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Puisaye Forterre

Le réveil est brutal pour les Européens. Même chez les Atlantistes les plus convaincus. Il n’aura fallu finalement que six semaines à peine pour que le puissant allié américain, sous la tutelle de la nouvelle administration républicaine, ne détricote d’un coup sec plusieurs décennies de cordiale entente et amitié, au détriment des valeurs de respect mutualiste qui existaient entre nos peuples, tant unis dans l’espoir et la souffrance depuis les folles années de guerre du XXème siècle.

Au nom du dollar, du business et du fric à tout prix, voire de l’impérialisme exacerbé l’impétueux et imprévisible Donald TRUMP, accompagné d’une kyrielle de sbires du même acabit qui le suivent comme des serviteurs dociles en buvant ses paroles, a donc choisi de donner un grand coup de pied dans la fourmilière mondiale, cassant ainsi les codes et bafouant le droit international, en guise de signature stupéfiante de ce que sera son second mandat jusqu’en 2029.

A la surprise générale des gentils et trop naïfs européens, ou des alliés naturels du pays de l’Oncle Sam, qui n’y ont vu que du feu ou qui n’ont pas voulu croire ce que finalement le président républicain affirmait de longue date lors de chacune de ses prises de parole enflammées durant la ténébreuse campagne électorale, indigeste à souhait…

C’est sûr ; le peuple américain est souverain dans ses choix démocratiques. Ce n’est pas nous, Français, qui diront le contraire. L’élection incontestable du milliardaire américain s’inscrit dans la plus pure logique des choses ; à partir de préceptes nationalistes, protectionnistes et individualistes. Nous avons les mêmes courants de pensées de l’autre côté de l’Atlantique, c’est-à-dire par chez nous.

 

 

Pour autant, les Américains, porte-flambeaux de la démocratie, de la liberté et des valeurs chères à nos yeux – le rêve américain de la réussite et de l’élévation sociale dans toute sa splendeur – s’imaginaient-ils un jour devoir copiner en faisant ami-ami à tout crin avec le régime du Kremlin, dont on connaît l’étroitesse d’esprit – c’est le moins que l’on puisse dire – en matière de liberté d’expression, de démocratie et de liberté tout court…Un régime russe qui pactise avec la Corée du Nord et l’Iran, sous le regard bienveillant de la Chine.

Ce n’est plus un renversement de tendance ni d’alliance comme le précisent bon nombre d’observateurs de l’Hexagone dans leurs billets de géopolitique, mais bel et bien un divorce à l’américaine qui se situerait près à la limite du cocufiage pour les partenaires européens de toujours, ceux qui ont donné pourtant naissance à la puissante américaine grâce à leurs colons partis il y a plus de deux siècles occupés les terres de l’autre bout de la Terre…A la conquête du Nouveau Monde.

Bref, c’est donc une resucée de nouvelle ère qui nous guette dès à présent. Avec ses amitiés surprenantes, construites en dépit du bon sens et sur des bases qui ne correspondent plus à l’entendement logique. Les Etats-Unis d’Amérique, alliés de la Russie, pour mieux casser la Vieille Europe et le monde occidental. Qui l’eut cru ?

Et comme le dit l’adage, il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis ; les Européens trop dépendants de la puissante Amérique depuis des lustres doivent revoir désormais leur copie et reprendre très vite leur destin en main s’ils ne veulent pas tomber tout cru dans l’escarcelle d’une nation américaine en proie à de profonds soubresauts idéologiques, totalement contradictoires et se rapprochant des autocraties.

Un divorce à l’américaine qui, espérons-le, ne se fera pas à l’amiable tant au niveau des droits de douane prohibitifs que souhaitent mettre en place Donald TRUMP pour pénaliser tous ses alliés historiques, ni au niveau de notre souveraineté et indépendance d’esprit. Il en va de notre survie…et de la démocratie.

Thierry BRET

 


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En voilà une qui ne passe pas inaperçue ! Une sacrée bagnole affichant haut les couleurs tricolores – c’est en marge de l’une des rencontres rugbystiques du Tournoi des VI Nations que disputent actuellement les joueurs de l’équipe de France ?! -, recouvertes d’autocollants qui fleurent bon la France d’autrefois, vécue dans les années 70 de l’insouciance et du plaisir potache ! Un de ces engins motorisés qui doit avoir sa dose de kilomètres au compteur et qui pourrait être parqué dans un musée de l’automobile. Pas sûr qu’elle soit éligible au diktat européen de la circulation électrique de 2035 ! En tout cas, elle circulait il y a peu encore sur les routes de l’Yonne !

 

Lundi 03

A Paris, la grand-messe agricole de la Porte de Versailles bat son plein depuis deux jours, accompagnée du traditionnel défilé de la classe politique tout entière qui, la main sur le cœur et l’œil humide, va comme chaque année, conter fleurette au monde paysan. « Chat échaudé craint l’eau froide » et du côté de l’Elysée comme de Matignon, on a su prendre les devants pour éviter les heurts de 2024 et faire oublier la visite mouvementée d’Emmanuel MACRON. Présentée comme une réponse à la colère des agriculteurs, la loi d’orientation agricole a été adoptée deux jours seulement avant l’inauguration du SIA 2025. Une pure coïncidence sans aucun doute ! Au menu : dépénalisation de certaines infractions à l'environnement, avantage aux « méga-bassines », droit à l’erreur administrative, autorisation d’user de produits phytosanitaires en l’absence d’alternatives viables… Du côté de la FNSEA et la Coordination Rurale, on a manqué d’à-propos : c’était le moment d’exiger l’interdiction des gels de printemps, des inondations et des épisodes de sécheresse !  

 

 

Mardi 04  

Au jeu du « j’ai la plus grosse paire… » d’oreilles bien sûr !, difficile de dire qui est sorti vainqueur du match orchestré à la Maison Blanche entre le président américain et son homologue français… Entre des poignées de main appuyées dopées à la testostérone, des accolades complices, des sourires de circonstance, des plaisanteries teintées de quelques piques, l’ambiance semblait plus relever du film « Il était une fois dans l’Ouest » que de « Love story » ! Comme à son habitude, Emmanuel MACRON se targue d’entretenir une relation très personnelle avec son homologue américain et se fait fort de l’amener à infléchir sa position sur l’aide à apporter à Volodymyr ZELENSKY. Quand on se souvient de la même confiance manifestée par le locataire de l’Elysée à l’issue de rencontres bilatérales avec le maître du Kremlin, quelques jours avant que celui-ci ne décide d’envahir l’Ukraine, il y a de quoi s’inquiéter…

 

Mercredi 05   

Elle sera la première compagnie aérienne à supprimer totalement les cartes d'embarquement papier. Dès le 01er mai prochain, RYANAIR s’appuiera sur son application mobile pour rendre obligatoire les formalités d’enregistrement en version numérique. Avec en perspective pour la compagnie irlandaise, la fin prochaine de ses comptoirs physiques dans les aéroports. Pas plus de considération à l’égard des passagers pour TRANSAVIA, compagnie low-cost d’Air France, qui après avoir rendu les bagages cabines payants depuis le 03 avril dernier, demande aujourd’hui à ses clients de s’acquitter d’un supplément rétroactif sur des billets déjà achetés, pour prendre en compte la hausse de la taxation sur le transport aérien en France. Autant de voyageurs pris pour des pigeons ! A quand la suppression des sièges pour gagner de la place ? Ce n’est pas une vue de l’esprit, RYANAIR y a déjà songé, avant de se voir retoquée par les instances de l’aviation civile internationale… Pour combien de temps ?

 

 

 

Jeudi 06

La séquence est devenue virale et depuis hier, largement commentée sur les réseaux sociaux. Avec un Premier ministre visiblement à la ramasse, dispersé « façon puzzle », incapable de se souvenir du nom du texte adopté à l’issue de la réunion du comité interministériel de contrôle de l’immigration et ce, en dépit des efforts désespérés de son ministre de l’Intérieur pour lui souffler la bonne réponse, visiblement agacé par le « naufrage » en direct de son patron ! Bis repetita quelques instants plus tard, quand François BAYROU se met en quête d’un verre d’eau, qu’il finira finalement par retrouver sur son pupitre, devant lui ! Une séquence qui n’est pas sans rappeler son ancien homologue, Jean CASTEX, à la recherche de ses lunettes, solidement implantées sur son nez ! A l’instar des Etats-Unis sous l’ère BIDEN, la France aurait-elle désormais son « sleepy François » ! 

 

Vendredi 07  

La vie n’est qu’une course contre la montre et il faut aller vite, de plus en plus vite… Pour preuve cette enseigne discount auxerroise installée en zone des Clairions, qui dès le 27 janvier proposait à la vente une sélection de chocolats et décorations de Pâques ! Un linéaire qui, à en juger par le panneau installé au-dessus, se voulait de « saison »… De quoi inventer un nouveau dicton : « Pâques aux tisons, Noël au balcon » !

 

 

Samedi  08  

C’est une scène surréaliste à laquelle le monde entier a été convié, entre menaces à peine voilées, empoignades verbales et discours condescendant voire méprisant, à des années-lumière des réunions feutrées se déroulant d’ordinaire dans le bureau ovale de la Maison Blanche. Une rencontre qui a viré au clash, s’apparentant à un véritable guet-apens pour le président ukrainien, qui a fini par claquer la porte après les propos éruptifs de Donald TRUMP et de son vice-président, J.D VANCE, prêts à tout pour voir les « terres rares » ukrainiennes et les minerais les accompagnant, tomber dans l’escarcelle américaine, en échange d’une paix fragile et imposée. Que Volodymyr ZELENSKY s’estime heureux ! Dans un passé pas si lointain, les pionniers de la conquête de l’Ouest contraignaient les peuples autochtones à échanger leurs territoires contre quelques verroteries et autres tonneaux « d’eau de feu ! « Creuse bébé, creuse »…

 

Dimanche  09

Difficile pour cette voiture immatriculée en Haute-Marne, stationnant sur les boulevards à Auxerre, de passer inaperçue ! Collection de bouteilles (vides !) d’un célèbre apéritif anisé sur le tableau de bord, pare-soleil aux mêmes couleurs sur le parebrise, drapeau tricolore flottant au vent solidement accroché sur le toit…, nul doute que son propriétaire a la fibre patriotique chevillée au corps ! Avec, dans le cas où on ne l’aurait pas perçu, cet autocollant affichant son appartenance sur le capot du véhicule : « brigade des beaufs » !

 

Dominique BERNERD

 


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Il est évident que la relation conflictuelle entre l’Algérie et la France constitue le fonds de commerce du gouvernement algérien depuis des lustres. Les ressentiments des Russes vis-à-vis des Ukrainiens, la haine des Palestiniens vis-à-vis des Israéliens est de même nature. La colère proclamée ne concerne pas nécessairement les peuples !

Durant près de trois siècles, l’Algérie est un vaste territoire constitué de tribus parfois nomades. Province sous la régence ottomane de 1587 jusqu'à 1830, l'Algérie a toujours bénéficié d'une grande autonomie. Dans ce vaste territoire vivaient des populations diverses, généralement réparties dans des tribus et encadrées par des confréries religieuses. La colonisation du Maghreb par les Ottomans concerne l’Algérie et la Tunisie (reprise à l’Espagne) mais pas le Maroc. Lorsque la France débarque à Alger en 1830, il n’y a pas véritablement de colonisation au sens moderne du terme : soumettre un pays autonome et indépendant, aux frontières parfaitement établies et face à une civilisation clairement identifiée. C’est ainsi que la France fera de l’Algérie un département français et non une colonie. Durant la période d’occupation française, les lois concernant la propriété individuelle et l’exploitation des richesses naturelles se fera au détriment des autochtones et au profit des colons. L’ambiguïté du statut de l’Algérie attisera peu à peu la colère des Algériens face aux spoliations de la France.  Au fil du temps, un nombre croissant de musulmans se sont sentis déçus par la domination française et par leur manque de statut politique et économique dans le système colonial. Ce qui a commencé comme une revendication pour une plus grande autonomie s'est rapidement transformée en une guerre ouverte pour l'indépendance.

La guerre d'Algérie prend place dans le mouvement de décolonisation qui affecta les empires coloniaux occidentaux après la Seconde Guerre mondiale. Elle s'inscrit dans le cadre du combat anti-impérialiste et conduira au terme d'une histoire sociale de l'Algérie française parfois antagoniste. Soulignons, qu’au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, les Américains participeront, insidieusement, aux révoltes du Maghreb pour leur indépendance. Quelles sont les causes de la guerre d'Algérie (1954–1962) ? La guerre d'Algérie, ou guerre d'indépendance algérienne, est causée par deux évènements : la conquête de l'Algérie par les forces françaises et la montée légitime des idéologies nationalistes défendant le droit d'autodétermination. La condamnation de toute forme de colonisation est prégnante dès 1945. De GAULLE avait déclaré en confidence à un journaliste : « Si, à l’époque, j’avais déclaré que l’Algérie devait et sera indépendante, ce que je pensais, je n’aurais jamais été élu président… ». Les horreurs d’une guerre larvée, de massacres orchestrés par les dirigeants de nos deux pays, bien montée en épingle par les partis de gauche, ouvrira la porte aux invectives que l’on connaît aujourd’hui.

 

Qu’en est-il du rapport entre les peuples ?

 

Le président Algérien Abdelmadjid TEBBOUNE prend souvent la parole pour stigmatiser la politique française, rejeter tout compromis économique et financier, réduire à la portion congrue les visas accordés aux français, rejeter l’accueil des Algériens expulsés de la France… Mais en est-il de même pour la population française et algérienne ?

La 5ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau franco-algérien (CIHN) à Alger, les 9 et 10 octobre 2022, s’est ouverte sous la direction d’Elisabeth BORNE et du Premier Ministre algérien. L’objectif étant de promouvoir des accords économiques entre les deux pays. Renforcer le dialogue politique fut souligné dans les intentions. Les deux parties sont également convenues de consolider les mobilités légales entre les deux pays qui contribuent au renforcement des échanges humains, institutionnels, universitaires, scientifiques, culturels et économiques. Ces bonnes dispositions sont aujourd’hui en stand bye, mais montre la complexité de rapports en dents de scie, mais la volonté sporadique d’œuvrer pour le bien commun.

L'Association Amitié Franco-Algérienne (AFA) trans partisane et respectueuse de la laïcité a pour objet de concourir au développement des relations amicales et au progrès de la coopération entre Français et Algériens. L'association a vocation à structurer les élus franco-algériens, et tous membres de la société civile ayant un lien avec l'Algérie, afin de porter entre les deux pays des projets de coopération décentralisée et bénéfiques aux deux pays. Les rencontres de l’AFA se poursuivent aujourd’hui dans nos deux pays, marquant ainsi la volonté des peuples de se rapprocher dans le respect des droits de l’homme.

 

 

Agir ensemble, c’est le désir profond des peuples à s’entendre

 

Les Français sont-ils en majorité anti-algériens, bien sûr que non. Les Algériens veulent -ils pérenniser un conflit entre la France et l’Algérie ? Toujours non ! De nombreux Algériens, ou personnes d’origine algérienne sont satisfaites de vivre en France. Elles vivent dignement dans une réalité sociale faite de travail, de domicile, d’accès aux soins… De nombreuses associations proposent des échanges sur l’art culinaire et de nombreux artistes partagent leur culture et leur savoir-faire. L’espoir de l’entente entre les peuples est au bout de la route, très loin de la considération égocentrée des dirigeants, des manipulations de certains médias et partis politiques. Il est évident que le locataire de l’Elysée a commis un acte impardonnable en qualifiant la guerre d’Algérie, de « crime français contre l’humanité » ! La volonté est présente, l’espoir est là, et arrêtons de relayer les propos de nos dirigeants vis-à-vis desquels nous sommes étrangers.

Pour les relations conflictuelles du Moyen-Orient et de la guerre russo-ukrainienne, c’est plus complexe mais aussi révèlent des signes d’espoirs pour des peuples qui désirent avant tout la paix. Soulignons cette association, qui à Tel-Aviv, réunit des femmes palestiniennes et israéliennes qui partagent leur culture sur le tricot, la couture et la cuisine. Ces femmes ont un point commun : avoir un parent tué, blessé ou prisonnier durant le conflit… Alors que j’étais maître de conférences aux universités, j’ai eu l’occasion d’échanger des recettes de cuisine avec une jeune étudiante d’origine algérienne. Elle voulait connaître la recette du « bourguignon » ! Après cet échange, elles furent plusieurs à me demander de pareils demandes… Une goutte d’eau, dites-vous ! Mais l’océan n’est qu’un ensemble de gouttes d’eau, salées…

« Pour des gens qui ne sont jamais sortis de leur peur, l'ailleurs est un abîme. » Boualem SENSAL.

 

Jean-Paul ALLOU

 


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L’exercice est toujours suivi avec beaucoup intérêt. Normal que les chefs d’entreprise et autres férus de l’économie s’y intéressent de près : ce rendez-vous régulier proposé par le directeur départemental de la Banque de France de l’Yonne fourmille de renseignements précieux, donnant le pouls et l’état de santé de l’économie régionale et départementale. Avec ses indicateurs, ses statistiques, ses projections, ses analyses…Un nécessaire tableau de bord que les milieux institutionnels ne manquent pas de consulter. Entre bilan et perspectives, Xavier DUALE offre la réelle vision de notre territoire sur ses grands pans d’activité…

 

AUXERRE : Serait-ce un exercice à consonance roborative ? Pour mieux redonner le moral et le punch à des entrepreneurs qui auraient un peu de vague à l’âme avant d’entamer une nouvelle année d’activité ? En tout cas, le moment est suivi avec beaucoup d’attention. Une salle de réunion, sise dans l’enceinte du bâtiment « Aux’R Green Lab », à la fréquentation bien garnie. Des visages connus et reconnus de la vie institutionnelle et économique de notre territoire qui n’hésitent pas à se munir d’un petit carnet afin de prendre des notes. Il est vrai que la parole de Xavier DUALE est plutôt recherchée dans le landerneau ! Lui qui possède ce sens subtil de l’analyse lors de ces présentations régulières des études de conjoncture régionale, élaborées par la maison qui l’emploie, la Banque de France ! Que ce soit à l’Ibis Style ou dans cet antre géré par la Chambre de Commerce et d’Industrie, l’orateur possède la même verve, empreinte de pédagogie, pour mieux distiller de l’information précise avec moult commentaires.

Durant une quarantaine de minutes, Xavier DUALE (le « e » se prononce é !) déroule ses slides, demeurant debout face à l’assistance pour apporter la moindre explication justifiant ici le recul d’un secteur d’activité, là expliquant la hausse d’un taux directeur. Du bel ouvrage, au bout du compte, réalisé avec passion et sans temps mort ! L’invité du jour n’est autre que le président du Tribunal de Commerce d’Auxerre, Pascal BAILLY. Un habitué de ce genre d’exercice oratoire qu’il affectionne puisque cela lui permet de mettre en lumière la vénérable institution qu’il représente. Désormais, elle se nomme le TAS : le Tribunal des Activités Economiques, puisque la capitale de l’Yonne a été retenue à l’instar d’une douzaine de villes en France pour obtenir cette nouvelle et élogieuse appellation dont il vante les mérites en termes de réelles compétences. Cocorico, donc !

 

Un regard macro-économique sur l’année 2024

 

En guise de hors d’œuvre, notre maître de cérémonie pose le constat de l’actualité économique en s’intéressant à l’international. Le bilan 2024 est synonyme de croissance positive, notamment avec des locomotives que sont la Chine (plus généralement l’Asie) et les Etats-Unis. Mais, la zone euro ne suit pas la même tangente. Celle-ci subit les insolents résultats des pays émergents et ce depuis 2023. Côté PIB, la planète se situe à 3,2 (la France est à 1,1), pas de quoi être enthousiaste au niveau dynamisme. Les activités de service ne sont guère réjouissantes à l’échelle mondiale.

Evoquant l’inflation et sa courbe descendante, Xavier DUALE se veut plutôt positif : « elle est solide au niveau tendance avec une différence entre la zone euro et la France, cela s’explique par la présence des boucliers tarifaires sur l’énergie. Le pic d’inflation en zone euro était de 10,6 % en 2022 alors que la France se limitait à 7,3 %... ».

Sans perdre sa vigilance, il semblerait que le combat mené par l’Hexagone contre l’inflation soit en passe d’être gagné pour le spécialiste de la Banque de France. Ce sont les services où l’inflation est la plus persistante. La France se situant à date à 1,8 %, dans les curseurs exigés par la Banque européenne.

Glissant ensuite sur la politique monétaire, l’interlocuteur insista sur la dizaine de hausses successives des taux directeurs, puis cinq baisses depuis le mois de juin. Une tendance baissière qui pourrait continuer en 2025 mais cela dépendra aussi de l’évolution du contexte géopolitique international plutôt trouble. Quant à la dissolution, elle aura quelque peu perturbé les marchés et les esprits. Les taux d’intérêt fléchissent actuellement ce qui facilite les prêts pour les entreprises.

La consommation privée et la demande publique demeurent des relais de croissance importants en 2024 pour le PIB, ainsi que le commerce extérieur. Alors que l’Allemagne entame une seconde année de récession…mais le nouveau chancelier promet de redresser la barre.

 

Un enseignement significatif avec la conjoncture régionale

 

Puis, le directeur de la Banque de France 89 fit un rapide focus sur le suivi de la conjoncture régionale. Chaque mois, 8 000 entrepreneurs de l’Hexagone sont interrogés par les services de l’établissement bancaire dont 620 en Bourgogne Franche-Comté et 75 dans l’Yonne.

Première observation : elle est imputable aux inattendues élections législatives de juin 2024 qui a dopé le pic d’incertitude des entrepreneurs de notre contrée. Un vrai choc pour les milieux économiques dont il faudra plusieurs mois de digestion avant de s’en remettre. Et c’est sans compter l’absence de budget durant de nombreuses semaines…

Deuxième observation : le secteur de l’industrie connaîtra une baisse d’activité assez forte en décembre 2024. L’effet reprise se fera en janvier, sans être pour autant euphorique.

Troisième observation : elle concerne les services marchands. Ils se situent dans une zone, certes, positive mais peu dynamique. Hormis les travaux publics alors que le bâtiment est plutôt en mode dégradé. Grosse problématique : les carnets de commande ne se reconstituent pas et l’Yonne n’y échappe pas, avec un point de rupture très net sur ce secteur.

Les crédits immobilisés restent actifs avec une évolution encore positive, l’octroi de nouveaux crédits est supérieur au niveau des remboursements. Tandis que les créations d’entreprises sont très marquées. Dans l’Yonne, en 2024, ce sont plus de 4 100 entreprises créées de toute taille, avec un effet de micro entreprises nouvelles très important. Les défaillances de sociétés dans l’Yonne en 2019 (c’était avant la COVID) correspondaient à la plus haute progression de Bourgogne Franche-Comté. Plus de 300 entreprises en 2024 (305) intègrent cette même catégorie : « c’est du jamais vu, souligne Xavier DUALE. Toutefois, la part de l’emploi est assez préservée, malgré tout, grâce aux EPI (petites entreprises)... ».

 

 

Construction et industrie en berne en 2024

 

Autre moment fort de cette intervention, le rendu de l’enquête régionale, effectuée auprès de 1 258 chefs d’entreprise de Bourgogne Franche-Comté, portant sur l’atterrissage 2024 et les perspectives 2025.

Sur l’industrie, la baisse du chiffre d’affaires est de 1,8 % en 2024. Tandis que la baisse en volume équivaut à 2,5 %. Un indice négatif pour ce secteur avec l’export qui baisse également. « La situation est la suivante, ajoute l’orateur, les volumes sont en baisse sur tous les secteurs, compensés parfois par des effets prix, ce qui fait monter le chiffre d’affaires, ce qui est moins vrai pour l’agro-alimentaire et les autres produits industriels. Dans les trois sous-secteurs principaux, le bois-papier, les produits métalliques et le caoutchouc/plastique, on observe des baisses remarquées en volumes et chiffre d’affaires… ».

Un véritable coup d’arrêt. Pour les effectifs, ils chutent également sans surprise. Sauf l’agro-alimentaire et les équipements. Mais, le matériel de transport enregistre une diminution assez conséquente. Les autres secteurs restant en quasi équilibre.

Pour les secteurs marchands, le chiffre d’affaires est en baisse de 1,1 %. Mais, l’effet incertitude a contribué à marquer un coup de frein sur ce secteur. Le transport et l’entreposage subissant le contrecoup de cette mauvaise conjoncture…

Les métiers de la sécurité et service au bâtiment observent de sérieuses diminutions des effectifs. « Ce n’est pas très réjouissant, constate Xavier DUALE, quant au tourisme et loisirs, on perd – 5,7 % en chiffre d’affaires et – 8 % en volume, pour une baisse des effectifs de – 3 % après une année 2023 dynamique… ».

La construction est sur un niveau de baisse avec un quasi équilibre au niveau des prix. Les TP sont à l’équilibre à 2024 mais les autres secteurs, dont le gros œuvre, accusent une nette chute de leur activité…

Les investissements connaissent également un repli, notamment sur les secteurs industriels et services marchands. « On note néanmoins des volontés d’investissements sur les activités construction, tourisme et loisir, ajoute Xavier DUALE. La rentabilité des entreprises est stable à hauteur de 70 % sur l’industrie alors que 84 % des chefs d’entreprise estimaient qu’elle le serait en début d’année 2024. Sur les services marchands, on se situe à 68 % au lieu des 84 % espérés en début d’année… ».

 

Une Bourgogne Franche-Comté à la traîne au niveau de l’Hexagone

 

Les effets sans doute tangibles de la dissolution ? Toutefois, l’inquiétude est persistante pour la rentabilité des entreprises évoluant dans les domaines de la construction et du tourisme. Quant aux délais de paiement, ils sont en hausse là aussi pour le secteur de la construction.

« C’est un vrai point de vigilance, confirme le directeur de la Banque de France de l’Yonne toujours aussi pédagogue, mais au niveau global par rapport à l’Hexagone, on s’aperçoit que la Bourgogne Franche-Comté est la seule région à avoir les trois secteurs en négatif en termes de chiffre d’affaires : l’industrie à – 1,8 %, les services marchands (1,1 %) et la construction qui se situe à – 0,2 %... ».

Loin de l’Occitanie, à titre d’exemple. Sans doute, avec l’exposition accrue de l’industrie automobile orientée à la baisse au niveau de ses activités, la Bourgogne Franche-Comté pâtit de cet état de fait.

Alors, faut-il être pessimiste pour l’année qui nous concerne ? Réponse sur deux points de notre intervenant du jour : « une chose est certaine, l’inflation va être maîtrisée ; quant au risque de récession, il n’est pas identifiable en France à l’heure actuelle… ».

Toutefois, il faudra attendre la prochaine note de conjoncture en mars pour affiner, voire corriger cela.

Xavier DUALE n’a pas occulté le sujet concernant l’évolution des salaires. « Il y a un gain du pouvoir d’achat du salaire moyen plus que du recrutement dans cette période de croissance molle, avec un taux d’épargne qui reste au-dessus de la période avant COVID de 3,5 points… ».

 

Attention aux secousses venues de l’autre côté de l’Atlantique

 

Question en phase avec cet item ? Comment mobiliser cette épargne pour stimuler la croissance ?

« Plusieurs réflexions existent aujourd’hui, affirme Xavier DUALE, mais il n’y a pas encore de réelles solutions pour irriguer la croissance… ».

Côtés perspectives 2025, le chiffre d’affaires de l’industrie se situerait à plus de 1,5 % et une stabilité de la rentabilité. « Ce n’est pas ultra dégradé, commente l’orateur, mais ce n’est pas dynamique non plus ! On reste dans le manque de visibilité et d’incertitude. Les services marchands seraient quant à eux à plus de 1,9 % de chiffre d’affaires, avec des effectifs quasi maintenus. Le tourisme devrait être stable. La baisse serait envisageable pour la construction, et la chute des effectifs dans le gros œuvre, mais les rentabilités resteraient préservées… ».

Présentant un slide de la carte de France, on s’apercevra en y regardant de plus près que la Bourgogne Franche-Comté ne brillera pas par son extrême dynamisme en 2025. Aucune envolée notoire à attendre cette année, donc, alors que la dette publique française se situera à 117 % du PIB ! Une dette détenue par 50 % de pays étrangers. Le taux de chômage reste maîtrisé, en revanche.

Mais, attention, tous ces éléments n’ont pas encore intégré la hausse des droits de douane de 25 % et la furieuse envie de faire plier l’Union européenne du nouveau président Donald TRUMP, investi fin janvier. Gare aux sérieuses turbulences qui viendront de l’Atlantique et s’abattront sur le Vieux continent !

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est la consternation. Pire encore, un KO asséné debout, laissant groggy à en voir trente-six chandelles la plupart des chancelleries européennes qui ont bien du mal à avaler la pilule amère depuis une semaine. Une période de pure folie et de déconnexion totale avec la réalité où se sont succédé les évènements les plus dingues depuis 1945 qui devraient ternir pour longtemps les relations pourtant ô combien amicales et fraternelles jusque-là entre les deux alliés historiques de l’Atlantique. Les Etats-Unis d’Amérique ont tiré les premiers à la manière des Anglais, mais cette fois-ci, ce sont les Occidentaux, leurs amis et alliés de toujours, qui en paient les frais ! Incompréhensible car les USA viennent de se tromper de cible, lourdement !

On connaissait de longue date le manque d’empathie de Donald TRUMP envers la cause ukrainienne et son charismatique président Volodymyr ZELENSKY, aujourd’hui traité par la Maison Blanche de « dictateur » alors que le monde entier avait salué son courage ! On savait qu’une large frange des Républicains se la jouaient gros bras en shérifs arrogants et donneurs de leçon sur la liberté d’expression à travers le monde (même la puissante agence de presse américaine AP est désormais interdite aux conférences de presse présidentielle) !

On s’était déjà aperçu que le milliardaire Elon MUSK n’était pas avare en ingérences diverses et variées en tout genre pour venir troubler les élections de démocraties européennes, à l’instar de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne soutenant au passage des partis politiques ayant des relents cyniques d’autrefois. Mais, là, on vient singulièrement de toucher le fond !

 

Une politique transactionnelle à coup de billets verts et de terres rares

 

Mais, où est donc passé le rêve américain ? Celui que chantait si bien le plus américain des chanteurs français, le sympathique Joe DASSIN dans les années 70 avec son titre éponyme : « L’Amérique, je veux l’avoir et je l’aurai… ». Quand, dans le même temps, un certain Michel SARDOU rappelait à nos mémoires le rôle et le poids tout à fait légitime des GI lors de la Seconde Guerre mondiale en 1968, venus en sauveurs : « Si les Ricains n’étaient pas là, vous seriez tous en Germanie, à parler de je ne sais quoi, à saluer je ne sais qui… ».

Oui, mais, ça c’était avant ! Alors que la plupart des dirigeants du Vieux continent tirent la sonnette d’alarme sur la menace existentielle et prédatrice de la Russie et de son président aux réelles ambitions impérialistes grandissantes, notre plus puissant partenaire, tant militaire qu’économique, nous lâche in fine en rase campagne, en nous faisant comprendre que dorénavant une nouvelle ère de la géopolitique commençait, à grand renfort de billets verts et de terres rares à convoiter là où il est possible.

Les spécialistes appellent cela la politique transactionnelle de l’homme fort installé depuis un mois dans le bureau ovale de la Maison Blanche…Une affaire de fric et d’immoralité à outrance. Ainsi va le monde d’aujourd’hui et de demain, du moins pour les quatre années à venir…

 

 

En un mois de présidence, le monde est déjà bouleversé !

 

La morale, l’équité et la justice n’ont donc plus leur place sur cette Terre exsangue et défigurée ; surtout dans la conception actuelle de la politique américaine. Brutale, rapide, excessive, outrancière, exagérée, stupide.

En l’espace de quatre semaines, Donald TRUMP n’y a pas été avec le dos de la cuillère au nom du protectionnisme et d’un bien curieux procédé de l’isolationnisme : projet d’annexion du Groenland qui appartient depuis des lustres au Danemark (oui, mais sous la glace se concentrent des gisements abyssaux de pétrole et de gaz de schiste !), récupération du canal du Panama au nez et à la barbe d’un état souverain qui en a le contrôle, faire du Canada le 51ème état des Etats-Unis alors que nos amis du pays de l’Erable ne demandent rien, pression exercée sur le Guatemala et la Colombie pour accueillir des milliers de migrants par la force – même les Britanniques n’ont pas trop insisté pour renvoyer les leurs au Rwanda aujourd’hui en conflit avec la République démocratique du Congo, déportation – c’est le terme qui a été employé par l’administration TRUMP – de 2,5 millions de palestiniens en Egypte et en Jordanie pour raser la bande de Gaza – elle deviendrait la propriété de l’état américain – et y construire un paradis touristique avec hôtels de luxe et casinos pour Américains richissimes !, etc.

 

Une Europe en proie à tous les dangers

 

Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi les dirigeants européens n’ont rien vu venir ou ne croyaient pas ce que Donald TRUMP leur promettait avec ses slogans virulents lors de sa fantasque campagne électorale, ravageuse face à des Démocrates, quasi inexistants ? Tiens, mais où sont-ils donc ces derniers depuis un mois que le milliardaire de New York règne désormais sans partage sur le monde qu’il souhaite diriger contre la Chine avec l’un de ses « meilleurs amis », un Vladimir POUTINE qui n’en revient même pas de cette aubaine !

Où est passée l’opposition aux Etats-Unis, pays de la liberté et de l’indépendance ?

Le coup de grâce pour les Européens et les Alliés de l’Ukraine (plus de cinquante pays, sans compter la trentaine de membres de l’OTAN) est donc tombé il y a quelques jours. Un coup de fil à Moscou comme si de rien n’était, une rencontre à Ryad, terre d’accueil de la démocratie (!), la réhabilitation du dictateur russe dans le concert international (le G7 qui redeviendrait d’ici peu le G8) et surtout la destitution en règle, façon grosse Bertha, du pouvoir ukrainien et de sa figure de proue, « corrompue » et « dictatoriale ». D’ailleurs, c’est vrai comme le précise régulièrement le narratif du Kremlin, ce sont les Ukrainiens qui ont envahi la Russie, c’est bien connu ! Ne parlons pas des massacres de civils à Boutcha et de Marioupol : encore un sujet complotiste qui n’a jamais existé comme les chambres à gaz de sinistre mémoire à Auschwitz, naturellement !

Un florilège très inquiétant pour la démocratie, nos libertés et surtout un affaiblissement sans précédent de l’Europe, vouée désormais aux gémonies et aux coups de boutoir insolents de deux « amis » de trente ans qui vont tout faire pour la disloquer et se la partager dans les mois et les années à venir…

Goodbye, le rêve américain : « the dream is over »…

 

Thierry BRET

 

 


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