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L’histoire, insolite, prêterait presque à sourire. S’il n’était question en substance du droit de vie ou de mort exercé sur un pauvre animal sans défense et qui n’a rien demandé à personne. Cela se déroule dans le département voisin de l’Yonne, dans l’Aube, où les choses sont pourtant prises très au sérieux par les autorités de tutelle de l’Etat. La preuve ? C’est que le sort du sanglier « Rillette » - une magnifique laie baptisée d’un prénom pour le moins subtil et gourmand – va se jouer lundi 13 janvier au tribunal d’instance de Châlons-en-Champagne ! Sans doute devant pléthore de journalistes venus de tout l’Hexagone pour en suivre le moindre des éléments devant aboutir à un verdict que l’on souhaite heureux. Comme un procès digne d’intérêt ?

Menacée d’euthanasie, la jolie bestiole qui pèse au bas mot cent kilos et qui vit depuis sa tendre époque de petit marcassin dans un bel enclos de mille mètres carrés chez une éleveuse professionnelle de chevaux en parfaite domestication, est au centre d’une affaire d’Etat où tout le monde s’en mêle : de la préfecture de l’Aube à Brigitte BARDOT en personne via sa Fondation, aux médias grâce à Julien COURBET et aux internautes qui ne cessent de signer la pétition qui a été lancée en ligne depuis plusieurs semaines en France, pour encourager et soutenir la jeune femme, Elodie CAPPE, dans son combat contre…l’imbécilité !

A croire qu’il n’y a pas d’autres sujets plus urgents à traiter dans ce pays qui croule sous sa dette publique abyssale, ne sait toujours pas traiter la récurrente problématique des seniors ayant perdu leur travail et sombre vers une inexorable inertie économique dont il n’est pas près de se relever, foi de Donald TRUMP et d’Elon MUSK, qui s’en frisent déjà les moustaches !

 

Des précédents qui se sont bien terminés

 

C’est à l’âge d’un mois à peine, que « Rillette », marcassin femelle en piteux état, a été découvert sur la propriété de notre éleveuse d’équidés. Elle lui a prodigué des soins salvateurs et lui a offert un havre de paix dans un bel enclos protégé où l’animal ne nuit à personne et peut couler ainsi une existence paisible à l’abri des prédateurs et des chasseurs, toujours à l’affût pour « tirer » du cochon ! Certes, on le sait très bien : l’espèce pullule dans nos bois et provoque de sérieux dégâts très régulièrement dans les plantations des agriculteurs, furibards devant leur prolifération.

Dans le cas présent, ce ne sont pas les chasseurs – ils jouent aussi un rôle de régulateur dans l’équilibre animalier présent dans les zones rurales – qui sont en cause. Mais, bel et bien, l’Etat qui a enclenché une procédure judiciaire pour ôter la laie de sa propriétaire d’adoption et lui réserver un sort des plus funestes à venir. En s’appuyant sur la législation en vigueur – nul ne peut adopter un animal sauvage -, les services de l’Etat et en particulier, l’Office national de la Biodiversité sont entrés dans la danse en 2023 pour obliger Elodie CAPPE à abandonner son animal à une autre destinée.

Mais l’existence d’un décret (celui du 08 octobre 2018) stipule qu’il est possible en effectuant la demande auprès des services de la préfecture de détenir ces fameux mammifères, les sangliers qui n’ont pas d’origine licite puisque animaux sauvages, dans une propriété privée. Un interstice dans lequel s’est engouffré tout naturellement la jeune femme qui considère « Rillette » comme un animal de compagnie, « véritable membre de sa famille » en établissant une déclaration réalisée en bonne et due forme auprès de la préfecture auboise. Une demande rejetée sine die ou presque par les services préfectoraux localisés à Troyes. Alors que dans l’Hexagone, 72 affaires similaires concernant l’adoption d’un sanglier dans un enclos protégé ont obtenu gain de cause avec la bénédiction de l’Etat…

 

 

Et pourquoi pas un retour dans son enclos ?

 

Une incompréhension totale pour l’amoureuse des chevaux qui, remonté comme un coucou suisse, devant cet acharnement judiciaire, a décidé de se battre jusqu’au bout pour conserver la laie et sauver la vie de cet animal.

D’une part, elle a largement médiatisé l’affaire et ce, bien au-delà des frontières de l’Hexagone ; d’autre part, quatre pétitions lancées sur la toile – « Presse Evasion » a apporté d’ailleurs sa caution morale en signant l’une d’entre elles ce matin ! – ont déjà recueilli des centaines de milliers de signatures en faveur de « Rillette » ! Un soutien populaire qui fait chaud au cœur et qui mobilise bien au-delà des amoureux de la nature, des animaux et de l’environnement. Les gens civilisés…

Les fondations animalières, l’instar de « Trente Millions d’Amis » et celle de Brigitte BARDOT mobilisent également à tout va l’ensemble de leurs réseaux pour qu’une issue favorable vienne clore ce dossier incongru. Sans compter plusieurs « marches blanches » ayant déjà réuni des milliers de personnes.

Les services de la préfecture, bien en connexion avec la réalité populaire du terrain, rappellent qu’il existe trois possibilités pour le devenir de ce sanglier, stérilisé et vacciné : sa mise à mort pure et simple (au nom de quels arguments ?!!), sa remise en liberté dans la nature – sauf qu’un animal domestiqué depuis aussi longtemps ne saura jamais se nourrir seul dans la forêt, ce serait aussi le condamner à une mort de faim quasi immédiate et être la proie des prédateurs, voire des chasseurs -, et, cerise sur le gâteau, le remettre à un professionnel du dressage exerçant dans le cinéma pour le faire travailler sur des scènes animalières !  

Une aberration totale de la part des technocrates à l’heure où le dressage animalier ne fait plus recette dans les cirques et que viennent de se refermer définitivement les bassins du « Marineland » à Antibes qui accueillaient jusque-là des orques ! On marche sur la tête…

Pour que l’affaire de la laie « Rillette » ne sente pas le pâté et que cet animal continue son existence au beau milieu de son enclos chez sa propriétaire, la mobilisation est donc nécessaire, au nom de la défense du droit animalier…

 

Thierry BRET

 


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Et voilà une nouvelle élection qui devrait faire du bruit et provoquer de la surenchère en termes de revendications en ce premier mois de l’année ! Celle des Chambres d’Agriculture, où l’alliance de la FDSEA (Fédération départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) et des JA (Jeunes Agriculteurs) domine largement son sujet en présidant près d’une centaine de ces organes consulaires en France. Mais, la Confédération Paysanne (orientée à gauche) et la Coordination Rurale, plutôt marquée à droite, veillent au grain. Des grains de sable supplémentaires qui pourraient perturber la bonne marche du gouvernement ?

 

Lundi 30   

Accompagné d’un aéropage de ministres, François BAYROU est enfin arrivé à Mayotte. Avant, il ne pouvait pas y aller, il avait « aqua-poney » dans sa bonne ville de Pau ! Le ministre de l’Intérieur Bruno RETAILLEAU avait déjà fait le voyage, au lendemain du passage du cyclone « Chido », suivi du Président de la République. Marine Le PEN pour sa part, devant suivre en fin de semaine. Elle y sera sans doute mieux accueillie que son prédécesseur : Mayotte ayant voté pour elle à 59 % au second tour de la dernière présidentielle. Mais par-delà la symbolique, quelle portée réelle pour toutes ces visites mobilisant par ailleurs un nombre important de forces de l’ordre qu’il serait sans doute plus judicieux de déployer ailleurs sur le terrain, au service des populations ? Que subsistera-t-il dans quelques années de toutes ces déclarations, de toutes ces promesses de « reconstruction » et autres « réponses concrètes » ? Avant de reconstruire encore faudrait-il construire… Devenu le 101ème département français le 31 mars 2011, l’île connaissait avant le passage dévastateur du cyclone, un taux de chômage de 37 % et un niveau de vie sept fois plus faible qu’ailleurs en France, accusant ainsi près de 60 ans de retard sur le niveau national, pour un PIB par habitant de 8 800 euros, soit 30 % du niveau moyen des pays de l’UE. Département le plus pauvre de France, qui connut en mai dernier une épidémie de choléra et dont 30 % des habitants ne sont toujours pas raccordés à l’eau…

 

Mardi 31   

« Je crois aux forces de l’esprit et je ne vous quitterai pas… ». Il y a tout juste trente ans, pour ses derniers vœux à la Nation, François MITTERRAND se savait condamné. Il concluait ainsi son allocution, allusion à peine voilée à sa mort prochaine. Des mots d’adieu emprunts de spiritualité, entrés aujourd’hui dans l’Histoire, dont même ses adversaires les plus farouches reconnurent la solennité. Pas certain que l’intervention d’Emmanuel MACRON ce soir, mis à part un timide mea culpa sur la dissolution de juin dernier connaisse pareille destinée !

 

Mercredi 01   

Que ce soit au fauteuil de la présidence départementale, comme après une course effrénée dans l’aéroport d’Istanbul pour prendre la correspondance pour Paris, que ce soit attablé devant une entrecôte taille XXL au concours charolais d’Avallon, ou lançant un ban bourguignon lors de la journée Yonne au Salon de l’Agriculture, que ce soit sur une selle de vélo ou à Bakou, saluant la Première dame d’Azerbaïdjan, Patrick GENDRAUD savait manier l’élégance en toutes circonstances, dans le verbe comme dans le geste… Le président du Conseil départemental et ancien maire de Chablis s’est éteint à 72 ans, après avoir lutté contre cette foutue maladie que l’on dit longue, faute de trouver les mots… A l’instar de son mentor Jacques CHIRAC, rencontré à l’adolescence, il aimait les gens, condition sine qua non pour entrer en politique comme se plaisait à dire le député de Corrèze d’alors. Manifestant tout au long de son parcours d’élu, le plus grand respect pour ses adversaires. Chose suffisamment rare pour être saluée, dont maints acteurs de la vie politique locale devraient bien s’inspirer !  

 

 

Jeudi 02  

C’est un mantra bien rôdé, empreint de sincérité ou non, immuable et inusable, que l’on se répète sur tous les tons depuis 24 heures… « Bonne année et meilleurs vœux ! » Les plus prudents n’omettant pas généralement d’y rajouter ce précieux avenant « et surtout la santé ! » Comme chaque début d’année, je ne peux m’empêcher de penser à ces rêves du grand Jacques BREL formulés un soir de Nouvel An 1968 : « Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns, je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, et d’oublier ce qu’il faut oublier, je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences, je vous souhaite des chants d’oiseaux et des rires d’enfants… » Que rajouter à cela ?

 

 

 

Vendredi 03  

Premier marronnier 2025 pour les chaînes d’info en continu : l’arrivée à pied du Premier ministre et de son équipe gouvernementale à l’Elysée pour le traditionnel premier Conseil des ministres de l’année. Un exploit sans pareil à en juger par la centaine de mètres nécessaires pour accomplir le trajet depuis le ministère de l’Intérieur, place Beauvau ! Avec pour seul public les nombreuses forces de l’ordre présentes sur le parcours, les Parisiens étant dans le même temps interdits de trottoirs… Pour l’exercice de proximité au plus près de la population, on repassera ! Pauvres ministres, toujours privés de sacoches ou porte-documents, obligés de déambuler avec un simple dossier en carton, voire des feuilles volantes, sous le bras pour faire sérieux et témoigner de leur travail…

 

Samedi 04   

Aussi belles soient les images et sympathiques les concurrents, au premier rang desquels la lumineuse Violette DORANGE, la surmédiatisation médiatique, que ce soit à la TV ou sur les réseaux sociaux des concurrents du Vendée Globe n’est-elle pas préjudiciable à la perception que l’on se fait de la course au large… ? Invitation à partager un petit-déjeuner en plein océan, direct au journal de 13 heures, bateau traçant sa route filmé par drone, rencontre avec des baleines…, plus rien aujourd’hui ne relève du secret et de l’intime. Le monde de l’image et de la « com » est désormais omniprésent, au détriment de l’imaginaire que l’on se forgeait à partir d’une simple position sur le globe… Pas certain qu’un « taiseux » comme TABARLY aurait encore eu sa place en pareille course… 

 

 

Dimanche 05

Bientôt les élections dans les Chambres d’agriculture. Si l’alliance FNSEA-JA y règne quasiment sans partage depuis plusieurs décennies, et préside aujourd’hui 97 instances consulaires sur tout le territoire, contre une à Mayotte pour la Confédération paysanne (marquée à gauche) et trois pour la Coordination rurale, cette dernière entend bien lui contester pareille hégémonie. Deuxième syndicat agricole par le nombre d’adhérents, marquée très à droite, la CR a ainsi appelé ce soir ses sympathisants à « monter sur Paris » pour y mener une série d’actions sur fond de colère contre le traité de libre-échange entre l'UE et les pays du Mercosur. La campagne est lancée et nul doute que d’ici le 31 janvier prochain, la surenchère sur le terrain sera de mise. L’enjeu est d’importance et le vainqueur aura tout loisir de faire couler le champagne mais en attendant, gare aux bouchons !  

 

Dominique BERNERD

 

 


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Il va combler un manque dans notre calendrier, Christophe BARBIER. L’ancien directeur de la rédaction de « L’Express » et aujourd’hui figure éditoriale de « BFM TV », toujours affublé de son éternelle écharpe rouge – son totem vestimentaire depuis l’âge de 20 ans pour protéger sa voix et non pas afficher une quelconque référence idéologique – sera l’invité vedette des traditionnels vœux économiques, initiés conjointement par l’UIMM, le MEDEF et la FFB 89, la Fédération du Bâtiment. Sa troisième visite à Auxerre mais la première depuis le début des années 2020 !

 

AUXERRE : Une conférence avec Christophe BARBIER : c’est un peu comme un feu d’artifice pour les neurones de l’auditoire tant le garçon, natif de Sallanches en Haute-Savoie, sait apporter du grain à moudre avec dextérité et illustrations d’exemples à nos réflexions ! Pas étonnant que le presque sexagénaire – il n’a encore que 57 ans – soit toujours aussi percutant et efficient dans ce métier qu’il affectionne tant depuis sa sortie de Sciences Po : le journalisme ! Entre humour et observations affinées de la chose politique et du contexte international, l’orateur sait captiver son assistance pour l’emmener avec elle sur les chemins de la connaissance…

En 2018, on l’avait déjà vu en terre auxerroise, répondant favorablement à l’invitation de la Maison de l’Entreprise pour assurer une prestation brillante dont il a le secret et la verve. Un an plus tard, au mois de décembre 2019, rebelote dans la capitale de l’Yonne, avec cette fois-ci, un tout autre public à séduire : celui du monde agricole, réuni à AUXEREXPO, par la coopérative régionale, 110 Bourgogne !

« Jamais deux sans trois », précise l’adage ! Et on sait que le directeur général de la

Maison de l’Entreprise Nièvre-Yonne Claude VAUCOULOUX aime les formules linguistiques bien léchées et les proverbes ! C’est donc une fois de plus dans le cadre de la cérémonie des vœux économiques 2025 que le porteur de la fameuse étoffe rouge vif apparaîtra sur scène le 23 janvier prochain pour distiller ses impressions sur cette année nouvelle que l’on imagine ponctuée de curieux instants, ne serait-ce qu’après l’investiture du nouveau président américain, Donald TRUMP, à la Maison-Blanche, et du rôle omniscient joué par l’homme le plus riche de la planète, Elon MUSK, qui s’ingère déjà dans les affaires intérieures de plusieurs états de l’Union européenne !

Bref : on a hâte de vivre cette soirée d’exception avec les analyses précises d’un Christophe BARBIER au sommet de son art d’éditorialiste. Les deux cents premiers inscrits auront le privilège de vivre ce rendez-vous immanquable…Faites vite !

 

Thierry BRET

 


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Comment oublier ce matin-là… ? Dix ans ont passé mais le souvenir du massacre perpétré dans les locaux de « Charlie Hebdo » est à jamais gravé dans les mémoires, prélude d’une série d’attentats et de crimes qui allaient jalonner l’année 2015, accrédités par la haine et l’obscurantisme d’une poignée de fanatiques. « On peut couper les fleurs mais on ne peut pas interdire au printemps de revenir » a écrit un jour le grand Pablo NERUDA. Dix ans ont passé, mais « Charlie » est toujours là, pour le meilleur et pour le rire, envers et contre tout !

 

TRIBUNE : A lire la presse ce mercredi 07 janvier, l’actualité semblait encore faire relâche, comme ancrée dans cette longue « trêve des confiseurs » tant redoutée par la planète journalistique. En ce premier jour de soldes et au lendemain des obsèques de Jacques CHANCEL, seul un accident mortel sur le Dakar, le décrochage de la Bourse ou bien encore la polémique soulevée par le sulfureux Michel HOUELLEBECQ et son roman de politique fiction « Soumission », rythmaient les différentes unes des médias nationaux. Météo France prévoyait sur Paris le retour de la pluie et de la douceur (sic) ! Il était 11h50 quand la nouvelle d’une fusillade dans les locaux de « Charlie Hebdo » tomba dans les rédactions. Le début d’une journée entrée dans l’Histoire et d’une longue nuit sans fin…   

Au total, pas moins de douze personnes venaient de perdre la vie, dont huit membres de la rédaction, parmi lesquelles des figures emblématiques comme CABU, WOLINSKI, TIGNOUS, HONORE et CHARB. A la sidération, se greffèrent très vite la colère et le chagrin de toute une génération et nous fûmes nombreux ce jour-là, à faire le deuil d’une adolescence passée à l’ombre de dessinateurs dont le trait aidait à se forger une route…

 

 

Les rues de France à l’instar de celles d’Auxerre deviennent « Charlie »

 

Le soir même, à Auxerre, comme un peu partout en France, un rassemblement spontané se tint sur les marches de l’hôtel de ville, mobilisation cathartique et salvatrice pour dire les mots ou les écrire, parfois avec des larmes. Les jours qui suivirent, les rues résonnèrent au son de « Je suis Charlie », avec pour point d’orgue ce dimanche de janvier où des millions de personnes à travers tout l’Hexagone témoignèrent de leur attachement à la laïcité, au droit à l’irrévérence, au droit à la vie. A Paris ce 11 janvier 2015, nous étions plus d’un million à défiler de République à Nation, en réponse à la barbarie et en hommage aux dix-sept victimes de ces trois jours d’horreur, portés par une vague sans précédent de communion nationale pour la défense de la liberté et le refus d’un fanatisme qui dévoie les religions et propage un discours de haine assassin. Ce jour-là, la rue « était Charlie », les frères KOUACHI et COULIBALY avaient perdu, une seconde fois…

 

 

 

Dix ans après, la même peur et le même combat autour de la liberté

 

Que reste-t-il de tout cela dix ans après, à l’heure où le fait religieux et les théocraties se multiplient à travers le monde ? D’autres attentats ont depuis ensanglanté le sol national et la belle union de ce 11 janvier 2015 a volé en éclats, dans un pays où désormais la division fait loi et sclérose les débats. Toute dénonciation de l’islamisme s’apparentant pour certains à de l’islamophobie et toute critique de l’immigration perçue comme du racisme…

La tradition française de caricature et d’irrévérence envers toutes les religions est toujours présente et « Charlie » semble « increvable », comme en atteste la une du numéro paru ce jour, mais pour combien de temps encore ?
Ils avaient pour prénom Clarissa, Elsa, Frédéric, Franck, Jean, Stéphane, Philippe, Bernard, Ahmed, Mustapha, Michel, Georges, Yohan, François-Michel, Yoav… Ne les oublions jamais !

 

Dominique BERNERD

 

 


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Face à la feuille de papier symbolisant la pétition contre la fermeture de l’établissement sanitaire local et en faveur de l’accueil d’un nouveau médecin généraliste aux origines étrangères, elle n’hésite pas une seconde ! La députée de la deuxième circonscription de l’Yonne, Sophie-Laurence ROY, appose sa signature, ajoutant ainsi son paraphe aux nombreuses signatures de citoyens de la localité de Tanlay qui souhaitent sortir du marasme habituel, celui de la désertification médicale…

 

TANLAY : Elle le clame haut et fort : s’il le faut, elle sollicitera une audience exceptionnelle auprès de la ministre de la Santé, Catherine VAUTRIN, afin de lui expliquer clairement la situation. Mais, auparavant, c’est en qualité de parlementaire siégeant au sein de l’hémicycle du Palais Bourbon qu’elle agira en conséquence en posant une question écrite au gouvernement, après avoir déposé sa signature au bas du document faisant office de pétition. Un paraphe ajouté à ceux de nombreux habitants de la localité, sur cette feuille qui circulait encore quelques jours avant la fin de l’année.

En visite le 20 décembre dernier à la Maison de Santé, l’élue de l’Yonne, Sophie-Laurence ROY, accompagnée de son attaché parlementaire, Quirian ELARD, a rendu une visite plus que de courtoisie à l’établissement sanitaire du cru, menacé de fermeture. Histoire de mieux appréhender les tenants et aboutissants de ce dossier qui sur le fond s’avère ubuesque !

 

Pour maîtriser le français rien de tel qu’un stage de 3 ans à l’hôpital !

 

Afin d’anticiper le départ à la retraite de l’actuelle praticienne généraliste, âgée de 70 ans, l’élu de la commune a lancé un appel pour qu’un nouveau médecin vienne s’installer en bonne et en due forme dans l’établissement de soins. S’évitant ainsi un casse-tête chinois insurmontable à résoudre dans l’intérêt de la patientèle, constituée des villageois et des habitants de la proche région. Parmi les réponses positives – elles n’étaient pas pléthore pour choisir cette bourgade icaunaise forte de ses…897 habitants -, il y avait celle d’un jeune thérapeute aux origines étrangères, puisque en provenance du…Venezuela et résidant dans la péninsule ibérique, en Espagne depuis trois ans. Son nom, il le signe à la pointe de son stéthoscope : Andro Da SILVA CORDERO. S’installer à Tanlay n’est pas un problème en soi. Du moment que le jeune praticien puisse être utile ! Surtout sur un territoire nord-bourguignon déjà confronté à la raréfaction médicale…

Ne restait alors qu’une simple histoire d’homologation du diplôme et le tour était joué à la grande satisfaction de l’élu local, Eric DELPRAT, et de ses habitants, trop heureux de trouver un successeur au docteur Thérèse PICOCHE. Oui, mais voilà, c’était sans compter sur l’avis du Conseil national de l’Ordre des médecins qui a jugé après coup que la maîtrise de la langue de Molière par celui qui pratique habituellement celle de Cervantès laissait un tantinet à désirer pour la bonne compréhension des futures consultations. L’indispensable homologation a finalement été rejetée. Dont acte.

Toutefois, une préconisation a été suggérée au praticien vénézuélien âgé de 38 ans : effectuer un stage de trois ans dans un service hospitalier afin d’améliorer son élocution. La belle affaire !

 

 

 

Sortir l’Yonne de la sempiternelle « diagonale du vide » !

 

On imagine aisément la déception devant cette prise de décision plutôt surprenante de la part de l’édile et des habitants alors que le devenir sanitaire de la bourgade était en très bonne voie. D’autant, précise la députée de l’Yonne, investie à fond sur le dossier, que « ce praticien possède la maîtrise de quatre à cinq langues étrangères, donc la compréhension du français ne devrait pas être une problématique pour lui ! ».

Pour l’heure, l’actuelle généraliste pourrait rester quelques mois de plus afin d’accompagner le futur praticien pendant que ce dernier trouve ses marques. Dans le cas inverse, elle rendrait définitivement son tablier dès le mois de février.

« Je ne comprends pas une telle décision, constate avec amertume Sophie-Laurence ROY, on manque cruellement de médecins sur notre territoire et on empêche ceux qui veulent exercer de s’y installer ! Ce jeune homme vit à Barcelone et possède même des attaches familiales près de Tanlay, c’est pourquoi il est intéressé par cette contrée… ».

Lancée il y a quelques semaines, la pétition a fait mouche auprès des habitants de Tanlay et de ses environs, engrangeant déjà plusieurs centaines de signatures favorables à l’installation du jeune généraliste à la culture hispanisante.

« Je me battrai en haut lieu pour obtenir gain de cause sur ce dossier, réitère Sophie-Laurence ROY, déjà que l’Yonne se situe dans la « diagonale du vide » ! ».

A l’heure de l’harmonisation européenne, et du grandissime besoin de praticiens dans l’Hexagone, il ne faudrait pas que les projets d’installations tournent à « l’auberge espagnole » pour une simple question de langue, surtout quand on a affaire avec un polyglotte de surcroît !

Il en va de la qualité des soins de près de deux mille habitants, ceux de Tanlay et de ses proches environs…

 

Thierry BRET

 

 


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