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Puisaye Forterre

Nous allons momentanément tenter, pour certains, de prendre un repos bien mérité. Mer, montagne ou campagne, selon les goûts, des lieux de prédilection pour vivre une parenthèse idyllique… Pas de problème, l’été, il ne se passe rien ou pas grand-chose. Un lieu commun entendu très souvent. Nos politiques et nos dirigeants sont aussi en vacances. Alors, attendons septembre, une rentrée prévue comme riche en confrontations et manifestations en tout genre. Hélas, depuis fort longtemps, l’histoire a montré que tout peut arriver, même l’été !

Tout d’abord, n’oublions pas les 40 % de Français qui ne partent pas. De plus, contexte économique oblige, les futurs vacanciers ont prévu de partir moins longtemps et surtout de dépenser moins en restaurants. Nous débutons nos vacances avec des raisons de rester vigilants. En premier lieu, l’instabilité de la plupart des dirigeants de la planète. Donald TRUMP peut toujours prendre des décisions spectaculaires, économiques et militaires, entre deux parties de golf. Le président américain court encore pour le prix Nobel de la paix, fort d’un accord de paix signé à Washington entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda. Bravo, mais n’oublions pas que ledit TRUMP lorgne les réserves de cobalt du Congo. A défaut d’un Nobel, il peut espérer une médaille pour son sens des affaires…

Vladimir POUTINE ne dort plus et continue de bombarder l’Ukraine. Volodymyr ZELENSKY à la riposte au bout du doigt et ne s’en prive pas. Benyamin NETANYAHOU, qui n’a toujours pas digéré l’injonction brutale de TRUMP concernant l’arrêt des bombardements sur Téhéran, promet de reprendre la guerre en cas de nécessité. Téhéran reste tout aussi imprévisible quant à ses intentions belliqueuses à l’égard d’Israël. Les dirigeants refusent toujours le contrôle de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique), sous l’égide de l’ONU. La Chine, lorgne plus que jamais sur Taïwan, et cherche un prétexte pour une invasion. Les terroristes, bien manipulés par l’Iran, sont prêts à intervenir en Europe. Entre l’Inde et le Pakistan, les échauffourées frontalières se multiplient et les tensions sont toujours vivaces.

Les réactions du locataire de l’Elysée (bail de plus en plus précaire), deviennent non seulement imprévisibles, mais surtout en dehors de toute stratégie cohérente et efficace. Face à un tel président, difficile de dormir tranquille tout l’été. Il peut nous concocter une dissolution de l’Assemblée nationale, provoquer une altercation à l’international. La « bonne-mauvaise » nouvelle, est qu’il refuse de réclamer la libération de deux otages français détenus en Algérie : Boualem SANSAL et le journaliste Christophe GLEIZES…

 

Plus rien ne va dans notre société, des raisons d’inquiétude…

 

Que prépare le FMI et la communauté européenne ? La mise sous tutelle de la France, rien de moins ! Les dépôts de bilan vont bon train, avec son cortège de chômage et de pauvreté. Le gouvernement est désavoué par la majorité des Français, le président désapprouvé par les citoyens, le Parlement et de nombreux ministres, ainsi que par la communauté internationale, parachèvent le tableau… La France perd pied, avec en plus, une misère grandissante et une insécurité prégnante. La société française se liquéfie. Les trois piliers de notre société s’écroulent. Quels sont-ils ?

Le pilier régalien : la justice n’a plus de crédit auprès du public, et les juges semblent laxistes et non craints par les voyous, les finances sont sous tutelles. Notre président se prend des « claques » au propre comme au figuré : la dernière en date, le chantier nucléaire tchèque passe définitivement sous pavillon coréen. L’EDF vient de perdre la construction de réacteurs nucléaires civils en Tchéquie, une perte estimée à 28 milliards d’euros !

Les affaires étrangères se figent sans aucune influence possible. La défense est critiquée par des généraux limogés par le président dès qu’ils avancent des contestations face à sa politique militaire. Quant au ministre de l’Intérieur, Bruno RETAILLEAU, certes, ourdi de bonnes intentions, mais qui restent au niveau de la communication, il est paralysé par l’Assemblée et non soutenu par le Premier ministre…

 

 

Mais où est passée l’autorité parentale ?

 

Quant au pilier de l’enseignement, ce n’est pas mieux ! Nos enseignants sont contestés, critiqués, menacés de mort, blessés, tués… La ministre Elisabeth BORNE doit en permanence se souvenir que c’est grâce à LFI qu’elle fut élue députée et donc obtenu sa mission à l’Education nationale. Face à l’assassinat d’une surveillante à l’entrée d’un collège, elle a constaté les dégâts et décoré ladite surveillante de la Légion d’honneur à titre posthume. Dans le même temps, Marlène SCHIAPPA recevait la même breloque pour avoir…posé dans la revue « Lui » ! Mélanie G., notre héroïque surveillante, méritait un hommage national. Marlène SCHIAPPA illustre parfaitement ce qu’a déclaré le fondateur de la Légion d’honneur, Napoléon Bonaparte : « c’est avec des hochets qu’on mène les hommes ». Ainsi répondit Napoléon à un conseiller d’Etat qui s’inquiétait de ce que la Légion d’honneur violait le principe révolutionnaire d’égalité !

Reste le pilier de l’éducation parentale ! De nombreux parents n’ont plus de prise avec leur progéniture, ils perdent le pouvoir. Des enfants peuvent porter plainte contre un parent qui aurait la main un peu leste. Pour la maltraitance, la plainte est légitime et bienvenue. Un avocat m’a rapporté cette autre scène devant le tribunal des Affaires Familiales : « un étudiant, majeur, refuse de travailler chez lui, car ses frères et sœurs font trop de bruit. Il veut son studio et refuse de travailler. Le père déclare ne plus pouvoir financer les études de son gamin exigeant. Réponse du président de séance : « vous êtes propriétaire de votre logement, alors vendez-le et vous pourrez offrir des conditions de travail bénéfiques à votre fils ! ».

Aujourd’hui, l’Education nationale interfère de plus en plus dans le rôle des parents. L’enseignement développe l’éducation sexuelle, la théorie du genre, la pilule proposée gratuitement aux jeunes filles. L’autorité parentale est bafouée par la société. 

 

Doit-on abandonner nos projets de vacances ?

 

Renoncer aux vacances, non bien entendu ! Un ultime conseil est de faire le plein de gaz, de fuel, de bois, de granulés, si votre chauffage en dépend, et mesurer l’exposition de votre portefeuille boursier. Conseil d’un médecin auprès de ses clients déprimés : « partez en vacances et coupez les chaînes d’information en continu » … En plus, ne privons pas nos enfants des doux souvenirs de vacances passées en famille. Habitant du Sud de la France, j’ai pu assister à de glorieuses parties de pétanque. Avant de jouer, les boulistes ne demandent jamais le parti politique ou la religion des adversaires et des partenaires… Vivre l’humanisme grâce au jeu de boules, parfois arrosé de pastis et de jus d’oranges… Je laisse aux connaisseurs ce que veut dire l’expression « faire Fanny » quand un joueur perd une partie 13 à zéro !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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Les citoyens ont le sentiment que la justice ne joue pas son rôle. Les sanctions sont jugées trop légères, pas suffisamment dissuasives, voire inexistantes. Le ministre de l’Intérieur en met une couche supplémentaire en pointant du doigt une justice trop permissive et laxiste. Si la très grande majorité des magistrats en France sont « neutres », Bruno RETAILLEAU s’est attaqué en revanche au Syndicat de la Magistrature qui s’est fait connaître avec le fameux « Mur des cons ». La liberté syndicale est néanmoins un principe de droit dans ce pays. Le conflit entre le ministre et les juges est donc ouvert...

Les sanctions prononcées, notamment à l’encontre des fauteurs de troubles lors de la victoire du Paris-Saint-Germain en Ligue des Champions face à l’Inter de Milan, ont semblé bien faibles au regard des morts, des blessés et des dégâts provoqués par les manifestations. Cela donna lieu à cette situation chaotique avec un sentiment d’impunité vis-à-vis des voyous. On parle bien de « sentiment d’impunité ».

Les premières sanctions devaient tomber quelques jours après les débordements qui ont émaillé les célébrations de la victoire du PSG dans la nuit du 31 mai au 01er juin 2025. Le tribunal de Paris a jugé une vingtaine de personnes et a condamné certaines d’entre elles à des peines allant jusqu'à un an de prison.

Parmi ces vingt personnes, citons le cas d’un homme âgé de 19 ans. Celui-ci était soupçonné d'avoir jeté des pierres sur un policer. Il a écopé de 105 heures de travail d’intérêt général. Un autre individu a été jugé pour avoir porté deux coups de poing au visage d’un policier. Il a été condamné à dix mois d’emprisonnement dont cinq assortis du sursis de détention à domicile sous surveillance électronique pour la partie ferme. À ce stade, le parquet de Paris a eu à traiter 253 gardes à vue, dont quinze concernant des mineurs. 93 procédures ont été classées sans suite. Une opération judiciaire qui aura mobilisé une vingtaine de magistrats et greffiers supplémentaires, devait indiquer le parquet de Paris. Cela était nécessaire pour traiter les comptes-rendus dans un délai raisonnable, assurer une analyse précise des procédures, et ouvrir une audience de comparution immédiate supplémentaire.

En outre, dix-neuf personnes ont aussi été déférées devant un juge d'instruction et mises en examen pour les pillages de plusieurs magasins sur les Champs-Élysées. Plusieurs prévenus ont aussi été condamnés sur reconnaissance préalable de culpabilité, quand d'autres ont écopé d'une ordonnance pénale ou d'une contribution citoyenne. Le travail de la justice a été réalisée, dans l’urgence acceptée et contrôlée ! Mais, le sentiment d’une justice laxiste demeure surtout du côté des victimes. Depuis le 05 juin sont venus s’ajouter des comportements sexistes et des violences faites aux femmes. L’analyse de faits inacceptables est en cours…

 

Une justice qui applique la loi stricto sensu

 

L’un des plus hauts magistrats du pays, Rémy HEITZ, procureur général près la Cour de Cassation, précisa par voie de presse « qu’il fallait laisser les juges faire leur travail… ». Balayant l’idée d’un « laxisme » de l’institution, notamment après les propositions du Garde des Sceaux d’inscrire dans la loi des « peines minimales ».

Pourtant, après la victoire du PSG assombrie par de nombreux incidents et dégradations à Paris et en régions, le ministre de la Justice, Gérald DARMANIN a proposé de « faire évoluer radicalement la loi » en supprimant notamment les aménagements de peine obligatoires et le sursis. Des juges qui comprennent et entendent ce besoin de fermeté. Et en l’espèce, qui estiment que les peines prononcées dans ce dossier n’étaient pas des peines légères.

Selon eux, « il y a un décalage très fort entre les images de ces violences vues à la télévision et parfois la réalité des faits que l’on reproche. Ce qu’on juge, c’est une personne, un homme ou une femme qui se trouve dans le box et à qui on impute un fait ou des faits précis, parfois d’ailleurs avec des difficultés de preuves, parce que les enquêtes sont conduites dans des délais très courts et parfois les preuves sont relativement légères… ».

 

 

Dans les faits, la majorité des personnes condamnées à des peines d’emprisonnement avec sursis ne récidivent pas. Ce qui en fait une sanction utile dans beaucoup de situations. A contrario, si l’on supprime aujourd’hui le sursis, il faudra bien le remplacer par autre chose. Mais, si on le remplace par des peines d’emprisonnement, là on se retrouvera dans une situation totalement impossible à appréhender. Il suffit de se référer à la surpopulation carcérale.

Le problème central est bien là, la surpopulation carcérale. Au 01er mars 2025, en France, 81 599 détenus étaient accueillis dans les centres de détention pour seulement un peu plus de 61 000 places opérationnelles. Les conditions de vie dans ces prisons rendent la gestion quasi impossible du côté des personnels pénitentiaires. Quant aux conditions de vie des personnes incarcérées, elles deviennent inacceptables pour un pays dit civilisé.

 

Respecter la séparation des pouvoirs, socle de la démocratie

 

Toutefois, la séparation de la justice et des pouvoirs des gouvernants est actée, et c’est constitutionnel. Cela fait aussi partie de notre démocratie. Il est donc déplacé pour Bruno RETAILLEAU de critiquer ouvertement la justice. Elle est rendue par des hommes, donc faillible, et cela fait partie de son humanité. Comparer les jugements rendus entre eux est une hérésie. On juge des hommes et des faits commis par des hommes. En conséquence, les sanctions sont légitimement déférentes selon les hommes qui ont commis des faits identiques. Si on refuse cette approche, on supprime les juges, on met le fait incriminé dans un logiciel et l’ordinateur sortira la sanction…  Et pourquoi pas l’IA après tout ?!

Le ministre de l’Intérieur se dit favorable à une évolution des peines après ces violences liées au sacre du PSG. Là est son rôle. C’est-à-dire proposer des lois pour des sanctions planchers, par exemple. Il est possible de faire évoluer la Constitution vers un contrôle des juges par l’Etat : mais attention danger pour la démocratie. Ce qui paraît le plus efficace, c’est tout de même de construire davantage de prisons… Une promesse faite par Emmanuel MACRON lors de son premier quinquennat mais pas tenue depuis !  

En conclusion, les juges effectuent leur travail, plutôt bien dans la grande majorité des cas, compte tenu des moyens qu’ils ont à leur disposition. De plus, ils respectent la loi et la Constitution. Dans le cadre légal, les marges de manœuvre sont importantes pour les gouvernants, sauf de critiquer publiquement le travail des juges. Dans « L’Esprit des Lois », MONTESQUIEU posait quelques principes de base pouvant servir de points de repère. Pour lui, le rôle du choix du système politique d'un Etat avec la séparation des trois pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire) est primordial.

« Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir ». A méditer à deux ans des présidentielles !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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Le respect est-il encore une de ces valeurs vertueuses qui honorent l’humain, enseignées depuis longtemps en France, pays des Droits de l’Homme ayant engendré le « Siècle des Lumières » et la liberté de penser que l’on pratique toujours dans notre société ?

Voilà un excellent thème de réflexion que nos bacheliers de terminale ou autres candidats libres auraient pu traiter en quatre heures lors de leur dissertation de philosophie, en ce début de semaine, sous le regard sévère d’un examinateur ?! Pas sûr qu’ils aient trouvé suffisamment d’arguments positifs en ce premier quart de vingt-et-unième siècle leur permettant d’étayer leur thèse, synthèse et antithèse !

Le respect ? Parlons-en, effectivement ! Si celui envers autrui est déjà galvaudé depuis des lustres dans cette société en totale déliquescence qui se fiche de tout et de son contraire, nous en avons eu encore un exemple troublant et caractéristique, il y a peu, appliqué même sur les vestiges historiques de ce patrimoine séculaire de notre chère France, pays de cocagne dont raffolent tant les cohortes de touristes étrangers qui viennent la visiter à chaque période estivale par millions.

Non seulement et jusque-là les graffitis de toutes sortes envahissaient de leurs calligraphies dénaturées et salissantes les ponts et autres monuments accueillant les symboles de la République – des hôtels de ville, des bâtiments étatiques, des monuments aux morts (un sacrilège innommable…) -, voilà que désormais, ce sont les édifices religieux qui deviennent les lieux fétiches de ces inscriptions hideuses et de ces tags horribles en tout genre, qui polluent ces pierres séculaires constituant la richesse patrimoniale de notre nation.

 

La vidéo de la honte a circulé sur les réseaux sociaux

 

Dans l’Yonne, et plus précisément dans l’une de ses sous-préfectures, à Sens, c’est le Cercle Cathédrale, une subdivision de la structure associative « Sens Patrimoine » qui a tiré la sonnette d’alarme auprès des autorités de tutelle en leur adressant moult courriers pour alerter sur les dérives sécuritaires, voire de sûreté, que subissent avec outrage et avec régularité certains bâtiments religieux de la ville la plus septentrionale du nord de la Bourgogne. En particulier, l’un des joyaux de l’art gothique de la Bourgogne, la cathédrale Saint-Etienne de Sens. La première cathédrale de la chrétienté dont la consécration de son autel (850 ans) avait été célébrée avec faste en 2014.

Les faits navrants de ces actes gratuits de vandalisme sont les suivants : en janvier dernier, une vidéo avait circulé sur une plateforme numérique montrant des jeunes gens (évidemment !) faisant preuve d’incivilités au sein de l’édifice religieux sénonais où le réalisateur Jean-Jacques ANNAUD a tourné quelques séquences de son fameux film consacré à l’incendie de « Notre-Dame ».

De dégradations en inscriptions, voire de réalisation de murs d’insultes : les réseaux sociaux avaient fait part à l’époque du profond émoi des habitants de la ville de l’Yonne, choqués par cette violence visuelle gratuite dans un site sacré. Seules, les autorités compétentes avaient alors observé le silence quasi absolu alors que circulait pourtant une pétition recueillant des centaines de paraphes dont certains émanaient de parlementaires et d’élus du territoire.

 

 

Le vandalisme des édifices religieux en constante augmentation

 

Or, avec le retour de la période estivale, et les débordements sécuritaires qui fleurissent telles des fleurs des champs à la belle saison, du fait de la présence de jeunes gens, tard le soir dans les rues surchauffées, passablement éméchés ou sous emprise de substances illicites, on ne peut que craindre de nouvelles actions dégradantes et salissantes pour la « Grande Dame » de Sens et les autres monuments historiques que compte la ville. Des gestes similaires ayant été observés bien évidemment dans bon nombre de villes de l’Hexagone…

Président de l’association, « Sens Patrimoine », Mkrtich MARTIROSSYAN s’en insurge : « il est impossible d’ignorer l’ampleur des actes d’incivilité et de vandalisme commis en ces lieux. Dans les vidéos qui ont circulé sur les réseaux sociaux, on y voit des individus pénétrer dans le chœur de la cathédrale, renverser des bougies, s’asseoir de manière irrespectueuse sur la cathèdre de l’archevêque, et tout cela en riant, en filmant, en banalisant ces actes… ».

Une main courante a été déposée à la suite de ces faits. Ces incidents ne constituent malheureusement pas un cas isolé dans le paysage national, tant les atteintes aux édifices religieux se multiplient, qu’elles procèdent d’actes délibérés ou résultent d’un défaut de vigilance. En plus, tout cela permet de faire le buzz et ravi ces décérébrés du cerveau qui s’en vantent en toute impunité…

 

Des mesures coercitives pour juguler les dégâts

 

En ce sens, la cathédrale Saint-Étienne de Sens, largement accessible au public durant la majeure partie de la journée, comme de nombreux édifices religieux en France ne semble pas bénéficier à ce jour d’un dispositif de surveillance humaine ou technique pérenne.

Alors, les municipalités concernées par cette banalisation des actes inciviques contre des lieux patrimoniaux qui prolifèrent en France ne devraient-elles pas équiper les édifices de système de vidéosurveillance intérieure, s’assurer de l’encadrement strict des horaires d’ouverture, de les limiter aux seules heures de bureau, tout en désignant des bénévoles responsables de l’ouverture et de la fermeture quotidienne, en concertation avec les diocèses ?

Certaines villes de l’Hexagone se sont penchées très sérieusement sur la question pour mieux protéger notre patrimoine historique et culturel de ces actes de dépravations débiles. Dijon, Troyes ou Nevers ont déjà adopté de telles mesures prises sans difficulté, garantissant ainsi la sécurité des lieux et la sérénité des usagers.

Il est donc grand temps que les villes moyennes de l’Hexagone qui ne l’auraient déjà fait leur emboîtent le pas, en mettant en place ces dispositifs essentiels pour préserver la grandeur et la sécurité de ces cathédrales. Fleurons de notre patrimoine qui le vaut bien…

 

Thierry BRET

 


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Triste monde dans lequel l’on vit ! Sans repères, sans empathie, sans écoute, aussi. Un monde de plus en plus fou, replié sur lui-même et ultra vindicatif, accumulant les choses à cent à l’heure, si ce n’est pas plus et qui augure du pire pour les années à venir, si rien n’est fait pour enrayer ce processus global qui semble irréversible.

Autrefois, l’école sous ses différentes variantes, depuis la maternelle jusqu’à l’enseignement supérieur, représentait encore un havre de paix. Et de sérénité, tant pour les enseignants qui y dispensaient leur savoir, à travers des cours parfois plus ou moins bien construits, mais qui symbolisaient pourtant une réelle transmission de connaissances dont les élèves puiseraient plus tard la substantifique moelle leur servant dans la vie active.

Tant pour les élèves, aussi, qu’ils soient simples potaches ou brillamment surdoués qui avaient toujours quelque chose à gagner de cette Education nationale et de ses enseignements à géométrie variable selon les établissements choisis, que l’on pouvait perfectionner par l’apport de bienveillantes lectures, de nécessaires recherches, de rencontres inoubliables, de découvertes exceptionnelles…

Bref, à notre époque – c’était il y a cinquante à trente ans en arrière ! -, on prenait un malin plaisir à se rendre au quotidien ou presque au « bahut » pour y apprendre des choses à retenir selon les centres d’intérêt, se motiver pour un cursus passionnant et prometteur, se projeter vers un avenir quasi assuré qui nous tendait les bras, s’intéresser à l’autre quelque soit sa couleur de peau, son origine sociale ou sa religion – ni sectarisme ni racisme affirmé à cette époque-là ! -, prendre du plaisir à être là ! Dans le respect du civisme et de la camaraderie.

 

« Pour vivre mieux, vivons cachés » : un principe encore tenable de nos jours ?

 

Que reste-t-il de tout cela, aujourd’hui ? Plus grand-chose quand on se réfère à la lecture des tragiques faits divers s’étalant à la une de tous les médias de la planète qui depuis les années 2000 se multiplient à la vitesse grand « V » tel un tsunami frappant les établissements scolaires et tout ce que cela représente en appréciation symbolique de la transmission de savoirs et de connaissances.

Ce ne sont que des agressions, des bagarres, des menaces, des coups portés contre l’institution, des assassinats, des meurtres, de la violence gratuite et sans raison d’être, le plus souvent coiffée sous la fameuse explication des « troubles psychologiques ».

Un argument, tellement plus simpliste à balancer à la presse pour cacher en vérité, la poussière sous le tapis et s’avouer que notre société est en train de faillir à bien des égards par rapport à la multitude de problématiques qui se présente à elle…Une politique de l’autruche, coutumière de nos démocraties occidentales, qui malheureusement s’applique à moult sujets de notre société dite moderne. Selon les préceptes fumeux du « pour vivre heureux, vivons cachés ! ».

 

 

Combien de témoignages d’enseignants, d’éducateurs, de personnels administratifs, de directeurs d’établissements, d’élèves, de parents d’élèves qui se sont plaints des malversations dramatiques les concernant directement ou leur progéniture, observées dans le milieu scolaire au fil de ces années ?

Combien de courriers ou mails adressés à une hiérarchie ou à un supérieur pour mentionner tel ou tel fait suffisamment grave qui sont demeurés lettres mortes, mis à la corbeille car il ne fallait surtout pas « faire de vagues » en y répondant par l’affirmative d’une écoute attentive ?  

 

L’école, théâtre du « ne pas faire de vagues »…

 

« Ne pas faire de vagues » : voilà une formule qui ne doit plus être employée aujourd’hui dans notre vocabulaire. Tant au sein de l’Education nationale que dans les autres administrations, structures associatives et entreprises qui sont confrontées à ce fléau de la violence moderne, faite d’incivisme, de rejet de l’autre et de non-respect des valeurs institutionnelles.

L’horreur absolue vécue cette semaine avec l’assassinat de la surveillante trentenaire du collège de Nogent-sur-Marne, une commune paisible de la Champagne, nous le rappelle avec cruelle amertume. Mélanie, 31 ans, qui laisse derrière elle un enfant de quatre et un conjoint anéanti a été tuée de plusieurs coups de couteaux portés par un collégien âgé de…14 ans ! Un énième fait divers aux conséquences dramatiques qui vient ternir cette image d’Epinal du monde scolaire que l’on croyait encore tranquille où les causes peuvent être multiples – influence des réseaux sociaux, abrutissement des jeux vidéo, manque de discernement sur la réalité du monde bien réel, problématiques familiales et environnementales, usages de produits illicites, encouragement à la violence pour faire le buzz…-, voire bien pire encore.

« Ne pas faire de vagues » dans le milieu scolaire ? Plus jamais, çà, bien sûr ! Ne serait-ce qu’en souvenir de Mélanie et de toutes les pauvres victimes de la bêtise humaine, même adolescente, qui l’ont précédée en enrichissant la liste funeste de ces faits divers sordides…

 

Thierry BRET

 

 


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Certes, ils ne sont plus comptabilisés comme demandeurs d’emploi. Pour autant, la France recense un peu moins de deux millions de personnes intégrant la catégorie des allocataires du RSA, le Revenu de Solidarité Active. L’ultime marchepied social, avant de sombrer irrémédiablement vers la précarité si rien n’est fait pour changer de statut.

Si l’on ajoute à cette donnée chiffrée le nombre de conjoints et enfants à charge au sein du foyer d’un bénéficiaire de ladite prestation, cela concerne plus de 4 millions de personnes. Soit 6 % de la population hexagonale. Une statistique qui s’était stabilisée depuis quelques années mais qui a tendance à progresser de nouveau du fait des incertitudes observées à l’heure actuelle dans le monde économique et celui de l’employabilité. Certains de nos compatriotes cultivent même, intentionnellement ou non, le sens générationnel de ce particularisme d’entraide sociale, voulue par l’Etat : ils sont bénéficiaires du RSA de génération en génération ! Un comble qui est devenu une réalité dans certaines contrées françaises et qui commence à exaspérer de plus en plus les responsables des collectivités départementales ayant la lourde tâche d’en gérer le poste budgétaire.

Qui dit RSA, dit chômage, il va de soi. Aujourd’hui, la moitié des bénéficiaires de cette allocation s’identifie à des personnes seules, la plupart du temps sans enfant, voire pour un tier d’entre elles à des familles monoparentales. Notons que c’est dans le Pas-de-Calais que l’on trouve le plus grand nombre de personnes touchant le RSA.

 

 

Un coût de versement qui ne cesse de progresser pour les départements

 

Alors que leurs contraintes budgétaires sont au paroxysme de la réduction avec des coupes sombres à l’appui et ce, depuis plusieurs mois, les départements français dans leur ensemble font grise mine. D’une part, et c’est une aberration totale, ces collectivités ne possèdent pas dans leur domaine de compétences le poste économique et pourtant, c’est à eux que l’Etat demande de régler la note, celle des enveloppes financières inhérentes aux bénéficiaires de la fameuse prestation, sans en compenser les 50 % comme cela devrait être dans les faits.

D’autre part, cette politique dont le coût est déjà conséquent ne cesse de croître en France. Puisque l’Etat a exigé encore plus cette année à ses partenaires départementaux sur le sujet qui, progressivement et à tour de rôle (c’est le cas du département de l’Yonne), se refusent à appliquer la hausse.

Si l’on prend l’exemple de l’Yonne, le coût du versement du RSA s’est élevé à 60 millions d’euros l’année dernière ; il était de 54 millions d’euros en 2019, à nombre de bénéficiaires équivalent.

 

La chasse aux « indus » de la CAF est déclarée !

 

Mais, là où le bât blesse dans le système allocataire en France et où il serait bon et intelligent d’accorder au plus vite ses violons, au vu du contexte économique de ce pays, ce sont les versements injustifiés de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) – les « indus » - envers les bénéficiaires du RSA qui sont de plus en plus importants en France (6,4 milliards d’euros) et qui irritent de plus en plus les responsables des collectivités départementales.

Ces sommes ne correspondent à rien, aux dires des élus courroucés par cette situation, et évoluent de façon inquiétante. La Cour des Comptes a ainsi pointé du doigt ce phénomène non justifié et en appelle à des renforcements systématiques des contrôles, eux-mêmes assurés par…la CAF !

D’ailleurs, la mise en œuvre du RSA à la source, faite de manière non concertée avec les collectivités départementales, interpellent ces exécutifs qui voient cela d’un très mauvais œil. Non seulement, cela pourrait accroître le nombre de bénéficiaires en France (et de ces fameux « indus » injustifiés) mais en outre, cela ferait augmenter considérablement la charge budgétaire sur des départements qui n’en ont pas besoin, compte tenu des coupes drastiques devant être effectuées dans leurs caisses en ces temps de crise institutionnelle. Certains territoires, à l’instar de l’Aisne, sont déjà presque en dépôt de bilan et placé sous la tutelle de l’Etat ! Le retour à l’envoyeur, en quelque sorte…

Dès lors, et c’est le vœu des collectivités concernées par le versement du RSA, il est nécessaire que la CAF et l’Etat érigent la lutte contre les « indus » comme une priorité nationale pour garantir une gestion transparente et efficace des fonds publics.

Bref, de l’argent issu de nos impôts et qui est très mal employé, visiblement, et après on vient nous tarauder les neurones à répétition avec la possibilité de départ à la retraite à l’âge de 66 ans et 5 mois à partir de 2030 pour faire des économies ? De qui se moque-t-on, vraiment !

 

Thierry BRET

 

 


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