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Puisaye Forterre

Alors que l’actualité s’accélère au Moyen-Orient, avec l’annonce de l’accord signé cette nuit entre Israël et le Hamas, retour sur deux années de guerre et le fragile espoir qui se lève pour voir deux peuples vivre un jour en paix et se partager un territoire que l’Histoire leur a légué en héritage…

Il faisait déjà chaud en ce samedi matin d’automne. L’été indien avait repeint le ciel en bleu et fait grimper les températures, le week-end s’annonçait bien… Sur France Info, le sport était à la une avec la victoire de la France sur l’Italie en Coupe du monde de rugby, tout comme les affaires politico-judiciaires, avec la double mise en examen de Nicolas SARKOZY dans l’affaire Ziad Takieddine. Il était un peu plus de 9 heures ce 07 octobre 2023, lorsque tomba l’information : une attaque massive du Hamas sur Israël avait débuté aux premières heures de la matinée. On parlait de « plusieurs » victimes et de dizaines de blessés, le massacre le plus meurtrier de l’histoire juive depuis la Shoah venait de commencer…

Les attaques sanglantes perpétrées par les commandos du mouvement islamiste palestinien ont fait au total plus de 1 200 morts dont une majorité de civils et près de 5 000 blessés. Quant aux 251 otages enlevés, la plupart ont disparu en captivité et une vingtaine seulement, présumés encore vivants. L’ironie voulant que le Hamas ait massacré des Israéliens qui, pour beaucoup, que ce soit au Nova Festival à Réïm ou dans les kibboutz de Nir Hoz, Beeri ou Kfar Aza, étaient partisans de la paix et d’une solution à deux Etats. La riposte israélienne fut immédiate et violente, justifiée par le degré de barbarie des exactions commises, mais comment qualifier la punition collective infligée à toute une population qui en deux ans de guerre, a fait plus de 66 000 morts dont 80 % de civils et près de 20 000 enfants, selon des données jugées fiables par l’ONU ? Comment cautionner ces tirs de soldats de Tsahal sur des ambulances battant pavillon du Croissant-Rouge palestinien, tuant quinze secouristes de la défense civile à Rafah, le 23 mars dernier ? Comment avaliser cette frappe sur un camp de « déplacés » gazaouis, faisant 45 victimes, qualifiée par le Premier ministre israélien « d’incident » ? Comment ne pas s’indigner de la mort en mai, de la photojournaliste palestinienne Fatima HASSOUNA et de dix membres de sa famille, dans le bombardement de leur maison ? Alors même qu’elle était au cœur d’un documentaire présenté en sélection officielle quelques jours plus tard, à Cannes… Et comment ne pas accompagner dans ses pleurs, ce couple de médecins qui a vu, un mois plus tard, ses neuf enfants décimés par une frappe aérienne israélienne ? A la riposte justifiée d’Israël, ont succédé la haine et la vengeance, orchestrées par Benyamin NETANYAHOU et son gouvernement. Pas certain qu’en écho, côté palestinien, même après le démantèlement du Hamas, d’autres ne prennent leur place pour continuer un cycle de violence à jamais perpétuel, annihilant tout espoir de paix.

 

 

Un conflit qui divise la société hexagonale

 

Au supplice des victimes du 07 octobre, doit-on se résigner au martyr de la population gazaouie ? Plus divisée que jamais, la société israélienne reste traumatisée par ce « Shabbat noir » du 07 octobre. Un sentiment d’incompréhension accentué par le fait que deux ans après l’attaque, Benjamin NETANYAHOU se refuse toujours à la création d’une commission d’enquête indépendante sur les défaillances ayant permis le massacre, pourtant réclamée par les familles et la classe politique, avec le risque pour lui, de voir rouvrir les débats sur sa responsabilité directe dans la gestion de la sécurité nationale. Le conflit israélo-palestinien s’est très vite exporté sur le sol national, divisant la société française et le monde politique comme jamais, au nom d’une équation des plus simplistes mais aux multiples inconnus : « Israël égal sionisme, Palestine égal terrorisme » ! Une polarisation qui a vu certains « bas du front » interdire l’accès à un parc d’attractions à de jeunes israéliens en vacances dans le sud-ouest de la France, ou profaner différents sites à la mémoire d’Ilan HALIMI, enlevé, torturé et assassiné en 2006, du fait de son appartenance à la communauté juive, pendant que de l’autre coté de l’échiquier, on poussait des cris d’orfraies à la vue du moindre drapeau palestinien, ou à l’évocation du prépuce de NETANYAHOU sur les ondes de France Inter par un humoriste en mal d’inspiration ! Avec de part et d’autre une indignation sélective autorisant de pleurer sur les enfants décharnés de Gaza mourant de faim, ou sur les otages squelettiques sortis des geôles du Hamas, mais jamais de concert. Les mêmes images d’horreur pourtant, que celles enfouies dans la mémoire collective, au sortir de la nuit et du brouillard, il y a quelque 80 ans…

 

 

Quid de la paix durable et des deux Etats vivants côte-à-côte

 

C’est dans la joie et dans les larmes que les familles des otages ont accueilli ce matin la nouvelle de l’accord signé cette nuit entre Israël et le Hamas sur la libération des otages contre quelque 2 000 prisonniers palestiniens dont 250 condamnés à la perpétuité. Une joie partagée par le peuple gazaoui, exsangue, après deux années de bombardements. Même satisfecit du côté de la population israélienne et de la communauté internationale. Mais entre espoir et soulagement, de nombreux points du « deal » passé par le locataire de la Maison Blanche, Donald TRUMP, autoproclamé « Prix Nobel de la paix 2025 », restent flous. Aujourd’hui, près de 80 % des bâtiments de l’enclave palestinienne sont détruits ou endommagés, porte ouverte au rêve du président Américain d’en faire une « Riviera » après en avoir expurgé ses habitants ! Quid de l’avenir de Gaza et de ses habitants, du désarmement du Hamas et du devenir de ses combattants ? Quid de l’avenir de Benyamin NETANYAHOU dans l’obligation de composer avec l’extrême droite au sein de son gouvernement pour conserver une majorité, alors que son ministre des Finances Bezalel SMOTRICH, membre du « Parti sioniste religieux », a annoncé ce matin refuser de voter en faveur de l’accord sur le cessez-le-feu à Gaza… ? Quid d’une paix durable au Moyen-Orient, écrite sur fond de haine et de vengeance… ? Quid de ces colons israéliens d’extrême-droite en Cisjordanie, qui sèment la terreur en toute impunité, contrôlent aujourd’hui plus de 42 % du territoire et rêvent d’une nouvelle « Nakba » pour en chasser les Palestiniens… ?

Alors qu’après deux ans de guerre, le « camp de la paix » est fracturé comme jamais, quelques lueurs d’espoir demeurent, à l’image de l’un de ses représentants les plus emblématiques, l’ancien ambassadeur d’Israël en France, Élie BARNAVI, convaincu que seule la reconnaissance d’un Etat Palestinien permettra de mettre un terme au conflit. Ou de ces « Guerrières de la paix », réunies du 19 au 21 septembre dernier à Essaouira, au Maroc, pour la seconde édition d’un Forum mondial des Femmes pour la Paix, rassemblant sous l’égide de l’écrivaine franco-marocaine de confession juive, Hanna ASSOULINE, des militantes du monde entier pour une paix juste et durable… Des millions de juifs dans le monde entier, concluent la Pâque juive par cette prière traditionnelle, « L’an prochain à Jérusalem ». Puisse un jour tout un peuple faire résonner en écho ces quelques mots : « L’an prochain en Palestine ». Shalom ! Salam !

 

Dominique BERNERD

 


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C’est une vision pour le moins insolite qui nous est proposée là. Inhabituelle, aussi, pour celles et ceux qui fréquentent d’ordinaire la cafétéria, accueillie au sein du pôle santé mentale du centre hospitalier local ! Face aux micros, installées autour du petit plateau faisant office de studio radio, trois personnes livrent leurs impressions à l’animatrice faisant office de journaliste d’investigation. L’expérience est novatrice. Elle pourrait bien se renouveler à d’autres occasions. Radio Avallon a posé ses jalons au cœur de l’établissement sanitaire de la ville de Côte d’Or, avec l’objectif de faire témoigner les acteurs de la santé mentale. Capital pour mieux appréhender les mécanismes de la pathologie et l’offre de soins qui y est associée…

 

SEMUR-EN-AUXOIS : Ecouteurs rivés sur la tête (sans doute pour ne pas perdre une miette des conversations qui se disent durant l’entretien), Maria DA SILVA déroule son questionnement afin de recueillir le maximum d’informations de la part de son trio d’intervenants, utiles aux auditrices et auditeurs qui auront la faculté d’entendre ces enregistrements lors de la Semaine nationale d’information autour de la santé mentale, étalée du 06 au 19 octobre prochain. Pas de direct, donc. Mais, bel et bien une session minutieusement préparée avec les différents orateurs devant s’exprimer à la radio sur une thématique aussi capitale.

La tête de proue de la radio associative avallonnaise, Maria DA SILVA, demeure concentrée. Relançant ses invités pour affiner une réponse. Ou rebondissant pour obtenir le maximum de propos autour d’un témoignage prenant. En ce jeudi 25 septembre, Maria s’est installée, technique et matériels radiophoniques à l’appui, dans l’un des recoins de la salle faisant office de cafétéria. La pièce a conservé malgré tout sa fonction première puisque quelques patients du service santé mentale, accueilli au sein du centre hospitalier de Semur-en-Auxois, prennent le temps de siroter leur petit noir matinal. Une première pour l’équipe de Radio Avallon qui a investi la place !

 

Une expérience radiophonique unique dans une unité de santé mentale

 

A l’initiative du centre hospitalier local, deux journées d’enregistrement autour de la thématique de la santé mentale ont été organisées au sein de l’établissement, dans le cadre de la future Semaine de la santé mentale, ayant lieu début octobre. Nom de baptême de l’émission, proposée avec le concours de la radio associative icaunaise, « Parle-moi de tes maux ». Un partenariat a vu le jour avec Radio Avallon. Se déplaçant jusqu’à Semur-en-Auxois, Maria DA SILVA et son équipe sont venues enregistrer plusieurs témoignages lors de deux sessions, organisées grâce à ce studio mobile les jeudis 18 et 25 septembre, afin d’alimenter à grand renfort de témoignages le contenu de cette émission spéciale. Celle-ci se déclinant par la présentation des services de psychiatrie, du rôle prépondérant des infirmiers, des méthodes thérapeutiques, sans omettre les propos recueillis auprès des praticiens et de leur patientèle.

« Le choix de la cafétéria n’est pas le fruit du hasard, précise Fanny MARTINEAU, chargée de communication de l’établissement sanitaire de Côte d’Or et de la Haute Côte d’Or, c’est un lieu de passage et de rencontre… ».

Cause nationale 2025, la santé mentale demeure une thématique majeure de notre actualité au quotidien. Un sujet qui n’a pas manqué de sensibiliser la cheville ouvrière de Radio Avallon, Maria DA SILVA, qui n’a pas hésité à s’embarquer dans cette aventure radiophonique des plus palpitantes et émotionnelles au vu du sujet.

Derrière les trois micros se succèdent des médecins, des ASH, des infirmiers, des patients, des éducateurs.

« La Semaine de la santé mentale est un évènement sur lequel on va mettre l’accent, ajoute Angélique PEUVRELLE, infirmière, plusieurs opérations vont être déclinées début octobre. En parallèle, une conférence spectacle autour de la danse sera proposée au public le 13 octobre au théâtre ainsi qu’un débat le 16 octobre. Toujours dans le souci de vulgariser tous les aspects de la santé mentale, celle-ci  n’est pas assez vue et reconnue aujourd’hui en France… ».

 

 

Démystifier l’univers de la santé mentale et ses pathologies

 

Parmi les messages forts qui seront passés sur les ondes de Radio Avallon – on capte la station icaunaise sur la fréquence 105.2 FM -, signalons la prévention, tout en cassant les idées reçues autour de la psychiatrie.   

Même s’il n’y a pas habituellement de budget dédié, sauf dans le cadre de cette initiative radiophonique spécifique, le pôle santé mentale du centre hospitalier se fait d’ordinaire le relais de toutes les informations relatives à cette thématique particulièrement complexe et protéiforme. Une stratégie plus largement ouverte vers la communication qui pourrait sans doute perdurer et se professionnaliser à l’avenir, compte tenu de l’importance du thème et de son intérêt vers le public.

La diffusion de ce programme sur Radio Avallon permettra aux usagers de découvrir les potentialités de l’offre de service accueillie au sein de l’établissement du nord de la Côte d’Or, distant il est vrai de peu de kilomètres y compris vu d’Avallon. Quant à Maria, malgré un rhume toujours persistant imputable aux changements de météo de ce début d’automne, elle s’est dite ravie de cette expérience unique et enrichissante. « Ce fut magique bien souvent avec les orateurs, on a ri, on a pleuré, on s’est amusé ! ». La magie de la radio, en vérité !

 

 

En savoir plus :

Le pôle santé mentale du centre hospitalier de Semur-en-Auxois comprend :

 

Deux unités de 18 lits en hospitalisation complète,

Cinq places en hôpital de jour pour adolescents,

Quatre places en hôpital de jour addictologie,

Cinq places en hôpital de jour pour adultes,

Le reste de l’activité étant assuré en consultations externes.

Le taux d’occupation et le nombre exact de patients demeurent toutefois des données confidentielles.

 

Diffusion des émissions par tranche d’une demi-heure du 06 au 11 octobre à 08h15 ; du 13 au 18 octobre à 14 heures, du 20 au 25 octobre à 10 heures sur Radio Avallon (105.2 FM).

 

Thierry BRET

 


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Le niveau de la dette hexagonale reste très préoccupant, à l’instar du budget. Les dirigeants politiques ne semblent pas se précipiter pour trouver des solutions pérennes, stratégiques à long terme, utiles pour le pays et ses habitants. Les Premiers « sinistres », pardon pour ce lapsus volontaire, je voulais dire ministres, ne proposent que des sparadraps pour jambe de bois. Ils ne recherchent qu’à garder le pouvoir, au prix d’une démagogie propre à satisfaire leur égo !  

L’heure est grave, avec une perspective plutôt sombre. En effet, l’agence de notation « Fitch » vient de dégrader la note de la France avec une évolution potentielle négative. Le coût de notre dette est de plus en plus important avec plus de 60 milliards d’intérêts à régler. C’est le premier poste budgétaire que nous assurons bien entendu, avec des emprunts… Les opposants s’emparent du sujet pour réclamer la dissolution de l’Assemblée nationale, voire la démission du Président. Le locataire de l’Elysée a déclaré récemment qu’il resterait à son poste jusqu’au dernier quart d’heure de son mandat. De toute façon, exiger la fin de la présidence au nom de mauvais sondages ou d’une dissidence de certains partis politiques, serait de signer la fin de la Vème République et de la fonction présidentielle. Quant à ceux qui réclament la dissolution, ils espèrent surtout faire un meilleur score et obtenir plus de sièges !

Il est vraiment irrationnel de ramener le poids de la dette par rapport au PIB. Niveau d’endettement et richesses produites ont peu de rapport. Un banquier peut parfaitement prêter 200 000 euros à un particulier qui gagne 20 000 euros par an (prêt immobilier sur 25 ans). Il n’existe plus aucun rapport entre le niveau de la dette mondiale et le volume du PIB (310 billions de dettes pour 111 billions de PIB). C’est encore un dictat de Bruxelles et de ses technocrates de la finance, mais qui s’en préoccupe ? Les prêteurs qui encaissent les intérêts, consécutifs au rating et à l’éventuelle augmentation des taux…

On peut se demander pourquoi la France trouve encore des prêteurs, d’autant plus que lesdits prêteurs, sont à hauteur de 70 % pour les étrangers et qui, pour beaucoup, sont également emprunteurs. Retenons qu’une faillite de la France mettrait à mal la Communauté européenne, et à cet égard, Christine LAGARDE, patronne de la BCE, soutient la France comme elle peut avec un maintien éhonté des taux directeurs assorti d’une prévision de baisse en 2026 ! La BCE argumente en prévoyant des taux d’inflation en baisse continue jusqu’en 2027. Christine LAGARDE, disciple de Madame Soleil, souhaite-t-elle privilégier la France ou notre Président ?

 

Le maintien de la confiance pour les investisseurs

 

Les investisseurs maintiennent aussi leur confiance pour deux raisons : la première est que le taux d'épargne des Français grimpe à 18,9 % selon l'Insee au deuxième trimestre 2025, un niveau record depuis les années 70. L'encours s'élève désormais à 80,2 milliards d'euros. Par ailleurs, selon les derniers chiffres de la Banque de France, le nombre de LEP a fortement augmenté : 11,9 millions fin 2024, contre 8,3 millions fin 2022 et 6,9 millions fin 2021. On sait également que les derniers gouvernements ont envisagé d’effectuer des prélèvements sur l’épargne des particuliers… Obscure tentation qui pour l’instant a peu de chance de se mettre en place.

Fin 2023, le patrimoine économique national s’est élevé à 18 674 milliards d’euros en France, soit 8,1 fois le produit intérieur net de l’année, en base 2020. Pour l’Etat français, on est à 90 milliards. Le patrimoine financier (en valeur de marché) des Français a encore augmenté : il était estimé à plus de 6 356 milliards d'euros fin 2024, en hausse de 109 milliards sur un an après déjà + 355 milliards en 2023. Un record supérieur à 6 400 milliards a même été atteint à la fin du troisième trimestre 2024. En 2025, la valeur totale des participations cotées de l’État approche les 200 milliards d’euros. Les réserves d'or en France ont en moyenne été de 2 594,31 tonnes de 2000 à 2025, soit plus de 2 500 milliards d’euros.

 

 

Les conséquences de l’instabilité politique permanente  

 

On comprend mieux l’intérêt des investisseurs pour la dette. Le péril n’est pas la dette mais l’instabilité politique prégnante, une crise de régime potentielle et des désordres civils sont possibles. En conséquence, aucune stratégie ne peut se mettre en place : quel gouvernement osera proposer des solutions pérennes et contraignantes, dont les résultats ne pourront être apprécies qu’après dix ans de mise en œuvre, pour redresser une situation qui se dégrade depuis plus de quarante ans !  

On envisage un petit coup à droite en revoyant les conditions d’accessibilité de l’AME, un petit coup à gauche avec la fameuse taxe « Zucman » (économiste d’extrême gauche, qui selon « l’Express » a « marabouté » le PS). Le principe de cette taxe est un impôt plancher permettant de s'assurer que les foyers fiscaux disposant de plus de 100 millions d'euros de patrimoine contribuent chaque année au moins à hauteur de 2 % du montant de leur fortune. Pour de nombreux économistes, cette taxe peut rapporter au mieux 5 milliards !

 

Alors en France, tout va bien et tout va mal ?

 

En France tout va bien nous expliquent certains et pour d’autres tout va très mal. Pour le démontrer, il faut juste établir la justesse du propos avec l’utilisation du raisonnement par l’absurde. Certains dirigeants politiques le maîtrise relativement bien. Le maître à penser de ce type de raisonnement fut Socrate : « Tous les chats sont mortels, Socrate est mortel, donc Socrate est un chat ! ». Autre exemple : les grands dirigeants des Etats-Unis sont restés huit ans au pouvoir. Voici huit ans qu’Emmanuel MACRON est président, donc c’est un grand président !

Le raisonnement consiste à supposer que l'affirmation contraire est vraie et à en tirer les conséquences que cela pourrait avoir. Une seule conséquence absurde, manifestement fausse ou une contradiction permet d'affirmer que l'affirmation contraire est fausse et donc d'en conclure que l'affirmation initiale est vraie. Dans son interprétation la plus générale, la réduction à l'absurde, est un processus de réfutation fondé sur l'idée que l'acceptation de l'élément en question entraînerait des conséquences absurdes et manifestement intenables.

Les démonstrations mathématiques du raisonnement par l’absurde sont encore plus pertinentes en utilisant les mathématiques (niveau terminale de lycée). Alors nos dirigeants peuvent parfaitement démontrer qu’en France tout va bien et tout va mal. Au-delà de ses considérations intellectuelles les citoyens peuvent démontrer, juste avec le niveau du compte en banque, que les fins de mois sont difficiles (surtout les trente derniers jours, comme le précisait notre ami Coluche), que les rues ne sont plus sûres, que la drogue circule à plein régime sans que l’Etat de droit puisse vraiment y remédier, et qu’enfin, le Président MACRON nous informe de tout et de son contraire, en même de temps.

Il ne sera pas absurde de conclure que les taux d’abstention risquent hélas, d’être très importants, lors de prochaines élections, et il ne s’agit plus d’un raisonnement absurde.

« Dans un univers passablement absurde, il y a quelque chose qui n’est pas absurde, c’est ce que l’on peut faire pour les autres ». André MALRAUX. A méditer plus que jamais !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Le dirigeant d’entreprise est-il une espèce en voie de disparition ? On peut raisonnablement se poser la question dans cette France du XXIème siècle quand on entend et on lit toute sorte de chose sur les affres et les pressions subies par cette catégorie socio-professionnelle depuis si longtemps, qui elle, ne prend jamais le temps de descendre dans la rue pour manifester, banderoles et drapeaux à la main dès que l’occasion se présente !

D’ailleurs, par dirigeant d’entreprise, il faut naturellement éliminer de ces propos qui vont suivre les patrons des grandes multinationales flirtant avec les milliards d’euros de résultats et un train de vie somptuaire, qui vivent sur une autre planète, à des années-lumière de la réalité quotidienne et des vicissitudes constantes d’un artisan, d’un commerçant, d’un exploitant agricole, d’un indépendant, d’un patron de PME/PMI, d’un auto-entrepreneur…

Des personnes qui souffrent de leur isolement, de leurs craintes de faire tourner convenablement en y garantissant les emplois et le carnet de commande leur entreprise confrontée à la dure réalité du monde économique, institutionnel et politique d’aujourd’hui en proie à une parfaite déliquescence morale et humaine. Des personnes qui sont parfois obligées de mettre la clé sous le paillasson en passant par la case du dépôt de bilan et de faillite…

 

Les temps changent, nous y voilà !

 

Les temps changent avaient annoncé de manière prémonitoire le chanteur américain Bob DYLAN au début des années 60, nous y voilà cette fois-ci, et dans le dur. Le très dur, même pour ces femmes et ces hommes ayant choisi de porter sur les fonts baptismaux de la création une entreprise qui aujourd’hui doit faire face à la succession de crises depuis le début de cette décennie.

Quand ce n’est pas la crise sanitaire imputable à la COVID et à ses confinements répétitifs (malgré des prêts garantis par l’Etat qu’il aura bien fallu rembourser in fine et qui ont endetté un peu plus le pays !), c’est au tour des soubresauts belliqueux de la guerre et de ses incertitudes de frapper de plein fouet ces boîtes parfois familiales qui ne savent plus où donner de la tête afin de conserver le cap et ses objectifs. Et naturellement sa trésorerie !

Tout cela, c’était avant les droits de douane à la hausse exacerbée en provenance des Etats-Unis et de son président adepte de la guerre économique en tout genre, les dérives administratives de cette France de la bureaucratie qui exigent toujours plus en charges et en impôts en ne donnant rien en contrepartie si ce n’est le droit de payer et de se taire, les difficultés notoires pour espérer des recrutements de qualité quand on parvient à sélectionner l’oiseau rare, la présence concurrentielle forte et agressive des pays émergents, l’effondrement des valeurs dans la filière travail, les crises énergétiques et les effets du réchauffement climatique que seuls les climato-sceptiques ne constatent toujours pas par pure démagogie, etc. etc.

Les temps changent, disons-nous ? Oui ! Totalement pour celles et ceux qui créent de l’emploi et nourrissent au quotidien des millions de collaboratrices et collaborateurs en France. Ne comptant pas leurs heures de présence sur leur lieu de travail !

 

 

Des chiffres alarmistes sur l’état de santé des dirigeants

 

Pour la première fois, et c’est un exemple qui se veut probant, l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) et le MEDEF – c’était le cas cette semaine dans l’Yonne mais sans doute cette thématique est-elle sujette à interrogation partout dans l’Hexagone -) ont effectué leur grande rentrée économique de début de saison par un colloque consacré…à la santé mentale du dirigeant. Une santé mentale, physique et psychologique, voire financière pour certains tellement préoccupante qu’il aurait été inconvenant de ne pas en parler ouvertement alors que d’autres descendent dans la rue, pour préserver leurs acquis !

Bien sûr qu’ils ont raison ! Mais, qui se soucie réellement de l’état de santé de ces entreprises, de ces dirigeants dont on ne connaît pas exactement le parcours du combattant pour finir tout droit dans le mur, celui du burn-out, de l’AVC ou du suicide ? Dans leur cas, le parachute France Travail n’existe pas !

Les chiffres sont alarmistes sur l’état de santé de nos dirigeants en 2025 : un sur trois, soit 82 % selon le dernier baromètre de la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur et de BPI France Le Lab, déclarent souffrir de troubles physiques ou psychologiques. Un chiffre qui est en hausse de 23 % depuis 2021 !

Un constat sans appel qui traduit bien que la France qui travaille, tant en haut qu’en bas de l’échelle, n'en peut plus de cette situation aux multiples causes. La santé globale des dirigeants de société se détériore fortement et il est important que des organismes aussi représentatifs et puissants que peuvent l’être l’UIMM et le MEDEF l’évoquent ouvertement et sans fard, à grands coups de témoignages sans pathos mais fortement émotionnels, lors de rencontres publiques où chacun est en droit de s’interroger.

Les troubles du sommeil, les douleurs articulaires, les maux de dos, le mal-être sont les auxiliaires de vie au quotidien de ces chefs d’entreprise qui ne voient pas le bout du tunnel depuis un long moment. Ne parlons pas de celles et de ceux qui se gavent de pilules pour tenir le coup !

A titre d’exemple, la Bourgogne Franche-Comté de l’entrepreneuriat a perdu pas moins de 2 074 entrepreneurs en 2024, des incubateurs d’idées dans l’obligation de déposer les armes devant un tribunal de commerce. 70 % de ces dirigeants estiment que leur santé mentale impacte sur les résultats de leurs entreprises. On le savait depuis pas mal de temps la France de l’économie va mal. Cause nationale du gouvernement (lequel ?!), la santé mentale s’invite désormais chaque jour dans les débats, en rappelant que l’homme n’est pas une machine. Une chose est sûre : les dirigeants d’entreprise sont en très grand danger existentiel dans ce pays si rien n’est fait pour améliorer leur sort…

 

Thierry BRET

 


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Serait-il victime de profonde cécité, le président américain ? De problèmes de myopie ou de presbytie qui lui ôteraient tout discernement constructif et logique dans sa vision stratégique envers ses alliés traditionnels, ceux issus du continent européen ? Un aveuglement intempestif qui ne cesse de s’aggraver au fil des mois depuis que le locataire de la Maison Blanche est arrivé au pouvoir et s’est mis dans l’idée entêtante de recevoir à tout prix le Nobel de la paix, quitte à renier les valeurs originelles du parti Républicain, jusque-là foncièrement opposé à pactiser avec le diable ? Rouge, de préférence !

On connaissait son appétence très particulière à apprécier les autocrates et les dictateurs de tout poil, voire les hommes forts, notamment ceux qui viennent de l’Asie centrale et de son extrême, mais là, Donald TRUMP semble dépasser les bornes dans ses jugements et appréciations sur le déroulement des dernières actualités.

Notamment depuis le récent épisode, cette semaine, qui vient de secouer très fortement le cocotier du flanc oriental de notre continent européen, après qu’une vingtaine de drones originaires de Russie (et fournis par les Iraniens) n’aient terminé leur trajectoire dans les champs de céréales (ou sur les toitures des habitations) de quelques agriculteurs polonais, encore dépités et apeurés devant l’ampleur du drame. Le pire aura été évité : on ne déplore aucune victime…  

   

L’épisode des drones sur la Pologne : un nouveau déni !

 

Vingt-sept engins, très précisément, ayant largement franchi dans la nuit de mercredi à jeudi, la frontière entre l’Ukraine et la Pologne, voire la Biélorussie et la Pologne, et qui se sont enfoncés en profondeur vers l’ouest, à parfois 400 kilomètres de la zone de conflit existant sur le sol ukrainien. Alors que le commandement de l’OTAN n’a pas hésité une seule seconde à enclencher le processus de destruction de ces objets volants clairement identifiés – les avions F 35 et F 16 de conception…américaine ont nettoyé le ciel de toutes ses scories en les détruisant, mobilisant au passage les avions de chasse de plusieurs pays européens de l’Alliance Atlantique - ; le président américain du fond de son bureau ovale ou peut-être du practice de golf où il passe une grande partie de son emploi du temps a très laconiquement commenté la situation, en annonçant que cela ne pouvait pas être une agression de la part de Moscou mais sans aucun doute…une « erreur » !

A croire que ses services secrets ne sont pas précipités pour écouter les avis convergents des spécialistes militaires du reste de la planète qui eux n’ont pas l’ombre d’un dote quant à l’intentionnalité de cette opération surprise, faisant office de test grandeur nature sur nos capacités de réaction.

Drôle d’erreur en vérité, même si les drones n’étaient pas équipés de charges explosives mais procédaient à un survol méticuleux mais pas inaperçu de la zone de ravitaillement militaire, sise en Pologne et située à la frontière orientale avec l’Ukraine. D’ailleurs, à ce propos, Varsovie comme l’ensemble des capitales européennes (et de l’OTAN) ont réagi dans ce sens, y compris les Etats-Unis le soir même ou presque à la tribune du Conseil de sécurité des Nations Unies, en protestant officiellement contre les incartades provocatrices et répétitives de la Russie vers les territoires de l’OTAN. Sic ! « Non, ce n’était pas une erreur ! dixit Varsovie !

 

 

Vers le déclin américain dans son rôle de puissance mondiale ?

 

Certes, Donald TRUMP considère aujourd’hui que son « ami » Vladimir POUTINE ne se précipite pas à la vitesse olympique à la table des négociations pour trouver un compromis pouvant mettre un terme à cette boucherie d’un autre âge, via un cessez-le-feu ou un accord de paix, dans cette guerre qu’il a lancée en 2022 en Ukraine en dépit du bon sens et contre l’avis de ses généraux. Ce qui l’irrite au plus haut niveau. Mécontent, déçu, dépité par tant de mensonges et d’inconstance, d’impatience en camouflets, de litanies en désillusions, chacun se demande jusqu’où et combien de temps Donald TRUMP acceptera-t-il d’être ainsi baladé ainsi par l’homme fort et roublard du Kremlin ?!

L’aveuglement persistant du président américain et le refus de prise de position tranchée en faveur du camp occidental dont il est pourtant le premier représentant du fait de sa puissance est en train, assurément, de le décrédibiliser au niveau international.

Si les Alliés traditionnels s’en trouvent totalement marris, aujourd’hui, ce qui ne peut qu’engendrer qu’inquiétudes, désillusions et craintes à l’avenir pour la sauvegarde de nos démocraties et de nos libertés, les adversaires et rivaux habituels des Etats-Unis d’Amérique, eux, se frottent les mains avec jubilation !

Que ce soit la Chine, la Russie, la Corée du Nord, l’Iran et les autres pays de l’axe du mal économique ou militaire, mobilisés contre l’Occident, tous apprécient et encouragent le déni actuel (et absurde) de Washington envers la protection de l’Occident et de ses valeurs.

Cela aura pour double conséquence de précipiter un peu plus le déclin et la respectabilité grâce à la force des Etats-Unis en tant que première puissance mondiale et de pousser tous les autocrates de la planète à s’affranchir des règles imposées par le droit international et de nous plonger un jour ou l’autre vers cette fameuse Troisième Guerre mondiale dont tout le monde parle en boucle à tort et à travers, dorénavant.

Le prix Nobel de la paix, longtemps espéré par le président américain, pourrait à terme se transformer en accélération sans retenue vers la guerre, à l’instar de la nouvelle appellation de son ministère de la Défense, renommé il y a peu ministère de la guerre. Cela ne s’invente pas et est sans doute prémonitoire…

 

Thierry BRET

 

 


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