La facturation électronique va se déployer progressivement à compter de 2024 afin de, non seulement renforcer la lutte contre la fraude à la TVA, mais aussi connaître l’activité en temps réel des entreprises françaises. Cela permettra de piloter les politiques publiques, améliorer leur rentabilité en réduisant les coûts de traitement et les délais de paiement, et à terme, permettre le pré-remplissage des déclarations de TVA.
TRIBUNE : Mais la facture électronique, quèsaco ? C’est une facture établie électroniquement, selon un format normé, directement compréhensible de machine informatique à machine informatique. Sa transmission est également réglementée. Elle devra obligatoirement transiter par le portail de l’Etat (aussi appelé PPF) ou une plateforme privée agréée et immatriculée (dite PDP) pour être routée vers son destinataire. Cela signifie la fin des factures remises en mains propres, envoyées par courrier ou en PDF par mail !
Suis-je concerné ?
Toutes les entreprises assujetties à la TVA établies en France (redevables ou non) sont impactées par cette réforme. L’obligation de facturation électronique à proprement parler (e-invoicing) concerne les opérations entre professionnels. L’obligation de transmission de données de transaction (e-reporting), moins connue, quant à elle, s’impose pour les opérations entre un professionnel et un particulier. Les entreprises réalisant des ventes à la fois aux professionnels et à la fois aux particuliers sont soumises à ces deux obligations concomitamment.
Une autre obligation s’applique aux professionnels redevables de la TVA sur les encaissements. Ils devront également transmettre à l’administration fiscale les informations relatives au paiement de leurs factures par leurs clients.
Et le calendrier ?
Toutes les entreprises, quel que soit leur taille, devront être en capacité de recevoir les factures électroniques à compter du 01er juillet 2024. En clair, chaque entreprise devra avoir choisi sa plateforme d’ici cette date.
Concernant l’obligation d’émission de factures électroniques ou de transmission de données de transaction, le déploiement est progressif :
Votre expert-comptable vous accompagne pour anticiper et réussir ce virage numérique. Transformons ensemble cette obligation en opportunité pour votre entreprise !
Anne-Sophie MAUPOIS
Expert-comptable
Il peut dormir sur ses deux oreilles, et sans doute encore pour très longtemps : la relève du tennis hexagonal au vu de la piètre performance de nos tricolores lors de cette édition 2023 n’est pas pour demain ! Yannick NOAH a pu célébrer comme il se doit le quarantième anniversaire de sa victoire au mythique tournoi de Roland-Garros. Espérons que nous n’atteindrons pas le centenaire avant de pouvoir lui trouver un digne successeur !
Lundi
Le port prolongé de lunettes de soleil nuit-il à la convivialité et à l’empathie… ? Comme tant de sportifs aujourd’hui, c’est le visage barré d’un écran fumé que les joueurs du Paris Saint-Germain sont descendus de leur bus à l’Abbé-Deschamps, avant leur match contre l’AJA. Comme enfermés dans une bulle qui les rendrait encore un peu plus inaccessibles au plus grand nombre. Un quotidien starisé à des années-lumière de leurs supporters, dont la frustration doit être grande de ne même pas se voir gratifier d’un regard…
Mardi
La tragique agression mortelle d’une infirmière à Reims est révélatrice du délabrement dans lequel survit en France l’hôpital psychiatrique depuis des années. A l’automne dernier, nombre d’acteurs du secteur s’étaient mobilisés pour dénoncer le manque de moyens et d’effectifs, certains syndicats évoquant même l’idée « d’abandon » de la part de l’Etat vis-à-vis de la psychiatrie publique. Une crise se caractérisant au quotidien par un nombre croissant de fermetures de centres médico-psychologiques et l’errance de dizaines de milliers de personnes en dehors de toute institution, faute de lieux pour les accueillir.
Mercredi
A l’heure du réchauffement climatique et de l’impact des énergies fossiles sur l’environnement, la nomination du sultan Ahmed AL-JABER, à la présidence de la prochaine Conférence des Parties sur le Climat de l'ONU (COP 28) qui se déroulera du 30 novembre au 12 décembre prochain à Dubaï fait tousser ! Une attribution qui ressemble même à un conflit d’intérêts, quand on sait que ce magnat issu de l’industrie pétrolière est patron de la plus grande entreprise d’énergies fossiles des Émirats arabes unis. Un peu comme si Jean-Paul BIGARD, héritier du groupe éponyme spécialisé dans l’abattage de bétail et la viande transformée, prenait la tête d’un mouvement vegan luttant contre toute alimentation carnée !
Jeudi
« Cachez ces gueux que je ne saurai voir… ». A l’aube des prochains Jeux Olympiques, le souhait de l’exécutif de voir transférer des milliers de sans-abri de Paris, vers des « sas d’accueil temporaires régionaux » est sous le fait des critiques, suscitant inquiétudes ou indignation. L’on imagine déjà le succès d’une telle initiative auprès des villes de province retenues pour être « terres d’accueil » le temps d’un été. Une forme contemporaine des « villages Potemkine », du nom de ce ministre russe qui, lors d’une visite de l’impératrice Catherine II en Crimée en 1787, fit ériger de luxueuses façades en carton-pâte dans le but de masquer la misère des populations des villages traversés !
Vendredi
Que c’est beau un homme amoureux… ! Le mystérieux « graffeur » a encore frappé et certaines façades du centre-ville auxerrois se sont vues repeintes pour l’occasion. Un message d’amour que l’on aimerait voir prolongé à l’infini…
Samedi
Certains évènements sportifs semblent à jamais gravés dans la mémoire collective, à l’image du « mano a mano » de légende entre Raymond POULIDOR et Jacques ANQUETIL sur les pentes du Puy-de-Dôme lors du Tour de France 1964, ou plus près de nous, de cette funeste soirée du 08 juillet 1982 à Séville qui vit la France perdre en demi-finale de la Coupe du monde contre l’Allemagne à l’issue d’un match intense et dramatique. Yannick NOAH était de retour en musique ce samedi sur le court central de Roland-Garros pour célébrer les quarante ans de sa victoire en finale contre Matts WILANDER le 05 juin 1983. Un gamin de 23 ans, franco-camerounais d’origine, apportait enfin un peu de couleurs au tennis tricolore de l’époque, où seul le blanc semblait de mise, à l’image du « dress code » imposé alors aux joueurs, sur les courts du monde entier.
Dimanche
Une fois encore, Crescent MARAULT se sera montré particulièrement discret, laissant le soin à l’un de ses adjoints de prononcer quelques mots en son nom lors de l’inauguration de cette onzième édition de « Fleurs de vigne », alors même qu’il était présent au pied de la tribune. La conséquence d’une timidité sévère l’empêchant de prendre la parole en public ? Le souhait de mettre en avant ses collaborateurs ? Souffre-t-il de bégaiement à l’instar du roi Georges VI, père de la reine Elisabeth II ? L’on se perd en conjonctures…
Dominique BERNERD
Structurer et développer une filière bancaire spécifique au marché viticole dotée d’une marque ? Il fallait y penser ! Eux, ils l’ont fait ! Mais, attention, dans les règles de l’art avec le supplément d’âme en plus. S’appuyant sur une décennie d’expériences et de vécus, basés sur un savoir-faire millimétré au cordeau – cela tombe bien quand on évoque le monde de la vigne ! – et de partages concrets, glanés aux quatre coins de l’Hexagone. Car, que l’on ne s’y méprenne pas : il s’agissait bien d’un évènement national, proposé là dans l’agence beaunoise de la Caisse d’Epargne, accueillant ce point presse…
BEAUNE (Côte d’Or) : En un mot comme en cent – le terme sera par ailleurs répété à maintes reprises au cours de cet exercice oratoire se déroulant à la minute près, compte tenu des impératifs horaires de la presse parisienne venue par la voie ferroviaire -, tout le procédé justificatif de cette filière 100 % viticole, portée sur les fonts baptismaux d’un lancement officiel par la Caisse d’Epargne, repose sur la passion.
Celle des fruits (de la passion), en l’occurrence quand on exerce son métier dans les vignobles de la côte de Beaune ou celle de Nuits, qui restent le raisin. Il en sera beaucoup question lors de cette conférence de presse plutôt bien suivie par les médias agricoles/viticoles spécialisés mais aussi ceux de la dimension économique pur jus – sans jeu de mot ! – à l’instar des « Echos » ou de « L’Agefi ». Sans omettre les territoriaux de cette étape en Côte d’Or ensoleillée et chaude !
L’intérêt que porte la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, à l’instar des autres caisses régionales, envers le milieu viticole ne date pas d’hier, à vrai dire. On le sait, parmi ses credo, l’établissement financier – il arborait fièrement l’image de l’écureuil comme symbole de l’épargne et des économies il y a déjà des lustres – aime se positionner comme une banque de proximité, à l’écoute de sa clientèle qui est croissante et selon ses typologies professionnelles ou pas. Dans une zone de chalandise où le secteur viticole est très important (Saône-et-Loire, Côte d’Or, Jura, Yonne, Nièvre…), il est clair que les fins stratèges du groupe ne pouvaient louper le coche en ignorant ce pan économique si capital.
Une filière bancaire destinée à la viticulture ? De la pure logique, en somme…
En soi, créer une filière spécifique ouverte à ces professionnels de la terre, baptisée sobrement « Vitibanque », ne représente qu’une demi-surprise. Par contre, qu’elle s’articule sur les acquis et ses expériences passés, sur un positionnement national l’est davantage. On connaissait de longue date la banque agricole aux couleurs vertes de surcroît, voici désormais la banque viticole qui se distingue par l’apport d’un autre code chromatique !
Lors de son préambule introductif, lui permettant d’ouvrir la rencontre avec la presse, Jérôme BALLET, président du directoire de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, devait le rappeler en insistant : « cette nouvelle filière est née d’une relation de confiance et de partenariat qui nous permet de proposer une offre sur mesure qu’elle soit bancaire ou assurantielle avec l’appui du groupe BPCE à cette filière d’exception que représente la viticulture dans notre région… ».
Bien vu ! Le président du directoire poursuivra son explication de texte en apportant de l’eau à son moulin, côté arguments qui plaident en faveur d’une telle réalisation.
« Nous souhaitions apporter notre pierre à l’édifice dans le paysage économique régional, précise Jérôme BALLET, naturellement, la viticulture est l’un des secteurs de pointe où la filière « Vitibanque » a un rôle à jouer prépondérant, selon trois solutions que nous préconisons : la proximité, l’adaptabilité et la qualité de la relation humaine qui est incarnée par la présence de chargés d’affaires expérimentés sur ce segment professionnel… ».
Un message qui s’adresse en priorité aux 5 000 exploitants/négociants viticoles de la contrée régionale, qui souhaitent tester les offres de service et prestations déclinables désormais par cette filière dont seront les porte-étendards les six chargés d’affaires à l’estampille de « l’Ami Financier » - autre souvenir empreint de nostalgie côté appellation de ce réseau bancaire – sur le terrain.
Six cents propriétaires de domaines de la région sont déjà suivis par le groupe bancaire et il est à parier que ce chiffre devrait progresser – à l’identique de la croissance à deux chiffres de ce segment en pleine expansion pour la banque – à l’avenir grâce à ce dispositif d’accompagnement novateur.
Thierry BRET
Si elle n’existait pas, il serait impérieux de la créer, la structure associative répondant à l’appellation significative de « TRIODARTS » ! Une entité polymorphe dans ses orientations culturelles, multiples et variées, selon les appétences de sa responsable, une Nadia FENNIRI, toujours en quête de talents nouveaux et confirmés pour faire vivre la scène artistique dans ce secteur excentré, coincé entre Canal du Nivernais et Yonne. On s’en est aperçu ce dimanche encore avec le triomphe fait à l’humoriste Alexandre PESLE…
CHATEL-CENSOIR : La salle des fêtes locale ne paie peut-être pas de mine, vue de l’extérieur, mais qu’importe le contenant ! C’est surtout le contenu qui primait en cette très chaude journée dominicale, mettant en vedette la réception sur l’estrade de ce bâtiment un peu daté du comédien et humoriste, Alexandre PESLE (les NULS, les « Guignols de l’Info »), en représentation unique dans l’Yonne pour son « Pesle tacle » !
Le mérite en revient à une structure associative dite de proximité : « TRIODARTS ». Elle ne fut pas seule à accomplir ce prodige, faire venir une pointure de l’humour national en zone rurale. La municipalité a soutenu l’initiative de même que certains acteurs économiques du cru. Grand bien leur fasse ! La salle des fêtes était comble ; les spectateurs de ce one-man-show de bel aloi n’ont nullement regretté leur déplacement ; quant au contact avec l’artiste, il fut généreux et convivial à l’issue de cette prestation scénique d’une performance solide.
Un succès de plus à l'actif de TRIODARTS…
Au terme de ce show (chaud car l’artiste ruisselait à grosses gouttes après plus de cent-vingt minutes sur scène à se démener comme un beau diable et un trublion du verbe !), le public put disserter librement, le verre à la main, avec l’auteur de ces scénettes d’une franche véracité (parfois férocité). Se moquant de situations les plus cocasses qui forgent notre société.
Au four et au moulin, Nadia FENNIRI en profita pour présenter à l’assistance David BONHOMME, président d’honneur de TRIODARTS ; ce dernier prit la parole afin de remercier l’ensemble des spectateurs venus des quatre horizons du département pour assister à cette représentation unique, servant de clôture au Festival de l’Humour en zone rurale, dont on célébrait la seconde édition. La première avait pour parrain l’année dernière SMAIN.
La séquence d’affiches dédicacées par l’artiste s’organisa à l’intérieur de la salle des fêtes : le soleil dardait trop fort de ses rayons ce milieu d’après-midi dominical qui restera dans les annales pour la structure, prête à vivre de nouvelles aventures culturelles…
Thierry BRET
Une minute, à peine. Pas une seconde de plus n’est autorisée pour se rejoindre dans les airs à plus de 4 000 mètres d’altitude afin d’y assurer d’étranges chorégraphies. Des figures précises, maintes fois répétées au sol avant l’embarcation dans l’un des avions aux silhouettes si caractéristique, décollant de l’aérodrome de Chéu. « Paris Jump » a réussi son pari : réunir 150 parachutistes internationaux pour un évènement d’exception qui se joue en deux actes…
CHEU : « Fais comme l’oiseau », interprétait Michel FUGAIN et son BIG BAZAR en 1972. Des paroles porteuses de liberté qui ont sans doute séduit les adeptes de l’une des disciplines sportives les plus perchées, question altitude : le parachutisme en vol relatif.
Une discipline que les Icaunais ont la chance de pouvoir pratiquer et découvrir de manière régulière en saison, notamment avec la complicité experte de « Paris Jump », l’une des structures associatives les plus en vue dans l’Hexagone avec ses figures marquantes : l’excellente Manue NICOLS ou l’inoxydable, Paul GRISONI, notre « Polo » international. Ce dernier est encore à l’origine avec ses comparses de ce superbe rendez-vous concocté lors de ce long week-end de la Pentecôte, gorgé de soleil.
Un rassemblement annuel qui, à l’instar d’une pièce de théâtre classique, se joue en deux actes. Le premier, ce week-end ; le second du 01er au 04 juin au même endroit. Une aubaine pour celles et ceux qui s’adonnent à ce sport nécessitant physique et concentration, une chance pour celles et ceux qui aiment voir évoluer dans le ciel de l’Yonne ces « papillons » de couleur, formant moult figures géométriques en grappe, au-dessus de leurs têtes.
90 000 sauts pour cinq des meilleurs spécialistes de la discipline !
Depuis samedi, sur l’aérodrome proche de Saint-Florentin, Chinois, Russes, Américains, Slovaques, Irlandais, Néerlandais, Britanniques…et Français (cocorico !) organisent des sauts en vol relatif à partir de plusieurs avions. Ces sportifs de haute volée ne sont pas venus seuls : ils sont accompagnés de leurs coaches de référence internationale. Parmi les acteurs de ces adeptes de la chute libre, on notait la présence de l’Anglais Milko HOPKINSON, du Néerlandais Angelo DECLERC, des Français Patrick PASSE, Nicolas DAVID et de notre « Polo » GRISONI, frétillant comme aux plus beaux jours à l’idée de remettre le couvert tout là-haut ! Ces cinq-là possèdent à leur actif un sacré palmarès avec plus de 90 000 sauts !
Côté équipement, deux avions bimoteurs d’une capacité de vingt places chacun assuraient les nombreuses rotations dans un ciel azuréen : ils sont venus renforcer les possibilités d’embarquement offertes par le Pilatus de dix places, basé d’ordinaire sur l’aérodrome icaunais.
Un nouveau rendez-vous du 01er au 04 juin dans l’Yonne…
La sécurité des vols, au top, était assurée par les équipes de Paris Jump en bonne harmonie avec les usagers de l’aérodrome. On notera la présence de quelques élèves du club icaunais ainsi que plusieurs tandems venus profiter du beau temps et des moyens aériens pour progresser et découvrir ainsi les joies incomparables de la chute libre.
La spécificité d'un des deux gros porteurs étant justement, via sa porte arrière, d’offrir l’opportunité aux parachutistes de se lancer dans le vide en courant... Sensations garanties et poussées d’adrénaline évidentes !
On a hâte de découvrir la deuxième étape de ce challenge international de très belle facture. Rendez-vous est donc pris dès la semaine prochaine à Saint-Florentin où un bimoteur et le Pilatus du centre de Chéu seront à disposition pour que les compétiteurs internationaux se livrent dans les airs à leurs étranges et oniriques chorégraphies.
Précisons enfin, afin d’être tout à fait complet, que les champions du monde Martial FERRE, Polo GRISONI et Nicolas DAVID organiseront un autre évènement international un peu plus tard dans la saison, appelé le « Power Flower » - tiens, tiens, presque une réminiscence de la période hippie dans l’appellation ! – qui devrait rassembler une trentaine de représentants de cette fine fleur des parachutistes internationaux qui exercent leurs talents sur le circuit mondial.
Soit au total, plus de 300 personnes qui auront fréquenté ainsi ces deux évènements annuels… « Paris Jump », toujours au firmament, en fait !
Thierry BRET