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L’initiative est sympathique. Même un peu gourmande, lorsque c’est l’un des invités en l’occurrence la société THIRIET qui amène en proche voisin viennoiseries et œufs de Pâques en chocolat ! Un petit déjeuner pris entre responsables d’entreprises et représentants institutionnels, plutôt vertueux. Il a été accueilli dans l’une des salles de réception du commanditaire de la manœuvre : le centre de formation en logistique et transport, AFTRAL Auxerre ! Un rendez-vous devenu régulier à raison d’une édition mensuelle depuis un trimestre déjà…

 

APPOIGNY : En poste seulement depuis trois mois, le directeur du centre de formation spécialisé en logistique et transport, Cyrille ROUZE, a de la suite dans les idées, au niveau de la communication et des relations publiques. Chaque troisième jeudi matin par mois, il donne ainsi rendez-vous et de manière gracieuse à celles et à ceux des acteurs de la vie institutionnelle et économique de notre territoire de venir partager selon une formule de petit déjeuner débutant aux alentours de 09h30 une tranche de vie avec lui. Et sa prolixe et dynamique conseillère en développement formation, Audrey BUELLONI.

Objectif : nouer des liens entre entrepreneurs, découvrir l’un des centres de formation de l’Auxerrois qui accueille pas mal de public de niveau CAP à Bac + 6 – il n’est pourtant toujours pas desservi par un arrêt de bus au grand désespoir de son responsable ne comprenant pas cet état de fait ! -, visiter la quinzaine de salles favorisant l’accueil de cours, s’immerger et pourquoi pas tester (c’est surtout valable lors des séances de portes ouvertes) les deux simulateurs de conduite de poids lourds impressionnants par leur fonctionnalité…

Bref, la création de ce lien de pure communication informelle est devenue depuis le début de l’année un rendez-vous où l’on discute, l’on s’écoute, l’on se remet des cartes de visite (un auxiliaire toujours très précieux pour optimiser sa relation !), l’on échange aussi sur des thématiques improvisées ou pas. Ce jour, l’employabilité des seniors figurait un peu au centre des débats entre les représentants des sociétés TRIANGLE (spécialiste du travail temporaire), THIRIET – on ne présente plus cet acteur du surgelé assurant des livraisons à domicile pour les particuliers -, du CIBC Bourgogne ou de France Travail. Une causerie d’une bonne vingtaine de minutes avant que le petit groupe n’aille faire un tour en compagnie de ses deux guides dans l’immense infrastructure qui accueille les activités et les apprenants/formateurs de l’entité AFTRAL.

 

 

 

Un regroupement d’entreprises utile pour le directeur du site auxerrois, Cyrille ROUZE. « On ne sait pas exactement ce que font les entreprises autour de nous, explique-t-il, nous, à titre d’exemple, on résume notre activité au transport et à la logistique. Mais, on ne voit pas tout ce qu’il y a derrière cette appellation alors que l’on fait plein d’autres choses ! ».

Un club « petit déjeuner » où les participants n’ont rien à vendre si ce n’est à se présenter au travers de leurs activités. Mais, les cartes de visite font le reste en qualité d’aide-mémoire en cas de besoin. Une animation originale pour un centre de formation à laquelle est présente à chaque réunion un représentant de France Travail. Une immersion intéressante au sein de ce centre de formation comme si c’était un stagiaire qui y mettait pour la première fois les pieds !

 

Thierry BRET

 


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Sept ans après le décès du « Général de GAULLE de la Gastronomie française » - une juste dénomination servie par l'ami François SIMON -, la maison demeure telle qu'en elle-même, avec une sorte de sentiment mêlé, entre rassurant et impression fugace, d'en faire un peu partie ce jour-là, avant de s'y attabler. Les plaques indiquant les crues de la Saône (1840, 1955, 1983...), la façade éclatante de sa rougeur, les cuivres brillants de mille feux, les cadres comportant les diplômes des MOF qui interviennent ici tant en cuisine qu'en salle. Tout y est ou presque ! 

 

COLLONGES-AU-MONT D’OR : Bien sûr, l'on ne vient pas tous les jours à Collonges se sustenter avec un premier menu proposé à 225 euros ! C'est souvent lors d’une belle et magnifique occasion (les 70 ans d'un ami de longue date,  en ce midi d'avril en l'occurrence). Il en va de même pour les tablées de touristes, venus de bien plus loin (la Chine) dont les yeux brillent d’émerveillement au bord de la Saône.  

L'histoire du chef Paul BOCUSE est un roman. Ce jeune homme, courageux soldat de la fin de la Seconde Guerre mondiale, travailla chez les plus grands de son époque : Mado et Fernand POINT à « La Pyramide » de Vienne, chez la mère BRAZIER au col de la Luère, où il arriva à vélo (ce qui plut à l'exigeante aubergiste !). Le jeune marié  revint avec Raymonde, au bercail, pour travailler auprès de son père, Georges. Puis, la maison commença sa progression pneumatique, avant de décrocher les trois étoiles convoitées en 1965 ! L'on s'y régalait  alors de terrine de grives aux baies de genièvre, de mousse de truite à la Constant Gaillot, de carré d'agneau à la broche aux herbes de Provence, le tout arrosé de Pouilly-Fuissé et de Morgon. MOF (Meilleur Ouvrier de France), ce cuisinier intelligent et entreprenant fut un demi-siècle durant l'âme tutélaire de la cuisine française. Il contribua habilement à faire sortir les cuisiniers de leurs fourneaux, même si à l'hiver de sa vie, il considérait aussi caustique qu'amusé qu'il serait bon que nos chefs et cheffes retrouvent le chemin de leur cuisine, en délaissant un peu les plateaux TV et autres réseaux sociaux ! 

 

 

Une première visite en 2001 avec Patrick GAUTHIER

 

 

La première fois que je vins ici, ce fut en 2001, invité par le chef Patrick GAUTHIER (« La Madeleine » à Sens) pour fêter sa première étoile décrochée en 1999. Tandis que nous étions attablés, Monsieur Paul vint faire le tour des tables, dans sa veste « Bragard » grand chef et toque sur la tête. Il était accompagné de son épouse, tailleur et talon de circonstance. La classe tout simplement. Des moments qu'un gourmet ne peut oublier en tous cas.

De cette belle âme, forgée par un prestigieux passé permet à l'impeccable brigade 2025 de s'en inspirer, tout en assumant, comme nécessaire d'ailleurs.....le bel avenir de la maison ! Qu'il me soit permis un bref cocorico icaunais, avec la présence en cuisine du jeune chef de partie Paul HENNARD (le fils de François, professeur émérite de cuisine au lycée Vauban à Auxerre). Ce midi-là, Paul fut notre saucier d'exception, véritablement ! Autre clin d'œil 89, que celui du soumaintrain sur le plateau de fromages, nectar distribué par la belle maison LEROUX. 

A peine attablé, le magnifique ballet du service commence, impeccable, stylé,  et avec une certaine proximité de bon aloi. Je ne sais si les convives s'y sentent un peu chez eux mais cela y ressemble quelque peu. Autour de nous, quelques tables de jeunes gourmets, heureux d'avoir cassé la tirelire pour la circonstance ! 

Dans ce menu du centenaire (vivement recommandé par l'ami François !) chaque bouchée est un régal,  à commencer par celui du pain véritablement sublime. Une table voisine choisit l'un des plats mythiques de la maison : le loup en croûte sauce Choron, impeccablement ciselé par l'un des maîtres d'hôtel, magnifique spectacle culinaire s’il en est. 

 

 

Bienvenue au septième ciel !

 

On se souviendra longtemps de la « jambonette » de grenouille d'un producteur local, sur carpe fumée des étangs des Dombes voisines, et sa sauce cressonnière  époustouflante (avec me sembla-t-il un rien de cerfeuil !). Avant ce mets délicat, une fricassée de homard bleu printanière rafraîchie de gingembre et citronnelle nous fut proposée avec un Puligny-Montrachet de fort belle tenue ! Ensuite et comme un peu inattendu, vint le tour d'un turbot sauvage, jus crémé aux coquillages (des coqs), tarte fine aux champignons et céleri.  Nous sommes au septième ciel ! 

Après la fraîcheur à la Chartreuse verte (antan, ce fut celle au cassis et Beaujolais de mémoire !), place à un grand plat de la maison : la volaille de Bresse AOP en vessie, crème aux morilles servie en deux fois. Une assiette aussi gourmande que raffinée, magnifiée en salle, par l'impeccable découpe de la vessie. Les deux accompagnements vineux  - fait du hasard, allez savoir  - furent un Bonne-Mare, puis un Morey-Saint-Denis Premier cru, excusez du peu !  Quant à la sauce aux effluves de cépage Savagnin, c'est véritablement un modèle du genre.

 

 

 

 

55 ans de gastronomie unique !

 

Ensuite, de jolis fromages locaux furent proposés avec un Porto atypique. Vint le moment du dessert (chocolat ou agrume) magnifié par de beaux produits. La tradition de la maison accompagne chaque anniversaire d'une mélodie au limonaire - dont le chef fut un éminent collectionneur ! - orchestré par un groom des plus souriants ! 

Le café, suivi d'un bon digestif, et le privilège d'une visite de l'impeccable cuisine - merci Paul ! - avant de retrouver, un brin comme à regret le chemin de la gare de Lyon Part-Dieu, nous assurant une heure plus tard, de retrouver pour quelques secondes,  par les grâces du chemin de fer l'auberge rougeoyante ! 

Cher Monsieur et chère Madame BOCUSE, vous pouvez reposer  en paix ! Comme 55 ans durant, votre table historique et unique de la Gastronomie française vaut plus que jamais le voyage !

 

 

 

En savoir plus :

 

Contact :

 

Restaurant Paul BOCUSE

40 Rue de la Plage

69660 Collonges au Mont d'Or

Tel : 04.72.42.90.90.

Ouverture quotidienne sauf lundi et mardi.

Menu à partir de 225 euros.

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Sur le carton d’invitation, le rendez-vous se veut plutôt flatteur. C’est la soirée « Info & Convivialité » de la CPME de l’Yonne, soutenue par la FFB 89. Elle est accueillie à la pépinière d’entreprises dédiée à l’innovation à Auxerre. Nom de baptême : « AuxR_Factory ». L’animation se décline au second étage de ce bâtiment inauguré, il y a quelques mois à peine. Nonobstant, la salle est pleine. Il n’y a pas assez de chaises pour recevoir les nombreux adhérents de la Confédération des petites et moyennes entreprises, avides d’en connaître davantage sur les subtilités de la loi de finances 2025. Que l’on se rassure : les chaises arriveront très vite dans la pièce pour pallier au manque !

 

AUXERRE: Il est tout sourire le président de la CPME 89, Didier BARJOT. Satisfait du déroulé de la manifestation, organisée avec le concours de la chargée de développement de la Confédération départementale des petites et moyennes entreprises de l’Yonne, Sophie BILLON, il apprécie également le cadre architectural de ce rendez-vous. Une salle bien remplie, située au second étage de ce bâtiment auxerrois, accueillant la pépinière d’entreprises dédiée à l’innovation a de quoi lui donner du baume au cœur. D’ailleurs, c’est un signe : il y a plus d’invités que de chaises prévues pour les recevoir en ce début de soirée placée sous le sceau de l’actualité juridique et financière ! Un point de détail logistique qui sera très vite résolu d’ailleurs par une Sophie BILLON qui veille au grain de la bonne organisation de l’instant !

La présentation de la loi de finances 2025, thématique de cette soirée spéciale « Info & Convivialité » titille donc les esprits des entrepreneurs du cru. Plusieurs ont sorti de quoi écrire, stylo et calepin à la main, afin de noircir quelques feuilles blanches de précieuses indications toujours utiles. Celles qui seront fournies quelques instants plus tard par les quatre intervenants – rien que cela ! – prévus dans la soirée, des représentants de la filière des chiffres et du droit, à l’instar de Me Aline BOTTE, avocate fiscaliste, Me Marina MAKOWSKI, notaire, l’expert-comptable Sylvie CORREIA – ancienne présidente départementale de l’ordre éponyme – et le représentant régional de la société AGIRIS, Xavier OUVRERY. Une structure professionnelle éditant des logiciels de gestion pour le compte des cabinets comptables et les entreprises rassemblant plus de 750 collaborateurs dans l’Hexagone.

 

 

Moult questionnements autour de la loi de finances 2025

 

Il revenait à Didier BARJOT, président de la CPME 89, d’introduire les débats concernant l’évolution fiscale, sociale et juridique de la fameuse loi de finances, un texte législatif très important pour les décideurs économiques.

« Cette loi de finances 2025 suscite de nombreuses interrogations, rappela le président de l’organe patronal, les chefs d’entreprises que nous sommes doivent s’adapter constamment à l’environnement réglementaire et législatif voulu par l’Etat… ».

Il était donc essentiel que des spécialistes chevronnés à l’image d’un avocat, d’un notaire ou d’un expert-comptable apportent leurs lumières sur ces mesures parfois très complexes de la législation. Une entrée en matière pour introduire dans le déroulé des débats les trois intervenants, assis sur le côté d’un écran devant servir à projeter slides et autres diaporamas. Des analyses croisées qui ont permis aux adhérents de la CPME 89 de mieux comprendre les implications de cette loi de finances 2025, tant sur le plan fiscal que patrimonial. Une CPME de l’Yonne qui a justifié ce type de rendez-vous sous le sceau de la défense des TPE et PME face aux propositions de hausse des impôts, des prélèvements et du coût du travail qui pèse sur les entreprises.

« Plus que jamais, la CPME rappelle à ses adhérents la nécessité de prudence avant toute prise de décision, insista Didier BARJOT.

Ce sera chose faite avec les commentaires avisés des quatre intervenants qui prirent soin de décortiquer la loi de finances 2025 et de s’intéresser également à la facturation électronique, cette dernière devant se généraliser en France au 01er septembre 2026. C’est-à-dire demain…

 

Thierry BRET

 

 


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Il était rayonnant, Mourad YOUBI ! Normal, l’évènement était de taille à ses yeux, en sa qualité d’organisateur, lui permettant de replonger parmi ses souvenirs, entre nostalgie et camaraderie. La soirée des anciens élèves ayant fréquenté le collège Bienvenu-Martin à Auxerre, une animation festive concoctée à La Ruche à Auxerre samedi soir, aura tenu toutes ses promesses, au niveau du plaisir des retrouvailles et des échanges à n’en plus finir !

 

AUXERRE : Quand les souvenirs remontent à la surface ! Les bons comme les moins bons. Surtout lorsque l’on évoque ceux de la vie scolaire, vécue jadis entre élèves et enseignants dans un établissement qui n’est malheureusement plus de ce monde aujourd’hui. Forcément, il en ressort toujours quelque chose ! Du constructif au niveau des relations publiques et personnelles. Du positif, aussi, pour le mental et le bien-vivre ensemble…

Samedi soir, dans la salle de La Ruche à Auxerre, ils étaient plus de soixante anciens élèves et enseignants de ce collège désormais démantelé à se retrouver lors d’une manifestation spéciale, une « soirée des anciens », permettant de raviver la flamme des souvenirs et de la nostalgie. Et cinq ans après la fermeture de ce collège fréquenté par bon nombre d’Auxerrois, la mémoire était intacte pour celles et ceux qui étaient présents à cette belle preuve d’amitié. Il y eu des rires, des joies, de l’émotion avec sans aucun doute quelques larmes qui ont coulé, de la convivialité à revendre et de l’espérance à se retrouver…plus tard !

  

Avec l’aide de ses amis…

 

Les anciens enseignants n’auraient manqué pour rien au monde ce rendez-vous chaleureux, gorgé de soleil : on aura noté les présences de M. DARCHE, Mme MATHIEU, M. JORDA, Mme PENNELIER, M. HABILLON, Mme BONNERUE, Mme SYGROVE, Mme GODIN, M. CHARDONNET et cerise sur le gâteau, Mme MOINE (enseignante de l’école Courbet) ainsi que M. LAROY (directeur de l’école Courbet), sans oublier, M. MRABET, enseignant de classe ELCO et aussi Mme BENKETIRA (intendante) et Delphine (surveillante). Même les éducatrices et éducateurs tels que Françoise dit « Finette », Jean-Louis, Maryse MILLOT et son mari participaient à la fête !

Figure connue et reconnue dans l’Auxerrois – il est délégué départemental à l’accompagnement des entreprises, des reconversions professionnelles pour le compte du ministère du Travail dans l’Yonne -, Mourad YOUBI s’est appuyé sur les services de plusieurs amis pour monter cette opération de retrouvailles.

« Je remercie Yahya, Momo, Toufik BOUGUEROUCHE et Toufik TALHAOUI pour leur aide dans l’organisation de cette soirée, précisa avec un brin d’émotion l’organisateur de la soirée, un énorme merci à Denis CHARDONNET, professeur de musique qui nous a fait chanter et passer un bon moment avec le quiz musical qui a été gagné par l’équipe de Franck VOISIN et Abdel ainsi que l’équipe des profs (remise du disque d’or du meilleur professeur de musique 2025)… ».

 

 

Le miroir aux réussites

 

Toujours dans l’affect, Mourad YOUBI en profita pour congratuler son meilleur ami, Youssef LAZRAK : « il est comme un frère et me soutient depuis trente ans (prix de l’amitié 2025) dans tout ce que j’entreprends… ».

On aura noté aussi la présence remarquée de Fatiha MAAZOUZ, une femme courageuse devenue écrivaine publique qui a écrit un magnifique ouvrage sur le parcours de vie d’une immigrée. Du pur vécu, puisque cette dernière a grandi à Joigny, puis à Auxerre dans le quartier de la ZUP (prix littéraire 2025).

Mourad YOUBI remercia également Ahmed MRABET et sa fille, Soundous, future médecin cardiologue. Il devait recevoir le prix « talent des cités 2025 », pour le parcours incroyable de son fils, Salem, venu de l’étranger et devenu Inspecteur principal des finances. Président de l’association « Velotaf », ce garçon est devenu un modèle de réussite et d’intégration grâce à sa double culture.

Dirigeant d’entreprise, Jérôme JAHL fut également plébiscité pour sa présence et son soutien à cette initiative.

« Et enfin mille merci à tous ceux qui sont venus partager avec nous des souvenirs, des vidéos, des anecdotes, des expériences, des émotions et qui sont repartis avec des cadeaux, de nouveaux souvenirs et surtout avec le sourire, c’était magique ! ».

Mourad YOUBI en parfait maître de cérémonie put conclure cette soirée spéciale évoquant le parfum du collège en annonçant une troisième édition à ces célébrations informelles : « beaucoup l’ont demandé mais je crois qu’on va essayer de dupliquer ce type de soirée au quartier Rive Droite à Auxerre, la prochaine fois !… ». Rendez-vous à l’année prochaine, donc ?

 

Thierry BRET

 

 


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Les Etats-Unis où une équation à plusieurs inconnues, histoire, culture, traditions, mentalité…au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le Général de GAULLE avait déclaré : « ne nous y trompons pas, à la première occasion, les Etats-Unis nous laisserons tomber ! ». Prophétique ou terriblement réaliste ?! Le clairvoyant général avait donc vu juste quelques cinquante ans après sa disparition : avec l’Amérique de Donald TRUMP, c’est l’avènement d’un nouveau paradigme…et de changement d’alliance ?  

 

TRIBUNE : Le premier peuplement de l'Amérique fait l'objet de débats au sein de la communauté scientifique. Selon la génétique, la plupart des populations amérindiennes actuelles sont issues d'une population souche, les Paléo-Indiens, qui auraient traversé la Béringie il y a environ 24 000 ans. De leur côté, les archéologues ont mis au jour des sites préhistoriques plus anciens de plus en plus nombreux, datés entre 16 000 et 40 000 ans avant notre ère. En tout état de cause, une vieille histoire qui prend racine bien avant les civilisations antiques (Sumer, Egypte…). Lorsque les Européens commencèrent à s'installer en Amérique du Nord, au XVIIe siècle, les Amérindiens étaient dispersés sur le continent et parlaient des centaines de langues différentes. La diversité ethnique et culturelle des premiers peuples était relativement forte à l'aube de la colonisation européenne, selon qu'ils se trouvaient en Alaska, dans l'Est, au sud des Grands Lacs, dans le Sud-Ouest ou près du Pacifique. Des tribus devenues célèbres grâce aux westerns : Iroquois, Cheyennes, Sioux, Apache… des dizaines de groupes ethniques et autant de langues. Environ 12 millions d'autochtones furent massacrés aux États-Unis entre 1492 et 1900, selon Russell THORNTON, professeur d'anthropologie à l'université de Californie à Los Angeles.

L’histoire moderne des Etats-Unis commence par un génocide, encore plus important, si l’on intègre l’esclavage des noirs venus du continent africain, enjeu majeur d’une guerre de Sécession, qui à elle seule fera près de 360 000 morts. Le nouveau monde est peuplé d’Européens, souvent des voyous en rupture de ban… Un peuple violent, sans scrupules et avide de gloire et d’or ! Ajoutons que de 1874 à 1878, les Américains, « Buffalo Bill » (Bill CODY), massacrent la quasi-totalité des bisons : condamnant du même coup les indiens à la misère.  

Il faudra attendre les années 1970 pour que le cinéma américain fasse amende honorable et arrête de présenter les indiens comme des sauvages, des barbares, justifiant ainsi leur massacre.

 

L’argent devient le nerf de l’action

 

Les Américains vouent dès le départ leur intérêt pour l’or et les manipulations financières. Quelques exemples significatifs avec les fameux accords de Bretton Woods, conclus le 22 juillet 1944 entre les Etats-Unis et 44 pays, qui instaurèrent un système monétaire basé sur la libre convertibilité des monnaies et la fixité des taux de change. L’Amérique détenait à elle seule les deux tiers des réserves d’or mondiales. L'hégémonie du dollar, dont la valeur était définie par rapport à l'or, y fut consacrée. De ces accords sont nés aussi le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque internationale de reconstruction et de développement (BIRD), plus connue sous le nom de Banque mondiale. Soulignons la date : 22 juillet 1944. Le débarquement n’est pas encore terminé, la guerre n’est pas encore gagnée et les Américains présentent déjà l’addition. Les accords de la Jamaïque mettront fin à Bretton Woods : l’or ne garantit plus le billet vert, la facture de la guerre du Vietnam est trop lourde.

La cavalerie financière, prompte à sauver la veuve et l’orphelin, arrive : le fameux plan Marshall, un programme de reconstruction de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale. Il est proposé en 1947 par le secrétaire d'Etat américain aux Affaires étrangères George MARSHALL, accepté par l'ensemble des pays occidentaux, refusé par les pays de la zone d'influence soviétique. Les Etats-Unis consacrent plus de 15 milliards de dollars à la reconstruction de l’Europe. Ce plan est un programme américain de prêts accordés aux états d'Europe pour aider à la reconstruction des villes et des installations bombardées lors de la Seconde Guerre mondiale. Ces prêts sont assortis de la condition d'importer pour un montant équivalent d'équipements et de produits américains. En 1962, la France a apuré toute sa dette. La messe est dite : l’intérêt financier des Américains est en première ligne ! Ce plan fut certes important pour l’Europe mais avec en filigrane la volonté américaine de gagner de l’argent !

 

Evincer à tout prix de GAULLE du pouvoir

 

Charles de GAULLE campe le décor de la Seconde Guerre mondiale : « jamais les Anglo-Saxons ne consentirent à nous traiter comme des alliés véritables. Jamais ils ne nous consultèrent, de gouvernement à gouvernement, sur aucune de leurs dispositions. Par politique ou commodité, ils cherchaient à utiliser les forces françaises pour les buts qu’eux-mêmes avaient fixés, comme si ces forces leur appartenaient et en alléguant qu’ils contribuaient à les armer ».

Des Français d’hier, fraîchement naturalisés Yankees, fournissaient leur appui aux intentions de ROOSEVELT, qui apparaissaient à de GAULLE, du même ordre que « les rêves d’Alice au pays des merveilles », mais que rendaient redoutables la puissance économique et militaire des États-Unis. Pour le président américain et le premier ministre britannique, la France était un domaine où leurs choix devaient s’imposer. ROOSEVELT exige que les Français libres soient exclus du débarquement de novembre 1942 en Afrique du Nord ; il traite avec DARLAN, pousse GIRAUD, envoie à Djibouti son consul à Aden pour détourner la population de se rallier à de GAULLE, intrigue pour empêcher le ralliement de la Martinique et de la Guyane…  Le président ROOSEVET, sous le couvert de proclamations qui publiaient le contraire, entendait que la question française appartînt à son propre domaine, que les fils de nos divisions aboutissent entre ses mains, que les pouvoirs publics qui sortiraient un jour de ce désordre naissent de son arbitrage.

C’est pour cela qu’il avait d’abord misé à la fois sur de GAULLE et sur PETAIN, puis lancé GIRAUD dans la carrière quand il fallut prévoir la rupture avec le maréchal, abaissé ensuite la barrière devant DARLAN et en dernier lieu, remis GIRAUD en piste. Evincer de GAULLE et l’écarter du pouvoir, tel était l’objectif des Alliés.

 

 

La détestation des Anglo-Américains envers de GAULLE

 

Winston CHURCHILL montrait du doigt « l'intolérable impolitesse » de ce de GAULLE, personnalité « vaine et malfaisante » selon lui, et souhaitait que Londres lui retire son soutien. C’est ce que montre les documents confidentiels dévoilés par le Bureau des archives publiques de Grande-Bretagne. Le « Vieux Lion », qui a sans doute un peu trop écouté la propagande antigaulliste alors concoctée à Washington, invite son gouvernement à couper les vivres au « connétable » avant d'envoyer un second câble, dans lequel il dénonce les « tendances fascisantes » du Français et l'accuse, sur la foi de « renseignements américains, d'être prêt à s'allier avec la Russie, voire à s'arranger « avec l'Allemagne ». Les archives confirment que CHURCHILL voulait promouvoir à la place de de GAULLE le général GIRAUD, basé en Afrique du Nord et proche des Américains. ROOSEVELT avait lui aussi une dent contre le Général dont il jugeait que la conduite frôlait « l'intolérable ». Il suggéra, pour s'en débarrasser, de l'expédier en exil, comme « gouverneur à Madagascar ». La France fut ainsi écartée de Yalta ! Des archives déclassifiées à Londres révèlent que Winston CHURCHILL voulait ainsi « éliminer » le général de GAULLE du pouvoir.

La France d’aujourd’hui doit beaucoup à l’homme de Colombey-les-Deux-Eglises. D’abord écarté du Débarquement du 6 juin 1944 (l’information lui sera donnée la veille), il doit faire face à la volonté anglo-américaine de faire de la France une colonie. De GAULLE entend mettre les Alliés devant le fait accompli et éviter leur ingérence. Son gouvernement, dont tous les ministres sont encore à Alger, doit donc administrer, maintenir l’ordre, assurer le ravitaillement, commencer et encadrer l’épuration. Tâche immense ! De plus, il évitera que les Américains inondent la France d’une « fausse monnaie » afin d’éliminer le franc et asservir l’économie française. À l'approche du Débarquement du 6 juin 1944 sur les côtes françaises, le gouvernement américain, qui a jusqu'ici refusé de reconnaître le CFLN (Comité Français de Libération Nationale) présidé par le Général comme le gouvernement français, décide d'émettre des billets de banque pour remplacer les billets français, émis durant l'Occupation. Les billets français seront échangés contre les billets drapeau. Cet échange de billets doit au passage permettre d'éliminer les billets accumulés en quantité importante par les trafiquants du marché noir. Ces projets monétaires accompagnent celui plus politique des Alliés, qui est l'instauration d'une administration militaire de la France libérée, l'AMGOT.

Le général de GAULLE obtiendra que les Alliés finissent par accepter la libération de Paris en août 1944 par le Général LECLERC. Finalement, au grand dam des Allemands, la France sera bien représentée lors de la capitulation allemande du 08 mai 1945 !

 

Fin de la première partie

 

Jean-Paul ALLOU

 


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