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Tout avait commencé en 2018. Une convention de partenariat qui réunissait à l’époque les signataires de la Région Bourgogne Franche-Comté à ceux de l’acteur majeur de la transition énergétique en France, c’est-à-dire EDF. Cet accord portait sur la coopération pluriannuelle en faveur de ladite transition mais aussi le développement de l’emploi, de l’économie et de l’innovation sur notre contrée. Le document vient d’être renouvelé il y a quelques jours à Dijon…

 

DIJON (Côte d’Or) : On ne change pas une formule qui gagne. En l’occurrence, celle qui nous concerne se décline en faveur d’un territoire « décarboné ». Elle est établie depuis 2018 entre la Région Bourgogne Franche-Comté et l’un des acteurs clé de la transition énergétique, EDF. C’est pourquoi les deux partenaires, représentés par la présidente de la vénérable institution, Marie-Guite DUFAY, et le président directeur général du groupe, Luc REMONT, ont reconduit cette convention cadre il y a quelques jours à Dijon.

 

Cinq axes qui s’articulent au centre de la convention

 

D’une durée de trois ans, la convention couvre l’ensemble des champs nécessaires à l’atteinte de la neutralité carbone de la Bourgogne Franche-Comté en 2050. Dans les faits, elle s’articule autour de cinq axes : la décarbonation des bâtiments, le développement de la production locale d’énergies renouvelables, la contribution au dynamisme industriel de la région et soutien aux innovations, le renforcement des filières de formation industrielles et techniques ; le renforcement, enfin, des coopérations régionales sur les thèmes d’intérêt commun.

Une convention visant une thématique qui s’inscrit tout naturellement parmi les priorités de la structure institutionnelle régionale.

 

 

« C’est une nouvelle étape qui est franchie avec ce renouvellement, a déclaré la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY après avoir déposé son paraphe au bas du document, ce partenariat doit permettre d’unir nos forces pour orienter, convertir, et adapter nos territoires à l’impératif de planification et transition écologiques… ».

Un partenariat qui accentue un peu plus les efforts à fournir sur la formation afin d’agir sur les besoins de compétences pour mieux opérer ce nécessaire virage de la transition écologique et énergétique.

 

Accélérer la transition énergétique du territoire

 

Quant au PDG d’EDF, Luc REMONT, il considère que « la relation durable et de confiance engagée entre EDF et la Région BFC se poursuit avec le renouvellement de ce partenariat pour accélérer la transition énergétique du territoire… ».

L’objectif pour y parvenir ? L’adoption de solutions locales innovantes et la décarbonation par l’électrification des usages. Des solutions que les 7 000 collaborateurs d’EDF exerçant sur la Bourgogne Franche-Comté ne manqueront pas d’appliquer sur le terrain, en mettant à disposition leurs expertises en matière de production d’électricité bas carbone, de solutions d’efficacité énergétique et de décarbonation de l’industrie.

 

Thierry BRET

 


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Le sourire est là. Timide, certes, mais bien présent sur son visage un rien juvénile malgré ses 38 ans. Il n’efface pas pour autant les rancœurs insondables et les bleus à l’âme que le garçon a dû traverser (endurer ?) au cours du long périple l’ayant amené jusqu’ici, dans l’Yonne. Un parcours sinueux, fait de bosses, d’espérances, de doutes, d’incertitudes, de peur, de chaleur humaine, aussi. Une remontée vers l’Europe pour lui, le natif de Kinshasa, ayant dû fuir son pays en laissant derrière soi famille, enfants, proches. Sa « reconstruction » intérieure dans l’amour et la paix, Christian BADIBANGA la dévoile sans pudeur à travers ses œuvres exposées au lavoir de Gouaix, à Saint-Bris-le-Vineux. Accourez ! Cela vaut le détour tant le personnage est attachant…et les tableaux remplis de symboles.

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Agréable coup d’œil que celui-ci ! Une fois pénétré à l’intérieur du lavoir de Gouaix – l’édifice de belle facture architecturale vient d’être rénové il y a peu –, le spectacle est déjà au rendez-vous pour le visiteur. Le reflet des peintures à l’acrylique et à la poudre de café (très original) accrochées aux cimaises murales du bâtiment s’admire dans l’eau reposante de ce lavoir, servant une fois n’est pas coutume, de lieu d’exposition.

La première, me dira-t-on lors de cette immersion au cœur de l’imaginaire créatif et fécond de Christian BADIBANGA, artiste de la République démocratique du Congo, accueilli durant la semaine (c’est un peu court alors qu’il n’y a pas d’autres manifestations culturelles à venir sur juillet ?!) dans ce cadre unique et tranquille.

Le lieu se prête bien à la promotion artistique, c’est une certitude. Et la petite trentaine de tableaux, répartie çà et là, le prouve lors de sa contemplation. Quelques notes explicatives évoquent le profil et la déjà longue carrière de cet artiste trentenaire au visage d’enfant, qui ne fait pas son âge. Un visage juvénile d’un homme de 38 ans qui se fige cependant dans la tristesse et la gravité lorsqu’il raconte la situation de son pays, la RDC qui n’a selon lui de « démocratique » que le nom, pays en proie à d’interminables conflits très coûteux en vies humaines.

 

 

Réfugié politique pour ne plus vivre dans une dictature…

 

Il suffit de s’approcher d’un peu plus près des tableaux et de lire les noms les caractérisant. « Courage », « Espérance », « Joie de vivre »…Tout est dit ou presque à l’énumération de ces identités picturales qui illustrent les ressentis de leur auteur. Des ressentis qui font mal au cœur et qui peinent ce déraciné installé en France depuis plusieurs mois avec le statut de réfugié politique.

Ses toiles, c’est un peu comme un livre ouvert sur son existence. Avec ses joies, ses désirs, ses peines, ses remords. « Je viens d’un pays où il y a beaucoup de violence, des viols, la guerre, la corruption… ».

Touchant, bouleversant. Lui-même n’a pas échappé à ce contexte si délicat, connaissant les cellules des geôles congolaises juste parce qu’il voulait défendre ses droits et ceux de sa famille.

« Je ne pouvais plus vivre ici dans cette dictature, ajoute-t-il assis sur le rebord du lavoir, il me fallait partir pour la France… ».

Arrivé dans l’Hexagone il y a sept mois, Christian BABIDANGA possède depuis le statut de réfugié politique. Il est passé par l’Allemagne mais aussi la Belgique. Des étapes importantes où il en profitera pour présenter ses œuvres originales faisant la part belle à cette dualité chromatique intéressante entre le blanc et le noir, assortie de couleurs plus chaudes,  plus vives symbolisant aussi l’espoir et la vie.

Installé à Joigny – il a exposé ses tableaux au cinéma Agnès Varda en avril dernier -, notre interlocuteur très prolixe lors de l’entretien veut être le témoin concret de ce qui se passe en République démocratique du Congo.

« Il faut qu’on en parle ! Je suis allé à l’est du pays à Goma ou à Bukavu où de très nombreuses femmes ont été violées, elles ont perdu leurs enfants, et au total depuis le début de ce conflit, il y aurait eu 15 millions de morts et 10 000 disparus dont personne ne ravive la mémoire ! Je ne suis pas journaliste mais un artiste peintre. J’ai écouté les histoires de ces femmes, de ces grand-mères, de ces enfants qui ont tout perdu et j’exprime tout cela à travers mes toiles et mon travail. Les gens aspirent vraiment à la paix… ».

 

 

« J’ai l’art dans mon corps et j’aime ça… »

 

Les toiles offrent un aspect contrasté. La noirceur est présente sur la plupart d’entre elles. Sans occulter pour autant la couleur. « Avec elle, je parle de l’amour en fait, argumente-t-il, malgré tout ce qui se passe, il ne faut pas laisser passer la haine en soi. L’amour doit régner malgré la guerre et l’injustice… ».

Diplômé des Beaux-Arts de Kinshasa, Christian BADIBANGA exerce son art depuis une quinzaine d’années. Il sait de qui tenir ! Son oncle, Freddy TSIMBA, est une figure emblématique de la sculpture et des arts plastiques, à la notoriété internationale.

« J’ai travaillé avec lui avant de me fixer à Brazzaville et au Gabon. Maintenant, je suis en France où à Joigny on m’a proposé un atelier. Mais, mon fils me manque et je dois protéger ma vie. Car en RDC, les artistes sont menacés. On n’a pas le droit d’exprimer ce que l’on ressent…il faut un retour à la démocratie ».

Optimiste de nature, Christian BADIBINGA croit aux vertus de l’amour et au retour des valeurs. « L’amour triomphe toujours et je veux le transmettre par le biais de ma peinture. Moi, je ne crache pas sur la France ! Je suis là pour y être intégré et respecter ses valeurs, c’est normal… ».

Quant aux projets, ils sont nombreux. L’artiste congolais pourrait s’envoler en novembre outre-Atlantique pour y présenter ses réalisations à New York. Avant de revenir le mois d’après, à Joigny. Il espère exposer ensuite à Auxerre et à Sens.

Alors, heureux malgré tout ?

« Oui, je vis avec l’art dans mon corps et j’aime ça… ».

Un personnage attachant et très lucide sur la nature des hommes ; lui, il a trouvé refuge et sa liberté d’expression en laissant glisser son pinceau sur ses toiles néo-expressionnistes…Une excellente thérapie pour reprendre des forces avant le retour de la démocratie dans son pays ?

 

 

En savoir plus :

Exposition Christian BADIBANGA

Lavoir de Gouaix

Saint-Bris-le-Vineux

Tous les jours jusqu’au 21 juillet 2024

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 

 


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Certes, cela aura été éphémère. De très courte durée parfois, au détour d’une rue traversée par le mini cortège du relayeur et de ses accompagnateurs. Une vision fugace, peut-être pour celles et ceux qui ignoraient encore l’existence de l’évènement (il y en a toujours dans le landerneau), mais le Relais de la Flamme olympique, dont on nous abreuvait tant les oreilles depuis des lustres – presque deux années de patience ! – a daigné enfin se poser sur notre territoire.

Un jour de grâce que celui du 11 juillet 2024 ! Il restera à jamais gravé dans les mémoires des habitants de l’Yonne, fiers et trop heureux d’avoir pu participer à pareille célébration, jusqu’à tard dans la nuit !

Bon, il est vrai qu’il y aura toujours les pisse-froids et les « coincés du bocal » qui exprimeront leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Ces fameux canaux de communication si perfides et sournois pour cracher de manière anonyme ou pas, voire à visage découvert, son venin dans la soupe, sur tout ce qui se fait ou ne se fait pas ici-bas, et qui sont devenus au fil du temps de véritables exutoires dont tout le monde n’a cure au final !

 

Des émotions et des sourires qui ont fait vibrer le public…

 

Alors, celles et ceux qui remettront en question le simple fait d’avoir accueilli ce symbole universel de la paix et de l’olympisme en nos murs ; celles et ceux qui critiqueront les organisateurs (en l’occurrence le Conseil départemental de l’Yonne à l’origine de la venue du Relais) d’avoir dilapidé beaucoup trop d’argent pour recevoir ce « barnum » inutile à leurs yeux dans sept villes de notre territoire ; celles et ceux qui n’ont pas apprécié ce long cortège du fait du blocage de la circulation et des contraintes pour accéder aux commerces des hyper centres des villes ; celles et ceux qui détestent le sport et toutes les valeurs qui y sont rattachées ; celles et ceux qui ronchonnent pour un oui ou pour un non et qui intègrent une catégorie de personnes dont Coluche avait fait sa cible chronique préférée dans ses sketchs hilarants ; on peut leur dire stop à toutes ces réactions néfastes et pessimistes !

La liste des litanies est longue, trop longue même au bout du compte. Et cela n’a, in fine, que bien peu d’importance au regard des émotions, de la joie, des sourires qui auront égayé le public  venu  en nombre lors de cette journée mémorable. Que certaines et certains n’oublieront jamais de leur mémoire. Qu’ils soient jeunes ou plus vieux, ruraux ou urbains, sportifs ou inaptes à la pratique d’une quelconque discipline athlétique...

 

 

 

Oublier un bref instant le monde et ses désillusions…

 

On attendait du monde et il y a eu du monde. A Chablis, Avallon, Sens ou à Auxerre. Ailleurs, aussi. Idem en Côte d’Or dès le lendemain puisque la 55ème étape se jouait du côté de Beaune et de Dijon. Peut-être pas le succès global escompté selon les prévisionnistes, mais tout de même. Avec, pour ne citer qu’un seul exemple, ce parc Roscoff dans la capitale de l’Yonne, garni jusqu’à plus soif. Entre 17 heures et 21 heures, ce jeudi sous ce soleil couchant et ses menaces orageuses.

Les témoignages sont formels. Recueillis à chaud, auprès des spectateurs comme des organisateurs et observateurs : la joie était dans l’air. Comme un jour d’été sans fin aux couleurs bleues azur, un 14 Juillet sans l’ombre d’un nuage ou d’une perturbation. Un jour de bonheur à l’état pur pour oublier tout ce qui nous entoure. Le monde et ses désillusions, celles-ci étant distillées au quotidien…

Dire que la foule était en liesse serait peut-être un peu fort de café et encore que, à la simple vision d’un Guy ROUX toujours  aussi populaire, qui a l’âge de 85 ans passés et ayant porté la mythique torche de l’Olympe, dispose d’une cote de sympathie à faire pâlir bon nombre de politiques en ces périodes gouvernementales si complexes !

 

 

La France que l’on aime en parfaite symbiose…

 

La France du football et de MBAPPE n’auront pas su passionner nos concitoyens cette année à cause de leurs résultats en dents de scie malgré cette demi-finale inespérée perdue face à l’Espagne, les Français se sont donc rabattus, et bien avant que ne démarre la quinzaine olympique, vers le passage de ce Relais de la Flamme aux quatre coins, ou presque, de l’Hexagone.

Pour que vive l’espoir d’une France unie et unique de par sa diversité. Une France en communion, davantage dans l’allégresse que dans l’austérité. Une France qui aime entreprendre et qui remporte des victoires sur l’adversité. La France que l’on aime, en somme, la nôtre. Illuminée par cette flamme, symbole d’un hymne à la joie retrouvé, le temps d’une pause estivale…

 

Thierry BRET

 


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La ministre des Sports et des Jeux Olympiques/Paralympiques a effectué un bref déplacement en terre de l’Yonne, à l’occasion du 54ème Relais de la Flamme, ce jeudi en fin de journée à Auxerre. Une visite qui s’ajoute à celle effectuée en avril dernier à l’occasion de la phase inaugurale du musée de l’AJA où elle avait déjà été accueillie par les personnalités politiques et institutionnelles de notre territoire. Jamais deux sans trois ?!

 

AUXERRE: Elle en plaisante, elle-même, Amélie OUDEA-CASTERA ! La représentante du gouvernement revient en terre auxerroise en ce mois de juillet à l’occasion du passage de la flamme olympique dans l’Yonne, quatre mois seulement après son dernier déplacement occasionné par l’inauguration du musée de l’AJA, accueilli dans le complexe sportif de l’Abbé Deschamps.

« C’est normal, concède-t-elle, Auxerre est une grande ville sportive. Je suis très contente d’être ici. A l’époque – il y a quatre mois de cela -, j’avais été invitée par le club d’Auxerre. J’ai pu prendre de ses nouvelles et de ses équipes. C’est formidable pour l’AJA de se retrouver en Ligue 1 la saison prochaine. Et de débuter la reprise en championnat de France le 18 août face à l’OGC Nice… ».

Quelques minutes auparavant, aux côtés de Crescent MARAULT, président-maire de l’Auxerrois, de Grégory DORTE, premier vice-président du Conseil départemental de l’Yonne et du préfet Pascal JAN, la ministre des Sports et des Jeux Olympiques/Paralympiques avait pu profiter pleinement de l’allumage de la grande vasque de métal, le chaudron, par l’ultime relayeuse de ce parcours atypique proposé dans les rues du centre-ville, la basketteuse Emmeline NDONGUE.

Un rituel qui se répète ainsi d’étape en étape à travers l’Hexagone depuis le 08 mai dernier, date à laquelle « le BELEM » avait ramené la flamme depuis la Grèce, berceau de l’olympisme.

 

Les valeurs de la flamme, entre paix, unité et concorde…

 

En l’espace de deux heures et plus, la représentante du gouvernement se sera immergée dans cette ambiance chaleureuse et festive à plusieurs endroits stratégiques de la ville, avant de terminer son périple au parc Roscoff, site de l’allumage du chaudron. Sans omettre de visiter auparavant les installations du club de football et son centre de formation.

« J’aime me retrouver sur le terrain, explique-t-elle, il y a une mise en valeur exceptionnelle du patrimoine de l’Yonne, aujourd’hui, avec l’accueil de la flamme à Vézelay, dans le vignoble de Chablis ou ici, au centre-ville d’Auxerre. J’ai pu apprécier aussi la ferveur qui existe toujours autour de Guy ROUX et cette admiration qu’il suscite même auprès des plus jeunes. C’est magique et c’est cela l’esprit du Relais de la Flamme… ».

Une alchimie entre un territoire, des personnalités, le temps qui passe, aussi.

« Les valeurs de la flamme veulent dire beaucoup, ajoute-t-elle, au niveau de la paix, de la concorde, de l’unité. Tout cela a un sens… ».

 

 

Une ministre rassurée par la qualité de l’eau de la Seine…

 

A J – 15 de l’échéance, la France est donc fin prête à accueillir ces Jeux d’été. « Même s’il y a encore quelques finitions, précise Amélie OUDEA-CASTERA, mais cela est normal. On est excités de recevoir le monde entier et de sentir que l’image de notre pays va être positive en montrant notre art de vivre à la française, tout en mettant à l’honneur les sportifs de la planète… ».

Question que l’on se pose de toute évidence : les récents chamboulements politiques auront-ils un impact sur l’organisation de ces JO de Paris ?

Réponse catégorique de la ministre : « Non, pas du tout ! On continue de travailler en équipe avec la même concentration, avec le même engagement. Tout est réuni pour que le pays livre un évènement exemplaire… ».

Reste la qualité de l’eau actuelle dans la Seine. Une qualité de l’eau qui pourrait peut-être faire défaut pour les épreuves du triathlon ?

« Cela ne m’inquiète plus, assure la ministre, les mesures de la qualité de l’eau nous rendent optimistes. Nous sommes tout à fait confiants pour la bonne tenue des épreuves… ».

Pour respecter l’adage, jamais deux sans trois, reverra-t-on le 18 août Amélie OUDEA-CASTERA du côté de l’Abbé Deschamps au soir du match d’ouverture de la Ligue 1 ? « Ah pourquoi pas ! En tout cas, je suivrais de très près les résultats de l’AJA cette saison… ».

 

Thierry BRET

 

 


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Sacré Guy ! L’œil pétille toujours d’excitation, malgré ses 85 ans. Mais, il n’aurait voulu manquer, le moins du monde, une pareille fête. Celle du sport universel et de l’olympisme, vécue avec beaucoup d’intensité et d’émotion au contact de la foule. Surtout lorsque l’évènement est célébré dans sa ville de prédilection, Auxerre, dont il a su populariser le nom aux quatre coins de l’Hexagone quand ce n’est pas dans l’Europe entière. On retiendra de cette 54ème étape du « Relais de la Flamme » cette image pour la postérité de l’ancien coach de l’AJA, soulevant la torche en tenant la main d’un petit garçon, sur la pelouse de l’Abbé Deschamps. Comme un passage de témoin…devant les dieux de l’Olympe.

 

AUXERRE : Sur le torse, un numéro « EO59 ». Celui-là, les aficionados du célèbre personnage auxerrois le conserveront longtemps en mémoire, en souvenir de ce jour de gloire, celui du passage de la flamme olympique dans la capitale de l’Yonne. Un numéro floqué sur la tenue blanche de l’homme qui aura été le premier relayeur (elle est presque immaculée à l’estampille des Jeux de Paris) et qui répond désormais à la presse, au terme de cette journée historique.

Goguenard, l’œil malicieux et vif, Guy ROUX se prend un malin plaisir à expliquer son ressenti après une telle journée, face à la caméra de nos confrères de « France Télévision » et aux micros des médias régionaux.   

Un exercice oratoire qui n’a jamais fait peur au charismatique ancien entraîneur de l’AJA, toujours aussi bavard et prolixe devant un micro, et dont l’aura demeure quasi iconique auprès des suiveurs et autres supporters du club blanc et bleu, qui évoluera de nouveau en Ligue 1, dès la saison prochaine.

 

 

Le premier relayeur démarre à l’allure tranquille à 17h50 !

 

Guy ROUX, le premier des relayeurs de la flamme, à Auxerre. Ce n’est que de la pure logique, en vérité, tant le personnage a changé la configuration de la ville, de son bassin et du département par sa conception du sport de haut niveau, lui donnant ses lettres de noblesse aux quatre coins du Vieux continent, quand ce n’est pas un peu plus loin ! Avec le bonnet bleu ou pas, rivé sur la tête ! D’ailleurs, l’actuel actionnaire du club n’est-il pas originaire de Chine ?! C’est dire !

Guy ROUX, l’éternel meneur d’hommes, en véritable ambassadeur de ce territoire qui devait s’élancer un peu avant 18 heures, l’allure tranquille ce jeudi 11 juillet, date à mettre dans les annales (précisément aux alentours de 17h50) sous le regard attendri de la ministre des Sports, Amélie OUDEA-CASTERA, effectuant de la sorte son second déplacement dans l’Yonne en moins de trois mois !

On se souvient de son précédent séjour en terre septentrionale de la Bourgogne : c’était pour l’inauguration du musée de l’AJA ! Déjà !

« En 1960, j’étais aux Jeux de Rome, glisse l’emblématique figure du football hexagonal avec le souci de l’anecdote savoureuse et complice, mais là, je n’étais pas encore connu ! ».

 

 

La transmission entre deux générations comme un passage de témoin…

 

Dans la zone réservée aux interviews, Guy ROUX ne cache pas sa satisfaction de se trouver là. « On arrive à rassembler dans la joie et le bonheur toute une population, constate-t-il, avec un brin de feu (allusion au chaudron qui devait s’enflammer par le geste assuré par la basketteuse Emmeline NDONGUE). L’homme est fait pour avoir le feu… ».

Auparavant, au beau milieu de la pelouse de l’Abbé Deschamps, stade où il a connu les plus grandes joies de sa carrière d’entraîneur pendant quatre décennies, Guy ROUX devait être rejoint par un jeune garçon, porteur du maillot de l’AJ Auxerre. La torche soulevée au-dessus de leurs têtes, le plus âgé des deux transmettait-il sa flamme au plus jeune ?

 

 

 

Celle de la pugnacité, de la force tranquille, de l’envie ? Belle image, pleine de symboles, que celle-ci !

Reconnaissant qu’il aurait dû la porter plus longtemps sur le parcours qui lui était réservé, Guy ROUX avoua avec un zeste d’humour qu’il avait connu un petit problème de résistance au niveau des bras, l’obligeant à écourter quelque peu l’exercice physique.

« Pourtant, je m’était préparé, devait-il souligner avec humour, mais le public était là à mes côtés ! ».

 

 

L’étonnement, le ressenti de Guy ROUX…

 

Surpris, d’ailleurs, par la densité de la foule, présente et participative réunie au Parc Roscoff. « Vous voyez, il y a beau avoir cinq gros nuages noirs là-bas dans le ciel – des nuages peut-être annonciateurs de futurs orages -, personne ne s’en va ! Les gens aiment ce genre d’évènement ».

Guy ROUX aurait-il vécu ce Relais de la Flamme comme une cure de jouvence qui fait du bien à l’âme ?

« Je ne sais pas si ce que j’ai vécu correspond à une nouvelle jeunesse, répondra-t-il amusé, mais je suis comme tout le monde, ici, on a tous oublié nos problèmes en vivant cette journée très étonnante ! ».

L’étonnement ? Le mot reviendra à maintes reprises dans la bouche de Maître Guy ! « Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de mobilisation et d’engouement autour de cet évènement dont tout le monde me parlait ces derniers jours ! ».

Quant à l’émerveillement suscité auprès des enfants, Guy ROUX n’en revient toujours pas. « J’ai commencé à saluer les 500 jeunes garçons et filles qui fréquentent l’AJA en début d’après-midi, ils étaient tous là à admirer cette flamme ! S’ils avaient vu MBAPPE, cela aurait été pareil… ».

La magie de l’olympisme brille dans le regard du « vieux grognard » du football français. Il en apprécie la moindre des minutes en prenant son temps, apposant sa griffe sur un maillot ou signant un autographe pour un gamin dont les parents filment la scène en étant fous de joie de l’autre côté de l’espace presse. L’éternel Guy ROUX aura su marquer de son empreinte cette très belle cérémonie auxerroise. Lui, le « roi des coaches » intègre de plain-pied la légende de l’Olympe, en porteur de torche…

 

Thierry BRET

 

 


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