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Invité du mois des « Conversations de l’Abbaye », l’historien et écrivain Camille PASCAL fut aussi conseiller et « plume » du président Nicolas SARKOZY les deux dernières années de son mandat. Une immersion au cœur du pouvoir et un parcours littéraire racontés sous les voûtes de Saint-Germain, avec passion et moult anecdotes, devant un public d’habitués de ce rendez-vous qui est devenu traditionnel.

 

AUXERRE : Camille PASCAL n’était encore jamais venu à Auxerre. Mais, il ne s’y est pas rendu pour autant en terre inconnue, retrouvant pour l’y accueillir, son désormais « collègue de bureau » au Conseil d’Etat, l’ancien député Guillaume LARRIVÉ. Les deux hommes se connaissent bien, pour avoir en leur temps, « joué » ensemble dans la même cour, en l’occurrence celle de l’Elysée, en qualité de conseillers du président.

Pour autant, rien ne prédisposait ce haut fonctionnaire, agrégé d'histoire et ancien secrétaire général de France Télévisions, à collaborer avec Henri GUAINO, à l’écriture des discours mémoriels prononcés par Nicolas SARKOZY. Son arrivée au « Château », un matin d’hiver 2010 à la demande du Président qui cherchait à renouveler son équipe en vue d’un second quinquennat, n’était pas vraiment attendue, à commencer par le secrétaire général d’alors, Claude GUEANT, l’informant que le poste pressenti était déjà pourvu.

 

Nicolas SARKOZY ? Une force à la fois physique et psychologique…

 

De l’aveu même de l’intéressé, « c’était très mal parti ! ». Faute de mieux, on lui demanda d’écrire dans l’urgence le discours des vœux du Président aux autorités religieuses, axé sur les chrétiens d’Orient victimes alors, de différents attentats meurtriers au Moyen-Orient. Le discours plut au « patron », qui lui fit cet aveu : « je l’ai lu à Carla, elle a pleuré ! ». Le début confesse Camille PASCAL, « d’une aventure plus personnelle que politique, d’une aventure humaine extraordinaire ».

Témoin privilégié, il fut de toutes les réunions, afin de mieux s’imprégner et pouvoir restituer dans un discours, la personnalité et les idées de celui qui aurait à le prononcer. Ne cachant pas une certaine admiration pour le personnage : « j’ai compris avec Nicolas SARKOZY ce qu’était le charisme. Une personnalité qui lorsqu’elle rentre dans une pièce, en change immédiatement l’atmosphère, une force à la fois physique et psychologique… ».

 

 

Un regard irrévérencieux sur le pouvoir et ceux qui l’exercent…

 

L’aventure prit fin en même temps que s’achevât le mandat présidentiel : « quand cela s’est arrêté, j’ai eu un moment de très grande déstabilisation. En fait, je suffoquais de tout ce que j’avais emmagasiné comme idées et concepts… ». D’où l’envie d’un livre écrit en trois mois, nourri par le souvenir de tout ce qu’il avait vu et entendu sous les lambris dorés du « Palais », au titre évocateur : « Scènes de la vie quotidienne à l’Elysée ».

C’est un premier succès littéraire et avec lui, l’idée de se lancer dans l’écriture romanesque, avec un opus initial, « l’Été des quatre rois », où fort de son érudition d’historien, il raconte par le détail ces journées de juillet 1830, ces « Trois glorieuses » qui conduisirent à la destitution de Charles X et à la fin de la Restauration. Une forme d’écriture et d’expression née de son statut de témoin privilégié pendant ces deux années passées rue du Faubourg Saint-Honoré : « j’essaie de prendre le lecteur par la main pour le plonger dans l’Histoire en recréant une réalité et en étant très attentif au décor, comme je l’étais déjà dans les scènes de la vie quotidienne à l’Elysée ».

Donnant à ses ouvrages un ton particulier, où l’auteur s’efface pour privilégier un récit immersif : « il est pour moi primordial que l’écrivain disparaisse et fasse du lecteur un spectateur du passé… ».
Des livres liés pour la plupart au pouvoir ou à la perte de pouvoir, et un regard sans concession, voire parfois irrévérencieux sur ceux qui l’exercent ou gravitent autour, rappelant pour l’occasion cette pensée de La BRUYERE : « L'esclave n'a qu'un maître ; l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens utiles à sa fortune ». Une familiarité avec le pouvoir que Camille PASCAL s’efforce d’appliquer à ses personnages historiques et un style qui lui a déjà valu de nombreuses récompenses littéraires, notamment le Grand prix du roman de l’Académie française en 2018.

 

 

En savoir plus :

 

Prochain volet des « Conversations de l’Abbaye », le jeudi 15 juin à 18h30, en la salle de conférence de l’Abbaye Saint-Germain, avec une légende du cinéma français, l’auxerrois Jean-Paul RAPPENEAU. Réalisateur de nombreux chefs d’œuvre parmi lesquels : « Cyrano de Bergerac » avec Gérard DEPARDIEU, « La vie de château » avec Catherine DENEUVE ou encore « Tout feu, tout flamme » avec Yves MONTAND et Isabelle ADJANI.

Dernier ouvrage de Camille PASCAL : « L’air était tout en feu » (Ed Robert Laffont). Une plongée historique et passionnante au temps de la Régence et de l’enfance du Roi-Soleil.

 

Dominique BERNERD

 


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Encore 443 jours au compteur. Il faut donc s’armer de patience avant de vivre à fond le rendez-vous le plus attendu de la planète dans le domaine sportif : les Jeux de Paris 2024. Or, lundi soir, à la Pépinière d’entreprises de la CCI, le Conseil départemental de l’Yonne nous a mis l’eau à la bouche. En dévoilant à ses partenaires, lors d’un show de belle qualité technique, sa toute dernière création numérique, dédiée à l’évènement. Une animation qui fut présidée par un Patrick GENDRAUD en forme olympique…

 

AUXERRE : « Place à la découverte ! ». Il n’en aura pas dit davantage ou presque en guise de préambule lors d’une courte prise de parole introductive, le président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD.

Heureux comme un poisson dans l’eau de se retrouver, microphone en main à pareil endroit – la scène spéciale était aménagée par l’agence de communication IDXPROD dans ses locaux professionnels au sein de la Pépinière d’entreprises de la CCI à Auxerre - et sous les projecteurs puissants d’un éclairage l’auréolant de ses lumières, le président de l’exécutif jubilait sans doute intérieurement d’ouvrir le bal de cette manifestation spéciale, évoquant la grande échéance sportive planétaire de l’année prochaine, j’ai nommé les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Un Patrick GENDRAUD, un peu ému, mais très impliqué à sa manière dans la déclinaison territoriale de cet évènement universel qui, du 26 juillet au 11 août 2024, passionnera les foules, sportives ou béotiennes, car les enjeux de ce type de manifestation sont multiples, on l’imagine aisément.

 

Un partenariat « Terre de Jeux 22024 » signé à l’été 2022…

 

En choisissant de rejoindre à l’été 2022 la grande famille de l’olympisme – côté soutien institutionnel, il va de soi -, le département de l’Yonne s’est vu certifié du label « Terre de Jeux 2024 », un précieux sésame lui donnant accès à un programme d’actions menées en accointance avec le COJO (Comité d’organisation des Jeux Olympiques) et son dérivatif départemental, le CDOS, présidé par Patrice HENNEQUIN. Lui-même invité à se produire un peu plus tard sur la large scène afin de livrer ses impressions.

Derrière le président du Département, figurait en illustration une immense photographie de Patrick GENDRAUD prise aux côtés de Tony ESTANGUET, le triple champion olympique de canoë-kayak et président du comité d’organisation de ces Jeux parisiens. Les deux hommes s’étaient longuement entretenus lors de leur rencontre à l’été dernier au siège parisien du Comité organisateur. Un rendez-vous devant se ponctuer par la signature officielle du partenariat « Terre de Jeux » et l’engagement pour l’Yonne de voir circuler, entre autres, la fameuse flamme…

 

 

 

La mayonnaise semble prendre dixit Patrick GENDRAUD !

 

Il y a six mois, accueilli dans l’agréable complexe entouré de vignes du domaine de Jean-Marc BROCARD à Préhy, Patrick GENDRAUD posait les jalons de ce futur concept, fédérateur autour de la tenue de ces Jeux : la création d’un club des partenaires – ils sont désormais 110 unités, tant institutionnelles qu’entrepreneuriales - à soutenir le programme olympique made in Yonne que souhaite dynamiser aux quatre coins de notre territoire le Département.

« Que de chemin parcouru, et ce n’est qu’un début soulignera l’ancien maire de Chablis lors de son discours de clôture, je sens un réel engouement de l’ensemble des acteurs économiques et des collectivités de notre territoire dans ce beau projet… ».

Un département de l’Yonne qui n’agit pas de la sorte pour se mettre en valeur.

« Il est là pour entraîner et rassembler derrière ce projet fédérateur, devait ajouter Patrick GENDRAUD. La mayonnaise semble prendre, visiblement, et on ne peut que s’en réjouir… ».

Toutefois, le président de l’exécutif dut réfréner les envies du public, impatient, d’en savoir plus sur le parcours de la flamme olympique et son itinéraire icaunais.

« On ne peut rien dire pour l’instant, s’excusera-t-il, c’est le Comité d’organisation qui fera connaître en temps voulu son parcours… ».

La date où tout sera dévoilé est le 23 juin. Une opération qui allait gentiment se conclure après plus de deux longues heures de présentation – nous y reviendrons pour évoquer la pertinence de ce nouveau site Internet articulé autour de l’évènement sportif – et qui ne devrait pas se résumer à un « one shot » de l’avis même de Patrick GENDRAUD.

« Après 2024, l’Yonne sera vue et reconnue d’une autre manière par tous, précisera-t-il avec enthousiasme, j’en suis intimement persuadé… ».

Nous, aussi, par ailleurs !

 

Thierry BRET

 

 


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Une chose est sûre avec les « WORLD SKILLS » – l’équivalent des Jeux olympiques pour les représentants des filières professionnelles artisanales -, l’équipe de France des Métiers ramène à chaque édition son pesant de titres et de médailles ! Pas comme le concours de l’Eurovision où l’Hexagone est orphelin d’un couronnement qui nous échappe depuis 1977 ! En témoigne la présence flamboyante au CIFA d’Auxerre du champion du monde, lauréat de la catégorie « service en restauration »…

 

AUXERRE : Ce n’est pas tous les jours qu’un champion du monde foule le sol de la capitale de l’Yonne. Même si, la distinction suprême obtenue dans le cadre d’une compétition universelle ne concerne pas tout à fait le domaine sportif – et encore que au niveau du physique et du mental très éprouvé - mais bel et bien celui de l’artisanat et ses innombrables disciplines.

D’un abord très agréable, souriant, volontaire et pédagogue, Dylan WERNER se dit très heureux d’être à Auxerre, dans le « saint des saints » des centres de formation dédiés à l’apprentissage et à l’alternance, le CIFA de l’Yonne. Qualifié et reconnu par beaucoup, au-delà des frontières régionales, comme un pôle d’excellence !

C’est en observateur avisé qu’il a effectué le déplacement depuis Paris en terre icaunaise, deux jours durant, afin d’accompagner et encourager les prétendants hexagonaux à, peut-être, sa propre succession.

Dylan WERNER n’est autre, en effet, que le champion du monde en titre de la catégorie « service en restauration », consacré aux WOLRD SKILLS qui furent accueillis en novembre 2022 à Salzbourg en Autriche.

 

Quatre années de préparation avant de toucher l’or mondial…

 

Treize de ces candidats, issus des sélections régionales, sont en stage de préparation afin de peaufiner les techniques, les connaissances théoriques et les gestes usuels qui les départageront lors des sélections nationales de la compétition à Lyon à la mi-septembre. L’objectif est simple aux termes de ces retrouvailles conviviales : il n’en restera plus qu’une ou plus qu’un pour rejoindre l’équipe de France et représenter la discipline avant les prometteuses joutes internationales prévues en 2024. L’année des Jeux de Paris, mais dans la capitale des Gaules.

Dylan est venu partager cette expérience unique – il ne peut plus concourir à cette épreuve selon le règlement et ne pourra donc pas défendre son titre – avec ses coreligionnaires qui veulent profiter de son expérience et de son vécu émotionnel avant de disputer un tel rendez-vous.

A l’instar des 38 autres jeunes Français médaillés en Autriche à l’automne dernier, Dylan WERNER aura bossé dur – quatre années de préparation, ce n’est pas rien – pour être au top niveau le jour J de l’épreuve.

Et quand on sait que cette catégorie mobilise presque douze heures de rang l’attention du candidat, on imagine aisément ce qu’il a dû endurer tant au niveau mental que physique !

« C’est pour cela que mon témoignage peut être très utile à tous ces jeunes, confie-t-il.

 

 

Un poste de majordome avant de rejoindre l’ambassade du Liechtenstein à l’Europe !

 

A la fois maître d’hôtel – tout comme l’excellent Serge GOULAIEFF, ancien MOF de la discipline et professeur au lycée des métiers de Vauban à Auxerre qui était également présent à ce stage -, barman et sommelier, Dylan WERNER aura multiplié les distinctions ces dernières années. Il avait décroché l’or au concours de l’Un des Meilleurs Apprentis de France (MAF) en 2018.

Le parcours du jeune homme est pour le moins exceptionnel. Ayant suivi son cursus au lycée Alexandre Dumas à Strasbourg – il effectuera un passage en qualité de chef de rang dans la fameuse « Auberge de l’Ill » -, il embrasse même la carrière de majordome pour une clientèle privée, avant d’intégrer l’ambassade du Liechtenstein auprès du Conseil de l’Europe en qualité de maître d’hôtel.

Président de la Société nationale des Meilleurs Apprentis de France en exercice, le garçon exprime à l’heure actuelle la quintessence de son art au « Cheval Blanc » à Paris, une référence épicurienne très connue et appréciée des amateurs des établissements triplement étoilé au Michelin !

Il est évident que son témoignage et sa présence auront marqué les esprits de ces jeunes camarades, parés à se lancer dans l’ultime ligne droite de la compétition.

 

Thierry BRET

 

 


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Le temps d’un discours inaugural officiel et le voilà changeant de titre et de registre, le vice-président du Conseil départemental de l’Yonne, Christophe BONNEFOND. Il a été qualifié de président du Département par un intervenant, une distinction prémonitoire bien avant l’heure ? Du côté de l’Eurovision, la France reste en berne après la médiocre 16ème place obtenue par la diva d’un soir, « La ZARRA ». Plus dure fut la chute du haut de son perchoir de trois mètres servant de lieu d’accueil pour sa prestation…

 

Lundi

Pour authentique qu’elle soit, cette photographie du député de la circonscription, Daniel GRENON, prise à l’issue du défilé commémorant la victoire des forces alliées sur l'Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, n’illustre que la fugacité du geste et du mouvement captée par l’objectif. Il n’y a aucune forme de soumission de la Nation à l’autorité militaire, comme auraient pu imaginer certains esprits facétieux, hostiles au parti auquel appartient l’intéressé ! A l’heure de la montée en puissance dans les médias ou sur le web, d’images créées de toute pièce par les Intelligences Artificielles, pas de quoi rassurer sur l’avenir de la photo de presse, face à la confusion grandissante entre fantasmes et réalité…

 

Mardi

Le parti d’Éric ZEMMOUR semble se lancer à la « reconquête » des murs et façades auxerroises, à en juger par cette fresque apparue depuis quelques jours boulevard du 11 novembre. Un affichage « éparpillé façon puzzle » selon la formule empruntée au regretté Lino VENTURA, pouvant laisser supposer qu’il était urgent de « repapiéter » ainsi la façade de cette station-service aujourd’hui fermée. Les affiches auraient-elles une date de péremption… ?

 

Mercredi

Samedi dernier, croix celtiques en bandoulière, cagoulés et masqués de noir, des groupuscules néofascistes ont manifesté à Paris, avant un concert de « rock aryen » en la mairie de Saint-Cyr-l’Ecole, où ont pu être constatés quelques saluts nazis. L’histoire ne dit pas si ces joyeux lurons chantaient comme des casseroles, mais l’affaire n'a pas semblé dans un premier temps alarmer le préfet de police, Laurent NUNEZ, pourtant prompt à interdire toute « casserolade » dans les rues de la capitale visant le chef de l’Etat ou ses ministres et alors même qu’il est interdit de manifester en France le visage caché. Avant de faire volte-face devant le tollé général et l’émoi de la classe politique et d’interdire tout rassemblement à venir. Comble de l’ignominie, c’est dans une salle portant le nom de « Simone VEIL » que fut donné ce concert aux relents néofascistes… « No Pasaran » !

 

 

Jeudi

Victime d’un incendie criminel le 22 mars dernier visant son domicile et ses voitures, en raison de son soutien à un projet de centre d'accueil pour migrants dans la commune, le maire (DVD) de Saint-Brévin-les-Pins, Yannick MOREZ a donc fini par démissionner. En dehors de l’émission « Envoyé Spécial », dans son édition du 06 avril dernier, peu de médias nationaux avaient alors fait écho de cette attaque perpétrée à l’encontre d’un élu de la République. Si dans un courrier envoyé une dizaine de jours après l’incendie, Emmanuel MACRON faisait part de son émotion et de son soutien et si pour sa part depuis, Elisabeth BORNE a fait amende honorable, reconnaissant un « manque de réactivité de l’Etat », la décision prise par Yannick MOREZ illustre bien le « ras-le-bol » et le malaise de plus en plus large des maires, confrontés à la montée grandissante des menaces et des violences à leur encontre. Une démission vécue comme une double peine par les habitants de Saint-Brévin-les-Pins, puisque l’élu arrêtera parallèlement son activité de médecin généraliste avant de quitter la ville où il résidait depuis plus d’une trentaine d’années.

 

Vendredi

C’est la bonne nouvelle de la semaine. Accusés d’espionnage par les autorités iraniennes et détenus arbitrairement depuis près de trois ans en ce qui concerne Benjamin BRIERE et sept mois pour Bernard PHELAN, les deux hommes ont retrouvé la liberté. La fin d’un calvaire qui ne doit pas faire oublier les cinq autres Français aujourd’hui encore aux mains du régime parmi lesquels une enseignante strasbourgeoise, Cécile KOHLER et son conjoint, Jacques PARIS, arrêtés il y a tout juste un an, lors d’un séjour touristique. Il y a quelques années, les photos d’otages français captifs de groupes terroristes ouvraient le journal du soir d’Antenne 2, avec cette phrase, « Ne les oublions pas ». Les « otages d’Etat » ne semblent pas avoir droit à la même considération…

Samedi

Présent ce samedi matin à l’inauguration de l’exposition consacrée au Maréchal DAVOUT, Christophe BONNEFOND s’est vu remercié de belle manière pour l’aide financière apportée par le Conseil départemental. Alain CATTAGNI, commissaire de l’exposition, le gratifiant dans son intervention du titre de « Monsieur le Président ». De bon augure sans doute pour la suite de la carrière du premier vice-président de l’instance départementale, mais reste à savoir ce qu’en pense un certain Patrick GENDRAUD ! Dans le même registre, s’adressant l’avant-veille à Céline BAHR, adjointe en charge de la Culture, dans le cadre des « Conversations de l’’Abbaye », l’historien Camille PASCAL l’élevait au grade de « Madame le maire » … Comme quoi, c’est bien connu, « les absents ont toujours tort » !  

Dimanche

Encore raté ! La ZARRA n’a pas démarré et a même calé, terminant dans les limbes du classement, bien loin de cette première place après laquelle court la France depuis maintenant quarante-six ans. Un concours de l’Eurovision qui s’apparente de plus en plus désormais à un défilé d’excentricité où l’essentiel est de paraître le plus déjanté possible pour faire le « buzz ». Du costume rose poudré et chapeau de cow-boy du candidat belge, aux galonnés moustachus croates, en passant par le candidat finlandais de latex vert pomme vêtu, à la coupe de cheveux « playmobilisée », il y en avait pour tous les goûts. Le plus « royal » des commentateurs historiques de l’Eurovision, feu Léon ZITRONE en serait resté coi ! Notre représentante, venue tout droit du Québec, n’était pas en reste, perchée en équilibre le temps de sa prestation à trois mètres de haut. Se montrant particulièrement déçue à l’heure des résultats, à en juger par ce doigt d’honneur érigé face aux caméras. Poupée de cire, poupée de son !

Dominique BERNERD

 


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L'agence de notation FITCH a abaissé d'un cran la note de la France, la ramenant à « AA - ». Elle a invoqué les tensions sociales récentes qui pèseront sur la capacité à réduire le déficit et la dette, ainsi que des perspectives de croissance moins élevées anticipées par nos gouvernants. Conséquence : l’agence de notation a décidé de pénaliser l’Hexagone qui est considéré dans « une impasse politique », du fait de mouvements sociaux qui sont parfois violents…

 

TRIBUNE : Les agences de notations financières comme FITCH, STANDARD & POOR ou MOODY’S sont des sociétés privées qui apprécient le risque de solvabilité financière d’une entreprise, d’un état, d’une collectivité locale…Les notes sont indiquées par des lettres, de « AAA », pour les meilleures à « D » pour les plus risquées.

Le risque pénalise les émetteurs de titres d’emprunts : les intérêts sont plus élevés, et l’Etat français devra payer plus cher sa dette future vis-à-vis des investisseurs internationaux. Passer de « AA » à « AA - » n’est certes pas dramatique mais confirme une méfiance accrue des financiers.

Les agences de notations souvent contestées, mais incontournables, analysent pour chaque état : les budgets, les déficits, le niveau d’endettement, le PIB, le climat social, les prévisions financières et les stratégies qui en découlent.

Parmi les conséquences, à notre niveau, on peut déjà noter que nos voyants (déficit, endettement, …) sont dans le rouge ; notre capacité à réduire la dette et le déficit est remise en cause. Quant à nos prévisions de croissance, elles sont contestées : on peut également douter de l’arrêt de l’inflation dès septembre. L’agence FITCH met directement en cause le Président MACRON et semble pessimiste sur notre avenir : la situation de blocage actuelle pourrait aussi « créer des pressions en faveur d’une politique budgétaire plus expansionniste ou d’un renversement des réformes précédentes ».

 

Des tensions sociales qui apportent des mauvaises notes à l’appréciation financière…

 

 

Les financiers s’accordaient sur un point : si la France augmente l’âge de départ en retraite, la finance internationale saluera la démarche d’un bon point. Hélas, ce que n’a pas prévu notre « Mozart de la Finance », c’est que la rue et les tensions sociales apportent des fausses notes qui peuvent mettre à genoux la meilleure des partitions techniques…

Le passage à « AA - » augmentera logiquement de 0,5 % notre taux d’endettement. C’est peu, certes, mais vu les masses en jeu, le service de notre dette déjà énorme va faire déraper encore plus notre budget.

La bonne nouvelle, c’est que les notes, « AAA », « AAAA », « AAAAA », pour l’andouillette ne seront pas dégradées…

 

 

Le gouvernement rétorque : « continuons à adopter des réformes structurantes »…

 

En réponse à cette notation, Bruno LE MAIRE a regretté l’« appréciation pessimiste » de FITCH, estimant que l’agence de notation « sous-évaluait les conséquences des réformes », notamment celle des retraites. « Je crois que les faits infirment l’appréciation de l’agence FITCH. Nous sommes en mesure de faire passer des réformes structurantes pour le pays », devait-il préciser en citant la réforme de l’assurance chômage et celle des retraites. « Et nous continuerons à faire passer des réformes structurantes pour le pays »…

Adopter des « réformes structurantes », dans un contexte social agité et violent, avec un gouvernement en minorité au Parlement et un Président et des ministres qui ne peuvent se déplacer sans manifestations est fort de café pour le ministre de l’Economie qui fait rimer « casserolade » avec « guignolade » ! L’abaissement de la note de la France n’était pas vraiment une surprise pour les investisseurs. Jusque-là, le double « A » détenu par Paris était assorti par FITCH d’une « perspective négative », ce qui ouvrait la voie à une dégradation.

 

Un avenir plus qu’incertain pour la France…

 

Le risque devient prégnant : avec une incapacité à contenir les mouvements sociaux et à donner une impulsion à de futures réformes, la France s’expose de plus en plus à la dégradation de sa note. Les effets conjugués de l’inflation et d’une possible augmentation des taux de la BCE peuvent hélas nous faire passer du statut de « puissance économique » à celui de « pays sinistré ». Rappelons que si les taux des marchés augmentent, c’est l’ensemble des circuits du crédit qui est concerné : prêts aux entreprises, aux particuliers et aux collectivités locales et territoriales !

Plus grave encore, la finance internationale conteste le dogme « macroniste » des baisses d’impôts. Pour tous les financiers, il n’y aura pas d’autre solution que les impôts, pour rembourser la dette. Le fameux « ça coûtera ce que ça coûtera » a fait grincer des dents dans le landernau de la haute finance. Notre président semble prompt à céder aux exigences de l’Europe et des marchés financiers, la hausse future des impôts est donc à redouter…

Du fait de cette réforme des retraites qui n’en finit pas de secouer les Français, et une opposition qui promet de tout remettre en question si elle arrive au pouvoir, la France fait face à un avenir incertain avec une pauvreté accrue et des relations internationales dégradées. On cherche en vain l’éclaircie qui permettrait enfin d’espérer…

A la fin du premier quinquennat du Président MACRON, nous étions au bord du précipice. Aujourd’hui, avec l’impulsion des locataires de l’Elysée et de Matignon, nous avons fait un grand pas en avant !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 

 


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