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Fouler à pied l’asphalte d’une autoroute désertée de toute sa circulation n’arrive pas tous les jours dans la vie d’un homme ! Songerait-il à cette pensée aux relents philosophiques, Arnaud ROUSSEAU, le successeur de Christiane LAMBERT, la très emblématique ancienne présidente de la FNSEA, avant de s’exprimer face à la presse ? Venu de la capitale, en compagnie du président national des Jeunes Agriculteurs Arnaud GAILLOT, il a réaffirmé toute la détermination de la filière agricole dans ce bras de fer qui l’oppose à l’Etat. En y mettant la pression !

 

NITRY : Curieuse scène que celle-là ! Un brasero crépitant avec un feu de joie qui est savamment entretenu par quelques agriculteurs dévoués. Une foule très compacte, réunie sous le pont autoroutier de Nitry, sur l’A 6 – les manifestants ! - et une cohorte de journalistes, bardés de caméras et d’appareils photographiques, prêts à saisir le moindre mot prononcé par le dirigeant de la Fédération Nationale du Syndicat d’Exploitants agricoles. Car, c’est bien lui qui doit être mis en lumière, aujourd’hui, lors de cette conférence de presse, très originale, accueillie au beau milieu de l’axe autoroutier, l’un des plus fréquentés de France d’ordinaire. Arnaud ROUSSEAU, le président de la FNSEA. Son homologue, président des JA, les Jeunes Agriculteurs, Arnaud GAILLOT, l’accompagne.

Mais, avant de prendre la parole et d’expliquer aux médias, à large majorité hexagonale – toutes les grandes références du sérail médiatique ont effectué le déplacement pour l’occasion, ce qui est loin d’arriver tous les jours dans notre département sauf si un faits divers glauque et croustillant attire les convoitises -, le président de la FNSEA fait de ce site de la contestation de fortune, organisé au milieu de nulle part, en rase campagne ! Arnaud ROUSSEAU discute avec la base. Il prend le temps de s’entretenir avec les responsables départementaux, dont Damien BRAYOTEL, président de la FDSEA 89, qui le suit de près.

 

« La loi EGALIM doit être respectée… »

 

Bon, cela commence à grogner un tantinet parmi les journalistes de la presse nationale (et parisienne) car les délais impartis correspondant au début de la conférence de presse s’étiolent de minute en minute. Bref, ce qui devait commencer à 12h45 ne le sera in fine qu’à partir de 13h30 ! Un jeu de patience, donc, que la collecte des informations. Ce qui a l’air d’énerver quelques preneurs d’images, pressés d’adresser le fruit de leur travail en régie !

« Notre présence, ici, c’est pour mesurer le degré de détermination que l’on avait senti très fort sur le terrain, confie en guise de préambule le porte-voix de la FNSEA, mais, après avoir discuté avec des agricultrices et des agriculteurs, ce degré est plus fort encore ! ».

Vingt ans que les griefs s’accumulent. Que les choses insupportables à vivre au quotidien plombent le moral des professionnels de la filière. « Les décisions qui vont être annoncées par le Premier ministre Gabriel ATTAL sont très attendues et doivent être très au niveau de nos attentes… ».

Bien sûr, il est nécessaire de rendre leur dignité aux agriculteurs. De redéfinir la place de l’agriculture dans la société d’aujourd’hui et la place de leurs produits dans nos assiettes. Oui, mais une question semble évidente et Arnaud ROUSSEAU la pose à haute voix : « que fait-on des importations qui ne cessent d’arriver en France alors que l’on a du mal à vivre avec nos métiers ? ».  

Mais ce ne sont pas les seuls sujets de préoccupation. Que fait-on du revenu des agriculteurs, à titre d’exemple ?

« On est en pleine négociation et il faut que l’on fasse attention, souligne Arnaud ROUSSEAU, avec la grande distribution et la matière agricole. La loi EGALIM doit être respectée ! ».

Mais, l’exercice du métier ne fait pas la part belle à d’optimistes perspectives. « J’ai entendu des professionnels qui me disent que sur leur ferme, ils peuvent subir quatre à cinq contrôles différents avec deux inspecteurs présents à chaque fois. Cela n’est plus tenable… ».

Quant à la laine de mouton, elle est considérée désormais comme un déchet ! « Les éleveurs ne peuvent même pas la réutiliser pour en faire une litière utile à leurs animaux : ce n’est pas possible ! ».

 

 

« Il nous faut des réponses urgentes ! »

 

Des exemples de ce type, il en a plein sa besace de président syndical, le président de la FNSEA, « il faut soulager les professionnels de la filière ! ». Soulager ? Oui, mais aussi bien en France qu’à Bruxelles, où la noria de normes tout aussi indigestes vient sanctionner le travail des agriculteurs.

Avec les Jeunes Agriculteurs, les adhérents de la FNSEA ont élaboré un cahier des charges comprenant plus de 140 propositions destinées au gouvernement. « C’est un paquet sur lequel nous ne transigerons pas ! affirme Arnaud ROUSSEAU face aux représentants de la presse qui n’en perdent pas une miette alors que la foule s’agglutine autour d’eux.

Mais, alors qu’attend-t-il le patron de la FNSEA ? « Il nous faut des réponses urgentes, je pense au volet du sanitaire, au règlement du GNR (Gazole Non Routier), de l’eau. Que fait-on également sur la négociation des prix et des accords internationaux ? ».

Oui, un sujet plus que jamais d’actualité alors que le commissaire européen parle de rouvrir les accords du MERCOSUR (« c’est une véritable provocation ! »).   

La balle est dans le camp du gouvernement. Mais, une chose est sûre pour le monde agricole, rien ne semble négociable (et cela a été confirmé par Arnaud GAILLOT) parmi les 140 propositions couchées sur la feuille de route remise à Matignon.

Une fois les annonces du chef du gouvernement – il est déplacement en Haute-Garonne au moment où s’écrivent ces lignes pour y rencontrer des professionnels de la filière – faites, les leaders de la FNSEA et des JA consulteront leurs bases afin de décider de la suite à donner à leur mouvement protestataire. A suivre de près, donc.

 

Thierry BRET

 


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L’an passé, le succès fut au rendez-vous. Une première qui en appelait forcément d’autres pour les organisateurs ! Cette année, on espère dépasser les 500 visiteurs du côté d’AUXERREXPO et les trente intervenants officiels qui auront su distiller tout leur savoir sur le monde de la crypto-monnaie. Un univers que l’on imagine en pleine évolution avec le temps. CRYPTO XR donnera ce week-end toutes les clés d’accès à sa compréhension…

 

AUXERRE : La barre sera plus haute. Logique, en cette période préolympique ? Deux journées de programmation tous azimuts, plus de cinquante spécialistes de la question dont de véritables références, plus de quinze ateliers, tous réunis sur un espace de quatre mille mètres carrés afin d’y accueillir une audience diverse et passionnée : le Salon CRYPTO XR devrait réserver son lot de surprises à toutes celles et à tous ceux qui sont interpellés par l’écosystème WEB3 hexagonal. Sans omettre les conférences, devant éclairer les neurones !

Parmi celles-ci, quelques-unes méritent d’être citées afin de mettre l’eau à la bouche des aficionados de la spécialité numérique : « dynamique française et européenne de la régulation », « importance de la formation dans la maîtrise de l’écosystème WEB 3 ».

Nouveauté notoire, afin de favoriser l’inclusion féminine dans cet univers encore trop masculinisé, les organisateurs de ce salon unique en France (et de facto accueilli à Auxerre !) feront la part à la gent féminine en ouvrant gracieusement les portes de cet évènement ; une table ronde leur sera même consacrée : « WEB3 au féminin : comment briser les barrières et renforcer la présence féminine ? ». Un échange animé par des femmes leaders en ce domaine !

De nombreuses personnalités influentes des milieux économiques et financiers ont confirmé leur présence à cette version newlook du CRYPTO XR : citons Owen SIMONIN, entrepreneur en blockchain et crypto-monnaie, David YU, co-fondateur et PDG de la société VEVE ECOMI, Thibaut BOUTROU, co-fondateur de MERIA ou Ulysse PARTOUCHE, fondateur de PARTOUCHE Multiverse. Djibril CISSE, l’emblématique footballeur de l’AJ Auxerre (entre autres) devrait faire une apparition remarquée tout comme le spécialiste de la crypto-monnaie sur « You Tube », Monsieur TK !

 

 

En savoir plus :

 

CRYPTO XR

Du 25 au 27 janvier 2024 à AUXERREXPO

Sur la journée

 

Thierry BRET

 

 

 


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Ayant formé durant de longues années un épique tandem de commentateurs en compagnie du champion de patinage artistique Philippe CANDELORO, le journaliste Nelson MONFORT aime se poser dans l’Yonne lorsque les opportunités se présentent à lui, à l’instar, jadis du fameux « Festival international de musique et de cinéma » dont il fut l’un des jurés, ou les traditionnelles Saint-Vincent de Chablis. Le plus Icaunais des journalistes parisiens ?  

 

Lundi  

Il y a cinq ans aujourd’hui, en pleine crise des « Gilets jaunes », le président de la République lançait le « Grand débat national », en réponse aux violences exprimées par une partie de la population. Plus de 200 000 propositions ont été ainsi recueillies, que ce soit par le biais de réunions publiques ou cahiers de doléances qui n’étaient pas sans rappeler leurs lointains « cousins » de l’Ancien Régime, apparus en 1789. Entre rêves et revendications, entre espoir et colère, ces propositions dorment aujourd’hui dans les armoires des archives départementales. Se réveilleront-elles un jour ?

 

Mardi  

« Faites l’amour, pas la guerre ! » C’est en substance le sens du message délivré ce soir par Emmanuel MACRON, pour relancer une natalité nationale en berne. Au plus bas depuis 1946, le nombre de naissances a connu l’an dernier un recul historique de 6,6 %. La « bataille des berceaux » est lancée et le « réarmement démographique » est en marche ! Loin toutefois des accents martiaux utilisés par l’un de ses illustres prédécesseurs au sortir de la guerre en 1945, lorsque coiffé de son képi de général, De GAULLE appelait « à la vie les 12 millions de beaux bébés qu'il faut à la France en dix ans »… Epoque heureuse des « Trente Glorieuses » et des « baby-boomers », bien loin de l’actualité anxiogène d’aujourd’hui, peu propice à « fabriquer » des bébés, aussi « beaux » soient-ils…

 

Mercredi  

 

A l’initiative du collectif créé sur le territoire de l’Auxerrois pour dire non au projet de points d’apport volontaire et d’arrêt de la collecte en porte-à-porte, il était demandé ce lundi aux habitants concernés, d’afficher leur mécontentement en apposant un message ad hoc sur leur poubelle. Même si l’on pouvait apercevoir de ci de là quelques affichettes, ce ne fut pas le raz de marée attendu. Le mouvement serait-il déjà en train de s’essouffler ? Réponse mardi 30 janvier à 19 h, pour la nouvelle réunion publique organisée sur le sujet à la Maison du Bâtiment, rue de l’Ocrerie à Auxerre, alors que la précédente en novembre dernier avait fait salle comble.

 

 

 

Jeudi   

Le roi du commentaire polyglotte et des sports de glace était en verve jeudi dernier à Auxerrexpo, pour les « Vœux olympiques de l’Auxerrois », même s’il a parfois « patiné » un peu, évoquant par exemple un relais de la flamme en terre icaunaise le 11 mai prochain, soit deux mois avant la date prévue ! Evoquant le regretté « Festival international de musique et cinéma » organisé au début des années 2000 par le Conseil général d’alors, Nelson MONFORT s’est ému de son arrêt brutal en 2009, sans même avoir franchi la barre des dix éditions. Clap de fin pour la « danseuse du président » comme certains détracteurs disaient à l’époque mais regrets éternels semble-t-il pour celui qui en fut un jour l’un des jurés.

 

Vendredi 

Pour ceux qui, dans certains états-majors politiques, auraient écouté d’une oreille distraite les propos du président, invitant à la « régularisation de travailleurs étrangers », nul doute que la crise d’apoplexie n’était pas loin ! Avant de pousser un « ouf » de soulagement en constatant qu’Emmanuel MACRON évoquait le sort de ces quelques 3 000 médecins sous statut de « praticiens à diplôme hors Union Européenne », payés royalement 2 200 euros par mois, sans qui bien souvent, les hôpitaux publics ne pourraient fonctionner. La question étant de savoir si, une fois régularisés, ils continueront à accepter d’être rémunérés moitié moins cher que leurs collègues ! Avec en toile de fond cette autre interrogation : combien de temps encore, continuerons-nous à piller certains pays notamment du continent africain, de leurs cerveaux, accentuant chaque jour un peu plus la pénurie de soins qui y sévit ?

 

Samedi

A quand l’interdiction totale des téléphones portables dans les musées ? Plus possible désormais d’admirer en toute quiétude les œuvres exposées, sans avoir à affronter l’obstacle parfois infranchissable des téléphones portés à bout de bras pour immortaliser l’instant d’une photo éphémère, quand ce n’est pas un « selfie » des plus dérisoires, pour faire savoir au reste du monde que « l’on y était » ! L’expo « Van Gogh à Auvers-sur-Oise » présentée au Musée d’Orsay n’échappe pas à la règle… Pauvre Vincent !

 

 

Dimanche 

 

Début de dimanche soir ordinaire… Sur un boulevard ceinturant le centre-ville auxerrois, une voiture ralentit à l’approche d’un feu rouge, avant dans un glissement silencieux, le griller allégrement et tourner à droite, sans clignotant, poursuivant tranquillement sa route. Une infraction de 4e classe punie d’une amende de 135 euros et d’un retrait de quatre points, doublée d’une amende forfaitaire de 35 euros et d’un autre retrait de trois points, pour tout citoyen lambda. A ce détail près que le véhicule en question était siglé des lettres « Police » et ne semblait en aucune manière relever d’une intervention urgente, ne s’étant pas signalé comme tel par sa sirène deux tons ou ses avertisseurs bleu clignotants. « La démocratie, c’est l’égalité des droits » a dit un jour Jacques CHIRAC, alors président de la République. Peut-être aurait-il dû rajouter que c’est aussi l’égalité des règles et des devoirs…

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Le ras-le-bol ! Le trop plein ! L’overdose ! Elles et ils n’en peuvent plus. De ces normes administratives à profusion qui leur tombent tous les jours sur la tête, pondues par des technocrates de tout poil qu’ils soient de l’Hexagone ou de l’Union européenne, confortablement installés derrière leur bureau. Ces empêcheurs de tourner en rond et de travailler convenablement provoquent leur colère. Las, exaspérés, en profonde détresse parce qu’isolés et le plus souvent incompris de nos concitoyens qui les traitent de pollueurs, les agriculteurs ont choisi d’occuper le terrain afin de dire stop ! En bloquant et en empruntant symboliquement les autoroutes dont l’A6 entre Auxerre et Avallon.

 

VENOY : Le cortège s’allonge. Vert, rouge, bleu, orange. Combien de tracteurs – sans l’ombre d’une remorque – forment la file interminable qui va bientôt emprunter les voies désertées de l’autoroute A 6 dans le sens, Paris-Lyon ? Quatre-vingts ? Une centaine ? Davantage ? Les forces de l’ordre renseignent les journalistes qui interviewent à tout va les témoins de cette manifestation revendicative pacifique qui se joue devant eux. Près de cent-cinquante engins agricoles, semble être la bonne réponse. On vient de l’apprendre, du côté de l’ère de péage d’Avallon, ce sont une quarantaine de tracteurs qui constitués en convoi remonte vers Nitry.

Ce sera le point de rendez-vous des deux cortèges qui occuperont de part et d’autre les deux voies de l’A6, totalement coupée à la circulation. La bruine ne cesse de tomber. Faisant grelotter quelques automobilistes curieux, sortis de leurs véhicules et qui immortalisent les faits, à l’aide de leur smartphone.

« Moi, dit un jeune conducteur immatriculé dans les Hauts-de-Seine, je me rends à Antibes ! ». Il est un peu désappointé. La route sera sans doute très longue pour rejoindre son port d’attache avec les multiples blocages et tronçons d’autoroute coupés sur le parcours. Une dame s’approche et encourage les agriculteurs en les applaudissant à tout va : « bravo, continuez, on est avec vous ! ». Elle, elle gagne le village savoyard de Châtel, terme de son périple pour y prendre l’air salvateur de la montagne. Sans doute y parviendra-t-elle beaucoup plus tard que prévu dans la soirée ! Bon nombre de routiers actionnent leur klaxon avec ferveur : ambiance garantie et tympans endommagés !

 

 

Les visages sont graves, les mines sont grises : triste à pleurer…

 

Jeunes Agriculteurs et représentants de la FDSEA s’activent près de la zone de péage. Encore quelques retardataires à attendre et le convoi de près de cent-cinquante tracteurs s’ébranlera à vitesse ultra réduite (pas plus de 20 à 25 km/h) sur la portion méridionale de la bande d’asphalte habituée à plus d’exploits en terme de vitesse de la part des automobilistes !

Même si un petit vent d’allégresse motive les manifestants du jour – l’exaltation imputable à ce besoin de protester contre tout le système (les systèmes ?) qui pénalisent la filière -, les cœurs sont lourds et les visages demeurent graves. Une quinquagénaire, éleveuse, fait grise mine dans un coin, toute seule : on ne peut que la comprendre devant la complexité de la situation. C’est triste à pleurer…

Depuis le mois de novembre, et le succès de l’opération spectaculaire, « On marche sur la tête », le monde agricole interpelle les Français chaque jour en pointant du doigt toutes les aspérités inadmissibles subies par leur corporation.

Il est vrai qu’une question, préalable à tout ce mouvement protestataire amplement justifié, revient en boucle comme une litanie : pourquoi la France abandonnerait son agriculture et deviendrait dépendante de pays tiers (Brésil, Mexique, etc.) qui ne respectent pas nos normes sociales, pas plus que les normes environnementales et sanitaires ? Ne parlons pas de la qualité détestable de leurs produits !

 

 

Des décideurs politiques, totalement déconnectés des réalités…

 

Sauf que visiblement, le fait d’avoir déboulonné les panneaux signalétiques des entrées de communes rurales (voire d’agglomérations) n’aura pas suffi. Les réponses gouvernementales tardent donc à venir. Et aujourd’hui, la profession est dans l’obligation de remettre le couvert en se mobilisant fortement et en faisant entendre sa voix sur moult sujets occasionnant de l’inquiétude.

Souhaitez-vous des exemples ? Ils sont pourtant légion les motifs d’insatisfaction chez les agriculteurs ! Accumulation à la pelle des normes et interdictions – préconisées parfois en dépit du bon sens ! -, impasses agronomiques et techniques, hausse systématique des charges fiscales – le sport national de la France et pas que dans le domaine agricole ! -, explosion des coûts de production : autant de facteurs qui pèsent lourdement sur les exploitations. Une phrase revient souvent dans les échanges recueillis ce matin : « les décideurs politiques sont totalement déconnectés des réalités du terrain ». C’est sûr, il paraît même qu’à Paris, dans les bureaux ministériels, certains n’ont encore jamais pris le métro ! Pour peu qu’ils n’aient jamais vu une vache de leur existence ?!

 

 

Plus sérieusement, le monde agricole crie son exaspération. Et le fait savoir, certes en bloquant routes et autoroutes – même les radars sources de juteux profit pour l’Etat ont été obscurcis par de la toile noire, d’ailleurs personne ne s’en plaindra ! – mais pour une cause salutaire : la survie d’une profession qui a le droit de retrouver de la dignité et un avenir, car elle est la mère nourricière de tout un pays.

Donner des perspectives et envie aux jeunes d’entreprendre l’agriculture sont aussi des valeurs à défendre dans la France d’aujourd’hui, qui doit combattre contre les importations abusives de produits, synonymes de malbouffe.

Aujourd’hui, les agriculteurs disent stop aux injustices. Le nouveau gouvernement ATTAL doit prendre en compte ces revendications très vite afin d’éviter la contagion à d’autres filières professionnelles…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Le système bancaire français est sur la sellette. Certaines sont fragilisées par les crises économiques successives. D’autres risquent peut-être de fermer leurs portes dès cette année. Heureusement, il existe aussi des banques très solides ! Les plus fragiles font l’objet de griefs récurrents de leurs clients. Le plus souvent, ils sont relatifs à des propositions commerciales exacerbées ou à des produits qui ne conviennent pas, tant sur l’épargne que sur les crédits.

 

TRIBUNE : Suite à l’effondrement des marchés boursiers, les pertes considérables par les assurances-vie entraînent souvent la mise en cause de sous-informations ou de conseils inadaptés. Notons que les conseillers des banques ne peuvent en aucun cas s’engager sur des conseils boursiers directs. Ils engagent leurs responsabilités. Il y a quelques années, un établissement fut condamné à indemniser des particuliers qui avaient subi de fortes pertes sur leurs SICAV.

Il est nécessaire d’être vigilant sur les crédit-relais qui sont victimes de la crise immobilière. L’avance consentie pour acheter un bien immobilier est mise à mal quand il faut vendre sa résidence pour acquérir le nouveau bien.

Du côté des frais, on assiste à une multiplication exponentielle de ces derniers au niveau de certaines banques. Il s’agit notamment des frais de retraits d’espèces en agence, des frais de mise à disposition de chéquiers… À cela, s’ajoute la pratique tarifaire des commissions d’intervention. Des pratiques qui permettent à certaines banques de compenser des manques à gagner ailleurs…

 

Les banques les moins exposées en cas de crise

 

Un certain nombre de normes comptables et financières sont imposées aux banques. Leurs liquidités et le niveau de fonds propres sont déterminants pour analyser le risque. Dans ce cadre, le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel reçoivent la palme du meilleur ratio de solvabilité. Si la BNP est dernière au classement, elle reste bien au-delà des ratios exigés par le Comité de Bâle (Comité de référence international). BNP Paribas représente actuellement la plus grande banque européenne avec un actif total de plus de 2,9 milliards de dollars, ce qui constitue une des composantes de la richesse d’une banque.

Mais, les grandes banques françaises ont bien résisté aux chocs et aux difficultés pour leurs revenus en 2023, grâce à des fondamentaux sains et à la vigueur des résultats dégagés en 2021 et 2022, indique « Fitch Ratings » (célèbre agence de notation).

 

Des banques qui ferment leurs portes

 

Le début de l’année 2024 est loin de se présenter comme des plus prospères pour le secteur qui risque d’enregistrer plusieurs fermetures d’agences bancaires et de banques. Secouées de plein fouet par la crise, trois banques ont annoncé, en effet, la cessation de leur activité cette année.

Les conséquences de la crise financière qui sévit depuis 2023 sont déjà palpables. On est même en plein dans le concret puisque la HSBC a déjà confirmé la cessation des activités de sa branche locale au 01ᵉʳ janvier 2024.

HSBC pour les particuliers, c’est désormais le clap de fin. C’est dire la dureté de la crise qui n’a pas épargné le géant britannique, qui cède ses produits et autres services proposés à « My Money Group », sous la marque Crédit commercial de France (CCF). Au-delà des services et de ses 800 000 clients, « My Money Group » reprend la totalité des agences d’HSBC ainsi que ses 3 900 salariés. Ce qui permettrait aux clients de garder même leurs conseillers. Les anciens clients de HSBC peuvent opter pour aller vers le CCF. Pour cause, le CCF appartient à HSBC ! Quant à « Orange Bank », elle devrait être bientôt reprise par BNP Paribas.

 

 

 

Son sort est déjà scellé même si la date de sa fermeture n’est pas encore annoncée avec exactitude. C’est courant 2024, indique-t-on toutefois. En juin 2023, la disparition programmée d’Orange Bank a été annoncée. Le repreneur est déjà connu : il s’agit de BNP Paribas avec qui des discussions sont en cours pour finaliser la reprise. À peine six ans après son lancement, la banque en ligne de l’opérateur téléphonique se retrouve ainsi sur le point d’éteindre ses enseignes. Il ne reste que le temps de finaliser les pourparlers engagés avec BNP Paribas, en vue de garantir « une solution de continuité pour les clients d’Orange Bank ».

Aucun risque, en revanche, pour les clients d’Orange Bank qui pourront accepter ou non leur transfert de compte vers la BNP. En fait, les 800 000 clients d’Orange Bank devraient passer chez Hello Bank, la banque en ligne de BNP Paribas. Un transfert toutefois conditionné par un accord préalable de chaque client, puisque toute personne détentrice d’actifs chez Orange Bank devrait présenter une demande d’ouverture de compte chez Hello Bank.

 

 

« Ma French Bank », la dernière à avoir fait l'annonce de sa fermeture

 

« Ma French Bank » est la troisième banque en ligne dont la cessation d’activité est à l’étude. La Banque postale en a fait l’annonce mercredi 20 décembre 2023. « Malgré un succès indéniable auprès des clients, Ma French Bank n’a pas atteint la rentabilité et n’a pas encore trouvé son modèle économique », expliquait la banque, filiale du groupe La Poste, à travers un communiqué de presse mis en ligne, en mettant en exergue un contexte concurrentiel très difficile qui nécessite des investissements massifs. Or, cette « orientation n’apparaît plus compatible avec le plan stratégique du groupe ».

Quant à la fermeture des guichets, c’est un vrai tabou dans les banques. L'explosion du numérique dans les usages quotidiens provoque une baisse de la fréquentation des agences de 5 % par an depuis bientôt dix ans. Les 37 000 agences qui font travailler 250 000 salariés, sont trop nombreuses. Les banques sont face à un choix cornélien : fermer les moins rentables, au risque de quitter des territoires ruraux, ou fermer certaines agences en ville, là où les banques gagnent le plus d'argent.

« La fermeture de 20 % à 30 % des agences d'ici à cinq ans est tout à fait réaliste », estiment plusieurs dirigeants.

Malgré tous ces mouvements, il n’y a aucune crainte à avoir pour les clients des banques françaises, d’autant plus que les garanties offertes par l’Etat, en cas de faillite bancaire, sont importantes.

Il nous reste une solution : créer sa propre banque, 8 millions d’euros suffiront et une dizaine de millions pour affronter les exigences du lancement administratif et commercial de l’entité !

Dans ce cas, retenons cette pensée de Paul-Loup SULITZER : « Sachez une chose : un banquier ne vous prête de l'argent que dans la mesure où vous n'en avez pas besoin... ».

 

Jean-Paul ALLOU

 


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