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Il pose tout sourire aux côtés de la mascotte de l’AJ Auxerre. Les deux jumelles, symbolisant l’esprit des Jeux de Paris, ne sont pas très loin de lui, placée sur la grande scène de l’espace quatre mille du Parc des expositions auxerrois. Très à l’aise pour tenir la répartie et la dragée haute – et il en faut beaucoup par ailleurs – au journaliste sportif, Nelson MONFORT, volubile comme à son habitude, c’est un Crescent MARAULT en pleine forme communicante qui s’est donc prêtée au jeu d’une dynamique cérémonie des veux, vécue en mode sportif vendredi soir à Auxerre…

 

AUXERRE: L’exercice se voulait inhabituel pour lui. Lui qui a une sainte horreur de la communication gratuite. Il préfère, et de très loin, l’information se référant à une actualité concrète aux annonces balancées à la légère, juste pour faire le buzz sur les  réseaux sociaux. Très à l’aise sur la grande scène installée par AUXERREXPO, micro à la main, Crescent MARAULT n’aura donc pas démérité dans son rôle de co-animateur aux côtés d’un Nelson MONFORT, très volubile comme à l’ordinaire, se permettant même quelques blagues et autres  plaisanteries, histoire de dérider l’atmosphère !

Placé sous le sceau de l’olympisme et de la pratique généreuse des activités sportives, ce grand show à l’américaine (avec une multitude de surprises et d’invités prestigieux – à lire dans le prochain article de Dominique BERNERD à ce sujet -, des écrans géants et autres light-show) aura permis au président de l’Auxerrois et maire de la Ville d’Auxerre de se mettre en scène, également, sous les projecteurs nourris du Parc des expositions.

Alternant entre les choses sérieuses à dire (toute une série de projets en matière de transport, d’urbanisme, de projets culturels à voir le jour en 2024…) et la légèreté de ton, notamment avec la présence sur scène de quelques belles « armoires à glace » de la sphère de l’ovalie, les rugbymen du Racing 92 qui viendront tester la pelouse de l’Abbé Deschamps par deux fois au mois de mai, lors de deux journées exceptionnelles du « Top 14 », délocalisées avec le concours de l’AJ Auxerre sur les bords de l’Yonne.

 

 

Des séances de vœux jamais ordinaires à Auxerre !

 

Une grande première, il est vrai du côté de notre territoire qui n’en demandait pas tant, pouvant se réitérer – on espère déjà une affiche entre le Stade Toulousain et les parisiens du Racing 92 ! – dans un futur proche. Un prélude idéal avant la venue de la flamme olympique, prévue dans la capitale icaunaise le 11 juillet prochain.

Un millier d’Auxerrois a pu suivre ce grand raout qui ne ressemblait nullement à une cérémonie des vœux ordinaire – décidément, Crescent MARAULT n’en est pas à son coup d’essai pour nous surprendre avec cette traditionnelle manifestation, chacun ayant encore en mémoire la venue de Jean-Marc SYLVESTRE, remplaçant au pied levé le regretté Jean-Pierre PERNAUT, en 2022 -, malgré quelques manifestations d’humeur répétitives parmi l’assistance, concernant notamment le coût du passage de la flamme – un budget de 180 000 euros -, imputable en revanche au seul Conseil départemental. Des opposants de l’olympisme qui visiblement s’étaient trompés de cible ! Ce qui fit rire, un Crescent MARAULT sachant reprendre la balle au bond en taclant gentiment ses « camarades communistes », auteurs présumés de ces interventions intempestives parmi le public, et manifestement très heureux d’être là, dans son presque « seul en scène » digne de belles comédiennes en devenir…

 

Thierry BRET

 


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« Faites l’amour mais pas la guerre ! ». On a tous en mémoire ce fameux slogan, emprunté au mouvement hippie des années soixante-dix, alors que le monde se berçait d’illusions en croyant encore à la vertu utopique du pouvoir des fleurs et à la liberté à tout crin, distillée aux quatre coins de la planète. Un courant de pensée, qui nous apparaît aujourd’hui bien désuet, quant à la réalité mortifère de notre globe terrestre, englué dans de multiples conflits. Ethniques, religieuses, expansionnistes, impérialistes, pour conquérir davantage de terre, à cause de l’eau ou des ressources précieuses, par déni : les causes des guerres peuvent prendre toutes les origines et diverses formes, parfois à cause de la gent féminine. Cela était le cas le plus souvent au fil des siècles passés !

Etrange paradoxe que celui-ci ! Mais, quand le Président de la République reprend à son compte, au cours de sa récente conférence avec la presse, la formule du « réarmement » en faisant allusion à la démographie, on ne peut qu’esquisser un sourire. Mais, que souhaite-t-il dire par là ?!

Réarmer un acte d’amour ? Contrer de façon quasi militaire la chute drastique de la natalité dans notre pays ? J’en vois déjà certains de nos humoristes patentés qui doivent sourire en leur for intérieur, prêt à dégainer (sans jeu de mot, bien sûr !) avec leurs blagues de niveau potache et toute en finesse, nous ramenant nécessairement en dessous de la ceinture ! Parce que « réarmer son appareil génital » afin d’enfanter le plus grand nombre de bambins possible, gageons que Patrick SEBASTIEN, Jean-Marie BIGARD ou Bernard MABILLE auraient des explications de texte croustillantes à nous fournir à ce propos, pas piquées des hannetons !

 

Une curieuse sémantique à la vocation guerrière

 

Il est vrai que le pensionnaire de l’Elysée aime employer ce mot à toutes les sauces depuis quelque temps. Le réarmement. Pour la cause économique, certes. Avec un objectif de relance industrielle, admettons ! Dans la transition écologique et énergétique, pourquoi pas ! Sur le plan militaire, enfin où là il était grandement question de remettre les pendules à l’heure après que la France ait eu à subir de véritables coupes sombres dans les budgets accordés jusque-là à l’armée.

Sans parler de la réduction des effectifs et l’arrêt de la conscription qui avait du bon à l’époque – celles et ceux qui ont goûté un jour au service militaire s’en souviennent encore avec émotion – tant au niveau de la cohésion sociale et au brassage des populations que sur la dotation des effectifs, trop soucieux de la notion patriotique qui fait défaut désormais. Sauf quand la France de Kylian MBAPPE tente de gagner un titre mondial sur une pelouse ! Et encore, combien d’entre nous connaissons « La Marseillaise » dans sa version intégrale ?!

 

 

Voilà, maintenant, que le réarmement – une notion singulièrement guerrière, à la limite belliqueuse au niveau de la sémantique – fait une curieuse irruption dans la démographie. Quand on sait que pour faire des enfants, il faut avoir a minima de la tendresse et de l’amour dans le couple ; bon nombre de philosophes ont dû pousser des cris d’orfraie et plonger dans la psychanalyse après la fameuse sortie présidentielle !

Ou alors, fort des lettres qu’il a reçues de sa chère épouse, Brigitte, qui lui enseigna jadis le français, notre président faisait allusion dans ses propos aux fameuses « Amazones » - pas le géant de la distribution pour les incultes, mais bel et bien ces femmes guerrières qui donnèrent la peur bleue à tous les représentants de la gent masculine vivant aux abords de la Mer Noire selon la mythologie grecque ! – qui doivent se montrer mobilisées pour la nouvelle cause patriotique qu’est la démographie hexagonale.

 

 

Une chute de – 6,3 % de la natalité en 2023

 

En matière de chiffres, il est vrai, ce n’est guère brillant côté naissances en France. La natalité est en net déclin, voire même en chute libre depuis le début des années 2020. Il y a bien eu un petit sursaut en 2021 grâce à ce satané virus de la COVID – le confinement a eu du bon pour occuper convenablement nos concitoyens bloqués à chez eux à ne plus savoir que faire ! – mais en 2023, c’est la catastrophe. Alarmiste même pour l’Etat et son chef suprême, soit - 6,6 % de naissances !

Les raisons de ce désaveu natal sont multiples. Quel est le couple sensé qui, aujourd’hui, a envie de donner vie à un nouvel être humain qui sera confronté tôt ou tard à un cataclysme de mauvaises nouvelles dont on nous rabâche les oreilles du soir au matin et inversement ?

Pas d’exagérations dans les propos mais bon nombre de jeunes couples ont pris conscience que le monde dans lequel ils se mouvaient n’était pas aussi idyllique que le jardin d’Eden !

Réchauffement climatique, guerres, menaces nucléaires, COVID et pandémies universelles, crise économique, inflation et baisse du pouvoir d’achat, chômage des jeunes et des seniors, crise écologique, perte de confiance et individualisme, terrorisme et cyberattaques…un éditorial entier ne suffirait pas à lister tout ce qui ne tourne pas rond sur cette planète !

Même l’infertilité – le président de la République a mis le doigt dessus lors de son intervention – progresse : est déjà une conséquence très lourde (un fléau) de cette démographie en pleine déliquescence. Elle concerne tout de même trois millions de Français.

Bref, le « réarmement démographique » n’est pas un leurre. Il y a aussi péril en la demeure pour préserver (garantir serait un mot trop fort) la survie du système social et des retraites.

Contrairement à Vladimir POUTINE qui vient de prendre de nouvelles dispositions en Russie pour que les femmes soient beaucoup plus fécondes et fassent des enfants – les même qui seront enrôlés très tôt dans les appareils militaires et qui feront de la chair à canon dans le cadre des futures conquêtes expansionnistes ! -, Emmanuel MACRON veut que les Françaises et les Français « se remettent à l’ouvrage » pour repeupler les écoles, les entreprises, les collectivités rurales qui perdent des âmes désertant les campagnes frappés de plein fouet par la désertification et le recul économique. A l’instar du célèbre couplet de « la Marseillaise » : « Aux Armes citoyens » !

 

Thierry BRET

 


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On le savait ! Le président du Conseil départemental de l’Yonne Patrick GENDRAUD a toujours eu un faible pour Jacques CHIRAC dont il a suivi de très près – c’est le cas de le dire – la fulgurante carrière d’homme politique. Au contact du sérail parisien, il a pu croiser d’innombrables personnalités de la sphère publique, à l’instar de la nouvelle ministre de la Culture, Rachida DATI, candidate déclarée à la mairie de Paris. Des relations intéressantes qui pourraient peut-être augurées de belles promesses pour les projets culturels icaunais ? 

 

Lundi  

Record d’entrées pour l’abbaye Saint-Germain à Auxerre en 2023 avec 60 416 visiteurs recensés. Une question demeure, digne du paradoxe de l’œuf et de la poule : sont-ils venus en priorité pour visiter la vénérable abbaye avec dans la foulée un passage par l’exposition gratuite « Echos, voyage sonore » ou inversement ? Quelque soit le scénario, ils ont sans doute eu tout loisir pour admirer les plus anciennes fresques murales de France. En espérant qu’elles subissent moins les outrages du temps que ce panneau installé à l’attention des touristes pour les guider jusque-là…Une nouvelle signalétique est-elle au programme du budget municipal 2024 ? 

 

 

Mardi   

Jacques SEGUELA et sa Rolex peuvent aller se rhabiller ! Depuis aujourd’hui, il semblerait que si à 34 ans « l’on n’est pas Premier ministre, on a raté sa vie »… Même Laurent FABIUS, nommé à cette fonction en 1984 à l’âge « canonique » de 37 ans paraît obsolète au regard du parcours de Gabriel ATTAL, passé en un peu plus d’une décennie, de simple conseiller parlementaire à locataire de Matignon. Après avoir comme il se doit, été le plus jeune ministre de l’Education nationale jamais nommé et benjamin du gouvernement en 2018, en héritant du poste de secrétaire d’Etat, à la jeunesse bien sûr ! Pas de quoi impressionner certains poids lourds de l’équipe ministérielle, à commencer par le patron de la place Beauvau, Gerald DARMANIN, qui la veille avait annoncé son maintien à l’Intérieur. Comme dirait une marque devenue célèbre pour son éthique équitable et responsable, « C’est qui le patron » ?

 

Mercredi  

« Froid record », « exceptionnel », « du jamais vu »… Les médias ont ces dernières heures, rivalisé à grands coups de superlatifs face à une « vague de froid » somme toute banale en cette période de l’année, même si l’on n’avait pas connu pareilles températures depuis six ans… Peut-être faudrait-il plutôt s’alarmer de la douceur inhabituelle à laquelle nous nous étions habitués ces dernières années… Que n’a-t-on entendu sur ce fameux flux « Moscou-Paris » évoqué dans tous les médias pour expliquer cet air glacial s’abattant sur l’Europe. A croire que Vladimir POUTINE et ses chars suivaient derrière ! Une dramatisation de la météo devenue un vecteur supplémentaire pour faire le buzz… De quoi faire froid dans le dos !

 

 

 

 

Jeudi   

SARKO, sors de ce corps ! Cap à droite toute pour la nouvelle équipe gouvernementale, après le choix présidentiel d’y faire entrer le ban et l’arrière-ban de feu l’UMP. Un virage droitier qui met à mal sans nul doute le parti Les Républicains et un sacré coup politique avec une prise de guerre inattendue en la personne de Rachida DATI. L’ancienne garde des Sceaux et actuelle présidente du principal groupe d’opposition au Conseil de Paris face à Anne HIDALGO aurait-elle signé avec la majorité un deal en vue des élections municipales de 2026 ? Réponse dans un peu plus de deux ans, à moins que d’ici là, la justice ne vienne rabattre les cartes, suite à la mise en examen pour corruption dans l’affaire Carlos GHOSN de la désormais ministre de la Culture… Si elle venait à être condamnée, pas certain qu’Éric CIOTTI, président de LR, sorte son mouchoir pour pleurer !

 

Vendredi    

Coucou le revoilà ! Les élections européennes de juin prochain semblent ressusciter certaines figures de l’arène politique, à voir ces affiches placardées dans les rues d’Auxerre. Même si sa liste « Ensemble pour le Frexit » n’avait recueilli que 1,2 % des suffrages en 2019, François ASSELINEAU paraît être reparti pour un tour, après une éclipse lors de l’élection présidentielle de 2022, où il ne put se présenter, faute d’un nombre suffisant de parrainages. Affichant depuis toujours un sentiment souverainiste, antiaméricain et conspirationniste, le fondateur de l'Union populaire républicaine (UPR), a sans doute vu là une fois encore, la main de l’Oncle Sam… Pourvu que le 09 juin prochain, son parti dépasse la barre des 5 %, sinon, il risque fort de déclarer la guerre aux Etats-Unis !   

 

 

Samedi  

Le 24 novembre dernier, suite à l’appel national lancé par la FNSEA, les agriculteurs de l’Yonne passaient à l’action pour dénoncer une politique de normes et réglementations jugée « contradictoire et lourde de conséquences sur les exploitations », prenant pour cible les panneaux d’entrées des communes dans le cadre de l’opération « On marche sur la tête ». Presque deux mois plus tard, nombre de panneaux retournés ont toujours « la tête à l’envers » alors qu’il suffirait de deux vis à enlever pour les remettre à l’endroit. Faut-il y voir un manque cruel d’employés communaux ? La crainte pour certains maires de se mettre à dos le monde agricole ? A moins qu’il ne s’agisse d’une forme de soutien tacite au puissant syndicat agricole majoritaire, auquel cas une telle décision devrait pour le moins faire l’objet d’une délibération en conseil municipal ! C’est vrai, « on marche sur la tête » !

 

 

Dimanche  

Déjà que sa nomination à un super ministère englobant à la fois les Sports, la Jeunesse, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, l’Education nationale (ouf !), avait fait débat et entaché les débuts du gouvernement ATTAL, les propos d’Amélie OUDÉA-CASTÉRA jetant le discrédit sur l’école publique ont fait le reste ! L’ancien espoir du tennis féminin tricolore a le droit légitime de mettre ses enfants dans le privé, à l’instar des deux millions d’élèves qui y sont déjà scolarisés, mais de là à argumenter son choix par des absences du corps éducatif tirées de son imagination… Sacré revers ! Bientôt la balle de match et la fin de la partie ? 

Dominique BERNERD

 

 


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Jamais personne ne parle de civilisation française, corse ou bourguignonne. La référence historique des grandes civilisations qui ont marqué le monde et imprégné parfois, notre propre civilisation furent et se comptent, de Babylone aux Mayas, en passant par l’ancienne Chine, les civilisations sumérienne, égyptienne, sabéenne, indienne, olmèque (Mexique), de Caral (Pérou)… Toutes ces civilisations, sans oublier les grecques, les romains, les vikings, les gaulois, ont marqué notre histoire,  d’une certaine façon, elles ont toutes transformé le monde !

 

 

TRIBUNE: Bâtisseurs d’exception, formidables marins, philosophes de renom, prodigieux guérisseurs… elles ont imprégné jusqu’à nos modes de pensée. Dans ce carrousel de grands hommes, que pèsent réellement les régions ? La Bourgogne marque notre histoire avec ses glorieux ducs, Napoléon, célèbre corse a défié le monde et toute l’Europe sait qu’il était français ! Que pèsent réellement 350 000 corses à l’échelle nationale ou de la planète ?

L’Occident est une aire culturelle qui comprend la majorité des pays d’Europe, l’Amérique septentrionale et l’Australasie (une partie de l’Océanie avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande). La société contemporaine possède dans ses gènes l’histoire de toute l’humanité et résulte de la civilisation gréco-romaine et des trois religions monothéistes : juive, chrétienne et musulmane. On ne peut en aucun cas parler de civilisation française, américaine, et encore moins de civilisation corse ou bretonne !

La langue est primordiale pour transmettre l’histoire, les sciences et pour communiquer. Dans ce cadre, et grâce à la culture, il est important de savoir lire et écrire… Les linguistes estiment qu’il existe en France environ 75 langues, bien moins qu’en Papouasie où on récence plus de 840 langues et dialectes !

 

Une histoire de dialectes à travers les régions

 

 

Quand on intègre les dialectes, on arrive à 363 langues différentes pour communiquer dans l’Hexagone ! Certaines langues régionales sont enseignées à l’école, comme le breton, le corse, l’alsacien, le basque et certaines mélanésiennes comme le tahitien. Il existe même à Dijon un atelier de morvandiau ! Avant la Révolution, seul un quart de la population utilisait le français pour communiquer. Il faudra attendre 1992 pour que notre Constitution promulgue le français comme langue de la République.

La recherche de l’unité dans le dialogue entre les peuples, les grandes institutions comme le Parlement Européen, l’ONU, les milieux de la banque et de la finance ont progressivement imposé l’anglais comme langue internationale.

L’indépendance ou l’autonomie régionale commence par la volonté d’imposer sa propre langue, comme référence officielle. Ce fut le cas en Bretagne, avec des mouvements comme le FLB (Front de libéralisation de la Bretagne), et la Corse avec le FLNC. Les revendications furent parfois exprimées avec violence. L’indépendance de la Corse est encore plus à l’ordre du jour, à telle enseigne que le Président Emmanuel MACRON, lors de son dernier déplacement dans « l’Ile de Beauté », a promis d’inscrire la Corse dans notre Constitution. Il semble évident que la prochaine étape pour nos amis corses, sera de demander la reconnaissance de leur langue au Parlement européen. Si une majorité de Corses sont pour l’autonomie, plus de 80 % sont contre l’indépendance !

 

 

Pour la Corse, il est difficile de revendiquer une unité de pensée, et même de culture. Une petite île qui a subi les invasions des Phéniciens, des Sardes, des Phocéens, des Carthaginois et pour finir des Romains,  peut s’enorgueillir de la richesse des envahisseurs qui l’ont fondé. Bien sûr, à l’instar de ce que croyait un lycéen, quand il a déclaré que nous avions acheté la Corse aux Génois, pour que Napoléon soit français, il eut été dommage qu’elle ne le fût pas !

Cette séparation progressive de la Corse avec la République française provoquera logiquement les velléités des Bretons, des Catalans et des Auvergnats… ! Dans notre République, la règle doit être la même pour tous ! La France doit rester une et indivisible mais les cultures régionales doivent être préservées.

 

La symbolique de la Tour de Babel

 

Selon la Bible, les hommes de Babylone ne parlaient auparavant qu'une seule langue et ne formaient qu'un seul peuple. Un jour leur vint à l'idée de construire une tour qui atteindrait les cieux par sa hauteur, et leur permettrait ainsi d'accéder directement au Paradis. On nomma cette tour, la « Tour de Babel ». Ce mot signifiant « porte du ciel ». Mais Dieu, les trouvant trop orgueilleux, les punit en leur faisant parler des langues différentes, si bien que les hommes ne se comprenaient plus. Ils furent alors contraints d'abandonner leur entreprise et se dispersèrent sur la Terre, formant ainsi des peuples étrangers les uns aux autres. C'est en référence à ce récit de la Genèse que l'on utilise parfois le terme « Tour de Babel » pour parler d'un lieu où règnent le brouhaha et la confusion. La pluralité des langues génère dans ce cas l’absence d’unité et l’anarchie !

Il serait partisan de réfléchir d’une manière binaire : pour ou contre l’indépendance ? Essayons d’être plus sage et philosophe. La République permet le dialogue et la contestation, alors tous ensemble, nous trouverons des voies qui permettront à l’Etat de maintenir son unité et à la Corse de préserver son identité.

Si vous avez beaucoup voyagé en France vous avez souvent entendu : ah les Bretons sont comme si, les Corses comme ça, les Bourguignons trop ceci ou cela ! Mais finalement, les êtres sont comme la vie, comme on les voit…

Je souhaite terminer le propos sur une allégorie issue de la culture indou et qui nous invite à méditer : « Quand une goutte d’eau tombe dans l’océan, la mort, elle devient l’océan. Quand on prélève une goutte d’eau dans l’océan, la réincarnation, elle contient tout l’océan ».

 

Paul GUILLON

 

 

 


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Quand un sénateur communiste effectue le déplacement en terre de l’Yonne, au moins, il ne fait pas le voyage pour rien ! Une vraie journée militante aura donc été concoctée pour l’accueil de Fabien GAY, à Auxerre, qui, outre une conférence publique relative aux coûts inflationnistes de l’énergie, aura eu le temps de disserter avec des gaziers et électriciens du cru, ainsi que des élus de communes rurales. Un conférencier qui souhaite sortir des griffes du marché de l’énergie. Comment ? En créant un grand service public et en étatisant le premier de ses opérateurs !

 

AUXERRE : C’est certain, le patron de « L’Humanité » n’a pas la langue dans sa poche. Il pointe ce qui ne va pas en France, en matière d’énergie, et préconise des solutions concrètes qui interpellent un auditoire, fort d’une cinquantaine de personnes, tout acquis à sa cause. On aura même aperçu au passage les socialistes Sophie FEVRE et Mani CAMBEFORT, installés parmi les premiers rangs de ce public de militants : comme quoi, l’Union de la gauche n’est pas un vain mot lorsque l’intérêt national est en jeu. En l’occurrence, celui du coût prohibitif de l’énergie qui ne cesse de galoper à grande vitesse vers les sommets. Et encore, on a pas tout vu, puisque la prochaine hausse de 10 % applicable à la fée électricité est déjà annoncée !

 

Sortir des griffes du système actuel !

 

Tel est le leitmotiv de l’élu de la Seine-Saint-Denis qui aura donc répondu à toutes les interrogations de ce public de militants qui sait pertinemment de quoi on parle en matière de factures électriques. « Il faut augmenter le chèque énergie et interdire les coupures d’électricité et de gaz pour celles et ceux qui éprouvent des difficultés à payer les notes ! ».

Il plaide d’ailleurs pour la renationalisation d’EDF. « C’est un grand sujet d’actualité ». Casser le monopole intègre ses priorités. « On ne peut pas résoudre la crise énergétique dans laquelle nous sommes, sans un outil industriel adapté. Il nous faut un grand service public : il faut renationaliser EDF et ENGIE. Même si le gouvernement l’annonce, mais il refuse le débat. La question que l’on se pose dès lors est la suivante : est-ce que le gouvernement va prendre la décision de recréer un grand service de l’énergie ou pas ? ».

Autre possibilité plausible, le démantèlement de l’opérateur énergétique en plusieurs entités en les vendant aux plus offrants.

« Cela ne nous satisferait pas, concède l’élu communiste, il nous faut ce grand service public, démocratisé, cogéré par les salariés et les usagers qui répondent aux deux grands besoins de ce XXIème siècle, sortir douze millions de personnes de la précarité énergétique et assurer la transition écologique/énergétique absolument nécessaire… ».

 

 

Un débat qui se joue dans la sphère politique

 

Un EDF 100 % public, en somme ? « Oui, c’est ce que nous préconisons, rétorque le sénateur de la Seine-Saint-Denis, répondant à une question de l’assistance.

Fabien GAY prit soin d’expliquer ce que les Français considèrent comme une anomalie : le coût réel de l’énergie, à travers l’exemple du prix de l’électricité indexé à celui du gaz.

Une valeur née de l’instauration du marché européen de l’énergie, datant de 1997. Laconique, l’orateur aura juste quelques mots pour donner son ressenti sur ce processus : « cela ne fonctionne pas ! ». On s’en serait doutés !

Reste que la crise sanitaire imputable à la COVID-19 et la guerre en Ukraine, fomentée par Moscou aura eu raison des équilibres en apportant des dysfonctionnements dans le système. Dans le même temps, le jeu de la spéculation fera croître et tanguer dangereusement les marchés.

« Les prix ont explosé, renchérit l’intervenant, de plus de 25 % en 2023 alors que s’amorce à l’horizon du mois de février une hausse de 10 % ! ».

Il est important d’agir vite, selon l’homme politique et journaliste. En 2024, le nombre de personnes en situation de précarité énergétique devrait osciller entre 15 et 18 millions de nos concitoyens. La tendance est donc très loin de s’inverser.

Procédant à un inventaire à la Prévert, Fabien GAY aborda ensuite les grands principes de cette précarité avec des températures d’à peine 15 ° chez soi, des logements très mal isolés et les coupures fréquentes de l’électricité.

Reste le volet stricto sensu politique qui anima les échanges entre l’homme de lettres et le public : quid de la gauche dans tout ça ?

« Nous travaillons à un texte de loi de nationalisation énergétique, expliqua Fabien GAY, et toutes les forces de gauche s’y retrouvent… ».

Oui, sauf qu’il est nécessaire d’obtenir l’alternance électorale et le suffrage majoritaire des Français pour arriver à ses fins dès 2027 !

Paraît-il que les questions actuelles générées autour de la crise énergétique feraient même bouger les lignes du côté des centristes.

Alors, sont-ils prêts à voter en faveur de la création d’un grand service public de l’énergie en renationalisant EDF ? L’avenir nous le dira !

 

Thierry BRET

 

 


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