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Mais qui a pondu cette merveilleuse idée ?! Cette géniale trouvaille en mode « Euréka » – une de plus dans le monde nébuleux, déconnecté et un tantinet archaïque de l’Education nationale – de rendre obligatoire et ce, durant deux semaines au cœur du mois de juin, un stage immersif en entreprise pour les élèves des classes de seconde qui fréquentent les lycées de l’Hexagone ?

Une décision, fraîchement apparue, il y a quelques mois à peine dans les neurones des technocrates du ministère de l’Education nationale, à l’époque dirigé par un certain…Gabriel ATTAL, qui laissent aujourd’hui parents, enfants et entrepreneurs plus que pantois pour son application, quand ce n’est pas dans la panade totale…

Parce qu’il est clair, à date, que les potaches du premier degré de l’enseignement supérieur français éprouvent les pires difficultés à décrocher le précieux sésame leur permettant de répondre aux obligations imposées par le milieu scolaire, d’ordinaire si éloigné de la réalité économique des entreprises et de leurs besoins.

 

Une fin de saison particulièrement chargée en entreprise…

 

Si l’idée peut être louable en soi sur le papier, qu’en est-il réellement de sa concrétisation sur le terrain, surtout en aussi peu de temps et à pareille époque pour le monde de l’entrepreneuriat, en proie aux bilans comptables de fin d’exercice, à la gestion des prévisions et autres plannings en matière de ressources humaines d’avant les très longs congés estivaux, à la récupération du business et des rendez-vous perdus à la suite d’un mois de mai 2024 chaotique ponctué de ponts et autres aqueducs à répétition, à la prolifération des évènementiels et autres assemblées générales qui s’organisent à la belle saison, à la préparation des mutations et des remplacements des collaborateurs qui se multiplient dans ce créneau calendaire, etc.

Sans omettre le coup de mou bien naturel tant physique que mental de fin de saison, vécu par toutes celles et tous ceux, dirigeants, cadres et subalternes qui ne pensent plus qu’à une seule chose à partir de juin : mettre la clé du bureau ou de l’atelier sous le paillasson et profiter pleinement de moments de villégiature agréables les pieds dans l’eau et la tête dans les nuages !

 

 

Une initiative déjà vouée à l’échec avant d’être lancée ?

 

Bref, vous l’aurez compris : en un mot comme en cent, la « géniale idée », très peu anticipée en amont par le ministère, risque de se transformer en véritable cauchemar à la fois pour les familles qui ont vu l’initiative leur tomber sur la tête comme le ciel au temps des Gaulois – et ils ne sont pas tous réfractaires ceux-là ! – mais aussi pour les employeurs, pas prêts à accueillir des élèves durant quinze jours au sein de leurs boîtes !

L’estimation, aujourd’hui, est qu’un élève sur dix est parvenu à décrocher la Lune en faisant jouer les réseaux parentaux afin de se faire intégrer dans l’entreprise familiale ou de proche relation avec ses géniteurs. Autant dire, une paille !

Ce stage d’observation est programmé de manière imposée entre le 17 et le 28 juin, nul besoin de rajouter que cela sent déjà le souffre à plein nez pour espérer atteindre tous les objectifs initialement fixés.

Se calquant sur le modèle du très ringardisé stage d’observation de troisième où les collégiens découvrent avec de grands yeux ronds ce qu’est l’entreprise par un petit bout de la lorgnette qui est loin de ressembler à la réalité – c’est déjà une problématique pour les entreprises qui ne savent pas quoi faire de ces jeunes pousses durant une semaine d’immersion -, ce stage newlook destiné aux élèves de seconde semble très mal engagé au quotidien. La plupart des professionnels et des représentants du milieu consulaire interrogés à ce propos ne font que corroborer l’impression initiale : « personne n’est prêt pour accueillir ce public en si peu de temps et à cette période de l’année… ».

Alors, l’initiative est-elle déjà morte dans l’œuf et vouée à l’échec ?

 

Les établissements scolaires ne placeront pas en entreprises…

 

Peut-être pas à 100 % quand on sait que l’administration mais surtout les structures associatives, plus enclines à favoriser l’intégration des jeunes, peuvent faire office de point d’accueil légitime à toute cette jeunesse  qui elle, de son côté, ne fait que subir une directive qu’elle ne porte pas au summum de l’optimisme.

D’accord, les lycéens savent que ce concept « Mon stage de seconde », nom de baptême de l’opération séduction hexagonale, représente l’ouverture d’une porte, même minime fut-elle par le trou de la serrure, sans plus, sur le milieu entrepreneurial, pouvant peut-être les aider en matière d’orientation.

 Mais, est-ce suffisant pour comprendre ce que l’on attendra d’eux, une fois franchie la ligne de l’intégration dans la vie active ?

Pourtant décidé en novembre 2023, un peu à la va-vite, le projet fait du surplace depuis. Et ce ne sont pas les établissements scolaires, coupés de la réalité économique et de l’entreprise à de rares exceptions près, qui aideront à placer les filles et les garçons qui n’auraient pas touché le Graal du ticket gagnant dans la quinzaine de jours qui vient.

 

 

La nurserie, le nouveau rôle des entreprises en France ?!

 

Quant aux parents, s’ils ne possèdent pas toujours des réseaux aux vertus salvatrices à la résolution d’équations insurmontables, autant dire que leur rôle sera plus que restrictif en la matière. Ne parlons pas des familles déjà confrontées tous les jours aux affres du chômage ou de la précarité financière. Une telle initiative, montée de bric et de broc, ne devrait pas atténuer leur malaise…et réduire les disparités sociales. Ceux qui peuvent se permettre de faire jouer les réseaux d’influence, ceux qui ne le pourront jamais…En résumé, les riches, d’un côté, les pauvres, de l’autre ! Sic !

Du côté des enseignants, c’est du pareil au même face à ce projet proposé à la hussarde. La plupart ne comprennent pas la philosophie de ce concept immersif, ne reposant sur pas grand-chose. Si ce n’est qu’au mois de juin, le plus souvent sur la deuxième quinzaine, il s’agira d’occuper du mieux possible les élèves des classes de seconde qui ne sont pas encore concernés par les épreuves du baccalauréat.

Les placer en entreprises pour les occuper serait-il alors le palliatif idéal aux manques de cours, fautes de professeurs devant s’atteler à faire passer les examens ? En terme clair, et de toute évidence, le milieu entrepreneurial deviendrait-il durant cette opération si mal ficelée le supplétif à la garde d’enfant, même devenu adolescent, telle une nurserie ! On tombe des nues !

 

Quid du contenu de ces stages qui peuvent être synonymes d’oisiveté ?

 

Reste la partie intégrante du contenu de ces stages en immersion qui engendrent, on l’imagine bien, de la passion de folie tant chez les employeurs que chez les lycéens !

Que peut-on bien apprendre dans un delta temporel de quinze jours, c’est-à-dire une période aussi courte. Sera-ce le remake du stage d’observation de 3ème où les gamins s’ennuient à mourir la plupart du temps, passant plus de temps sur leur console de jeu que dans l’apprentissage approfondi de ce qu’est une entreprise ? Ou un faire-valoir pour celles et ceux en manquent d’activité qui videront les poubelles, chercheront les cafés ou passeront les trois-quarts de leur temps à reproduire des documents sur      la photocopieuse ?

Nul ne possède la réponse à l’instant où se rédigent ces lignes ! Ce stage de juin sera l’ultime effort de la saison à fournir pour ces lycéens qui c’est sûr, tant au niveau des recherches en amont que de l’emploi du temps avec lequel il faudra composer pour les plus veinards ayant décroché le pompon, ne devraient pas être oisifs en ce début d’été !

 

Thierry BRET

 


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Il n’y a pas que dans le ciel que sont apparues les aurores boréales, imputables à de fortes tempêtes sur le Soleil. Si des observateurs bien avisés ont pu apprécier le spectacle céleste de belle qualité même dans l’Yonne, il semblerait que du côté de la route de Vaux, il y avait aussi de drôles de « petits hommes bleus ! ». Pas sérieux s’abstenir en somme ! 

 

Lundi

Il fut plus de quarante ans durant le symbole de la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale, défenseur de l’indépendance de la justice face au pouvoir en place qu’elle qu’en soit la couleur politique. Renaud Van RUYMBEKE qui vient de s’éteindre à 71 ans, aura eu à instruire tout au long de sa carrière, les affaires politico-financières les plus sensibles, de Bertrand BOULIN aux frégates de Taïwan, en passant par l’affaire Elf et les dessous de la « Françafrique », le dossier KERVIEL ou les soupçons de rétro-commissions dans la vente de sous-marins au Pakistan pour alimenter la campagne électorale d’Edouard BALLADUR. Aux dernières nouvelles, celui-ci se porte bien, les époux BALKANY et Jérôme CAHUZAC, inculpés en leur temps pour fraude financière également… Comme il est souvent dit au comptoir du Café du commerce : « Y’a plus de justice en France » !

 

Mardi   

Lors de sa venue à Auxerre dans le cadre d’une conférence organisée par le Cercle Condorcet auxerrois sur le thème de l’Europe, le politologue Pascal PERRINEAU a évoqué entre autres, « l’europhilie » plus ou moins convaincue, d’anciens présidents de la République, à commencer par Jacques CHIRAC qui, selon l’enseignant à Sciences-Po, ne brillait pas par son attachement européen : « On ne fait pas défendre une étape décisive de la construction européenne comme l’était le Traité constitutionnel européen, par un homme qui n’y croyait pas ! Jacques CHIRAC n’était pas européen. Souvenons-nous qu’en 1979, aux premières élections européennes, il est à la tête d’une liste, la DIFE, pour la « Défense des Intérêts de la France » en Europe, qui est une liste souverainiste, dure, qui combat celle de Simone VEIL… L’appel de Cochin, ce n’est vraiment pas un appel européen ! C’est un homme qui sur cette question n’était absolument pas fixé… ». Avec un tel costume, nul doute que l’ancien maire de Paris, s’il avait été encore de ce monde, aurait été rhabillé pour l’hiver ! Prêt à affronter les rudes hivers corréziens !

 

 

 

Mercredi

Obligés de participer aux JO de Paris 2024 sous bannière neutre pour cause de soutien indéfectible de leur pays au voisin russe dans sa guerre contre l’Ukraine, les athlètes biélorusses ont reçu l’injonction de leur « bisounours » de président, le sinistre Alexandre LOUKACHENKO, d’en profiter pour aller « casser la gueule » à leurs adversaires (sic !). On ne pouvait sans doute pas espérer mieux d’un dirigeant qui depuis 1994 a éradiqué toute forme d’opposition dans son pays classé depuis longtemps dans les profondeurs abyssales du « palmarès » d’Amnesty International en matière de droits de l’homme. Comme disait Pierre de COUBERTIN, « l’essentiel est de participer », il n’avait pas précisé que c’était pour une « baston » générale ! 

 

 

Jeudi

La colère et la nausée après la découverte de dessins de mains rouges en ce lieu de mémoire au cœur de Paris qu’est le Mémorial de la Shoah. Sur ce mur des Justes ainsi tagué, le nom des 3 900 personnes reconnues comme « Justes parmi les nations », pour avoir sauvé des vies juives pendant la Seconde Guerre mondiale. Une dégradation survenue le jour même de l’anniversaire de la rafle dite des « billets verts » où 3 700 juifs furent arrêtés à Paris et pour la plupart déportés. Des « mains rouges » utilisées également par les étudiants de Sciences-Po pour dénoncer l’offensive menée par Israël dans la bande de Gaza. Mais gare aux conclusions hâtives ! Rappelons-nous des étoiles de David peintes au pochoir sur certains murs parisiens en octobre dernier, où l’enquête a conclu à l’implication d’un commanditaire moldave pro-russe et à l’ingérence d’une puissance étrangère « visant à déstabiliser la France »… On se demande bien quel pays peut ainsi être mis en cause !

 

Vendredi

Dans la nuit du 10 au 11 mai dernier, les plus noctambules ont pu admirer dans le ciel icaunais des aurores boréales, phénomène céleste peu banal sous nos latitudes. Un spectacle féérique de draperies lumineuses évanescentes courant après les étoiles que les plus chanceux ont même pu revoir le lendemain. Un évènement que les scientifiques expliquent par une intense activité solaire et une « tempête » de particules venant « chatouiller » notre atmosphère. Le phénomène est semble-t-il réapparu le 17 mai dernier dans le ciel auxerrois, sur les coups de 18 h, du côté de la route de Vaux, pour le plus grand bonheur du public présent !

 

 

Samedi

On savait que le préfet de l’Yonne vouait une passion au ballon rond, on ne lui connaissait pas le talent de pronostiqueur ! Le premier vice-président du Conseil départemental, Grégory DORTE, en a fait les frais, pour avoir parié avec Pascal JAN sur la victoire de l’AJA avec trois buts d’écart, là où le représentant de l’Etat misait sur deux buts. Un score confirmé par l’AJA la veille au soir, qui vaudra au perdant une invitation au restaurant pour le gagnant, comme il s’est plu à raconter avec le sourire, lors de la réception donnée en l’honneur de l’AJA ce samedi matin dans les jardins de la préfecture. L’occasion pour le bras droit de Patrick GENDRAUD, de se comparer sans succès au capitaine et défenseur central de l’équipe auxerroise, JUBAL et vérifier lequel des deux était le plus grand. Sans doute le seul point commun avec le joueur brésilien, pour le maire de Pont-sur-Yonne qui, en dépit d’un passé sportif de haut niveau en tennis, confessait jouer au foot dans sa jeunesse, « avec des pieds carrés » !

 

 

Dimanche

Ce vendredi soir, route de Vaux, ces deux supporters de l’AJA étaient déjà très très « chauds », plus d’une heure avant le coup d’envoi… On peut imaginer combien peut-être grande leur « fatigue » au soir d’un week-end sportif euphorique, chargé d’émotions intenses les plus diverses. Salut à eux !

 

Dominique BERNERD

 


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Dans cette période troublée par le vacarme des révoltes et des guerres, il existe encore des traditions qui apportent un peu de répit, de paix et de sérénité. La fête des mères, c’est l’occasion d’honorer celle qui nous a donné le jour, fait grandir la liberté, en chacune et chacun de nous. C’est aussi la joie de donner à la femme, l’honneur qui lui revient : « La femme est l’avenir de l’homme » comme l’écrivait si bien Louis ARAGON…

 

TRIBUNE: La « fête des mères », c’est plus de 2 500 ans d’histoire. Dans la Grèce antique, c’est la mère des dieux, Rhéa (ou Cybèle) que l’on fêtait au printemps. Puis du temps des Romains, au Vème siècle avant JC, on fêtait les femmes et les mères sous le nom de « matraliae », et on célébrait «mater matuta », la déesse de l’aube et de l’enfantement.

Le Moyen-Age connaît l’avènement de l’ère chrétienne, le mois de mai est décrété, « mois de Marie », pour consacrer Marie, mère de Jésus. Une tradition, réfutée par l’Eglise, propose de ne pas se marier durant tout ce mois…

Si l’idée de fêter les mères françaises a d'abord été évoquée par Napoléon Ier, elle ne voit le jour qu’à la fin du XIXe siècle. Après la défaite de 1870, la France connaît un regain de nationalisme, qui s’exprime notamment par le rejet du malthusianisme et une course à la natalité, certainement pour tenter de rattraper l’Empire allemand, cet ennemi si fécond. Plusieurs associations natalistes apparaissent dans le paysage politique français, dont certaines sont très proches des membres du gouvernement.

 

Un petit aperçu de l’historique…

 

L'une d’entre elles, baptisée « Alliance Nationale pour l’accroissement de la population de la France », use de son influence et développe une propagande efficace, qui passe par la célébration des mères et pères de familles nombreuses.

Notons que l’on doit la première célébration de la « fête des mères », au village d’Artas en Isère. Nous sommes en 1906 et un certain Prosper ROCHE organise une cérémonie festive en l’honneur des mères. Il remet le prix « du Haut Mérite Maternel » à deux mamans de neuf enfants !

Il faudra attendre le début du XXème siècle aux Etats-Unis, pour entendre le combat d’Ana-Marie JARVIS qui se bat pour que l’on consacre une journée nationale pour les mères. Sa revendication est née d’un déclic : elle apprend qu’elle ne pourra plus porter d’enfant après une grave opération. L’Allemagne adoptera cette fête en 1923 et le Royaume-Uni en 1917. En Angleterre, la fête s’appelle le « Mothering Sunday » et est célébrée le quatrième dimanche de carême. A cette occasion, chacun doit se rendre en famille dans son « église mère », c’est-à-dire l’église de son enfance.

 

 

Quand Philippe PETAIN politise le concept…

 

Lorsque les troupes américaines arrivent en France en avril 1917, la tradition du « Mother’s day », s’installe dans la culture française. A la suite de la Première Guerre mondiale, certaines villes françaises décident de rendre hommage aux femmes ayant perdu des enfants durant les combats. Par la suite, on fête les mères de familles nombreuses afin d’encourager les femmes à avoir davantage d’enfants. Le pays est exsangue et tant d’hommes sont morts au champ d’honneur.

En avril 1926, voyant l’importance que prend cette coutume, le gouvernement décide de créer officiellement une Journée nationale des mères de familles nombreuses. Cette fête représente un vrai pilier pour la politique nataliste en France, qui va même jusqu’à remettre des médailles de la Famille Française aux mères de plus de trois enfants.

Le maréchal Philippe PETAIN n’a fait que reprendre ce qui existait déjà, en lui donnant toutefois une tournure plus idéologique et conforme aux préceptes de l'État français. La journée des mères de familles nombreuses est fixée le 25 mai 1941,  et prend une ampleur nationale et très solennelle.

La fête est, pour le régime de Vichy, un vrai symbole du triptyque « travail, famille, patrie » et présente une mère idéalisée qui incarne ces valeurs. C’est ainsi que la fête des mères en France, s’ancre dans les habitudes des Français. La  Quatrième République fait le choix de ne pas s’en débarrasser. Au contraire, le président de la République Vincent AURIOL l’intègre à la loi du 24 mai 1950, qui démocratise cette fête sous la forme que l'on connaît aujourd'hui. C’est le Général Charles de GAULLE qui fixe la date de la « fête des mères » au dernier dimanche de mai.

 

 

La seule fête laïque qui soit aussi spirituelle !

 

N’oublions pas les mères qui ont perdu un enfant dans les combats en Israël, en Palestine, en Ukraine, en Russie ou ailleurs… Les mères des soldats français morts en Afrique ces dernières années et plus récemment, les mères de nos forces de l’ordre et agents de la pénitentiaire qui ont péri en France et en Nouvelle-Calédonie.

Personne n’a oublié les petits cadeaux personnels qui ont été précieusement gardés par leur maman : des colliers de nouilles, un pot de fleurs personnalisé, un cadre rempli de bonbons (qui va les manger ?), un cadre photos avec des bâtonnets de glace, un bouquet de pompons, un porte-savon avec le portrait de maman, un vide-poche en forme de main, des broderies... Et ces éternels poèmes d’enfants écrits parfois sous la houlette des institutrices ! Le tout, réalisé dans le plus grand secret… Alors oui : « bonne fête maman ! ». Et comme le disait Jean GASTALDI, « la fête des mères » est la seule fête laïque qui soit aussi spirituelle ».

 

France C.

 


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Un véritable come-back ! Aussi bien maîtrisé et réussi que celui d’une rock star en quête d’un regain de popularité avec sa nouvelle tournée mondiale, après une retraite presque dorée et en dilettante de son art. Oui, mais dans le cas présent, rien n’était réellement écrit. Ni acquis après la descente aux enfers de la saison dernière. D’ailleurs, l’évènement est assez rare pour y consacrer un éditorial. Réintégrer l’élite après seulement une toute petite saison vécue au purgatoire, ce n’est pas commun.

Malgré leur persévérance, leur pugnacité ou leur manque de réalisme, d’autres ténors du football hexagonal n’y arrivent toujours pas et ne cessent de se morfondre dans les limbes de l’étage en dessous, au grand dam de leurs supporters.

Nancy, Laval, le « Red Star », Sochaux, Bordeaux, Saint-Etienne, Troyes et tant d’autres encore restent toujours en cale sèche et devront se priver encore d’une saison, voire de plusieurs, de l’effet miroir en termes de renommée de la Ligue 1. Cette première division qui a eu l’outrecuidance de durcir le trait et les conditions  à son accessibilité il y a une saison de cela. Il n’y a plus désormais que dix-huit places dans le championnat majeur de notre football contre vingt auparavant. D’où l’immensité du chantier pour parvenir à se maintenir à l’issue de ces joutes parfois épiques ou à se hisser d’un cran inférieur, pour y briller.

Oui, mais, voilà : impossible n’est pas bourguignon, visiblement !

 

Un yo-yo rarissime entre rétrogradation et accession…

 

Ou, Icaunais, pour rendre à César ce qui lui appartient. Rares sont les clubs qui se sont amusés à faire le yo-yo ou l’ascenseur au terme de leur unique année de rétrogradation et d’accession. Et là, avec cette configuration, que l’on soit féru inconditionnel, simple aficionado ou total béotien en la matière, on ne peut tirer que notre chapeau à la bande de Christophe PELISSIER, le coach très inspiré et efficace de cette formation auxerroise en plein boum qui a réussi cet exploit.

Oui, car c’est bien d’un exploit sportif dont il s’agit ! S’ils n’ont jamais excédé la neuvième place du classement général au fil de la saison, les footballeurs émérites de l’AJ Auxerre sont toujours demeurés aux avant-postes tout au long de cette saison qui se déroulait comme le tapis rouge menant aux marches du palais du festival à Cannes.

 

 

Dans le top cinq, la plupart du temps, talonné par deux de ses plus farouches adversaires, le SCO Angers, qui l’accompagnera en Ligue 1 après l’avoir lui aussi quitté la saison dernière de la même manière – comme quoi la prime au sortant fonctionne souvent en guise de victoire et ce n’est pas réservé seulement aux choses de la politique ! – et l’AS Saint-Etienne, qui une fois encore échoue à bon port alors qu’un simple succès sur Quevilly-Rouen aurait suffi à leur bonheur afin de passer outre ! Oui, mais ça, c’était écrit sur le papier et ne correspondait pas à la réalité. Les Verts auront encore la possibilité de se refaire la cerise lors des matches de barrage, où le surprenant Rodez et l’habitué Paris FC s’affronteront…

 

Une liesse qui fait du bien à l’âme

 

Alors, voilà : le rêve en bleu et blanc va se vivre éveillé au bord de l’Yonne la saison prochaine ! Pas la peine de se pincer la peau, après le fracassant succès contre la modeste équipe de l’US Concarneau (4 à 1), l’accession en division supérieure est amplement méritée par les coéquipiers du toujours fringuant Gauthier HEIN, chevelure bleue comme à la précédente époque de l’accession et la pléiade de vedettes qui se sera  copieusement distinguée tout au long d’un championnat réputé âpre et difficile, du fait de la grande qualité de ses pensionnaires.  

La liesse dans la capitale de l’Yonne, mais aussi dans le département, la Région et la France entière car l’AJA est une équipe qui possède de multiples supporters aux quatre coins de l’Hexagone, mais aussi à l’international – les éternelles retombées du phénomène Guy ROUX – se veut actuelle pour ce long week-end de Pentecôte, entre célébrations officielles par les autorités (réception en préfecture, à l’hôtel de ville…), et festivités dans les lieux d’amusement et de loisirs de la place.

Une liesse qui fait du bien à l’âme. Et qui enorgueillit un territoire semi-rural semi-urbain qui n’est pas toujours gâté par son actualité, résultante de tragiques faits divers survenant sur les routes (un taux de mortalité les plus élevés de France), de difficultés économiques patentes, de zones de désertification diverses et variées tant sanitaire que  technologique, une absence de rayonnement au national.

 

Que ce rêve dure le plus longtemps possible

 

Voilà que la lumière des projecteurs se rallume enfin sur ce département souvent moqué « L’Yonne, l’épouse du lion !, dixit un directeur de la communication d’un grand constructeur de marque allemande exerçant ses fonctions depuis Paris – véridique, c’est du vécu ! -, souvent critiqué aussi pour son manque de dynamisme et sa faible attractivité – fort heureusement cela change au fil des années – à pouvoir attirer de vraies potentialités économiques, souvent oublié par les grands faiseurs en termes de décision politique (le monde agricole et viticole local pourrait amplement témoigner !), voilà que ce territoire qui possède ses pépites patrimoniales, touristiques et gastronomiques, quand ce ne sont  pas culturelles se rappelle positivement à notre bon souvenir avec ce séculaire club sportif, une AJA pugnace et toujours aussi fringante, prête à relever les défis et à soulever les montagnes. Pour notre plus grand bonheur et celui de toutes celles et tous ceux qui la soutiennent. Y compris les nombreux partenaires de la sphère entrepreneuriale…

Ce rêve en bleu et blanc nous accompagnera donc l’été prochain, dès le mois d’août, avec la reprise du championnat de Ligue 1. Faisons en sorte qu’il dure le plus longtemps possible tant sportivement qu’économiquement (un message adressé à ses dirigeants et actionnaires) et qu’il ne soit pas un simple fétu de paille qui se consumerait au terme d’une seule saison où l’on retournerait dans les abysses.

Il en va du crédit et du sérieux de ce club, de ce territoire, de cette région et de ses habitants…Que ce rêve ne se transforme pas en cauchemar…s’il vous plaît !

 

Thierry BRET

 


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Indéniablement, c’est un sérieux plus pour optimiser l’attractivité touristique du territoire. Surtout pour les adeptes de « slow » tourisme, cette pratique itinérante toute en douceur et très en vogue que l’on peut pratiquer, entre autres, via l’usage du cycle. Le vélo, parlons-en justement ! La Communauté de communes de Puisaye-Forterre l’encourage fortement. Depuis la récente inauguration d’une portion de sept kilomètres entre Dammarie-sur-Loing (Loiret) et Rogny-les-Sept-Ecluses, un itinéraire à vocation internationale qui relie le nord de la Norvège à l’ouest de l’Espagne, en passant par Saint-Jacques-de-Compostelle. Et tout çà, depuis le sud-ouest de l’Yonne !

 

ROGNY-LES-SEPT-ECLUSES : Dans le jargon technique, on appelle cela une « vélo-route ». Un ruban d’asphalte interminable qui permet aux cyclistes de tous horizons de s’adonner à leur discipline préférée en ne se cantonnant pas à circuler sur quelques kilomètres seulement. Imaginez le tableau ! A l’aide de cette « EuroVélo 3 » - le clin d’œil à l’européanisation du cycle de loisir pour celles et ceux qui veulent bien s’y mettre et ne craignent pas d’avaler des kilomètres ! -, il est désormais possible depuis l’ouest de notre territoire – pour les plus courageux d’entre nous et si le cœur vous en dit - de rejoindre par le nord la ville de Trondheim en Norvège et par le sud le Cap Fisterra espagnol, dans la province de La Corogne.

Il y a une poignée de jours, la collectivité communautaire de Puisaye-Forterre a ainsi procédé à l’inauguration de ce tronçon de sept kilomètres permettant aux cyclotouristes de venir faire un petit tour en toute sécurité du côté de l’Yonne occidentale. Des travaux d’aménagement devant s’étirer sur un semestre avant d’arriver à ce résultat définitif. Pour mémoire, cette « EuroVélo 3 » court sur 1 700 kilomètres à travers l’Hexagone : elle est surnommée la « Scandibérique », contraction logique entre Scandinavie et péninsule ibérique.

 

 

 

Avec cette inauguration – elle a été rendue officielle le 23 avril dernier -, la CCPF marque son attachement à la promotion de la culture et du patrimoine (les cyclistes fréquentant cette longue piste fleurant bon les vacances et la villégiature peuvent y découvrir des lieux patrimoniaux emblématiques), à la mobilité durable (le vélo) et au tourisme, engendrant nécessairement des retombées économiques. Des items prégnants et surtout stratégiques pour accroître l’essor attractif de ce territoire déjà bien côté par une clientèle internationale lors des périodes de vacance. Du pain bénit, donc et par ricochet pour tout ce qui est commerce et artisanat dans le secteur géographique.

Côté financement, cet aménagement écologique et environnemental atypique aura coûté 1,235 million d’euros, avec les aides salvatrices du fonds européen Leader (669 000 euros) et les subsides du Département de l’Yonne, soit 128 000 euros. Parallèlement, une commande artistique fut faite au sculpteur Jean-Michel UNGER, à l’été 2023. Utilisant des matériaux locaux et durables, ce dernier se lance dans la conception de « L’Arbre aux Poissons », installé non loin du canal de Briare, une représentation en acier d’un arbre dont les extrémités des branches sont habillées d’éléments mobiles, les fameux poissons. Un clin d’œil à la symbolique chrétienne puisque la vélo-route européenne peut nous mener du côté de Saint-Jacques-de-Compostelle, terre de pèlerinage ? Peut-être ? Ou peut-être pas ?

 

Thierry BRET

 

 


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