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Cette semaine, une fois n’est pas coutume, attribuons haut les cœurs un carton vert pour deux de nos députés de l’Assemblée nationale, à la manœuvre dans l’organisation manifeste d’une judicieuse initiative !

L’un officie dans la Loire où il est élu sous l’étiquette des Républicains. Il se nomme Dino CINIERI. L’autre, c’est le régional de l’étape vu de notre chapelle, est désormais reconnu sous l’estampille d’Horizons, la formation politique de l’ex-Premier ministre Edouard PHILIPPE, j’ai nommé André VILLIERS ! Une emblématique figure dans le sérail politique de l’Yonne, fière de ses racines vézeliennes et agricoles.

Les deux parlementaires, signe qu’entre un LR et un Horizons, seul un fin papier de cigarette peut encore les séparer pour travailler de concert !, sont à l’origine d’un séminaire de réflexion, devant se dérouler la semaine prochaine au Palais Bourbon. Jusque-là, rien de bien exaltant en vérité, à la lecture de ce préambule, me direz-vous. Sauf que dans le cas présent, ce n’est pas une énième réunion de plus à se mettre sous la dent à laquelle seront conviés les représentants du peuple et des citoyens qui le désirent mais à une très intéressante causerie autour d’un thème qui suscite toujours autant de passions, y compris dans nos campagnes : la réserve parlementaire et son éventuel retour à la surface !

L’initiative est donc louable. Au vu des enjeux qu’elle représente. Il était donc grand temps de poser enfin les jalons, ceux de la discussion entre élus de la République de toutes obédiences pour faire le point sur ce qui apparaît toujours comme fondamental en province dans les zones les plus reculées du pays.

 

Deux députés au chevet d’une France en besoin d’attractivité…

 

Programmé ce mercredi 07 juin à l’Assemblée nationale, ce séminaire à l’initiative de ces deux hérauts de la République va s’interroger précisément sur les méthodes à appliquer pouvant permettre de revaloriser les territoires alors que l’on ne cesse de les porter aux nues à grand renfort d’attractivité, en veux-tu en voilà !   

Le débat entre les élus ne devrait d’ailleurs pas se limiter au seul mais ô combien nécessaire retour en flamme de ladite réserve parlementaire – elle a été supprimée des prérogatives des députés depuis plusieurs années déjà afin d’être mieux affectée aux services préfectoraux en charge de les distribuer - si précieuse pour débloquer des situations de financements de projets structurels, parfois indispensables à l’amélioration de la qualité de vie et du quotidien de nos compatriotes.

La revalorisation du Parlement, la mise en exergue d’une autre politique, la vie des territoires au centre de bon nombre de préoccupations constitueront d’autres items forts de cette conférence un peu particulière dont les médias nationaux ne manqueront pas de récolter les informations les plus pertinentes et abouties, n’en doutons pas !

En fait, Dino CINIERI et André VILLIERS en troqueraient presque leurs vêtures soignées et traditionnelles de représentants du vénérable hémicycle parisien – le costume cravate de couleur sombre de rigueur - pour des habits immaculés, façon blouses blanches, de thérapeutes au chevet d’une France malade dont il faudrait trouver coûte que coûte les remèdes afin de la sortir de la longue période de convalescence dans laquelle elle est plongée depuis des lustres.

 

 

 

Retisser des liens distendus entre élus, citoyens et territoires…

 

Nos deux « praticiens » ont donc résolument pris sous leur chapeau de concocter ce rendez-vous insolite mais réfléchi dans la perspective de l’examen de leur proposition de loi organique sur le sujet. Elle porte d’ailleurs le numéro 810, cette PPL ! Traduction pour les néophytes : la proposition de loi. Déposé en février dernier par notre binôme LR/Horizons – mais oui on peut travailler en parfaite entente et coordination ! -, le texte ne répond qu’à un seul et unique objectif : rétablir la fameuse réserve parlementaire au profit de la vie locale !

Co-signé à date par cent trente parlementaires – et ce n’est pas fini ! -, le projet législatif envisage d’apporter une aide financière annuelle en faveur des petites communes et associations. Comme au bon vieux temps, il va s’en dire, avant que la réserve ne disparaisse des possibilités offertes à l’appréciation des élus de terrain que sont les députés, à même de bien connaître les besoins de leurs circonscriptions respectives en matière de financements…

Un projet qui s’inscrit s’il était adopté pour mieux retisser les liens le plus souvent distendus entre les parlementaires, les citoyens et les territoires.

 

 

L’humain est au cœur de la démarche…

 

Transférée aux préfets en 2017, la réserve parlementaire applicable dans sa forme actuelle n’est guère probante. De l’avis d’André VILLIERS : « l’expérience de 2017 à 2023 n’est pas concluante… ». Dont acte !

Pourtant, ce dispositif quand il  est bien employé devient très vite indispensable pour irriguer de nouveaux projets locaux et territoriaux. Des projets abordés par les collectivités, il va de soi mais aussi par toute une mosaïque de structures associatives qui agissent quotidiennement au cœur des territoires. Bref, la réserve parlementaire a toujours symbolisé le sérieux coup de pouce à obtenir de la part des porteurs de projets pour entériner leurs desideratas.

Question, à se poser, fort de tout cela : à quoi pourrait ressembler la nouvelle variante de cette réserve si elle revenait au sommet de la pile des opportunités à saisir ? Selon les deux élus de la République qui en défendent bec et ongles la résurrection, cette réserve newlook serait dotée de nouvelles garanties de transparence, de nouveaux critères d’attribution. Elle aurait pour vocation à aider les petites communes rurales, les associations, les clubs et récipiendaires de ladite réserve. Dans le seul souci de revitaliser les territoires de l’Hexagone. Une revitalisation  ô combien nécessaire à l’heure actuelle dont le pays ne peut pas dûment se priver.

« L’humain est au cœur de notre démarche, clament en chœur les deux élus à l’initiative de ce judicieux séminaire.

Les élus des territoires et les responsables associatifs attendent donc que cette proposition de loi soit enfin promulguée – la voix de la sagesse - afin de redonner de la force à la vie démocratique, socle de notre nation, et doper ainsi la justice sociale à travers des initiatives de terrain…

 

Thierry BRET

 

 


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Il peut dormir sur ses deux oreilles, et sans doute encore pour très longtemps : la relève du tennis hexagonal au vu de la piètre performance de nos tricolores lors de cette édition 2023 n’est pas pour demain ! Yannick NOAH a pu célébrer comme il se doit le quarantième anniversaire de sa victoire au mythique tournoi de Roland-Garros. Espérons que nous n’atteindrons pas le centenaire avant de pouvoir lui trouver un digne successeur !

 

Lundi

Le port prolongé de lunettes de soleil nuit-il à la convivialité et à l’empathie… ? Comme tant de sportifs aujourd’hui, c’est le visage barré d’un écran fumé que les joueurs du Paris Saint-Germain sont descendus de leur bus à l’Abbé-Deschamps, avant leur match contre l’AJA. Comme enfermés dans une bulle qui les rendrait encore un peu plus inaccessibles au plus grand nombre. Un quotidien starisé à des années-lumière de leurs supporters, dont la frustration doit être grande de ne même pas se voir gratifier d’un regard…

 

 

Mardi

La tragique agression mortelle d’une infirmière à Reims est révélatrice du délabrement dans lequel survit en France l’hôpital psychiatrique depuis des années. A l’automne dernier, nombre d’acteurs du secteur s’étaient mobilisés pour dénoncer le manque de moyens et d’effectifs, certains syndicats évoquant même l’idée « d’abandon » de la part de l’Etat vis-à-vis de la psychiatrie publique. Une crise se caractérisant au quotidien par un nombre croissant de fermetures de centres médico-psychologiques et l’errance de dizaines de milliers de personnes en dehors de toute institution, faute de lieux pour les accueillir.

 

 

Mercredi

A l’heure du réchauffement climatique et de l’impact des énergies fossiles sur l’environnement, la nomination du sultan Ahmed AL-JABER, à la présidence de la prochaine Conférence des Parties sur le Climat de l'ONU (COP 28) qui se déroulera du 30 novembre au 12 décembre prochain à Dubaï fait tousser ! Une attribution qui ressemble même à un conflit d’intérêts, quand on sait que ce magnat issu de l’industrie pétrolière est patron de la plus grande entreprise d’énergies fossiles des Émirats arabes unis. Un peu comme si Jean-Paul BIGARD, héritier du groupe éponyme spécialisé dans l’abattage de bétail et la viande transformée, prenait la tête d’un mouvement vegan luttant contre toute alimentation carnée !

 

 

Jeudi

« Cachez ces gueux que je ne saurai voir… ». A l’aube des prochains Jeux Olympiques, le souhait de l’exécutif de voir transférer des milliers de sans-abri de Paris, vers des « sas d’accueil temporaires régionaux » est sous le fait des critiques, suscitant inquiétudes ou indignation. L’on imagine déjà le succès d’une telle initiative auprès des villes de province retenues pour être « terres d’accueil » le temps d’un été. Une forme contemporaine des « villages Potemkine », du nom de ce ministre russe qui, lors d’une visite de l’impératrice Catherine II en Crimée en 1787, fit ériger de luxueuses façades en carton-pâte dans le but de masquer la misère des populations des villages traversés !

 

 

Vendredi

Que c’est beau un homme amoureux… ! Le mystérieux « graffeur » a encore frappé et certaines façades du centre-ville auxerrois se sont vues repeintes pour l’occasion. Un message d’amour que l’on aimerait voir prolongé à l’infini…

 

 

 

Samedi

Certains évènements sportifs semblent à jamais gravés dans la mémoire collective, à l’image du « mano a mano » de légende entre Raymond POULIDOR et Jacques ANQUETIL sur les pentes du Puy-de-Dôme lors du Tour de France 1964, ou plus près de nous, de cette funeste soirée du 08 juillet 1982 à Séville qui vit la France perdre en demi-finale de la Coupe du monde contre l’Allemagne à l’issue d’un match intense et dramatique. Yannick NOAH était de retour en musique ce samedi sur le court central de Roland-Garros pour célébrer les quarante ans de sa victoire en finale contre Matts WILANDER le 05 juin 1983. Un gamin de 23 ans, franco-camerounais d’origine, apportait enfin un peu de couleurs au tennis tricolore de l’époque, où seul le blanc semblait de mise, à l’image du « dress code » imposé alors aux joueurs, sur les courts du monde entier.

 

 

Dimanche

Une fois encore, Crescent MARAULT se sera montré particulièrement discret, laissant le soin à l’un de ses adjoints de prononcer quelques mots en son nom lors de l’inauguration de cette onzième édition de « Fleurs de vigne », alors même qu’il était présent au pied de la tribune. La conséquence d’une timidité sévère l’empêchant de prendre la parole en public ? Le souhait de mettre en avant ses collaborateurs ? Souffre-t-il de bégaiement à l’instar du roi Georges VI, père de la reine Elisabeth II ? L’on se perd en conjonctures…

 

Dominique BERNERD

 


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Une minute, à peine. Pas une seconde de plus n’est autorisée pour se rejoindre dans les airs à plus de 4 000 mètres d’altitude afin d’y assurer d’étranges chorégraphies. Des figures précises, maintes fois répétées au sol avant l’embarcation dans l’un des avions aux silhouettes si caractéristique, décollant de l’aérodrome de Chéu. « Paris Jump » a réussi son pari : réunir 150 parachutistes internationaux pour un évènement d’exception qui se joue en deux actes…

 

CHEU : « Fais comme l’oiseau », interprétait Michel FUGAIN et son BIG BAZAR en 1972. Des paroles porteuses de liberté qui ont sans doute séduit les adeptes de l’une des disciplines sportives les plus perchées, question altitude : le parachutisme en vol relatif.

Une discipline que les Icaunais ont la chance de pouvoir pratiquer et découvrir de manière régulière en saison, notamment avec la complicité experte de « Paris Jump », l’une des structures associatives les plus en vue dans l’Hexagone avec ses figures marquantes : l’excellente Manue NICOLS ou l’inoxydable, Paul GRISONI, notre « Polo » international. Ce dernier est encore à l’origine avec ses comparses de ce superbe rendez-vous concocté lors de ce long week-end de la Pentecôte, gorgé de soleil.

Un rassemblement annuel qui, à l’instar d’une pièce de théâtre classique, se joue en deux actes. Le premier, ce week-end ; le second du 01er au 04 juin au même endroit. Une aubaine pour celles et ceux qui s’adonnent à ce sport nécessitant physique et concentration, une chance pour celles et ceux qui aiment voir évoluer dans le ciel de l’Yonne ces « papillons » de couleur, formant moult figures géométriques en grappe, au-dessus de leurs têtes.

 

90 000 sauts pour cinq des meilleurs spécialistes de la discipline !

 

Depuis samedi, sur l’aérodrome proche de Saint-Florentin, Chinois, Russes, Américains, Slovaques, Irlandais, Néerlandais, Britanniques…et Français (cocorico !) organisent des sauts en vol relatif à partir de plusieurs avions. Ces sportifs de haute volée ne sont pas venus seuls : ils sont accompagnés de leurs coaches de référence internationale. Parmi les acteurs de ces adeptes de la chute libre, on notait la présence de l’Anglais Milko HOPKINSON, du Néerlandais Angelo DECLERC, des Français Patrick PASSE, Nicolas DAVID et de notre « Polo » GRISONI, frétillant comme aux plus beaux jours à l’idée de remettre le couvert tout là-haut ! Ces cinq-là possèdent à leur actif un sacré palmarès avec plus de 90 000 sauts !

Côté équipement, deux avions bimoteurs d’une capacité de vingt places chacun assuraient les nombreuses rotations dans un ciel azuréen : ils sont venus renforcer les possibilités d’embarquement offertes par le Pilatus de dix places, basé d’ordinaire sur l’aérodrome icaunais.

 

 

 

Un nouveau rendez-vous du 01er au 04 juin dans l’Yonne…

 

La sécurité des vols, au top, était assurée par les équipes de Paris Jump en bonne harmonie avec les usagers de l’aérodrome. On notera la présence de quelques élèves du club icaunais ainsi que plusieurs tandems venus profiter du beau temps et des moyens aériens pour progresser et découvrir ainsi les joies incomparables de la chute libre.

La spécificité d'un des deux gros porteurs étant justement, via sa porte arrière, d’offrir l’opportunité aux parachutistes de se lancer dans le vide en courant... Sensations garanties et poussées d’adrénaline évidentes !

On a hâte de découvrir la deuxième étape de ce challenge international de très belle facture. Rendez-vous est donc pris dès la semaine prochaine à Saint-Florentin où un bimoteur et le Pilatus du centre de Chéu seront à disposition pour que les compétiteurs internationaux se livrent dans les airs à leurs étranges et oniriques chorégraphies.

Précisons enfin, afin d’être tout à fait complet, que les champions du monde Martial FERRE, Polo GRISONI et Nicolas DAVID organiseront un autre évènement international un peu plus tard dans la saison, appelé le « Power Flower » - tiens, tiens, presque une réminiscence de la période hippie dans l’appellation ! – qui devrait rassembler une trentaine de représentants de cette fine fleur des parachutistes internationaux qui exercent leurs talents sur le circuit mondial.

Soit au total, plus de 300 personnes qui auront fréquenté ainsi ces deux évènements annuels… « Paris Jump », toujours au firmament, en fait !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Une honte. Une de plus, me direz-vous, en ce bas monde, vraiment consternant devant autant d’aberrations et d’absurdités. Pernicieuse, sournoise, moins médiatique que d’autres, presque discrète mais tellement réelle pour près de quinze millions de nos compatriotes qui y sont confrontés dans leur quotidien. Comment croire qu’au XXIème siècle, à l’heure de l’intelligence artificielle, des réseaux sociaux superfétatoires et des mondes virtuels, des femmes, des enfants et des hommes peinent encore à se loger convenablement dans ce pays qu’est la France, la sixième puissance mondiale, selon les spécialistes ?

On ne sait quoi répondre devant cette ignominie, cette injustice de l’existence qui ne concerne pas uniquement les déshérités de la vie, les immigrés, les chômeurs, les SDF, celles et ceux qui sont privés des droits les plus élémentaires, et qui se retrouvent sans le sou dans la rue. A la recherche de leurs illusions perdues et du retour à leur dignité ?

La France des mal-logés est à nos portes. A côté de nous, tout de près nous, peut-être même dans notre voisinage, dans notre quartier, dans notre village : il suffit de toquer par curiosité et on vous ouvrira pour montrer l’insondable, le misérabilisme, l’irrespectueux, l’improbable, la souffrance…Et pourtant, ce n’est pas une fiction : cela existe véritablement !

 

Ne pas pouvoir se loger, les promesses de l’an 2000 ?

 

Se plonger dans le très volumineux rapport de la Fondation Abbé-Pierre, publié le 01er février dernier comme à chaque rendez-vous annuel, est en soi très révélateur de la situation exacte sur le terrain.

Alors que l’homme envoie des télescopes géants photographier aux confins de l’espace afin de mieux les percevoir les origines de la vie via des nébuleuses ; alors que des milliards de dollars et d’euros sont dépensés chaque jour aux quatre coins de la planète pour financer on ne sait quels projets pharaoniques clinquants et surfaits, dans des domaines parfois sans aucun intérêt au niveau vital ; alors que l’humanité toute entière se réarme à grands renforts d’enveloppes budgétaires en très nette progression, – malheureusement ô combien nécessaire – pour contrecarrer pendant qu’il en est encore temps les velléités expansionnistes et belliqueuses irréfléchies d’autocrates sans foi ni loi ; des femmes, des enfants, des hommes ne possèdent même pas de toit pour se loger dans un soupçon de confort.

C’est donc cela le monde moderne et le progrès que l’on nous promettait tant, jadis avant de vivre le cap du « sublime » an 2000 ?!

Une honte, vous dis-je. Renforcer depuis bientôt trois ans avec la série de vagues successives de crises en tout genre qui est venue s’abattre sur le globe, et plus particulièrement sur les rivages de l’Europe, vieux continent à la dérive sur bien des sujets, risée des autocraties.

De sanitaire, la crise est devenue économique, de confiance, de poussée inflationniste, de spéculation à outrance – c’est bien connu tous les maux qui nous frappent à l’heure actuelle sont imputables à l’Ukraine !-, financière, dans l’emploi – demandez aux seniors de ce pays, âgés de 50 à 65 ans s’ils sont encore désirés par les entreprises et employables sur le marché ! -, éducative, civique, sociale, de « dé-civilisation » !

 

 

 

15 millions d’exclus des logements confortables et viables…

 

La crise, elle l’est aussi dans l’immobilier. Le 28ème rapport de la docte fondation faisant référence à l’homme de l’hiver 54 – le saint homme ! - est accablant et pointe du doigt toutes les carences de ce pays, noyé dans la paperasserie administrative – mais où est donc cette politique de dématérialisation assouplie dont on nous vantait tant les mérites puisque le moindre dossier à constituer requiert toujours autant de documents inutiles à remplir et davantage de lenteur dans leur traitement ! – et le laxisme à tous les étages qui caractérise tant la technocratie franchouillarde de certains « ronds de cuir », représentant le service public que nos impôts financent !

Aujourd’hui, ce sont au bas mot pas moins de 15 millions de personnes qui sont directement touchées par les problématiques du mal-logement dans l’Hexagone ! Dont 4,1 millions vivent une situation épouvantable, un million d’entre elles étant même privées de logement personnel.

Les chiffres sont vérifiables : ils émanent de la Fondation elle-même et de l’INSEE qui réalise chaque année une enquête nationale sur le logement.

Des chiffres, vous en voulez ? En voici d’autres, tous aussi indigestes pour nos bonnes consciences de nantis que nous sommes.

Cent mille personnes vivent en habitation dite de fortune en France. 643 000 individus sont même hébergés chez des tierces personnes de manière très contrainte. Sans oublier que 25 000 autres logent dans des hôtels à la classification parfois douteuse.

Et parmi, ces exclus d’un logement viable – se loger reste l’un des sacro-saints fondements de l’analyse économique d’un pays avec se nourrir et se vêtir -, il y a énormément de femmes, isolées, en situation monoparentale, au bord de la rupture…

 

 

3,5 millions de personnes sans chauffage et eau chaude !

 

Si les mal-logés sont de plus en plus nombreux en France – rien ne semble stopper le phénomène -, 4,2 millions de personnes vivent en situation de surpeuplement dans les habitats qui les accueillent. C’est-à-dire qu’il manque significativement une pièce à vivre par rapport à la norme d’occupation. Ce qui, outre l’inconfort, peut entraîner une recrudescence de tensions familiales dans bien des cas.

Autre donnée importante : le nombre de personnes en situation d’impayés de loyers. Locataires de surcroît, elles seraient plus d’1,2 million en France à ne plus pouvoir payer les charges et les loyers – au grand dam des propriétaires, évidemment – s’exposant ainsi à une procédure d’expulsion locative, avec les beaux jours qui reviennent en vertu du respect de la législation.

Le nombre de propriétaires occupants qui vivent dans des copropriétés en sérieuses difficultés s’élève, quant à lui, à 1 123 000 personnes.

Evoquons aussi, les précaires de l’énergie. Celles et ceux de nos compatriotes qui se seront passés volontairement de chauffage, voire d’eau chaude, au cours de l’hiver, afin de pouvoir subsister : 3,558 millions de personnes ! Des foyers en activité professionnelle mais appauvris par la flambée des loyers, notamment dans le parc privé, qualifiée parfois « d’insoutenable » par ceux qui la subissent.

Précisons pour être tout à fait complet sur cette analyse, que 5,7 millions de nos concitoyens consacrent plus de 35 % de leurs revenus à leurs dépenses de logement. Cela leur laisse, dans le meilleur des cas, un revenu inférieur à 65 % du seuil de pauvreté, soit 650 euros par mois et par unité de consommation.

La hausse exponentielle de l’inflation n’arrange rien – soit 6,7 % depuis le début de l’année en moyenne – plaçant ainsi les plus vulnérables dans une position de très grande fragilité.

 

Changer de cap en impulsant une vraie politique du logement…

 

Seule note optimiste dans cet édifiant rapport de plusieurs centaines de pages : le confort sanitaire de base qui s’améliore en France – c’est bien le seul ! – puisque se situant à 99 % ! Il correspond au nombre de logements qui disposent désormais d’eau courante, de chauffage et de sanitaires à l’intérieur de l’habitat. Bon, il reste tout de même 1 % de logements dans le pays qui ne possèdent pas tous ces accessoires, synonymes de « grand luxe » il va de soi !

La Fondation Abbé-Pierre est on ne peut plus claire quant à l’action de l’Etat : il est grand temps de changer de cap et impulser une véritable politique du logement en France, à travers une vraie remobilisation générale de tous les acteurs concernés.

Ce qui est loin d’être le cas, aujourd’hui. On peut d’ores et déjà craindre que la lecture du futur rapport édité en 2024 ne soit aussi désolante que celle qui nous a été offerte cette année. Ainsi va la vie et pourvu que cela dure !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Deux cents grands patrons de multinationales étaient réunis il y a quelques jours au château de Versailles pour la sixième édition de « Choose France », marquée par un montant record de 13 milliards d'euros d'investissements annoncés. Un sommet ayant pour thème : «investir pour un avenir durable». C’était l’occasion de nouvelles annonces d’investissements et de création d’emplois sur l’ensemble du territoire», avait fait savoir le palais présidentiel.

TRIBUNE : Après avoir accueilli 400 acteurs du monde de l'industrie à l'Elysée pour détailler les grandes lignes de la loi « industrie verte » et une visite à Dunkerque pour indiquer l'implantation d'usines dans la région, Emmanuel MACRON a poursuivi sa séquence « ré-industrialisation » avec la sixième édition du sommet « Choose France » le 15 mai à Versailles. Objectif: décrocher de nouveaux investissements étrangers dans l'Hexagone.

La France compte 16 800 entreprises étrangères sur son sol. Elle est le pays le plus attractif d’Europe avec 1 259 nouveaux projets d’investissements recensés en 2022 (+ 3 % par rapport à 2021). Ce record historique est significatif d’une politique économique volontariste d’attractivité et de ré-industrialisation menée par le président de la République depuis 2017.

Une brochette d’acteurs économiques reconnus était donc présente au château de Versailles. On cite Robert IGER, directeur général du Walt Disney Company, Nicolas DUFOURCQ, directeur général de Bpifrance, Yasir Al-RUMAYYAN, gouverneur du Fonds public d’investissement d’Arabie Saoudite, ou encore Mansoor bin EBRAHIM AL-MAHMOUD, directeur général du Qatar Investment Authority. On note au passage, des investisseurs reconnus uniquement pour leur puissance financière et non pour leur qualité dans l’industrie et les services… Va-t-on encore se soumettre aux dictats des grands argentiers ?

 

 

Un florilège de projets importants annoncé…

Ces investissements doivent redonner une indépendance industrielle à la France. Une parfaite illustration : l’implantation d’une usine de production de panneaux photovoltaïques à Sarreguemines, en Moselle. Pour le ministre de l’Industrie Roland LESCURE, cet investissement d’une valeur de 700 millions d’euros doit représenter 1 700 emplois : « Pendant des années, on a subventionné des panneaux photovoltaïques qui étaient faits au bout du monde, là on va avoir des produits made in France». L'usine de production de cellules photovoltaïques doit entrer en service en 2025 et disposer d'une capacité de cinq gigawatts à terme.

Le plus gros des projets annoncés cette année a d'ores et déjà été dévoilé par Emmanuel MACRON lors d'un récent déplacement à Dunkerque : 5,2 milliards d'euros pour une gigafactory de batteries de nouvelle génération du taïwanais Prologium, avec 3 000 emplois à la clé. Dans la même ville, le chinois XTC construira avec le français Orano une usine de composants et de recyclage de batteries pour 1,5 milliard d'euros. Mais, où est l’indépendance industrielle ?

 

 

L'exécutif mettra aussi en exergue des mesures contenues dans le projet de loi « Industrie verte » qui sera présenté en conseil des ministres, comme l'accélération des procédures d'autorisation pour les implantations de sites industriels ou la préparation de cinquante sites clés en main pré-aménagés. Nos généreux investisseurs sont-ils intéressés par le coûteux tapis rouge déroulé par nos gouvernants ?

Parmi les autres projets, le géant suédois de l'ameublement Ikea annonce 906 millions d'euros d'investissements en France d'ici 2026, dont la création d'un centre logistique près de Toulouse. Dans le secteur pharmaceutique, Pfizer injecte, comme l'an passé, 500 millions d'euros supplémentaires. L'américain explique dans un communiqué que grâce à ce nouvel investissement, il va « renforcer les capacités en matière d'essais cliniques en oncologie et de recherche traditionnelle ». A qui va profiter les découvertes ?

De son côté, le britannique GSK annonce 240 millions d’investissements sur trois sites de production à Évreux, Mayenne et Saint-Amand-les-Eaux, et plus de 150 millions pour la R & D (Recherche & Développement). Au total, les 28 projets annoncés devraient permettre la création de 8 000 emplois.

Les investissements présentés dans le cadre de « Choose France » ne représentent toutefois qu'une petite part des investissements directs étrangers (IDE) réalisés chaque année dans l'Hexagone. Selon l'agence Business France, 1 725 projets à capitaux majoritairement étrangers se sont implantés sur le territoire l'an dernier.

 

L’arbre « effet d’annonces » cache- t-il la forêt des « effets pervers » ?

 

La France est très attractive, en témoigne cette pluie de milliards investis et ces milliers de créations d’emploi à la clef ! Bien entendu, il faut attendre la réalisation concrète de tous ces projets mais l’histoire montre que depuis de nombreuses années les projets aboutissent.

Cependant, on est en droit de se demander pourquoi nos grandes entreprises continuent à se développer prioritairement hors de France, pourquoi elles n’interviennent pas dans les projets de ré-industrialisation nationale, pourquoi l’Etat Français ne favorise-t-il pas nos entreprises en jouant la carte d’un protectionnisme à l’américaine ? Les 5 285 multinationales françaises représentent plus de 45 200 filiales hors de France pour 2 368 milliards de chiffre d’affaires consolidé ! De facto, la double peine : moins de PIB pour la France et aggravation du déficit commercial par les importations provoquées !

Les multinationales françaises privilégient clairement l’implantation dans les pays étrangers aux dépens de la production en France et des exportations, à l’inverse des multinationales allemandes. Les implantations à l’étranger ont démontré l’amélioration de la productivité et conforté les actionnaires dans la perception des dividendes. Les coûts salariaux, les tentions sociales, un « Droit du travail » hypertrophié, les contraintes technocratiques imposés par l’Europe et surtout une fiscalité assez lourde ont irrémédiablement scellé le divorce entre nos grandes entreprises et l’Etat Français.

Mais, d’autres questions légitimes se posent : nos « gentils » investisseurs étrangers vont-ils rapatrier l’essentiel des bénéfices hors de France ? Quid des transferts technologiques de la France vers l’étranger ? Quid de la nationalité des équipes dirigeantes ? En cas de problème, quel avenir pour les sociétés françaises devenues des filiales étrangères ? En cas de liquidation des sociétés, exigeons-nous le remboursement de toutes les aides financières accordées ?

Si nous étions « mauvaise langue », nous pourrions nous demander si cette politique ne couvre pas une stratégie plus manichéenne. En effet, les intérêts financiers des multinationales profitent directement aux grands stratèges de la haute finance, comme la Banque Rothschild. N’existe-t-il pas une corrélation qui permettrait de supposer que notre Président ne prépare pas son avenir ? Mais nous ne le dirons pas…

A Versailles, la fête a eu lieu ! On peut aussi légitimement penser que ces grands patrons ne paieront pas les 2 700 euros requis pour assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 2024, puisqu’ils seront nécessairement invités…

Jean-Paul ALLOU

 


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