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Ils ont le moral jusqu’au bout des chaussettes, les entrepreneurs de la filière industrielle. Et il y a de quoi : de la prudence qui prévalait lors du dernier printemps, ils sont passés à l’attentisme absolu d’aujourd’hui, et désormais, ils parlent volontiers d’inquiétude pour demain ! C’est simple : la filière fondamentale de l’activité économique de l’Hexagone, c’est-à-dire la métallurgie commence à broyer sérieusement du noir. Un noir comme savait les peindre Pierre SOULAGES avec ses multiples variantes de sombre profond qui ne permettent pas la place à l’optimisme…Ni au passage de la lumière salvatrice.

L’UIMM tire d’ailleurs la sonnette d’alarme. L’Union des Industries des Métiers de la Métallurgie observe un fort ralentissement de la production industrielle dans le pays en cette période automnale. Etrange paradoxe alors que le discours politique est tout autre depuis des mois et des mois puisqu’il encourage ouvertement, mais ne serait-ce que des mots, le grand retour à l’industrialisation. Un encouragement, certes, mais qu’en est-il exactement dans les actes ?

Cette industrialisation, vivier de la production manufacturière de notre territoire nous échappe depuis tant d’années en France ! Un pays, victime du dumping social et dont les forces vives de la production ont été aspirées vers des contrées plus éloignées et exotiques, qui connaissent à leur tour la crise. Suivez mon regard : il s’oriente vers la Chine en proie à une récession économique inhabituelle et inquiétante pour l’équilibre économique planétaire…

 

La quadrature du cercle : pas d’investissement, pas de recrutements

 

Aujourd’hui, il est difficile de dire de quoi demain sera fait pour les chefs d’entreprise de la filière industrielle. Une observation qui est valable pour tant de secteurs en proie à de sérieuses difficultés financières. On citera volontiers le monde agricole qui est toujours dans l’attente de la moindre mesure à se mettre sous la dent pour améliorer son sort. Le mouvement protestataire des syndicats agricoles date pourtant de janvier dernier ! Il faut du temps pour faire bouger les lignes en France : surtout quand elles doivent niveler vers le haut la situation de nos concitoyens !

Que dire du commerce, des métiers de service qu’ils soient à usage des entreprises comme des particuliers, de l’artisanat, de l’hôtellerie/restauration, à date totalement déboussolé par tant de fermetures et de dépôts de bilan ?

Mais, revenons, au seul secteur de la métallurgie. Une entreprise sur deux constate la baisse de son activité depuis le début de l’année. Le fer de lance de l’industrie voit ses carnets de commandes vides de toute substance ce qui a pour incidence, dans un premier temps, de réduire la voilure de la trésorerie (incidence importante à bien des égards, on l’imagine), mais aussi de suspendre toutes les velléités d’investissement mais aussi de recrutements. Or, sans la présence de nouvelles recrues à ajouter dans sa besace pour optimiser la productivité, pas de nouvelles affaires potentielles à adjoindre à son carnet de commandes afin d’assurer davantage de sérénité à la société, et ainsi de suite : c’est donc la quadrature du cercle en mode le serpent de mer qui se mord la queue pour les entreprises de l’Hexagone à l’heure actuelle.

 

 

Il y a urgence à relancer l’industrialisation de la France

 

Statistiquement, 40 % des entreprises industrielles hexagonales hésitent à recruter à date ! 65 % d’entre elles expriment pourtant le désir de pouvoir investir afin de relancer la machine, mais la plupart choisissent l’inertie dans la prise de décisions non par choix mais par contrainte pour une raison fondamentale et simple qui se nomme la…prudence.

La sacro-sainte prudence qui s’est distillée tel un lent poison dans notre société depuis le mois de juin, date de la dissolution gouvernementale. Celle-ci a engendré une très longue période de doute et d’incertitude au cours de l’été avant que ne soit nommé un gouvernement à qui l’on demande désormais de travailler et de rattraper le retard ! D’ailleurs, l’épilogue de ce fameux feuilleton à la NETFLIX ne s’est finalement terminé il y a peu, une fois les sempiternels Jeux de Paris enfin clos !

Il y a donc urgence en la matière !

Et pas uniquement sur le plan de la hausse de la fiscalité qui va une fois de plus pénaliser les entreprises et les Français dans leur ensemble (y compris les retraités) afin de réduire une dette publique abyssale que nos gouvernants de jadis et de maintenant ne savent toujours pas maîtriser !

Si 2024 n’était pas encore une année trop dégradée pour les entreprises au niveau économique, que dire de la prochaine qui ne se présente pas selon les hypothèses des plus réjouissantes au niveau des carnets de commandes ! L’inquiétude des milieux entrepreneuriaux va donc succéder à la longue période de l’attentisme, synonyme d’immobilisme dans les prises de décision. Troquant ainsi un borgne pour un aveugle. Pendant ce temps-là, le monde continue à tourner et pas toujours dans le bon sens, comme le rappelle le souvenir des conflits meurtriers du Proche-Orient qui devraient faire repartir très vite la folle poussée de l’inflation ; ne serait-ce qu’à la pompe si les plateformes pétrolières de l’Iran venaient à disparaître sous les frappes de Tsahal…

 

Thierry BRET

 


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La règle est simple au Moyen-Orient. Immuable à travers le temps et terriblement dissuasive. Elle est la suivante : « Si un homme frappe à mort un être humain, quel qu’il soit, il sera mis à mort… ».

En prononçant de sa voix grave à la tribune des Nations Unies un discours ce vendredi après-midi aux accents terriblement belliqueux et impitoyables, le Premier ministre d’Israël, Benyamin NETANYAHOU, a non seulement balayé d’un revers de la main les velléités tatillonnes d’un cessez-le-feu proposé par les Etats-Unis et la France, suggestion timidement soutenue par les pays arabes et déjà avortée dans l’œuf, mais assuré une véritable démonstration de force.

Qualifiant même de « farce méprisante » la vénérable institution internationale – une organisation onusienne dont l’influence et les pouvoirs sur le terrain s’amenuisent avec le temps car elle n’est plus adaptée à la « real politik » en totale déliquescence de ce vingt-et-unième siècle -, l’homme politique de l’Etat hébreu s’est même payé le luxe  publiquement et à la face du monde, même si bon nombre de diplomates de pays en contradiction avec sa ligne de conduite quittaient l’hémicycle rapidement, de proférer des menaces ouvertes au ténébreux régime des mollahs. « Si vous nous frappez, alors nous vous frapperons ! » devait-il lancer prophétique du haut de son perchoir onusien d’une voix de stentor.

 

Des paroles disruptives dans cet antre de la diplomatie

 

Une demi-heure plus tard, les paroles disruptives de Benyamin NETANYAHOU avec celles prononcées d’ordinaire dans le cadre de la diplomatie internationale se muaient en une série de puissantes frappes (des bombes chargées de plus d’une tonne d’explosif selon les observateurs de la chose militaire) qui devaient pulvérisées pas moins de six immeubles, dans la banlieue sud de la capitale libanaise, Beyrouth, déjà ravagée par de nombreuses explosions depuis le début de la semaine. Parmi les six édifices devant s’écrouler comme un château de carte en Espagne : celui accueillant le quartier général du Hezbollah, la puissante milice pro-iranienne qui règne d’un joug implacable, et sous le sceau de la terreur, sur le pays des Cèdres depuis tant d’années.

On le savait depuis longtemps, Israël n’a pas pour habitude de se faire dicter des lois par qui que ce soit et de se faire marcher sur les pieds. Même l’administration américaine (elle est de plus en plus affaiblie dans le concert international depuis l’ère de la présidence OBAMA) en a fait les frais. Mais, là, on a pu observer un tout autre visage de cette nation « occidentale » qui rêve pourtant de « paix » comme devait le clamer haut et fort le Premier ministre israélien à la tribune de New York, lui-même conspué dans son pays par toute une frange de sa population qui l’accuse de ne plus s’occuper convenablement du sort funeste de la centaine d’otages, fruits de l’attaque sinistre du « Hamas », survenue le 07 octobre dernier. Bientôt un an, déjà et des négociations au point mort qui laissent les malheureuses familles circonspectes dans l’inexorable attente…

 

 

De l’obscurantisme religieux au jusqu’au boutisme forcené

 

La loi du talion, un vrai code d’honneur étatique, ne s’applique pas seulement du côté de Tel-Aviv ou de Jérusalem. D’autres nations, même d’inspiration musulmane, comme peut l’être le peuple de l’Albanie, y a recours. D’un côté, c’est ce qui fait la force incroyable de ce petit Etat, entouré de « faucons » qui ne lui veulent pas du bien à l’instar de la Syrie, de l’Irak, du Liban totalement muselé par le Hezbollah, le Yémen, tous sous la coupe des obscurantistes ayatollahs iraniens. Téhéran n’a-t-elle pas inscrite dans sa constitution islamique qu’il fallait éradiquer à tout prix la « nation sioniste » de la carte ?!

Mais de l’autre, c’est aussi une volonté invariable du jusqu’au boutisme forcené qui peut engendrer des catastrophes humaines à dimension « génocidaire » comme le qualifieraient bon nombre d’observateurs de l’ONU et certains partis politiques hexagonaux, comme à Gaza où des innocents meurent chaque jour sous les coups de boutoir aveugles de l’une des plus puissantes armées du monde, Tsahal. Pour un soldat israélien tombé au combat, combien de victimes palestiniennes étrangères à la rivalité entre l’Etat hébreu et le Hamas y laisseront leur peau, femmes et enfants compris ?

 

Les bases d’un chaos planétaire ?

 

En optant pour la suppression définitive du puissant secrétaire général du Hezbollah, Hassan NASRALLAH, inféodé aux guides suprêmes de l’Iran – on ne sait encore officiellement si le personnage aux discours parfois incendiaires de 62 ans est en vie après le déluge de bombes qui s’est abattu sur le siège de l’organisation terroriste -, Israël a donc résolument opté pour le bras de fer.

Avec ses rivaux qu’ils soient à Damas, Beyrouth, Bagdad, Sanaa ou Téhéran. Mais, aussi sans l’aide franche et avouée de ses alliés occidentaux dont la France fait partie. Un bras de fer à double tranchant, en vérité : soit cela engendrera la désescalade espérée par les populations avec des milices décapitées à leurs têtes et devenues impuissantes pour imposer leurs lois destructrices en asservissant les peuples comme les Libanais et les Palestiniens ; soit a contrario ce sera le renchérissement des combats encore plus meurtriers qui, devenus sans limite, offriraient à l’ensemble du Moyen-Orient de sombres perspectives d’avenir avec un chaos pouvant ébranler le reste de la planète par le jeu des alliances, et la sacro-sainte rivalité anti et pro-Occident. A comprendre en filigrane, les Américains et Européens d’un côté, face aux Russes et Chinois de l’autre.

« Si un malheur arrive, tu paieras vie pour vie, œil ou œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, meurtrissure pour meurtrissure… ». Un texte que doit lire et relire au quotidien le Premier ministre israélien. Car, tel il est écrit dans la Torah.

 

Thierry BRET

 

 


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Cinq ans après le référendum, le Royaume-Uni est divisé. Le BREXIT continue de faire débat dans le pays, où les divisions restent vives concernant ses effets. 52 % des Britanniques en faveur de la sortie du Royaume-Uni, 48 % pour le maintien dans le bloc européen : le résultat du référendum avait provoqué une onde de choc, au sein du pays comme auprès de ses alliés en Europe et au-delà.

La sortie de l’Union européenne a eu lieu en janvier 2020. Après l’avoir repoussé quatre fois, le Parlement anglais a finalement souhaité quitter l’Europe, sous l’impulsion de son Premier ministre, David CAMERON. Aujourd’hui, le sentiment majoritaire, c’est le "BREGRET", contraction de Brexit et regret. Ils sont 60 % à s’en mordre les doigts, et ils sont encore plus nombreux parmi les jeunes. Pourtant, il n’est aujourd’hui pas question d’un nouveau référendum, mais les anti-Brexit sont confiants, ils sentent le vent tourner.

Les manifestations organisées pour retrouver l’Union Européenne ne mobilisent ni les foules ni les hommes politiques de tout bord. Il y a une autre voie, celle choisie par le gouvernement actuel : des négociations point par point avec Bruxelles se déroulent aujourd’hui. Discrètement, Londres renoue des liens. Keir STARMER a annoncé avant d’être élu à Downing Street, que s’il gagnait les élections, il renégocierait l’accord de sortie de l’Union. Il veut de meilleures relations avec l’Europe pour la sécurité, le commerce ou encore la recherche.

Économie en berne, prix qui ont flambé : les Britanniques font grise mine après leur choix de sortir de l’Union européenne. Le BREXIT aurait coûté à la Couronne, plus de 140 milliards de livres, soit 163 milliards d’euros. Les gains attendus ne se sont pas réalisés ! La majorité des Anglais estiment que la sortie de l’Europe n’a pas tenu ses promesses.

Après 47 ans de vie commune, la rupture est en effet loin d’être une sinécure, comme en témoignent les nombreux accrochages entre les deux entités en Irlande du Nord, province britannique et nœud gordien de ce BREXIT. Cette nouvelle configuration des rapports a fait naître également des tensions sur le front du déplacement des personnes et révèle des signes d’affaiblissement du pouvoir économique et financier du Royaume-Uni.

 

Des conséquences totalement imprévues

 

La pénurie de main-d’œuvre en fait partie et affecte désormais le monde de la restauration et de l’hôtellerie, qui doit composer avec les mêmes difficultés de recrutement que dans d’autres pays, une crise amplifiée toutefois par les effets du BREXIT sur les flux migratoires.

L’effet de ce repli sur l’activité économique est certain. Mais pour l’OCDE, il risque de compliquer la reprise économique dans ce pays à l’ère postpandémique, et ce, après une contraction du PIB britannique de 9,8 % en 2020, soit la pire en 300 ans. Des pays du G7, le Royaume-Uni devrait moins bien s’en sortir que les autres.

Une perspective qui s’accompagne d’une perte d’influence du Royaume-Uni dans le domaine de la finance et des activités bancaires avec le départ depuis le début de l’année de plusieurs géants de ce secteur vers des capitales européennes comme Amsterdam, Paris ou Francfort. À titre d’exemple, les Pays-Bas ont récupéré pour huit milliards de transactions d’actions en euros par jour aux dépens de la City de Londres, qui a perdu également le marché phare des émissions de carbone en Europe au profit d’Amsterdam. Cela représente un milliard d’euros en transactions par jour.

Mauvaise nouvelle pour nos voisins de l'autre côté de la Manche. Le Royaume-Uni est tombé en récession technique dans la seconde moitié de l'année 2023. Le PIB s'est en effet replié de 0,3 % au quatrième trimestre, selon l'Office national des statistiques (ONS), l'NSEE britannique. Résultat, sur l'année complète, la croissance n'a atteint qu'un maigre 0,1 %. Autant dire rien du tout. Les taux directeurs restent élevés (5,25 %, alors que le France est à 3,5 %) et n’engagent rien de bon pour « la Perfide Albion » !

 

 

Une politique monétaire très restrictive

 

Il n'est donc pas certain que la prévision du Fond Monétaire International (FMI) d'une croissance de 0,6 % en 2024 puisse être atteinte. L'espoir est que le pouvoir d'achat remonte. En janvier, l'inflation était encore à 4,2 % sur un an, un niveau plus élevé que dans la zone euro. Fin 2023, l’Angleterre est entrée en récession !

Le départ des citoyens de l’Union européenne a laissé place à une arrivée record de personnes venues d’Afrique ou d’Asie. Cette migration, pour l’essentiel légale, répond aux besoins de certains secteurs du marché de l’emploi. Il s’agissait de l’une des grandes promesses du BREXIT : le divorce avec l’Union européenne (UE) permettrait enfin au Royaume-Uni d’en finir avec la libre circulation des citoyens européens, de « reprendre le contrôle » de ses frontières nationales pour limiter les arrivées. Quatre ans après son entrée en vigueur, la réalité est tout autre. Certes, avec 86 000 départs nets entre juin 2022 et juin 2023, les citoyens de l’UE ont été plus nombreux à quitter le territoire qu’à s’y installer. Mais ils ont été très largement remplacés par des personnes venues d’Afrique (Nigeria) et d’Asie (Inde, Chine et Pakistan). La migration nette a ainsi atteint un niveau historiquement élevé (682 000 entrées nettes entre juin 2022 et juin 2023 − et même 745 000 entre décembre 2021 et décembre 2022).

Si certains économistes considèrent qu’il faut encore attendre pour mesurer les aspects positifs du BREXIT, les Britanniques mesurent l’échec économique, financier, social et politique de cet accord. Accord de dupes ? Il reste encore à le démontrer. Depuis 2023, des négociations ont lieu entre l’UE et l’Angleterre afin de repréciser certains accords, notamment en ce qui concerne l’Irlande. Les nouvelles règles se négocient autour des questions de santé publique, animale et végétale, les médicaments et certains produits sidérurgiques.

 

Les « bons » souvenirs de Michel BARNIER laissés du côté de Londres !

 

Michel BARNIIER a été le négociateur en chef du BREXIT et il n'a pas laissé que des bons souvenirs à la droite britannique. Le « Daily Mail » titre « Guess who's back », devinez qui est de retour ?

Les Britanniques se souviennent d'un négociateur impitoyable, un maître d'école qui a voulu donner une leçon à ses « rebelles anglais » qui ont commis une grave erreur en sortant de l'Union européenne. Il est le « briseur du BREXIT » comme le surnomme le « Daily Express », car pour Michel BARNIER, la sortie du Royaume-Uni était une absurdité. Peut-être a-t-il eu raison ?

Il semble évident que quitter l’UE serait une grave erreur pour la France, dans un contexte plus que compliqué et dramatique sur les plans politiques et financiers. Plus personne n’y pense, sauf peut-être quelques « intégristes » d’un nationalisme forcené, à l’heure où l’Union semble désunie sur tous les plans, et où de moins en moins de pays respectent les traités, voir les renforcements des contrôles aux frontières instaurées depuis peu par l’Allemagne…

« Le seul esprit libre et indépendant est celui qui ne se soucie pas des conséquences quand il a la certitude d'avoir été fidèle à ses valeurs. » Laurent MARTINEZ.

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Devons-nous craindre les usages à outrance de l’intelligence artificielle ? Une technologie, l’IA, ayant connu une véritable fulgurance dans ses progrès et son utilisation tous azimuts en l’espace de deux années, seulement. La question mérite amplement d’être posée après la somme d’informations ayant été délivrées par un spécialiste de la discipline, Emmanuel VIVIER, conférencier d’un jour lors de la Rentrée économique de la Maison de l’Entreprise de la Nièvre et de l’Yonne, à Auxerre, cette semaine.

Intervenant devant un parterre de chefs d’entreprise et de représentants du milieu institutionnel local, l’orateur a non seulement présenté les multiples variantes technologiques possibles, voire improbables qui attend la société à terme avec l’emploi de cette révolution technologique, tout en dépeignant le gouffre abyssal qui sépare la France (et de surcroît le continent européen) avec le reste de la planète, notamment les Etats-Unis, la Chine et la Russie, en la matière.

 

L’Europe en est encore à l’état embryonnaire, comme toujours !

 

Serions-nous, une fois de plus, en retard d’une guerre, selon la formule consacrée à cet effet, face à ces pays surpuissants qui nous dominent déjà de la tête et des bras dans bien des sujets ? Malheureusement, oui !

Alors que les cadors de cette caste de l’intelligence virtuelle demandent des trilliards de dollars de levées de fonds auprès de leurs partenaires financiers pour arriver à leurs fins – la domination et la conquête technologique planétaire comme unique objectif -, nous autres Européens, en sommes encore à l’état embryonnaire, voire aux balbutiements de la maîtrise de ces outils, qui connaissent de nouveaux développements avec l’apport de la nouvelle génération de l’IA, l’IA Générative.

L’heure à la course aux « armements » ! C’est de la sorte qu’aura résumé en expliquant dans le moindre détail le conférencier à propos de cette bataille à la démocratisation et à l’appropriation de cette technologie qui se fait désormais dans notre société. Celui qui possèdera la maîtrise de la technologie digitale deviendra le roi du monde ?

 

Haro sur les cyberattaques et escroqueries en tout genre !

 

Evident, à plus d’un titre ! Et c’est bien cela qui fait craindre le pire avec la prolifération des cyberattaques d’origine mafieuses ou étatiques – c’est souvent la même origine pour les états voyous de la planète ! – pouvant déstabiliser tout un pan de l’économie et de la vie sociétale d’un pays jugé « inamical » ! En la matière, la Corée du Nord et la Russie excellent dans la discipline depuis plusieurs années !

La plupart des données des data sont pillées, aspirées régulièrement par ces malfrats de l’hyper technologie à mauvais escient, avec derrière son lot d’harponnage, de rançons diverses et variées à l’issue de menaces et de fraudes, d’arnaques au président – on se fait passer pour le patron de la boîte auprès de collaborateurs serviles et obéissants qui n’auront plus qu’à signer en bas d’une feuille pour délivrer de l’argent ! -, la liste n’est malheureusement pas exhaustive, qu’on se le dise !

Récemment, ce sont de grandes références commerciales (et surtout leur clientèle) qui en ont fait les frais : on nommera CULTURA, BOULANGER, TRUFFAUT…Même le réseau de transport en commun du Grand Dijon, DIVIA, a été victime de cette escroquerie qui peut mettre en danger chacune et chacun d’entre nous. Car, derrière tout cela, ces voleurs de notre intimité récupèrent ainsi nos identités, nos numéros de téléphone, ceux de nos cartes bancaires, et ainsi de suite. On imagine aisément quels en seront les futurs usages dans ce bas monde qui ne ressemble pas aux « Bisournous » ! Pas besoin de désigner les perdants de ce système pernicieux qui fait florès désormais dans notre quotidien.

 

 

L’usage de « ChatGPT » dans les entreprises sans le savoir !

 

Plus inquiétant, encore, c’est la possible manipulation des masses avec l’emploi de l’IA qui chamboule déjà notre existence. Une preuve ? Saviez-vous qu’à date, 68 % de nos compatriotes utilisent la version générative de l’intelligence artificielle dans les entreprises, c’est-à-dire cette formidable approche technique de pouvoir créer et modifier à tout moment du contenu accueilli sur les bases du data, sans même le dire à leurs supérieurs hiérarchiques ! Le chiffre n’est pas dû au pur hasard, il relève d’une enquête effectuée par l’IFOP sur cet item datant de mai 2023 ! Une vraie révolution (anarchique) dans les métiers du tertiaire, par exemple.

D’ailleurs, qui vous dit que cet éditorial n’a pas été entièrement rédigé en moins de cinq minutes par l’IA et ses innombrables vecteurs applicatifs comme le fameux « ChatGPT » alors que votre serviteur est en promenade matinale, accompagné de son labrador, profitant de la clémence de la météo sur un petit sentier en lisière de bois dans la campagne bucolique !

 

Une liste non exhaustive de « bonnes choses » !

 

Désormais, on peut tout faire ou presque avec l’usage de cette technologie qui devrait profondément bouleverser le monde du travail à très brève échéance ! Est-ce une bonne chose à l’heure où les « Milléniums » veulent déjà imposer leur flexibilité à géométrie variable et leur loi à leurs employeurs – un vrai casse-tête chinois pour les chefs d’entreprise aujourd’hui qui peinent à recruter ! - ? Est-ce une bonne chose de voir disparaître depuis quelques années 30 % de la profession des traducteurs qui pointent désormais et sans autre espoir que celui de la reconversion inéluctable chez France Travail ? Est-ce une bonne chose que des articles de presse et des livres soient intégralement rédigés par des « robots » dans les salles de rédaction ? Est-ce une bonne chose que de voir fleurir à la une de certains médias papier et numérique de fausses informations, avec des contenus visuels proprement fabriqués (on les nomme les « deep fake ») et qui peuvent remettre à mal le très précaire équilibre de l’ordre mondial ? Est-ce une bonne chose que de se dire que d’ici quelques années 40 % des filières professionnelles seront impactées par cette révolution numérique qui va entraîner avec elle des milliers et des milliers de suppression d’emplois ?

 

700 licenciements secs, merci l’IA !

 

Première catégorie touchée par le phénomène : les seniors ! Celles et ceux qui sont âgés de cinquante ans et plus qui peuvent déjà anticiper l’avenir afin de tenter de rebondir ! Dernièrement, une société de call center a licencié 700 de ses salariés. Motif avoué : avec leur remplacement via l’IA, c’était nettement plus rentable et cela optimisait la productivité en 24h/24 h !

Adieu, donc, à terme de la grille des métiers de sachant comme notaires, avocats, juristes, enseignants, journalistes, écrivains, philosophes, acteurs, graphistes, photographes, artistes, etc. Bienvenu dans le monde de demain. Celui d’un XXIème siècle, décidément impitoyable et très modélisé. Reste que les adorateurs de l’IA rétorquent volontiers que l’intelligence artificielle est comme un enfant surdoué mais qu’il est nécessaire de l’alimenter, donc avec le savoir et l’action de l’homme. Jusqu’à la future prise de pouvoir par les machines ?!

 

Thierry BRET

 

 


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Une petite pièce. Puis, une seconde. Une troisième, enfin, pour couronner le tout. D’un métal jaunâtre, un brin pâteux, de surcroît. Rien n’a à voir avec de l’or qui tomberait en abondance d’une utopique corne, malheureusement. Quelques piécettes extirpées bien malgré elles d’un fond de porte-monnaie usé jusqu’au cuir qui viennent grossir le petit tas de ferraille, posé à côté de la canette de bière. Un bref merci sans relever la tête de la personne destinatrice de ce don, miracle du  ciel, presque affalée sur le sol, un merci teinté de honte et d’amertume face à cette existence qui n’en est plus une depuis des lustres ; et le seul contact avec un être humain qui daigne encore s’approcher de ce corps très abîmé s’éloigne à pas rapides sur le trottoir peu ragoûtant du cœur de ville...Comme si le généreux donateur ne voulait montrer son excès de zèle en public car favorisant la mendicité…aux côtés de ce « semblant » d’humanité.

C’est une scène de vie de la rue ordinaire. Une scène de plus en plus courante de ce que l’on appelle communément l’extrême pauvreté. Celle qui concerne chaque jour de très nombreux Français ou des ressortissants étrangers, ces laissés pour compte de la société, ignorés par les uns, moqués par les autres. Là, juste sous nos fenêtres de nos appartements au confort bourgeois et au charme cosy. Nuit et jour, et par tous les temps. Partout, dans l’Hexagone…

 

La France des sans-abris, des sans le sou et des sans-emplois

 

C’est l’un des autres reflets pernicieux de cette France, pays que l’on aime pourtant et qui nous l’a fait détester. Celle qui ne gagne jamais à être connue et reconnue, celle que l’on vilipende du matin au soir et du soir au matin en traitant ces exclus de la vie professionnelle et de « France Travail » de rebuts de la société quand ce ne sont pas les qualificatifs de parasites ou de fainéants qui leur collent telle une tique à la peau comme d’outrageux quolibets dont ils et elles n’ont même pas connaissance, faute de contacts avec autrui.

C’est la France des sans-papiers, des sans domicile fixe, des sans-dents comme le résumait un tantinet ironique et décalé François HOLLANDE alors pensionnaire de l’Elysée. La France des sans le sou, un autre monde qui ne verra jamais la lumière des ors et des falbalas de ces palais présidentiels et ministériels qui font la grandeur de notre Nation et qui captent sans commune mesure les intérêts analytiques et critiques de nos intelligences non artificielles à chaque remaniement !

Des silhouettes à l’apparence humaine qui naviguent hirsutes et la tête cabossée d’un trottoir à l’autre, accompagnées d’un maigre paquetage comprenant un sac de couchage et d’une couverture maculée de poussière et de miasmes quand ce n’est pas un carton faisant office de matelas ; parfois, le seul compagnon n’est autre qu’un chien au regard apeuré et à l’aspect famélique. Pauvre bestiole : elle donnerait tout un empire de croquettes pour se retrouver derrière le grillage d’un refuge de la SPA…et espérer mieux au niveau adoption !

 

 

Drôle de solidarité et de fraternité…

 

C’est donc çà la France du XXIème siècle à l’heure de l’IA, des progrès technologiques, de la fusée Ariane VI, du TGV et de la digitalisation à outrance ?!! C’est donc çà la France de la liberté, de l’égalité et de la fraternité ?!! La fraternité, parlons-en ! Elle a bon dos, n’est-ce pas ?

Surtout quand la masse de piétons détourne à l’heure de pointe parce que trop pressé le regard sur cette impensable exemple de « déchéance humaine », l’évitant à peine et ronchonnant parce que cette présence est incommodante pour la bien-pensance collective. Ne la montrez pas aux enfants ! Les bambins pourraient en faire des cauchemars, la nuit suivante.

Mais, au bout du compte, combien ont pris le temps de se pencher vers ce pauvre hère pour lui prodiguer quelques mots de sympathie ? Combien ont pris soin de s’inquiéter de son état physique et de sa santé ? Combien ont saisi leur sacro-saint smartphone afin de trouver une solution d’hébergement évitant ainsi une énième nuitée à la belle étoile dans l’encadrement d’un commerce fermé de longue date ? Combien lui ont apporté de quoi se nourrir et se désaltérer alors qu’à une dizaine de mètres de là était grande ouverte une supérette regorgeant de fruits et légumes sur sa devanture ? Combien lui ont offert des vêtements salubres et décents pour éviter de vivre dans la vermine ?

 

L’Yonne ne « recense » que 47 000 pauvres…

 

Zéro pointé sur toute la ligne en quarante-huit heures d’observation dans cette France, dite des « Lumières » et des philosophes, dite des « Droits de l’Homme » qui vient pourtant de vivre son double rêve olympique et paralympique, synonyme d’amour et de trêves !

C’est sûr, dans la discipline « humaniser une relation avec un SDF dans la rue », cela aurait été la disqualification immédiate, sans même avoir pris le temps de se rendre sur la ligne de départ pour notre team tricolore !

Que les bonnes consciences se rassurent et sommeillent tranquille ! La Bourgogne Franche-Comté ne compte, in fine, que 13,4 % de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté en 2024 !

Nonobstant, l’Yonne recense tout de même, 47 000 pauvres ! Une broutille, pensez-vous ? Pas si sûr ! Quand on sait que la population globale de ce territoire peu attractif au plan économique s’élève à 330 000 habitants. Faites le ratio et vous aurez tout compris quant à la précarité qui nous guette, avec son lot de sans-abris en voie d’expansion…

 

Thierry BRET

 


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