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Puisaye Forterre

Il s’est dit très surpris et stupéfait de la nouvelle. Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Thierry CADEVILLE, a réagi ce lundi en fin de matinée à l’annonce du décès de son prédécesseur Alain PEREZ, disparu ce vendredi 25 avril au centre hospitalier de Nice, dans les Alpes-Maritimes, département où résidait depuis plusieurs années l’ancien dirigeant Icaunais.

 

AUXERRE : C’est la consternation pour le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, l’entrepreneur Thierry CADEVILLE. Son vice-président, le dirigeant des FESTINS Didier CHAPUIS, devait l’informer au cours de ce week-end de la disparition d’Alain PEREZ à l’âge de 74 ans, des suites d’une maladie. Un Thierry CADEVILLE qui connaissait très bien son prédécesseur qui l’avait préparé à prendre la relève à la tête de la vénérable institution consulaire dès 2019. Une chose qui est devenue officielle à la fin de l’année 2021.

« Je suis attristé, souligne le président de la CCI qui inaugurera le 14 mai prochain les nouveaux locaux de la pépinière d’entreprises auxerroise sous le vocable « d’Octopus », un projet voulu par Alain PEREZ, comme l’ensemble du monde consulaire départemental et régional. J’ai débuté mon mandat consulaire en même temps que commençait le premier mandat de président d’Alain PEREZ… ».

Ces deux-là se connaissaient très bien, effectivement. D’abord en qualité de simple élu de la CCI, puis en étant vice-président, Thierry CADEVILLE n’aura jamais quitté le sillage de son président dont il appréciait l’état d’esprit.

« Nous avons vécu ensemble des situations très complexes, explique l’interlocuteur, faisant référence à la volonté de l’Etat de réduire les dotations aux organes consulaires, au mieux de prélever des liquidités parmi les ressources de la chambre, soit un équivalent de 500 millions d’euros. Alain PEREZ était un être doté d’un grand charisme, d’une pugnacité exceptionnelle : il a tout fait pour limiter la casse en se battant comme un beau lion pour que la Chambre de Commerce et d’Industrie conserve son indépendance, celle d’un établissement public ».

 

Faire payer les prestations aux entreprises et sauver le modèle économique

 

Ce sera le cas, entre autres, lors de la vente de l’hôtel consulaire de Sens. « Soucieux de préserver le modèle économique de la CCI, Alain PEREZ avait souhaité développer la pratique de prestations payantes auprès des entreprises adhérentes et d’être novateur en la matière… ».

Prévoyant et perfectionniste, le président PEREZ avait travaillé dès 2019 soit deux années avant le terme de son second mandat à la préparation de sa succession. Ciblant ainsi le prometteur Thierry CADEVILLE pour lui succéder.

« Nous lui rendrons hommage comme il se doit le 14 mai lors de l’inauguration de la pépinière newlook, ajoute le nouvel homme fort de l’organe consulaire, mais également le 16 mai à l’occasion de la prochaine assemblée générale trimestrielle… ».

Il n’est d’ailleurs pas exclu qu’un troisième hommage encore plus conséquent ne soit rendu à Alain PEREZ un peu plus tard sous une autre forme. Un véritable travail de mémoire, amplement justifié, en somme…

 

Thierry BRET

 


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L’augmentation des droits de douane orchestrée par les Etats-Unis focalise à nouveau notre attention sur l’Amérique. PME, TPE et autres auto-entrepreneurs peuvent cependant jouer un rôle déterminant pour nous sortir du marasme économique. Mieux vaut ne pas compter sur les géants du CAC 40, qui rejettent en bloc les appels et sollicitations du chef de l’Etat. Ces dirigeants répondent favorablement aux chants des sirènes américaines : taux d’impôts sur les sociétés plus bas qu’en France, accompagnement et aides aux investisseurs étrangers. Depuis longtemps, LVMH produit 25 % de ses maroquineries aux USA. La France est territoire d’apocalypse pour les uns et d’espoirs pour d’autres !

Nos hommes politiques et nos dirigeants ne sont pas à la hauteur de la situation. François BAYROU a déjà ouvert le parapluie. Le taux de croissance prévu en 2025 (sur lequel repose la construction du budget) ne sera pas atteint : c’est bien sûr la faute de Donald TRUMP et de ses droits de douane ! Afin de ne pas assumer leurs responsabilités, nos gouvernants égrènent en permanence une litanie de constats : « la situation est grave, même très grave, pas désespérée mais préoccupante, le contexte international est douloureux, nous sommes au bord de la guerre, nous sommes en état de guerre… ».

Pas de quoi remonter le moral aux plus résistants ! Au-delà de ces constats dignes du café du commerce, mais empreint de moins de pragmatisme et de bon sens, ils dressent l’inventaire des responsables : le Parlement européen, le Président MACRON (pour une fois, beaucoup sont d’accord), l’opposition, les députés, les syndicats, les partis politiques… et surtout, ces Français qui ne comprennent rien aux difficultés nationales, et qui au dire du locataire de Matignon, ne travaillent pas assez !

La France est au bord de la faillite mais le seul objectif de nos dirigeants, c’est de durer sans anicroche jusqu’en 2027 ! Alors n’attendons rien d’eux, inventons notre avenir, et partageons ce destin commun qui a fait de la France, ce qu’elle est aujourd’hui : créative, volontaire, prompte à s’insurger et à faire valoir ses droits, capable d’assumer ses erreurs, les corriger et construire l’avenir. Souvenons-nous du génial Aristide BOUCICAUT qui donne naissance au concept de « Grand magasin » avec la naissance du « Bon Marché » en 1872.  Son analyse des besoins de ses clients et des contraintes de gestion le rend innovant : lancement de la semaine du blanc, périodes de soldes, vente sur catalogue, création d’un hôtel pour une clientèle riche et éloignée… Le « Bon Marché » devient une véritable institution commerciale et un modèle international. Émile ZOLA s'en inspirera pour son roman « Au Bonheur des Dames » (1883) dont le titre résume parfaitement la teneur du projet de BOUCICAUT : le romancier accumulera une importante documentation en visitant le grand magasin emblématique de la seconde moitié du XIXe siècle.

 

Des stratégies innovantes à mettre en place

 

Le passé est mort, pour le futur, nous ne sommes pas devins, alors une seule devise et une unique réalité : l’instant présent. Adoptons pour devise : « Carpe diem » !

Beaucoup d’entreprises atterrissent en réalisant qu’elles sont dépendantes à hauteur de 25 % voire de 40 % du marché américain ! C’est notamment le cas de nos chers viticulteurs. Dans le cadre de l’analyse d’un portefeuille client, la loi de Pareto énonce que 20 % des clients réalisent 80 % du chiffre d’affaires. Parmi les TPE et les autoentrepreneurs, nous trouvons un seul client : logique, il faut bien démarrer. Mais le risque est évident. Une approche plus exhaustive du portefeuille client doit permettre d’affiner les stratégies commerciales, de limiter les risques et de développer qualitativement le CA. Un tableau des clients par ordre décroissant de CA, calcul de la répartition client en % du CA… Privilégier les circuits courts, trouver des nouveaux marchés, des services innovants… c’est le véritable savoir-faire différenciateur. L'innovation est l'initiative visant à concevoir un produit, créer un service qui n'existe pas encore ou qui modernise drastiquement l'existant.

 

La stratégie d'innovation s'étudie autour de trois leviers importants

 

Ces trois leviers sont le marketing avec le déploiement sur le marché économique français ou international de nouvelles tendances commerciales, de nouvelles techniques de vente, de communication pour plus et mieux vendre des produits ou services.

Il y aussi l’organisationnel qui permet d’envisager de nouveaux processus de traitement de la donnée, de recrutement, de gestion des flux, de développement, etc… au sein d'une entreprise en vue de faciliter son développement, sa gestion quotidienne. Les tâches à faible valeur ajoutée sont généralement les premières cibles de l'innovation pour rendre l'entreprise plus performante.

Enfin, il reste le volet technologique où il est bon de proposer un nouveau produit sur le marché, offrir un service révolutionnaire aux professionnels ou aux particuliers, moderniser ou transformer un produit déjà existant mais répondant désormais aux normes d'utilisation et aux avancées technologiques et sociales.

Le « y’a qu’à, faut qu’on » ne doit pas être dans le propos. La mise en œuvre de l’innovation marketing, organisationnelle et technologique passe par un travail d’équipe. Quelle que soit la taille de l’entreprise, il est possible de réunir un groupe de travail autour de plusieurs dirigeants d’entreprises, souhaitant innover et mieux connaître leurs clients et leurs marchés. Réunir des femmes et des hommes, stimulant pour la créativité, les deux approches, masculines et féminines sont déterminantes. Faire intervenir des jeunes étudiants, au cours de leurs études commerciales notamment (stages obligatoires afin de valider leur cursus), des associations de retraités intervenant dans le domaine des affaires…

Les anciens représentent l’histoire et la stabilité et la jeunesse, le présent, avec cette folle capacitée à inventer l’avenir, fait de rêves, loin de la doxa ambiante et des concepts du passé. Les contacts avec les écoles de commerce, universités, lycées qui préparent à des BTS sont indispensables. D’étroites relations avec les chambres consulaires, les syndicats professionnels, sont à développer. L’organisation de rencontres regroupant tous ces acteurs peut aussi être à l’initiative des élus locaux !

Tout cela s’entend avec la volonté d’agir et faire naître des solutions pragmatiques et simples à mettre en œuvre. Alors secouons-nous, agitons le cocotier et arrêtons de penser que les nouvelles idées, ça ne marche jamais et que c’est de la perte de temps ! Je leur réponds : vous avez raison, restez couché et bonne nuit !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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Faute d’adhérents, l’amicale des Anciens combattants de la commune périphérique de la capitale de l’Yonne, Auxerre, vient de rendre son tablier. C’est la fin d’une histoire pour son président Michel GAUTRE et ses camarades qui perpétuaient jusqu’alors, selon les rendez-vous du calendrier, le devoir mémoriel de celles et de ceux qui se sont battus pour la liberté et la préservation de la démocratie. Une fin douloureuse lorsqu’une structure associative passe de vie à trépas…

 

GURGY : L’association des Anciens combattants a malheureusement cessé toute activité il y a quelques semaines. Une structure qui était dirigée par son président, Michel GAUTRE. Pourtant, l’entité était toujours présente dans la vie de la commune icaunaise, notamment lors du maintien du souvenir des combattants morts pour la France et la préservation de nos valeurs républicaines selon les commémorations. Hommages, réceptions officielles… : des moments forts dans la vie d’une localité.

Navré de la situation, l’édile de Gurgy Cyril CHAUVOT a par ailleurs précisé que « la municipalité allait continuer l’œuvre de l’amicale, en célébrant et en représentant la structure associative à chaque cérémonie officielle dans la commune ».

 

 

Devant solder les comptes avant de dissoudre de manière définitive l’amicale, les Anciens combattants ont remis un chèque de plus de deux mille euros à la municipalité lors d’une réception en mairie. Un geste salué par Cyril CHAUVOT qui a exprimé ses plus vifs remerciements…

 

Thierry BRET

 

 

 


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La date devrait rester longtemps gravée dans sa mémoire. Ce sera le 27 mai 2025. Ce jour-là, marquera donc le terme d’une prise de responsabilités durant quinze ans au sein de l’établissement bancaire mutualiste régional en qualité de président du Conseil d’administration. Le Sénonais Michel GRASS, figure emblématique des milieux économiques et bancaires de la Bourgogne Franche-Comté, tirera un trait définitif sur des décennies d’investissements personnels consacrés à la valorisation sans borne de cette structure entrepreneuriale qui possède un ancrage territorial très prégnant…

 

AUXERRE : Il a beau dire qu’il a un « chat » dans la gorge, l’enrouement progressif du timbre de sa voix ne trompe pas ! Michel GRASS, seul, debout au pupitre de la vaste scène accueillie dans le parc des expositions auxerrois à l’occasion de l’assemblée générale de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté et du Pays de l’Ain, et face à près de 500 sociétaires de l’établissement financier, est gagné petit à petit par l’émotion.

Logique, même si ce professionnel ultra perfectionniste en matière de communication et de gestion en a vu d’autres par le passé, il y a là dans cette atmosphère auxerroise un souffle un brin nostalgique qui nimbe la tribune. Sa solitude n’en est que plus renforcée sur cette vaste scène qui aura mis en scénographie et en lumière l’exercice antérieur écoulé de la banque, première partenaire des milieux économiques du territoire.

Il aura eu un double privilège, le Sénonais de l’étape régionale accueillie dans l’Yonne : ouvrir comme il se doit les travaux de cette session annuelle de l’assemblée générale ordinaire et la fermeture quelques soixante minutes plus tard, respectant ainsi un impeccable timing de métronome qu’a imposé ce personnage que l’on a connu aussi jadis sous les cieux de la capitale de l’Hexagone lorsqu’il siégeait à Paris en qualité de président du Conseil de surveillance de la BPCE, le groupe bancaire mutualiste fédérant la Banque Populaire et la Caisse d’Epargne, deux entités cousines germaines, il ne faut jamais l’omettre de nos esprits !

 

L’excellence des chiffres clés en point d’orgue des commentaires

 

Sous les yeux de son ami et édile de Sens, Paul-Antoine de CARVILLE qui avait effectué le déplacement à Auxerre – c’est suffisamment rare pour le signaler -, Michel GRASS aura donc présidé en sa qualité de responsable de ce conseil d’administration au rôle si important au sein de la structure bancaire à sa dernière assemblée générale. Un rôle d’administrateur qui lui allait comme un gant, lui qui était, excusez du peu, administrateur depuis un quart de siècle, dont quinze années passées à la présidence ! Une belle longévité…

« Cela paraît bien long, vingt-cinq ans vécus au sein d’un conseil d’administration, vu de l’extérieur, mais moi, je peux vous dire que je n’ai pas vu s’écouler toutes ces années ! ».

A l’aise derrière le micro, Michel GRASS égrena ensuite quelques chiffres clés qui traduisirent son bilan de fidèle d’entre les fidèles au sein de la Banque Populaire. « Le nombre de collaborateurs est resté stable tout au long de ces quinze ans, aborda-t-il en substance, soit 1 800 personnes sur l’ensemble du territoire régional répartis sur neuf départements. Quant au capital social, il est passé grâce à vous – il s’adresse à une assistance tout ouïe aux propos de l’orateur dans un silence de cathédrale – de 504 millions d’euros à 755 millions d’euros. Ses réserves sont passées de 771 millions d’euros à 1,2 milliard d’euros. Quant aux capitaux propres, ils ont bien évolué, passant de 1,2 milliard d’euros à 2,4 milliards d’euros. On doit ces bons résultats à votre confiance et au travail des collaborateurs… ».

Du côté des emprunts, ce n’est pas mal non plus ! La BPBFC aura consenti durant cette période plus de 40 milliards d’euros de prêts, soit une moyenne de 2,7 milliards d’euros par an. Les encours de prêts sont passés de 7,2 milliards d’euros à 18,1 milliards d’euros dans ce même laps de temps, avec un taux moyen s’élevant à 4,08 % il y a quinze ans à 2,06 % aujourd’hui.

Quant au nombre de clients, il a également évolué à la hausse durant cette période faste pour l’établissement régional : de 435 000 à près de 685 000, dont 163 000 sociétaires en 2024.

 

 

De chaleureux remerciements envers l’ensemble des collaborateurs

 

Dans ses propos, Michel GRASS ne manqua pas de saluer l’engagement sans faille des collaborateurs et de leurs encadrants, soucieux d’optimiser la fidélité de la relation clientèle.

Puis, l’orateur icaunais prit soin d’accentuer le trait des innovations technologiques apportées par les services de l’établissement depuis ces deux décennies. En premier lieu, l’application de la BPBFC sur les smartphones !

« Je soulignerai que nos 180 agences ont été entièrement rénovées, rappela Michel GRASS, il a été créé une structure « BFC Accompagnement » pour soutenir les entreprises en difficulté avec un service dédié. Puis, nous avons créé notre filiale de capital investissement, « BFC Croissance ». Sans oublier la mise en place de la banque de la transition énergétique afin de faciliter celle-ci sur notre territoire… ».

La liste n’est pas limitative. La démarche RSE, le rachat des certificats coopératifs permettant à l’établissement de redevenir l’unique propriétaire de ses sociétaires, une opération louable à effet gigogne puisqu’il en découlera que le groupe BPCE est uniquement détenu par ses sociétaires, également.

« Souvenez-vous de la crise de la COVID, reprit Michel GRASS en regardant la salle, nous étions un commerce indispensable pour les Français ! Nos salariés sont restés présents grâce au télétravail… ».

Un blanc, puis l’émotion qui n’est jamais trop éloignée, revient à la surface. La voix s’enraille un peu. Mais, vaille que vaille, le président du Conseil d’administration poursuit sur sa lancée en ravalant les montées émotionnelles qui le gagne.

« Je ne possédais rien et je garderai une éternelle reconnaissance pour tout ce que j’ai fait et appris aux côtés de celles et de ceux qui ont travaillé à mes côtés dans ces instances… ».

Vint le temps pour l’interlocuteur d’exprimer ses chaleureux remerciements à toutes ces personnes ayant œuvré à ses côtés, entre bienveillance et amitié, ainsi que les collaborateurs et les quatre directeurs généraux qui se sont succédé durant ces quinze années.   

 

 

 

La relève assurée par la gent féminine !

 

Avant de conclure, Michel GRASS convia la nouvelle administratrice de l’Yonne, l’industrielle Julia CATTIN (elle préside à la destinée du groupe « FIMM » à Joigny) à le rejoindre sur la scène. Une femme engagée et volontariste ! Elles seront d’ailleurs majoritaires dès le 27 mai prochain au sein du nouveau Conseil d’administration de la banque régionale alors qu’il n’y avait qu’une seule représentante de la gent féminine en 2000 !

« Les femmes dans notre entreprise sont majoritaires, ajouta Michel GRASS, elles doivent croire en elles et poursuivre leur chemin le plus loin possible… ».

Quelques mots bienveillants qui furent longtemps applaudis par la salle…

Ce fut ensuite au tour de Marie SAVIN, nouvelle présidente du Conseil d’administration d’accéder à la tribune. Avant que ne revienne aux côtés du futur ex-président, le directeur général de l’établissement bancaire régional, François de LAPORTALIERE, président du Comité régional des banques de la Fédération Bancaire Française (FBF).

« Aujourd’hui, ce n’est pas un jour normal, précisera-t-il en guise de conclusion, nous sommes tous émus par le départ de Michel GRASS. J’ai passé deux années à ses côtés et je salue son exigence, sa vision de la banque, ce fut des moments précieux… ».

Suivra un ultime court-métrage projeté sur grand écran retraçant en quelques instants le parcours atypique de Michel GRASS, agrémenté de belles iconographies où la vedette de la soirée possédait le plus souvent le sourire sur les clichés. Un sourire qui restera bien présent désormais dans les pensées de toutes celles et tous ceux qui ont côtoyé de près le personnage au fil de ses pérégrinations professionnelles sous l’estampille de la Banque Populaire et de la BPCE…

 

Thierry BRET

 


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Novatrice, la démarche récemment déclinée par la structure territoriale de France Travail, via sa labellisation FT Pro cible une quinzaine d’entreprises de l’Yonne afin de modéliser une nouvelle approche de la coopération participative en faveur de leurs besoins. Avec toujours en substance, ce désir de rappeler que l’organisme traitant de l’employabilité de nos concitoyens dans l’Hexagone est au service des entreprises. Une véritable « task-force » se mettant en place de manière progressive avec la précieuse collaboration de la Chambre de Commerce et d’Industrie…

 

AUXERRE : Ensemble, on va plus loin, c’est bien connu ! Et cet aspect collectif qui lie désormais l’organisme France Travail à la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne semble plaire au directeur départemental de la structure Yves HUTIN ! Les choses progressent depuis le lancement il y a déjà quelques semaines de cela de ce rapprochement très net entre les deux partenaires qui possèdent comme dénominateur commun cette ambition louable de répondre aux besoins d’accompagnement des entreprises de notre territoire sur le volet du recrutement. Un axe de réflexion éminemment stratégique pour le tissu économique. Plus d’expertises, davantage de moyens de financements, pour des solutions optimales ? C’est l’idée en tout cas de ce mode opératoire qui unit dorénavant ces deux acteurs indiscutables de la sphère économique.

Une première réunion avait permis dans les locaux de la pépinière d’entreprises auxerroise de réunir le temps d’un après-midi cet hiver les conseillers des deux structures, sous l’égide de leurs responsables respectifs, Thierry CADEVILLE, président de la chambre consulaire et Yves HUTIN, le directeur départemental de France Travail 89. Une première phase de tests réalisée auprès d’une quinzaine d’entreprises de l’Auxerrois est en cours, avant sans doute une généralisation globale de la démarche à l’ensemble de notre territoire si les choses s’avéraient probantes. C’est ce qu’a confié il y a peu lors d’une conférence de presse, le patron de France Travail 89, Yves HUTIN. Un Yves HUTIN toujours très précis et pédagogue dans ses propos, nourris de moult commentaires…

 

Une coopération plus forte et pérenne entre les deux acteurs

 

Un retour d’expérience qui est attendu pour le terme du premier semestre ; nécessaire semble-t-il pour élargir le champ des possibles de cette nouvelle coopération qui se veut gagnante/gagnante entre les deux partenaires institutionnels. Cette relation renforcée va continuer à s’étendre en 2025 dans le cadre du programme « Territoires d’Industrie » dans le but d’optimiser la valorisation des filières industrielles et métallurgiques du terroir, en partenariat avec le Conseil départemental de l’Yonne. Naturellement, l’un des outils de sensibilisation majeur de la chambre consulaire, le club « Les Entreprises s’engagent », animé par la très communicante Sandra VERBRUGGEN, aura un rôle de poids à jouer dans cette stratégie à court et moyen terme. Si la valorisation des méthodes de recrutement innovantes est l’un des vecteurs qui porte le concept, il ne faudrait pas occulter le soutien de ce club encouragé par les services de la préfecture aux immersions en entreprises assurées par France Travail et qui en demeurent à date l’un des actions majeures. Un club qui n’aura pas hésité à aborder lors de l’une de ses réunions thématiques mensuelles les problématiques de la santé mentale au travail. « Un problème qui n’est pas neutre, devait confirmer le boss de l’ex-Pôle Emploi territorial…

Une coopération forte entre CCI et France Travail qui aura aussi permis de travailler avec les OPCO, ces fameux organismes qui assurent le financement des formations des demandeurs d’emploi en quête du précieux sésame. Une formation qui ne se limite pas aux seuls demandeurs d’emploi, évidemment.

 

 

Travailler de concert ? Une réalité qui se met en place progressivement

 

Pour le directeur de la CCI Yonne Jérôme MAYEL, la démarche innovante qui a été choisie dans l’Yonne répond à cette volonté d’optimiser le contact avec le chef d’entreprise. « On a décidé de travailler ensemble, explique l’encadrant, mais on tirera les premiers enseignements d’ici les grandes vacances… ».

Lors de la réunion préparatoire (« Connaissons-nous les uns les autres »), réunissant une trentaine de conseillers des deux structures, à la pépinière, chacun devait présenter sa méthodologie de travail. « Nous devons impérativement travailler de concert, affirma Jérôme MAYEL, satisfait de cette première rencontre.

A Sens, il sera dupliqué un rendez-vous similaire dans les semaines à venir. Après un choix d’entreprises tout secteur confondu dites « utiles », un processus de démarrage des connaissances sera élaboré, confia Séverine DUTREIX, directrice de France Travail Auxerrois. Viendra ensuite le temps des interventions au sein de ces structures.

« L’intérêt de cette opération est de faire connaître auprès des recruteurs nos offres de services mutuelles, ajoute Séverine DUTREIX, et que l’on soit des relais d’informations avec les règlementations qui changent… ».

Onze salariés conseillers en entreprise de France Travail Auxerrois se déploient au quotidien sur le bassin, générant des centaines de rendez-vous avec les recruteurs au fil des jours. Dorénavant, ce partage des connaissances sera transverse entre les deux partenaires qui verront ensemble le chef d’entreprise intéressé par la démarche. Un précieux gain de temps avec un seul rendez-vous mais avec deux interlocuteurs ! Ce sera la déclinaison du principe « Dites-le nous une fois ! ». Une façon idoine de répondre de façon personnalisée aux besoins potentiels des entreprises locales…

 

Thierry BRET

 


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