Passer des bancs de Sciences Po à une activité salariée au sein d’un cabinet londonien de conseils en développement international relève d’un parcours des plus classiques. Abandonner sa carrière de consultante et partir se mettre au vert dans le Gers pour se lancer dans l’élevage bio de porcs gascons l’est beaucoup moins ! Un chemin de vie atypique que Noémie CALAIS est venue raconter le temps d’une escale auxerroise à Saint-Germain, dans le cadre des « Conversations de l’Abbaye »…
AUXERRE : Depuis le film éponyme d’Étienne CHATILIEZ, l’on sait qu’en terre gersoise, le « bonheur est dans le pré » ! Noémie CALAIS pour sa part, a trouvé le sien sous les pattes de ses cochons, des porcs noirs gascons qu’elle élève en bio et en plein air depuis cinq ans. Une reconversion imposée par des problèmes de santé, liés à la pollution citadine, qui s’inscrit aujourd’hui dans un choix de vie et une réflexion collective visant à concilier résultats économiques, ambition écologique, bien-être animal et alimentation de qualité au juste prix pour le consommateur.
Débarquée par hasard dans le Gers - « et comme beaucoup, restée par choix… » - cette jeune femme d’une trentaine d’années s’est installée à Montegut. Une commune située à une dizaine de kilomètres d’Auch, au sein d’un projet agricole collectif et durable, regroupant plusieurs producteurs tous engagés en bio.
Un rapport à la mort ayant changé son approche de l’élevage…
Confessant un véritable coup de cœur pour le cochon - « un animal qui symbolise la joie, l’interaction et avec lequel on ne s’ennuie jamais… » -, l’ancienne consultante s’est rapidement interrogée sur le sens de la mort infligée à l’animal.
« On ne tue pas impunément un animal qui a un prénom et avec lequel on travaille et vit au quotidien. C’est quelque chose sur lequel, il faut mettre des mots et des émotions pour ne pas créer une rupture dans notre société entre le discours végan et celui des éleveurs… ».
Un rapport à la mort qui a changé son approche de l’élevage, réduisant son cheptel pour lui redonner une fonction complémentaire de toutes les autres activités de la ferme collective. A commencer par l’absorption de tous les déchets alimentaires, « le sens historique paysan de l’histoire du cochon, c’était d’être la poubelle des fermes ». Pas d’abattage systémique et régulier, mais une mise à mort dictée seulement par la nécessité, ce qui ne l’empêche pas de continuer à recevoir des messages d’insultes de la part de personnes végans : « c’est très violent de se faire traiter d’assassin ! ».
Le Français paie-t-il le juste prix de son alimentation ?
Le bio et l’élevage haut de gamme peuvent-ils suffire à nourrir le monde ? Le débat est loin d’être clos et alimente toujours les passions, comme l’a rappelé Arnaud DELESTRE, président de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne et autre grand témoin de la soirée : « l’agriculture est multiple et répond à des enjeux différents. L’on se doit d’apporter de la nourriture à l’ensemble de nos concitoyens, avec des normes de qualité mais aussi d’autres « process », permettant de répondre à tous les marchés… ».
Saluant dans le même temps le parcours inattendu et salutaire de la jeune éleveuse à une époque où le renouvellement des générations est devenu le premier enjeu de l’agriculture en France et en Europe, avec plus de la moitié des exploitants prévoyant un départ en retraite dans les dix ans.Le consommateur paie-t-il son alimentation au juste prix ? Là encore, les avis divergent.
« Les aides de la PAC, c’est avec nos impôts ! »…
Par le biais de la vente directe et une marge conservée sur l’exploitation à chaque étape du « process », Noémie CALAIS parvient à maîtriser ses coûts de production et à en faire bénéficier ses clients avec des prix « moins élevés que ceux de la boucherie traditionnelle installée en face du marché où je vends mes produits ».
Exploitant céréalier installé à Charbuy, Samuel LEGRAND transforme aujourd’hui une partie de ses céréales en farine traditionnelle sur meule de pierre et a une idée tranchée sur la question : « le consommateur doit payer ! Il faut à un moment qu’il y ait un choc dans les esprits et tant qu’il mettra plus d’argent dans son « iPhone » que dans son alimentation, rien ne changera… ». L’ancien président de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, aujourd’hui conseiller départemental et « jeune retraité » de l’élevage Gilles ABRY s’est lui aussi exprimé sur le sujet.
Rappelant que si le consommateur ne payait pas son alimentation au juste prix, c’était parce qu’il s’en acquittait en amont par le biais de l’impôt : « il en est ainsi depuis des décennies et si l’Europe verse des aides PAC, c’est bien avec l’argent de nos impôts… Si aujourd’hui l’on veut remettre en place une vraie société, avec un meilleur respect de l’environnement et d’autres moyens de production, il faut que les consommateurs achètent leur alimentation au juste prix et que les agriculteurs vivent de leurs produits et non de leurs aides… ». Pas certain en effet que, dernier acteur de la chaîne alimentaire, le consommateur par son acte d’achat accepte de passer deux fois à la caisse !
En savoir plus
« Plutôt nourrir - L’appel d’une éleveuse » de Noémie CALAIS
Tana Editions - Prix 18,90 €
Dans ce livre écrit à quatre mains avec Clément OSE, un ancien condisciple de Sciences Po, Noémie CALAIS raconte son combat quotidien pour continuer à travailler dans le respect du vivant et le refus de tout modèle d’élevage intensif.
Prochains rendez-vous des Conversations de l’Abbaye :
Jeudi 11 mai 18h30 Salle de conférence
« Vivre et écrire le pouvoir » avec Camille PASCAL
Auteur de romans historiques, Camille PASCAL a aussi été conseiller à la présidence de la République. Son œuvre a été saluée par le grand prix de l’Académie française. Dans son dernier ouvrage, « L’air était tout en feu », il fait renaître le temps enflammé de la Régence et de l’enfance du Roi-Soleil…
Jeudi 15 juin 18h30 Salle de conférence
« D’Auxerre aux sommets du cinéma » avec Jean-Paul RAPPENEAU
L’Auxerrois Jean-Paul RAPPENEAU est une légende du cinéma français. Né en 1932, il a réalisé plusieurs chefs-d’œuvre comme « Cyrano de Bergerac » avec Gérard DEPARDIEU, « La Vie de château » avec Catherine DENEUVE, « Tout feu tout flamme » avec Yves MONTAND et Isabelle ADJANI…
Dominique BERNERD
Elle aime la capitale de l’Yonne, la députée de La France Insoumise (LFI), conférencière le temps d’une soirée sous l’estampille de la NUPES ! Sa précédente visite en terre auxerroise date du 22 mars 2022. Il y était alors question de présidentielle avec l’hypothèse que Jean-Luc MELENCHON fasse un score le qualifiant pour le second tour face à Emmanuel MACRON. Cette fois-ci, c’est en compagnie du chercheur Mickaël IDRAC que Danièle OBONO évoquera la loi DARMANIN qui remet en cause le droit d’asile et l’immigration…
AUXERRE: La dernière fois qu’elle a exposé ses idées lors d’une réunion publique organisée à Auxerre, ils étaient cent-trente personnes à l’écouter et à l’applaudir. Combien seront-ils au soir du 29 avril dans l’une des salles accueillant des conférences, au passage Soufflot ?
Certes, le contexte a changé. Et, il ne s’agit pas d’une réunion de campagne électorale. Plus question de parler de présidentielle, cette fois-ci, mais bel et bien d’une thématique qui perturbe les rangs de la NUPES, donc de surcroît des Insoumis : le droit d’asile et l’immigration. D’autant que le texte législatif soutenu par Gérald DARMANIN promet de rendre la « vie impossible » à celles et à ceux faisant l’une obligation à quitter le territoire…
Spécialiste des migrations de populations, favorable à la mise en œuvre de réseau réunissant tous les acteurs de l’inclusion des enfants en situation migratoire, Mickael IDRAC, chercheur de son état, accompagnera sur l’estrade en apportant ses idées et son ressenti la députée de Paris XVII, originaire du Gabon.
Une intervention publique permettant de creuser davantage un sujet qui ne fait la une de l’actualité, coincée entre la réforme des retraites, la guerre en Ukraine ou la baisse du pouvoir d’achat. Nonobstant, cela mérite que l’on s’y intéresse !
En savoir plus :
Réunion publique de la députée LFI-NUPES Danièle OBONO et du chercheur Mickael IDRAC
Organisée par le groupe Action d'Auxerre et animée par Adrien PROVENCE.
Samedi 29 avril à 18 heures à la salle Surugue, passage Soufflot à Auxerre.
Thématique : tout savoir de la loi DARMANIN.
Thierry BRET
Loup y es-tu dans nos campagnes de Bourgogne Franche-Comté ? Visiblement, un peu trop pour les élus régionaux du Rassemblement National. Ils tirent à boulet rouge contre la présence de ce mammifère faisant peur dans les chaumières depuis la nuit des temps. Il est vrai que les agriculteurs en pâtissent puisque plus d’un millier de bêtes ont été les victimes du prédateur entre 2021 et 2022. De là à exiger un débat public lors de la session de juin dans l’hémicycle, il n’y a qu’un pas…de loup à franchir !
DIJON (Côte d’Or) : Haro sur une menace réelle et croissante dans nos campagnes qui perturbe les activités agricoles et horrifie de plus en plus les éleveurs d’ovins. Ces derniers comptent les cadavres de leurs malheureuses brebis égorgées après le passage nocturne du loup dans leurs champs.
Le retour en grâce du mammifère dans l’Hexagone est loin d’être apprécié de tous à l’instar de la réimplantation de l’ours dans les Pyrénées. Bien sûr, le milieu de l’agriculture pousse des cris d’orfraie devant l’évidence : le loup n’est pas un animal comme les autres, il tue pour se nourrir et provoque des dégâts parmi les troupeaux, menaçant l’écosystème pastoral. Un milieu agricole qui se met à dos, fort logiquement, la sphère des écologistes et autres défenseurs de la cause animalière…
L’impossible cohabitation entre éleveurs de moutons et mangeurs d’ovins !
Du côté politique – on aime y chasser en meute aussi pour défendre une idée ou un projet -, c’est le Rassemblement National qui met donc les pieds dans le plat. En l’occurrence par la voix du président de groupe de la Région Bourgogne Franche-Comté, Julien ODOUL. Celui-ci exige des « réponses concrètes » de la part de l’exécutif pour maîtriser enfin la situation.
« Sur la question du loup, explique-t-il dans un communiqué de presse, il y a visiblement un blocage entre les positions idéologiques de la gauche et des écologistes qui croient au miracle de la cohabitation – (celle-là n’est aucunement d’ordre politique !) -, entre les éleveurs de moutons et les mangeurs d’ovins d’un côté, et l’absence de considération du gouvernement pour les éleveurs, de l’autre… ».
Quand le loup s’invite lors d’un grand débat à l’hémicycle…
Constatant que les attaques de la bête – elle n’a pourtant rien à voir avec celle du Gévaudan ! - augmentent ces dernières semaines de manière significative (à Nitry dans l’Yonne mais aussi en Saône-et-Loire, dans le Doubs et de l’autre côté de la frontière helvétique dans le canton de Vaud), le porte-parole du parti mariniste demande à la majorité régionale de prendre enfin ses responsabilités.
« Il est temps de rendre compte de la situation exacte devant les élus régionaux, souligne Julien ODOUL. Le choix clair de la défense de nos éleveurs, de la protection de leurs troupeaux et par conséquent de la mise en place d’une politique de régulation massive du loup dans nos territoires est notre priorité… ».
De ce fait, il réclame un débat public lors de la prochaine session de l’assemblée plénière, prévue en juin.
« Il est temps d’évoquer les conséquences économiques et sociales subies par les éleveurs de la région après autant de dévastations, ajoute le numéro cinq du Rassemblement National. Et surtout d’envisager quelles mesures sont à prendre pour lutter efficacement contre ce prédateur… ».
La nomination d’un médiateur « grands prédateurs » est insuffisante…
Arguant que depuis plusieurs mois, les éleveurs et la Chambre régionale d’Agriculture alertent les pouvoirs publics, les préfets et le Conseil régional sans réelle réponse coordonnée et concrète face à la recrudescence de ces attaques multiples, Julien ODOUL tel un « loup aux dents longues » pointe du doigt la responsabilité de l’exécutif. Celui-ci est selon lui, trop inféodé à ses alliés écologistes et incapable de prendre les mesures nécessaires en faveur des éleveurs et de leurs intérêts animaliers.
« La seule action régionale faisant office de réponse est de financer aujourd’hui un médiateur « grands prédateurs » : mais cela ne suffit pas… ».
Bref, le loup tient donc la vedette en ce mois d’avril dans les alcôves de la politique régionale. En sera-t-il la tête d’affiche en juin à la Région lors de débats que l’on suppose animés, nul ne le sait encore à l’heure où se rédigent ces lignes !
Thierry BRET
Il est résolument optimiste, le président de la Fédération régionale des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté. Vincent MARTIN se satisfait de la labellisation du premier pôle de compétitivité concernant son secteur d’activité. Un sésame, ô combien précieux on s’en doute, ayant vu le jour fin mars. Se profile ainsi la perspective de belles opportunités sur ce pan crucial de l’économie. A condition que les collectivités reprennent leur politique volontariste au niveau des investissements.
BESANCON (Doubs) : Les indicateurs seraient-ils dans le vert chez les professionnels des travaux publics ? En tout cas, quelques bonnes nouvelles égayent le moral de leur porte-parole officiel dans la région, à savoir le président de la FRTP, Vincent MARTIN.
La première d’entre elles, concerne la labellisation du premier pôle de compétitivité inhérent au secteur d’activité. Un coup de pouce des plus sympathiques qui est survenu en mars dernier et qui a été vécu avec beaucoup de fierté de la part des dirigeants de l’entité régionale puisque l’association « ECORCE TP » – véritable pilier d’une économie en faveur du développement durable tant au niveau de sa réflexion et de sa conception jusqu’à l’exploitation des ouvrages – est précisément membre fondateur de ce pôle.
Des outils lancés par le gouvernement pour répondre aux attentes…
La seconde, provient de la représentation étatique et de la mise en exergue de plusieurs dispositifs visant à maintenir la capacité d’investissement des collectivités locales, qui comme chacun sait demeure le nerf de la guerre via la commande publique pour tout entrepreneur des TP qui se respecte !
Malgré un contexte conjoncturel on ne peut plus délicat et tourmenté – c’est le moins qu’on puisse dire ! -, les collectivités locales ont reçu des messages limpides et forts de la part de l’Etat qui leur donne des moyens de maintenir la pression sur leurs nécessaires investissements.
Noms de code de ces outils mis à disposition des élus et de leurs services techniques : la DETR (dotation d’équipement aux territoires ruraux), la DSIL (dotation de soutien à l’investissement local) ou encore le Fonds Vert dont se fait écho lors de tous ses déplacements dans les huit zones départementales de notre contrée, le préfet de Région Franck ROBINE.
Des retombées tangibles pour les acteurs de la filière BTP…
En sus et en guise de cerise juteuse sur le gâteau, l’Etat a annoncé la hausse de 320 millions d’euros de la dotation globale de fonctionnement. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, il est bon de rappeler que l’augmentation de l’ordre de 290 millions d’euros de l’effort de péréquation n’est pas un vœu pieu. Elle s’applique favorablement aux projets des territoires ruraux.
Autant d’éléments positifs – et c’est suffisamment rare pour les signaler ! – dont s’abreuve sans modération un Vincent MARTIN confiant pour la suite des opérations. L’équation est donc très simple : si les collectivités ont les moyens financiers et les coudées franches pour mener à bien leurs projets d’investissements structurels, c’est autant de retombées économiques palpables à mettre au profit des entreprises de travaux publics et du bâtiment qui en réaliseraient les chantiers !
Un deal astucieux et logique du rapport gagnant-gagnant dans toute sa splendeur qui existe entre ces deux mondes qui n’en font plus qu’un si toutes les conditions collaboratives sont réunies, sous le sceau du partenariat…
Thierry BRET
L’amour de la gastronomie et de ses valeurs est un fil d’Ariane qu’ils ont en commun. Depuis 2015, l’enseigne METRO et le référent des arts de vivre à la française, le guide MICHELIN, se distinguent lors de cérémonies où se remettent les fameuses plaques au coloris rouge vif à la toque, nouvellement étoilée ou ayant su faire perdurer cette honorifique distinction. En témoigne le rituel vécu dimanche soir au Domaine de RONCEMAY par le chef Patrick GAUTHIER (« La Madeleine »)…
DOMAINE DE RONCEMAY : Emu, le chef de « La Madeleine » ? Sans aucun doute. En tout cas, il était profondément satisfait de se retrouver en pareille circonstance pour recevoir des mains de la direction de la Halle de METRO Auxerre cette glorieuse distinction, la plaque au coloris vermillon rappelant son étoile qui a été obtenue cette année encore, dans le fameux petit guide rouge au célébrissime patronyme universel, c’est-à-dire « Michelin ».
Un Patrick GAUTHIER qui malgré les trente ans d’exercice dans le métier qu’il affectionne tant ne cachait pas sa joie de recevoir de la part de Philippe BULANT, directeur de l’enseigne auxerroise, ce glorieux sésame à poser en devanture de la façade de l’établissement sénonais. Le restaurant « La Madeleine » a gagné cette année encore – le contraire eut été surprenant – les louanges des inspecteurs du fameux guide qui fait la pluie et le beau temps dans le sérail de la gastronomie française depuis des lustres.
La recherche des bons produits : le dénominateur commun…
Même s’il est étoilé depuis trois décennies maintenant, Patrick GAUTHIER a reçu sa plaque commémorative, dans le charmant cadre du Domaine de RONCEMAY – il sera accueilli par Thierry GARRET hôte de ces lieux -, avec toujours autant de plaisir à l’identique de celle obtenue au premier jour. Une distinction qu’il a partagée en présence de plusieurs membres de ses équipes, dont la cheffe du « Crieur de Vin », la dynamique Cécile PUECHBROUSSOUX, mais aussi les collaborateurs de METRO Auxerre, réunis autour de leur directeur, Philippe BULANT ; ce dernier devant mettre le cap, à partir du 02 mai, vers la Savoie pour y reprendre la destinée de la halle d’Albertville.
« On a tous un point commun, soulignera le chef de Sens, c’est la recherche permanente des bons produits et la découverte de ces ingrédients à travailler avec respect jusqu’au fond de l’assiette… ».
Quant à la remise collective avec l’ensemble des chefs étoilés du quart Grand-Est de l’Hexagone, assurée par MICHELIN, elle s’effectuera à Reims le 22 mai dans l’une des tables de prestige de la capitale de la Champagne, chez « LALLEMAND ». On devrait y retrouver les deux autres détenteurs icaunais de ces étoiles, « La Côte Saint-Jacques » (double étoile) et le Château de Vault-de-Lugny.
Thierry BRET