Elle est light, la brochure 2024 ! Sur la forme, même si la qualité du papier en couché brillant est de belle facture, elle étale ses arguments oniriques sur un cahier de quatre pages, uniquement. Volonté de respecter les engagements de la RSE, oblige ! Sur le fonds, a contrario, elle est des plus réussies ! Dévoilant au premier coup d’œil, les destinations et les journées spectacles ainsi que leurs prix, proposées en grande majorité par autocar. Il n’y a pas à dire mais 2024 regorge de suggestions des plus alléchantes avec les enseignes du groupe PROCARS dont ALBA Voyages et Cars MATHIEU !
VENOY : Envie de se dépayser l’existence ? De se ressourcer à l’autre bout de la planète ? De se détendre vers des destinations plus européennes et accessibles en termes de budget ? Voire de se distraire une journée, peut-être un week-end en visitant un lieu magnifique ou bien assister à un spectacle de belle qualité ? La plaquette 2024, éditée par ALBA Voyages et ses partenaires de transport (ProCars, ProCars Champagne, ProCars Icaunais, ACKERMANN Voyages et Cars MATHIEU) apporte les réponses adéquates pour celles et ceux qui aiment profiter de la vie en découvrant de nouveaux horizons. Et en préservant leur confort !
L’art du tourisme procure de très belles sensations, il semblerait à la lecture du document dévoilé devant plus de 250 personnes, à Venoy mais aussi à Charny, que les envies de bouger donneront des ailes l’année prochaine aux amateurs de circuits touristiques ! Prioritairement en autocar, mais pas que !
Parmi les nouveautés incontournables de ce catalogue 2024 figure le séjour de rêve proposé au Cambodge, le pays des dieux ! Un séjour à biffer d’ores et déjà sur son agenda pour les veinards qui auront la possibilité de s’extérioriser du côté de Phnom Penh, du 04 au 15 mars prochain. Un voyage à vivre, non pas en autocar et pour cause au vue de la distance avec la France, mais en avion ! Sur le même registre, les aficionados de la structure spécialisée dans les voyages finement ciselés auront repéré les vols pour se rendre en Corse ou en Egypte, autres lieux gorgés de soleil !
Une clientèle de retraités mais aussi d’entreprises et de collectivités…
Profitant d’un après-midi très agréable à faire saliver les férus de beaux paysages, de patrimoine et gastronomie exotiques, le dirigeant de la structure ProCars, Frédéric JOUY et les équipes des différentes filiales qui travaillent à ses côtés ont minutieusement décortiqué les fiches produit de ce catalogue à partir d’un diaporama, où la part belle est faite aux excursions et circuits à travers l’Europe (Lac Majeur, Pays-Bas, Belgique, Autriche…) mais aussi l’Hexagone avec ses typicités à l’instar de l’Alsace, la Bretagne, le pays de Montbéliard, la Vendée ou encore la Provence.
Au vu de la fréquentation de ces deux séances explicatives, l’envie de partir n’a donc pas faibli parmi la clientèle, une population majoritairement de retraités. Mais, aussi de comités d’entreprises et de collectivités. Il est vrai que le menu est propice à des besoins de s’oxygéner et d’oublier quelque peu la grisaille persistante en terre de l’Yonne et de rêver de carnaval de Nice, de réveillon du Nouvel An en Alsace dans le décorum féérique de Strasbourg, de la Touraine et de ses promenades au bord de la Loire, des plages du D Day en Normandie.
« Les transports collectifs restent très prisés des touristes, explique Frédéric JOUY, cela offre l’opportunité de découvrir les sites pittoresques au plus près sans fatigue et sans trop de déambulation… ».
Même le car qui transporte les joueurs de l’AJA était là !
Des cars à la qualité optimale qui garantissent le confort de leurs passagers. Des véhicules que le public a pu admirer après coup en se rendant sur le parvis de la salle des fêtes qui accueillait l’évènement. Celui, tout d’’abord, qui transporte à chaque déplacement les professionnels de l’AJ Auxerre durant leur périple à travers la France (la société est partenaire du pensionnaire de Ligue 2), et un exemplaire de la catégorie « grand tourisme », à l’aménagement cosy (velours sur les sièges, cuir, climatisation) et toilettes.
Satisfait de cette présentation du renouvellement de ses offres touristiques et culturelles (le volet spectacle et visite de sites prestigieux n’est pas mal du tout avec le château de Versailles, le zoo de Beauval, le domaine de Chantilly – ah, le restaurant du célèbre VATEL ! -, la découverte du Tréport mais également les spectacles « Hollyday on ice » ou celui de Michel SARDOU), Frédéric JOUY concluait son exercice oratoire en présentant l’ensemble des conseillères. Sous les applaudissements nourris du public, comme l’aurait suggéré le regretté Jacques MARTIN !
Thierry BRET
Le programme se veut ambitieux. Sa configuration, explicite dans les détails, en aura peut-être surpris plus d’un, lors de sa présentation officielle. Peu importe ! L’amélioration du centre-ville de la commune périphérique d’Auxerre – l’une des plus importantes sur son versant septentrional avec ses potentialités économiques et attractives – possède comme nom de code « Cœur de Village ». Un concept étudié par la nouvelle municipalité, en place depuis 2020. Il a été dévoilé voici plusieurs semaines à la population.
APPOIGNY : Pédagogue, il l’est jusqu’au bout des ongles, le maire de la commune, Magloire SIOPATHIS. Toujours à l’écoute et posant savamment les règles de la discussion avec diplomatie. Un élu qui a su faire son lit dans la stature municipale. Lui qui est rodé à la chose publique depuis pas mal d’années déjà. Une expérience acquise aussi, au fil de l’exercice de ses mandats de conseiller départemental et conseiller communautaire au sein de l’Agglo de l’Auxerrois qu’il mène en parallèle de son statut d’édile.
C’est donc un élu fort de son fait, à l’aise dans le maniement de l’oral, qui prendra la parole et s’adressera à ses administrés, il y a quelques semaines, afin d’exposer toutes les subtilités que contient le programme « Cœur de Village », qui comme son nom l’indique a pour vocation d’embellir et de réaménager le centre urbain de cette agglomération importante de l’Auxerrois.
Le déroulé des explications s’est ainsi beaucoup appuyé sur l’étude d’aménagement réalisé par « Terre et Am », en lien avec les élus, lors de cette réunion publique de concertation. Logique : les habitants de la commune devaient en découvrir toutes les arcanes.
La grande priorité de ces aménagements : renforcer l’attractivité !
Que retenir de cette nouvelle vision de la localité à moyen terme ? Davantage de priorité donnée aux piétons dans leur déambulation, une circulation très apaisée – on ne peut qu’applaudir des deux mains tant l’automobile est dérangeante dans les centres bourg ! -, plus de végétalisation afin d’apporter de la verdure et de l’aération : le « cœur de village » de cet Appoigny newlook forcera forcément le trait sur les valeurs de l’environnement et le bien-être des villageois.
Prolixe dans ses explications, Magloire SIOPATHIS évoqua l’aspect qualitatif de l’aménagement : « La commune entend mettre en valeur la place de la Liberté qui va être réhabilitée – sans que le célèbre végétal qui y trône soit menacé de disparition ! -, la place de la mairie et la place de la collégiale, cette dernière ayant été restaurée… ». Mais, ceci n’est qu’un hors d’œuvre !
En effet, la municipalité entend bien dynamiser le commerce de proximité, incitant de nouveaux entrepreneurs à s’implanter au centre du village. Voire d’autres services, aussi nécessaires pour les citoyens, à s’y installer.
Mais, au-delà de ce projet, c’est aussi pour l’équipe municipale en place de vouloir instaurer un lien avec la stratégie du territoire, dans la perspective de création du futur lotissement censé apporter davantage de population.
Un mot, en revanche, est revenu régulièrement dans la bouche du conseiller départemental-maire. Attractivité ! Comment y parvenir ? Très simple, en se dotant de moyens d’aménagement autour de la création d’espaces accueillants, d’optimiser l’accueil de commerces et services supplémentaires, de favoriser l’organisation de manifestations évènementielles, de promouvoir l’usage de matériaux durables et de développer la circulation douce, de privilégier les axes piétonniers du cœur de la commune, de développer la mobilité inclusive, de mettre en exergue une architecture plus lumineuse de la ville et naturellement, de communiquer sur les opportunités touristiques de la localité.
Une vision futuriste de la commune…
Parmi les points névralgiques qui seront concernés par cet aménagement de grande envergure : citons, le carrefour Saint-Fiacre, la rue du professeur Mocquot, la place de la Liberté, la place du marché, la rue Châtel bourgeois, la place de la mairie, la place de la collégiale, la place Jacques Paclin.
Le plan de circulation sera revu et corrigé. En mieux, pour le confort de mobilité des piétons. Tout comme le stationnement, maintenu dans certaines rues, matérialisé au sol dans d’autres. Ici, ce sera la création d’un espace dépose-minute, près d’une agence bancaire. Là, on marquera de nouveaux emplacements au sol.
Privilégier la circulation douce, à pied, avec des cycles sur la commune est dans l’air du temps. Selon les rues et leurs statuts respectifs. La circulation des poids lourds et des transports collectifs sera également réglementé en fonction des impératifs économiques et des besoins de mobilité de la commune.
Bonne nouvelle pour les férus de l’écologie et de la végétation : le réaménagement de la place de la Liberté ne condamnera pas l’unique arbre qui y rayonne de tous ses éclats verdoyants. Mieux, le végétal sera protégé !
Ces aménagements sur les différentes places concernées par ce programme ambitieux se feront avec soin et esthétisme. Même les trottoirs et autres bordures se présenteront sous leurs meilleurs atours ! Jusqu’au choix des matériaux, avec diverses options envisageables, entre le granite, le traditionnel béton ou la pierre bourguignonne, réputée plus résistante au gel.
Nouveaux candélabres, plaques de rues en fonds bordeaux, agrémentées d’une écriture beige et écusson de la commune placé en haut à gauche, mobilier urbain au design avantageux…sont de précieux auxiliaires pour faire de ce grand chantier une future réussite, telle qu’aura été présentée aux habitants de la commune.
Ce projet de grande envergure permettra à Appoigny de réaffirmer son poids structurel au sein de l’Agglomération de l’Auxerrois, elle qui occupe déjà la quatrième place…
Thierry BRET
Elle est ravie de la tournure des évènements, la vice-présidente du Conseil départemental de l’Yonne, Sonia PATOURET, en charge de l’Emploi, de l’Insertion et de la Santé. Non seulement, le public a répondu présent, en nombre, à ce Forum de l’insertion, accueilli au gymnase de l’ancien collège Bienvenu-Martin à Auxerre, tôt le matin. Mais, en outre, elle a été l’une des signataires d’une convention tripartite (Etat, Département et…Pôle Emploi) dans l’accompagnement des allocataires du RSA vers la vie active.
AUXERRE : Peut-être ? Peut-être pas ? En tout cas, micro en main puisque prise de parole oblige, Sonia PATOURET n’a pas ergoté outre mesure sur les qualificatifs à employer face à l’assistance, faisant de cette signature de convention matinale et publique, unissant le Département et l’Etat, par le prisme de Pôle Emploi – bientôt, la nouvelle entité France Travail – l’un des tout premiers évènements de la sorte à exister en France !
Si cela reste à vérifier - mais on ne remet pas en cause les salvatrices paroles de la vice-présidente du Conseil départemental de l’Yonne, car cela fait du bien au moral et surtout aux oreilles d’entendre que notre territoire est devenu précurseur au niveau de l’Hexagone !-, nous aurions vécu un moment quasi historique, mercredi matin, dans les hauts auxerrois, lorsque Michel SWIETON, directeur régional de Pôle Emploi, Yves HUTIN, directeur départemental 89 et elle-même ont apposé leurs griffes au bas des documents, contenus dans le traditionnel parapheur, rose à l’intérieur, noir à l’extérieur !
Aider chacun à revenir vers l’emploi, vers l’espoir, vers la vie
Un accord des plus officiels, loin d’être anodin et qui montre bien, toutefois, que le département de l’Yonne a choisi de ne pas rester les bras ballants face à la recrudescence des personnes qui bénéficient des minima sociaux.
« Nous, dans l’Yonne, souligne la troisième vice-présidente de l’exécutif départemental, on a choisi un schéma qui est bien particulier. Un dispositif qui s’inscrit dans le sens des bonnes relations que nous développons avec Pôle Emploi… ».
Chacun attend donc la suite, suspendu aux lèvres de Mme PATOURET. Cette dernière poursuit : « depuis trois années, nous avons mis en place sur notre territoire des procédures concernant les bénéficiaires du RSA afin de pouvoir proposer à chacun une sortie du Revenu de Solidarité Active vers l’emploi, vers l’espoir, vers la vie… ».
Malgré le brouhaha ambiant imputable à la fréquentation certaine des demandeurs d’emploi sur les stands des participants à ce forum, le cercle restreint de l’auditoire ne manque pas un mot du laïus enthousiaste de l’élue de l’Avallonnais.
« Nous voulons offrir une chance à tous nos bénéficiaires, ajoute l’oratrice, mais nous ne pouvons pas le faire tout seul. D’où ce partenariat avec Pôle Emploi ! Cela se décline à l’aide de parcours d’accompagnement personnalisés pour chacun. Chacun a sa place, il faut la trouver et le Département est là pour vous aider ! ».
700 bénéficiaires du RSA qui quittent le dispositif chaque année…
Aux côtés de la conseillère départementale, Michel SWIETON, directeur régional de Pôle Emploi et son homologue de l’Yonne, Yves HUTIN, opinent du chef. Ecoutant avec grand intérêt le discours de l’élue. Révélateur de la symbiose parfaite existant entre les deux organismes institutionnels.
« L’objectif de France Travail est de proposer à chacun ce parcours d’accompagnement afin de retourner à la vie active. Pour l’Yonne, c’est un pari. Nous allons confier à Pôle Emploi une partie de nos bénéficiaires du RSA et leur suivi. Soit 70 % de nos bénéficiaires RSA qui feront l’objet dorénavant d’un accompagnement de la part de Pôle Emploi… ».
Dans le cadre de France Travail, l’opérateur spécialisé dans le retour à l’emploi a reçu des moyens de l’Etat, mais aussi ceux que le Département de l’Yonne met à sa disposition. Cela donne un mariage heureux (mais pas pluvieux en ce jour de mercredi, ouf !), possible entre les partenaires, officialisé ce matin via la signature des documents…
Un mariage d’esprit et d’envie, aussi, devait préciser Sonia PATOURET au bénéfice des allocataires du RSA. Un hyménée qui porte ses fruits depuis que le travail a commencé il y a trois ans. Chaque année, à l’échelle du département, 700 bénéficiaires du RSA s’éloignent donc du dispositif en regagnant le marché de l’emploi, voire en adoptant des solutions qui leur conviennent mieux, à l’instar du handicap ou de la retraite.
Quant au forum de l’insertion, il est clair que l’élue de l’hémicycle départemental approuve (« c’est une bonne occasion de mobiliser les bénéficiaires du RSA ») et de découvrir les entreprises qui manquent de personnels.
« Chacun, entre employeurs et bénéficiaires du RSA, est prêt à faire des efforts, constate-t-elle, et au beau milieu, on a le Conseil départemental de l’Yonne et Pôle Emploi qui s’organisent pour trouver des solutions intermédiaires. On est là pour aider… ».
Une logique entre les deux acteurs territoriaux qui se traduit au plus près du terrain grâce à la tenue de six forums annuels orientés autour de l’insertion et de l’emploi dont celui d’Auxerre dans le cadre de France Travail, où l’Yonne est un territoire expérimentateur. Une chose est sûre : rendez-vous est déjà pris en 2024.
Thierry BRET
Tradition respectée pour les pompiers du Centre de Secours Principal auxerrois. Ils ont fêté de belle manière leur sainte patronne. Une Sainte-Barbe, sous le signe de la convivialité mais empreinte également de solennité. Le temps notamment d’une remise de médailles à cinq sapeurs distingués pour leurs nombreuses années de service. La cérémonie s’est déroulée devant un parterre d’officiers et hommes du rang, accompagnés de leurs familles, mais aussi d’élus, venus saluer de leur présence l’engagement et le courage des soldats du feu, qu’ils soient professionnels ou volontaires.
AUXERRE : Affluence inhabituelle vendredi soir, du côté de l’allée Bourdillat à Auxerre. Pour autant, pas d’alarme incendie au programme ni sortie de véhicule d’urgence, simplement le ballet des véhicules apportant leur lot d’invités à la traditionnelle cérémonie de Sainte-Barbe, organisée par le CSP d’Auxerre.
Peut-on imaginer un monde où le 18 ne répondrait plus ? Un monde où les citoyens que nous sommes seraient livrés à eux-mêmes face aux tragédies et accidents de la vie… ?
A l’heure des discours, les propos du colonel Sébastien BERTAU, ont, s’il en était besoin, éveillé les consciences. Que serions-nous si le corps des sapeurs-pompiers n’existait plus ?
« Si nous n’y prenons garde, cela pourrait arriver ! » Rappelant que 80 % des effectifs sont des volontaires, le directeur départemental du SDIS 89 s’est voulu alarmiste : « le contexte général que nous connaissons pousse chacun à l’individualisme et à l’intérêt personnel. Devenir sapeur-pompier, c’est participer à la vie de la cité, mais aujourd’hui, le modèle est menacé. A chacun, d’être l’ambassadeur de cet engagement citoyen, regardez autour de vous qui pourrait rejoindre nos rangs. Peut-être vous ou l’un de vos proches. Ce n’est pas la taille ni la force qui comptent, c’est la personne, c’est toi ! ».
Une vocation aux origines juvéniles, celle de Lorenzo !
Lorenzo BARJOT n’a pas eu besoin de cet appel pour se découvrir une vocation. C’est à l’âge de 7 ans, alors qu’il participait à une journée « Yonne Tour Sports » organisée par le Département, qu’il se prit de passion pour le métier. S’il lui fallut attendre sa douzième année pour intégrer le corps des Jeunes Sapeurs-Pompiers (JSP), il n’a eu de cesse depuis, d’enchaîner exercices pratiques et cours théoriques, pour se former, avec l’objectif de décrocher le brevet à la fin de l’année. Est déjà programmé aux vacances prochaines un stage pour avoir le droit d’embarquer dans le véhicule de secours et d’assistance aux victimes. Sa seule déception : ne pas avoir réussi à motiver d’autres copains de classe pour le rejoindre. Il est vrai qu’il faut de l’abnégation et du courage pour passer tous ses mercredis après-midi au centre de secours plutôt que devant un écran ! A la question de savoir ce qu’il pense faire plus tard, un large sourire éclaire le visage juvénile de Lorenzo. Nul doute que le SDIS 89 ne devrait pas tarder à voir une nouvelle recrue rejoindre ses rangs et ce, pour la plus grande fierté de ses parents présents : « nous l’avons encouragé dans sa démarche, pensant qu’après les parents et l’école, cela fait partie de la continuité de la formation et de l’éducation. C’est une chance que les centres de secours ouvrent ainsi leurs portes pour leur apprendre les gestes leur permettant dès aujourd’hui de sauver des gens… ».
Une équipe de malinois prête à sauver des vies en Ukraine
A la tête de l’équipe cynotechnique au sein du Corps départemental, l’adjudant-chef Franck JACOB et son équipe ont également été mis à l’honneur au cours de la soirée pour l’objectif qu’ils se sont fixés depuis un an, de former des chiens à la recherche de personnes dans les décombres et les rendre opérationnels avant de les envoyer en Ukraine où hélas, leur nombre fait défaut. Au détail près que ces chiens malinois n’ont pas été achetés dans un élevage mais récupérés au fil de missions dans toute la France : « des chiens qui étaient tombés dans de mauvaises familles, qui ont beaucoup subi de la vie et qui malgré tout, donneraient aujourd’hui leur vie pour en sauver d’autres… ». Plus de renseignements sur l’opération « Chiens de secours pour l’Ukraine », en se rendant sur Facebook et Instagram.
Vu et entendu…
Commandant Alexandre BONNETON, chef de la compagnie et du CSP d’Auxerre : « Je suis fier de commander cette unité dans laquelle il y a une ambiance et une atmosphère qui sont saines. Quelques soient les statuts et les origines des uns et des autres, c’est une caserne où il fait bon vivre… ».
Sébastien DOLOZILEK, adjoint au maire d’Auxerre : « Selon les statistiques officielles, il y a environ une intervention toutes les 6,5 secondes, soit près de 5 millions chaque année… Les pompiers en France sont des héros locaux… ».
Christophe BONNEFOND, vice-président du Conseil départemental et président du SDIS 89 : « Depuis deux ans, l’inflation sur l’énergie et le carburant, a représenté une hausse des dépenses de plus d’1,5 million d’euros pour le SDIS 89… A un moment donné, nous sommes obligés aussi de discuter avec nos financeurs, que ce soit le département ou les communes, derrière, ce sont les impôts de tous les citoyens. Nous devons sans cesse trouver un équilibre pour que tout puisse avancer correctement pour l’ensemble des citoyens… ».
Jean-Baptiste LEMOYNE, sénateur de l’Yonne :
« Les JSP, ce devrait être « presque » pour tous. Si tous les jeunes avaient ce type de formation de transmission des valeurs, la société se porterait sans doute beaucoup mieux… ».
Clémence CHOUTET, directrice de cabinet et sous-préfète :
« 20 ans de service, 30 ans pour certains, cela en dit beaucoup sur le sens du mot engagement et du dévouement… ».
Dominique BERNERD
De l’avis général, c’était génial ! Sans doute était-ce imputable au charisme et à l’humilité qui se dégageaient des trois intervenants, conviés par BGE Nièvre Yonne, à venir discuter le bout de gras avec les chefs d’entreprises, confirmés ou en herbe ! Soutenue par la Région, le Grand Sénonais et la Ville de Sens, l’opération s’articulait autour d’entrepreneurs et de sportifs, assidus dans le combat permanent mené au cours de leur existence. In fine, ce fut une belle rencontre qui forge de beaux souvenirs…
SENS : Avant le traditionnel exercice de réseautage et d’échange de cartes de visite – le socle des rencontres du Club BGE, réunissant les entreprises de l’Yonne qui sont cornaquées par les conseillers de la structure -, il y eut, en guise de succulent hors d’œuvre, une causerie. Avec trois intervenants, autour d’une thématique souvent plébiscitée, faisant le parallèle entre le milieu du sport et celui tout aussi dynamique de l’entrepreneuriat !
Trois orateurs (dont des références dans le monde du sport départemental) étaient donc conviés à faire part de leurs vécus et expériences au détour de cet échange qui n’avait rien d’anodin en soi. L’athlète, originaire du Congo, Franck ELEMBA – un beau bébé à la musculature impressionnante ! – narra ses antécédents de lanceur de poids et de sa participation parmi les plus grands championnats d’athlétisme. Mondiaux comme continentaux.
A ses côtés, Marouane MARCHOUD ne se fit pas prier pour parler de son ascension. Une ascension professionnelle pour le jeune startupeur qui évoqua son projet entrepreneurial depuis sa concrétisation jusqu’à son attachement au territoire sénonais. Il racontera en toute transparence les étapes déterminantes qui lui ont permis de se surpasser et de réussir à lever des fonds (le nerf de la guerre de toutes entreprises !), et d’optimiser sa communication afin d’intégrer le cercle très hermétique du monde du numérique.
Tout est dans le mental !
Aujourd’hui, le nouveau CEO de la startup ResaCare est établi à Sens. Mais, il a précédemment exploré diverses régions du globe, du Luxembourg, en passant par Barcelone et les États-Unis pour réaliser son projet. Le garçon met en application sa riche expérience pour développer sa structure depuis la prestigieuse Station F.
Restait Abderrazzak EL BADAOUI – lui, on ne le présente plus après ses exploits en gagnant à pied son village natal de Bzou au Maroc ou ses innombrables marathons disputés aux quatre coins de la planète ! – qui passionna l’auditoire.
Souriant, détendu, accessible, pédagogue, le garçon explicita son parcours, faisant le lien avec la préparation d’un projet (faire un prévisionnel), les embûches rencontrées (faire face aux problèmes et rebondir) comme une blessure, être entouré des bonnes personnes (se faire accompagner pour son projet), trouver des sponsors (prospecter). Bref, un sportif qui raisonne comme un entrepreneur, avec le mental en plus !
Alors que la capitale des Sénons est labellisée « Terre de Jeux », il était légitime que BGE Nièvre Yonne s’interroge sur cette récurrente thématique faisant la part belle à la comparaison entre sportifs et chefs d’entreprises. Un vrai challenge en somme !
Thierry BRET