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Purée, c’est à rien n’y comprendre ! Côté vandalisme, il y en a vraiment qui ne savent plus quoi inventer pour se faire remarquer ! Déjà que les radars fixes ont été peinturlurés de noir en début de semaine sur la nationale à la grande joie des as du volant, annihilant ainsi tout risque de contredanses, et voilà que la signalétique des entrées des deux communes traversées sur la route, menant au bureau ce matin, se retrouvent inversée !

C’est à peine croyable !

Ces dégradations seraient-elles l’œuvre de quelques sectes satanistes, qui agissent dès la nuit tombée dans nos campagnes ? De mauvais plaisantins en manque de sensations fortes et sans doute un peu trop grisés par quelques verres de chablis en sus, avalés à la hâte dès potron-minet ? Ou bien d’une bande de jeunes en totale déliquescence avec le civisme qui s’en prennent même aux objets symboles du Code de la Route !

Bref, heureusement que les automobiles sont équipées de GPS pour nous indiquer les lieux des patelins que l’on vient de parcourir, parce que là, vraiment, c’est le summum du risible, voire du ridicule !

 

 

Des agriculteurs cloués au pilori des normes administratives…

 

Oui, mais voilà, chères conductrice, chers conducteurs ayant emprunté ce matin les axes de circulation de l’Yonne, de la Nièvre, de l’Aube, de la Côte d’Or, mais aussi de la France toute entière puisque l’opération était de portée nationale, ces renversements de panneaux, sans dessus/dessous, étaient tout, sauf une blague, digne d’un potache écervelé et acnéique !    

Nom de baptême de cette opération nocturne, façon « commando » bien organisée une fois que le pli était pris pour retourner la situation – ou du moins le panneau de ferraille, façon de parler ! – et de le refixer convenablement sur sa potence : « On marche sur la tête ! ».

Une subtile allusion, en effet, aux calligraphies se trouvant ainsi renversées et ne permettant pas de lire de manière correcte le nom des communes. Celles qui avaient été choisies pour cible.

 

 

A la manœuvre de cette démonstration de force efficiente, bon enfant et finalement plutôt amusante, voire un brin ironique, le monde agricole. Pas n’importe lequel, les représentants de la FDSEA (Fédération départementale des Syndicats d’Exploitations Agricoles) et les JA, littéralement, Jeunes Agriculteurs.

Remontés comme des coucous suisses sur le terrain mais pour la bonne cause. La leur, qui consiste à améliorer coûte que coûte leur quotidien et vivre sainement du fruit de leur labeur, ce qui est loin d’être le cas pour la grande majorité d’entre eux.

Mais, aussi, la nôtre. Pour bien nous faire comprendre qu’il vaut mieux privilégier la qualité et la proximité que la quantité, le savoir-faire à la française que d’ingurgiter dans notre assiette alimentaire des «tas de cochonneries », issues de la supra-production internationale que l’Union européenne et l’Etat hexagonal autorisent à plein régime à l’importation alors que des règles normatives drastiques empêchent nos agriculteurs du terroir de vivre de leur outil de travail, cloués au pilori de la multiplication des normes administratives et de la multitude d’interdictions.

 

 

Dénoncer les politiques actuelles incohérentes qui empilent les contraintes…

 

« On marche sur la tête ». Quel beau slogan tellement significatif ! Les protestataires d’un soir auraient pu opter également pour l’autre formule tout aussi probante, « c’est le monde à l’envers ».

Et il y a de quoi lorsque lesdits professionnels nous présentent leur cahier de doléances, long comme un jour de pluie sans fin. Avec, évidemment, un goût de fiel et d’amertume tenace, dans la bouche tant ils ont mal dans leur âme. Et dans leur existence.

Alors, oui, ce ras-le-bol généralisé s’est voulu champêtre et rural à la fois. Très visuel, aussi, aux bords de nos routes, juste pour attirer les regards d’automobilistes surpris sans doute de ne pas voir leurs panneaux de signalétique habituels être dans le bon sens ! Juste pour que les uns et les autres de ces consommateurs comprennent l’âpreté de la situation économique pour ces femmes et ces hommes, ces anciens et cette jeunesse qui ne savent plus où donner de la tête ni à quels saints se vouer pour se sortir ENFIN de ce piège technocratique immonde qui coûte chaque année des exploitations, des emplois mais aussi, et cela est nettement plus tragique, des vies dans ce monde si hermétique de l’agriculture.

Car, ici, comme le chantait si bien le grand Jacques (Brel pour les incultes !), « chez ces gens-là », on est des taiseux que l’on ne voit pas trop d’ordinaire dans les cortèges de la revendication ou dans la rue à tout bout de chant. Chacun chez soi, dans sa ferme, et les cochons seront bien mieux gardés.

Conclusion : pour un coup d’éclat, l’opération « panneaux tête en bas » aura été un coup de génie, dont les origines nous viennent du Tarn. Tout le monde a vu, y compris les élus et les politiques – peut-être pas les technocrates qui travaillent dans les ministères et qui ne sortent jamais de la capitale ! – les effets de cette campagne de sensibilisation à la solde de la souveraineté alimentaire, de la compétitivité de l’agriculture tricolore, à la pérennité des exploitations, et à l’incitation de la jeunesse à s’installer en reprenant les 50 % d’exploitations à saisir dans les années proches.

Finalement, digne d’un bêtisier de Noël – mais là avec des arguments beaucoup plus sérieux et pertinents au niveau des explications -, le monde agricole nous aura tous fait tomber dans le panneau avec une telle action.

La preuve ? C’est que tout le monde en aura parlé ce jour, un véritable sans-faute en termes de communication !

 

Thierry BRET

 

 


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Triste nouvelle que celle-là. Elle concerne la disparition d’un personnage incontournable de notre territoire qui aura su sublimer durant toute sa carrière professionnelle les arts de la table, le plaisir du palais et la découverte gastronomique, à l’aide de l’un de ses produits fétiches, déclinés dans ses multiples variantes gustatives, le saumon. A l’âge de 78 ans, Daniel RAYMOND nous a quittés. Lui, l’incarnation même de cette belle entreprise familiale, « LE BORVO » – c’est son fils Benjamin qui a repris les rênes de la structure il y a quelques années – dont on se sustente volontiers de ces délicieux produits qui donnent des airs de fête permanentes aux tables icaunaises…

 

CHEMILLY-SUR-YONNE : Sur la page Facebook de l’entreprise, ces quelques mots lapidaires qui apparaissent sur les écrans. « Nous tenons à vous informer que notre établissement sera exceptionnellement fermé ce vendredi 24 novembre 2023… ». Et sur la ligne du dessous, laconique, la phrase suivante, « il n’y aura pas d’expéditions possibles … ».

Il est vrai que dans le même laps de temps, en l’église de Seignelay qui sera pleine comme un œuf, se dérouleront en fin de matinée les obsèques de ce chef d’entreprise visionnaire et créatif que fut Daniel RAYMOND durant toutes ces années.

Un nom connu et reconnu, une réputation de perfectionniste, un véritable professionnel qui savait se mettre en quatre pour accueillir les clients et partager avec eux sa passion immodérée du…saumon puisqu’il en construisit même un musée dans son complexe de Chemilly.

Normal, il possédait en lui le sens du relationnel, l’ami Daniel. Des réminiscences sans doute de sa vie antérieure, lorsqu’il exerçait encore derrière les fourneaux du « Berkeley » à Paris en qualité de chef cuisinier, tout auréolé d’étoiles, au contact des adorateurs de ses mets !

 

 

Changement de cap au début des années 1980

 

Mais, en 1980, le garçon opte pour une toute autre carrière : la production du saumon fumé, issu d’un procédé artisanal familial. L’originalité est là. La qualité du produit, aussi. Si bien que l’enseigne qui porte le nom de « Borvo » se fait une notoriété qui dépassera allègrement les frontières de l’Yonne.

C’est simple : en l’espace de quelques années, de l’huile de coude, d’ingéniosité et d’un savoir-faire aguerri à toute épreuve, le BORVO deviendra l’une des références incontournables dans le monde de la gastronomie européenne, notamment dans son domaine de prédilection que sont les salmonidés et leurs multiples préparations culinaires.

Plats cuisinés, terrines, servis en produits à tartiner : le saumon revu et corrigé à la sauce experte de Daniel RAYMOND et de ses équipes – environ soixante-dix collaborateurs - y gagnera ses lettres de noblesse. Et pas uniquement au moment des fêtes de fin d’année !

Un succès tel que les grandes tables de la gastronomie hexagonale, voire d’ailleurs puisque la société exporte dans une vingtaine de pays dont certains en Asie, se fourniront avec une régularité constante auprès du site entrepreneurial de l’Yonne. Dans les cénacles de la vie institutionnelle et politique de la France, on se régale aussi de saumons à l’estampille « BORVO », y compris à la table présidentielle !  Parmi les autres grands références qui ont fait la renommée du produit travaillé dans l’Yonne : LENOTRE, l’hôtel CRILLON, DALLOYAU ou ROBUCHON ! Même le grand critique gastronomique, Gilles PUDLOWSKI en brossait un portrait élogieux dans ses écrits en 2011 ! Rien que ça…

Respect, donc, pour ce visionnaire de la gastronomie qui ne manquait pas d’imagination ni de créativité dans son quotidien. Respect pour l’entrepreneur qui a su créer une marque de fabrique aux accents internationaux dont seront fiers longtemps les Icaunais…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Avant qu’ils ne plongent vendredi dans le quatrième acte de ce colloque annuel spécifique à la Puisaye-Forterre où réflexions et questionnements nourrissent les neurones des élus – il y sera abordé l’épuisement d’une ressource vitale à la vie humaine, c’est-à-dire l’eau -, les participants des « Entretiens de CHAMPIGNELLES » ne manqueront pas de se remémorer le chaleureux accueil de leurs homologues institutionnels allemands qui les ont réceptionné quatre jours durant à Hambourg et dans sa proche périphérie. Un voyage d’étude utile pour mieux comprendre les enjeux de la RSE, de la mobilité, de la maîtrise des énergies, et tant d’autres choses encore, vues de l’autre côté du Rhin…

 

HAMBOURG (Allemagne) : L’eau n’est pas une ressource inépuisable. C’est presque devenu une évidente litote, digne de La Palice qui mobilisera toute l’attention des élus de Puisaye-Forterre, vendredi 24 novembre, lors de l’acte IV de ces « Entretiens » 2023 de belle cuvée, devant se clôturer le soir-même.

Un ultime round, non pas d’observation mais fait de débats, d’échanges et de discussions où viendront s’exprimer des esthètes en la matière sur ce sujet ô combien crucial de notre société contemporaine et, par extension, de l’économie. Car, sans cette précieuse ressource aquatique, qui est à l’origine de la vie, point de productions agricoles et d’alimentation. Le président de la Chambre départementale d’agriculture de  l’Yonne, Arnaud DELESTRE, en sera précisément un des judicieux témoins…

Mais, avant qu’ils ne nagent dans les eaux troubles du réchauffement climatique et de ses pernicieux effets sur la pluviométrie et la régression des nappes phréatiques, cause de sécheresses durables et multiples aux quatre coins du globe, très inquiétantes pour la survie des espèces se mouvant sur Terre, les élus de Puisaye-Forterre tireront les enseignements de ce déplacement, début novembre, en territoire germanique, du côté de Hambourg, voire même au-delà à quelques encablures de la frontière danoise.

 

 

Entretenir les indéfectibles liens d’amitié avec nos voisins européens

 

Certains des observateurs chafouins ou d’éternels réfractaires à toute idée positive que nos élus puissent s’inspirer de ce qui se fait ailleurs sur le sol européen (voire plus loin) se poseront toujours cette récurrente question basique : mais à quoi peuvent donc bien servir ces voyages d’étude où sont emmenés des élus locaux hors de leurs lieux de prédilection ?!

Ne serait-il pas judicieux qu’ils se contentent uniquement d’assurer les affaires courantes dans leur localité – ce dont pourquoi ils ont été élus ! – et s’assurer à titre d’exemple que les poubelles soient bien remises à leur place sur les trottoirs, une fois qu’elles ont été collectées dès potron-minet et de manière hebdomadaire par les services de ramassage ad hoc, et encore quand elles le sont !

La réponse est non, bien évidemment ! A l’heure des grands bouleversements et des enjeux qui perturbent nos collectivités dans leurs approches des problèmes sociétaux, se rapportant à tous les Français (environnement, gestion de l’eau, réduction des énergies fossiles, simplification administrative, développement économique, essor des circuits courts, emploi…), il est parfois de bon ton de regarder un peu plus loin que ses bésicles et de s’immerger, non pas en terre inconnue, mais bel et  bien chez nos voisins européens pour mieux comprendre et appréhender comment ils font à leur niveau !

Qui plus est, au-delà de l’amitié et de la fraternité à ne jamais galvauder entre peuples, socle de cette Union européenne tant décriée parfois mais qui nous préserve encore de la réalité effroyable de la guerre, comme celles qui frappent à nos portes.

 

 

 

Un condensé d’explications autour d’une économie efficiente

 

Alors oui, les élus de Puisaye-Forterre qui sont partis nombreux – une quarantaine de personnes - s’aérer l’esprit quelques jours durant dans le pays de Goethe et de Beethoven auraient eu tort de ne pas s’y rendre !

D’une part, l’amitié franco-allemande n’est pas un vain mot même si les Français méconnaissent largement la langue aux accents gutturaux d’Outre-Rhin – il y a belle lurette que l’allemand n’est plus choisi par les potaches en première langue au collège ! – du fait de la qualité de l’accueil et des réceptions officielles (un critère de référence très germanique !) ; mais en outre, ils y ont appris beaucoup de choses sur ce pays qui soit dit en passant demeure le fer de lance de la vie économique de ce Vieux continent, qui est parfois en totale déshérence sur le plan international.

De quoi faire tourner dans leurs tombes respectives les dépouilles de Charles de GAULLE et de Konrad ADENAUER, les pères de la modernité européenne !

A Hambourg comme à Rendsburg, localité plus septentrionale au grand port ouvrant l’Allemagne vers le monde, les élus de l’Yonne se sont nourris de conférences riches et démonstratives sur la gestion des collectivités, les atouts économiques et le rayonnement d’un pays où l’industrialisation se montre toujours aussi efficiente à l’export (peut-on en dire autant par chez nous ?), le savoir-faire, le poids de l’Europe et de sa kyrielle de fonds spécifiques faisant office de salvateurs coups de pouce – c’est bizarre mais vu d’Allemagne ils savent vraiment comment les obtenir et les utiliser à bon escient ! -, la culture et ses beautés architecturales, la pratique du sport (des sports devrait-ton dire) avec ses dérivatifs réussis en matière de complexes structurels luxueux où petits et grands peuvent s’épanouir en famille, l’environnement et ses innovations permettant de réduire les effets nocifs des énergies fossiles, etc.

 

 

 

La ville hanséatique et sa belle région campagnarde ont procuré à ce petit groupe, emmené par un Jacques GILET toujours aussi scrupuleux du timing, des bouffées d’oxygène intellectuelles agréables, qui ne sentaient pas trop le hareng fumé – il est servi à toutes les sauces y compris dans le traditionnel hamburger maison ! – afin de bien assimiler ce qu’est le modèle allemand dont on nous parle tant à longueur de journée dans les médias économiques.

De retour dans leurs pénates, les élus de Puisaye-Forterre se sont certes replongés dans leur quotidien – l’eau dont ils évoqueront le manque demain en est une des illustrations – en gardant en mémoire un excellent souvenir de cette déambulation au rythme soutenu à près de mille kilomètres de chez eux, qui n’avait rien de touristique en soi mais qui aura renforcé leur désir de devenir encore plus européen à l’avenir. Heureux hasard, ça tombe bien : n’y a-t-il pas des échéances électorales en juin 2024 concernant l’Europe ?

 

Thierry BRET

 

 


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Que les amoureux de Dame Nature se rassurent, on en reprend donc pour dix ans, seulement ! Cela aurait pu être pire, en effet, si aucune date butoir n’avait été précisée à l’issue de ce vote au résultat pour le moins curieux, en mode « bal des hypocrites » ! Croisons les doigts pour qu’il y ait désormais de réelles alternatives à l’utilisation de cet herbicide, très controversé dans le landerneau, y compris par les agriculteurs eux-mêmes qui en sont les premières victimes au niveau de leur santé. Un état de fait qui toutefois n’aura pas convaincu les états de l’Union européenne de s’en débarrasser une bonne fois pour toute, comme il était permis d’espérer !

Ainsi, la montagne européenne a donc une nouvelle fois accouché d’une souris. Toute minuscule et chétive soit elle, sans doute déjà en proie à l’empoisonnement qui lui sera fatal ! Entre une série de frappes massives sur la bande de Gaza et quelques missiles supplémentaires expédiés depuis la Russie de manière anodine aux alentours de Kiev, la décision de la Commission européenne est donc passée comme une lettre à La Poste au beau milieu de la semaine, quasiment inaperçue, et sans que cela provoque des cris d’orfraie des foules en délire, battant le pavé sous la pluie dans les rues de nos métropoles.

Pourtant, il y a réellement du souci à se faire. Déjà au niveau de l’environnement, ultra saturé de pesticides en tout genre, idéal pour notre santé et celle de nos amis, les animaux !  Quid d’ailleurs des végétaux qui ne cessent de crever et de dépérir à force de se rassasier de toutes ses molécules chimiques !  

 

 

Déjà en 2018, l’Union européenne avait prolongé de dix ans…

 

Véritable serpent de mer de la sphère agricole depuis bientôt une décennie en Europe, le glyphosate est donc revenu par la petite porte dans l’actualité, ces jours-ci. A la manière discrète d’un chômeur, venu pointer à l’agence de Pôle Emploi locale, histoire de renouveler coûte que coûte le bail de ses indemnités, et disparaître de nouveau dans la nature. Car, c’est vrai : le glyphosate et ses effets tant décriés sur notre métabolisme ne font plus guère la une des médias. A tort, peut-être, car finalement les lobbyistes auront été les plus forts avec ce vote étonnant de l’Europe, survenu à Bruxelles – le paradis des lobbys puisque cinq mille personnes y promeuvent les intérêts de toutes les structures d’influence sur l’espace institutionnel – ce jeudi 16 novembre.

Il y a cinq ans, l’Union européenne avait déjà dû débattre sur la thématique suivante et ô combien kafkaïenne, « faut-il interdire ou non ce produit » sortant des usines du groupe MONSANTO depuis 1974 ?

En 2018, l’Europe avait déjà choisi la manière la plus « noble » pour tenter de résoudre le problème – c’est-à-dire les risques de cancers développés par l’utilisation intensive de cet herbicide foliaire systémique - : en bottant en touche le dossier en prorogeant de dix années supplémentaires son utilisation dans les campagnes du Vieux Continent. La nouvelle session, il y a quarante-huit heures chrono, sur le sujet ressemble à s’y méprendre à la version initiale de ce feuilleton aux multiples épisodes qui exaspère de plus en plus les écologistes – ils sont contre son usage - et les agriculteurs – ils sont pour car selon eux, aucune alternative n’existe à l’heure actuelle dans le catalogue pourtant très éclectique des industriels -.

 

Des études réalisées par des spécialistes aux contours contradictoires

 

Jean COCTEAU écrivait jadis que « la vie était un éternel retour ». Il n’avait pas tort. Comme le prouve cet exemple très actuel qui pollue le monde agricole depuis si longtemps. La décision de proroger de dix années de mieux l’emploi de ce produit potentiellement cancérogène selon certaines études, notamment celle de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), organisme institutionnel qui n’est tout de même pas né de la dernière pluie, a de quoi inquiéter dans les chaumières. Notamment, celles établies dans nos campagnes. Même si d’autres analyses, contradictoires celles-là, démontrent que l’herbicide si controversé n’altère en rien le métabolisme de l’homme ni des animaux.

Alors que le délai d’utilisation en Europe expirait en décembre prochain, à la grande satisfaction des écologistes et de nombreux professionnels pratiquant une agriculture raisonnée, l’annonce de la reconduction de ce produit pour une décennie fait tout de même l’effet d’une bombe dans le sérail. Tant chez les scientifiques qui ne comprennent pas le choix des états membres de l’Union, que des politiques eux-mêmes qui y perdent leur latin !

Du côté de l’EFSA, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, le contexte n’est pas « préoccupant » en cas d’utilisation du glyphosate. Seul « un risque élevé à long terme pour les mammifères » pourrait survenir en matière de toxicité. Sauf que de mémoire, l’humain intègre bien cette famille des mammifères, non ?!

Autre son de cloche, celui de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). Pour elle, il n’existe pas assez de preuves suffisantes permettant de confirmer que le pesticide si décrié est de nature cancérogène. Sauf qu’à la lecture de leur rapport, il est fait mention de risques de lésions oculaires grave. Du côté de l’OMS, les avis sont plus catégoriques. Le glyphosate est classé comme « cancérogène probable ». Notamment, avec l’apparition de leucémies et de cancers du sang chez l’homme.

 

 

La position alambiquée de la France qui choisit le ni…ni

 

Reste le volet politique de ce choix si décoiffant ! Au terme de ce scrutin, observé par les spécialistes de la chose, il s’avère que sept pays dont l’Allemagne et l’Italie se sont in fine abstenus. La France a suivi cette mouvance.

Avançant ainsi à tâtons et avec extrême prudence, afin de ne pas froisser le monde agricole (des électeurs potentiels !) qui utilise le produit. Même si le ministre en charge de la Transition écologique, Christophe BECHU, aurait préféré, comme il devait le déclarer sur les ondes de France Inter, que « la position hexagonale prenne la forme d’un vote contre ».

Une abstention qui a pour équivalence un vote contre, drôle de raisonnement, tout de même ! N’aurait-il pas été plus judicieux de voter réellement en défaveur de ce prolongement de dix années supplémentaires et de le faire savoir haut et fort autour de soi.

En matière de symbole et de responsabilité, cela aurait eu le mérite d’être clair, au-delà de nos frontières ! Pas comme cette décision du ni pour, ni contre, préjudiciable à toute dynamique et affirmation de soi-même …

 

Thierry BRET

 


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Etonnamment, nous sommes à la mi-novembre, période annonciatrice de l’hiver que chacun espère froid et enneigé pour la plus grande joie des enfants au moment de la Noël, et le ciel de l’Yonne mais aussi de France reste vierge de toute présence de ces gracieux volatiles, évoquant l’arrivée imminente de Monsieur Hiver. Force est de constater que cette année les grues cendrées ont du retard à l’allumage, côté migration, ce qui n’est pas un signe encourageant en référence aux mutations de la chose climatique. Pourvu que le ciel ne nous tombe pas sur la tête auraient dit les Gaulois, réfractaires ou pas !

 

Lundi

« Si t’as été à Tahiti » connut à la fin des années 50 un grand succès sur les ondes. Interprété par une certaine Paola, ce « nanar » aux accents hawaïens énumérait les différentes façons de s’y rendre, que ce soit à pied, à « dada », en bateau, en moto ou à vélo : « J'ai pris mon vélo, j'ai dit va faire chaud, et je suis parti pour Tahiti… ». Un chef d’œuvre lyrique aux paroles dignes d’être oubliées ! Il n’empêche que la maire de Paris aurait peut-être dû s’en inspirer avant d’entreprendre un voyage de trois semaines en compagnie de cinq de ses collaborateurs dans le Pacifique. Une balade de plus de 31 000 km, au motif entre autres, de visiter le site de l’épreuve de surf des prochains JO qui, outre un bilan carbone catastrophique, a fait tousser nombre de ses détracteurs au vu d’un voyage officiel aux frais du contribuable parisien considéré par beaucoup comme très dispensable. Anne HIDALGO a néanmoins trouvé une alliée de choix inattendue face à la polémique en la personne de Valérie PECRESSE. Il est vrai que la présidente de la région Ile-de-France venait elle-même de rentrer d’un autre voyage officiel, au Japon. S’il est connu que les voyages forment la jeunesse, nul doute que certaines ont déniché l’élixir de jouvence !

 

Mardi

Encore beaucoup de monde sur la piste de danse au « Bal des tartuffes » ! Après la saillie verbale au micro de France Inter du chroniqueur Guillaume MEURICE, qualifiant le Premier ministre israélien de « nazi sans prépuce », une grande partie de la classe politique s’est dite révulsée par de tels propos, y percevant des relents d’antisémitisme avéré. Chacun a le droit de ne pas apprécier l’humoriste et considérer qu’il trempe sa plume dans l’outrance et la vulgarité, pour autant, méritait-il un tel lynchage médiatique ? Il est parfois des mots plus feutrés aux pires relents nauséabonds, comme en octobre 1980, lorsque le Premier ministre de l’époque, Raymond BARRE, en réponse à l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic à Paris qui fit 4 morts et 46 blessés, dénonça « un acte odieux qui voulait frapper les israélites se rendant à la synagogue et qui a frappé des Français innocents… ». Sans que cela ne soulève un vent d’indignation chez ses pairs politiques d’alors !

 

Mercredi  

L’automne venu, on avait pris l’habitude de les voir survoler le département, devenu au fil des années un couloir de migration pour leur grand voyage dans le sud, le temps d’y passer l’hiver au chaud. Hormis un rapide passage en début de semaine de quelques aventureuses sans doute envoyées en reconnaissance, les grues cendrées n’ont pas encore fait leur apparition dans le ciel auxerrois. Erreur de timing ou retard lié au réchauffement climatique ? Et si un jour la réserve ornithologique de Bas-Rebourseaux, près de Saint-Florentin, devenait ville d’arrivée plutôt que ville étape… ?

 

 

Jeudi  

Dans son dernier opus, le mensuel « Auxerrois Magazine » ne tarit pas d’éloges pour la nouvelle stratégie de collecte des déchets souhaitée par la majorité en place. On y parle « atouts, « économie », « transition écologique » et l’on se félicite de ces instants d’échange avec le maire-président, Crescent MARAULT, « des salles pleines, des débats engagés, de la convivialité… ». Pour qui a assisté à l’un de ces neuf « Rendez-vous avec Crescent », il est indéniable de reconnaître qu’ils ont « fait le plein », mais il eut été honnête de souligner que l’assistance était surtout composée d’habitants hostiles au projet ! Emile COUÉ aurait-il fait des émules de sa méthode dans les rangs de la majorité auxerroise ?

 

 

Vendredi  

Apparu dans les années 50 aux Etats-Unis, le « black Friday » est arrivé en France avec Internet et rythme depuis une fièvre acheteuse qui se répand dans tout l’Hexagone aux alentours du quatrième vendredi de novembre, date symbolique de la fête américaine de Thanksgiving. Certaines enseignes décidant de jouer les prolongations en proposant leurs remises plusieurs jours avant la date officielle. Ce magasin de literie auxerrois semble pour sa part avoir étendu ce rendez-vous des bonnes affaires à tout le mois de novembre. Les soldes d’hiver débutent de bonne heure cette année !

 

 

Samedi 

Le casque Adrian fait partie de ces symboles de la Grande guerre, que l’on se transmet au fil des générations ou que l’on déniche encore sur les vide-greniers ou dans les brocantes. Celui-ci, exposé à l’Historial 14-18 de Péronne dans la Somme, porte encore les stigmates des balles qui en perforèrent la faible protection et firent sans doute passer de vie à trépas le poilu qui en était couvert. Était-il jeune ? Avait-il des enfants ? Avait-il peur… ? En ce 11 novembre, jour d’armistice mettant fin à la « boucherie », comment ne pas avoir une pensée émue pour lui et ses frères d’armes ? Près d’un soldat français sur cinq y a laissé sa peau et le décompte macabre fait par les historiens évoque le nombre de 1,4 million de tués.

 

 

Dimanche  

En technique cinématographique, cela s’appelle un contre champ... Il n’y avait pas beaucoup de visiteurs ce dimanche matin à l’Institut du Monde Arabe, pour découvrir l’exposition « Ce que la Palestine apporte au monde ». Hommage culturel à un pays qui n’en est pas un et à un peuple trop souvent réduit au seul qualificatif de terroriste. Une étape indispensable pour aider à s’imprégner du conflit avant de se rendre l’après-midi même à la grande marche mémorielle pour dire non à l’antisémitisme.

 

Dominique BERNERD

 


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