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Rien que le nom de la structure associative vaut son pesant de cacahuètes ! « Les Grandes Oreilles » ! Insolite et original pour désigner un ciné-club. Celui de la jolie commune de Saint-Bris-le-Vineux, à la sonorité douce à nos tympans, ne serait-ce que pour les nectars fruités qui y sont élevés et à déguster avec modération ! Ce n’est d’ailleurs pas pour parler de « Cristalline » que s’est déplacé Guy ROUX il y a peu dans la bourgade. Mais, bel et bien de cinéma et de…football, par ricochet, avec la projection de « Coup de Tête », dont le rôle principal était incarné par le trublion hexagonal du septième art, Patrick DEWAERE…

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Coup de cœur pour un « Coup de tête », sorti en 1979, le fameux long métrage signé de l’œil avisé et aguerri de Jean-Jacques ANNAUD qui a toujours eu un faible pour réaliser ses tournages en terre de l’Yonne. Qui ne se souvient pas, d’ailleurs, du mémorable film consacré à Notre-Dame, dont certaines scènes furent réalisées dans l’un des plus beaux édifices de l’art gothique flamboyant, à Sens !

En 1978, le créateur de « L’Ours », « Deux Frères «  ou « L’Amant » posa ses caméra à…Auxerre ! Une satire féroce sur l’univers footballistique et la progression à peine croyable d’un lilliputien du ballon rond, le club de « Trincamp » alias l’AJ Auxerre, qui se retrouve propulsé vers les sommets de la Coupe de France grâce à son joueur vedette, caractériel et imprévisible, nommé et cela ne s’invente pas François PERRIN !

Un nom d’emprunt de la culture cinématographique à la française largement usité par un certain Francis WEBER, scénariste du film (« Le Dîner de Con », « La Chèvre », etc.). Le personnage est interprété de main de maître par le très sombre, Patrick DEWAERE, difficile à cerner du fait de ses états d’âme récurrents en dents de scie et de ses problématiques inhérentes aux stupéfiants.

 

 

Les bons mots et les souvenirs de Guy ROUX

 

Pour évoquer ce souvenir filmographique qui fera date dans les annales du cinéma hexagonal, pour le traitement du sujet sportif et l’envers de son décor mais pas vis-à-vis du nombre des entrées (à peine un peu plus de 900 000 spectateurs in fine, sachant que Patrick DEWAERE ne souhaitait pas en assurer la promotion sur les plateaux de télévision), qui d’autre que l’inénarrable Guy ROUX aurait pu assurer la prestation ?

Invité par le ciné-club local, celui qui se fait appeler « Les Grandes Oreilles », le coach éternel de l’AJ Auxerre raconta avec sa verve et ses bons mots habituels les souvenirs liés à ce long métrage où il officiait auprès des équipes de Jean-Jacques ANNAUD en qualité de conseiller technique et sportif. Une soirée que l’on suppose haute en couleurs, que l’on doit aux maillons forts de cette association culturelle, née il y a peu, sous l’impulsion de quelques personnalités locales, éprises des arts et de culture, la journaliste, écrivaine et comédienne Anne-Charlotte LAUGIER ou encore Marie BAHR, professeur de philosophie et conseillère municipale à Saint-Bris-le-Vineux, à l'initiativede la création du ciné-club. Mais aussi, Eve et Cyril SEBILLOTTE et Isabelle KLOUKPO...

 

Thierry BRET

 

 


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Ainsi, nous autres modestes représentants de la presse, nous avons été conviés à un évènement, aussi important que le premier pas de l’homme sur la Lune le 21 juillet 1969 ?! A la fin d’un mythe datant du XVIIIème siècle avec le père fondateur de l’économie, à savoir pour les puristes, Adam SMITH ? Oui, oui, le fameux créateur du concept de la « main invisible », celle qui permet d’atteindre une situation d’équilibre entre le prix du marché et le prix naturel. Une « main invisible devenue visible » aux dires du sous-préfet de l’arrondissement de Sens, l’excellent Wassim KAMEL qui au-delà des comparatifs enthousiastes s’est pleinement félicité de la tenue des premières Rencontres de la Mobilité professionnelle proposées dans l’Yonne…

 

SENS : D’entrée de jeu, le représentant de l’Etat annonce la couleur. Tel un joueur de poker qui possède toutes les cartes maîtresses dans sa main et sûr de son coup. « Vous assistez à une première ! ». Assis aux côtés du sous-préfet Wassim KAMEL, deux représentants du Grand-Sénonais, en l’occurrence son président et entrepreneur, Marc BOTIN et Clarisse QUENTIN. Mais, il y aussi un esthète au service de l’emploi et des compétences hexagonal, le Lillois Olivier VERHAEGHE. Président fondateur de la data, MBJ My Better Job. Pas besoin de traduction, l’on aura compris !

Du beau monde, en somme, qui est venu commenter après coup, car elles ont eu lieu en matinée en l’absence de la presse (?), les premières Rencontres de la Mobilité professionnelle, concoctées par ces différents partenaires auxquels il est juste de rajouter la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, représentée par la dynamique et souriante Sandra VERBRUGGEN. Sans oublier Daphnée RIVERO, de la DREETS, Salia RABHI, directrice de la DDETSPP et Mourad YOUBI, directeur adjoint au Travail et délégué à l'accompagnement et aux reconversions professionnelles auprès du ministère du Travail. A la manœuvre, côté communication, une agence…de Lyon ! Décidément, la « première », tant annoncée par le haut fonctionnaire sénonais prend déjà forme dans sa composante géographique ! Lille, Lyon, Sens, Auxerre et pourquoi pas, Paris, pendant que nous y sommes !

 

Une idée qui vient de celles et ceux qui ont les pieds dans la glaise

 

Mais, alors d’où vient cette idée si exceptionnelle que l’on nous vend aujourd’hui comme exceptionnel en découvrant ce rendez-vous économique ?

« Elle ne vient pas de la tête de quelques technocrates vivant à l’intérieur du périphérique, précise Wassim KAMEL en parfait maître de cérémonie de cette prise de parole (on peut d’ores et déjà éliminer la piste parisienne !), non, elle vient cette idée de femmes et d’hommes qui ont les pieds dans la glaise, issus du terrain… ».

Cela veut dire concrètement que ce projet, lumineux à bien des égards, car il favorise le recrutement, émane des élus territoriaux et des entrepreneurs, eux-mêmes. Partant du postulat observé dans les milieux industriels – les difficultés pour recruter de nouvelles personnes venant grossir les effectifs et optimiser en bout de course les carnets de commandes -, entrepreneurs et élus se sont donc rapprochés. Aidés en cela par les services de l’Etat et les représentants du monde consulaire.

Toutefois, ce n’est pas tout. Il était nécessaire de prendre en compte les desiderata ô combien naturels des salariés, soucieux de travailler mais à proximité de chez eux, sur leur territoire. A cela, la volonté des élus de faire prospérer leurs communes en conservant leurs administrés sur leur territoire.

Une véritable triangulation entre les chefs d’entreprise, les salariés et le territoire qui s’est fait jour en amont de ces futures Rencontres, grâce aux études menées par la data nordiste, MBJ My Better Job.

Une trouvaille conceptuelle logique puisque dans le même temps et sur un bassin d’emploi identique, des entreprises licencient, alors que d’autres peinent à recruter !

Créer un maillage, façon fil d’Ariane, entre ces entités devenait ainsi source d’évidence…

 

 

Une main bien visible et commune à tous les acteurs !

 

« C’est pour cela, renchérit Wassim KAMEL lors de ses explicatifs, qu’il n’y pas de « main invisible » mais bien une main visible commune ! On va donc faire venir ensemble ces entreprises, qu’elles puissent s’organiser ensemble dans l’intérêt de tous pour que les tuyaux fonctionnent ! ».

Un vrai cheminement ternaire, pour les férus d’arithmétique ou de symboles, où l’anticipation devient une vertu – ainsi 108 salariés de chez MARELLI à Joigny vont recevoir d’ici peu leurs lettres de licenciement entre avril et juillet remettant en cause leur dignité – qui se traduira dans les faits par le décloisonnement des ressources.

« Ce n’est pas à ces personnes qui perdent leur emploi de faire l’effort toute seule pour trouver une solution, ajoute le sous-préfet du Sénonais, nous allons les accompagner dans la démarche…car nous allons mettre en relation l’entreprise qui débauche avec celle qui embauche… ».

Proposant ainsi des temps de rencontres privilégiées où les deux « partenaires »  auront tout le loisir d’échanger sur cet « échange » de collaborateurs. Une nouveauté donc sur le principe qui ne s’est jamais vue ailleurs, selon le sous-préfet de l’Yonne.

Quatre mois durant lesquels, l’étude pour identifier les ressources et les besoins en amont, assurée par MBJ My Better Job aura fait son œuvre, avec un budget global (et régional) d’environ 25 000 euros nécessaire à sa réalisation.

Reprenant le cas concret des 108 personnes licenciées de chez MARELLI, Wassim KAMEL fournit un exemple précis en matière de droit au reclassement. « Ces personnes peuvent trouver de leur côté des solutions, souligne-t-il, à l’instar des 350 anciens collaborateurs de BENTELER dont 280 ont été reclassées dans le cadre du droit au travail… ».

L’aspect innovant de ce nouveau procédé, en complémentarité des choses faites dans le cadre du droit du travail, est de mettre le plus tôt possible en relations les entreprises qui dégraissent leurs effectifs et celles qui sont en quête de nouveaux collaborateurs. L’art et la manière d’apporter le niveau le plus fécond au niveau de la résolution du problème, en l’anticipant, tout simplement ! Une preuve d’intelligence de la part des territoires ?

« Oui, il y a une intelligence collective sur ce territoire, on est précurseurs dans le Sénonais, en partant sur des faits objectifs, rétorque le sous-préfet.

 

Un concept vertueux devant rassurer les entrepreneurs

 

Un système en plus de, et non à la place de, comme devait le stipuler Marc BOTIN, qui espère que « ce concept va se dupliquer un peu partout dans le département ».

Un processus de reclassement devant s’intéresser aux personnes qui n’ont pu se reclasser objectivement lors de leurs démarches et qui ne peuvent pas rester au bord du chemin. En privilégiant l’interconnexion entre les bassins d’emplois. Tant à Sens en mettant en rapportant le directeur des ressources humaines de PRYSMIAN à celui de MARELLI à Joigny. La première des deux entreprises recherche à embaucher 60 personnes à Gron. La seconde, quant à elle, doit licencier 108 salariés.

Les deux bassins d’emploi, Sens et Joigny – ils ont en pourcentage le plus grand nombre d’emplois industriels de l’Yonne – ont donc vécu cette expérience via des représentants entrepreneuriaux.

Ce concept vertueux va sans aucun doute rassurer les chefs d’entreprise sur leur avenir, notamment ceux qui désirent investir. Et qui parfois se trouvent en porte à faux en termes de recrutements pour honorer sciemment leurs carnets de commandes, faute de main d’œuvre. L’intelligence collective du territoire est là désormais pour leur redonner confiance, qu’on se le dise !

 

Thierry BRET

 


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Réélue à la présidence de la Fédération nationale des Gîtes de France en mai 2023 – un succès pour celle qui a succédé à Dominique POMMAT et qui devenait ainsi la première femme à la tête de la vénérable institution créée en 1955 -, Sylvie PELLEGRIN n’aurait manqué sous aucun prétexte les travaux de l’assemblée générale ordinaire de l’Association pour le Développement du Tourisme Rural dans l’Yonne (ADTRY), accueillis à l’hôtel Mercure, ce mercredi matin. Un territoire de l’Yonne qui ne lui était pas inconnu, puisque elle-même viticultrice du côté de Lambesc, exploitant le Château de Libran, aux côtés de son époux…

 

APPOIGNY : La Saint-Vincent tournante de Chablis ? Elle connaît de réputation, la présidente reconduite au printemps dernier de la FNGF, la Fédération nationale des Gîtes de France ! Immédiatement, Sylvie PELLEGRIN s’est attirée la sympathie des participantes et participants de ces travaux proposés, mercredi en matinée, à l’hôtel Mercure, ceux de l’assemblée générale ordinaire de l’ADTRY, l’Association pour le développement du tourisme rural dans l’Yonne. Même si en substance, elle devait ajouter avec un zeste d’humour qu’il faisait un peu froid à cette période de l’année, c’est-à-dire en janvier, date à laquelle la célèbre manifestation vineuse se déroulait dans l’Yonne orientale !

Délaissant ses soixante hectares de vignes, plantées du côté de Lambesc – avec son époux, Jean-Claude, elle y propose même des balades agréables en calèche au cœur du vignoble ! -, la présidente de la FNGF avait donc troqué sa casquette de vigneronne pour celle de propriétaire de gîtes ruraux – elle en a six dans son escarcelle – pour évoquer la situation de la filière, l’un des maillons forts du capital tourisme de l’Hexagone.

 

Un budget d’un million d’euros pour la communication

 

Accueillie sur le devant de la scène par la nouvelle présidente de l’ADTRY, la succulente Hélène RAVOT à l’humour ravageur lors de la présentation de son rapport moral, Sylvie PELLEGRIN rappela les valeurs fortes de la marque FNGF, déclinées autour de la solidarité. Ainsi, le réseau a décidé en 2023 d’être solidaire de la marque, consacrant un budget de plus d’un million d’euros, à la communication et à ses campagnes. Une manière très pertinente et astucieuse de réaliser de la publicité ruisselant ainsi sur la totalité des départements hexagonaux.

A l’heure actuelle, c’est à Paris que l’on peut aussi constater les bienfaits de cette stratégie de communication en visitant une très belle exposition de photographies à la gloire des Gîtes de France, dévoilées au public de part et d’autre du jardin du Luxembourg et du Sénat, une façon très subliminale et visuelle de rappeler aux parlementaires fréquentant le palais sénatorial de l’importance de cette forme touristique, avant de voter la loi de finances !

 

 

Toujours sur le volet de la communication, la FNGF a commandé une campagne de spots télévisés sur M6 diffusés le dimanche à 14h15, une émission qui se nomme « Suivez le Guide » avec des propriétaires de l’association qui apportent leurs témoignages. Pour la Bourgogne Franche-Comté, c’est le Jura qui a été sélectionné pour représenter nos couleurs. Un très beau chalet en montagne…

« C’est une campagne extrêmement pertinente, assure Sylvie PELLEGRIN, en l’espace de deux à trois dimanches de diffusion, le site Internet de notre fédération a été très vite saturé au vu du nombre de connexions observés juste après la diffusion de ces spots publicitaires ! ».

 

 

« Surtout, ne lisez pas la presse ! »

 

Un pic de connexion similaire qui a été constaté depuis dans tous les départements de France. Entraînant de facto une hausse des réservations, prouvant la véracité du vieil adage, « un bonheur ne vient jamais seul ! ».

Autre thématique du jour qui fut abordée par l’intervenante : la nouvelle loi de finances, parue le 28 décembre dernier.

« Ce texte aurait pu être catastrophique pour les propriétaires de gîtes, ajouta Sylvie PELLEGRIN, nous avons fait un énorme travail informatif auprès des députés et des sénateurs pour le faire évoluer. Nous avons obtenu que la déclaration de revenus (faite en 2024 sur les revenus de 2023) devra conserver les mêmes abattements et les plafonds. Rien ne change grâce à une dérogation de Bercy sur le sujet. Nous avons bon espoir qu’il y ait un réajustement de la fiscalité envers tous les établissements « sauvages » - on pense notamment à ceux proposés par la plateforme AIRBNB- et le législateur veut vraiment faire la différence ».

Des propriétaires de gîtes ruraux, défenseurs de patrimoine, qui veulent préserver le bâti dans les villages et les hameaux, ne vivant pas nécessairement de cette activité qui est considérée comme un complément de revenus. La conservation de l’abattement de 71 % devant ainsi être confirmée en 2025, selon elle.

Puis, étonnamment, Sylvie PELLEGRIN prit à partie la presse et leur rôle influent. « Surtout, ne lisez pas la presse ! clama-t-elle à plusieurs reprises, elle tronque les informations ! La Fédération nationale des Gîtes de France vous donnera en temps et en heure les informations exactes avec ce qu’il faut déclarer et comment le déclarer. Faites confiance à Gîtes de France, car nous sommes dans la vérification des informations ! ».

Ah, bon ? Et pas les journalistes, alors que cela intègre pourtant leur code déontologique ?!

En outre, la présidente de la FNGF rencontrera dès vendredi l’un des soutiens sénatoriaux qui défend cette ligne de la conservation de l’abattement favorable aux férus de ce tourisme patrimonial, Jean-François HUSSON, le sénateur de la Meurthe-et-Moselle. De quoi rassurer les propriétaires de gîtes dans l’Yonne !

 

Thierry BRET

 


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Des militaires à l’assaut de la Maison de l’Entreprise de l’Yonne ?! Oui, d’une certaine manière, afin de renforcer les liens entre l’armée, sous ses diverses composantes, et le milieu entrepreneurial, à vocation industrielle, en particulier. Voilà le tableau insolite qui attendait les invités de cette soirée exceptionnelle, concoctée par l’UIMM et le MEDEF à Auxerre, en présence du commandant de la zone Terre Grand-Est et gouverneur militaire de Metz, le général quatre étoiles, Yann GRAVETHE, venu spécialement pour la circonstance…

 

AUXERRE : Brrr ! Ca fait froid dans le dos ! Le témoignage de l’un des chefs d’entreprise de l’Yonne, recueilli à chaud, après avoir assisté à cette passionnante présentation de près de deux heures et qui pourra toujours se consoler, voire se changer les idées, en dégustant une coupe de crémant local, agrémentée d’une gougère, résumerait presque la teneur de la conférence !

Il est vrai que les propos tenus par le général Yann GRAVETHE, commandant des forces françaises et des éléments civils stationnés en Allemagne et officier général de zone de défense et de sécurité Est de l’Hexagone, ne prêtaient guère à l’optimisme dans sa fine et pertinente analyse de la géopolitique actuelle. La dangerosité du monde dans lequel nous évoluons n’est pas vaine !

 

Un panorama non exhaustif des malheurs de la Terre

 

Durant de longues minutes où l’on ne devait entendre une mouche voler dans l’amphithéâtre de la Maison de l’Entreprise, tant les spectateurs buvaient les paroles de l’orateur, le nouveau gouverneur militaire de Metz prit soin de poser pas à pas les jalons de son exposé. En débutant par un large aperçu informatif axé sur le contexte international de ce début d’année qui ne fait pas la part belle à un optimisme béat, c’est le moins que l’on puisse dire !

Dans cet inventaire à la Prévert des conflits, des troubles belliqueux et des situations explosives qui polluent notre univers au quotidien, le général Yann GRAVETHE brossa un tableau quasi apocalyptique de ce monde qui ne tourne plus dans le bon sens, visiblement. Ici, ce sont des coups d’états (Afrique) – plus de deux cents putschs répertoriés en vingt ans ! - ; là c’est l’inéluctable poudrière du Moyen-Orient ravivée par les flammes depuis l’acte odieux du Hamas en Israël le 07 octobre. Un peu plus loin, la pression de l’Azerbaïdjan sur son voisin arménien, pays coincé entre des nations hégémonistes comme la Russie, la Turquie et l’Iran. Sans oublier le bourbier sanguinaire rappelant les pires heures de la Première Guerre mondiale avec ses tranchées et ses gaz assassins, entre la Russie et l’Ukraine où l’Europe semble être de plus en plus menacée avec les diatribes régulières de propagandistes russes qui aimeraient bien vitrifier quelques capitales occidentales telles Londres, Berlin ou Paris !

 

Le terrorisme et ses résurgences menacent les Jeux…

 

 

Bref, la vie en rose en quelque sorte que nous a proposée là le très imaginatif Claude VAUCOULOUX, délégué général du MEDEF et de l’UIMM de l’Yonne, qui aime composer des soirées thématiques originales, devant ponctuer le calendrier !

Pendant ce temps- là, au pupitre et toujours très à l’aise devant le public, l’ex-entrepreneur militaire (Yann GRAVETHE a œuvré il fut un temps dans la société familiale avant de faire la carrière militaire que l’on sait) poursuivait sur le même registre en s’intéressant aux bruissements de bottes continuels qui proviennent de la zone Pacifique, avec Taïwan et la Corée du Nord dans l’œil du cyclone, sous dépression chinoise !

« Il ne se passe pas un mois sans que les tensions ne soient pas exacerbées dans cette zone géographique, insista le haut gradé de l’armée de terre, cela a des conséquences pour le demi-million de nos compatriotes qui vient dans les outre-mer… ».

A l’approche des Jeux Olympiques de Paris, le général prévient : « la résurgence du terrorisme au Moyen-Orient et en Afrique subsaharienne pourrait avoir des répercussions graves sur le territoire national… ».   

Un tour du monde peu enclin à prêter à sourire pour la salle comble qui ne pipait toujours mot, trop absorbée par les propos du conférencier en uniforme. Poussant le bouchon un peu loin à son avantage, le général GRAVETHE continua sur le changement climatique dont les effets ne peuvent qu’imputer de nouveaux désordres géopolitiques, sans omettre la compétition autour des ressources naturelles dont l’eau. La fameuse guerre de l’eau qui a déjà débuté dans certaines parties de la planète…

 

 

Gare au cyber et à ses funestes attaques depuis la Corée du Nord…

 

Recentrant ses arguments sur une factuelle concrète qui perturbe le quotidien des entrepreneurs et des collectivités, l’orateur évoqua en toute logique le cyber et ses risques en mode exponentiels depuis quelques temps.

« Toutes les 45 secondes en France, les entreprises, les organisations gouvernementales, les collectivités et les associations sont attaquées par des opérations cyber, menées à grande échelle, devait-il souligner, or un tiers de ces cibles, et principalement les entreprises, ne survivent pas six mois à ces attaques lorsqu’elles sont perpétrées… ».

Coup de froid supplémentaire parmi l’assistance où les spectateurs s’enfoncent davantage dans les sièges.

Pointant de l’index le régime de Pyongyang, Yann GRAVETHE expliquera que la Corée du Nord dispose d’une « armée » de 600 000 hackers ayant levé de manière illicite et frauduleuse plus de 3,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires grâce à la prolifération des cyber-attaques à travers le monde. Les fonds récoltés servant à financer le programme nucléaire de cet état, considéré comme « voyou » par les démocraties occidentales.

Fin stratège dans l’ordonnancement de ses idées, le général parla ensuite de la pression informationnelle exercée par la Russie dans nos médias et les réseaux sociaux, apôtres de la désinformation et des fake news à longueur de journée.

« Les Russes vont profiter de la séquence électorale qui s’ouvre en novembre aux Etats-Unis pour renforcer leur pouvoir de nuisance, ajouta-t-il, mais aussi des élections européennes le 09 juin prochain et des Jeux olympiques pour nous diviser, nous fracturer, et réduire notre réputation. Même les services des armées ne sont pas exempts de ces méfaits… ».

 

 

Le marché de la défense, une manne pour les industriels…

 

Des attaques qui devraient durer dans le temps, en augmentant il va de soi. L’espace est devenu également un lieu de menaces où la Chine et la Russie ont déjà fait des tests visant à la destruction de leurs propres satellites ; ce qui suppose qu’ils peuvent également détruire les nôtres en substance. Quant aux fonds marins, ils n’ont pas été oubliés par le conférencier notamment les régions polaires très convoitées et de manière agressive par les autocraties.

Face à cet environnement de contestation idéologique et de confrontation militaire,  complexe et imprévisible, les armées (terre, air, mer) ont des besoins auprès de leurs partenaires économiques. Tout cela a été confirmé au plan législatif par la loi de programmation militaire, votée au parlement à l’été dernier, avec ses 413 millions d’euros d’enveloppe budgétaire. Un effort collectif de défense de la France pour permettre de vivre libre et en sécurité.

Un message entendu par les chefs d’entreprise de l’Yonne qui peuvent bénéficier de la manne inhérente à l’ouverture de ce marché en pleine croissance et accessible, et qui « paie bien et vite », plaisantera même l’intervenant tout sourire !

Chiffres à l’appui, Yann GRAVETHE précisera que le budget de la défense va doubler d’ici à 2030, passant ainsi de 30 milliards d’euros à date à 70 milliards d’euros d’ici six ans. Soit une croissance avec des marges annuelles de 6 à 10 % tous les ans !

Quant aux besoins, ils sont très éclectiques et ne concernent pas uniquement le matériel d’armement. De l’alimentation au numérique, de la manutention à la technologie de précision, aux espaces verts au vestimentaire, sans oublier les drones, au centre de toutes les convoitises.

« Nous sommes de bons clients et nous avons besoin de vous, répéta le militaire, aujourd’hui, les entreprises s’organisent en clusters pour aller vers les marchés de la défense, loin de la paperasse habituelle liée à la commande publique… ».

Bref, il n’y a donc pas d’innocence dans la démarche du MEDEF d’accueillir désormais les représentants des armées dans leur enceinte. « C’est votre armée à tous, devait conclure le général GRAVETHE à l’auditoire, elle sait qu’elle pourra compter sur vous… ».

Serait-ce un pas de plus vers l’économie de guerre dont personne n’ose avouer ouvertement l’existence en France pour ne pas affoler les citoyens ? En tout cas, cela lui ressemble de plus en plus…

 

Thierry BRET

 


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Un concours MAF (Un des Meilleurs Apprentis de France) peut en cacher un autre au CIFA de l’Yonne. Réputé pour son sens de l’excellence, tant au niveau de la qualité de son accueil, de son enseignement et de ses infrastructures, le centre de formation auxerrois accueillait jeudi dernier une énième épreuve de cette 39ème promotion départementale, autour de la commercialisation et service en CHR, soit les cafés, hôtels et restaurants !

 

AUXERRE : Bien heureux, Théo TATON ! Non seulement, il empoche la médaille d’or de la sélection départementale de cette 39ème édition d’Un des Meilleurs Apprentis de France, catégorie commercialisation et service en hôtel, café et restaurant, mais en outre, le garçon au visage rayonnant (et pour cause) glane le titre du même acabit au niveau régional, gagnant ainsi son ticket pour la finale nationale devant se disputer à la Baule.

Le jeune pensionnaire du CIFA de l’Yonne aura fait nettement mieux que les quatre autres candidats en lice qui n’ont pu se qualifier pour la finale régionale, de quoi mettre du vague à l’âme au président du Comité des MOF de l’Yonne, Marc LABARDE, un tantinet déconfit par la teneur impitoyable de ces résultats.

Exerçant ses activités professionnelles au « Maison Fort » - une des belles tables gourmandes et originales du centre-ville d’Auxerre -, Théo TATON a pu surmonter les épreuves lors de ce concours, comprenant moult ateliers techniques comme il va de soi dans cette spécialité des arts du service dans les métiers de bouche.

Quant aux autres concurrents, ils auront pêché du manque de maîtrise de l’anglais, une langue éminemment importante dans la relation commerciale touristique et hôtelière. Confidences de Maxime LAUZET, en charge de la communication du CIFA d’où provenaient tous les candidats : « il y a beaucoup de choses à retravailler, glissa-t-il, et spécifiquement la maîtrise de la langue étrangère principale, l’anglais ».

Théo TATON connaissait particulièrement bien les produits, selon les membres du jury, ce qui lui a valu de décrocher un titre qui lui était promis.

Parmi les épreuves requises lors de ce défi : la mise en place d’une table de deux couverts, l’argumentation commerciale autour de carte de mets et boissons proposés à l’hôtel Ermitage de La Baule, la reconnaissance de fromages, le service d’un vin blanc de typologie AOC Chablis, le flambage d’une poire ou la création d’un cocktail.

Tout un programme qui aura finalement souri au jeune Théo TATON, fier de son résultat…

 

Thierry BRET

 

 


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