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Passer la barre fatidique des 55 ans, seriez-vous, si vous êtes encore en activité professionnelle, juste bon à jeter tel un Kleenex usagé ou une serpillère sur laquelle on se sera abusivement essuyée les pieds au fond de la poubelle dans notre cher pays de cocagne qu’est la France ?

Déjà, que les employeurs s’empressent à tire-larigot à virer de leurs effectifs toutes celles et ceux qui n’intègrent pas le moule de la bien-pensance et de la dynamique digitale, quand cela ne démarre pas dès les cinquante printemps révolus ; voilà que le gouvernement jette l’anathème sur ces malheureux seniors au chômage de plus de 55 ans dont il faut réduire inexorablement le  train de vie en cet an de grâce 2024 !

La chasse aux gaspillages et aux sorcières est donc passée par là dans le gouvernement, obsédé par sa quête des économies à tout crin. Louable intention, certes, mais pas à n’importe quel prix alors que les abus et autres gabegies ne cessent de faire la une des journaux satiriques de ce pays !

Et, c’est vrai que cette catégorie sociale, cette caste parmi les seniors, possède on le sait bien tous les avantages offerts par notre société. Alors en plus, si on les indemnise à ne rien faire chez eux, il y a quand même de l’abus, n’est-ce pas ?!

On le sait et on ne cesse de le répéter au fil de ces éditoriaux hebdomadaires publiés dans ces colonnes consacrés à ce sujet dont tout le monde se moque éperdument : la situation des seniors, encore en activité en France, est plus que précaire depuis plusieurs années.

La France de l’employabilité n’aurait-elle guère de considération pour ces personnes de plus de 50/55 ans qui peuvent se retrouver sans l’once d’une explication du jour au lendemain au centre de discussions sociales dans un plan du même nom, proposé par leur entreprise pour les éjecter définitivement de leur poste ?

 

 

Les éliminateurs d’aujourd’hui seront les éliminés de demain !

 

Un vrai modèle économique made in France que personne nous envie et qui nous permet d’occuper l’une des plus mauvaises et glorieuses places européennes en matière de gestion d’emploi de nos concitoyens intégrant déjà la catégorie des « cheveux d’argent » ! La dernière, évidemment !

Oui, oui, dès les premiers cheveux blancs apparus sur votre tête et observés dans le miroir de la salle de bains, votre carrière professionnelle est singulièrement menacée, vos jours que vous soyez cadres, employés ou ouvriers sont comptés puisque vous intégrez la fatidique caste à éliminer !

De quoi inquiéter d’ailleurs celles et ceux qui exercent leur talent d’exécuteur des basses œuvres dans les services de ressources humaines de ces boîtes irrespectueuses de l’humain, puisque les éliminateurs d’aujourd’hui, sans compassion et sans réelle empathie avec les victimes de ces plans sociaux, seront qu’on se le dise les éliminés de demain par plus jeunes qu’eux ! Ainsi va la vie !

Bon, çà, on le savait déjà, pour celles et ceux qui sont concernés directement par cette catégorie d’âge où il est difficile de pouvoir surfer sur son plan de carrière et de faire des plans sur la comète désormais !

 

 

Et pourquoi ne pas payer ses propres formations pour s’en sortir !

 

Mais, voilà que les seniors de plus de 55 ans sont dorénavant dans le collimateur de Bercy ! Aïe, aïe, aïe : 2024 ne sera guère facile à aborder pour ces personnes des deux sexes – là, au moins la parité existe sans différenciation de salaires ! – puisqu’il est question d’une part de diminuer les indemnités chômage de ces populations en France, en raccourcissant la période sur laquelle les toucher ! Et d’autre part, de les inciter à prendre en charge, en partie, leurs formations qui pourraient éventuellement les ramener dans la vie active. Si tant est qu’on les emploie au bout du compte. Kafkaïen à souhait !

Une idée lumineuse d’une rare logique, effectivement pour des demandeurs d’emploi de longue durée (parfois ils le sont depuis plus de trois ans avant de plonger dans les affres des allocations RSA tellement réductrices…) qui ont des ressources financières suffisantes, il est vrai, pour se payer une partie de leur future formation alors qu’ils ne pensent déjà qu’à survivre au quotidien en se payant un paquet de pattes et du riz !

Tout le monde ne dispose pas de 9 000 euros net de retraite par mois à l’instar de certains anciens journalistes de la presse parisienne qui se plaignent comme des divas de leur triste sort à qui veut les entendre ! La honte !

Un peu de respect et de décence, tout de même, et beaucoup moins de condescendance envers cette France, la vraie qui se lève tôt et qui travaille dur, qui souffre dans sa réalité existentielle et qui ne sait plus comment boucler ses fins de mois ! C’est ça, la vraie vie en 2024 dans ce pays…

 

Thierry BRET

 


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Inégalités professionnelles et salariales, problématiques de sexisme et de violences intrafamiliales, dévalorisation à outrance par l’image, les réseaux sociaux et la publicité, cibles préférées des intégrismes religieux, autocratiques et fanatiques… : être une femme dans la société actuelle ressemble à s’y méprendre à une véritable sinécure. Pire : c’est parfois un parcours du combattant au quotidien où rien n’indique à terme qu’elles sortiront victorieuses dans ce monde où l’obscurantisme à tout crin reprend du poil de la bête…   

 

Lundi    

Ambiance des plus œcuméniques pour les obsèques de Jean-Pierre SOISSON, avec des élus diamétralement opposés sur l’échiquier politique, assis parfois côte à côte sous les voûtes de la cathédrale. Le député André VILLIERS était le premier à s’en féliciter : « une véritable communion où chacun est venu évoquer le petit bout de chemin fait avec Jean-Pierre. La preuve la plus tangible, par ces applaudissements où l’on ne reconnaissait pas ceux de droite ou ceux de gauche… ». Posant malicieusement pour le photographe entre deux amis rencontrés sur le parvis à l’issue de la cérémonie. D’un côté, Gilbert PLESSY, ancien maire de Molesmes et des Hauts-de-Forterre, classé divers droite et de l’autre, Jean HUEBRA, conseiller municipal de Courson-les-Carrières pendant un quart de siècle, aux sympathies socialistes connues de tous.

 

 

Mardi   

Déjà utilisés la veille en Italie au départ de la « Tirrano-Adriatico » par leur leader Jonas VINGEGAARD, les casques « new-look » de l’équipe néerlandaise Visma ont fait une apparition remarquée dans le paysage auxerrois, lors du contre la montre par équipes, troisième étape de cette « course du soleil » qu’est Paris-Nice. Des casques futuristes supposés limiter l’entrée d’air et assurer aux coureurs une meilleure aérodynamique qui n’ont pas manqué d’alimenter commentaires et polémiques. Ambiance « Daft Punk » pour les uns, version canari du masque de « Dark Vador » pour les autres, sans que l’on sache très bien si par-delà leur ligne esthétique faisant la joie des nostalgiques de la « Guerre des étoiles », ces nouveaux casques privilégient la performance au détriment de la sécurité des coureurs en cas de chute… Fonction première, est-il nécessaire de le rappeler, de tout casque qui se respecte !  

 

 

Mercredi

 

L’appétit du Qatar pour les joyaux nationaux semble sans limites. Déjà des millions d’euros dépensés pour l’acquisition de symboles prestigieux que ce soit dans les secteurs du luxe, du sport, de la distribution ou de l’hôtellerie, à l’image des magasins parisiens du Printemps, du Concorde Lafayette et du Royal Monceau à Paris, du Carlton à Cannes, de la maison de couture Balmain ou de la prestigieuse course hippique du Prix de l’Arc de triomphe, sans oublier le PSG, bien sûr… Après avoir déjà dépensé des fortunes pour entrer au capital des plus grandes entreprises du CAC 40, parmi lesquelles Total, Lagardère, LVMH, Véolia ou France Telecom, l’Emirat a signé récemment un nouveau plan d’investissements à l’horizon 2030, de 10 milliards d’euros dans des secteurs nationaux à haute valeur stratégique, comme le numérique, la santé, la transition énergétique ou encore, l’intelligence artificielle… Version luxe des « Restos du Cœur » pour les uns, cheval de Troie de notre économie nationale pour les autres, avec cette question en suspens : pour quelle contrepartie ?

 

 

Jeudi  

C’est demain que sera apposé officiellement lors d’une cérémonie publique au ministère de la Justice et au moyen d’une presse à main vieille de deux siècles, le sceau de la République sur le texte constitutionnel « garantissant à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse », après le vote historique de lundi dernier à Versailles. Une inscription dans le marbre qui n’est pas dénuée de sens quand on se souvient de l’hystérie des violences verbales exercées à l’encontre de Simone VEIL au moment du vote de sa loi éponyme en 1975. Une époque où chaque année en France, une cinquantaine de jeunes femmes payaient de leur vie et dans l’indifférence générale, le fait d’être contraintes à un avortement clandestin… 

 

 

Vendredi

 

En cette journée internationale des Droits des Femmes, comment ne pas avoir une pensée pour la militante iranienne et prix Nobel de la Paix, Narges MOHAMMADI, qui purge actuellement une peine de douze ans de prison à Téhéran, symbole de ces milliers d’opposants politiques, enfermés par décision d’une oligarchie théocratique aux relents de dictature… ? Comment passer sous silence ces millions de femmes afghanes condamnées à survivre en un pays devenu tout entier, « prison à ciel voilé »… ? Comment oublier toutes celles qui à travers le monde, paient un lourd tribut, parfois même de leur vie, le simple fait d’être une femme… ? 

 

Samedi

Après des semaines de discours misérabiliste sur le monde agricole, sa présence au beau milieu du Hall 1 dédié à l’élevage lors du récent Salon de l’agriculture paraissait presque incongrue… Le constructeur automobile britannique INEOS présentait pour l’occasion ses derniers modèles SUV Grenadier, produits en France et « conçus sur mesure », mais proposés à des prix astronomiques pouvant dépasser les 90 000 euros ! Erreur de casting ou existe-il encore des acheteurs potentiels dans la sphère agricole pour ce type d’engins… ?   

 

 

Dimanche

La polémique enfle chaque jour un peu plus… Pressentie pour chanter PIAF à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris en juillet prochain, Aya DANIOKO, plus connue sous le patronyme japonisant de NAKAMURA, est devenue la cible d’un racisme ordinaire qui ne veut pas dire son nom... Accusée par certains de prendre trop de libertés avec la langue française, voire de ne pas être assez représentative de la jeunesse tricolore, la franco-malienne native de Bamako, qui a grandi en Seine-Saint-Denis, est devenue la chanteuse francophone la plus populaire au monde avec 6 milliards d’écoutes sur les plateformes, 3,8 millions d’abonnés sur Instagram et 2,7 millions sur TikTok. Des chiffres donnant le vertige mais aussi de l’urticaire à tous ceux qui, dans un sondage Odoxa Winamax RTL, la verraient bien remplacée à 25 % par Florent PAGNY, David GUETTA à 15 % ou encore, Michel SARDOU à 12 %... Au secours ! Et dire que par la faute de tous ces tartuffes, il est désormais impossible d’émettre la moindre critique négative envers la donzelle, ne serait-ce que sur l’artificialité de ses chansons, sans être taxé de « raciste » par tous les « wokistes » en puissance !

 

Dominique BERNERD

 


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Texte traduit du « Grean Deal Européen », version 1884. Une année bissextile. Nous sommes à l’époque où, en France, la révolution industrielle s’essouffle. Pour protéger la paix sociale, la loi Waldeck Rousseau est promulguée. Les usines tournent au charbon. Le moteur à explosion envahit notre planète et l’or noir coule à flot. Afin d’anticiper la livraison du premier moteur Diesel (1893) et d’aider le lobbying de la route à aller encore plus vite, les états de l’empire européen, réunis à Strasbourg tout près de la Ruhr, décident de stopper net le développement du ferroviaire et de supprimer la construction d’un nouveau réseau ferré.

 

TRIBUNE: La « Dame de Fer » et son étoile parisienne sont condamnées. En effet, le boom des années 1840 tiré par le fret ferroviaire affecte profondément le monde de l’agriculture, de l’économie, du droit et de la politique. Sans aucune hésitation et par 330 voix contre 207 (74 abstentions), le parlement de l’Empire européen décide de favoriser la circulation des « méga camions ».

Fort heureusement, à notre époque, ou les élus européens ne parlent que de « Grean Deal » cette décision « farfelue » n’aurait jamais pu voir le jour. En effet, nous avons au 21ème siècle pris conscience qu’une bonne gestion de l’environnement nous permettait de vivre heureux et en sécurité. Toutes les Intelligences Artificielles pourront vous le confirmer.

Et pourtant ce vote a bien eu lieu le 12 mars 2024, au Parlement Européen. Des parlementaires qui sans aucun scrupule et avec une vraie intelligence réelle, viennent d’adopter la directive sur les poids et dimensions des camions en Europe.

Chers conducteurs, vous croiserez sur nos belles routes de France et d’Europe, des « méga poids lourds » de 25 mètres de long, composés de 2 à 3 remorques et pesant jusqu’à 60 tonnes.

 

 

Pour optimiser les coûts de revient, ces « mastodontes » seront immatriculés dans des pays, bien à l’Est, ou l’on rémunère un conducteur près de 400 euro/mois.

En transit et équipés de « super réservoirs », ils feront le plein dans les états de l’Union européenne ou le gazole est le moins taxé. En compensations, nous demanderons aux citoyens, aux départements et aux collectivités d’investir massivement sur le renforcement des bas-côtés de routes, et peut-être même de supprimer un ou deux ronds-points qui poseraient problème.

Le nouveau risque de sécurité routière, lié notamment à la distance de freinage, devra être géré par les préfets. Enfin, cette concurrence déloyale fera définitivement disparaître le mode fluvial et le mode ferroviaire. Bienvenue dans le monde du moteur thermique de 2024, façon 1884 !

 

Didier MERCEY

Président LOGIYONNE

Port Fluvial de Gron

 


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Voilà un évènementiel qui a été rondement mené. En guise de préambule et de judicieuse mise en bouche, partenaires institutionnels et entrepreneurs du cru ont pu échanger en toute liberté lors d’un forum, accueilli dans l’un des salons du stade de l’Abbé Deschamps. Prouvant au passage que l’AJ Auxerre est beaucoup plus qu’un simple acteur sportif dans le sérail de l’Yonne. Puis, le préfet Pascal JAN, à la manœuvre, rappela dans les grandes lignes les objectifs et attendu de ce fameux plan France 2030, doté d’une enveloppe budgétaire de 42 millions d’euros pour la région Bourgogne Franche-Comté…

 

AUXERRE : Plus de cent-cinquante entrepreneurs et décideurs économiques de l’Yonne étaient réunis dans le superbe salon du Club 1905 (en référence à la date originelle de la création de la mythique référence footballistique locale, l’AJA !) pour y assister à la présentation – une première sous cette forme-là dans l’Hexagone, selon le représentant de l’Etat qui siège à l’hôtel de la préfecture – de France 2030, ce fameux levier imaginé par l’Elysée en 2021 pour investir dans la recherche et l’industrialisation des innovations mais également dans la récurrente problématique de la décarbonation.

La préfecture avait bien fait les choses. Conviant les acteurs du tissu industriel à un évènementiel qui était accueilli dans l’une des vitrines les plus prestigieuses du sport régional, l’antre de l’AJ Auxerre, décidément très en vogue ces jours-ci après l’inauguration de son musée en grandes pompes.   

« Investir, innover et surtout décarboner » ! Tel était le credo d’un Pascal JAN s’exprimant devant ce parterre très représentatif de la fine fleur économique (très industrielle) de cette assistance.

 

Un forum de près de deux heures en amuse-bouche

 

En hors d’œuvre, et avant d’écouter les propos liminaires du représentant de l’Etat, entrepreneurs et partenaires institutionnels purent converser lors d’un mini-forum organisé dans l’un des salons durant deux heures – il y en a partout en fait et l’on a que l’embarras du choix lorsque l’on assiste à un évènementiel à l’Abbé Deschamps ! -, avec notamment la file d’attente auprès des ateliers de BPI France ou de l’ADEME. On a pu voir quelques chefs de file de l’économie en grande conversation, évoquant perspectives et projets à l’instar de Pascal CHAROT, de la société éponyme venu spécialement de Sens pour l’occasion ou l’équipe de choc de DIVINE et ECOLLANT, Frédéric AUSTRUI et Eric DELAFONTENELLE.

Quant à Pascal JAN, il a dû modifier quelque peu sa prise de parole. « J’avais prévu de proposer un discours plus structuré, annonça-t-il, mais finalement quand je vois cette masse devant moi, cela fait vraiment plaisir à voir, car cet évènement sait attirer des compétences tant au niveau des entreprises que de leurs partenaires… ». Un préfet aux anges, visiblement !

 

 

Structuré autour d’une dizaine d’objectifs, le plan France 2030 vise à favoriser la création et le renforcement de nouvelles filières industrielles et technologiques. Sans omettre de développer les projets plaçant l’innovation et la décarbonation au cœur de nos industries. Grâce à des financements exceptionnels – on les doit à des subventions et à des avances remboursables  -, ce plan a pour finalité d’aider les entreprises à réaliser leurs projets d’investissement.

« Il faut réindustrialiser et réarmer la France, ajouta le préfet de l’Yonne, aux côtés de Baptiste MALHERBE, président de l’AJ Auxerre, c’est l’ambition nationale portée par le gouvernement depuis mars 2022. Cela passe aussi par la transition écologique et les technologies de l’innovation ».

 

 

Une quinzaine d’entreprises déjà bénéficiaires dans l’Yonne

 

L’Yonne est concernée au premier chef par cette initiative. D’une part, devait-le rappeler Pascal JAN, « notre territoire se distingue par la richesse et la diversité de son tissu industriel mais les projets y sont déjà nombreux. Une quinzaine d’entreprises ont été lauréates. C’est une vraie réussite et cela démontre qu’il y a un véritable dynamisme sur ce territoire, une volonté d’aller de l’avant et de croire au développement. Je m’en félicite vraiment… ».

D’autre part, et par le biais de cette soirée spéciale avec le monde industriel, le préfet a voulu mettre sous le feu des projecteurs ce plan et ses déclinaisons d’accompagnement qui « méritent d’être davantage connus ».

« Investir dans l’Yonne, ce n’est pas qu’un investir dans des technologies innovantes ou dans la transition écologique, insistera le préfet, c’est surtout investir sur le territoire en participant à sa réindustrialisation… ».

Avec en corollaire logique, le ruissellement en matière de formations, en termes de l’emploi en retenant les jeunes dans des domaines porteurs : c’est aussi placer l’Yonne en concurrence avec d’autres territoires nationaux et européens. « Cette sensibilité-là doit être travaillée, affirmée, pour que les multiples projets identifiés dans l’Yonne dans le cadre de France 2030 réussissent, précisa Pascal JAN.

Un pari pour l’avenir et le futur de ses générations qui traduit la prise de risque de l’Etat français avec l’adoption de ce plan France 2030 très ambitieux. Une dynamique économique et décarbonée !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Il n’est pas bon être une représentante de la gent féminine dans notre société dite civilisée et moderniste ! De quoi satisfaire tous les phallocrates et autres misogynes qui s’affirment ou qui s’ignorent !

Si la Journée internationale des Droits des Femmes, programmée depuis des lustres ce fameux 08 mars que l’on célèbre un peu partout sur la planète sauf dans les pays autocratiques et dictatoriaux – ils ne cessent d’ailleurs de gagner des parts de marché ces temps-ci preuve que les valeurs et les vertus de la bonne conscience ont le vent en poupe ! -, leur est consacrée en pointant de l’index les outrages physiques et mentaux qui leur sont réservées ; du côté des rémunérations au féminin, là, en revanche, c’est le grand désert au niveau des initiatives pertinentes et durables afin de solutionner enfin la problématique !  

Et ce ne sont pas les dernières statistiques livrées par l’INSEE – vous savez l’institution de référence de la recherche sociologique et économique qui place celles et ceux âgés de 45 ans dans la catégorie des seniors ! – qui vont les rassurer !

Qu’il neige, qu’il pleuve, qu’il vente ou que nous succombions tous à la canicule : le salaire des femmes demeure encore et toujours bien en deçà de celui des hommes !

Immuable constat d’échec social dans le temps !

C’est comme ça ! Presque métaphysique, en vérité ! La grande question qui taraude les esprits chafouins devant tant d’inégalités est de savoir…pourquoi ? 

Même quand elles sont davantage diplômées que leurs collègues masculins, les femmes restent bien en deçà des prétentions salariales dans les entreprises du public ou du privé ; mais il est vrai que l’on est plus à une injustice près dans notre société qui prône pourtant l’égalité, la liberté et la fraternité ! Y compris sur le fronton des édifices publics.

 

L’IVG dans la constitution, c’est bien ; l’égalité salariale, c’est mieux !

 

C’est très bien de sceller de manière officielle le droit à l’IVG dans la constitution hexagonale et de vouloir l’imposer à l’échelle européenne, mais il serait peut-être légitime pour la gouvernance de ce pays démocratique de pousser le bouchon du progressisme idéologique et social un peu plus en avant encore en inscrivant l’égalité des salaires à diplôme équivalent pour les femmes dans les entreprises !

Car là, véritablement le bât blesse vraiment et ça fait mal. Déjà qu’elles endurent le supplice de l’accouchement, si, si, même avec l’action bénéfique de la péridurale ou de l’acupuncture !

Blague à part. En France, les femmes qui exercent des activités professionnelles en entreprises ou dans la fonction publique gagnent 14,9 % de moins que les hommes à temps de travail égal.

 

 

Plus étonnant, cela se rapporte à toutes les catégories socio-professionnelles et secteurs d’activité. Chez les femmes qui occupent des fonctions d’encadrement le différentiel avec leurs homologues masculins s’élève à 17 %. Il ne sera que de 14 %, en revanche pour les catégories ouvrières et employées.

Particularisme régional : la Bourgogne Franche-Comté, notre région de cœur et de référence, est encore plus mauvaise élève côté différenciation entre les deux sexes. L’écart se situe  à 16 % entre les femmes et les hommes même quand ces dernières peuvent produire davantage de diplômes et de qualifications.

 

 

Une progression sociale des femmes plus difficiles…

 

Curieusement, l’INSEE révèle dans sa dernière publication statistique que le salaire net moyen des femmes au cours de l’année 2021 s’établissait à 1 992 euros par mois. Celui des hommes, se positionnant à 2 366 euros net moyen. Une vision régionale plutôt à la hausse dans son ensemble puisque applicable aux huit départements bourguignons franc-comtois. Mais, qui n’est pas du tout le reflet de l’Yonne ou de la Nièvre, dans la réalité où les rémunérations médianes des femmes, comme des hommes, se situent bien en deçà de ces données chiffrées.

Seule note optimiste dans ce sombre tableau sociologique peu favorable aux femmes : elles sont beaucoup plus nombreuses à posséder un diplôme de l’enseignement supérieur ! Ce qui ne se traduit pas véritablement pas dans les faits au niveau des salaires proposés ! Bref, cela ne sert à rien ou c’est tout comme !

Autre bizarrerie qui frise avec l’absurde : les femmes ne peuvent pas aussi bien progresser socialement que les hommes. Plusieurs facteurs à cela ! L’enfantement – mais à  ce que l’on sache des enfants, on les fait à deux ! -, les questions de mobilité géographique – la femme est le plus souvent soumise à la mobilité du mari et rarement l’inverse -, les choix arbitraires des employeurs qui a poste équivalent dans les hautes sphères décisionnelles préfèreront en règle générale confier le poste à responsabilités à un homme plutôt qu’à une femme. Question de principe, de machisme dans certains secteurs, de sacro-saints prétextes vieux comme Hérode, etc.

Dès l’école, les métiers sont dans l’esprit déjà attribués selon les genres. Alors que la féminisation des métiers dits masculins progresse depuis pas mal d’années. Ne serait-ce que la filière de la presse, ou mieux encore celles de la communication, du marketing et des ressources humaines, occupées en grande majorité aujourd’hui par des femmes qui en veulent et qui se battent pour obtenir gain de cause dans un univers toujours rétrograde. Une seule espérance, en réalité, vivement le retour des Amazones parmi nous pour modifier tout cela !

 

Thierry BRET

 


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