiel n’ont su entraver que couic sur les explications !

« Oui, il y a eu une consultation du chef de l’Etat, plaisante Gérard LARCHER, sur sa prise de décision. Celle-ci a duré au bas mot une minute et trente secondes ! J’appelle cela de la téléconsultation, pour faire référence à la télémédecine ! C’est à peine si on a eu le temps de prendre la tension de la France !».

Une tension qui depuis vire au cauchemar obsessionnel et frise l’apoplexie chez les investisseurs et entrepreneurs, sans omettre les observateurs internationaux, toujours secoués par de tels soubresauts sismiques irréversibles, dans un contexte international déjà délétère.

Pour Gérard LARCHER comme pour Guillaume LARRIVE, c’est clair : le coup de « BAHR » vers la droite et le centre droit est plus que jamais nécessaire dès le 30 juin prochain pour retrouver le lustre de la France…

 

Thierry BRET

 

 


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Courtenay, c'est comme un petit bout de l'Yonne dans le Loiret. Les habitants de l'ouest de notre territoire y apprécient, entre autres, son marché du jeudi sur lequel on retrouve notamment  les sympathiques frères MAGNONI, nos tripiers locaux qui sont également présents sur les marchés de Pont-sur-Yonne, Sens et Toucy.


COURTENAY : « L’Arcade ». C’est un « chouette » café-restaurant, situé en face de la halle du marché. Il fut longtemps tenu par Carole et Pascal qui s'étaient rencontrés au marché de Rungis, au resto « Le Méditerranée ». La souriante Carole en salle, Pascal aux fourneaux.

Je me souviens des anecdotes de ce dernier, narrant l'envoi d'une dizaine de sole meunière sur le coup de 06 heures ! C'est que la nuit passée au marché international, ça creuse ! Fils d'aubergistes berrichons, le chef était le spécialiste du pâté pascal, spécialité de cette jolie région. Enfin, sans flagornerie aucune, j'avais plaisir à compter ce cuisinier consciencieux parmi mes plus fidèles auditeurs, lorsque j'officiais sur les ondes de France Bleu Auxerre, aux côtés de Nathalie RIVAUD.

 

L’esprit de la maison demeure…

 

Voici peu, après une trentaine d'années, ils sont partis vers une retraite méritée,  contents et rassurés pour la clientèle d'avoir trouvé des successeurs. Rien n'a vraiment changé. Le comptoir est en enfilade ; le présentoir à journaux demeure toujours à gauche en entrant, quant à l'arrière salle au fond, elle n’a pas bougé ! C’est une sorte d'institution locale du bien-manger à prix modérés.

Ce midi-là, l'aimable serveur m'y installe en terrasse. Son jean est fendu de toutes parts ! C'est drôle, antan, le personnel de salle disposait d'une tenue souvent simple, mais un peu élégante. En 2024, tout cela est bel et bien révolu, mais passons.

En consultant le menu, je constate rassuré que l'esprit de la maison demeure.  Il est même précisé : « ici, on assaisonne, on braise, on poêle ! ». La formule « déjeuner » est proposée à 16 euros avec entrée, plat, fromage et dessert. Un peu moins au niveau tarif, si l'on choisit uniquement un ou deux plats.

 

 

 

On parle de lettres et de Moyen-âge !

 

Dans un menu à ce prix, il est rare de trouver des asperges fraîches. C'est le cas ici. Elles sont  déclinées à la flamande et fort bien assaisonnées avec du persil frais. En accompagnement, le pain de la boulangerie voisine est bon. Parmi mes voisins de table, l'un passe son temps au téléphone pour tenter de résoudre quelques problèmes ; quant à l'autre, un motard tatoué envisage d'écrire un roman à propos du Moyen-âge. C'est ce qu'il explique à la patronne, elle aussi férue de lettres.

 

 

Une bonne harmonie dans l’assiette de légumes verts

 

Parmi les plats, je choisis l'escalope aux champignons. Elle est accompagnée d’haricots verts. D'ordinaire, ce légume, ici provenant de la congélation,  ruisselle d'eau, est insipide, voire le plus souvent immangeable. Rien de cela aujourd’hui où le légume a été cuisiné et donc assaisonné. Cela donne à cette assiette copieuse, une bonne harmonie : c'est bon.

Côté fromage, le Brie de Courtenay demeure toujours en place : et c’est tant mieux ! Affiné et goûteux, c'est un produit plaisant. En dessert, la panna cotta aux fraises d'un producteur local est bonne, mais peut-être un rien trop sucrée.

Au final, on s’en tire à moins de 25 euros avec un pichet de rosé et un café !  On continue, comme jadis, à se régaler à « L'Arcade », et ça, c'est une excellente nouvelle.

 

 

En savoir plus :

 

Les - : un très léger bémol est à signaler sur l'attente entre les plats.

Les + : le service est aimable. Un bon rapport qualité-prix d'une vraie cuisine est également de la partie.

 

 

Contact :

 

L'Arcade

50, Place Armand CHESNEAU  

45320 COURTENAY

Tel : 02.38.97.42.36.

Ouverture : tous les jours sauf le dimanche soir et le lundi.

Détail : c’est proche des sorties d’autoroutes A6 et A19.

 


Gauthier PAJONA

 

 

 


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Tiens, changement de registre, aujourd’hui, dans les lignes de cet éditorial ! Et si on parlait enfin de la vie et de l’espérance afin d’oublier la triste réalité de notre ordinaire, ponctué de querelles intestines dans les partis politiques – tous sans exception à l’approche imminente de ces inattendues et capitales législatives -, de conflits en tout genre qui ne cessent de faire trembler les fondements de la planète et de ces agressions inciviques à répétition polluant au gré des jours qui passent, nos libertés. Sans omettre le pouvoir d’achat en berne, l’inflation toujours aussi galopante et le chômage qui frappe de plein fouet, jeunes et surtout seniors, condamnés à vivre dorénavant à l’ère de la précarité…

Le choix de ce thème, nous le devons donc à ce petit ruban vert, presque pomme acidulé, que bon nombre d’animateurs et de journalistes des chaînes de télévision ont porté ce week-end face caméra au revers d’une veste ou d’un chemisier.

Un ruban vert que bon nombre de citoyens ne connaissent même pas ou si peu alors que le sujet mérite amplement que l’on s’y intéresse de plus près.

Un ruban vert. Couleur de l’espérance, de toute évidence en termes de symbolique chromatique. Un coloris que toutes les associations assurant la promotion du don d’organes ont adopté en guise de référentiel au niveau de leur communication.

Sans doute, un grand nombre de nos concitoyens ne le savent pas mais le 22 juin – date où se rédigent précisément ces lignes – correspond à la Journée nationale du don d’organes. La vie et l’espoir en somme pour des milliers de malades, atteints de graves pathologies rénales ou autres troubles physiques, attendant patiemment en croisant les doigts qu’un donneur fera enfin le geste salvateur…

 

Des nuances un peu floues au niveau du législateur…

 

Un ruban vert. En guise d’aide-mémoire ? Pour toucher les consciences ? Pour lever les doutes et les « a priori » ? Sans doute. En 2023, ils sont encore près de 40 % de nos compatriotes à refuser catégoriquement la simple idée de se voir prélever d’un organe, ne serait-ce que pour apporter secours à autrui !

Un chiffre très révélateur malgré un texte de loi qui dit tout l’inverse, par ailleurs ! Que dit le législateur à ce propos : c’est en 1976 avec la loi Caillavet que l’Etat prend position sur ce sujet de société.

Le texte reçut le complément de lois concernant la bioéthique. Mais, comme le précisent les responsables de l’association France ADOT, « ces textes légaux ont toujours permis de respecter la volonté des personnes s’opposant aux prélèvements via le registre des refus officiels ».

Un registre qui est par ailleurs consulté par l’Agence de Biomédecine en France dès le constat de mort encéphalique de la personne, observée par les équipes médicales.

La difficulté, aujourd’hui, pour les associations qui militent en faveur du don d’organes en France est justement de sensibiliser très largement l’opinion publique. D’autant que le dernier texte de loi voté par les parlementaires sur cette thématique n’a pas vraiment donné satisfaction, laissant la place libre à l’interprétation suivante : « on est tous donneurs et que, si on en parle pas dans son proche entourage familial, les organes seront prélevées de manière systématique ».

 

 

Même les collectivités s’en mêlent

 

Or, le taux d’opposition à ces prélèvements a progressé de manière exponentielle dans l’Hexagone alors que le texte législatif avait pour vocation d’atténuer les doutes ! Un paradoxe de plus, qui inquiète la structure France ADOT.

Ses bénévoles – on ne peut que saluer leur pugnacité et leur sens de la communication afin d’informer le plus grand nombre – ne cessent de multiplier depuis les actions à travers le pays, à l’instar de cette Journée nationale pour développer une véritable culture du don en France.

Le ruban vert. Petit à petit, sa signification concerne aussi les collectivités. Notamment les édiles de municipalités qui n’hésitent pas à s’engager dans l’opération en assurant des plantations « d’arbres de vie », en hommage aux donneurs d’organes et à leurs proches qui en ont aussi accepté l’idée. Ce qui au plan psychologique n’est pas aussi évident que cela en a l’air.

Ne soyez donc pas surpris, si chemin faisant en parcourant l’Hexagone de part et d’autre, vous voyez aux entrées de ces agglomérations impliquées des signalétiques spéciales aux couleurs de ces « villes ambassadrices du don d’organes ».

 

« Savoir pour ses proches, ça change tout ! »

 

En 2023, plus de 21 800 personnes étaient en attente d’une greffe, indispensable à leur survie. 5 634 ont pu être réalisées. Les reins, en priorité pour 3 525 patients, mais aussi le foie avec 1 343 transplantations et le cœur, dans le cas de 384 interventions.  Toutefois, il y a un sérieux bémol à ce tableau : beaucoup sont encore dans l’attente. Ils étaient encore plus de 11 400 personnes au 01er janvier 2024 à espérer obtenir un organe sain d’un potentiel donneur afin d’avoir la vie sauve….

Grâce aux progrès des solutions thérapeutiques, moins de patients en liste d’attente sont décédés dans cet intervalle par rapport à 2022 : 823 décès contre plus d’un millier l’année précédente. On ne peut que s’en réjouir…

Mais qui sont les donneurs ? Des gens, comme vous et moi, bien sûr ! Quant à l’âge moyen des donneurs décédés, il s’élève à 57,8 ans, un chiffre stable depuis une décennie. L’an passé, 647 donneurs étaient âgés de plus de 65 ans ; notons aussi que les dons pédiatriques se développent avec 48 dons avec des personnes âgées parfois de moins de cinq ans…

Reste la présence sur soi de la fameuse « Carte d’ambassadeur du don d’organes ». Signe non anodin de l’engagement de son possesseur à cette cause, elle permet surtout aux proches de ne pas choisir à votre place. Tout ceci sous le sceau de l’expression, du recueil de consentement et du respect de la volonté. L’un des codes éthiques de France ADOT et des différents organismes qui promeuvent le don d’organes vers le plus grand nombre. En résumé, « savoir pour ses proches, ça change tout » ! Et cela peut aussi changer des vies, qu’on se le dise dans le cercle familial….

 

Thierry BRET

 


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Ainsi, « elles » et « ils » ressemblaient à ça ! De lointains ancêtres de l’ère préhistorique qui vivaient là, non loin des bords de l’Yonne, du côté de Gurgy et dont on a retrouvé des éléments à partir de leur ADN, lors de la découverte d’une importante nécropole. Des visages de femmes, d’enfants, d’hommes, parfois souriants, au regard profond à la limite de la méfiance comme si, nous autres, les gens du futur, venions les déranger dans leur éternité, peinte à l’aquarelle, et formant une fresque murale dont on pourrait contempler longuement chaque contour et aspérités. L’exposition, originale et didactique, s’apprécie jusqu’au 07 juillet à l’espace culturel…

 

GURGY : Etrange impression que celle-ci. C’est un curieux voyage dans le passé comme avec l’aide d’une machine à remonter le temps qui nous est proposé là, grâce à la contemplation de ces aquarelles au coloris sépia, finement ciselées – on les doit à l’artiste Elena PLAIN – dont les personnages nous fixent de leurs regards éternels et intenses comme par effet de miroir.

Mais, il ne s’agit nullement ici d’une œuvre imaginaire avec cette galerie de portraits, de femmes à la bienveillance affirmée, d’enfants à l’attitude de sauvageons et d’hommes dont les cheveux sont si hirsutes qu’ils affoleraient n’importe lequel des coiffeurs, présentés sous forme de fresque sur les murs de l’espace culturel.

Non, ce passionnant travail est avant tout d’ordre scientifique. Pédagogique, aussi. Et surtout, historique. Voire, même préhistorique pour les puristes !

Un extraordinaire rendu qui résulte de fouilles archéologiques menées non loin de là il y a plusieurs années, et conçu à partir de prélèvements d’ADN réalisés sur des ossements. Ceux retrouvés dans une nécropole de la préhistoire où vivait une communauté il y a…6 700 ans ! Une paille à l’échelle du temps !

 

Dix-sept chantiers de fouilles archéologiques dans la commune en cinquante ans

 

Face à nous, se présentent peut-être les lointains ancêtres de…Cyril CHAUVOT, maire de la commune ou de Jean-Luc LIVERNEAUX, le conseiller communautaire en charge de la vie culturelle de cette localité qui existait de facto sous une toute autre variante il y a donc un peu plus de six millénaires de cela !

D’ailleurs, les invités de la séance inaugurale de cette exposition ne manqueront pas de poser cette question obligatoire, venant à l’esprit de chacun : « sommes-nous en présence de nos ascendants ?! ».

De quoi peut-être redonner du grain à moudre aux chercheurs et autres paléontologues en quête d’analyses plus poussées !

D’autant que la bourgade à la fameuse escale fluviale jouit d’un patrimoine archéologique les plus importants de l’Yonne. Sans doute du fait de sa proximité au bord de la rivière ? Pour accréditer cette affirmation, Jean-Luc LIVERNEAUX rappellera un seul chiffre : « 17 », soit le nombre de chantiers de fouilles archéologiques entrepris depuis cinquante ans. Avec bien sûr, son lot de sites funéraires.

 

 

En savoir davantage sur notre passé

 

Pour les esthètes de cette discipline, ce sont des sources d’informations privilégiées pour mieux cerner la vie des hommes préhistoriques. Soit une période correspondante à – 3 000 avant Jésus-Christ.

A Gurgy, les chercheurs se sont donc attelés à réaliser des arbres généalogiques (ils ont pu en reconstituer deux) à partir d’ossements trouvés in situ. Une première…mondiale !

L’information perturbera même les rédactions de la presse nationale et scientifique. A l’été 2023, et sans qu’ils le sachent véritablement, les élus de la commune découvrent par voie de presse que leur village fait l’objet de publications scientifiques dont l’une est publiée dans « Le Monde » ! Mais, également le quotidien méridional, « La Marseillaise » ou « BFM TV ».

« Nous avons décidé de prendre contact avec l’une des scientifiques ayant travaillé sur cette étude, ajoute Jean-Luc LIVERNEAUX, une paléo-généticienne, nommée  Maïté RIVOLLAT. Avec son concours, et celui de son collègue, Stéphane ROTTIER, archéo-anthropologue – lui-même a effectué des fouilles sur le site des « Noisats » à Gurgy entre 2004 et 2007 -, est née la construction de ce projet d’exposition à laquelle s’est aussi adjoint le service Pays d’Art et d’Histoire de l’Auxerrois… ».

 

 

Un concept visuel à ne manquer sous aucun prétexte, en vérité ! Le public ne s’y trompe pas. A commencer par Crescent MARAULT, président de l’Agglo de l’Auxerrois, « on est vraiment chez nos ancêtres, les premiers Auxerrois à se sédentariser l’ont fait à Gurgy ! On est un territoire Pays d’Art et d’Histoire, et il était important que je sois présent au lancement de cette exposition… ».

Puis, le maire d’Auxerre de poursuivre : « valoriser, identifier et animer toutes ces richesses patrimoniales sur notre territoire peuvent nous permettre d’avoir une certaine dynamique au niveau ludique et pédagogique. Comme on peut le faire dans le cadre de notre partenariat actuel avec le Centre Georges Pompidou (l’exposition Botanique est accueillie à l’abbaye Saint-Germain à Auxerre) depuis plusieurs années… ».

Quant à Cyril CHAVOT, maire de la commune, il est comblé : « il est important de savoir d’où l’on vient… ». Et peut-être où l’on va aussi ?!

« Cette exposition permet d’en connaître davantage sur notre passé et notre Histoire ! ». A consommer sans modération !

 

 

En savoir plus :

Exposition « ADN Préhistorique »

Jusqu’au 07 juillet à l’Espace culturel de Gurgy

Ouvert le mercredi, le samedi et le dimanche de 14h à 18h

Entrée gratuite.

 

Thierry BRET

 

 


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