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Tout ça pour ça ! La plupart de nos compatriotes doivent aujourd’hui tirer les mêmes conclusions après les deux tours des élections législatives anticipées, ayant pour vocation première de clarifier le paysage politique dans l’Hexagone. Une clarification en choisissant la voix du peuple que souhaitait de tous ses vœux le Président de la République au lendemain des européennes, lassé de n’avoir que la majorité relative à l’Assemblée nationale depuis 2022 pour gouverner. Et imprimer ainsi, selon des résultats qu’il espérait tout autre sans aucun doute et en restant dans sa zone de confort, le cap de la gouvernance durant les trois dernières années de son second mandat.

Or, il s’avère que désormais sur le papier et surtout dans les faits, la France semble aujourd’hui être dans l’impasse, car devenue ingouvernable ! Près de trois semaines après le verdict du second tour des législatives au soir du 07 juillet, le pays n’est toujours pas doté d’un gouvernement, faute d’avoir pu choisir son Premier ministre qui en prendrait les légitimes commandes.

 

Le RN, parmi les « cocus » de la République…

 

Il est vrai que la physionomie politique entre les deux tours aura beaucoup changé. Surfant largement en tête au soir du 30 juin, avec plus de 33 % des suffrages, le Rassemblement National est devenu très vite hors-jeu du fait du front républicain mis en place par ses concurrents, reproduisant ainsi avec succès ce qui avait été déjà réalisé par le passé lors de précédentes échéances importantes pour le pays. Recréant un irrémédiable plafond de verre d’élection en élection sur lequel vient s’échouer à chaque fois le parti bleu marine…

Du fameux « ni, ni » au « ni » tout court contre le RN, il n’y aura eu qu’un unique pas, savamment mené par des tractations de tout poil ! Des tractations renouvelées lors du vote des vice-présidences et des postes clé au Palais Bourbon, où le Rassemblement National restera in fine en rade avec un zéro pointé, affiché au compteur quant aux postes à responsabilité devant lui échoir ! De mémoire, il y en avait plusieurs lors de la mandature précédente.

Les uns se plaignant de « magouilles » et de « tambouilles » de bas étage pour expliquer leur défaite ; les autres parlant de bon sens et de convergence d’idées et d’intérêt pour faire barrage à l’extrême droite.

In fine, dans le jeu des sept familles des « cocus » de la République, incontestablement, le RN et ses millions de partisans viennent d’étaler tout leur jeu d’un seul tenant sur la table accueillant les cartes ! Ils ont perdu la partie ! Rideau et rendez-vous à la prochaine échéance en…2027 pour un énième recommencement ?!

 

 

Le NFP enverra-t-il l’un des siens à Matignon ?

 

Mais, les représentants du Nouveau Front Populaire (NFP) ne sont pas mieux lotis ! Certes, si LFI a pu sauver les meubles, du moins certains d’entre eux, en obtenant deux vice-présidence à l’Assemblée nationale et la réélection de l’expérimenté Eric COQUEREL à la présidence de la commission des finances, quid de la nomination du nouveau locataire à Matignon au bout de bientôt trois semaines d’âpres négociations, de gesticulations en tout genre et de contradictions ubuesques entre les différentes composantes d’une union de la gauche qui semble se fissurer de toute part chaque jour !

Leurs électeurs, là aussi, en sont à se demander avec colère et découragement si malgré la victoire au soir du deuxième tour via le verdict délivré dans les urnes, ils verront bientôt un des leurs s’installer à Matignon et nommer enfin un gouvernement de cohabitation devant composer avec la ligne présidentielle recluse à l’Elysée !

Dans la seconde famille des « cocus » de la République, le Nouveau Front Populaire à l’heure où se rédigent ces lignes n’a rien à envier à la première des familles issues de la frange souverainiste ! Un partout et la balle au centre comme dirait un célèbre coach au bonnet bleu du côté de l’Yonne !

 

Des Républicains certes en arbitre mais….

 

Dire que les Républicains sautent de joie au plafond après la découverte de leurs résultats aux législatives serait là aussi extrapoler dans la béatitude ! Bien sûr, la bande à Laurent WAUQUIEZ a su jouer les pompiers de service à la cause de la majorité présidentielle lors des votes de ces jours derniers au Palais Bourbon moyennant quelques compensations (deux postes à la vice-présidence de la vénérable assemblée) et sans doute quelques accessits de second ordre, mais au bout du compte, quid de leur suprématie à leur hypothétique retour aux affaires à l’horizon (sans jeu de mot d’ailleurs pour la droite modérée résolument présidentielle comme chacun le sait !) de 2027 ?! Eux aussi intégreraient-ils le fameux jeu des sept familles « cocufiées » de la République ? Evidemment !

 

Rendez-vous en juillet 2025 pour de nouvelles élections ?

 

Reste la majorité présidentielle ! L’ancienne devrait-on dire en attendant la nouvelle avec les alliances de circonstance qui se font jour ? Avec la confirmation de Yaëlle BRAUN-PIVET au perchoir de l’hémicycle du Palais Bourbon en sa qualité de présidente et la désignation de plusieurs de ses représentants aux postes clé de l’institution, on pourrait presque suggérer que le pensionnaire de l’Elysée ne s’en sort pas si mal que cela, après coup ! Un vrai stratège en somme ou un veinard défiant la chance ? Les deux mon capitaine !

Non seulement, Ensemble a su éviter la fessée historique que beaucoup lui promettaient et surtout l’entre-deux-tours lui a été profitable pour renforcer ses positions qui ne tenaient parfois plus que par un fil avec l’aide de ses précieux soutiens imputables au front républicain.

Et si demain, Emmanuel MACRON reconduisait tout bonnement Gabriel ATTAL dans sa fonction de premier des ministres de son futur gouvernement ?!

Ni vu ni connu et tout ça pour ça, donc ? Et oui ! Comme aurait dit avec humour et sa gouaille légendaire le regretté COLUCHE, « on prend les mêmes et on recommence… ! ».

Françaises, français, rendez-vous en juillet 2025 pour de nouvelles échéances législatives, après dissolution, évidemment !

 

Thierry BRET

 


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Certes, cela aura été éphémère. De très courte durée parfois, au détour d’une rue traversée par le mini cortège du relayeur et de ses accompagnateurs. Une vision fugace, peut-être pour celles et ceux qui ignoraient encore l’existence de l’évènement (il y en a toujours dans le landerneau), mais le Relais de la Flamme olympique, dont on nous abreuvait tant les oreilles depuis des lustres – presque deux années de patience ! – a daigné enfin se poser sur notre territoire.

Un jour de grâce que celui du 11 juillet 2024 ! Il restera à jamais gravé dans les mémoires des habitants de l’Yonne, fiers et trop heureux d’avoir pu participer à pareille célébration, jusqu’à tard dans la nuit !

Bon, il est vrai qu’il y aura toujours les pisse-froids et les « coincés du bocal » qui exprimeront leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Ces fameux canaux de communication si perfides et sournois pour cracher de manière anonyme ou pas, voire à visage découvert, son venin dans la soupe, sur tout ce qui se fait ou ne se fait pas ici-bas, et qui sont devenus au fil du temps de véritables exutoires dont tout le monde n’a cure au final !

 

Des émotions et des sourires qui ont fait vibrer le public…

 

Alors, celles et ceux qui remettront en question le simple fait d’avoir accueilli ce symbole universel de la paix et de l’olympisme en nos murs ; celles et ceux qui critiqueront les organisateurs (en l’occurrence le Conseil départemental de l’Yonne à l’origine de la venue du Relais) d’avoir dilapidé beaucoup trop d’argent pour recevoir ce « barnum » inutile à leurs yeux dans sept villes de notre territoire ; celles et ceux qui n’ont pas apprécié ce long cortège du fait du blocage de la circulation et des contraintes pour accéder aux commerces des hyper centres des villes ; celles et ceux qui détestent le sport et toutes les valeurs qui y sont rattachées ; celles et ceux qui ronchonnent pour un oui ou pour un non et qui intègrent une catégorie de personnes dont Coluche avait fait sa cible chronique préférée dans ses sketchs hilarants ; on peut leur dire stop à toutes ces réactions néfastes et pessimistes !

La liste des litanies est longue, trop longue même au bout du compte. Et cela n’a, in fine, que bien peu d’importance au regard des émotions, de la joie, des sourires qui auront égayé le public  venu  en nombre lors de cette journée mémorable. Que certaines et certains n’oublieront jamais de leur mémoire. Qu’ils soient jeunes ou plus vieux, ruraux ou urbains, sportifs ou inaptes à la pratique d’une quelconque discipline athlétique...

 

 

 

Oublier un bref instant le monde et ses désillusions…

 

On attendait du monde et il y a eu du monde. A Chablis, Avallon, Sens ou à Auxerre. Ailleurs, aussi. Idem en Côte d’Or dès le lendemain puisque la 55ème étape se jouait du côté de Beaune et de Dijon. Peut-être pas le succès global escompté selon les prévisionnistes, mais tout de même. Avec, pour ne citer qu’un seul exemple, ce parc Roscoff dans la capitale de l’Yonne, garni jusqu’à plus soif. Entre 17 heures et 21 heures, ce jeudi sous ce soleil couchant et ses menaces orageuses.

Les témoignages sont formels. Recueillis à chaud, auprès des spectateurs comme des organisateurs et observateurs : la joie était dans l’air. Comme un jour d’été sans fin aux couleurs bleues azur, un 14 Juillet sans l’ombre d’un nuage ou d’une perturbation. Un jour de bonheur à l’état pur pour oublier tout ce qui nous entoure. Le monde et ses désillusions, celles-ci étant distillées au quotidien…

Dire que la foule était en liesse serait peut-être un peu fort de café et encore que, à la simple vision d’un Guy ROUX toujours  aussi populaire, qui a l’âge de 85 ans passés et ayant porté la mythique torche de l’Olympe, dispose d’une cote de sympathie à faire pâlir bon nombre de politiques en ces périodes gouvernementales si complexes !

 

 

La France que l’on aime en parfaite symbiose…

 

La France du football et de MBAPPE n’auront pas su passionner nos concitoyens cette année à cause de leurs résultats en dents de scie malgré cette demi-finale inespérée perdue face à l’Espagne, les Français se sont donc rabattus, et bien avant que ne démarre la quinzaine olympique, vers le passage de ce Relais de la Flamme aux quatre coins, ou presque, de l’Hexagone.

Pour que vive l’espoir d’une France unie et unique de par sa diversité. Une France en communion, davantage dans l’allégresse que dans l’austérité. Une France qui aime entreprendre et qui remporte des victoires sur l’adversité. La France que l’on aime, en somme, la nôtre. Illuminée par cette flamme, symbole d’un hymne à la joie retrouvé, le temps d’une pause estivale…

 

Thierry BRET

 


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Parmi une certaine frange de la population de l’Hexagone, cela semble être encore de l’hébreu. Peut-être même de l’araméen, pour les plus réfractaires des potentiels utilisateurs qui n’y entravent que couic au fonctionnement d’un ordinateur, d’un clavier ou d’une souris.

Pourtant, que l’on vive à la campagne comme à la ville, que l’on soit jeune comme plus âgé, instruit ou peu diplômé, le numérique a progressivement fait son lit dans notre existence. Sans passer, aujourd’hui, serait plus qu’illusoire tant les bienfaits de l’informatique se sont avérés probants dans bien des domaines du quotidien.

Nonobstant, chez certains de nos compatriotes (les seniors), la maîtrise du numérique est encore inconcevable. Une vraie problématique en soi, dans la vie de tous les jours quand on sait que bon nombre d’opérations administratives et financières utilisent abondamment ce canal de communication afin d’y véhiculer des informations élémentaires, mais aussi indispensables.

Ne pas connaître les rudiments de fonctionnement d’un ordinateur, les principes de base de son utilisation s’appelle « l’illectronisme ». Comme il y a l’illettrisme, cette particularité concerne à notre époque près de 15 % des Français. C’est à la fois très peu en pourcentage mais encore beaucoup trop en nombre d’individus qui se privent ainsi d’une ressource informative prédominante dans la société actuelle.

 

Rendre le numérique accessible à tous !

 

Pour y faire face, il existe des initiatives. Toutes les plus méritoires les unes que les autres afin de faire tomber les préjugés autour de cette technologie, et en favoriser ainsi ses usages. L’une d’entre elles a pour instigateur la MAIF !

Le sixième assureur automobile de France et le premier assureur du secteur associatif s’est engouffré dans cette mission quasi régalienne de première nécessité : rendre le numérique accessible au plus grand nombre.    

Sur le papier, cela pourrait surprendre, après tout. Mais, à y regarder de plus près, et chiffres à l’appui, on s’aperçoit très vite à qui l’on a à faire avec ce réseau assurantiel, couvrant l’ensemble des besoins de plus de 4 millions de sociétaires en France. Si cet acteur entrepreneurial intervient dans les domaines des assurances de biens, de prévoyance, de la santé, de l’assistance, de l’épargne ou du crédit, on ne supposait nullement que la MAIF pouvait endosser l’habit de pédagogue hors pair et de conseil dans le secteur du numérique !

Ici, dans le cas présent, ce poids lourd de l’économie nationale – le chiffre d’affaires annuel du groupe assurantiel s’élevait à près de 4,5 milliards d’euros en 2022 – n’a pas hésité à s’investir pleinement sur le sujet en décidant, selon les références de sa propre charte déontologique, de porter une attention toute particulière à l’autre afin de le placer au cœur de ses engagements. En terme clair, il suffit d’initier le plus grand nombre de Français à la chose numérique, via un concept plutôt bien construit dans les faits, le « Numérique Ethique Tour » !

 

 

 

Des sollicitations qui émanent des collectivités rurales

 

Ingénieux, le dispositif novateur se veut itinérant et possède cette faculté adaptative de pouvoir se rendre partout où l’on fait appel à lui. La demande émanant le plus souvent des collectivités locales, principalement rurales qui sont confrontées chaque jour aux manques de moyens administratifs afin de répondre aux besoins réels de la population. Les sortir de leur isolement est aussi une réponse appropriée à leurs besoins.

Ainsi, et de manière gratuite, ce « Numérique Ethique Tour » se pose ici ou là, au gré des sollicitations des élus de France pour que les publics puissent se cultiver sur les connaissances basiques et fondamentales de la technologie, ayant fait le plus de progrès au cours de ces vingt dernières années.

Une plongée immersive et didactique au cœur des principes de base du numérique, ses outils et ses innombrables utilisations.

Mais, ce n’est pas tout dans cette démarche que l’on se doit de découvrir par ses multiples portes d’accès. Si le fondement repose sur l’acculturation à la pratique la plus aboutie de l’usage de l’informatique, la MAIF et son ingénierie se sont mis dans l’idée, avec ce concept, de faire de la prévention sur les risques encourus par ce monde enclin à bon nombre de dérives et de dérapages. Plus ou moins contrôlés !

 

 

La surexposition aux écrans : attention danger !

 

Cible privilégiée de la démarche : la jeunesse ! Et plus spécifiquement, les scolaires, très exposés aux malveillances de la pratique informatique.

Des ateliers participatifs, assurés par des spécialistes de la question, offrent un espace pédagogique intéressant pour casser les codes existants autour de l’informatique, en prodiguant les bons conseils se rapportant à l’éthique et aux dangers pour les jeunes utilisateurs.

Le programme éducatif de la structure assurantielle mériterait, s’il n’existait pas encore, d’être inventé. Non seulement, il est une vitrine non exhaustive de la découverte de l’ensemble des services et des dispositifs innovants, donnant l’accès aux connaissances mais en outre, il encourage les solidarités, aide à agir en faveur de l’environnement et surtout à savoir en les évitant quels sont les nombreux pièges dans lesquels l’internaute ne doit pas tomber !

Et quand on parle de pièges et de risques pour ces jeunes populations, vient à l’esprit, immanquablement, la problématique du cyber harcèlement. Un fléau dans la société moderne, totalement inféodée à l’utilisation de ces appareils ; une hantise pour les cellules familiales qui ne savent pas comment les contrecarrer.

Face aux dangers de la surexposition aux écrans, ce programme qui a fait étape la semaine dernière trois jours durant pour la première fois en Bourgogne Franche-Comté – cocorico, cela se déroulait à Toucy, dans l’Yonne, à l’initiative de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre -, interpelle par son interactivité avec son public et les messages forts qui y sont distillés.

Utile et plus que nécessaire quand on sait que les enfants de deux ans sont 84 % à regarder la télévision au moins une fois par semaine et que la moyenne passée devant les écrans pour ceux âgés de trois à dix-sept ans s’élève à trois heures par jour en France, tout écran confondu !

Vite, il y a donc urgence à reprendre les choses en main et alerter les familles sur ce phénomène d’exposition croissante qui gagne les petits (mais aussi les plus grands et les adultes) ainsi que ses dangers d’accoutumance aux écrans dans notre monde.

 

Thierry BRET

 


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L’affaire fait aujourd’hui grand bruit dans le cénacle politique. Elle dépasse de loin le landerneau territorial. Pour preuve, la reprise de l’information dans la presse hexagonale, tôt ce matin. Tant écrite qu’audiovisuelle ! Et pourtant, tout a commencé chez un média : nos confrères de « L’Yonne Républicaine » qui avaient réuni les deux têtes d’affiche du second tour des législatives dans la première circonscription pour une rencontre débat, à savoir le député sortant, le Rassemblement National Daniel GRENON, et sa challenger, l’écologiste EELV, engagée sous la bannière du Nouveau Front Populaire, Florence LOURY.

 

AUXERRE : Vent debout et hyper réactif ! L’un des premiers à réagir à la phrase, loin d’être anodine, prononcée par le député sortant Daniel GRENON lors de son entrevue avec la presse se nomme…Mani CAMBEFORT. Le premier fédéral du Parti Socialiste prévient par un SMS lapidaire qu’il va saisir le procureur de la République, au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale. Il l’écrit en ces mots : « je le fais en tant qu’élu et sans lien avec la campagne législative ! Je ferai de même si ces propos avaient été tenus en dehors d’une période électorale… ».

Puis, à réception d’un second message, le porte-parole du PS dans l’Yonne persiste et signe dans sa détermination : « Je confirme avoir envoyé un courrier de signalement au procureur de la République contre les propos de Daniel GRENON… ».

Deux lignes en dessous, « je suis extrêmement choqué par les propos du candidat RN sur l’ancienne ministre Najat VALLAUD-BELKACEM ainsi que les mots qui ont été prononcés à l’encontre des binationaux qui poseraient des problèmes d’allégeance. C’est une insulte aux millions de binationaux de ce pays. C’est aussi persévérer dans ce racisme rance que nous dénonçons tous ! ».

 

 

Des réactions en chaîne de la classe politique…

 

C’est au cours d’un débat entre les deux qualifiés pour le second tour des législatives de ce dimanche 07 juillet, accueilli dans les locaux auxerrois de nos confrères de L’Yonne Républicaine ce lundi, que les propos ont été tenus. Lesquels ? Ceux-là ! Puisque retranscris dans leur intégralité dans les colonnes du quotidien régional dans l’édition du lendemain : « Des Maghrébins sont arrivés au pouvoir en 2016, ces gens-là n’ont pas leur place dans les hauts lieux… ».

Réaction en direct et publiée également dans les colonnes du journal de Florence LOURY, « quand j’entends M. GRENON, j’entends qu’il est raciste ! L’arrivée au pouvoir du RN, c’est la discrimination de milliers de Français en raison de leur origine ou de leur religion… ».

On imagine aisément l’atmosphère qui devait régner dans la salle où étaient accueillis les débatteurs après de tels propos ! D’autres élites politiques départementales à l’instar de la sénatrice Dominique VERIEN ou de l’ancien député, Guillaume LARRIVE, ont fait part eux aussi de leur indignation sur les réseaux sociaux.

 

Le MRAP 89 dépose une plainte et se porte partie civile

 

De son côté, et par voix d’un communiqué de presse, le MRAP 89 (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples) a réagi par l’intermédiaire de sa présidente, Agnès CLUZEL.

Voici dans son intégralité ce document : « Le MRAP89 dépose plainte auprès du procureur de la République contre les propos tenus par Monsieur Daniel GRENON Daniel lors du débat l’opposant à Madame Florence LOURY dans le cadre du deuxième tour des élections européennes. En effet, l’article de « L’Yonne Républicaine du mardi 02 juillet relate les propos du député sortant «sur 30 ou 40 postes, on ne peut se permettre d’avoir des binationaux. Des Maghrébins sont arrivés au pouvoir en 2016, ces gens-là n’ont pas leur place en haut lieu…».

Il s’agit d’une incitation manifeste à la haine raciale. Le MRAP89 se porte partie civile. Notre plainte est confortée par la mauvaise foi de Monsieur Daniel GRENON qui remet en cause sur sa page Facebook, la réalité des propos tenus devant les journalistes. Monsieur Le Procureur de la République trouvera facilement la trace des enregistrements auprès des journalistes de « L’Yonne Républicaine », ainsi que le précise le journal. Dès la rentrée, le MRAP89 mènera une campagne de sensibilisation concernant la loi sur le racisme. Le MRAP89 poursuivra son travail de vigilance, d’informations et d’éducation populaire contre le développement du racisme. Les discours xénophobes tenus quotidiennement par le RN et ses alliés sont dangereux pour la justice et la paix sociale… ».

 

 

« Des accusations infondées et le sens des propos dénaturés… "

 

De son côté, le député sortant de la première circonscription de l’Yonne n’a pas tardé à apporter des explications, via un communiqué de presse, adressé à l’ensemble des rédactions. Ci-dessous l’intégralité de son message.

« Je tiens à réagir aux accusations qui me sont portées concernant une déclaration que j'aurais faite lors du débat d'entre deux tours des élections législatives auprès de « L’Yonne Républicaine » le lundi 01er juillet. Ces accusations sont infondées et dénaturent totalement le sens de mes propos.

On me prête les mots suivants : " Sur 30 ou 40 postes, on ne peut pas se permettre d’avoir des binationaux. Des Maghrébins sont arrivés au pouvoir en 2016, ces gens-là n’ont pas leur place dans les hauts lieux.".

Je tiens à clarifier que cette citation est erronée et ne reflète en rien ma pensée ni mes paroles.

Ce que j'ai réellement dit est : " Des Maghrébins binationaux comme Najat VALLAUD-BELKACEM sont arrivés au pouvoir et c'est très bien, mais ils n'ont parfois pas leur place dans certains postes en hauts lieux du fait de leur binationalité qui peut poser un problème d'allégeance...".

Je reconnais et célèbre les contributions précieuses des binationaux à notre société. Mon propos visait uniquement à soulever une question de principe concernant les postes sensibles où la binationalité pourrait potentiellement poser des questions d'allégeance, indépendamment de l'origine des personnes concernées. Par exemple, la présence d’un franco-russe à la tête de nos services de renseignement poserait des questions légitimes.

Je regrette profondément que mes propos aient été mal interprétés et déformés et je condamne l’instrumentalisation de la gauche et de l’extrême gauche qui n’ont décidément rien d’autre à faire que de monter des polémiques.

Je remercie les électeurs pour leur compréhension et leur soutien constant. Ensemble, nous continuerons à travailler pour l’intérêt général et les valeurs que nous partageons… ».

 

Une pratique élémentaire chez les journalistes : l’enregistrement des propos !

 

Un bémol, tout de même, mais qui a son importance dans toute cette histoire de propos tenus ou pas tenus par l’intéressé : les journalistes ont toujours pour habitude d’enregistrer les explications fournies par leurs orateurs en toute circonstance lors des interviews ! Il s’avère que nos confrères de « L’Yonne Républicaine » n’ont pas dérogé à la règle et à cette pratique ô combien importante et salvatrice en cas de litiges !

Il s’avère donc, et après vérification de leur part, que le patronyme de l’ancienne ministre des Droits aux Femmes et de l’Education nationale du gouvernement de Manuel VALLS n’a jamais été cité dans la conversation…Dont acte !

 

Thierry BRET

 


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Les correcteurs de l’Education nationale ne s’ennuient jamais. Surtout, quand ils font passer les oraux du bac. Les réponses de nos chers étudiants dépassent parfois l’entendement et la réalité se situe bien au-delà de la fiction. S’amuser un peu, rire et sourire, sûrement. Mais, il n’est pas question de se moquer : nos aînés n’ont pas nécessairement fait mieux !

Non, c’est plutôt une réflexion à mener sur la pédagogie et le mode d’enseignement qu’il serait nécessaire de réaliser. Peut-être que celles et ceux qui ont confondu Simone VEIL (l’ancienne ministre) avec Simone WEIL (la philosophe, anarchiste et spécialiste de la condition ouvrière), proposée cette année dans un sujet du bac philo, devront-ils atterrir aux oraux de rattrapage !

C’est au XIIIe siècle qu’apparaît pour la première fois le bac qui se divise alors en « filières ». Élèves latinistes, vous les avez probablement entendus lors de vos cours dans le secondaire. C’est ce que l’on appelait « Trivium » (arts de la parole) : la grammaire, la rhétorique, la dialectique ou « Quadrivium » (arts du nombre), avec l’arithmétique, la géométrie, la musique et l’astronomie.

En 1809 se déroule la première édition du « bachot » (ancienne appellation du bac), uniquement composé d’épreuves orales avec cinq disciplines : droit, lettres, médecine, sciences, théologie. Trente-et-un candidats obtiennent le diplôme. En 1924, les femmes peuvent enfin passer l’examen. C’est un grand tournant dans la société française !

Notons tout de même qu’une exception s’est produite à notre insu : Julie-Victoire DAUBIE, jeune femme de 37 ans, a eu la possibilité de passer son baccalauréat en 1861, appuyée par l’impératrice Eugénie.

Intéressons-nous un instant à l’étymologie de « baccalauréat ». Il est intéressant de revenir sur le mot en lui-même. Il provient du latin « bacca laurea », qui signifie « couronne de laurier ». Cette fameuse couronne de laurier est le couvre-chef des héros de l’Antiquité.

 

Quelques perles de nos chers candidats

 

Nous avons donc, face à face, un examinateur et un candidat. Règlementairement, il faut qu’il y ait dans la salle au moins un autre étudiant. Un témoin en cas de problème. Que la séance commence : « quelle est la capitale de l’Argentine ? ». L’étudiante semble sécher et l’examinatrice veut l’aider : « ça commence par Buen… » et réponse spontanée de la jeune fille : « Buenos Dias » ! Bravo, mademoiselle et « Buenos Noches »…

Parlez-moi du réchauffement climatique. Réponse : « c’est quand les pôles fondent et que la « capote » glacière disparaît ». Le prof veut rattraper l’élève : « vous voulez dire « la calotte» ? Non, non répond l’effrontée, de toute façon l’un ne va pas sans l’autre ! » CQFD…

Comme ce croustillant fait historique : « qui était le chef de la Résistance française en 1940 ? ». Une réponse à méditer : Louis De GAULLE ! Vous voulez dire Charles de GAULLE ? réplique un prof qui croit tout savoir. Non, non Louis comme tous les rois !

Avouons qu’au second degré, la réponse a de la saveur. Restons-en à 1940. Et le début de la Seconde Guerre mondiale. L’étudiant inspiré : « ça commence par les Etats-Unis qui déclarent la guerre à l’Amérique ! Ensuite, les Français se font prendre par derrière par les Allemands ! Mais, tout se termine en 1918 par la signature du traité de Versailles ! ».

Hors du temps mais propos rigoureusement authentiques.

 

 

Un florilège d’âneries à faire sourire !

 

Quel est l’impact d’Internet dans l’économie ? « Ben oui, c’est les sites de rencontre qui provoquent des divorces. Après, il faut déménager, acheter de nouveaux équipements ». C’est bon pour l’économie. On sent du vécu familial… Quel est la taille de Hong-Kong ? « Environ 10 mètres, il était très grand ». Logique : quand nos gamins jouent à King-Kong…bien sûr !

Quant aux littéraires qui deviennent cinéphiles : « parlez-moi d’Arthur RIMBAUD ». Réponse sur le ton de la certitude : « Rambo, il a fait plein de choses. D’abord Rambo 1, puis Rambo 2, 3 et 4 avec Julie Benz… Il n’y aura pas d’entracte ! Léonard de VINCI était, quant à lui, un grand écrivain, selon un amateur de littérature, il a écrit « Da Vinci Code »…

Comment est formé un sonnet ? Et l’étudiant spécialiste de répondre : « un quatrain et deux tiercés ! ». Le prof désabusé de rétorquer : « tiercé gagnant bien sûr et dans l’ordre ! ». Et c’est dans l’ordre, pas de désordre… Parlez de l’âge de pierre. C’est environ 35 ans. Le prof d’insister : l’âge de bronze ? 50, 55 ans…

Parlez-moi d’Albert CAMUS et particulièrement de la difficulté à exprimer ses sentiments. Oui, les hommes ont du mal à exprimer leurs sentiments. Les chiens, c’est facile, ils remuent la queue et on sait qu’ils sont contents ! Pour les hommes, c’est pareil ! Heureusement, le prof était une femme car elle avait du mal à cacher sa joie…

L’économie « circulaire » correspondrait au secteur des roues de vélo, de moto et d’auto ; tandis que le libre-échange, pour un adepte de l’économie libérale : « c’est quand tout le monde couche avec tout le monde »…La palme revient à ce spécialiste des sciences : « quelle est la composition de l’air ? ».  70 % d’azote, 50 % d’oxygène, 40 % d’hydrogène et 30 % de gaz rares, comme le xénon… Quand on aime, on ne compte pas !

 

 

Une « Foire aux cancres » parfois faite de bon sens !

 

 

Pas question de moqueries, juste de se détendre et sourire un peu dans un monde de plus en plus complexe. Jean-Charles, dans son célèbre livre « La Foire aux Cancres », a montré que nos aïeux, des années 50 et 60 n’étaient pas moins hilarants.

Nos jeunes, c’est notre avenir et les défis de demain, pour aborder le marché de l’emploi. Notre jeunesse est pleine d’enthousiasme ! Comment adapter notre enseignement à la révolution technologique ? Donner des cours, hors de ce qu’ils peuvent trouver dans les livres. Enseigner des contenus que nos étudiants ne trouveront pas sur Internet, c’est un défi compliqué, mais c’est aussi son charme.

Un enseignement proche de l’humain, du contact direct, d’une interaction émotionnelle, loin de l’Intelligence Artificielle, qui va venir encore compliquer la manière d’enseigner. Un étudiant venait de recevoir la copie corrigée de son partiel : zéro. Il me croise et me dit : « je suis nul, Monsieur ». Ai-je dit cela ?

« Non, votre copie est nulle mais personne n’a le droit de vous dire que vous êtes nul ! ». Il est important de l’affirmer, de redonner du tonus à cet étudiant, et ça, aucune Intelligence Artificielle ne pourra lui offrir la dignité nécessaire à sa vie d’homme.

Je laisserai la parole à cet autre étudiant, qui me donna l’illusion, un court instant, de me sentir utile. Avant de corriger sa copie (copie blanche) de son partiel de gestion financière, je pus lire ce que l’étudiant avait écrit en marge : « je n’ai rien compris à la gestion financière, mais avec vous j’ai compris comment ne pas se laisser abattre et relever la tête »…Plutôt encourageant pour l’avenir, non ?

 

Jean Paul ALLOU   

 


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