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Premier rendez-vous de l’année pour le club des Positives Entreprises, porté par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne. Une immersion insolite au cœur du vignoble de Chablis, chez l’une des…brasseries les plus en vogue du moment : MADDAM ! Une 41ème rencontre, goûteuse et savoureuse tant dans la chope de bière que dans les explications fournies par Alexis MADELIN, maître des lieux qui a conquis cet auditoire d’entrepreneurs…

 

CHABLIS : Le principe des Positives Entreprises est vertueux. Chaque mois, les décideurs économiques de notre département, guidés par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, ont la faculté de pouvoir s’immerger dans l’antre d’une TPE/PME et grande industrie de notre paysage. Un concept qui dure déjà depuis une quarantaine de rendez-vous !

Le quarante-et-unième s’est donc déroulé en fin de semaine dernière. Du côté de Chablis, le temple du vin reconnu aux quatre coins de la planète. Curieusement, c’est dans une brasserie qu’eurent lieu ces échanges. Comme quoi, au pays des Saint-Vincent, il n’y a pas que le vin qui compte : la bière a aussi sa place !

Fines, aromatiques, blondes ou brunes, ambrées, MADDAM a su petit à petit se faire une place dans ce nouveau monde de la bière locale où une quinzaine de références existe désormais dans l’Yonne.

Depuis 2017, date de son ouverture initiée par les deux cousins, Alexis et Vianney MADELIN – un patronyme reconnu dans le milieu viticole ! -, la brasserie tourne à plein régime, en élaborant des bières artisanales et biologiques dans la plus pure des traditions. On ne compte plus le nombre de prix, parfois prestigieux, obtenus depuis et qui récompensent la qualité indéniable du produit.

Lors de la visite, segmentée en deux groupes – plus de quarante personnes prirent part à cette séance synonyme de retrouvailles 2024 -, Alexis MADELIN apporta moult explications sur le procédé de brassage unique de soixante jours qui garantit un style authentique de bulles délicates et une saveur inimitable.

 

 

 

25 % des produits s’écoulent à l’export mais aussi en Bourgogne

 

Distribuant la production vers la filière des CHR (cafés, hôtels et restaurants), la Brasserie de Chablis – le véritable nom de la société qui commercialise les bières de la marque MADDAM – alimente bon nombre de circuits dans l’Hexagone mais aussi à l’export. Cible prioritaire, aujourd’hui, pour la PME icaunaise : Paris et l’Ile-de-France mais aussi bon nombre de grossistes qui interviennent dans l’Hexagone.

« Nous avons choisi de nous calquer au circuit vin pour distribuer de la bière plutôt que de s’engouffrer dans le circuit bière, explique Alexis MADELIN, très pédagogue dans ses explications.

Quant à l’export (25 % des ventes de l’entreprise), l’inverse s’applique avec une dizaine de pays européens et asiatiques. Les bières MADDAM se dégustent dans des contrées aussi éloignées que l’Australie et le Canada. Mais, la crise sanitaire est passée par là, ralentissant les velléités de l’exportation. Du moins, pour le moment !

25 % des produits s’écoulent en Bourgogne, dans un rayon de proximité autour de la brasserie. La GMS est bien présente dans la stratégie marketing de la société.

« On a créé une autre gamme spécifique, souligne le chef d’entreprise, pour différencier les canaux de distribution… ».

1 300 hectolitres de bières sont ainsi commercialisés chaque année en 75 cl, 33 cl, voire en fûts selon les contenants. Aujourd’hui, il existe plus de 2 500 brasseries dans l’Hexagone. Un gros boom dans les années 2010, mais la tendance se stabilise avec des fermetures de sociétés qui sont à observer.

Une visite qui ne laissera pas sur la soif pour les membres des Positives Entreprises, encadrés par Thierry CADEVILLE, président de la CCI 89, Jérôme MAYEL, directeur de la chambre consulaire départementale et Christine JAN, en parfaite maîtresse de cérémonie de la manifestation.

 

Thierry BRET

 

 


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C’est un habitué des lieux ! La capitale de l’Yonne, Auxerre, ne possède plus de secrets pour le toujours sémillant personnage. En octobre dernier, c’est aux côtés de la Ministre de la Santé, Agnès FIRMIN LE BODO et de David GUILLET, président de la Fédération des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé, que le sympathique responsable de l’association, HANDIDACTIQUE, prenait la parole à la tribune d’AUXERREXPO. Cette fois-ci, à l’invitation du directeur de la CPAM 89 Gilles BROSSARD, Pascal JACOB est venu présenter avant signature par une douzaine de partenaires les vertus de sa fameuse charte au nom de son fils Romain. Un document qui vient en aide aux personnes en situation de handicap…

 

AUXERRE : Il a le tutoiement facile et l’aisance verbale qui l’accompagne avec bonheur. Pas de doute, le très dynamique Pascal JACOB sait apporter une touche de fantaisie, voire de légèreté inhabituelle mais ô combien salvatrice pour détendre l’atmosphère, même d’une réunion de travail très officielle autour de la santé !

Le regard se veut malicieux. L’attitude est sincère et positive avec son prochain. Du charisme, il en a à revendre ! Cela ne peut que conforter la cause qu’il défend, avec une dextérité remarquable et une volonté de fer aussi solide que le pommeau de sa canne qui ne le quitte jamais. A la tête de sa structure associative, HANDIDACTIQUE, Pascal JACOB a acquis une solide réputation auprès du sérail institutionnel et politique national de ne rien lâcher pour que les personnes en situation de  handicap bénéficient des droits similaires aux personnes valides en cas de soins. Sa voix porte jusqu’à l’Elysée où il possède ses entrées !

La « Charte Romain JACOB », ce concept fédérateur permettant à l’ensemble des acteurs de la filière sanitaire de l’Hexagone de s’engager à l’amélioration de l’accès aux soins et à la santé des personnes handicapées, est devenu son cheval de bataille au quotidien. Normal, que ne ferait pas un père dans sa motivation profonde pour honorer la mémoire d’un fils, aujourd’hui disparu, qui a connu le handicap ?    

Là, dans l’une des salles de réunion du centre hospitalier auxerrois, Pascal JACOB explique, convainc, stimule, encourage, dynamise la rencontre avec les représentants d’une douzaine de structures,  totalement inféodées à la cause des soins et à leurs accès. Il écoute, aussi ce que les représentants de l’ARS ou du Conseil départemental de l’Yonne, par la voix de l’une de ses élues, Catherine MAUDET, ont à dire. La personnalité du jour interpelle un médecin, sollicite le représentant d’une association pour requérir son avis, se tourne vers Gilles BROSSARD, patron de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, pour commenter une information intéressante.

 

Auxerre, plaque tournante des grandes causes au service du handicap ?

 

« J’ai été marqué par Auxerre, précise-t-il en aparté, lors de son interview, avec mes parents, on s’y arrêtait lorsque l’on partait en vacances il y a soixante ans ! C’est une ville absolument géniale, entourée de beautés, de richesses patrimoniales… ».

Notre première rencontre eut lieu il y a quelques mois, en novembre 2022, au sein du complexe cinématographique auxerrois. A l’invitation de la CPAM de l’Yonne, la projection d’un moyen métrage : « Même pas peur ! ». Une ode à la tolérance et à la bienveillance envers ces personnes en situation de handicap, qui le stipulaient clairement via les images diffusées devant un public ému et attentif : « Nous sommes des personnes avant tout, bien avant d’être des handicapées ! ». Plusieurs séquences de ce film, réalisé en 2015, se déroulèrent dans la cité préférée de Paul Bert.

« J’ai été très fier de présenter les gens de la région qui ont contribué au succès de ce film en y apportant leurs témoignages, concède-t-il, Auxerre est une  terre d’accueil des personnes différentes car la population de l’Yonne est très accueillante et accompagnante… ».

C’est aussi dans la capitale icaunaise qu’ont eu lieu les accords avec l’Etat, les CPTS et HANDIDACTIQUE, signés à l’automne 2023, lors d’instances nationales exceptionnelles.

« Il y a beaucoup de travail à faire, ajoute les yeux brillants Pascal JACOB, pour concrétiser toutes les envies qui ont été débattues aujourd’hui lors de ce séminaire si important, organisé avec la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Yonne. Je salue le nombre de personnes présentes, candidates à la construction de nouveaux projets, favorisant l’amélioration de l’accès aux soins de toutes les personnes atteintes d’un handicap… ».

 

 

L’accompagnement des handicapés, une question de bon sens !

 

Pour corroborer ces dires, les représentants des douze structures ayant adopté la fameuse charte prennent la pose derrière un fac-similé de grande taille du contenu de cette convention, le temps d’être immortalisés sur smartphone et appareil photographique.

« Ce n’est que le début, plaisante Pascal JACOB, cette signature va en appeler beaucoup d’autres. Ce sont surtout des signatures qui donnent envie ! Elles sont le fruit d’un travail en commun, dont les griffes de chacun des signataires ont été apposées en bas d’un parchemin... ».

Une manière solennelle de s’engager sur le mode pluriel en faveur des personnes handicapées qui connaissent une réelle problématique en France dans l’accès aux soins.

« En fait, répond Pascal JACOB, la plupart des problèmes d’accès aux soins des personnes en situation de handicap s’identifient à l’accompagnement. Quand on vit avec un handicap, on a plus besoin d’être accompagné pour aller se soigner. De même, on a plus besoin de prévention, plus besoin de prendre soin de soi… ».

Un constat qui n’a eu de cesse de s’observer aux quatre coins du pays au cours de ces dernières années. 50 % des personnes handicapées abandonnent leurs soins dentaires – ils sont souvent prescrits avec une kyrielle de rendez-vous – faute d’accompagnement.

 

 

Objectif d’ici l’été : cinquante départements signataires de la charte

 

Du côté des urgences, Pascal JACOB pointe du doigt les difficultés du système.

« Avant la COVID, il n’y avait aucun refus de patients dans les services des urgences, souligne-t-il, 5 % des personnes vivant avec un handicap sont refusées aujourd’hui par les services des urgences en France. Je me bats à travers cette association, HANDIDACTIQUE pour que les accompagnants puissent aller avec le malade handicapé au plus près des soins… ».

80 % des personnes souffrant d’un handicap ont besoin de se rendre auprès des urgentistes pour se rassurer et recevoir des soins, mais elles n’ont pas forcément besoin de soins hospitaliers.

 « Il est nécessaire aujourd’hui de disposer de lieux spécifiques pour accueillir des personnes handicapées et de les rassurer même par téléphone dans cette France du XXIème siècle, poursuit Pascal JACOB, afin d’éviter de les diriger vers les urgences car elles se sentent perdues dans cet environnement peu adapté pour les recevoir... ».

A date, vingt-sept départements tricolores ont déjà signé la « Charte Romain JACOB » : l’objectif de cinquante déclinaisons de la sorte est programmé d’ici l’été 2024. Ce qui comble de joie un Pascal JACOB ragaillardi et plus que jamais pugnace dans sa volonté d’y parvenir grâce à ses nombreux partenaires qui lui ouvrent grand les bras. Vivement sa prochaine visite ! Elle est déjà programmée à l’automne prochain, histoire de tirer les premiers enseignements de ce qui vient d’être mis en place ces jours-ci…

 

Thierry BRET

 

 


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Ca barde sec dans les fermes et les exploitations tricolores ! Depuis une huitaine de jours, la France des villes se sera donc souvenue qu’il existait  bel et bien une France des champs, et celle-ci le fait savoir. Une France agricole qui ne doit pas être seulement honorée, une fois l’an, lors de l’incontournable évènement version image d’Epinal de la filière, soit le Salon international de l’Agriculture, accueilli en février à Paris.

En l’espace de quarante-huit heures, le ton protestataire a donc bien changé à travers l’Hexagone. Exit la signalétique qui se retrouve tête-bêche à l’entrée des villages – une action symbolique sans doute trop gentillette et puérile pour inquiéter les pouvoirs publics ! -, place dorénavant à de vraies opérations coups de poing, réalisées dans un esprit pacifique et bon enfant, à l’aide de tracteurs et autres matériels agricoles, servant à mieux gêner la circulation.

Surtout autoroutière, soit dit en passant. Cela tombe bien : juste avant la prochaine hausse habituelle de 3 à 5 % des tarifs pratiqués dès le portique du péage franchi sur ces voies à très grande vitesse ! Qui prendra en charge, par ailleurs, les dédommagements du manque à gagner de ces sociétés privées qui appliquent avec une arithmétique méthodique et dans la quasi indifférence générale les hausses annuelles comme si de rien n’était ?! Bing, ça tape dur sur leurs chiffres d’affaires ! Personne ne sortira de mouchoir pour la perte sèche !

 

 

Plus de 600 agriculteurs passés de vie à trépas en 2023…

 

Mais, là, n’est pas le débat. Cela fait déjà plusieurs mois que le monde agricole dénonce les incohérences gouvernementales, surtout l’absence de cohésion dans leurs discours et dans les actes, au sujet des grands items qui réglementent la filière. Deux syndicats, entre autres, sont montés au créneau de la revendication depuis l’automne : la puissante FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) et les JA. De jeunes agriculteurs qui prennent de plus en plus d’importance dans la sphère paysanne hexagonale et qui osent se montrer.

Chacun de nous a encore en mémoire cette fameuse action « On marche sur la tête ». Un slogan empreint d’humour pour une opération qui n’en manquait nullement : retourner les panneaux indicateurs des entrées de village dans les territoires ruraux mais aussi en agglomération !

 

 

Ce sont les apprentis automobilistes qui ont dû se poser quelques questions  à chaque bourgade traversée en compagnie de leur moniteur d’auto-école ! Ce n’était pas inscrit dans le Code de la Route !

Déjà, à cette période, FNSEA et JA exigeaient des mesures concrètes, fortes, visibles pour sortir de leur marasme et de l’ornière ces milliers d’exploitations en pleine déshérence sociale. Une gabegie innommable qui a coûté l’existence à plus de 600 agriculteurs en 2023, passés de vie à trépas après leurs suicides. Eloquent…

Trois axes prioritaires prévalaient donc parmi les revendications exprimées par des agriculteurs déjà en colère : rendre sa dignité à l’agriculteur (souvent traité de pollueur du fait de l’utilisation de produits phytosanitaires), mieux rémunérer le fruit de leur travail (un fait avéré déjà pointé du doigt avec le fameux texte de loi EGALIM appliqué par quasiment aucune grande enseigne de la distribution) et le rétablissement des conditions acceptables dans l’exercice du métier.

 

 

Le GNR : le minimum vital que l’on pouvait nous accorder !

 

Et là, sur ce sujet si brûlant, les manifestants de la campagne profonde en ont à foison des arguments vindicatifs à réclamer ! A commencer par l’accumulation de ces normes édictées parfois en dépit du bon sens (400 000 à l’échelle de la France et l’UE réunies) qui perturbent à n’en plus finir le quotidien de ces travailleurs oubliés de tous, qui multiplient le nombre d’heures de boulot par semaine afin de mieux nourrir la planète !

Oui, mais voilà, de tout cela on parlait déjà il y a trois mois ! Et même avant puisque la problématique agricole, talon d’Achille dans le système économique français, ne remonte pas d’hier, mais de plus de vingt à trente ans !

Dans sa première intervention en qualité de Premier ministre plutôt néophyte sur ce domaine – on peut reconnaître sans vergogne que Gabriel ATTAL a tout de même bien potassé ses dossiers avant de se rendre en Haute-Garonne pour y rencontrer de visu les représentants des délégations syndicales qui tenaient l’un des barrages, érigé sur une portion d’autoroute – a tenté de répondre aux besoins urgents et immédiats de la filière professionnelle.  

Notamment sur le volet du GNR, le Gazole Non Routier, qui se verra donc amputer jusqu’à nouvel ordre de son augmentation de taxe initiale. « C’était le minimum vital qu’il pouvait nous proposer », aura confié à l’issue de la prestation un brin laconique, un syndicaliste gréviste à Nitry sur l’A6 ayant écouté les propositions ministérielles.

Et après, pourrait-on dire ? L’intervention de Gabriel ATTAL aura-t-elle convaincu celles et ceux qui bloquent les accès autoroutiers et se relaient pour entretenir la flamme nourrie des braseros ? Il semblerait que non, au moment où se rédigent ces lignes.

Pire, les représentants de la Confédération Paysanne évoquent désormais la possibilité pour les grévistes de se rendre à Rungis, plaque tournante de tous les circuits de distribution alimentaire de notre pays, pour y mettre la pagaille ! Et ce, dès lundi !

Bref, si la souveraineté alimentaire à la française semble bien avoir du plomb dans l’aile en ces derniers jours de janvier, il se pourrait bien, avec une telle action devant se prolonger durablement si l’Etat ne lâche pas sérieusement la bride, que tout le pays ait à souffrir de ce blocus, notamment sur les étals de la GMS ! Avec, à prévoir des rayonnages vides et une hausse des prix répercutés aux consommateurs, une tradition cocardière en somme…

 

Thierry BRET

 


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Fouler à pied l’asphalte d’une autoroute désertée de toute sa circulation n’arrive pas tous les jours dans la vie d’un homme ! Songerait-il à cette pensée aux relents philosophiques, Arnaud ROUSSEAU, le successeur de Christiane LAMBERT, la très emblématique ancienne présidente de la FNSEA, avant de s’exprimer face à la presse ? Venu de la capitale, en compagnie du président national des Jeunes Agriculteurs Arnaud GAILLOT, il a réaffirmé toute la détermination de la filière agricole dans ce bras de fer qui l’oppose à l’Etat. En y mettant la pression !

 

NITRY : Curieuse scène que celle-là ! Un brasero crépitant avec un feu de joie qui est savamment entretenu par quelques agriculteurs dévoués. Une foule très compacte, réunie sous le pont autoroutier de Nitry, sur l’A 6 – les manifestants ! - et une cohorte de journalistes, bardés de caméras et d’appareils photographiques, prêts à saisir le moindre mot prononcé par le dirigeant de la Fédération Nationale du Syndicat d’Exploitants agricoles. Car, c’est bien lui qui doit être mis en lumière, aujourd’hui, lors de cette conférence de presse, très originale, accueillie au beau milieu de l’axe autoroutier, l’un des plus fréquentés de France d’ordinaire. Arnaud ROUSSEAU, le président de la FNSEA. Son homologue, président des JA, les Jeunes Agriculteurs, Arnaud GAILLOT, l’accompagne.

Mais, avant de prendre la parole et d’expliquer aux médias, à large majorité hexagonale – toutes les grandes références du sérail médiatique ont effectué le déplacement pour l’occasion, ce qui est loin d’arriver tous les jours dans notre département sauf si un faits divers glauque et croustillant attire les convoitises -, le président de la FNSEA fait de ce site de la contestation de fortune, organisé au milieu de nulle part, en rase campagne ! Arnaud ROUSSEAU discute avec la base. Il prend le temps de s’entretenir avec les responsables départementaux, dont Damien BRAYOTEL, président de la FDSEA 89, qui le suit de près.

 

« La loi EGALIM doit être respectée… »

 

Bon, cela commence à grogner un tantinet parmi les journalistes de la presse nationale (et parisienne) car les délais impartis correspondant au début de la conférence de presse s’étiolent de minute en minute. Bref, ce qui devait commencer à 12h45 ne le sera in fine qu’à partir de 13h30 ! Un jeu de patience, donc, que la collecte des informations. Ce qui a l’air d’énerver quelques preneurs d’images, pressés d’adresser le fruit de leur travail en régie !

« Notre présence, ici, c’est pour mesurer le degré de détermination que l’on avait senti très fort sur le terrain, confie en guise de préambule le porte-voix de la FNSEA, mais, après avoir discuté avec des agricultrices et des agriculteurs, ce degré est plus fort encore ! ».

Vingt ans que les griefs s’accumulent. Que les choses insupportables à vivre au quotidien plombent le moral des professionnels de la filière. « Les décisions qui vont être annoncées par le Premier ministre Gabriel ATTAL sont très attendues et doivent être très au niveau de nos attentes… ».

Bien sûr, il est nécessaire de rendre leur dignité aux agriculteurs. De redéfinir la place de l’agriculture dans la société d’aujourd’hui et la place de leurs produits dans nos assiettes. Oui, mais une question semble évidente et Arnaud ROUSSEAU la pose à haute voix : « que fait-on des importations qui ne cessent d’arriver en France alors que l’on a du mal à vivre avec nos métiers ? ».  

Mais ce ne sont pas les seuls sujets de préoccupation. Que fait-on du revenu des agriculteurs, à titre d’exemple ?

« On est en pleine négociation et il faut que l’on fasse attention, souligne Arnaud ROUSSEAU, avec la grande distribution et la matière agricole. La loi EGALIM doit être respectée ! ».

Mais, l’exercice du métier ne fait pas la part belle à d’optimistes perspectives. « J’ai entendu des professionnels qui me disent que sur leur ferme, ils peuvent subir quatre à cinq contrôles différents avec deux inspecteurs présents à chaque fois. Cela n’est plus tenable… ».

Quant à la laine de mouton, elle est considérée désormais comme un déchet ! « Les éleveurs ne peuvent même pas la réutiliser pour en faire une litière utile à leurs animaux : ce n’est pas possible ! ».

 

 

« Il nous faut des réponses urgentes ! »

 

Des exemples de ce type, il en a plein sa besace de président syndical, le président de la FNSEA, « il faut soulager les professionnels de la filière ! ». Soulager ? Oui, mais aussi bien en France qu’à Bruxelles, où la noria de normes tout aussi indigestes vient sanctionner le travail des agriculteurs.

Avec les Jeunes Agriculteurs, les adhérents de la FNSEA ont élaboré un cahier des charges comprenant plus de 140 propositions destinées au gouvernement. « C’est un paquet sur lequel nous ne transigerons pas ! affirme Arnaud ROUSSEAU face aux représentants de la presse qui n’en perdent pas une miette alors que la foule s’agglutine autour d’eux.

Mais, alors qu’attend-t-il le patron de la FNSEA ? « Il nous faut des réponses urgentes, je pense au volet du sanitaire, au règlement du GNR (Gazole Non Routier), de l’eau. Que fait-on également sur la négociation des prix et des accords internationaux ? ».

Oui, un sujet plus que jamais d’actualité alors que le commissaire européen parle de rouvrir les accords du MERCOSUR (« c’est une véritable provocation ! »).   

La balle est dans le camp du gouvernement. Mais, une chose est sûre pour le monde agricole, rien ne semble négociable (et cela a été confirmé par Arnaud GAILLOT) parmi les 140 propositions couchées sur la feuille de route remise à Matignon.

Une fois les annonces du chef du gouvernement – il est déplacement en Haute-Garonne au moment où s’écrivent ces lignes pour y rencontrer des professionnels de la filière – faites, les leaders de la FNSEA et des JA consulteront leurs bases afin de décider de la suite à donner à leur mouvement protestataire. A suivre de près, donc.

 

Thierry BRET

 


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L’an passé, le succès fut au rendez-vous. Une première qui en appelait forcément d’autres pour les organisateurs ! Cette année, on espère dépasser les 500 visiteurs du côté d’AUXERREXPO et les trente intervenants officiels qui auront su distiller tout leur savoir sur le monde de la crypto-monnaie. Un univers que l’on imagine en pleine évolution avec le temps. CRYPTO XR donnera ce week-end toutes les clés d’accès à sa compréhension…

 

AUXERRE : La barre sera plus haute. Logique, en cette période préolympique ? Deux journées de programmation tous azimuts, plus de cinquante spécialistes de la question dont de véritables références, plus de quinze ateliers, tous réunis sur un espace de quatre mille mètres carrés afin d’y accueillir une audience diverse et passionnée : le Salon CRYPTO XR devrait réserver son lot de surprises à toutes celles et à tous ceux qui sont interpellés par l’écosystème WEB3 hexagonal. Sans omettre les conférences, devant éclairer les neurones !

Parmi celles-ci, quelques-unes méritent d’être citées afin de mettre l’eau à la bouche des aficionados de la spécialité numérique : « dynamique française et européenne de la régulation », « importance de la formation dans la maîtrise de l’écosystème WEB 3 ».

Nouveauté notoire, afin de favoriser l’inclusion féminine dans cet univers encore trop masculinisé, les organisateurs de ce salon unique en France (et de facto accueilli à Auxerre !) feront la part à la gent féminine en ouvrant gracieusement les portes de cet évènement ; une table ronde leur sera même consacrée : « WEB3 au féminin : comment briser les barrières et renforcer la présence féminine ? ». Un échange animé par des femmes leaders en ce domaine !

De nombreuses personnalités influentes des milieux économiques et financiers ont confirmé leur présence à cette version newlook du CRYPTO XR : citons Owen SIMONIN, entrepreneur en blockchain et crypto-monnaie, David YU, co-fondateur et PDG de la société VEVE ECOMI, Thibaut BOUTROU, co-fondateur de MERIA ou Ulysse PARTOUCHE, fondateur de PARTOUCHE Multiverse. Djibril CISSE, l’emblématique footballeur de l’AJ Auxerre (entre autres) devrait faire une apparition remarquée tout comme le spécialiste de la crypto-monnaie sur « You Tube », Monsieur TK !

 

 

En savoir plus :

 

CRYPTO XR

Du 25 au 27 janvier 2024 à AUXERREXPO

Sur la journée

 

Thierry BRET

 

 

 


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