Dire qu’elle a pris son envol, serait un doux euphémisme ! A date, l’application « Carte Vitale » concerne 1 750 000 utilisateurs et continue de se développer dans l’Yonne grâce à l’accompagnement de la CPAM, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Aujourd’hui, force est de constater que près de 7 000 Icaunais ont activé cet outil numérique via leur smartphone. Quant aux professionnels de santé, ils s’équipent progressivement. Un sérieux avantage à la fois pour l’assuré social et pour le praticien : chacun y gagne en facilité, rapidité, et transmission numérique des données…
AUXERRE : Depuis plus de 25 ans, la carte Vitale est un objet phare de la vie quotidienne des Français qui facilite la prise en charge de leurs frais de santé et le remboursement rapide par l’Assurance Maladie. Avec 87 % des Français aujourd’hui équipés d’un smartphone, l’Assurance Maladie adapte ses services à ces nouveaux usages : c’est pourquoi elle propose désormais l’appli « carte Vitale », un format dématérialisé sur smartphone, en complément de la version physique qui continue à exister.
Facile d’accès, simple d’utilisation, l’appli « carte Vitale » prolonge et complète les services de la carte « physique ». Utilisable depuis un smartphone, elle est dotée d’un haut niveau de sécurité, avec tous les avantages du numérique. L’appli est désormais disponible dans l’Yonne et est déployée de manière progressive sur tout le territoire français.
Près de 7 000 habitants du département ont déjà activé l’application sur leur smartphone. Une simple présentation de son téléphone suffit désormais pour s’identifier chez le médecin, le pharmacien ou tout autre professionnel de santé équipé. C’est rapide, sécurisé et pratique : plus besoin de fouiller dans son portefeuille pour trouver sa carte !
Les professionnels de santé icaunais s’équipent eux aussi progressivement afin d’accepter cette nouvelle carte dématérialisée.
Pour savoir si votre praticien est déjà prêt, un outil simple est disponible sur le site ameli.fr, rubrique « annuaire des professionnels de santé ».
Autre innovation utile : la création de l’identité numérique peut se faire en même temps que l’activation de l’application, un vrai plus pour sécuriser ses démarches en ligne. Activer sa carte Vitale sur smartphone, c’est avant tout un geste de simplicité. En quelques minutes, l’application est installée et opérationnelle.
Et pour accompagner les habitants dans cette transition numérique, les espaces France Services de l’Yonne sont à la disposition de chacune et chacun pour conseiller et guider les nouveaux utilisateurs. L’application carte Vitale, déjà un réflexe pour beaucoup, est en passe de devenir un outil incontournable du quotidien. Et si vous l’activiez dès aujourd’hui ?
En savoir plus :
Le principal frein pour son activation : un smartphone avec un système d’exploitation vraiment trop ancien.
L’avantage : le téléphone portable est souvent plus facile à sortir de la poche que sa carte Vitale même s’il faut la conserver sur soi !
Une évolution : il est possible d’utiliser l’application carte Vitale en créant en même temps son identité numérique, plutôt astucieux.
Un conseil : pour la photo, il ne faut pas bouger pour le selfie…
Communiqué de l’Assurance Maladie
Il s’en amuserait presque en affichant un sourire complice ! Trois ans et huit mois de présence vécus dans ce cadre propice à la réflexion et à l’action. Le vaste bureau du préfet de l’Yonne. La vue sur la rivière et les coteaux avoisinants y est imprenable. Un espace de travail très cosy où le représentant de l’Etat multiplie les rendez-vous avec des interlocuteurs venant des sphères institutionnelles, économiques, politiques et associatives. Médiatiques, aussi ! D’où cet entretien, long de plus de deux heures, où il est agréable de refaire le monde (et l’Yonne) sans trop se préoccuper de la montre…
AUXERRE : On aurait presque l’embarras du choix lorsque l’on est reçu chez le représentant de l’Etat, dans le cadre d’un entretien en mode face-à-face ! D’un côté dans l’immense pièce, sur la gauche, il y a la vaste table rectangulaire. L’idéal pour recevoir une douzaine de personnes devant débattre d’une thématique particulière. L’endroit est souvent privilégié par l’hôte de ce lieu pour y tenir ses conférences de presse. Au centre, tout en profitant de cet horizon qui s’ouvre vers les vignobles lointains, trônent des fauteuils et un canapé cuir de belle qualité. L’assise y est confortable, façon cocooning. L’idéal pour les conversations plus abouties et les discussions un peu moins cérémoniales. Certes, à l’autre bout de la pièce, il y a bien le fameux bureau préfectoral à l’épure traditionnelle, avec quelques chaises positionnées juste en face, afin d’inviter les interlocuteurs à se poser. Mais, de l’aveu même de Pascal JAN, préfet de l’Yonne depuis bientôt quatre ans, ce bureau, il ne s’y installe quasiment jamais. Une approche peut-être trop conventionnelle de la fonction ?
Souriant, d’une vêture toujours élégante – le préfet de l’Yonne aime assortir de pochettes colorées dont il a le secret ses costumes ! -, prolixe et jamais à court d’anecdotes, le préfet de l’Yonne aime s’installer dans le fauteuil du coin salon, le plus proche de la fenêtre et de son panorama. La vapoteuse, bien calée entre ses doigts. Une façon peut-être de mieux s’imprégner de cette ville d’Auxerre dont il connaît les moindres facettes depuis bientôt quatre ans. Sa longévité l’amuse. Trois ans et huit mois ! « J’ai intégré le top cinq de la plus grande durée de ce poste, plaisante-t-il, l’avantage, c’est que je vois les projets sur lesquels je travaille avec mes équipes aboutir ! ».
On ne pourra pas en dire autant de certains de ses prédécesseurs qui n’étaient déjà plus là après deux années de prise de fonction dans le département septentrional de la Bourgogne !
L’effet plus de la fourrière dans l’Yonne !
L’ancien recteur d’académie de Martinique et professeur de droit constitutionnel examine son bilan. Les cases se remplissent au fil des mois. Notamment, avec l’un des dossiers qui lui tient le plus à cœur, celui de la sécurité routière. Il n’y a pas si longtemps, notre territoire détenait des records hexagonaux morbides en matière d’accidentologie avec plus de 40 décès survenus sur les routes. Des drames plongeant des familles entières dans les affres de la souffrance…Sans omettre, les blessés, infirmes à vie.
« Aujourd’hui, nous avons réduit le nombre de morts de moitié sur les routes de l’Yonne, précise Pascal JAN, ce n’est pas assez, nous allons continuer les actions de prévention… ».
Le haut fonctionnaire est un homme pragmatique. D’écoute mais d’action. Même s’il doit bousculer un tantinet les codes pour parvenir à ses fins, dans l’intérêt des citoyens et de l’amélioration de leur cadre de vie sur notre territoire. « Je suis un préfet gestionnaire, insiste-t-il, mais pas un préfet qui fonctionne uniquement en mode projets…».
Les énumérer serait bien trop long. Mais, il en cite volontiers quelques-uns, à commencer par le dispositif de mise en fourrière dont il se réjouit pour les contrevenants ayant commis de graves infractions. Depuis la mise en application de cette mesure efficace dans l’Yonne, 1 400 automobilistes en ont eu pour leurs frais !
« Nous sommes le premier département de France à avoir autant immobilisé de véhicules en faute, sur le registre des poids lourds, ajoute-t-il, il faut savoir être visionnaire au niveau de la sécurité routière… ».
Le préfet des bilans et des indicateurs !
Ici, dans le corps préfectoral, le préfet agit comme un vrai « chef d’entreprise », en imprimant la ligne politique avec le concours du secrétaire général et relayé par ses équipes. Par le passé, avec Clémence CHOUTET, partie depuis sous les cieux de l’olympisme version Etat pour préparer les échéances alpestres de 2030, on aura pu le voir à l’œuvre sur des dossiers aussi prégnants que le plan addiction ou le soutien au projet sanitaire du « 1518 ».
L’eau, sur un territoire producteur de vin, intègre également ses priorités. « Il est nécessaire de faire régulièrement de la prévention sur les usages de l’eau, rappelle Pascal JAN, d’autant que la ressource se raréfie. C’est devenu une question cruciale sur nos territoires… ».
Pédagogue – çà, c’est toujours son côté recteur qui sommeille en surface en lui ! -, à l’écoute, Pascal JAN est un partisan de la transparence en matière de chose publique. « Il ne faut pas avoir peur d’être transparent vis-à-vis des autres, répète-t-il. Il est important de rendre public tout ce qui concerne la chose publique. Pour cela, il est nécessaire de produire des bilans et des indicateurs… ».
Des outils dont il use avec dextérité, aux côtés de ses services. Des outils devant s’appliquer sur chaque centimètre carré de ce territoire que ce pur juriste et universitaire, natif de Tours un 13 décembre 1967, aura appris à connaître avec beaucoup de détermination et de volonté, en bon sagittaire du troisième décan qu’il est !
« Je ne suis pas le préfet d’Auxerre mais bel et bien celui de l’Yonne, souligne notre personnage au regard bleu vert, parfois perçant, je multiplie les déplacements partout où le représentant de l’Etat doit être présent. Soit une centaine de visites organisées en entreprises ; autant de visites auprès des maires dans leurs communes ou des intercommunalités… ».
Des cycles qui reviennent à rythme soutenu chaque année où comme à Gurgy, il y a plusieurs mois, le préfet s’était immergé auprès de tous les acteurs fondamentaux de la commune afin d’y prendre le pouls des avis et doléances. Un reflet de la participation citoyenne, et pas uniquement dans le domaine de la sécurité des communes. Y avaient été abordés pléthore de thématiques, devant ensuite engendrer le travail des services de l’Etat…

La notion relationnelle de « l’aller vers » : sa priorité
« J’aime beaucoup cette notion relationnelle de « l’aller vers », explique-t-il entre deux prises rapides de vapoteuse, connaître le mieux possible les gens qui vivent sur un territoire suppose également d’humaniser ces relations instaurées avec eux… ».
Gestionnaire, le préfet de l’Yonne l’est, nous l’avons dit. Naturellement, via la DETR, soit la dotation d’équipement des territoires ruraux. Des aides précieuses de l’Etat permettant de financer les opérations d’investissement ou de fonctionnement que le préfet accorde ou…pas !
Parfois, le haut fonctionnaire donne un coup de pouce supplémentaire à ces financements forts utiles, en prenant une dérogation spécifique pour obtenir davantage. Histoire de pousser les projets et de mieux les accompagner dans l’intérêt général.
« Le préfet peut-être aussi à l’origine d’initiatives totalement novatrices, sourit-il, à l’instar de l’Observatoire départemental des Addictions, un projet qui lui tient à cœur.
« La parole de l’Etat doit être entendue et comprise de tous, argumente-t-il, avec de la souplesse, de la pédagogie, de la prévention mais aussi parfois en sanctionnant. L’objectif est de faire appliquer les règles… ».
Avec un sens éducatif qui sied très bien à l’homme de droit et d’enseignement qu’est Pascal JAN. La fameuse formule, « on le dit, on le fait », lui convient comme un gant, d’ailleurs. Un gant qu’il devrait étoffer dans son trousseau avec de nouvelles aventures administratives à prévoir en 2026, à l’aune d’une prochaine nomination dans l’un des autres départements de l’Hexagone ayant sa préférence ou un retour vers les DOM-TOM ? Ou, revenir à ses chères études universitaires en publiant d’autres livres et travaux (déjà une vingtaine d’ouvrages juridiques à son actif) et en enseignant aux étudiants de droit, toutes les subtilités liées à la constitution ! Un sujet ô combien d’actualité par les temps qui courent, non ?!
Thierry BRET
L’un des chroniqueurs de Presse Evasion remet le couvert côté travail rédactionnel à l’approche des fêtes de fin d’année. Pas pour un nouvel article de plus sur tel ou tel fait de société ou politique à analyser, mais bel et bien pour la publication d’un nouvel opus dont il a le secret. Avec son style inimitable et sa faconde créative. Le Jean-Paul ALLOU nouveau tel un bon verre de beaujolais est arrivé. Le cadeau idéal à déposer au pied du sapin, non ?!
AUXERRE : Il a déjà vingt livres à son actif, cet auteur inclassable, poète, romancier, essayiste… Jean-Paul ALLOU nous revient en cette fin d’année avec un ouvrage qui représente une somme de travail importante. Commencé en 2021, le tome 1 propose une prière par jour d’une manière originale, avec le saint du jour, son histoire, les saints portant le même prénom, les autres saints du jour, les caractéristiques psychologiques attachées au prénom, les pierres et métaux préconisés, le dicton du jour, ce qui s’est passé ce jour-là dans l’histoire, les célébrités nées ce jour, ainsi que les célébrités décédées. Pour les puristes, il y a aussi une présentation des saints rattachés aux différents métiers et corporations. Enfin, un certain nombre de prières préconisées par l’Eglise, les litanies, les neuvaines, rosaire et chapelet : tout un programme spirituel afin de bien se mettre dans les préparatifs de la Nativité !
D’ailleurs, les prières présentées dans cet ouvrage rassemblent des textes écrits par des religieux, des prêtres, des saints, des personnages célèbres du monde de l’écriture, voire de la science (Albert EINSTEIN par exemple), chrétiens ou non, et des prières que l’auteur a improvisées. En somme, c’est une proposition d’almanach. Connaissant les goûts de notre personnage pour la gastronomie, il ne manquerait que la recette du jour ! En 960 pages et proposées au prix de 39,90 euros, ce livre est à commander chez son libraire habituel et chez l’éditeur, ou auprès des réseaux comme FNAC ou Amazon…
Le tome 2 est à paraître très rapidement !
Si ce livre s’adresse plutôt aux chrétiens, le tome 2 est plus universel. Il présente un résumé de l’histoire des religions depuis la création du monde, puis, une présentation très détaillée des fêtes et des rites des trois religions monothéistes. L’objectif annoncé, est de faire connaître à tous, les fêtes religieuses qui ne sont pas de sa propre religion, s’ouvrir aux autres et pouvoir partager, avec chacun les joies d’une fête rituélique. France C. a largement contribué à l’élaboration des ouvrages par ses travaux de recherches. Pour les parties concernant la religion juive et musulmane, une relecture et les corrections furent coordonnées par l’auteur.
Un remarquable travail pour celles et ceux qui souhaitent comprendre mieux leur propre religion et s’ouvrir à celle des autres. Cette parution suivra rapidement celle du tome 1.

Pléthore d’ouvrages en cours de préparation
Après avoir publié des poèmes globalement acerbes et caustiques vis-à-vis des dirigeants politiques (lire les tomes 1 et 2 de « Elysée-moi » publiés chez Stylit), Jean-Paul ALLOU travaille sans doute à sa propre rédemption en s’ouvrant sur la force de la prière. Dans son livre, « Il était une foi…La mienne ! » (Stylit 2024), il affirmait déjà que le premier fruit de la prière, c’est la foi. Dans sa présentation, il annonce clairement : « peu importe le Dieu que l’on prie, l’important c’est de prier, je ne suis pas prosélyte ! ».
Pour 2026 déjà une publication est prévue en janvier ou février : « ABRACADABRA » sous-titre « Métaphore et Aphorismes », deux projets aboutis : « Requiem pour un poète » préfacé par Monseigneur REY, evêque honoraire de Fréjus-Toulon, le tome 3 des tribunes publiées dans Presse Evasion, et « Silence de l’amer » (recueil de poésies).
Jean-Paul ALLOU aime engager l’écriture sur plusieurs manuscrits en même temps. Ainsi, on peut annoncer, en cours d’écriture : une histoire de la banque, un roman policier, une série de lettres destinées à de célèbres personnages (De Gaulle, Macron, Zola, Montand, Olympe de Gouges, Arletty…), histoire des plats préférés de personnages illustres (Abraham, Néfertiti, Jules César, Napoléon, dans certains monastères lors de la fête du fondateur…) et deux recueils de poésie. Pas de quoi ressentir le malaise de la page blanche !
Jean-Paul ALLOU se définit comme un homme blanc, hétéro, catho, classé à gauche pour ceux de droite et à droite pour les gauchistes, et qui a toujours pris des libertés avec sa liberté : pour lui ce sera dur…
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Jean-Paul ALLOU
Certains veulent aller voir Vesoul (dixit l’éternel Jacques BREL !) et d’autres veulent voir Auxerre ! Et quand ils viennent dans la capitale de l’Yonne, bien sûr, ils ne peuvent faire autrement que de visiter le fleuron emblématique de la cité de Paul Bert, l’AJA ! C’est ce que vient de vivre il y a quelques jours le président national de la puissante Fédération Française du Bâtiment, Olivier SALLERON, qui comme un « gamin » n’a pas hésité à poser aux côtés de l’une de ses idoles footballistiques de toujours, l’inamovible Guy ROUX !
AUXERRE : Il est heureux comme un gosse et cela se voit, il n’y a pas de doute ! Le maillot blanc et bleu floqué à son patronyme, Olivier SALLERON, président de la Fédération Française du Bâtiment repartira de son court déplacement dans l’Yonne avec le précieux vêtement qu’il pourra conserver dans une vitrine de bibliothèque, entre une grue et une bétonnière miniatures !
D’ailleurs, l’organisateur de cette visite, le président de la FFB de l’Yonne Cyril CHARETIE, n’a pas eu de mal à convaincre Baptiste MALHERBE, président du club de football du cru, d’ouvrir grandes les portes de l’espace « 1905 » au stade de l’Abbé Deschamps à l’occasion de ce déplacement plus que de courtoisie effectué par le numéro un du puissant syndicat patronal.
Nombreux étaient les acteurs de la vie institutionnelle, économique et politique à s’être mobilisé pour cette manifestation, à la grande satisfaction de Cyril CHARETIE, permettant de réunir tous les présidents à l’estampille FFB des huit départements de Bourgogne Franche-Comté.
D’ailleurs, avant les agapes officiels et la convivialité qui allait de pair, les participants à ce rendez-vous eurent droit à des échanges nourris et constructifs autour d’une thématique évidente : la situation du bâtiment dans le département de l’Yonne.
On notera à ce titre la présence de plusieurs parlementaires, la sénatrice Dominique VERIEN et la députée Sophie-Laurence ROY. Bon nombre d’édiles et de responsables d’EPCI n’auraient voulu manquer sous aucun prétexte cette rencontre matinale. A l’instar du préfet de l’Yonne, Pascal JAN, arborant un costume beige du plus bel effet, pochette rose assortie.
« Nous devons jouer collectif dans l’intérêt du territoire ! »
Lors de sa prise de parole, Cyril CHARETIE en profita pour rappeler à l’auditoire qu’il serait judicieux de « jouer collectif au niveau de notre territoire ». Par ces mots, ils visaient plus particulièrement les donneurs d’ordre, les décideurs et les entreprises. Un clin d’œil manifeste envers la commande publique. « Ce n’est pas toujours le cas, devait-il renchérir, il faudrait que tout cela soit un plus réfléchi et travaillé, car nous autres, à la tête de nos entreprises, nous sommes des créateurs de richesse et de l’emploi. Quant à vous, les donneurs d’ordre, faites en sorte d’appuyer sur le bouton pour que nous soyons les moteurs de l’économie… ».
Une excellente entrée en la matière avant qu’Olivier SALLERON ne lui emboîte le pas, micro en main. Confirmant que les travaux du matin avaient été de bonne facture, le président de la FFB, originaire de la Nouvelle Aquitaine, n’eut pas de mal à captiver l’assistance.
« Je savais qu’il y avait une surprise sportive qui m’attendait dans l’Yonne, plaisanta l’intervenant, et je salue la présence de Guy ROUX. On a parlé d’économie, de bâtiment et de paysage. Et de formation !... ».

Une vraie émotion aux côtés de Guy ROUX !
Se remémorant la bicyclette réalisée par l’ex-international Lilian LASLANDES (un but qui fut refusé dans une compétition européenne face à Dortmund), Olivier SALLERON s’enthousiasma alors à l’idée d’avoir pu échanger avec le grand homme du football qu’est et restera l’éternel Guy ROUX !
« La force de la FFB c’est qu’elle montre son rayonnement partout sur tous les départements y compris dans les territoires ultra-marins. C’est la première fois que je suis aux côtés de Guy ROUX et je suis un peu ému ! ».
Des mots qui firent plaisir à l’intéressé. Avant que Baptiste MALHERBE ne dit quelques phrases en présentant les projets 2026 du club.
« Un projet d’agrandissement de nos tribunes qui va permettre de donner du travail pendant quatorze mois à une vingtaine d’entreprises locales, un projet de 16 millions d’euros d’investissement : on veut jouer collectif au profit de notre territoire… ».
Puis, Baptiste MALHERBE, accompagné de Guy ROUX, s’avancèrent vers le président de la FFB pour lui offrir ce fameux maillot floqué à son nom. Un Olivier SALLERON heureux qui n’oubliera pas de sitôt son déplacement en terre icaunaise, dans le saint des saints que représente l’AJA !
Thierry BRET

À partir du 01er janvier 2026, le SDEY (Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne) deviendra l’autorité concédante unique pour la distribution publique d’électricité sur le territoire nord-bourguignon. Avec l’adhésion de la commune de Cheny, toutes les communes du département rejoignent le syndicat, marquant ainsi une étape majeure pour la gouvernance énergétique locale.
AUXERRE : En 2020, un contrat de concession pour le développement et l’exploitation du réseau public de distribution d’électricité, ainsi que la fourniture d’électricité aux tarifs réglementés de vente, avait été signé pour 30 ans entre le SDEY, ENEDIS et EDF. Ce contrat regroupait la majorité des communes de l’Yonne, à l’exception d’une vingtaine qui conservaient leur statut d’autorité concédante communale.
Depuis, à l’échéance de leurs contrats, ces communes ont progressivement rejoint le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne. La commune de Cheny est la dernière à franchir le pas. Ainsi, dès le 01er janvier 2026, le SDEY sera l’autorité concédante pour l’ensemble des 423 communes du département. Le 19 novembre 2025, au Salon des Maires et des Collectivités Locales à Paris, le SDEY, représenté par son président Jean-Noël LOURY, ENEDIS par Thomas FRAIOLI, directeur régional Bourgogne, et EDF par Frédéric MARASCIA, directeur du développement territorial Bourgogne, ont signé l’avenant officialisant cette évolution.
Des investissements pour renforcer et sécuriser le réseau public
Ce contrat au service des Icaunais et de la transition énergétique, signé en 2020, consolide la relation entre le SDEY, autorité concédante, ENEDIS, gestionnaire du réseau public de distribution, et EDF, fournisseur aux tarifs réglementés de vente. Il couvre 12 305 kilomètres (Loi NOME exercice 2024) de lignes électriques et dessert 333 896 habitants, répartis sur 442 communes. Il renforce la gouvernance et le dialogue entre les parties grâce à la mise en place d’un schéma directeur des investissements, à une anticipation des besoins et à un suivi transparent via le compte-rendu annuel d’activité.
Ce contrat répond aux enjeux démographiques, climatiques et technologiques, en intégrant des dispositifs pour accompagner la transition énergétique : développement des énergies renouvelables, déploiement de la mobilité électrique et lutte contre la précarité énergétique. Il s’appuie sur les valeurs fondamentales du service public : égalité de traitement, péréquation tarifaire et solidarité. Le contrat prévoit des investissements renforcés pour moderniser et sécuriser le réseau public de distribution d’électricité, réduire les temps de coupure et accroître la résilience face aux aléas climatiques. ENEDIS poursuivra également les raccordements pour accompagner le développement économique et résidentiel du département.
Défendre les intérêts des collectivités et des usagers
Près de 125 000 clients résidentiels et non résidentiels bénéficient des tarifs réglementés de vente via EDF. L’entreprise s’engage à proposer des offres adaptées, à aider ses clients à maîtriser leur consommation et à lutter contre la précarité énergétique en partenariat avec les acteurs sociaux du territoire.
Propriétaire du réseau, le SDEY veille à la qualité et à la modernisation des infrastructures, à leur adaptation aux nouveaux enjeux et au contrôle des missions déléguées à ENEDIS et EDF. Grâce à un dialogue renforcé, il défend les intérêts des collectivités et des usagers, tout en inscrivant ses actions dans le cadre national des concessions. Le SDEY accompagne également le développement des énergies renouvelables sur le territoire, afin de favoriser une énergie plus verte et durable.
Communiqué de presse du SDEY.