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Puisaye Forterre

Alors que l’actualité s’accélère au Moyen-Orient, avec l’annonce de l’accord signé cette nuit entre Israël et le Hamas, retour sur deux années de guerre et le fragile espoir qui se lève pour voir deux peuples vivre un jour en paix et se partager un territoire que l’Histoire leur a légué en héritage…

Il faisait déjà chaud en ce samedi matin d’automne. L’été indien avait repeint le ciel en bleu et fait grimper les températures, le week-end s’annonçait bien… Sur France Info, le sport était à la une avec la victoire de la France sur l’Italie en Coupe du monde de rugby, tout comme les affaires politico-judiciaires, avec la double mise en examen de Nicolas SARKOZY dans l’affaire Ziad Takieddine. Il était un peu plus de 9 heures ce 07 octobre 2023, lorsque tomba l’information : une attaque massive du Hamas sur Israël avait débuté aux premières heures de la matinée. On parlait de « plusieurs » victimes et de dizaines de blessés, le massacre le plus meurtrier de l’histoire juive depuis la Shoah venait de commencer…

Les attaques sanglantes perpétrées par les commandos du mouvement islamiste palestinien ont fait au total plus de 1 200 morts dont une majorité de civils et près de 5 000 blessés. Quant aux 251 otages enlevés, la plupart ont disparu en captivité et une vingtaine seulement, présumés encore vivants. L’ironie voulant que le Hamas ait massacré des Israéliens qui, pour beaucoup, que ce soit au Nova Festival à Réïm ou dans les kibboutz de Nir Hoz, Beeri ou Kfar Aza, étaient partisans de la paix et d’une solution à deux Etats. La riposte israélienne fut immédiate et violente, justifiée par le degré de barbarie des exactions commises, mais comment qualifier la punition collective infligée à toute une population qui en deux ans de guerre, a fait plus de 66 000 morts dont 80 % de civils et près de 20 000 enfants, selon des données jugées fiables par l’ONU ? Comment cautionner ces tirs de soldats de Tsahal sur des ambulances battant pavillon du Croissant-Rouge palestinien, tuant quinze secouristes de la défense civile à Rafah, le 23 mars dernier ? Comment avaliser cette frappe sur un camp de « déplacés » gazaouis, faisant 45 victimes, qualifiée par le Premier ministre israélien « d’incident » ? Comment ne pas s’indigner de la mort en mai, de la photojournaliste palestinienne Fatima HASSOUNA et de dix membres de sa famille, dans le bombardement de leur maison ? Alors même qu’elle était au cœur d’un documentaire présenté en sélection officielle quelques jours plus tard, à Cannes… Et comment ne pas accompagner dans ses pleurs, ce couple de médecins qui a vu, un mois plus tard, ses neuf enfants décimés par une frappe aérienne israélienne ? A la riposte justifiée d’Israël, ont succédé la haine et la vengeance, orchestrées par Benyamin NETANYAHOU et son gouvernement. Pas certain qu’en écho, côté palestinien, même après le démantèlement du Hamas, d’autres ne prennent leur place pour continuer un cycle de violence à jamais perpétuel, annihilant tout espoir de paix.

 

 

Un conflit qui divise la société hexagonale

 

Au supplice des victimes du 07 octobre, doit-on se résigner au martyr de la population gazaouie ? Plus divisée que jamais, la société israélienne reste traumatisée par ce « Shabbat noir » du 07 octobre. Un sentiment d’incompréhension accentué par le fait que deux ans après l’attaque, Benjamin NETANYAHOU se refuse toujours à la création d’une commission d’enquête indépendante sur les défaillances ayant permis le massacre, pourtant réclamée par les familles et la classe politique, avec le risque pour lui, de voir rouvrir les débats sur sa responsabilité directe dans la gestion de la sécurité nationale. Le conflit israélo-palestinien s’est très vite exporté sur le sol national, divisant la société française et le monde politique comme jamais, au nom d’une équation des plus simplistes mais aux multiples inconnus : « Israël égal sionisme, Palestine égal terrorisme » ! Une polarisation qui a vu certains « bas du front » interdire l’accès à un parc d’attractions à de jeunes israéliens en vacances dans le sud-ouest de la France, ou profaner différents sites à la mémoire d’Ilan HALIMI, enlevé, torturé et assassiné en 2006, du fait de son appartenance à la communauté juive, pendant que de l’autre coté de l’échiquier, on poussait des cris d’orfraies à la vue du moindre drapeau palestinien, ou à l’évocation du prépuce de NETANYAHOU sur les ondes de France Inter par un humoriste en mal d’inspiration ! Avec de part et d’autre une indignation sélective autorisant de pleurer sur les enfants décharnés de Gaza mourant de faim, ou sur les otages squelettiques sortis des geôles du Hamas, mais jamais de concert. Les mêmes images d’horreur pourtant, que celles enfouies dans la mémoire collective, au sortir de la nuit et du brouillard, il y a quelque 80 ans…

 

 

Quid de la paix durable et des deux Etats vivants côte-à-côte

 

C’est dans la joie et dans les larmes que les familles des otages ont accueilli ce matin la nouvelle de l’accord signé cette nuit entre Israël et le Hamas sur la libération des otages contre quelque 2 000 prisonniers palestiniens dont 250 condamnés à la perpétuité. Une joie partagée par le peuple gazaoui, exsangue, après deux années de bombardements. Même satisfecit du côté de la population israélienne et de la communauté internationale. Mais entre espoir et soulagement, de nombreux points du « deal » passé par le locataire de la Maison Blanche, Donald TRUMP, autoproclamé « Prix Nobel de la paix 2025 », restent flous. Aujourd’hui, près de 80 % des bâtiments de l’enclave palestinienne sont détruits ou endommagés, porte ouverte au rêve du président Américain d’en faire une « Riviera » après en avoir expurgé ses habitants ! Quid de l’avenir de Gaza et de ses habitants, du désarmement du Hamas et du devenir de ses combattants ? Quid de l’avenir de Benyamin NETANYAHOU dans l’obligation de composer avec l’extrême droite au sein de son gouvernement pour conserver une majorité, alors que son ministre des Finances Bezalel SMOTRICH, membre du « Parti sioniste religieux », a annoncé ce matin refuser de voter en faveur de l’accord sur le cessez-le-feu à Gaza… ? Quid d’une paix durable au Moyen-Orient, écrite sur fond de haine et de vengeance… ? Quid de ces colons israéliens d’extrême-droite en Cisjordanie, qui sèment la terreur en toute impunité, contrôlent aujourd’hui plus de 42 % du territoire et rêvent d’une nouvelle « Nakba » pour en chasser les Palestiniens… ?

Alors qu’après deux ans de guerre, le « camp de la paix » est fracturé comme jamais, quelques lueurs d’espoir demeurent, à l’image de l’un de ses représentants les plus emblématiques, l’ancien ambassadeur d’Israël en France, Élie BARNAVI, convaincu que seule la reconnaissance d’un Etat Palestinien permettra de mettre un terme au conflit. Ou de ces « Guerrières de la paix », réunies du 19 au 21 septembre dernier à Essaouira, au Maroc, pour la seconde édition d’un Forum mondial des Femmes pour la Paix, rassemblant sous l’égide de l’écrivaine franco-marocaine de confession juive, Hanna ASSOULINE, des militantes du monde entier pour une paix juste et durable… Des millions de juifs dans le monde entier, concluent la Pâque juive par cette prière traditionnelle, « L’an prochain à Jérusalem ». Puisse un jour tout un peuple faire résonner en écho ces quelques mots : « L’an prochain en Palestine ». Shalom ! Salam !

 

Dominique BERNERD

 


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Cela ne pouvait pas mieux tomber ! Une signature de convention de partenariat se déroulant durant la Semaine de l’Energie Solidaire ! Un évènement qui nous revient chaque année aux premiers jours du mois d’octobre et qui malheureusement passe un peu inaperçu de la sphère médiatique généraliste. Nonobstant, chez EDF Bourgogne Franche-Comté, dès qu’il faut évoquer l’aide à l’international, on sait parfaitement faire les choses. Surtout au niveau de la communication, en profitant d’une conférence de presse à géométrie variable par sa diversité de sujets en y ajoutant celui-là ! L’inconditionnel soutien de l’opérateur à l’ONG « Electriciens sans frontières » !

 

DIJON (Côte d’Or) : Ils posent tout sourire pour la photo ! Normal, la cause est juste et honorable : la lutte contre les inégalités d’accès à l’électricité et à l’eau dans le monde. Certes, les difficultés sont légion dans l’Hexagone. Et ce problème-là, le groupe EDF (et bien d’autres des opérateurs) tentent par tous les moyens d’y remédier. Mais, quid de la sphère terrestre ? Les chiffres émanant des Nations Unies ou de la Banque Mondiale sont éloquents. 675 millions de personnes n’ont pas accès à ce jour à la fée électricité dans le monde. Quant à la problématique récurrente de l’eau, c’est encore pire ! Ils sont 2,1 milliards d’humains à ne pas pouvoir y prétendre sur la surface du globe, un accès nécessaire à l’eau potable, pourtant synonyme de vie et de survie.

Alors quand il s’agit d’encourager les bonnes initiatives altruistes – elles perdurent depuis plus de deux décennies en ce qui concerne l’exemple du jour traité en marge de la conférence de presse de rentrée -, la direction de l’Action régionale d’EDF Bourgogne Franche-Comté n’hésite pas un seul instant : elle apporte son total soutien, de manière humaine et matérielle au projet, quand les aspects financiers incombent au niveau hexagonal à sa Fondation.

 

Une intervention sur place qui privilégie l’électricité décarbonée

 

Accueillant aujourd’hui 73 bénévoles, la délégation régionale de la structure associative des « Electriciens sans frontières » a été doublement mise à l’honneur. D’une part, elle fêtera ses vingt années d’existence en 2026. D’autre part, son travail paie grâce à de multiples opérations solidaires et techniques menées principalement en terre d’Afrique mais également en Europe, sur son versant oriental, du côté de l’Ukraine. Pour mémoire, rappelons que l’ONG s’est vue décernée par les Nations Unies le Prix de l’Action Climatique en 2019 et le prix ZAYED pour le développement durable, excusez du peu !

L’objectif de la structure est simple : mettre de l’électricité dans des endroits où il n’y en a pas du tout ! C’est ce que va confirmer durant une quarantaine de minutes l’un des membres de l’association régionale, l’Icaunais Pascal PRONOT, originaire de Venoy.

« L’Afrique subsaharienne manque cruellement d’installations électriques, explique-t-il lors de son intervention aux côtés de la représentante de la direction régionale du groupe EDF BFC, Carmen MUNOZ-DORMOY, dès que nous intervenons, nous proposons de l’énergie décarbonée, essentiellement du solaire. Parfois, ce sera un peu d’hydraulique ou de l’éolien, mais le principal est le solaire. On apporte de l’électricité dans les villages africains, dans les écoles, les dispensaires où il est préférable de procéder à des accouchements avec de la lumière plutôt que de les réaliser à l’aide de piles électriques ou des lampes à pétrole très néfastes ! ».

Le décor est posé. Il prend forme devant les yeux des journalistes par la narration de ces expériences qui n’ont rien d’atypiques.

« L’électricité dans ces contrées, c’est vraiment un développement économique, poursuit le porte-parole des « Electriciens sans Frontières » de la Bourgogne Franche-Comté, on passe de rien du tout (énergie fossile à partir de bois mort) à de belles réalisations électriques encouragées par des partenaires tels que le groupe EDF BFC… On va dans le sens du temps avec des produits solaires, sources d’amélioration de la vie quotidienne en Afrique…».

 

 

Un travail de coopération et de formation avec les bénéficiaires

 

Une optimisation qui ne se cantonne pas à cela, naturellement. Outre le confort de vie, les aspects sécuritaires liés à la santé de la population pèsent aussi dans la balance.

A Mayotte, « Electriciens sans Frontières » est intervenue dans ses missions d’expertise d’installations lors d’urgences, après le passage de la tempête Chido qui a balayé l’archipel. Des kits de lampes solaires ont été distribués à la population.

« Nous travaillons toujours dans l’esprit de contacts nord-sud, sur une demande faite par la population, sur des bâtiments collectifs : écoles, dispensaires, puits. On répond à ce besoin avec eux, les gens travaillent sur le projet après une formation… ».

Quant au modèle économique, il repose sur trois choses : le bénévolat, le don de matériels via des entreprises industrielles spécialisées sur le secteur électrique (LEGRAND, PRYSMIAN, FRAMATOME…), voire de la collecte de fonds auprès de bailleurs tels que des entreprises ou des collectivités.

Sur place, une convention avec une collectivité est signée avec la structure partenaire, afin de conforter un engagement collaboratif à minima de dix ans par dossier. La maintenance et les opérations de dépannage étant, naturellement, envisagées par l’entité hexagonale.

 

Des installations électriques pour subvenir au réseau détruit en Ukraine

 

Puis, Carmen MUNOZ-DORMOY présenta les fondamentaux de cette feuille de route partenariale existants entre les deux signataires. « Cette convention permet de mettre en avant cette association auprès de toutes les entités du groupe EDF de la région. Nous avons parmi nos collaborateurs des personnes désireuses de partir en mission et de s’investir en qualité de bénévoles. La mission est prise en partie par l’employeur et les congés du salarié. Mais, il y a aussi le matériel qui n’est plus utilisé, il est alors destiné pour les besoins de l’association… ».

Mais, localement, le mécénat n’est pas à l’ordre du jour. Outre la promotion, EDF BFC sensibilise ses collaborateurs à cette cause dont certains plus motivés peuvent vivre des aventures solidaires à Madagascar ou sur l’île de la Réunion.

Par le biais de la Fondation nationale, « Electriciens sans Frontières » reçoit des enveloppes financières annuelles de l’ordre de 250 000 euros, très utiles pour mener à bien l’ensemble des opérations hors territoire, après appel à projets. Les urgences du moment concernent Mayotte, le Maroc ou l’Ukraine. 160 installations électriques ont été réalisées dans ce pays vivant les affres continuelles de la guerre, suite à l’agression russe, dont le réseau électrique a été détruit. In fine, l’association intervient dans vingt-six pays et a déjà porté plus de 120 projets en 2024.

 

Thierry BRET

 

 


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A l’instar de nos amis belges, on pourrait réaliser quelques économies substantielles en prolongeant la décision de nomination des ministres pendant une année. Ainsi, la Belgique est restée sans gouvernement durant 541 jours ! La vie des citoyens fut relativement peu perturbée. Au niveau communautaire, les réactions varient : pour trois quarts des francophones, cette impasse politique n'a eu aucun impact sur leur vie quotidienne. Côté flamand, ils sont deux tiers à avoir dit la même chose. Aujourd’hui, nos ministres « démissionnaires » gèrent les affaires courantes et ne s’en sortent pas si mal ! Et ceux qui souhaitent rester doivent être encore plus performants…

 

TRIBUNE : Une France sans aucune majorité absolue, ni perspective de coalition viable et potentiellement ingouvernable… Même en Belgique, où deux records de longévité de gouvernements en affaires courantes et minoritaires ont été battus, cette dernière décennie, l’équation française semble bien difficile.

Comment fonctionne un pays sans gouvernement durant un an ? La question fait souvent sourire les Belges. Mais pour Caroline SAGESSER, chargée de recherche au CRISP, le Centre de recherche et d’information socio-politiques, cette situation n'est pas forcément bloquante : « Nous avons l’habitude, car, d'une part, nous avons beaucoup de compétences qui sont gérées au niveau des entités fédérées, régions et communautés, des entités qui ont des gouvernements de plein exercice et qui fonctionnent. De l’autre, nous avons l'habitude de travailler avec un gouvernement qui gère les affaires courantes ».

En France, le quotidien du citoyen est plutôt bien assuré : des élus et des fonctionnaires spécialisés dans leur discipline, au niveau des communes, des communautés de communes, des cantons, des régions… un véritable millefeuille administratif, mais qui réalise un service public efficace pour chaque jour. N’oublions pas les différents services qui assurent notre vie, notre confort et notre sécurité : les transports, la poste, les réseaux câblés, la sécurité (police et gendarmerie), les hôpitaux… Que demander de plus ?

 

Des ministres démissionnaires qui gèrent les affaires courantes

 

Nos ministres gèrent le courant et plutôt bien. Si nous prenons par exemple le ministère de l’Intérieur, Bruno RETAILLEAU a pu gérer la dernière grande manifestation et les blocages prévus par les contestataires. L’international reste la prérogative du Président de la République. A partir de l’exemple Belge, on peut déduire que l’absence de gouvernement empêche toute modification budgétaire, et donc sa maîtrise et sa réduction.

Durant plus de trois semaines, nous avons été sans gouvernement. Juste un Premier ministre fraîchement nommé et une équipe gouvernementale, démissionnaire mais qui travaille. La prolongation de cette situation peut être stratégique. Nous savons que le jeu de l’article 16 de notre Constitution chatouille Emmanuel MACRON : garder les pleins pouvoirs.  Les journalistes et les « pisse-copies » pourront noircir du papier en s’égosillant sur les alliances en cours, les ruptures de certains politiques avec d’autres, les stratégies possibles, les plans prévisionnels pour diminuer le budget ou résorber la dette… Bref, le conditionnel devient le mode préféré de nos journalistes, tout média confondu ! Ajoutons les fausses nouvelles qui meublent l’information de moult rectifications. Il reste à la presse, la couverture des évènements tragiques, comme les accidents, la maltraitance imposée aux femmes et aux enfants, les agressions en tout genre… De quoi contribuer à la neurasthénie ou à la dépression de nos concitoyens !

 

 

Du pragmatisme pour gagner en efficacité

 

Concrètement, nous vivons sans gouvernement mais avec des ministres toujours opérationnels. Il faut profiter de cette situation pour diminuer les frais de fonctionnement : logistiques, personnels administratifs, utilisation des locaux. On peut engager tout une réflexion sur la compression des charges liées aux différents ministères. Mettons de côté les fonctions régaliennes ou quasi régaliennes : la justice, le budget et l’économie, la sécurité intérieure et la défense. Pour la monnaie, tout est concentré à la BCE et à Bruxelles. Pour les ministres concernés par le régalien, il n’y a rien à modifier et ils conservent leurs moyens (bureaux, hébergement, voitures, chauffeurs…). Comme le Premier ministre à l’Hôtel Matignon et le Président à l’Elysée. En ce qui concerne le quai d’Orsay, le ministère des Affaires étrangères, le rétablissement d’un véritable corps diplomatique engage le maintien dans les locaux.

Pour les autres ministères, nous pouvons envisager de les regrouper dans un lieu commun. Une économie non négligeable en matière de coûts de fonctionnement. Au départ, il convient d’investir dans un nouveau local dont le coût d’acquisition peut largement être compensé par la vente de tous les immeubles des anciens ministères. Cette disposition permet de diminuer le nombre de voitures, de supprimer des chauffeurs et du personnel administratif, de limiter les coûts d’énergie, d’électricité, de chauffage… un standard unique, un pôle reproduction de documents commun, faciliter les téléconférences (Premier ministre, Présidence de la république, commissions européennes, les homologues à l’étranger)… Gain de temps, efficacité, pragmatisme sont à l’ordre du jour pour réduire le budget.

 

Un an sans gouvernement, donc un an sans Parlement

 

Une année sans gouvernement, c’est aussi mettre au chômage les députés et les sénateurs, sans indemnisation. Pas de quoi pleurer dans les chaumières ! Le budget de l'Assemblée nationale pour 2025 prévoit un total de dépenses de 643,1 M€. L'Assemblée nationale compte 577 députés, 2 100 collaborateurs de députés à Paris et en circonscriptions ainsi que des groupes politiques, 1 225 fonctionnaires et contractuels dans les services. Pour le Sénat, le budget en 2025 prévoit un total de dépenses de 379 M€, avec 348 sénateurs et 1 100 fonctionnaires. Un cheveu dans le potage : le Sénat possède un fonds de réserve de 1,5 milliard d’euros ce qui fait grincer quelques dents.

Un trésor de guerre, une cagnotte, magot, caisse noire... sur quoi nos sénateurs sont-ils réellement assis ? D’où viennent les 1,5 milliard d’euros du fonds de réserve du Sénat et à quoi servent-ils? Des excédents budgétaires annuels constitués depuis la Libération. Ce fonds de réserve est régulièrement pointé du doigt, surtout depuis que l’Assemblée nationale a accepté, de rendre son argent à l’Etat, sous la présidence de Philippe SEGUIN.

Les fonds publics accordés par l’Etat doivent être restitués, dans tous les cas, en situation de crise budgétaire, le Sénat doit en reverser une bonne partie. Avec notre mentalité bien franchouillarde, chacun s’efforcera à tout dépenser. Affaire à dénoncer sereinement mais à suivre !

Entre l’Angleterre qui compte plus de 1 400 parlementaires et Chypre qui en totalise 56, on doit remarquer que la France se situe à un niveau trop élevé. En comparaison, les Etats-Unis enregistrent une centaine de sénateurs et une Chambre des représentants (fonction législative), forte de 335 élus. Edouard PHILIPPE avait souhaité diminuer le nombre de parlementaires, mais face à une levée de boucliers efficace, le projet est tombé dans les oubliettes…

Cher Monsieur LECORNU, vous avez récemment lancé l’idée que nous devions être créatifs. Dont acte ! Je vous invite à lire plus souvent la presse régionale et à fréquenter les cafés. Les citoyens, en levant leur tasse, ou avec modération leur chope de bière, apportent beaucoup de bon sens dans l’analyse de notre situation économique et politique, voire de nombreuses idées pour redresser les comptes… Nous n’avons toujours pas de pétrole mais beaucoup d’idées…

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Le niveau de la dette hexagonale reste très préoccupant, à l’instar du budget. Les dirigeants politiques ne semblent pas se précipiter pour trouver des solutions pérennes, stratégiques à long terme, utiles pour le pays et ses habitants. Les Premiers « sinistres », pardon pour ce lapsus volontaire, je voulais dire ministres, ne proposent que des sparadraps pour jambe de bois. Ils ne recherchent qu’à garder le pouvoir, au prix d’une démagogie propre à satisfaire leur égo !  

L’heure est grave, avec une perspective plutôt sombre. En effet, l’agence de notation « Fitch » vient de dégrader la note de la France avec une évolution potentielle négative. Le coût de notre dette est de plus en plus important avec plus de 60 milliards d’intérêts à régler. C’est le premier poste budgétaire que nous assurons bien entendu, avec des emprunts… Les opposants s’emparent du sujet pour réclamer la dissolution de l’Assemblée nationale, voire la démission du Président. Le locataire de l’Elysée a déclaré récemment qu’il resterait à son poste jusqu’au dernier quart d’heure de son mandat. De toute façon, exiger la fin de la présidence au nom de mauvais sondages ou d’une dissidence de certains partis politiques, serait de signer la fin de la Vème République et de la fonction présidentielle. Quant à ceux qui réclament la dissolution, ils espèrent surtout faire un meilleur score et obtenir plus de sièges !

Il est vraiment irrationnel de ramener le poids de la dette par rapport au PIB. Niveau d’endettement et richesses produites ont peu de rapport. Un banquier peut parfaitement prêter 200 000 euros à un particulier qui gagne 20 000 euros par an (prêt immobilier sur 25 ans). Il n’existe plus aucun rapport entre le niveau de la dette mondiale et le volume du PIB (310 billions de dettes pour 111 billions de PIB). C’est encore un dictat de Bruxelles et de ses technocrates de la finance, mais qui s’en préoccupe ? Les prêteurs qui encaissent les intérêts, consécutifs au rating et à l’éventuelle augmentation des taux…

On peut se demander pourquoi la France trouve encore des prêteurs, d’autant plus que lesdits prêteurs, sont à hauteur de 70 % pour les étrangers et qui, pour beaucoup, sont également emprunteurs. Retenons qu’une faillite de la France mettrait à mal la Communauté européenne, et à cet égard, Christine LAGARDE, patronne de la BCE, soutient la France comme elle peut avec un maintien éhonté des taux directeurs assorti d’une prévision de baisse en 2026 ! La BCE argumente en prévoyant des taux d’inflation en baisse continue jusqu’en 2027. Christine LAGARDE, disciple de Madame Soleil, souhaite-t-elle privilégier la France ou notre Président ?

 

Le maintien de la confiance pour les investisseurs

 

Les investisseurs maintiennent aussi leur confiance pour deux raisons : la première est que le taux d'épargne des Français grimpe à 18,9 % selon l'Insee au deuxième trimestre 2025, un niveau record depuis les années 70. L'encours s'élève désormais à 80,2 milliards d'euros. Par ailleurs, selon les derniers chiffres de la Banque de France, le nombre de LEP a fortement augmenté : 11,9 millions fin 2024, contre 8,3 millions fin 2022 et 6,9 millions fin 2021. On sait également que les derniers gouvernements ont envisagé d’effectuer des prélèvements sur l’épargne des particuliers… Obscure tentation qui pour l’instant a peu de chance de se mettre en place.

Fin 2023, le patrimoine économique national s’est élevé à 18 674 milliards d’euros en France, soit 8,1 fois le produit intérieur net de l’année, en base 2020. Pour l’Etat français, on est à 90 milliards. Le patrimoine financier (en valeur de marché) des Français a encore augmenté : il était estimé à plus de 6 356 milliards d'euros fin 2024, en hausse de 109 milliards sur un an après déjà + 355 milliards en 2023. Un record supérieur à 6 400 milliards a même été atteint à la fin du troisième trimestre 2024. En 2025, la valeur totale des participations cotées de l’État approche les 200 milliards d’euros. Les réserves d'or en France ont en moyenne été de 2 594,31 tonnes de 2000 à 2025, soit plus de 2 500 milliards d’euros.

 

 

Les conséquences de l’instabilité politique permanente  

 

On comprend mieux l’intérêt des investisseurs pour la dette. Le péril n’est pas la dette mais l’instabilité politique prégnante, une crise de régime potentielle et des désordres civils sont possibles. En conséquence, aucune stratégie ne peut se mettre en place : quel gouvernement osera proposer des solutions pérennes et contraignantes, dont les résultats ne pourront être apprécies qu’après dix ans de mise en œuvre, pour redresser une situation qui se dégrade depuis plus de quarante ans !  

On envisage un petit coup à droite en revoyant les conditions d’accessibilité de l’AME, un petit coup à gauche avec la fameuse taxe « Zucman » (économiste d’extrême gauche, qui selon « l’Express » a « marabouté » le PS). Le principe de cette taxe est un impôt plancher permettant de s'assurer que les foyers fiscaux disposant de plus de 100 millions d'euros de patrimoine contribuent chaque année au moins à hauteur de 2 % du montant de leur fortune. Pour de nombreux économistes, cette taxe peut rapporter au mieux 5 milliards !

 

Alors en France, tout va bien et tout va mal ?

 

En France tout va bien nous expliquent certains et pour d’autres tout va très mal. Pour le démontrer, il faut juste établir la justesse du propos avec l’utilisation du raisonnement par l’absurde. Certains dirigeants politiques le maîtrise relativement bien. Le maître à penser de ce type de raisonnement fut Socrate : « Tous les chats sont mortels, Socrate est mortel, donc Socrate est un chat ! ». Autre exemple : les grands dirigeants des Etats-Unis sont restés huit ans au pouvoir. Voici huit ans qu’Emmanuel MACRON est président, donc c’est un grand président !

Le raisonnement consiste à supposer que l'affirmation contraire est vraie et à en tirer les conséquences que cela pourrait avoir. Une seule conséquence absurde, manifestement fausse ou une contradiction permet d'affirmer que l'affirmation contraire est fausse et donc d'en conclure que l'affirmation initiale est vraie. Dans son interprétation la plus générale, la réduction à l'absurde, est un processus de réfutation fondé sur l'idée que l'acceptation de l'élément en question entraînerait des conséquences absurdes et manifestement intenables.

Les démonstrations mathématiques du raisonnement par l’absurde sont encore plus pertinentes en utilisant les mathématiques (niveau terminale de lycée). Alors nos dirigeants peuvent parfaitement démontrer qu’en France tout va bien et tout va mal. Au-delà de ses considérations intellectuelles les citoyens peuvent démontrer, juste avec le niveau du compte en banque, que les fins de mois sont difficiles (surtout les trente derniers jours, comme le précisait notre ami Coluche), que les rues ne sont plus sûres, que la drogue circule à plein régime sans que l’Etat de droit puisse vraiment y remédier, et qu’enfin, le Président MACRON nous informe de tout et de son contraire, en même de temps.

Il ne sera pas absurde de conclure que les taux d’abstention risquent hélas, d’être très importants, lors de prochaines élections, et il ne s’agit plus d’un raisonnement absurde.

« Dans un univers passablement absurde, il y a quelque chose qui n’est pas absurde, c’est ce que l’on peut faire pour les autres ». André MALRAUX. A méditer plus que jamais !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Le dirigeant d’entreprise est-il une espèce en voie de disparition ? On peut raisonnablement se poser la question dans cette France du XXIème siècle quand on entend et on lit toute sorte de chose sur les affres et les pressions subies par cette catégorie socio-professionnelle depuis si longtemps, qui elle, ne prend jamais le temps de descendre dans la rue pour manifester, banderoles et drapeaux à la main dès que l’occasion se présente !

D’ailleurs, par dirigeant d’entreprise, il faut naturellement éliminer de ces propos qui vont suivre les patrons des grandes multinationales flirtant avec les milliards d’euros de résultats et un train de vie somptuaire, qui vivent sur une autre planète, à des années-lumière de la réalité quotidienne et des vicissitudes constantes d’un artisan, d’un commerçant, d’un exploitant agricole, d’un indépendant, d’un patron de PME/PMI, d’un auto-entrepreneur…

Des personnes qui souffrent de leur isolement, de leurs craintes de faire tourner convenablement en y garantissant les emplois et le carnet de commande leur entreprise confrontée à la dure réalité du monde économique, institutionnel et politique d’aujourd’hui en proie à une parfaite déliquescence morale et humaine. Des personnes qui sont parfois obligées de mettre la clé sous le paillasson en passant par la case du dépôt de bilan et de faillite…

 

Les temps changent, nous y voilà !

 

Les temps changent avaient annoncé de manière prémonitoire le chanteur américain Bob DYLAN au début des années 60, nous y voilà cette fois-ci, et dans le dur. Le très dur, même pour ces femmes et ces hommes ayant choisi de porter sur les fonts baptismaux de la création une entreprise qui aujourd’hui doit faire face à la succession de crises depuis le début de cette décennie.

Quand ce n’est pas la crise sanitaire imputable à la COVID et à ses confinements répétitifs (malgré des prêts garantis par l’Etat qu’il aura bien fallu rembourser in fine et qui ont endetté un peu plus le pays !), c’est au tour des soubresauts belliqueux de la guerre et de ses incertitudes de frapper de plein fouet ces boîtes parfois familiales qui ne savent plus où donner de la tête afin de conserver le cap et ses objectifs. Et naturellement sa trésorerie !

Tout cela, c’était avant les droits de douane à la hausse exacerbée en provenance des Etats-Unis et de son président adepte de la guerre économique en tout genre, les dérives administratives de cette France de la bureaucratie qui exigent toujours plus en charges et en impôts en ne donnant rien en contrepartie si ce n’est le droit de payer et de se taire, les difficultés notoires pour espérer des recrutements de qualité quand on parvient à sélectionner l’oiseau rare, la présence concurrentielle forte et agressive des pays émergents, l’effondrement des valeurs dans la filière travail, les crises énergétiques et les effets du réchauffement climatique que seuls les climato-sceptiques ne constatent toujours pas par pure démagogie, etc. etc.

Les temps changent, disons-nous ? Oui ! Totalement pour celles et ceux qui créent de l’emploi et nourrissent au quotidien des millions de collaboratrices et collaborateurs en France. Ne comptant pas leurs heures de présence sur leur lieu de travail !

 

 

Des chiffres alarmistes sur l’état de santé des dirigeants

 

Pour la première fois, et c’est un exemple qui se veut probant, l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) et le MEDEF – c’était le cas cette semaine dans l’Yonne mais sans doute cette thématique est-elle sujette à interrogation partout dans l’Hexagone -) ont effectué leur grande rentrée économique de début de saison par un colloque consacré…à la santé mentale du dirigeant. Une santé mentale, physique et psychologique, voire financière pour certains tellement préoccupante qu’il aurait été inconvenant de ne pas en parler ouvertement alors que d’autres descendent dans la rue, pour préserver leurs acquis !

Bien sûr qu’ils ont raison ! Mais, qui se soucie réellement de l’état de santé de ces entreprises, de ces dirigeants dont on ne connaît pas exactement le parcours du combattant pour finir tout droit dans le mur, celui du burn-out, de l’AVC ou du suicide ? Dans leur cas, le parachute France Travail n’existe pas !

Les chiffres sont alarmistes sur l’état de santé de nos dirigeants en 2025 : un sur trois, soit 82 % selon le dernier baromètre de la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur et de BPI France Le Lab, déclarent souffrir de troubles physiques ou psychologiques. Un chiffre qui est en hausse de 23 % depuis 2021 !

Un constat sans appel qui traduit bien que la France qui travaille, tant en haut qu’en bas de l’échelle, n'en peut plus de cette situation aux multiples causes. La santé globale des dirigeants de société se détériore fortement et il est important que des organismes aussi représentatifs et puissants que peuvent l’être l’UIMM et le MEDEF l’évoquent ouvertement et sans fard, à grands coups de témoignages sans pathos mais fortement émotionnels, lors de rencontres publiques où chacun est en droit de s’interroger.

Les troubles du sommeil, les douleurs articulaires, les maux de dos, le mal-être sont les auxiliaires de vie au quotidien de ces chefs d’entreprise qui ne voient pas le bout du tunnel depuis un long moment. Ne parlons pas de celles et de ceux qui se gavent de pilules pour tenir le coup !

A titre d’exemple, la Bourgogne Franche-Comté de l’entrepreneuriat a perdu pas moins de 2 074 entrepreneurs en 2024, des incubateurs d’idées dans l’obligation de déposer les armes devant un tribunal de commerce. 70 % de ces dirigeants estiment que leur santé mentale impacte sur les résultats de leurs entreprises. On le savait depuis pas mal de temps la France de l’économie va mal. Cause nationale du gouvernement (lequel ?!), la santé mentale s’invite désormais chaque jour dans les débats, en rappelant que l’homme n’est pas une machine. Une chose est sûre : les dirigeants d’entreprise sont en très grand danger existentiel dans ce pays si rien n’est fait pour améliorer leur sort…

 

Thierry BRET

 


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