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Parfois clivant jusque dans son propre camp, comme en octobre dernier où il dénotait en tenant une position qualifiant dans un interview le Hamas d’organisation « terroriste », se refusant à des « pudeurs de gazelle », François RUFFIN est devenu ces derniers mois la personnalité la plus en vogue à gauche. Dans un sondage IFOP réalisé en juin dernier, près d’un Français sur deux disait même avoir du député picard, une image positive. L’élu de la Somme est aujourd’hui, ce n’est un secret pour personne, donné comme l’un des candidats potentiels de la gauche aux présidentielles de 2027.

 

INTERVIEW : Vous êtes venu à Auxerre pour soutenir Aureliano LOPES, mais c’est presque de l’entre soi puisque la salle est remplie de sympathisants LFI… En quoi ces réunions ont-elles encore un sens ?

Vous savez, notre vie est faite de débats contradictoires et généralement, nous n’y sommes pas en majorité (rires). Avoir des endroits comme celui-ci où l’on se réchauffe le cœur les uns les autres, c’est important, ne serait-ce que pour diffuser notre parole de manière directe sans passer par les canaux des médias dominants. Rassembler les gens, avoir une fanfare comme ce soir, qui répande de la joie à l’entrée et venir expliquer de manière directe notre ligne de conduite, je pense que c’est de nature à regonfler les cœurs et les âmes. Il y a dans tout ce que l’on fait, un travail du cérébral pour apporter des arguments. Mais aussi un travail qui est de l’ordre de l’émotion, avec pour objectif que les gens présents ce soir, deviennent des acteurs s’ils ne le sont pas déjà et s’ils le sont, qu’ils ne se découragent pas… 

Lutter contre l’abstention, c’est aujourd’hui un défi majeur pour La France Insoumise ?

Oui, notre premier combat, c’est l’abstention et la résignation, le découragement, l’abattement, nos pires ennemis. Nous sommes là pour dire que nous pouvons changer les choses, au moins un peu et pour redonner confiance aux gens… Le pire contre lequel ils ont à lutter, c’est la passivité, une forme de dépression même, qui s’est installée dans le pays et qui a pour conséquence politique, un état d’esprit sur lequel il faut peser en amont… 

 

Sur quels arguments vous appuyez-vous pour convaincre les gens de se rendre aux urnes le 09 juin prochain ?

Je vais vous donner un exemple simple, qui touche tout le monde, particuliers, commerçants, artisans, agriculteurs, industriels et même les collectivités : la facture d’électricité. On sait que le tarif réglementé a augmenté de 45 % dans notre pays, alors que le kWh produit par nos centrales nucléaires est toujours au même tarif. Que se passe-t-il entre les deux, entre la production et la consommation ? Et bien, il y a l’Europe, qui a décidé de faire de l’électricité un marché et d’indexer son prix sur celui des centrales au gaz en Pologne et ce passage par le marché a des conséquences directes sur la facture de chacun. Très concrètement, le seul groupe à avoir voté avec clarté contre ce système, c’est La France Insoumise.

 

Vous refusez toute idée même de marché ?

Il s’agit en premier lieu de se demander si l’on veut penser la société comme un marché global. Le rail est un marché, l’université est un marché etc…, l’Europe nous invite aujourd’hui à tout mettre sur le marché ! Je pense que celui-ci a sa place mais considère que certains secteurs de la société doivent en être retirés. Ma conviction, c’est que ce dont souffrent le plus les Français, c’est un sentiment d’instabilité permanente. Il n’est qu’à voir ce qui se passe avec les agriculteurs face à des prix, que ce soit avec le lait ou comme dans mon coin avec la betterave, ne connaissant que des fluctuations, des divisions, des multiplications. Comment voulez-vous qu’ils puissent, en vivant de la sorte, s’inscrire dans la durée ? Peut-être faudrait-il substituer aux accords de libre-échange que l’on connaît, des accords de coopération, avec moins de concurrence et d’avantage d’entraides ? Des secteurs avec moins de mondialisation et plus de protection ?  

 

 

Le Rassemblement National semble être devenu aujourd’hui un « vote refuge » pour nombre de Français, puisant notamment dans certaines classes moins favorisées ou se considérant comme abandonnées…

Au-delà de ce scrutin européen, il faut regarder la situation avec gravité car de toute façon, quoiqu’il advienne on a une extrême droite qui mis bout à bout, va tutoyer les 40 % et c’était déjà le cas aux dernières présidentielles. Il y a une inscription du nom Le PEN, du FN et aujourd’hui du RN, depuis 40 ans dans le paysage politique une forme d’héritage quand de l’autre côté, disons-le avec franchise, on a une gauche qui s’est perdue avec le libre-échange, celle du traité de Maastricht, une gauche qui a accompagné les délocalisations. François HOLLANDE disait, « perdre les ouvriers ce n’est pas grave… ». Mais, quand on perd les ouvriers à gauche, on perd non seulement un segment électoral, mais on perd son âme au passage et la reconstruction de la gauche va devoir se bringuebaler ce boulet… 

 

LFI semble toujours avoir du mal à mobiliser en zone rurale…

 

Regardons déjà quelles sont les réussites, car on pourrait être dans un pays comme l’Italie où la gauche soit morte et enterrée après l’épisode HOLLANDE et celui de son fils spirituel, Emmanuel MACRON. Si la gauche n’est pas dans la tombe, c’est parce que le drapeau a été maintenu et avec des réussites. Je vais vous en citer trois : les DOM-TOM, les banlieues et quartiers populaires, la jeunesse des centres villes. Et ce socle, il faut le tenir ! Mais il est clair que si l’on veut devenir majoritaire dans le pays, il faut additionner et regarder où l’on rencontre des difficultés. Une difficulté géographique que vous avez mentionnée, en gros, la France des bourgs face à celle des tours, une difficulté à mobiliser chez les salariés se situant un peu au-dessus du SMIC, dans une fourchette entre  1 500 et 2 000 euros et troisième difficulté, démographique celle-là, nous sommes très faibles chez les personnes âgées, de plus en plus nombreuses et qui votent en nombre. D’où un travail entamé, notamment dans les territoires ruraux, pour s’interroger et voir comment faire mieux, là où on est le plus faible.

 

Le Conseil Constitutionnel a retoqué aujourd’hui la demande de référendum d’initiative partagée sur l’immigration, déposée par Les Républicains. Pensez-vous qu’un sujet de cette envergure puisse trouver une solution par l’intermédiaire d’une initiative de ce type ? 

Je suis et c’était l’une des demandes des Gilets jaunes, favorable à ce qu’il y ait instauration d’un référendum d’initiative citoyenne en toutes matières, de manière révocatoire, possiblement constitutionnelle. Et je fais le pari de la sagesse du peuple français, même si je ne suis pas certain du tout que le premier sujet ainsi mis à l’ordre du jour, soit la question de l’immigration. Et si jamais ce sujet devait être mis en débat, nous l’affronterons, je l’affronterai avec la conviction qu’il y a une sagesse chez les Français, dès lors que l’on met les choses en débat sérieusement. J’ai une certaine confiance dans le fait que les moments de référendum sont des moments d’argumentaires très riches et parfois très profonds. Je pense que nous avons besoin que la démocratie respire…   

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 

 


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Sa carte de visite est plutôt élogieuse. Conseiller départemental de la Drôme et maire de Saint-Vallier – ça fleure bon la terre du rugby rhodanien ! –, ce trentenaire bien dans sa peau et volubile à souhait, diplômé de Sciences Po Lyon, ne pratique nullement la langue de bois pour contrer celles et ceux de ses adversaires qui tenteraient de lui barrer la route. En l’occurrence celle le conduisant, probablement en sa qualité de numéro trois de la liste de gauche (« Réveiller l’Europe »), composée par le Parti socialiste et Place Publique, au poste d’euro député au soir du 09 juin.

 

JOIGNY : Souriant, il a le sens du verbe facile, le nouveau jeune loup de la politique hexagonale, made in Parti socialiste, version drômoise ! Même pas quadragénaire – il doit avoir dans les 37/38 ans à tout casser sur l’échelle de l’existence -, il possède un sens oratoire de belle facture, qu’il saura mettre en évidence, tant devant les militants et sympathisants de la liste portée par Raphaël GLUCKSMANN – une liste pro européenne et qui se reconnaît pour telle, occupant une méritoire troisième position selon les récents sondages – venus le voir en réunion publique que devant les trois journalistes, fin prêts à l’interviewer lors d’une conférence de presse d’avant meeting.

Sa présence en ses murs ? Elle n’est pas décalée en soi.

 

« Que les politiques nationaux s’inspirent un peu plus du terrain ! »

 

« Je connais Nicolas SORET depuis longtemps et nos parcours politiques sont sensiblement similaires... ». Il profitera de cette introduction pour tresser des lauriers au président de la communauté de communes et édile de Joigny, présent à ses côtés qui l’a invité.

« Nicolas fait partie de ces élus inspirants, précise l’orateur de la Drôme, il sait mouiller le maillot tous les jours pour changer le quotidien des gens… ».

Dire le contraire de la part du maire socialiste de Saint-Vallier eut été étonnant, n’est-il pas ?!

A contrario, il tacle gentiment nos confrères de la presse nationale, le garçon : « Vu de Paris et des médias nationaux, dès que l’on parle de la province, on a l’impression que c’est une accumulation de problèmes ! Alors que nous sommes dans une France qui se bat et qui est heureuse de vivre. Or, ce que je souhaite démontrer dans cette campagne électorale de terrain, c’est que nous avons une France des réussites à l’échelle locale, qui sont des exemples à prendre… ».   

Et, vlan, voilà un bon point à l’actif de cette France profonde et périurbaine décernée par le candidat de la gauche modérée !

« D’ailleurs, renchérit-il avec certitude, si la vie politique nationale s’inspirait plus des actions qui sont menées sur le terrain de la proximité à l’échelle locale, je pense que le pays se porterait mieux aujourd’hui ! ».

Une jolie flèche décochée à l’attention des esthètes de la politique parisianiste, grands donneurs de leçons et peu connaisseurs de ce qui se vit dans les campagnes, pas celles de la politique, les autres, de la ruralité !

 

 

Les carences de la production européenne imputables aux libéraux !

 

Adepte du « bon sens appliqué au quotidien », Pierre JOUVET insiste sur cette évidence : « le bon sens paysan nous permettrait de marcher moins sur la tête… ».  Jusque-là, il prêche des convaincus parmi l’assistance, l’orateur du jour ! Mani CAMBEFORT en tête, puisque le premier secrétaire fédéral du PS 89 est aussi de l’invitation pour cette causerie à bâtons rompus avec les journalistes.

Le numéro 3 de la liste emmenée par Raphaël GLUKSMANN considère l’enjeu européen, comme fondamental. Alarmiste, Pierre JOUVET souligne que « la guerre est aux portes de l’Europe, une situation inédite et jamais vue jusqu’alors depuis l’avènement des échéances européennes ». Un contexte géopolitique extrême – il s’est encore renforcé depuis, à la suite des attaques aériennes de l’Iran contre Israël le week-end dernier – qu’analyse l’élu de la Drôme.

« Non seulement, le dictateur Vladimir POUTINE a décidé de mener un conflit à charge contre son voisin ukrainien, mais c’est surtout un combat acharné contre les valeurs de l’Europe auxquelles nous croyons. Mais, l’Europe, c’est avant tout la paix. Et cette attaque des Russes contre l’Europe, c’est une guerre menée contre la démocratie, la liberté, et le modèle économique qui est le nôtre… ».

Un conflit qui se répercute de plein fouet en autant de conséquences néfastes pour l’Europe. « La droite libérale d’Ursula Von Der LEYEN a affaibli notre continent et notre souveraineté nationale, ajoute le parlementaire, on l’a vu lors de la crise sanitaire imputable à la COVID où le seul continent qui se soit exposé au ridicule de la situation fut l’Europe ! ».

Bing, ça tombe comme à Gravelotte dans la bouche du conseiller départemental drômois, « comme nous avions des masques de protection périmés en stock, on est allés piquer ceux des Italiens, voire ceux des Français d’une région à l’autre sur les tarmacs des aéroports pour nous équiper ! Car, nous n’étions pas capables de produire lesdits masques parce que notre souveraineté industrielle a été mise à mal, à cause des libéraux européens ! ».

Ubuesque, n’est-ce pas ? Mais, tellement vrai !

 

« Nous sommes tout sauf des euro-béats ! »

 

L’élu poursuit : « on dit souvent que l’Europe est mal aimé ; je suis président d’une intercommunalité. Soit, si tout va bien, c’est grâce à la mairie. Soit tout va mal, et c’est à cause de la Communauté de communes ! Une intercom, c’est une vision partagée. L’Europe, c’est pareil et c’est ce que l’on en fait ! ».

La liste « Réveiller l’Europe » se définit comme celle, de gauche, qui est pro européenne et qui en assume l’idéologie autour de la santé, la transition écologique, la ré-industrialisation, les grandes mutations sociétales.

« Nous sommes tout cela, affirme Pierre JOUVET, sauf des euro-béats ! Nous savons ce qui ne fonctionne pas. Par exemple, notre dépendance totale ou presque en matière de souveraineté énergétique ».

Et de citer l’exemple de l’Allemagne, pays soumis pieds et mains liés, à la dominante russe en matière d’approvisionnement de gaz. Un épineux problème à gérer de l’autre côté du Rhin.

« Nous n’avons pas été capables d’avoir une politique de souveraineté suffisamment forte. Reprendre la main dans cette campagne, c’est aussi tenir tête aux puissants, qu’ils soient sur la scène de la géopolitique ou des finances. Nous souhaitons une meilleure redistribution à l’échelle de l’Europe, notamment au niveau du pouvoir d’achat, du fait de l’inflation imputable en grande partie aux évènements ukrainiens. ».

Le porte-voix de « Réveiller l’Europe » explique alors qu’il faut prendre l’argent là où il est. « Le gouvernement français au niveau national comme au niveau européen refuse de le faire, s’insurge Pierre JOUVET.

D’où l’idée de développer le concept « Taxe de riche » que les candidats de la liste socialiste et Place Publique défendent bec et ongles parmi leurs projets en s’inspiration d’une initiative d’un élu belge.

« Nous allons mettre en place si nous sommes majoritaires une taxe pour imposer les multimilliardaires et les millionnaires. Il suffit de regarder les résultats obtenus par certaines entreprises du CAC 40 qui réalisent des dividendes de « profiteurs de guerre » comme TOTAL au cours de ces deux dernières années, cela équivaut à 40 milliards d’euros de dividendes ! La redistribution n’a jamais été aussi mauvaise et cela entraîne une défiance généralisée qui amène la montée des populismes et la poussée de l’extrême droite ; le gouvernement français se refusant de taxer les plus riches ou de mettre en place un impôt sur les supers profits… ».

Réorienter l’Europe est l’un des objectifs de la liste de gauche. Comme le stipule Pierre JOUVET : « l’Europe doit s’incarner dans le quotidien des gens, car l’Europe doit être utile au quotidien… ».

 

Le « Mozart » de la finance a échoué !

 

Question : est-ce que les socialistes et leurs alliés peuvent raisonnablement gagner la majorité au parlement européen ? « C’est possible, rétorque Pierre JOUVET, il n’y a que vingt sièges d’écart entre la droite européenne et nous, les sociaux-démocrates… ».  

Un investissement massif en faveur de la transition écologique – un item prégnant dans la campagne de la liste de gauche – est nécessaire, précisera en guise de conclusion l’élu de la Drôme, afin de faire face aux problématiques du climat et de son dérèglement. Quant à la ré-industrialisation de l’Europe et de l’Hexagone, elle est devenue une évidence mais en mettant des mesures de protection drastique envers la Chine et des Etats-Unis.

« Répondre à un marché public en Chine, c’est simple, s’amuse l’interviewé, si vous n’êtes pas une entreprise chinoise, vous n’avez pas le droit d’y prétendre.

C’est interdit ! En Europe, un grand marché public à plusieurs centaines de millions d’euros peut revenir à une entreprise venue d’Asie ou des Etats-Unis ! Il en est ainsi à hauteur de 40 % du marché public ! ».

Considérant que cette liste PS/Place Publique représente le « vote efficace », Pierre JOUVET ne se privera pas d’écorner l’image de Jordan BARDELLA, le porte-flambeau du Rassemblement National qui caracole dans les sondages à plus de 30 % !  

« Jordan BARDELLA ? C’est « Mister Selfie », plaisante le candidat, il ne propose rien ! Il refuse tous les débats mais pour être pris en photo avec ses partisans, il n’y a pas de problèmes ! C’est normal, comme il n’a pas de projets et qu’il n’a rien à dire, il n’y a pas de débats ! ».

Quant à la majorité présidentielle, élue il y a sept ans– elle l’avait été pour faire barrage à la droite souverainiste dixit Emmanuel MACRON -, elle a échoué sur ce registre.

« Plus le chef de l’Etat mène des politiques de destruction sociale, plus le RN progresse, constate amer Pierre JOUVET. Ne parlons pas de la loi immigration et de la retraite ! Ne parlons pas non plus des déficits publics et de la banqueroute de la France ! Le soi-disant « Mozart » de la finance préfère taper sur les précaires et les plus pauvres pour aller trouver de l’argent ! ».

Appelant à une large mobilisation, « Réveiller l’Europe » veut mettre en échec les deux listes portées par le duo RN/majorité présidentielle, en créant, pourquoi pas la surprise de cette échéance européenne.

En jouant la carte de la cohérence politique et en étant la seule liste à avoir déjà présentée l’ensemble de ses candidats, dans un souci de clarification. Un atout dans le jeu politique d’une gauche ragaillardie par la présence de Raphaël GLUCKSMANN, l’homme providentiel ? Il faudra attendre au soir du 09 juin pour le savoir, qu’on se le dise !

 

Thierry BRET

 

 


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Positif. Voire très positif malgré un contexte économique atone et incertain. C’est en substance les premiers enseignements à tirer de la fréquentation touristique dans l’Yonne en 2023. Radieuses et souriantes, les deux dirigeantes de l’agence de développement Yonne Tourisme pouvaient d’entrée de jeu afficher un large sourire au moment de présenter le bilan de la saison écoulée, l’un des temps forts de l’assemblée générale. Sachant que ce secteur d’activité équivaut à 55 % du PIB de notre territoire, de belles perspectives se présentent ainsi en 2024 pour ce segment économique, l’un des plus importants de la Bourgogne septentrionale…

 

SEMENTRON : Une constatation faisant office d’évidence en guise de préambule : l’Yonne ne deviendra jamais un département à pure vocation industrielle. Lucide dans ses analyses, Isabelle FROMENT-MEURICE, présidente de l’agence de développement Yonne Tourisme et conseillère départementale de l’Yonne estime que le territoire le plus septentrional de la Bourgogne Franche-Comté possède, a contrario, bien des atouts dans son jeu, celui de l’attractivité, notamment sur les métiers de service et surtout sur l’un des secteurs de prédilection de l’avocate d’affaires, le tourisme dont elle défend bec et ongles les intérêts à chaque prise de parole en public.

« J’y crois, martèlera-t-elle à plusieurs occasions lors de sa prise de parole, dans le cadre de l’assemblée générale ordinaire de la structure. Un événement accueilli sous un joli soleil printanier dans un cadre champêtre tout aussi rayonnant, « L’Abîme », havre de paix et de tranquillité, à quelques encablures de la commune de Sementron.

 

+ 6,4 % de progression en 2023, l’Yonne a la cote !

 

Il est vrai que le bilan de fréquentation de la saison écoulée, celle de l’année 2023, tente à lui donner raison à bien des égards. Ce qui est fort prometteur pour le début de saison qui s’amorce dès avril dans cette zone géographique.  Avec ses 8,1 millions de nuitées touristiques, réalisées en hébergement marchand et non marchand, le territoire icaunais n’a pas à rougir de son résultat, loin s’en faut !

Par rapport à 2022, la progression de visiteurs est significative : + 6,4 % !

Tant du côté de la clientèle hexagonale (+ 7,1 %) qu’étrangère (+ 4,5 %). Un bon point donc pour le département. Tout commence effectivement dès le grand week-end pascal, poursuivi par le mois de mai qui en règle générale est propice avec ses nombreux déplacements touristiques,  imputables aux ponts (ou aqueducs selon la configuration calendaire !) et permet aux touristes de se mouvoir aux quatre coins de la France en quête de détente et de loisirs.

Le pic de fréquentation survient à partir de juillet où le volume de nuitées icaunaises est alors en hausse. Mention spéciale également en septembre, un mois bénéficiant souvent d’une arrière-saison de qualité, au niveau de la météo.  

Même la période des vacances d’automne (la Toussaint) et de Noël est favorable en termes de nuitées sur notre territoire. Ce qui est plutôt encourageant.

« C’est logique, explique Isabelle FROMENT-MEURICE, la campagne promotionnelle « l’Automne en Bourgogne » incite fortement à venir découvrir notre territoire à ce moment de l’année. C’est l’une des rares destinations hexagonales à le faire sur cette période… ».

Une démarche marketing astucieuse, sans aucun doute, dont le résultat paie !

 

 

Une carence de reconnaissance de l’appellation « Yonne »

 

Le bémol, car il y en a un, évidemment, se situe au niveau de la durée moyenne de séjour : 1,83 pour cette année 2023. Soit 62,6 % des touristes qui nous rendent visite, certes, mais qui ne s’attardent pas trop longtemps, malheureusement. Ils ne sont que 3,1 % à consacrer plus d’une semaine de présence dans le département bourguignon alors qu’il existe pléthore de possibilités touristiques, culturelles et gastronomiques à découvrir. Sans omettre les hébergements hôteliers et gîtes !

« Non seulement, il est nécessaire d’allonger la durée des séjours, précise la présidente de l’agence Yonne Tourisme, mais en outre, il faut inciter les touristes à revenir ! ».

Chacun de constater que les pépites de ce territoire ne manquent pas. Mais, elles souffrent d’une reconnaissance avérée malgré la stratégie déployée par les professionnels du tourisme.

« Il faut surfer sur cette appellation « Yonne », ajoute Isabelle FROMENT-MEURICE, en profiter, notamment cette saison, avec la concordance des Jeux Olympiques de Paris. En développant la marque « Yonne 2024 », portée par le Conseil départemental et ses 120 partenaires des milieux institutionnels et économiques… ».

Preuve que la dénomination « Yonne » ne résonne pas vraiment dans les oreilles des touristes, sans doute les moins érudits, c’est que beaucoup d’entre eux ne savent même pas où situer Chablis ou Vézelay en France !

 

 

Le retour des Américains se confirme après la COVID…

 

Concernant la provenance de la clientèle hexagonale (5,8 millions de nuitées en 2023), elle vient principalement des régions limitrophes de la Bourgogne. Avec une très nette domination des visiteurs de l’Ile-de-France (44,3 %), du reste de la Bourgogne Franche-Comté hors Yonne (9,7 %) ou d’Auvergne Rhône Alpes (8,5 %). L’analyse du profil socio démographique est révélatrice également  avec 48 % de CSP + (les catégories à potentiel financier) devant les CSP en croissance (32 %).

Reste la clientèle internationale. L’Yonne est un département très prisé des Néerlandais (11,3 % des visiteurs étrangers en 2023, une hausse de + 6,3 % par rapport à 2022), des Allemands (10,6 %), des Britanniques (7,8 %), des Belges (6,9 %) et des…Américains (5,2 %). Sans doute leur appétence à la découverte de la gastronomie locale et à ses excellents crus, chablis oblige !

On notera en sus une stabilité des Suisses, et une légère poussée de la part des Espagnols et des Italiens. Au total, la présence de la clientèle internationale sur notre sol se sera traduite l’année dernière par 2,3 millions de nuitées. Des chiffres qui ne demandent qu’à progresser avec la saison nouvelle !

 

Thierry BRET

 

 


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Allez, il y a longtemps que notre département ne s’est pas distingué dans les médias nationaux ! Qui ne parlent d’ailleurs de notre territoire que lors de faits divers sordides ou exceptionnels par leur catastrophisme ! Voilà un sujet qui pourrait faire les gros titres des quotidiens de nos voisins franciliens : et si ce n’était pas la Seine qui coule à Paris mais bel et bien l’Yonne comme se plaisent à le dire des élus notoires de notre département dès qu’ils en ont l’opportunité ! Confrères des rédactions parisiennes, penchez-vous enfin sur la question ! Cela vous changera des faits divers !

Lundi

Qu’il est loin le temps où de concert avec le calendrier, la presse s’autorisait de fausses informations humoristiques en se prêtant au jeu du poisson d’avril. Même la télévision s’y risquait, à l’image de la BBC, qui une année, dans le cadre de son magazine d’actualité d’alors, diffusa un reportage sur la récolte à la main des « arbres à spaghetti » dans un canton suisse ! Au fil des années, le goût du canular s’amenuise… Il est vrai qu’à l’ère des fake news et des affirmations complotistes envahissant les réseaux sociaux, les plus gros « poissons » risquent de passer inaperçus, voire d’être pris pour argent comptant !     

 

 

Mardi    

C’était il y a cinquante ans, tout juste. En ce 02 avril 1974, les trois chaînes de télévision d’alors, interrompaient leurs programmes pour un flash info. Il était 21h58, Georges POMPIDOU venait de mourir, victime d’une maladie incurable, camouflée pendant plus d’un an sous le nom de « mauvaise grippe »…Un président au visage bouffi et à la démarche chancelante, dont le crépuscule sonnât la fin des « Trente glorieuses ». Un chef de l’Etat aux multiples facettes : chantre de la DS Citroën officielle, mais roulant en Porsche le week-end, amoureux du Cantal mais passant ses vacances à Saint-Tropez, humaniste lettré fou de poésie, mais laissant partir à la guillotine un homme qui n’avait pas tué ! Formant avec celle qu’il surnommait « Bibiche », un couple moderne et amoureux de l’art contemporain, les murs de l’Elysée s’en souviennent encore. C’était l’ère de la « bagnole », des premières autoroutes, du périphérique parisien, du Concorde… L’époque aussi d’un chômage à 5 %, d’une dette négligeable et d’un budget excédentaire ! De quoi donner un brin de nostalgie aux politiques d’aujourd’hui, qui peuvent toujours pour l’occasion, revisiter ces quelques notes susurrées par la sublime Marilyn : « pon, pon bee doo » !  

 

 

Mercredi   

Le département aura une fois encore payé un lourd tribut aux inondations, s’offrant une publicité dont il se serait bien passé, à l’image de la rivière Armançon, invitée des chaînes d’info en continu depuis plusieurs jours… Certains « envoyés spéciaux » sur le front des intempéries auraient pu pour l’occasion, réviser leur « petit icaunais illustré », en reprenant une bonne fois pour toutes une information connue de beaucoup mais hélas pas encore, semble-t-il des rédactions parisiennes : c’est la Seine, dont le débit est inférieur, qui se jette dans l’Yonne à Montereau et non l’inverse, même si l’histoire et la toponymie en ont décidé autrement… Et n’en déplaise à Guillaume APOLLINAIRE, c’est bien l’Yonne « qui coule sous le pont Mirabeau » à Paris !

 

Jeudi

L’année 2024 n’est décidément pas avare de dates mémorielles… Le 07 avril,  on a commémoré les trente ans d’une guerre civile au Rwanda, qui devait durer trois mois et faire plus de 800 000 victimes. Une guerre aujourd’hui encore considérée comme « tribale », là où c’est la main du colonisateur, en l’occurrence l’administration belge, qui en 1931, introduisit la notion ethnique sur les cartes d’identité du peuple rwandais, définissant une prétendue « origine extérieure » pour les Tutsis, qui allait être le foyer de toutes les haines pendant les massacres de 1994. Des massacres qui laissent encore trois décennies plus tard, la France face à ses responsabilités, compte tenu du silence coupable du président d’alors, François MITTERRAND.    

 

 

Vendredi  

 

Est-ce la « bavure » de trop pour l’armée israélienne ? Et d’ailleurs, comment qualifier la mort de sept employés de l’ONG américaine « World Central Kitchen » à Gaza, alors qu’ils distribuaient de l’aide alimentaire aux populations affamées ? La bavure de Tsahal est-elle un crime ou un meurtre ? Ou simplement la conséquence d’une obéissance aveugle à des ordres « venus d’en haut », pour maintenir au pouvoir un homme, Benyamin NETANYAHOU, depuis longtemps honni d’une partie du peuple israélien, accusé depuis plusieurs années de vouloir mettre à mal les institutions démocratiques et faire le jeu des suprémacistes juifs…   

 

Samedi   

C’est bien connu, « God bless America », mais Donald TRUMP s’est dit que si Dieu pouvait dans le même temps, l’aider à financer sa campagne, sa gloire n’en serait que plus grande ! L’ancien président vient de lancer un partenariat pour vendre auprès de ses soutiens évangéliques et autres nationalistes chrétiens conservateurs, constituant le socle de son électorat, ce qu’il présente comme son « livre préféré » : la Bible. Mais attention, pas n’importe laquelle ! Toute de cuir vêtue, avec copie de la Constitution américaine, de la Déclaration d’indépendance et du serment d’allégeance. Ne manque que la Déclaration universelle des droits de l’Homme, mais elle n’est pas au programme du candidat ! Vendue au prix non négligeable de 59,99 dollars avec, « hostie sur le gâteau », pour 25 dollars de plus, une casquette siglée « Make America Pray Again », ou comment  « Rendre sa foi à l’Amérique » pour moins de 80 euros. C’est cadeau !

 

 

Dimanche  

Ils étaient dimanche dernier 55 922 à prendre le départ du Marathon de Paris, pour 54 175 participants à l’arrivée. Pour autant, tout le monde ne joue pas dans la même cour, avec un vainqueur, l’Ethiopien Mulugeta UMA qui a avalé les 42,195 km du parcours en 2 h 5mn 33 sec, là où le dernier à franchir la ligne d’arrivée aura mis 4h 40 mn de plus ! Et pourtant, quoi de plus « fastoche » qu’un marathon : un entraînement forcené, une alimentation équilibrée, un moral d’acier, des jambes d’airain et après, il suffit de suivre les flèches, comme le montre la photo… !

 

Dominique BERNERD

 


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Ma foi, l’idée est plutôt originale. Pas commune, certes, mais après tout quand on veut trouver un boulot lorsque l’on est issu de la jeune génération, on peut tout essayer, selon la formule rendue populaire par Laurent RUQUIER, pour y arriver !

Et si le sport était donc devenu un pourvoyeur de jobs ? Pas dans le fait qu’il puisse aider à devenir un coach mental, un préparateur physique ou un technicien de telle  ou telle discipline, mais plutôt que par son intermédiaire, il devienne un véritable vecteur relationnel et expérimental, facilitant contacts et échanges utiles.

La belle affaire, me direz-vous ? Oui, et c’est ce que vient de tester précisément dans l’Yonne, l’une des antennes locales de France Travail (ex-Pôle Emploi) à Auxerre qui n’est plus à une expérience pratico-pratique près. L’une de ces bizarreries structurelles, loin des académismes ordinaires, proposée par la vénérable institution et qui…marche !

C’est sûr, on pourra toujours se gausser, critiquer et blâmer ouvertement sur ce que représente l’agence de l’emploi dans sa quête à résoudre efficacement les problématiques des délaissés du travail en France sur les réseaux sociaux ; mais il est de bon ton aussi de rétablir les choses vis-à-vis de cet acteur institutionnel, clé de voûte dans la lutte contre le chômage en matière d’initiatives et de nouveautés !

 

Valoriser les deux années du CEJ, le Contrat engagement jeunes

 

Celle-ci en est une en la matière. Elle se déroule sur un cadre très éloigné du milieu professionnel : une pelouse. Celle d’un complexe rugbystique qui accueille habituellement les joueurs du club à XV local, le RCA, soit le Rugby Club Auxerrois !

Pour couronner le tout, on y trouve dès le début de la matinée, le jour de cette immersion spectaculaire dans l’enceinte sportive, en survêtements et en baskets, des demandeurs d’emploi.

Bon, on élimine d’entrée de jeu les quadras et autres seniors qui ne sont pas conviés à pareille fête. Trop âgés ou trop rouillés physiquement, allez savoir !

Car, la subtilité de ce rendez-vous matinal et frisquet – ce jour-là un vent glacial balayait le stade Pierre BOUILLOT en tétanisant de froid les sportifs en herbe et les observateurs qui auraient se munir d’une surveste ! – est de ne concerner que les plus jeunes d’entre nous. Celles et ceux, pas de sectarisme entre les sexes, qui bénéficient d’un CEJ, acronyme bien connu de tous évidemment (!), désignant le « Contrat engagement jeunes ».

Conçu il y a deux années, ce CEJ semble déjà donner de bons résultats d’après les spécialistes de la question.

Rappelons qu’il offre au jeune un parcours entièrement personnalisé et ce sur une durée de douze mois. Grâce à un programme intensif d’au moins vingt heures par semaine, le jeune adulte peut ainsi accéder à différents types d’activités qui le rapprocheront à terme d’un emploi durable en sortie de contrat. Ce sont les Missions Locales, qui en sont les porteurs auprès de jeunes gens âgés de 16 à 25 ans…

 

 

« L’Emploi entre en jeu » : recrutés et recruteurs mouillent le maillot !

 

Jusque-là, c’est bien mais rien de vraiment insolite dans l’opération, me direz-vous. Sauf que dans cette manifestation coordonnée entre les services de France Travail et de la MILO (Mission Locale), les recruteurs potentiels sont de la partie !

Tout cela sous couvert de l’anonymat, en se mêlant aux jeunes gens, celles et ceux qui effectuent des exercices de remise en forme sur le terrain, encadrés par les coaches du club de rugby local.

Et là, ce petit jeu – l’opération a été baptisée d’ailleurs « L’Emploi entre en jeu » - mérite tout notre intérêt à bien des égards. Car combiner une animation assumée par ses organisateurs dans un esprit ludique, convivial, voire bon enfant entre recruteurs et recrutés change de cadre habituel !

On se situe donc à des années lumières du sempiternel entretien d’embauche, en face-à-face sinistre dans un bureau sentant bon l’encaustique et ripoliner de frais pour faire bonne impression et surtout intimider le néophyte ! 

 

 

Et pourquoi ne pas étendre l’initiative à d’autres sports ?

 

Ici, c’est vivant, cela a du punch, c’est incroyablement efficace pour gagner en confiance surtout quand on se sent bourrés de complexes ; le plus souvent d’infériorité.

Que des jeunes demandeurs d’emploi pratiquent le temps d’une matinée quelques exercices rugbystiques face peut-être à leurs futurs patrons, ça ne manque pas de sel. J’en vois certains qui, à la lecture de ce propos, imagine très bien plaquer durement au sol leur responsable de service, tamponner allègrement le directeur des ressources humaines, s’agripper en mêlée (attention, tous les coups ne sont pas permis !) à leur patron, mettre un doigt dans l’œil de son collègue irascible ou terminer joyeusement la troisième mi-temps avec les camarades féminines du service administratif d’à côté !

Plus sérieusement, mêmes des réseaux officiels de l’entrepreneuriat, à l’instar de celui porté par la préfecture et de la CCI (« Les Entreprises s’engagent »),  soutiennent une telle initiative qui ne manque pas de piment, en vérité.

Au-delà de la rencontre, c’est le secteur de l’industrie qui vire en grand gagnant à la fin de la matinée avec quelques recrutements assurés au terme de cette initiative à redéployer très vite. Peut-être à base d’autres catégories sportives ?

Cela prouve en cette année olympique que sport et entreprise font bon ménage à plus d’un titre. Même si le rugby dans sa configuration à quinze ne figure pas dans les épreuves disputées tous les quatre ans sous le prisme des célèbres anneaux…

 

Thierry BRET

 

 


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