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Il n’y a pas que dans le ciel que sont apparues les aurores boréales, imputables à de fortes tempêtes sur le Soleil. Si des observateurs bien avisés ont pu apprécier le spectacle céleste de belle qualité même dans l’Yonne, il semblerait que du côté de la route de Vaux, il y avait aussi de drôles de « petits hommes bleus ! ». Pas sérieux s’abstenir en somme ! 

 

Lundi

Il fut plus de quarante ans durant le symbole de la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale, défenseur de l’indépendance de la justice face au pouvoir en place qu’elle qu’en soit la couleur politique. Renaud Van RUYMBEKE qui vient de s’éteindre à 71 ans, aura eu à instruire tout au long de sa carrière, les affaires politico-financières les plus sensibles, de Bertrand BOULIN aux frégates de Taïwan, en passant par l’affaire Elf et les dessous de la « Françafrique », le dossier KERVIEL ou les soupçons de rétro-commissions dans la vente de sous-marins au Pakistan pour alimenter la campagne électorale d’Edouard BALLADUR. Aux dernières nouvelles, celui-ci se porte bien, les époux BALKANY et Jérôme CAHUZAC, inculpés en leur temps pour fraude financière également… Comme il est souvent dit au comptoir du Café du commerce : « Y’a plus de justice en France » !

 

Mardi   

Lors de sa venue à Auxerre dans le cadre d’une conférence organisée par le Cercle Condorcet auxerrois sur le thème de l’Europe, le politologue Pascal PERRINEAU a évoqué entre autres, « l’europhilie » plus ou moins convaincue, d’anciens présidents de la République, à commencer par Jacques CHIRAC qui, selon l’enseignant à Sciences-Po, ne brillait pas par son attachement européen : « On ne fait pas défendre une étape décisive de la construction européenne comme l’était le Traité constitutionnel européen, par un homme qui n’y croyait pas ! Jacques CHIRAC n’était pas européen. Souvenons-nous qu’en 1979, aux premières élections européennes, il est à la tête d’une liste, la DIFE, pour la « Défense des Intérêts de la France » en Europe, qui est une liste souverainiste, dure, qui combat celle de Simone VEIL… L’appel de Cochin, ce n’est vraiment pas un appel européen ! C’est un homme qui sur cette question n’était absolument pas fixé… ». Avec un tel costume, nul doute que l’ancien maire de Paris, s’il avait été encore de ce monde, aurait été rhabillé pour l’hiver ! Prêt à affronter les rudes hivers corréziens !

 

 

 

Mercredi

Obligés de participer aux JO de Paris 2024 sous bannière neutre pour cause de soutien indéfectible de leur pays au voisin russe dans sa guerre contre l’Ukraine, les athlètes biélorusses ont reçu l’injonction de leur « bisounours » de président, le sinistre Alexandre LOUKACHENKO, d’en profiter pour aller « casser la gueule » à leurs adversaires (sic !). On ne pouvait sans doute pas espérer mieux d’un dirigeant qui depuis 1994 a éradiqué toute forme d’opposition dans son pays classé depuis longtemps dans les profondeurs abyssales du « palmarès » d’Amnesty International en matière de droits de l’homme. Comme disait Pierre de COUBERTIN, « l’essentiel est de participer », il n’avait pas précisé que c’était pour une « baston » générale ! 

 

 

Jeudi

La colère et la nausée après la découverte de dessins de mains rouges en ce lieu de mémoire au cœur de Paris qu’est le Mémorial de la Shoah. Sur ce mur des Justes ainsi tagué, le nom des 3 900 personnes reconnues comme « Justes parmi les nations », pour avoir sauvé des vies juives pendant la Seconde Guerre mondiale. Une dégradation survenue le jour même de l’anniversaire de la rafle dite des « billets verts » où 3 700 juifs furent arrêtés à Paris et pour la plupart déportés. Des « mains rouges » utilisées également par les étudiants de Sciences-Po pour dénoncer l’offensive menée par Israël dans la bande de Gaza. Mais gare aux conclusions hâtives ! Rappelons-nous des étoiles de David peintes au pochoir sur certains murs parisiens en octobre dernier, où l’enquête a conclu à l’implication d’un commanditaire moldave pro-russe et à l’ingérence d’une puissance étrangère « visant à déstabiliser la France »… On se demande bien quel pays peut ainsi être mis en cause !

 

Vendredi

Dans la nuit du 10 au 11 mai dernier, les plus noctambules ont pu admirer dans le ciel icaunais des aurores boréales, phénomène céleste peu banal sous nos latitudes. Un spectacle féérique de draperies lumineuses évanescentes courant après les étoiles que les plus chanceux ont même pu revoir le lendemain. Un évènement que les scientifiques expliquent par une intense activité solaire et une « tempête » de particules venant « chatouiller » notre atmosphère. Le phénomène est semble-t-il réapparu le 17 mai dernier dans le ciel auxerrois, sur les coups de 18 h, du côté de la route de Vaux, pour le plus grand bonheur du public présent !

 

 

Samedi

On savait que le préfet de l’Yonne vouait une passion au ballon rond, on ne lui connaissait pas le talent de pronostiqueur ! Le premier vice-président du Conseil départemental, Grégory DORTE, en a fait les frais, pour avoir parié avec Pascal JAN sur la victoire de l’AJA avec trois buts d’écart, là où le représentant de l’Etat misait sur deux buts. Un score confirmé par l’AJA la veille au soir, qui vaudra au perdant une invitation au restaurant pour le gagnant, comme il s’est plu à raconter avec le sourire, lors de la réception donnée en l’honneur de l’AJA ce samedi matin dans les jardins de la préfecture. L’occasion pour le bras droit de Patrick GENDRAUD, de se comparer sans succès au capitaine et défenseur central de l’équipe auxerroise, JUBAL et vérifier lequel des deux était le plus grand. Sans doute le seul point commun avec le joueur brésilien, pour le maire de Pont-sur-Yonne qui, en dépit d’un passé sportif de haut niveau en tennis, confessait jouer au foot dans sa jeunesse, « avec des pieds carrés » !

 

 

Dimanche

Ce vendredi soir, route de Vaux, ces deux supporters de l’AJA étaient déjà très très « chauds », plus d’une heure avant le coup d’envoi… On peut imaginer combien peut-être grande leur « fatigue » au soir d’un week-end sportif euphorique, chargé d’émotions intenses les plus diverses. Salut à eux !

 

Dominique BERNERD

 


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La députée de Gironde et vice-présidente du Rassemblement National Edwige DIAZ accompagnait Julien ODOUL à Saligny ce samedi à l’occasion d’une réunion publique pour motiver les foules et rappeler les objectifs de la formation bleu marine au sein du Parlement européen.

 

SALIGNY : Le Rassemblement National (RN) continue de mobiliser ses électeurs. Fer de lance du parti, la lutte contre l’abstentionnisme est clairement devenue une priorité. Et pour cause, malgré une hausse de participation ces dernières années, les élections européennes sont toujours boudées par le public, avec un taux d’abstention toujours très élevé (49,88 % en 2019). Un phénomène qui risque d’empêcher le parti d’obtenir plus de sièges au Parlement européen (aujourd’hui de 18 sur 79 sièges français) et d’atteindre ses objectifs. Si le mot d’ordre était déjà la défense de la souveraineté parmi les eurodéputés, ces derniers avaient donc un champ d’action plutôt limité. Mais aujourd’hui, les représentants du RN sont persuadés d’être « les seuls » en mesure de s’opposer à « l’Europe de Macron » (23 eurodéputés « Renew » à l’heure actuelle), à conditions que les électeurs se rendent aux urnes.

 

L’attente d’un discours d’autorité mais en vain de la part de Nicolas SARKOZY

 

Pour ce faire, le RN ne change pas stratégie, surtout depuis le début de sa précampagne en septembre 2023 : aller vers le public. Jordan BARDELLA était venu lui-même à la rencontre de ses électeurs sur la Foire de Sens le 27 avril. Samedi, c’est sa vice-présidente, Edwige DIAZ, également députée de la Gironde, qui s’est déplacée à Saligny à l’occasion d’un meeting. L’élue de 36 ans a fait ses premiers pas au sein du groupe en 2014 en tant que militante, puis comme déléguée départementale de la Gironde en 2015. Elle avait intégré le bureau national en 2018.

« Comme beaucoup de Français, j’attendais de travailler plus pour gagner plus. J’attendais la concrétisation d’un discours d’autorité et je ne l’ai pas eu. Je croyais à ça, la méritocratie, la récompense du travail, ce n’est pas du tout ce que j’ai vu » confie-t-elle.

Déçue par la politique de Nicolas SARKOZY, Edwige DIAZ lui a tourné le dos en votant pour Marine LE PEN en 2012, convaincue par le programme de la candidate.

 

Plus de 380 000 entrées illégales au niveau de l’immigration en 2023

 

« Le patriotisme économique, la priorité nationale, l’envie de voir l’ordre revenir en France » sont autant de valeurs qu’Edwige DIAZ aimerait voir transparaitre dans les textes adoptés par le Parlement. Elle dénonce particulièrement « le bilan de l’Europe de Macron » en termes d’immigration avec 380 000 entrées illégales en Europe selon les chiffres de l’agence FRONTEX (+ 17 % depuis 2022).

D’autres dossiers nationaux retiennent l’attention dont celui de l’agriculture française. Edwige DIAZ espère « la fin de la folie normative, la fin de l’écologie punitive, la fin des traités de libre-échange avec la terre entière ».

Concernant la « constitution d’une Europe de la défense » évoquée par Emmanuel MACRON dans son discours du 25 avril, les représentants du RN restent cohérents en s’opposant formellement à « ce transfert de compétences » et à « cette fédéralisation de l’Union européenne ».

 

Floriane BOIVIN

 


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Dans cette période troublée par le vacarme des révoltes et des guerres, il existe encore des traditions qui apportent un peu de répit, de paix et de sérénité. La fête des mères, c’est l’occasion d’honorer celle qui nous a donné le jour, fait grandir la liberté, en chacune et chacun de nous. C’est aussi la joie de donner à la femme, l’honneur qui lui revient : « La femme est l’avenir de l’homme » comme l’écrivait si bien Louis ARAGON…

 

TRIBUNE: La « fête des mères », c’est plus de 2 500 ans d’histoire. Dans la Grèce antique, c’est la mère des dieux, Rhéa (ou Cybèle) que l’on fêtait au printemps. Puis du temps des Romains, au Vème siècle avant JC, on fêtait les femmes et les mères sous le nom de « matraliae », et on célébrait «mater matuta », la déesse de l’aube et de l’enfantement.

Le Moyen-Age connaît l’avènement de l’ère chrétienne, le mois de mai est décrété, « mois de Marie », pour consacrer Marie, mère de Jésus. Une tradition, réfutée par l’Eglise, propose de ne pas se marier durant tout ce mois…

Si l’idée de fêter les mères françaises a d'abord été évoquée par Napoléon Ier, elle ne voit le jour qu’à la fin du XIXe siècle. Après la défaite de 1870, la France connaît un regain de nationalisme, qui s’exprime notamment par le rejet du malthusianisme et une course à la natalité, certainement pour tenter de rattraper l’Empire allemand, cet ennemi si fécond. Plusieurs associations natalistes apparaissent dans le paysage politique français, dont certaines sont très proches des membres du gouvernement.

 

Un petit aperçu de l’historique…

 

L'une d’entre elles, baptisée « Alliance Nationale pour l’accroissement de la population de la France », use de son influence et développe une propagande efficace, qui passe par la célébration des mères et pères de familles nombreuses.

Notons que l’on doit la première célébration de la « fête des mères », au village d’Artas en Isère. Nous sommes en 1906 et un certain Prosper ROCHE organise une cérémonie festive en l’honneur des mères. Il remet le prix « du Haut Mérite Maternel » à deux mamans de neuf enfants !

Il faudra attendre le début du XXème siècle aux Etats-Unis, pour entendre le combat d’Ana-Marie JARVIS qui se bat pour que l’on consacre une journée nationale pour les mères. Sa revendication est née d’un déclic : elle apprend qu’elle ne pourra plus porter d’enfant après une grave opération. L’Allemagne adoptera cette fête en 1923 et le Royaume-Uni en 1917. En Angleterre, la fête s’appelle le « Mothering Sunday » et est célébrée le quatrième dimanche de carême. A cette occasion, chacun doit se rendre en famille dans son « église mère », c’est-à-dire l’église de son enfance.

 

 

Quand Philippe PETAIN politise le concept…

 

Lorsque les troupes américaines arrivent en France en avril 1917, la tradition du « Mother’s day », s’installe dans la culture française. A la suite de la Première Guerre mondiale, certaines villes françaises décident de rendre hommage aux femmes ayant perdu des enfants durant les combats. Par la suite, on fête les mères de familles nombreuses afin d’encourager les femmes à avoir davantage d’enfants. Le pays est exsangue et tant d’hommes sont morts au champ d’honneur.

En avril 1926, voyant l’importance que prend cette coutume, le gouvernement décide de créer officiellement une Journée nationale des mères de familles nombreuses. Cette fête représente un vrai pilier pour la politique nataliste en France, qui va même jusqu’à remettre des médailles de la Famille Française aux mères de plus de trois enfants.

Le maréchal Philippe PETAIN n’a fait que reprendre ce qui existait déjà, en lui donnant toutefois une tournure plus idéologique et conforme aux préceptes de l'État français. La journée des mères de familles nombreuses est fixée le 25 mai 1941,  et prend une ampleur nationale et très solennelle.

La fête est, pour le régime de Vichy, un vrai symbole du triptyque « travail, famille, patrie » et présente une mère idéalisée qui incarne ces valeurs. C’est ainsi que la fête des mères en France, s’ancre dans les habitudes des Français. La  Quatrième République fait le choix de ne pas s’en débarrasser. Au contraire, le président de la République Vincent AURIOL l’intègre à la loi du 24 mai 1950, qui démocratise cette fête sous la forme que l'on connaît aujourd'hui. C’est le Général Charles de GAULLE qui fixe la date de la « fête des mères » au dernier dimanche de mai.

 

 

La seule fête laïque qui soit aussi spirituelle !

 

N’oublions pas les mères qui ont perdu un enfant dans les combats en Israël, en Palestine, en Ukraine, en Russie ou ailleurs… Les mères des soldats français morts en Afrique ces dernières années et plus récemment, les mères de nos forces de l’ordre et agents de la pénitentiaire qui ont péri en France et en Nouvelle-Calédonie.

Personne n’a oublié les petits cadeaux personnels qui ont été précieusement gardés par leur maman : des colliers de nouilles, un pot de fleurs personnalisé, un cadre rempli de bonbons (qui va les manger ?), un cadre photos avec des bâtonnets de glace, un bouquet de pompons, un porte-savon avec le portrait de maman, un vide-poche en forme de main, des broderies... Et ces éternels poèmes d’enfants écrits parfois sous la houlette des institutrices ! Le tout, réalisé dans le plus grand secret… Alors oui : « bonne fête maman ! ». Et comme le disait Jean GASTALDI, « la fête des mères » est la seule fête laïque qui soit aussi spirituelle ».

 

France C.

 


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Après leur sacre de la veille au soir à l’Abbé-Deschamps et avant la grande fête populaire organisée place de l’Arquebuse en leur honneur, les joueurs de l’AJ Auxerre ont fait un détour par la préfecture samedi matin, répondant à l’invitation de Pascal JAN, qui ne cachait pas son plaisir à recevoir les champions 2024 de Ligue 2. Le plus étonnant étant qu’en dépit du palmarès qu’on lui connaît, c’était la première fois que le club était ainsi invité dans l’ancien palais synodal…

AUXERRE : C’est sous les applaudissements que les joueurs, entourés de leur actionnaire James ZHOU, du président du club, Baptiste MALHERBE, ainsi bien sûr de leur entraîneur, Christophe PELISSIER et d’une partie du staff ont foulé la pelouse des jardins de la préfecture en toute fin de matinée ce samedi. Pour beaucoup, la nuit aura été courte, voire inexistante et en dépit de la grisaille du ciel, les lunettes solaires étaient de circonstance pour masquer les yeux fatigués ! Mais le sourire était toujours là ; celui d’une bande de « gamins » pas peu fiers de remonter ainsi en Ligue 1, un an tout juste après avoir connu la gifle de la relégation !

 

Une illustration parfaite de l’exemplarité

 

Le préfet de l’Yonne n’aspire sans doute pas à occuper un jour la fonction suprême, mais c’est en songeant à tous ces sportifs nationaux reçus par le président de la République en son palais, que Pascal JAN a eu l’idée d’inviter les champions icaunais à la préfecture : « certes, c’est plus modeste qu’à l’Élysée, je le concède… ».

L’ancien étudiant de sport-études qui se souvient dans sa prime jeunesse avoir été approché pour intégrer un « certain » centre de formation cher à Guy ROUX, n’a pas manqué dans son discours, de saluer le parcours d’une équipe à ses yeux exemplaire et participant par ses victoires, au rayonnement de tout un territoire : « à travers vos résultats, que ce soit pour vos supporters et plus globalement, pour les Auxerrois et tous les Icaunais, il y a une identité, l’affirmation d’un destin commun… ».

Associer le public au titre de « champion » n’est pas encore à l’affiche des instances footballistiques nationales et le préfet de l’Yonne le regrette : « vous avez un public exceptionnel, fidèle, répondant toujours en nombre, avec des records d’abonnés et de guichets fermés, un socle extrêmement fort pour continuer vos exploits sportifs. Un public qui croit en vous… ».

Saluant au passage une exemplarité de comportement tout au long de la saison, que le responsable de la sécurité publique dans le département ne pouvait qu’apprécier à sa juste valeur.

 

 

 

Concilier le sport de haut niveau, l’environnement et les enjeux stratégiques

 

Même tonalité dans les propos du premier vice-président du Conseil départemental Grégory DORTE, représentant Patrick GENDRAUD soufrant : « ce club est unique et sur un bassin de vie de 40 000 habitants, vous êtes vraiment l’étendard de tout un département… ».

Au point de souhaiter accoler un jour au stade le nom de « l’Yonne », en remplacement de celui qu’on lui connaît ! Pas certain que l’abbé là-haut sur son nuage soit d’accord ! Le destin du maire d’Auxerre est-il lié à celui de l’AJA… ? Nul doute que la remontée du club en Ligue 1 ne pourra que jouer en faveur des projets portés par Crescent MARAULT et son équipe pour l’avenir d’Auxerre : « il nous faut être déterminés, l’enjeu étant d’essayer de concilier à la fois le sport de haut niveau, l’environnement, les enjeux stratégiques d’un territoire et je pense qu’aujourd’hui les planètes sont alignées… ».

Avec toutefois cette interrogation que ne manqueront pas de souligner ses opposants : « j’espère que l’on sera aussi efficaces que vous l’avez été pour remonter en Ligue 1… ».

 

 

Une entorse à la vie stricte des sportifs, gougères et crémant en mains !

 

Invité à prendre la parole, le président de l’AJA, Baptiste MALHERBE, évoquant une saison « historique et mémorable », s’est attaché lui aussi à saluer les joueurs et pas seulement pour leurs succès sur le terrain : « je tiens à souligner leur attitude et les valeurs qu’ils ont incarné. C’est un vrai plaisir de les accompagner car au-delà d’être de grands sportifs, ce sont vraiment de belles personnes… ».

Le mot de la fin revenait à Christophe PELISSIER, qui se projette déjà dans l’avenir et rêve d’autres ambitions pour son équipe : « revenir ici l’an prochain avec un autre titre… ». Celui de champion de l’élite ? Chiche !

Mais pour l’heure, place aux photos et aux dédicaces. Une séance à laquelle la « bande à JUBAL » s’est prêtée sans retenue et avec le sourire, pour le plus grand bonheur des invités présents, avant de s’accorder quelques accrocs au régime sportif, gougères et verre de crémant en mains, à l’image de Gauthier HEIN, grand artisan de la remontée du club en division supérieure. Mais ce n’est pas tous les jours que l’on peut à la fois fêter la remontée, le titre de champion de Ligue 2 et celui de « meilleur joueur de L2 » aux Trophées UNFP… Chapeau bas et ballon haut !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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La sécurité aux Jeux Olympiques de Paris constitue un enjeu très important pour les organisateurs de la manifestation, les pouvoirs publics, les forces de l’ordre, les athlètes, les spectateurs, mais aussi pour le Président de la République. Emmanuel MACRON a souhaité réaliser des Jeux hors normes et surtout, comme étant la consécration de son deuxième quinquennat !

 

TRIBUNE : Le terrorisme représente aujourd’hui le risque le plus important des Jeux. L'EI-K a revendiqué l’attaque de Moscou le 22 mars dernier. Or, ce groupe a déjà sévi à plusieurs reprises ces dernières années et compte récidiver très vite sur le continent européen. Toutes les grandes puissances sont visées et les différents conflits actuels jouent en sa faveur. Avec ses 4 000 fanatiques, ce groupe est bien plus sanguinaire que peut l’être Al-Qaïda, au plus fort de l’Etat islamique. Une inauguration sur les berges de la Seine semble suicidaire pour bon nombre de spécialistes de la sécurité. Le risque de manifestations et de grèves est aussi une épée de Damoclès au-dessus de la tête de tous. N’oublions pas, non plus, le risque sanitaire : la pollution de la Seine ne sera peut-être pas réglée d’ici le 26 juillet prochain.

 

Un risque accru d’actes terroristes

 

Les terroristes du groupe EI-K se disent prêts à l’action. Il faut craindre aussi Al-Qaïda. Le terrorisme est un mode d’action violent au service d’une idéologie. Historiquement, trois formes de terrorisme sont apparues en France à partir de la fin du XIXe siècle : le terrorisme révolutionnaire qui souhaite changer radicalement la forme de l’état en poussant la population vers la lutte armée ; le terrorisme de libération qui réclame l’indépendance d’une partie du territoire d’un état ; le terrorisme étatique qui traduit la volonté d’un état d’accroître sa capacité d’influence hors du champ diplomatique, par des actions clandestines et contraires au Droit international.

Protéiforme, le terrorisme international cible la France depuis les années 1970. Cette menace trouve d’abord sa source dans des conflits extérieurs à nos frontières, servant jusqu’au milieu des années 1980 des revendications nationales ou des intérêts étatiques. Les années 1990 sont celles de l’émergence d’une menace terroriste d'inspiration islamiste radicale, en relation avec la guerre civile algérienne. Elle est favorisée par le développement de l’idéologie salafiste en France, portée par des islamistes algériens ayant fui leur pays ou par les réseaux du Groupe Islamique Armé (GIA).

Enfin, à compter du début des années 2000, la France est visée par la menace djihadiste globale insufflée par la mouvance Al-Qaïda puis par l’État Islamique. Cette menace tend aujourd’hui à s’autonomiser en s’émancipant en partie de l’influence de ces organisations terroristes.

 

 

Terrorisme de « libération nationale » et terrorisme d’Etat dans les années 1980 

 

Issues de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), des factions terroristes palestiniennes prennent pour cible des intérêts israéliens et la communauté juive en Europe dès les années 1970, à l’instar de l’attentat des Jeux Olympiques de Munich, commis par l’organisation « Septembre Noir » en 1972. En France, le groupe « Carlos » commet plusieurs attentats au cours de cette période, qu’il revendique au nom de la cause palestinienne. Parallèlement, des groupes palestiniens ciblent la communauté juive en France. Le 03 octobre 1980, un attentat à la bombe vise la synagogue de la rue Copernic à Paris, faisant quatre morts et des centaines de blessés. Le 09 août 1982, un groupe dissident de l’OLP commet un attentat meurtrier qui cible un restaurant juif, rue des Rosiers à Paris. À la fin des années 1980, en raison d’une évolution de la situation internationale qui leur est défavorable et d’une pression accrue des états visés, les groupes terroristes perdent leurs principaux commanditaires et soutiens, et cette forme de violence se tarit progressivement.

Au milieu des années 1980, l’Iran, alors en guerre avec l’Irak et principal porte-drapeau de l’islamisme politique, commandite des attentats en France, en représailles à divers contentieux opposant les deux états et au soutien apporté par la France à l’Irak. À la même époque, les intérêts français au Liban puis en France sont frappés par le Hezbollah. En 1986, un réseau terroriste qui lui est lié commet une série d’attentats à la bombe en France : dix attaques causent la mort de 14 personnes et en blessent 300 autres, notamment rue de Rennes à Paris, le 17 septembre 1986.

 

L’apparition du terrorisme djihadiste dans les années 1990

 

En 1992, à la suite de l’interruption du processus électoral en Algérie, des militants islamistes prennent le maquis et fondent notamment le Groupe Islamique Armé (GIA), lequel s’engage dans une démarche radicale d’inspiration salafiste-djihadiste (massacres de civils, assassinats de coopérants français). Le GIA critique vivement la France, accusée de soutenir le régime algérien. Le 24 décembre 1994, quatre terroristes du groupe prennent le contrôle d’un aéronef d’Air France à l’aéroport d’Alger. Ils abattent trois voyageurs avant de décoller vers Marseille, où ils retiennent les passagers de l’avion en otages, jusqu’à leur neutralisation par le GIGN. En 1995, le GIA décide de passer à l’offensive sur le territoire national. Durant l’été, six attentats frappent la France, notamment à Paris, où un attentat à la bombe fait 8 morts et 119 blessés, à la station RER Saint-Michel, le 25 juillet 1995. Les membres du réseau du GIA présents sur le territoire national sont arrêtés ou neutralisés au cours des mois suivants.

 

L’influence d’Al-Qaïda sur la mouvance islamiste radicale française

 

Dès 1996, des individus issus de diverses mouvances salafistes-djihadistes du monde arabe se regroupent en Afghanistan, alors contrôlé par les Talibans. Al-Qaïda s’impose à la fin des années 1990 comme porte-parole d’un nouveau mode d’engagement djihadiste en déclarant la guerre à l’Occident. La France figure parmi les pays visés, en raison de son statut d’allié des États-Unis et de son rôle historique en Afrique.

Sous l’influence d’Al-Qaïda, des filières de recrutement se structurent sur le territoire national, connectées aux théâtres de djihad successifs. Deux principales zones attirent des volontaires français : l’Afghanistan et l’Irak. Ils sont tous volontaires pour rejoindre les 72 vierges de leur paradis et mourir en martyrs. Groupes organisés, matériels sophistiqués, drones, explosifs, pour des stratégies élaborées : il ne faudra pas oublier les actes individuels d’illuminés incontrôlables. Aujourd’hui, les Jeux de Paris deviennent leur cible prioritaire.

 

Des Jeux perturbés par des  mouvements sociaux ?

 

En sus, les revanchards de la défaite de la réforme des retraites veulent marquer les Jeux de leurs empreintes. Des syndicats, comme FO et la CGT ont déjà déposé des préavis de grève durant les Jeux dans les trois branches de la fonction publique (Etat, la territoriale et la fonction hospitalière).

Les transports sont aussi concernés. La police menace aussi de faire grève, si les primes promises pour le maintien de l’ordre durant les Jeux,  ne sont pas versées. La filière « Collecte et traitement des déchets » défie également l’Etat. La RATP assure un moyen de pression pour leurs revendications en assurant des grèves pour les JO. Quid d’autres mouvements non contrôlés par les syndicats, et mécontents des actions gouvernementales tous azimuts ?

Tous ces mouvements de colère peuvent perturber grandement les athlètes et les spectateurs ! C’est un scénario catastrophe pour les pouvoirs publics : que notre sport national, la grève, devienne épreuve olympique ! Que les syndicats se saisissent de l’occasion de présenter au monde les spécialités locales, baguette, bon-vivre et… manifs.

Seulement voilà : six mois après une mobilisation historique contre la réforme des retraites, et à six mois du début des épreuves, la probabilité d’une grève générale semble ténue. D'après le préfet de police de Paris, Laurent NUNEZ, l’organisation de manifestation est possible : « L’organisation des Jeux n'écrase pas la liberté d'expression ou la liberté de manifester, explique le responsable, en poste depuis 2022.

Hôtellerie-restauration, commerces, sites touristiques : c’est la grande inconnue. Ajoutons que la direction de la SNCF assure qu’il n’y aura pas de grèves et les contrôleurs aériens affirment qu’ils respecteront la trêve olympique ! Aussi incongru que cela puisse paraître, la France sociale négocie.

Espérons… ou mieux encore, nous invitons les chrétiens à faire brûler des cierges à Sainte Rita, la patronne des causes perdues…

Fin de la première partie

 

Jean-Paul ALLOU

 


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