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On appelle cela des « lockers ». Un terme anglicisant qui désigne plus communément un casier dit intelligent, servant de consigne de retrait automatique pour les consommateurs. Cà et là, ils fleurissent un peu partout dans les villes et métropoles de l’Hexagone. Naturellement, l’Yonne ne déroge pas à la règle de cet hyper-modernisme technologique dans le développement des services et en est pourvue dans ses villes importantes, comme la capitale départementale Auxerre, mais aussi dans des agglomérations un peu moins peuplées, à l’instar de Toucy ou de Charny-Orée-en-Puisaye.

A l’intérieur desdits casiers, le consommateur peut récupérer à sa guise et moyennant un code d’accès ses colis le plus souvent adressés par les grands acteurs du commerce numérique. Des multinationales ayant pignon sur rue depuis plusieurs années, qu’elles soient américaines ou chinoises, soit dit en passant. Des multinationales qui ne paient peu ou prou pas d’impôts sur le sol tricolore ou si peu, qui inondent le marché hexagonal et européen de produits très peu onéreux à la qualité parfois plus que douteuse, des produits dont raffolent désormais les consommateurs du cru, délaissant de fait les valeureux défenseurs du made in France. C’est-à-dire nos commerces et artisans de proximité dont beaucoup déposeront le bilan dès les premiers jours de janvier 2026. Plus de 70 000 entreprises à l’échelle du pays sont déjà concernés ; et cette hémorragie ne semble pas prête à se résorber, de l’avis des esthètes en la matière…

 

Un « Black Friday » qui tombe à pic !

 

Et voilà que ce sacro-saint « Black Friday », nouvelle hérésie commerciale qui nous arrive des Etats-Unis depuis quelques années, en remet une couche cette semaine ! Avec ses prix relevés à la hausse quelques jours avant la date fatidique (évidemment !) et les arnaques habituelles qui vont de pair où bon nombre de « gogos » se font berner en croyant réaliser l’affaire du siècle ! Ah, ces modes populaires importées des States et dont semblent se nourrir à satiété les Européens sans réagir : on pourrait les évoquer des heures durant ! Il serait bon aussi d’en voir le revers à la médaille avec la hausse mirobolante des droits de douane et le nouveau diktat économique imposé par l’administration TRUMP qui nous place, nous autres Européens, si faibles, si crédules et si dépendants, dans une position intenable dans la durée...  

Pas étonnant alors que des collectifs comme « Extinction Rébellion » et nonobstant toute idéologie politique quelconque, semblent vouloir tirer la sonnette d’alarme à grands renforts de coups de communication pour tenter réveiller des consciences de plus en plus amorphes dans le pays du coq ! Vendredi, jour de ce « Black Friday » insupportable et très incitatif aux dépenses parfois inutiles, une action de sensibilisation a été menée précisément sur ces fameux casiers recevant les colis, situés à Charny-Orée-de-Puisaye, Toucy et Auxerre.
Cette action consistait à poser des affiches sur ces casiers afin d’y dénoncer l'évasion fiscale de ces multinationales qui inondent de leurs produits à bas prix le territoire en attirant ainsi l'attention du public sur les pratiques dites d’optimisation fiscales de ces entreprises et sur les conséquences sociales et écologiques de ces stratégies.

 

 

Des sociétés ne payant pas leurs impôts en France !

 

Dans un communiqué, le collectif précise la chose suivante : « Chaque année, selon de nombreuses organisations, les multinationales recourent à des montages juridiques complexes leur permettant de réduire drastiquement leur contribution fiscale. Ces pratiques représentent des dizaines de milliards d’euros qui manquent au financement des écoles, hôpitaux, crèches, transports publics, ainsi qu’aux investissements nécessaires pour faire face à l’urgence climatique… ».

Des sociétés, qui selon une étude publiée de 2019, dissimuleraient une part importante de leurs chiffres d’affaires réalisés en France, facilitant un transfert de profits vers l’étranger. Des sociétés régulièrement pointées du doigt pour avoir payé zéro euro d’impôt sur leurs activités dans l’Union européenne en 2020 et 2021 !

Et pendant ce temps-là, notre gouvernance exige des Français, actifs et retraités, urbains et ruraux, qu’ils mettent davantage la main au gousset dans un souci collectif d’effort fiscal citoyen afin de combler les trous abyssaux des dépenses publiques de l’Etat !

Il est grand temps de ne plus croire au Père Noël ! Et de cesser de soutenir ces opérations de surconsommation sans borne et contre-productive aux inspirations d’Outre-Atlantique au détriment des activités commerçantes et artisanales de proximité…Et de nos terroirs que l’on aime tant.

 

Thierry BRET

 

 


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Alors que bon nombre d’entreprises de l’Hexagone souffrent à l’aube de la nouvelle année 2026 – les observateurs annoncent déjà la liquidation judiciaire de 70 000 entités professionnelles dès le mois de janvier ! -, et que leurs dirigeants s’interrogent très sérieusement sur leurs capacités à exister encore d’ici quelques mois à la tête de leurs unités de production, un vent de renouveau optimiste semble souffler, a contrario, sur le modèle des sociétés coopératives, qui semble-t-il, serait mieux armé pour affronter les soubresauts de la crise économique actuelle. Une succession de crises devrait-on dire qui ne cesse de s’accumuler depuis de nombreuses décennies…

En pleine Semaine de l’Industrie, portée entre autres par l’UIMM, le MEDEF et les CCI, voilà qu’un autre secteur économique se remémore à notre bon souvenir en assurant sa promotion tant auprès de ses adhérents que des néophytes qui seraient tentés par l’aventure, celui de la coopérative. Comment ? Par le biais d’une flamme, à l’image de la fameuse torche irradiante des Jeux Olympiques, qui sillonne depuis plusieurs mois le territoire hexagonal dans le cadre d’un long périple promotionnel qui devrait s’achever d’ici le terme de l’année 2025.

Certes là, s’arrête la comparaison avec la célèbre flamme allumée sur le site d’Olympie en Grèce comme le veut la tradition ancestrale, une flamme devant briller haute dans le ciel pendant la quinzaine des Jeux. Toutefois, les futurs Jeux d’Hiver ne sont plus très loin de nous : ils occuperont la majeure partie du temps de travail des journalistes sportifs, dès le mois de février 2026 du côté de la botte italienne…

Mais, revenons à cette autre flamme, nettement moins populaire mais présentée avec fierté par les adeptes de ces structures coopératives qui ont fait florès au fil de ces dernières années en France.

 

2025, année internationale des coopératives grâce à l’ONU !

 

Ce tour de l’Hexagone a fait étape dans l’Yonne à Auxerre, ce vendredi 21 novembre, sans tambour ni trompette, mais tout de même avec les honneurs pour celles et ceux de ces entrepreneurs qui se reconnaissent en elle et à ses vertus. Une flamme à la ligne un peu étrange et très particulière qui ressemble davantage à un mobile à suspendre dans une chambre d’enfant mais qui se remarque de loin du fait de ses couleurs jaunes et orangées telles que pourraient l’être des flammes à la vive incandescence dans un feu de cheminée.

Pourquoi cette flamme ? Tout simplement afin d’assurer la promotion visuelle et identitaire de l’un des évènements marquants de cette filière de coopérateurs qui entreprennent : soit l’année internationale des coopératives, dont bon nombre de nos concitoyens ignorent les véritables motivations. Une année qui a été décidée par l’ONU, seul modèle économique encouragé par l’organisme international !

 

 

Des réunions pour en apprendre davantage sur le modèle coopérateur

 

Le principe de ce Tour de France coopératif est simple : non seulement, l’évènement se distingue par son ancrage territorial mais aussi la volonté de ses organisateurs du cru de créer une manifestation comme celle qui fut concoctée dans l’Yonne pour en faire connaître toutes les subtilités. En s’ouvrant vers différents acteurs de l’économie, des chambres consulaires, voire des élus qui aimeraient en apprendre plus sur les sociétés coopératives. A Auxerre, point d’élus ! Mais, une vingtaine de personnes qui ont pris soin d’écouter les messages ultra positifs de ces coopérateurs qui ont l’air de s’y retrouver avec leur mode de fonctionnement économique, mieux que bien d’autres entrepreneurs englués dans les sempiternelles problématiques du quotidien du chef d’entreprise lambda.

 

Plus de 650 000 salariés dans ce secteur

 

La mise en lumière de ce modèle humaniste, familial et vertueux est l’objectif de ce passage de la flamme aux quatre coins de notre territoire. Un modèle qui fait vivre 52 000 établissements professionnels dans la France de 2025, ce qui est loin d’être négligeable. Tant dans l’hôtellerie que dans le monde de l’impression, tant auprès des professionnels de l’optique, de l’immobilier ou de l’alimentation. Un modèle méconnu, juste, équitable et transparent, mais qui bénéficie aussi d’une excellente presse auprès des Français. Un modèle qui pèse aujourd’hui 210 milliards d’euros de chiffre d’affaires dans sa configuration commerce et service pour 650 000 salariés évoluant dans une trentaine de secteurs différents. Montant en puissance au fil des années, ce modèle est très présent dans le quotidien des Français dans leurs achats les plus courants. Un juste retour de flamme, n’est-ce pas, pour mettre en exergue ce secteur d’activité bien trop méconnu, non ?!

 

Thierry BRET

 

 


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Plus rien ou presque ne fonctionne convenablement dans l’Hexagone ! Voilà une litote qui revient en boucle dans la bouche des Françaises et des Français, qui, excédés par la multiplication des dysfonctionnements à répétition, la lenteur sempiternelle de l’administration et les dépenses abusives réalisées çà et là pour des causes perdues, les rendent de plus en plus perplexes sur le mode opératoire de notre pays, dans son quotidien. Or, il n’y a pas que nos compatriotes qui se posent des interrogations sur l’avenir de la Nation dans la pratique de ses moindres rouages.

Il y a quelques jours, au Sénat, le débat sur l’avenir de la décentralisation a soulevé les passions. Il aura surtout permis à l’un de nos parlementaires, Jean-Baptiste LEMOYNE, de pouvoir s’exprimer sur le sujet dans l’hémicycle du Palais du Luxembourg.

A la tribune de la Haute Assemblée, l'ancien ministre a dressé un bilan, sans détour, des lois décentralisations depuis celles de Pierre MAUROY, de Gaston DEFFERRE, de Jean-Pierre RAFFARIN jusqu'aux lois NOTRE et MAPTAM du quinquennat HOLLANDE.

 

Des transferts de charges mal compensés

 

Si le sénateur Jean- Baptiste LEMOYNE a salué « l’acte I de Gaston DEFFERRE car il a permis de libérer les énergies territoriales en mettant fin à la tutelle de l’Etat sur les collectivités », il a été très clair ensuite quant à « la soi-disant « stricte » compensation des charges résultant du transfert de compétences qui s’est révélée une matrice destructrice ».

En séance, le sénateur icaunais a même appelé la ministre des collectivités territoriales de la Décentralisation et ses collègues, à avoir « le courage de regarder ce qui a marché et ce qui n’a pas marché ! ». Avant de poursuivre : « Interrogez un maire, un président d’EPCI, un président de conseil départemental ou de conseil régional, tous vous diront que le système est aujourd’hui au bout du rouleau... ». 

Revenant sur les lois Libertés et Responsabilités locales, Jean-Baptiste LEMOYNE a fustigé « des transferts de charges mal compensés".

Une intervention dans l’hémicycle qui ne va d’ailleurs pas en rester là pour le sénateur de l’Yonne ! Invitant ses homologues à réfléchir sur « une révolution territoriale pour que les collectivités retrouvent du pouvoir normatif et du pouvoir fiscal ».

 

 

Un changement profond de paradigme

 

Rappelant que le Sénat était « la vigie de l’autonomie financière des collectivités », sur l'avenir de la décentralisation, Jean-Baptiste LEMOYNE souhaite en définitive « un changement profond de paradigme », l’incitant à tout repenser de la cave au grenier. Dans son propos, il s’appuiera également sur des exemples concrets, notamment ceux vécus dans son territoire de prédilection, l’Yonne.

« Force est de constater que ce texte adopté grâce au 49.3 est mal né et a mal vieilli, a souligné Jean-Baptiste LEMOYNE. Les départements, à qui on a alors attribué la gestion du RMI, sont aujourd’hui asphyxiés par son successeur le RSA. Dans l’Yonne, le RSA c’est 60 millions d’euros que l’Etat ne compense qu’à hauteur de 27 millions ! Je pourrais aussi vous parler en long et en large de l’ASE, des SDIS mais on y serait encore demain matin… ».

Une intervention teintée d’un zeste humoristique qui en aura fait peut-être sourire quelques-uns dans les travées ? Possible !

 

Le retour à davantage de liberté

 

L'ancien ministre du Commerce extérieur, de la Francophonie et du Tourisme a profondément regretté que « nos concitoyens ont trop souvent le sentiment que le contrôle de leur vie, de leur pays, leur échappe », avant de marteler qu'il fallait « redonner du pouvoir aux collectivités ».

« C’est redonner aux citoyens une prise sur le cours des choses. Au niveau local, à échelle humaine ». 

Ainsi, le sénateur de l'Yonne a plaidé en faveur de plus de liberté : « redonnons la main et la parole au terrain, aux collectivités pour décider elles-mêmes de leur organisation et des compétences qu’elles souhaitent assumer ! Voilà la subsidiarité ! Du bas vers le haut. Et non du haut vers le bas. En commençant par la cellule de base qu’est la commune, premier lieu de solidarités concrètes… ».

In fine, pour Jean-Baptiste LEMOYNE, « le temps n’est donc plus aux ajustements à la marge ni aux rustines, il est à une forme de révolution territoriale ! Pour que les collectivités retrouvent du pouvoir normatif et du pouvoir fiscal… ».

Bref du pouvoir de faire, plutôt que d’être empêchés de faire ! A appliquer dès à présent, non ?!

 

Thierry BRET

 

 


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On appelle cela une volte-face. Une sacrée pirouette, aussi ! Une contradiction flagrante de la part de son auteur, un certain pensionnaire de l’Elysée qui n’en n’est plus à une divergence près, côté expression orale ! Il suffit de se remémorer sa propre interprétation sémantique, faite lors de son déplacement en Slovénie, sur la suspension de la réforme de la retraite, devenue dans la bouche du Président de la République, un simple « report » jusqu’en 2027, pour en convenir !

Dans le cas présent, c’est donc un son de cloche bien différent de ce qui avait été annoncé il y encore quelques jours de cela et qui aura pour conséquence de profondément modifier la donne de nombreux corporatismes économiques. Celle de nos agriculteurs, en particulier si les choses étaient appliquées en l’état.

Mais pas seulement, puisque sur ce volet de l’adoption du nouveau contrat de libre-échange à la mode depuis un moment, entre l’Europe et une poignée de nations de l’Amérique du sud, le fameux « MERCOSUR », les consommateurs que nous sommes tous en bout de ligne, Européens et Français, en subiront évidemment des impacts bien réels.

Tant au fond des assiettes en ce qui concerne la qualité des produits alimentaires à ingurgiter, que pour l’aspect sanitaire avec déjà des bémols évidents quand on sait comment sont élevés les cheptels de la filière élevage de bovins ou de volailles dans ces pays sud-américains, nettement moins précautionneux que les nôtres, et sans l’application des contraintes normatives et sanitaires de l’Union, il va de soi !

 

Les « combats » reprendront sur le terrain dès mercredi !

 

Certes, depuis que ce revirement de position du président Emmanuel MACRON s’est fait publiquement connaître lors de son récent déplacement du côté de Mexico – il est devenu favorable à l’application du MERCOSUR alors qu’il disait tout l’inverse il y a encore quelques jours ! -, le monde de l’agriculture hexagonal est en total émoi. Et encore, les mots sont tempérés !

En l’espace de quelques heures, tout ce qui compte comme fédérations et syndicats agricoles tricolores sont montés comme un seul homme au fronton de la contestation, pour le moment verbale, avant sans aucun doute de passer à l’action, nettement plus visuelle et moins docile sur le terrain, dès ce…mercredi 12 novembre où après les commémorations liées à l’Armistice de la veille, synonymes de trêves et de sérénité, les « combats » reprendront de plus belle devant les parvis des hôtels de la préfecture !

La FNSEA a déjà réagi promptement par la voix de son numéro un, Arnaud ROUSSEAU – il ne pratique pas l’art de la langue de bois ! -, qui a sans doute avalé de travers lorsque les propos d’Emmanuel MACRON ont dû lui être rapportés !

 

 

Pas un reniement présidentiel, un affront pour le monde agricole…

 

Face à la presse, le président de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants agricoles a fait part de sa colère profonde et du lâchage en règle du Président de la République se défaussant sur un sujet crucial, susceptible de jeter de l’huile sur le feu d’une filière déjà à cran dans bien des domaines économiques et qui n’avait nullement besoin de ce discours présidentiel rappelant les girouettes s’érigeant sur les églises.

Les relais départementaux que sont la FDSEA (mais aussi les Jeunes Agriculteurs) et l’ensemble des autres mouvements agricoles à l’instar de la Coordination Rurale ou de la Confédération Paysanne n’ont pas manqué de réagir vertement après ce qu’ils considèrent comme un « affront » présidentiel et le signal d’une rupture consommée avec leur secteur par le locataire de l’Elysée.

 

Un accord incompatible avec la souveraineté alimentaire

 

Lors de la Foire Saint-Martin, animation agricole accueillie dans la capitale de l’Yonne à Auxerre, en cette journée dominicale, le président de la FDSEA 89 Damien BRAYOTEL a profité de la vitrine médiatique et institutionnelle qui lui était donnée en qualité de structure organisatrice de la fameuse manifestation populaire pour montrer son immense déception contre le chef de l’Etat après ce qu’il considère à ses yeux comme une « trahison ».

« Les accords du MERCOSUR sont très éloignés de ce que souhaitent les consommateurs dans leurs assiettes, a déclaré le représentant du syndicat agricole au micro devant un copieux parterre d’officiels dont le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, et d’élus du territoire.

Des représentants de la, classe politique, ciblés également par les dires de Damien BRAYOTEL : « j’aimerais entendre beaucoup plus d’opposition de leur part sur cet accord… ».

Et de conclure sur ces mots : « on ne peut pas défendre décemment notre souveraineté alimentaire et signer cet accord… ».

Une totale incohérence, en somme ? Une de plus qui s’ajoute dans la besace élyséenne déjà bien alourdie !

 

Thierry BRET

 


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Dans la série, on rabote encore et encore sur les avantages des libertés individuelles, la nouvelle directive pondue cette semaine par les technocrates de l’Union européenne devrait ravir toutes celles et tous ceux qui utilisent encore leur automobile pour se mouvoir au quotidien, même s’ils sont âgés de 65 ans et plus. Déjà que l’INSEE considère les personnes de 45 ans comme des « seniors » patentés, une catégorie de la population juste bonne à jeter à la poubelle pour certaines castes de notre société les considérant comme des « hasbeens de l’emploi », voilà une information qui ne devrait pas faire sourire les automobilistes possédant toujours le nécessaire papier rose les autorisant à circuler !

Nos brillants penseurs de l’Union européenne, celles et ceux de ces technocrates en marge de notre société, rois des règles normatives et empêcheurs de tourner en rond qui passent leur temps à sillonner le Vieux continent à bord de trains à grande vitesse ou d’aéroplanes, proposent aux Etats membres à limiter désormais la durée maximale du permis de conduire, le sacro-saint sésame permettant à tout un chacun d’acquérir un peu de liberté via la mobilité sur nos routes, d’ici 2030.

Moyennant quoi, à partir de cette année-là, la délivrance et le renouvellement de votre précieux permis – il ne faudra pas oublier non plus de demander sa transformation papier en « timbre-poste » plastifié et numérique auprès des services de la préfecture ! -, seront soumis obligatoirement à un contrôle médical, voire à un questionnaire d’autoévaluation sur les capacités cognitives, intellectuelles et physiques de son possesseur.

 

Une application de la directive d’ici 2030

 

C’est un nouveau coin enfoncé profondément par l’Europe sur la tête des seniors, décidément bien administrative et dirigiste à l’heure où bon nombre de ses 455 millions d’habitants critiquent le manque de libertés imposés par Bruxelles, à grands coups de décrets et de textes de loi normatifs (+ 54 % de hausse desdits normes en l’espace de deux décennies !) qui ne cessent d’empiler les restrictions aux restrictions, au nom du fallacieux principe de précaution ! Et toujours sur un aspect répressif !

Cette fois-ci, c’est en vertu du principe sécuritaire à appliquer sur le réseau des routes européennes que cette nouvelle directive vient de tomber, alors qu’il est démontré que les personnes âgées de 65 ans et plus ne sont pas forcément, à l’instar de ce que l’on peut penser parfois, à l’origine de la hausse de l’accidentologie survenue ces derniers temps sur nos voies de circulation. Ces conducteurs-là ne sont pas nécessairement sous l’emprise de stupéfiants et de produits illicites en tout en genre, ni grands amateurs de vitesse exubérante à faire prendre des risques les plus dingues aux usagers de la route !

Dans ses justificatifs, la Commission européenne pense que les facteurs de l’âge, le fait de posséder différentes pathologies lourdes et invalidantes, et les problèmes de vue sont autant d’éléments à prendre en considération afin de réfréner la circulation des plus vieilles et des plus vieux sur notre réseau routier européen. Dans les faits, l’Hexagone et les vingt-six autres Etats membres de l’Union devront procéder à l’application de cette directive au plus tard en 2030, trois années seront nécessaires pour transposer les nouvelles règles de l’Union à leur droit national. Espérons en croisant les doigts qu’il y ait un vote des parlementaires, déjà qu’il n’y a pas de consensus sur les débats budgétaires liminaires qui viennent de débuter depuis lundi au Palais Bourbon ! Cela promet !

 

 

Des mesures qui engendreront des frais  

 

Evidemment, au-delà de l’aspect sécuritaire que l’on peut entendre et discuter dans certains cas, les automobilistes (et les motards qui sont concernés eux-aussi par la mesure) devront mettre la main au gousset pour payer la note. Bon, d’accord, pour l’heure mais jusqu’à quand, la version numérique du permis de conduire est gratuite afin de remplacer la version papier. Ceci devant être effectif d’ici…2033. Sans doute que l’Etat optera pour une version payante lui qui court après des économies et de nouvelles recettes !

Mais, le besoin des examens médicaux, qu’ils soient ophtalmologiques ou cardiovasculaires, sera payant et imputé à la charge des bénéficiaires, c’est-à-dire les automobilistes de 65 ans et plus, d’office. Logique ! En période de crise économique et de perte de pouvoir d’achat, y compris chez les retraités et autres « boomers » cibles privilégiés des politiques afin de renflouer les caisses, ça fait tache en matière de stratégie et peu électoraliste !

La question de la fin du permis à vie avait déjà été débattue en France à l’Assemblée nationale où un certain nombre de parlementaires avait déposé une proposition de loi visant à instaurer un contrôle médical tous les cinq ans pour les conductrices et les conducteurs de 70 ans et plus. Une proposition non aboutie, à l’heure actuelle. Précisons que plusieurs pays européens ont déjà appliqué ce dispositif visant les seniors. En Belgique mais aussi au Portugal, notamment.

Quant aux Français, ayant déjà été sollicités sur le sujet par différentes enquêtes d’opinion, ils ne sont pas foncièrement contre cette typologie de mesures sécuritaires, sous la forme de visites médicales obligatoires ou de contrôles réguliers en matière d’aptitude à la conduite automobile. Toutefois, au-delà du principe vertueux, il y a toujours un risque à ce genre d’initiative. Son poids financier, qui naturellement va échoir sur la tête des automobilistes retraités et la progression de ces restrictions. Aujourd’hui, on ne parle que de contrôles médicaux. Demain quand sera-t-il avec peut-être le besoin de repasser intégralement le permis de conduire ou le code pour des personnes non inféodées au numérique et à la digitalisation, donc en marge d’une société où tout va toujours plus vite, trop vite, en laissant sur le côté une frange de plus en plus grande de seniors qui ne sont plus à la page et encore moins dans le vent ! Un nouveau grain qui va s’abattre sur les libertés individuelles, une fois de plus, ressemblant à un sérieux coup de frein !

 

Thierry BRET

 

 


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