Elle est lancée la troisième édition du Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage de l’Yonne ! Deux jours durant, au parc des expositions AUXERREXPO, la manifestation, fruit d’un étroit partenariat entre les chambres consulaires, le Conseil départemental et l’Académie de Dijon, accueille élèves et familles au gré de multiples stands et ateliers, répartis dans la grande enceinte de l’infrastructure auxerroise. L’inauguration a eu lieu, vendredi, à 08h45 précises dans le hall…
AUXERRE : Soixante-cinq exposants. Qui dit mieux, dans le panorama départemental ? Personne, évidemment ! Le Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage, troisième du nom, a donc ouvert ses portes tôt ce vendredi matin, mobilisant une noria d’élus et de représentants institutionnels, sur la rive droite de l’Yonne, au parc des expositions dont la délégation de service public est sous la responsabilité de la filiale évènementielle de Centre France.
Nombreux étaient les élus du département à avoir effectué le déplacement de bonne heure afin d’assister à la cérémonie inaugurale, placée sous la présidence du nouveau responsable de l’exécutif territorial, Grégory DORTE. En parfait maître de cérémonie et hôte de ces lieux, il revenait au directeur du parc des expositions auxerrois, Sébastien FUENTES d’ouvrir le bal des traditionnelles prises de parole.
Ce dernier se satisfaisait de la présence d’un aussi grand nombre de participants, plus de soixante établissements et centres de formation de la Bourgogne Franche-Comté mais aussi des départements limitrophes.
« L’orientation scolaire, c’est l’affaire d’un choix, expliqua le représentant d’AUXERREXPO, et d’une seule rencontre. Cette rencontre, elle peut se réaliser dans les allées de notre parc exposition aujourd’hui ! ».
Donner aux jeunes un bon bagage pour réussir
Un optimisme revigorant, confirmé par les cohortes de collégiens – les classes de 4ème et de 3ème – qui pénétraient bruyamment dans le vaste hall d’entrée du parc des expositions, au point de faire caisse de résonnance durant les discours des intervenants.
S’accordant deux minutes pour introduire le sujet – il en prit en réalité plus de quatre ! -, Sébastien FUENTES évoqua ensuite l’anniversaire symbolique du complexe dans lequel il accueillait ses invités, un bâtiment érigé il y a juste trente ans de cela. Emmanuel DUBOIS, de la Chambre de Commerce et d’Industrie, lui succéda. Une CCI qui a placé naturellement le curseur de la formation parmi ses priorités en 2025.
« Cette manifestation offre la possibilité à nos jeunes gens de pouvoir explorer les métiers et leurs filières, poursuivit-il, on est sur un monde en pleine évolution avec l’intelligence artificielle (IA) mais pas que ! Il faut donner aux jeunes le bon bagage pour pouvoir réussir… ».
Peu de jeunes sont bacheliers et poursuivent des études sur l’Auxerrois
Avec une option, à cela : que les jeunes demeurent sur le territoire de l’Yonne car celui-ci voit partir chaque année ses étudiants ailleurs, sans réel espoir de retour une fois la formation effectuée. Emmanuel DUBOIS ne manqua pas de parler du nouveau pôle de formation de la Chambre de Commerce et d’Industrie, « Octopus » - le complexe devrait être inauguré à la mi-mai après les derniers points de détail à régler -, et de souhaiter une bonne exploration à ces jeunes gens à la quête du Graal de l’orientation professionnelle.
Prenant ensuite la parole, la représentante de l’Agglo et de la Ville d’Auxerre, Emmanuelle MIREDIN devait s’inquiéter des mauvais chiffres se rapportant au bassin de l’Auxerrois.
« Ils ne sont pas très bons, précisa-t-elle, nous n’avons pas beaucoup de jeunes qui passent le cap du bac à Auxerre et qui poursuivent avec des études supérieures. Nous sommes en dessous de la moyenne nationale… ». Inquiétant, en effet, pour favoriser l’attractivité du territoire…Un salon qui selon elle représente une chance pour toute cette jeunesse.
C’est passionnant de découvrir les métiers de la fiscalité !
Quant au président du Département, Grégory DORTE, il remercia l’ensemble des partenaires présents, ayant chacun financé cette opération.
« C’est un salon qui manquait sur notre territoire et je suis heureux que nous l’ayons initié il y a trois ans de cela. Nous sommes arrivés à un beau résultat avec autant de collégiens qui viennent visiter le site – ils étaient plus de 5 000 l’an passé -, des collégiens qui sont notre cœur de métier au Département… ».
L’élu de l’Yonne esquissa même une plaisanterie en citant la présence du stand de la Direction départementale des Finances publiques (DDFIP) : « C’est passionnant ça comme métier ! Nos jeunes vont aussi connaître comment sont collectés nos impôts et comment ils sont utilisés ! Ce qui me fait dire que les impôts du département de l’Yonne sont très bien utilisés pour organiser ce beau salon ! ».
Un excellent retour sur investissement donc !
C’est la représentante de l’Académie de Dijon qui devait conclure cette succession de discours, Marie-Thérèse BOUCHER. « C’est un enjeu très important pour les élèves et c’est une occasion unique sur le territoire pour ces derniers de pouvoir rencontrer les établissements proposant des formations… ».
En savoir plus :
Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage à AUXERREXPO
65 exposants à découvrir gratuitement toute la journée de samedi 09 février
Thierry BRET
Du brouillard. A couper au couteau pour arriver depuis Auxerre jusqu’à la salle des fêtes de la localité de Puisaye-Forterre, Ouanne. Devenue le temps d’une réunion publique d’un soir la capitale hexagonale de la droite traditionnelle, un rendez-vous concocté par les Républicains de l’Yonne, avec la présence de leur leader charismatique, un Laurent WAUQUIEZ très à l’aise dans le verbe et en verve dans les formules, qui près d’une heure durant, va dérouler ce qui pourrait s’apparenter à un futur programme de présidentiable à l’orée de 2027…
OUANNE : Conditions météo oblige, le timing de cette réunion publique de belle facture avec la participation d’une personnalité politique nationale de premier plan, à venir dans l’Yonne en cette année 2025 à la rencontre des Français, n’aura pas débuté à l’horaire initial. Prévu à 18h30, il aura fallu s’armer d’un peu de patience pour un auditoire mobilisé comme aux plus jours d’une campagne électorale et il n’y avait visiblement pas assez de chaises pour accueillir toutes les personnes ayant bravé un brouillard tenace et épais, soucieuses de converger dans les meilleurs délais vers la salle des fêtes communale.
Qu’à cela ne tienne ! Le temps imparti à cette attente prévisible sera largement compensé par des discussions et rencontres opportunes avec les ténors de la droite républicaine de l’Yonne, mobilisés comme un seul homme pour la circonstance dans le village de Puisaye.
Toute la droite républicaine de l’Yonne était là !
Aux premiers rangs, on retrouvera l’ancien ministre Henri de RAINCOURT, toujours en grande forme, dissertant longuement avec son ami et voisin du Loiret, Jean-Pierre DOOR, ancien édile de Montargis durant deux décennies et pensionnaire de l’Assemblée nationale. Un peu plus loin, Christophe BONNEFOND, vice-président du Département de l’Yonne discutait avec Sonia PATOURET, promue au rang de première vice-présidente du Conseil départemental depuis l’élection du président, Grégory DORTE. François BOUCHER n’était pas loin. A l’instar d’Isabelle FROMENT-MEURICE ou de Gilles ABRY…Même le maire de Montholon, Fernando DIAS GONCALVES avait effectué le déplacement. A l’identique de nombreux élus de Puisaye-Forterre. On apercevra même l’ancien député de l’Yonne, André VILLIERS, pourtant auréolé des couleurs de l’ancienne majorité présidentielle, « Horizons »…
Vint le moment si attendu par la salle où, accompagnée de Céline BAHR, la conseillère régionale, Guillaume LARRIVE en maître de cérémonie en sa qualité de président des Républicains 89, précédé de Grégory DORTE, pénétra dans la salle avec à ses côtés Laurent WAUQUIEZ, l’ancien président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et aujourd’hui président du groupe des députés de la droite républicaine au Palais Bourbon.
Sous un tonnerre d’applaudissements, le presque quinquagénaire – il fêtera ses 50 ans tout rond le 12 avril prochain ! -, traversa d’un pas alerte la salle en s’excusant de son léger retard, puisque arrivant de l’Assemblée nationale.
Le principal danger pour le pays, c’est LFI !
On connaît la passion du Lyonnais pour l’Histoire puisque cet énarque est également agrégé dans cette discipline. Aussi ne fut-ce pas surprenant que Laurent WAUQUIEZ, une fois les salutations et les remerciements d’usage effectués, débuta sa longue intervention de quarante minutes consacrée à la situation ubuesque et gravissime de l’Hexagone par une référence à Rome et à ses empereurs. Surtout à la chute de ces derniers ! « Tout cela était lié à des affrontements entre les clans pour prendre le pouvoir… ».
Fait-il allusion à la sempiternelle guerre des chefs qui mine la droite républicaine depuis tant d’années ? Que nenni ! Il pointe alors du doigt le rôle de La France Insoumise, « le pire pour la France, ce serait que Jean-Luc MELENCHON dirige un gouvernement ! ».
Le ton est donné. Posé, calme jusqu’à dans l’intonation de la voix, mais percutant par le biais de ces petites phrases assassines pour ses adversaires, l’orateur brosse le tableau d’une France en proie aux velléités gouvernementales de LFI – « un parti qui prône l’apologie du terrorisme en France et qui a rompu avec les valeurs de la laïcité en soutenant les islamo-gauchistes » - et qu’il considère comme le principal danger pour la république.
Un budget, certes, mais imparfait…
Sur le sujet de la censure du gouvernement, Laurent WAUQUIEZ rappelle que les Républicains ont accepté de faire le pas en soutenant d’une part celui piloté par Michel BARNIER – on connaît la suite de l’histoire -, et d’autre part, celui de François BAYROU. A ce titre, l’intervenant admet que « c’est un peu plus difficile avec le maire de Pau ! ».
« Nous sommes dans un soutien au gouvernement exigeant, texte par texte, souligne Laurent WAUQUIEZ. Puis, critique envers le Rassemblement national, il dénonce que celui-ci ait fait tomber le gouvernement BARNIER. « Le comportement de Marine LE PEN a changé avant et après son procès ! Avant, elle ne parlait pas de censure… ».
Le prétendant à la présidentielle 2027 n’a donc pas aimé cette prise de décision : « ses intérêts partisans sont passés avant les intérêts de la France et je n’ai pas aimé ce qu’elle a fait en censurant le gouvernement ni à nos agriculteurs, à nos maisons de retraite… ».
S’occuper de la France, c’est se mettre au niveau et privilégier la stabilité et les intérêts du pays ? Oui, affirme l’orateur, sans se départir de son calme olympien malgré un souci technique de micro.
« Oui, ce budget est imparfait, ajoute-t-il, et j’aurai préféré avoir d’autres lignes budgétaires dedans, mais l’essentiel, c’est que la France a de nouveau un budget ! ». Le pire des budgets n’est-il pas de ne pas en avoir finalement ?!
Les organes étatiques trop gourmands dans l’œil du cyclone
Désireux de remettre le pays « la tête à l’endroit » alors qu’il vit des moments de déclin, Laurent WAUQUIEZ fixe la feuille de route à venir, soit un programme servant de trame à la présidentielle 2027, articulé vers deux axes prioritaires : sanctionner les délinquants et récompenser le travail.
« Il nous faut remettre de l’ordre dans ce pays, explique-t-il, et non nous faire croire que ce sont les chèques qui font notre pouvoir d’achat, principe du socialo-étatisme ! Des chèques qui sont financés par nos impôts payés par celles et ceux qui travaillent… ».
Chantre de la lutte contre le gaspillage – « il existe partout ! » -, Laurent WAUQUIEZ cible tout particulièrement les agences et organismes d’Etat officiant dans le pays. Un millier de ces entités qui engloutissent un budget annuel de 80 milliards d’euros ! Ces dix dernières années, les budgets de ces différentes structures étatiques ont augmenté de 50 %.
« Peut-on en dire autant de nos soignants, des effectifs de nos écoles, s’interroge le député LR, ce ne sont pas les policiers et les gendarmes qui bénéficient de telles sommes ! Ce sont ces organismes qui nous abreuvent de normes et qui dégoûtent toutes celles et ceux qui entreprennent et qui travaillent ! ».
Se voulant encore plus pragmatique, l’orateur accentuera le trait en donnant l’exemple de l’ADEME, dont le budget de fonctionnement s’élève à 270 millions d’euros pour mille agents. « Tout ça, pour dire aux Français, combien de fois doivent-ils laver leurs vêtements ?! ». Rires dans la salle.
Résoudre l’incivilité par l’application de petites sanctions
Et d’égrener ensuite tous les organismes inféodés à l’environnement et à la protection de la nature.
« Ce sont eux qui traquent les agriculteurs, parfois avec un pistolet à la ceinture ! Et on se demande où on peut faire des économies ! ».
Face à cette prolifération sans borne de toutes ces structures de l’Etat, la droite républicaine n’a qu’une seule réponse : supprimer les budgets et ces organismes. « Cette bureaucratie nous étouffe et est en train de ruiner la France ! ». C’est la bataille fondamentale de Laurent WAUQUIEZ. Une démocratie qui s’est fait confisquée ses marges de manœuvre pour agir dans l’intérêt de nos concitoyens ? Le président du groupe de la droite républicaine se veut catégorique dans sa réponse : « oui ! ».
Fermer les yeux sur les abus de la carte Vitale ou l’annulation des rendez-vous médicaux furent des sujets abordés ensuite par l’orateur. « Nous devons obtenir enfin un référendum sur ce sujet des aides sociales. De GAULLE a toujours dit que les Français devaient s’exprimer, alors chiche ! Alors qu’ils s’expriment sur de vrais sujets comme l’école, la délinquance, le système social… Ce ne sont pas les cours suprêmes qui doivent agir au nom des Français ».
Saluant le travail du binôme Bruno RETAILLEAU et Gérald DARMANIN, Laurent WAUQUIEZ souhaite que la France tape au portefeuille, notamment sur le dossier de l’Algérie – « ce pays se moque de nous ! » -, en fiscalisant les transferts de fonds. Il est également favorable à l’application de petites sanctions pour résoudre la recrudescence des incivilités dont se plaignent les Français. Même si la France a un problème de sous-capacité carcérale. « Il nous faut une loi d’urgence pour construire les prisons dont on a besoin… ».
En finir avec l’assistanat qui ruine le pays
S’insurgeant contre le système social actuel – « ceux qui sont sanctionnés, ce sont les personnes qui travaillent ! » -, l’orateur cite les exemples de salariés qui sont pressurisés par les impôts ou des retraités en grandes difficultés financières. « On est en train écœurer les gens, du fait des charges trop élevées en France. Il nous faut combattre l’assistanat et ses abus ! C’est en train de ruiner notre pays… ».
Aider les gens par le travail ? Un précepte de bon sens pour Laurent WAUQUIEZ qui veut remettre la France au travail en y ajoutant la reconnaissance de l’effort.
« C’est la différence fondamentale avec le RN, notamment pour remettre les allocataires du RSA sur la voie professionnelle, eux qui sont souvent leurs électeurs… » .
Des propositions que le responsable des Républicains entend bien expliquer auprès du plus grand nombre de nos concitoyens ces prochains mois en vue de l’échéance présidentielle du printemps 2027. Douze ans que les Républicains ne se sont pas occupés de la Nation. Un bail pour celles et ceux qui assistaient nostalgiques à ce meeting de la droite traditionnelle…Alors, la reconstruction de la droite responsable et solide, capable de mobiliser les Français, a-t-elle débuté hier soir dans l’Yonne ?
Thierry BRET
Et une séance de dédicaces de plus pour l’infatigable Gérard MAITRE ! L’écrivain auxerrois, auteur du double volume « Auxerre Confidentiel » publié à l’automne 2024 - les deux tomes, « Les Rois » et « Inachevés et Incomplets », se dégustent avec grand plaisir -, se retrouve de nouveau sur le devant de la scène, ce samedi 08 février, à Auxerre. Cette fois-ci, c’est la librairie « Oblique » qui lui ouvre ses portes, pour un rendez-vous matinal avec ses lecteurs…
AUXERRE : Il aime aller à la rencontre de son public, Gérard MAITRE. Le sourire aux lèvres, et peut-être avec un petit soupçon de timidité par excès de modestie, l’auteur de la mini-saga « Auxerre Confidentiel » enchaîne les rencontres avec les amateurs de livres régionaux, et ils sont légion, lors de séances de dédicaces vécus au cours de ces dernières semaines, à Toucy, à Saint-Sauveur-en-Puisaye ou plus récemment en terre nivernaise, du côté de Clamecy. Les amateurs de ce genre littéraire auront le plaisir de le rencontrer, samedi en matinée entre 10 h et 12h30, à la librairie « Oblique », du centre-ville, pour y faire signer leurs livres et discuter avec un garçon qui a connu moult activités professionnelles dans son existence, tant dans le secteur du bâtiment que celui du conseil à l’emploi. Ex-conseiller municipal au sein de la municipalité auxerroise, Gérard MAITRE est féru d’œuvres d’art qu’elles soient scripturales ou musicales. Ses auteurs préférés répondent aux noms de Camille SAINT-SAENS, CHOSTAKOVITCH – un mélodiste remarquable ! -, ou encore le compositeur hexagonal Olivier GREIF.
C’est dans la vêture d’un écrivain au style agréable que l’on retrouve notre homme - il fut président durant près de deux décennies d’un chantier d’insertion de travailleurs handicapés -, en cette année 2025 ! L’art contemporain ne possède plus de secrets pour lui. Quant à ses lecteurs, ils essayeront d’en savoir davantage sur ceux de ce roman policier de belle facture qui n’a peut-être pas encore livré tous les siens puisque le troisième tome de la saga est en préparation !
En savoir plus :
Séance de dédicaces de l’écrivain Gérard MAITRE
Librairie « Oblique »
Samedi 08 février 2025
De 10h à 12h30.
Thierry BRET
C’est le temps de la mobilisation pour les représentants de La France Insoumise (LFI) de l’Yonne. Ce mercredi, à partir de 14 heures, leurs porte-paroles, avec sans aucun doute Adrien PROVENCE à leur tête, se mobiliseront aux côtés des enseignants et des parents d’élèves pour la préservation des classes, des écoles et du personnel encadrant lors d’un mouvement protestataire, se déroulant devant les bureaux de la Direction des services départementaux de l’Education nationale (DASEN) à Auxerre…
AUXERRE : Gratuité totale de l’école, recrutement de personnels enseignants mais aussi éducatifs, infirmiers et psychologues, titularisation de l’ensemble des AESH, les Accompagnants des élèves en situation de handicap… : voilà en substance les revendications que les représentants de La France Insoumise (LFI) de l’Yonne ne manqueront pas de faire valoir lors de cette nouvelle démonstration protestataire, organisée ce mercredi après-midi, devant les bureaux de la DASEN de l’Yonne, la Direction des services départementaux de l’Education nationale.
« Nous nous inscrivons pleinement dans le combat des parents d’élèves, des syndicats enseignants et des professeurs de l’Yonne pour la préservation des classes, des écoles et du personnel encadrant, ont déclaré par un communiqué de presse, les porte-voix de la formation politique icaunaise.
Pour mettre de l’eau à leur moulin, il est vrai que la direction académique de l’Yonne a dévoilé il y a quelques jours ses intentions de suppression de postes d’enseignants dans le premier degré et la baisse des dotations d’heures globales dans les collèges.
Conséquence, ce sont près de 70 écoles qui sont menacées de fermeture de classes, voire de fusions pour certaines d’entre elles. Quant aux dotations horaires arrachées aux collèges, précisons que près de 400 heures pourraient être remises en question à l’issue. Un coup de rabot inacceptable pour les représentants de LFI qui considèrent que la proposition budgétaire de François BAYROU est une copie quasi conforme à celle du gouvernement BARNIER, pourtant largement censuré par les oppositions au Palais Bourbon.
« Bien que la France soit l'un des pays de l'OCDE où le taux d'élèves par classes et l'accompagnement par élèves sont les plus élevés, invoquer sans cesse la baisse démographique pour justifier la suppression de postes d'enseignants relève d'un non-sens absolu. Les besoins éducatifs sont énormes, il faut donc y répondre massivement…, estiment les leaders de La France Insoumise du département.
Thierry BRET
Malgré les promesses, le service des bus dysfonctionne à nouveau. Les usagers nous informent que les lignes 1 et 2 (et d’autres) sont très perturbées. Retards, annulations de bus se multiplient. Les élèves des collèges et lycées sont particulièrement impactés ainsi que les employés qui se rendent à leur travail. Cela fait plus de trois mois que cette situation perdure…
BILLET : À l’heure de la lutte contre le réchauffement climatique, alors qu’il faut encourager les transports en commun comme alternative à la voiture, c’est un très mauvais signe envoyé aux citoyens.
Depuis le début de son contrat, KEOLIS se montre dans l’incapacité d’entretenir correctement la flotte de bus et d’assurer le service auquel il s’est engagé. Pourtant, un grand groupe comme celui-ci devrait être en capacité de fournir des techniciens et des bus de substitution. Le constat est clair : cette entreprise privée n’est pas en capacité d’assurer le service public. Nous demandons la rupture du contrat qui la lie à la Communauté de l’Auxerrois et son remplacement par une régie publique de transport.
Denis MARTIN
Président d’Auxerre Écologie Solidarités