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En visite à Sens à l’occasion du beaujolais nouveau, Louis ALIOT s’est exprimé sur divers sujets aux côtés de son hôte Julien ODOUL, député de la troisième circonscription de l’Yonne, mais aussi du nouveau référent Yonne de l’UDR, Vincent HAMELIN et Sophie-Laurence ROY, députée de la deuxième circonscription de l’Yonne.

 

SENS : Le Premier ministre Michel BARNIER débute les consultations des groupes parlementaires d'opposition « sur les textes financiers mais aussi sur les autres enjeux du pays », à commencer par Marine LE PEN. Pour Louis ALIOT, maire de Perpignan, « BARNIER, c’est un peu l’opération de sauvetage de Monsieur MACRON ».

Bien que l’élu soit persuadé que le pays ne retrouvera sa stabilité que « quand MACRON ne sera plus là ». Et en dépit de « la courtoisie » du Premier ministre, c’est « avec une certaine méfiance » qu’il accueille ses annonces. « Il ne bousculera rien. On voit bien qu’il ne s’engagera sur rien ».

Si Michel BARNIER ne tenait compte d’aucune mesure demandée par le Rassemblement National, soutenu par plus de 11 millions d’électeurs comme le souligne l’édile de Perpignan, notamment sur le pouvoir d’achat, l’immigration ou encore l’AME, le parti voterait contre le budget. Et en cas d’utilisation du 49.3, l’élu n’exclut pas un ralliement du parti à une motion de censure.

 

Réduire les dépenses inutiles…

 

Ce qui le préoccupe particulièrement le maire, c’est un budget qui risque de peser sur les contribuables. Il est persuadé que le gouvernement continuera « à ponctionner celles et ceux qui, malheureusement, sont le plus en souffrance dans le pays » afin de combler la dette de 3 000 milliards d’euros. Une opinion partagée par Julien ODOUL qui considère que « la France est un pays très riche dont les Français ne voient plus le produit de la richesse ».

 

 

Un budget qui pourrait aussi fortement impacter les collectivités, notamment les communes déjà en difficulté en raison d’un désengagement constant de l’Etat. De son côté, le député de la troisième circonscription de l’Yonne estime que certaines instances comme les régions sont en mesure de réaliser des économies sur des postes qu’il ne juge pas indispensables. Pour la région Bourgogne-Franche-Comté, il évoque la formation des migrants pour un budget de 6 millions d’euros qui pourrait être suspendu « le temps que ça aille mieux », le budget dédié à la coopération internationale ou encore « les voyages de ses vice-présidents à Las Vegas » financés grâce à des subventions dont le montant n’aurait pas encore été dévoilé.

 

Prendre des mesures nécessaires à l’échelle de l’Europe

 

Quant au maire de Perpignan, il craint également que le prochain semestre soit moins tranquille vue la colère des agriculteurs. « L’Europe se préoccupe en priorité de l’importation de toutes les denrées alimentaires de la planète par des traités de libre-échange alors que nos agriculteurs veulent produire localement avec des normes qui sont les nôtres, des produits de qualité et faire vivre leur famille » déclare l’élu. « Je crains que cette affaire avec les agriculteurs, même si on est en période d’élection des chambres d’agriculture, ne finisse mal. Je ne vois pas comment ça va évoluer sans prendre des mesures à l’échelle de l’Europe, et en rupture ».

En revanche, sur le procès en cours qui concerne le RN, Louis ALIOT n’est pas spécialement inquiet, comptant sur une bonne défense et le cas échéant sur une décision en leur faveur en appel.

 

Floriane BOIVIN

 


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Les 35 heures, l’âge de départ à la retraite, les aménagements du temps de travail, sont autant de facteurs qui impactent l’économie, les finances publiques, et la productivité. Les sempiternelles polémiques politiciennes font florès. Chaque parti, chaque espace médiatique, les dirigeants politiques assènent des statistiques parfaitement manipulées. Alors qu’une seule et unique question se pose aujourd’hui : les Français travaillent-ils assez ?

Le 1er mai dernier, durant sa conférence de presse, le Président Emmanuel MACRON a estimé que les Français devaient travailler plus, en affirmant que nous travaillons moins que nos voisins. Tout fut immédiatement contesté, chiffres à l’appui, mais rien n’est comparable ! De quoi parle-t-on ? Les uns comparent la durée hebdomadaire tandis que d’autres, la durée moyenne annuelle, largement défavorable à la France ! La durée du temps de travail n’est pas comparable avec les autres pays européens : les lois diffèrent, les données statistiques sont compilées différemment, et les choix politiques en matière d’emploi ont une incidence sur le temps réel passé au travail.

 

Trop de querelles idéologiques qui sont préjudiciables aux Français

 

La seule question possible : est-ce qu’il y a une nécessité économique à travailler plus en France ? Il est déjà évident que l’âge légal du départ à la retraite, fixé à 64 ans, a permis de rééquilibrer partiellement, les principaux régimes de retraite. La solution fut simple et efficace sur le terrain financier, mais dramatique sur le contexte social. Alors que la rue était dehors, vent debout, Elisabeth BORNE faisait violemment passer la réforme à coup de 49.3 ! Aujourd’hui, le RN et le NFP veulent abolir la réforme des retraites. Mais là, attention, le RN refuse toute proposition émanent du NFP et réciproquement ! Les querelles idéologiques sont aujourd’hui dramatiques pour la France et les Français. Actuellement le Conseil Constitutionnel a jugé irrecevable et anticonstitutionnel toute loi abaissant l’âge de la retraite.

En abrogeant la réforme des retraites, on supprime 4 milliards de coûts nouveaux, mais on se prive de 19 milliards de rentrées nouvelles ! Résultat, une telle réforme produirait 15 milliards de charges supplémentaires. Peu envisageable dans le contexte de surendettement de la France. Pour compenser les 15 milliards, chaque parti propose des solutions de recettes nouvelles : pour le Rassemblement National, limiter et diminuer les avantages sociaux réservés aux émigrés, voire les supprimer, et pour le Nouveau Front Populaire, il faut prendre encore plus aux entreprises. Ce sont des solutions violentes, dénuées d’humanisme et hors de contrôle économique.

 

Du 49.3 au 47.1, il n’y a qu’un pas !

 

Le Premier ministre propose une réforme des retraites, sans toucher à l’âge de départ et propose quelques aménagements plus anecdotiques que rassurants pour les salariés. Le locataire de Matignon doit et veut entériner la réforme des retraites. Après le 49.3, les Français vont sans doute se familiariser avec le 47.1 ! Un coup de génie politique pour les uns, un coup de force antidémocratique, pour beaucoup d’analystes.

Le gouvernement souhaite maintenant aller vite, tout en évitant le 49.3, et en ayant recours à un projet de loi rectificatif, concernant le financement de la Sécurité Sociale afin de porter la réforme des retraites. En substance, le 47.1 se présente ainsi : l’Assemblée nationale à vingt jours, après le dépôt du dossier sur le bureau, pour faire passer une loi. Ensuite, le texte est proposé au Sénat qui a quinze jours pour se décider. Si les Sénateurs tombent d’accord, le texte est voté. C’est une option possible, le Palais du Luxembourg étant majoritairement à droite et en faveur de la réforme des retraites. Cependant, si les sénateurs ne trouvent pas d’accord, le texte arrivera en commission mixte paritaire, composé de sept députés et de sept sénateurs. De toute façon, entre le dépôt du texte et la fin des délibérations de la commission, la durée de vie de l’instruction ne peut pas dépasser 50 jours !

 

 

Faire davantage travailler les seniors en France

 

Si aucun accord ne fait jour au bout des 50 jours, le texte passera par « ordonnance ». Outre la rapidité de l’exécution de la loi, l’ordonnance met au silence le Conseil Constitutionnel. Si le 49.3 a mauvaise réputation du côté de l’opinion publique, c’est tout de même un coup de poker que pourrait jouer Michel BARNIER. Il peut provoquer la colère du peuple déjà bien exacerbée par les agriculteurs, les « Gilets jaunes » et autres grévistes !

Le seul avantage, c’est d’améliorer la connaissance de la Constitution française, après avoir été des incollables du 49.3, nous allons découvrir les vertus maléfiques du 47.1.  Faire machine arrière et permettre une réforme des retraites produiraient une catastrophe économique et financière. Travailler plus longtemps, une nécessité pour le pays et doit permettre un aménagement central en fixant une durée de cotisation, privilégiant ceux qui ont travaillé très jeune, en les laissant partir plus tôt. C’est un projet défendu par le RN. Un point central : élaborer des schémas innovants qui déboucheraient sur le travail des seniors. Des aménagements spécifiques, du temps partiel, des exonérations sociales pour les entreprises… Seuls la Suède, le Danemark, l’Allemagne, l’Estonie et les Pays-Bas voient plus de 70 % des 55-64 ans travailler. La France est quant à elle à la 16e place sur 27, avec un taux d’emploi des seniors de 55,9 %. Trop faible, en vérité…

 

Travailler plus, c’est remettre en cause les 35 heures

 

Gérald DARMANIN a avancé des pistes d'économies avec l'objectif de faire « travailler plus » les Français, un débat qui agite la classe politique quasiment depuis l'instauration des 35 heures dans les années 2000. Nombreux, à droite, sont ceux qui demandent la fin de ces 35 heures. En réalité, le système est tellement complexe, qu’aujourd’hui, dans les entreprises, personne n’a vraiment envie d’y toucher. Ce n’est d’ailleurs pas une demande formelle du patronat. Les employeurs affirment avoir mis tellement de temps à signer des accords, et à adapter l'organisation du travail, qu’ils n’ont plus envie de revenir dessus.

En plus, c’est une bombe sociale ! Les syndicats monteraient immédiatement au créneau, et personne n’a très envie de rentrer dans un conflit social dur. Enfin, cela compliquerait encore les recrutements, car les salariés aspirent tous à un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Ils sont sensibles à la semaine de quatre jours, ou aux 32 heures. Cependant, par rapport aux autres pays, les Français travaillent moins et c’est le problème en réalité. Le déficit de la France concerne surtout la durée globale de travail tout au long de la vie. Or, les Français rentrent tard sur le marché du travail, et en matière d’emploi des seniors, le pays est à la traîne.

En tout cas, pour financer le système social, l’équation ne tient pas. Il faudra laisser le soin à un prochain gouvernement, ou président, de traiter le problème des 35 heures. Il y a plus urgent. Taux de chômage élevé, menaces concernant les retraites, entrée en récession, défaillances en cascades des entreprises…impactent considérablement la productivité de nos entreprises. Alors attendre un miracle ? Non, chacun doit devenir son propre miracle !

Les économistes créent des fables. Un économiste, un chimiste et un physicien sont échoués sur une île déserte avec comme seul moyen de survie des boîtes de conserves, mais pas d’ouvre-boîtes… Le chimiste propose : « il n’y a qu’à les mettre dans l’eau de mer et attendre que le sel ronge le métal ». Le physicien propose : « on les pose sous un cocotier et on attend que des noix de coco les brisent en tombant ». L’économiste prend alors la parole : « bon, posons notre première hypothèse : nous avons un ouvre-boîte… ». Elle est de Paul A. SAMUELSON, prix Nobel d’économie en 1970. O combien d’actualité !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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La truffe de Bourgogne, les cèpes de la forêt d’Othe ou la fameuse pochouse bourguignonne – une matelote de poissons d’eau douce servie avec une sauce très crémeuse qui a fait la notoriété de la charmante localité de Verdun-sur-le-Doubs en Saône-et-Loire -, seront autant de spécialités culinaires que la double toque étoilée de « La Côte Saint-Jacques », Alexandre BONDOUX, mettra en lumière sur les plateaux de la chaîne France 5, la semaine prochaine, dans le cadre de l’émission « C à Vous » …

 

JOIGNY : Le digne héritier de Jean-Michel LORAIN derrière les caméras de la sphère audiovisuelle la semaine prochaine ? Ce sera le cas en effet à partir du lundi 25 novembre, et ce jusqu’au vendredi inclus, pour le jeune et talentueux chef de « La Côte Saint-Jacques », Alexandre BONDOUX, qui endossera sa vêture d’ambassadeur de la Bourgogne et de l’Yonne – un double cocorico ! – pour présenter une gastronomie authentique, inspirée par les saisons et les producteurs locaux.

 

 

 

Convié dans la fameuse émission de France 5, « C à Vous », animée par Anne-Elisabeth LEMOINE, le double étoilé Michelin sera aux commandes de la cuisine de ce rendez-vous cathodique, mêlant judicieusement informations pratiques et arts de vivre. Ce talk-show, diffusé au quotidien la semaine de 19h à 21 h, propose en fil d’ariane un dîner qui est préparé par un chef devant expliquer les différentes étapes évolutives de son plat au cours de l’émission.

De quoi titiller les papilles des épicuriens fidèles de l’émission qui ne manqueront de rendre une visite plus que de courtoisie au célèbre hôtel-restaurant de Joigny, qui a hérité depuis quelques mois d’un nouveau spa panoramique dont nous vous présenterons prochainement les dessous !

 

Thierry BRET

 


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C’est du deux en un ! Mais, attention, avec de la haute intensité ne serait-ce qu’au niveau qualitatif par rapport aux participants. Pour la première fois de sa longue existence (bientôt cinquante ans), le Centre de formation interprofessionnel de l’Yonne (CIFA) auxerrois accueille trois jours durant les épreuves hexagonales du Concours national des Meilleurs Jeunes Boulangers dont c’est la 43ème édition et du Trophée national du Conseil et de la Vente en Boulangerie-Pâtisserie, 14ème rendez-vous. Tout cela dans le cadre de la Semaine de l’Excellence…

 

AUXERRE : Avec tact et courtoisie, le jeune homme positionné derrière le comptoir de la boulangerie-pâtisserie fictive du CIFA de l’Yonne gère poliment la cliente à la limite du supportable qui exige de lui une baguette de pain dans l’instantanéité. Peu aimable, presque agressive et insolente, le portable rivé sur l’oreille droite en affirmant à son interlocuteur haut et clair qu’elle va aller de ce pas quérir sa baguette dans un autre établissement si le jeune vendeur n’y met pas du sien pour répondre à ses caprices consuméristes à assouvir dans l’immédiateté, la fausse cliente qui se prête avec talent à ce jeu petit de la déstabilisation n’est autre que l’examinatrice de l’une des épreuves un peu cash de ce Trophée national du Conseil et de la Vente en Boulangerie-Pâtisserie. Un membre du jury qui éclatera même de rire, une fois l’exercice terminé !

Impassible, se voulant perfectionniste jusqu’au bout des ongles et de la coiffe posée sur sa tête, le jeune candidat aura su contourner avec brio et calme l’obstacle de la cliente irascible et pressée qui gêne tout le monde par son impétuosité à vouloir être servie tout de suite !

« Ce n’est que le début des épreuves, prophétise Maxime LAUZET, en charge de la communication du CIFA de l’Yonne, heureux de nous faire visiter les différents ateliers où se déroulent les épreuves de cette double compétition hexagonale accueillie durant trois jours dans son établissement. Après, on a même prévu la venue d’un client désireux consommer du pain mais immobilisé dans un fauteuil roulant… ».

 

Des compétiteurs traités comme des sportifs de haut niveau

 

De quoi réjouir ou pas les dix-sept candidats en provenance des quatre coins de l’Hexagone qui s’affrontent dans cette compétition, quatorzième du nom. De leur côté, les jeunes boulangers qui espèrent recevoir le titre suprême de MJB de France 2024 sont dix-neuf à se présenter sur la grille de départ. Deux finales nationales qui se disputent en simultanée dans le saint des saints des centres de formation qui vante l’excellence en France : une grande première pour le CIFA de l’Yonne.

Après avoir franchi le cap des sélections départementales, puis régionales, les jeunes gens se retrouvent donc en terre icaunaise pour l’ultime partie de ces concours à effet gigogne. In fine, c’est la crème de la crème des compétiteurs tricolores qui ont posé leurs valises sur les bords de l’Yonne à l’occasion de cette double confrontation des métiers.

 

 

Dans son approche logistique, le CIFA de l’Yonne s’est mué en un véritable centre d’accueil de « sportifs de haut niveau ». Comme l’explicite si bien Maxime LAUZET : « nous avons tout pris en charge au niveau de l’hébergement des candidats, la restauration, les moyens de transport ainsi que les activités annexes. Afin qu’ils se concentrent uniquement sur leurs épreuves et qu’ils ne pensent qu’à cela… ».

Une manière pour ces jeunes gens de donner le meilleur d’eux-mêmes ?

 

Le pavé auxerrois, l’un des thèmes de ce concours national

 

La fine fleur de la profession boulangère s’est naturellement mobilisée autour de ces journées de compétition, constituant un jury de quinze spécialistes. Un jury devant goûter et noter chacune des pièces produites par les jeunes boulangers selon les thématiques choisies – le pavé auxerrois dont le président du syndicat des boulangers de l’Yonne Laurent BISSON a choisi le thème ou le vin dans le monde du pain -, ou selon les prestations assurées lorsqu’il s’agissait de bien agencer la vitrine de la boutique virtuelle afin de mieux commercialiser les pains de toute sorte.

A noter parmi les sujets imposés aux candidats : la prise de commande de la clientèle. Avec là aussi ses spécificités diverses et variées, entre le mariage, l’enterrement de vie de garçon (ou de fille !), un anniversaire, etc. Quinze minutes d’entretien avec le jury pour que le candidat puisse convaincre les potentiels acheteurs sur la pertinence de l’offre commerciale.

Président de la Confédération nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française, Dominique ANRACT qui possède aussi des attaches du côté de Villeneuve-sur-Yonne assistera évidemment à la remise des prix, devant se dérouler ce jeudi à partir de 19 heures…

 

Thierry BRET

 


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Bonnet et écharpe lui permettant de mieux se protéger de la fine pluie et du vent froid qui accompagnaient les agriculteurs sur le rond-point de l’Europe, jeudi en début de soirée, la sénatrice Dominique VERIEN tenait à être présente à ce rassemblement revendicatif de la filière agricole de l’Yonne, mobilisée à Auxerre contre les accords (toujours en discussion) du MERCOSUR, le marché économique commun de l’Amérique du Sud. Une météo incertaine à l’image de la conjoncture économique qui ne l’a pas empêché de s’exprimer…

 

AUXERRE : Le bonnet bien rivé sur la tête, l’écharpe blanche la protégeant des premiers frimas de l’hiver qui s’amorce avec un peu d’avance, la sénatrice de l’Yonne Dominique VERIEN n’a pas hésité à se frayer un chemin parmi la circulation automobile dense de cette fin de journée pour rejoindre le terre-plein central du rond-point de l’Europe, hier soir à Auxerre, dès les premières minutes du lancement du rassemblement de protestation agricole, organisé par la FDSEA de l’Yonne et les Jeunes Agriculteurs 89.

S’entretenant longuement avec le président de la Fédération départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles de notre territoire, Damien BRAYOTEL, non loin du « feu de la colère » érigé tel un feu de la Saint-Jean au centre du rond-point, la parlementaire, originaire de Saint-Sauveur-en-Puisaye, a pu nous livrer ses impressions à l’issue de cet échange.

 

« Les agriculteurs n’ont pas à subir une telle concurrence déloyale »

 

Un soutien légitime pour Dominique VERIEN : « Les agriculteurs ont vécu une très mauvaise année. Suite à leur mouvement de protestation de l’hiver dernier, le gouvernement s’était pourtant engagé à prendre un certain nombre de mesures. Un texte de loi a déjà été voté à l’Assemblée nationale mais malheureusement, la dissolution aura eu pour conséquence de tout arrêter. Au Sénat, nous sommes prêts à reprendre ce texte parce qu’il est très important que ces professionnels puissent vivre de leur travail en leur simplifiant la tâche. Il était normal que je vienne soutenir leur mouvement… ».

Une élue nationale qui comprend également les craintes engendrées par les accords du MERCOSUR.

« C’est un sujet délicat quand on est parlementaire, concède-t-elle, sur le fond, l’agriculture y perd tandis que d’autres industries sont gagnantes devant l’application de ce traité commercial. Mais, je pense que les agriculteurs n’ont pas besoin aujourd’hui de subir une telle concurrence déloyale. Importer des produits d’Amérique du Sud alors que l’on n’arrive pas à obtenir les clauses « miroir » sur les produits qui vont être importées, c’est complexe… ».

 

 

Une sénatrice signataire de la pétition des 600 parlementaires contre les accords

 

Non loin de là, un tracteur amène du combustible pour alimenter le feu qui prend naissance et éclaire quelque peu la scène. Une scène où la bruine ne gêne pas la bonne humeur des manifestants.

« En étant présente à leurs côtés, ajoute la sénatrice, je voulais leur montrer que je les soutenais ! ».

Un soutien qui n’est nullement de façade puisque la parlementaire a également acté par l’écrit ce geste fort en signant, à l’instar de six cents de ses collègues, une pétition contre les accords du MERCOSUR.

Dominique VERIEN regrette que le projet de loi, au demeurant très attendu et devant aussi faciliter la transmission des exploitations agricoles, ait été bloqué lors de l’épisode de la fameuse dissolution de l’Assemblée nationale en juin dernier.

« Nous interpellions dès le mois de septembre au Sénat le gouvernement en rappelant l’urgence de ce dossier, souligne l’interlocutrice, mais la ministre de l’Agriculture nous a répondu qu’il fallait attendre le mois de janvier, et le vote du budget. Le gouvernement ne pouvant pas être sur tous les fronts… ».

 

Une agriculture sacrifiée sur l’autel de…l’industrie

 

Toutefois, l’élue de l’Yonne reconnaît l’urgence du dossier qui ne doit pas être oublié. Surtout par le Sénat !

« Nous sommes les représentants de la chambre des territoires et plus particulièrement des territoires ruraux et agricoles, affirme-t-elle, a contrario, j’espérais qu’Annie GENEVARD, nouvelle ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, s’emparerait du sujet immédiatement, étant franc-comtoise et connaissant bien le milieu rural. Mais, bon, attendons de voir en janvier ce qu’il en adviendra… ».

Déplaçant le curseur vers Bruxelles, Dominique VERIEN espère que l’Europe ne signera pas ces accords du MERCOSUR en l’état.

« D’autres pays nous rejoindront à coup sûr comme l’Italie, l’Autriche, la Pologne. L’agriculture a été un peu sacrifiée sur l’autel de l’industrie. Mais, notre vraie fragilité provient de notre solitude. Il faudrait être tous trans-partisans pour dénoncer ces accords préjudiciables à l’agriculture européenne… ».

Le message est on ne peut plus clair. Dominique VERIEN n’a pas seulement fait acte de présence. Se promettant de suivre l’évolution du dossier avec grand intérêt…

 

Thierry BRET

 


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