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A la même adresse, au début du siècle, on connut un restaurant grec. Puis, vint le temps de la famille SAUNIER, au cœur du « Rendez-vous » le bien nommé : Jean-Pierre, l'auguste paternel (ancien parrain de la cuisine auxerroise) y oscillait entre fourneaux et comptoir des copains, tandis que Claire, sa fille (on l’a retrouve désormais avec plaisir au « Rive Gauche » à Joigny) s'occupait de la salle. Œufs en meurette d'anthologie, rognon de veau à l'aligoté et autres pièces de bœuf sauce béarnaise valurent au chef SAUNIER un compliment d'un inspecteur du Michelin, à l'époque, pas si lointaine, où ces derniers avaient un contact avec les chefs. Ce qui est désormais prohibé,  dommage...

 

AUXERRE : Depuis l'automne dernier, le « Rendez-vous » est devenu « Le Sarment ». Il y a toujours un petit clin d'œil bachique, comme une sorte de fil rouge, à ce bel endroit. La façade s'est éclaircie. Bienvenue, rue du Pont, juste en face du « Bistrot des Amis », d'ailleurs !

Le service, c'est l'ADN d'un repas réussi : on l'oublie trop souvent - à tort...- mais le meilleur des repas, servi de façon revêche, est sûrement à table, la plus mauvaise des expériences. Tout le contraire ici, avec une cheffe de rang pro, souriante et aimable, qui connaît son affaire, et gère les tables à l'unisson. Les murs de la salle se sont éclairés de quelques jolis clichés (dont la « Fosse Dionne » tonnerroise entre autres...) ; ce qui donne un coup de neuf à l'ensemble ! La première formule déjeuner est proposée à 24 euros. Il y a aussi un menu à 37 euros.

 

 

Des escargots revisités en mode poitrine de veau et sauce blanquette !


L'apéritif fait maison (blanc et ratafia) est plutôt bien dosé. Il accompagne de bonnes gougères. Mention spéciale pour la mise en bouche : concombre, croûtons croustillants et quinoa, très dans l'air du temps !

En entrée, le tartare de bar, raifort, radis, salicorne en pickles est délicieux : frais et assaisonné à point. Pour saucer,  le pain est de circonstance ! Plus inattendue est la bouchée feuilletée à l'escargot, poitrine de veau, sauce blanquette : une entrée  gourmande qui sort un peu nos escargots de leur trop habituelle liaison beurre persillé. Cela leur fait du bien......et à nous aussi d'ailleurs !

Du monde arrive alors, la jeune cheffe de rang à l'œil à tout  pour accueillir tout un chacun.

 

 

 

 

On se régale avec le plat de résistance !

En plat, l'épaule d'agneau confite, olives, citrons, pois chiches est un plat gourmand, qui fleure bon. Le citron, peut-être tel un invité d'honneur, m'y a semblé quelque peu aux abonnés absents, ou soucieux de retourner dans son pays méditerranéen originel ! C’est un ensemble de belle tenue cependant, avec lequel on se régale.
La jolie assiette de fromages affinés  arrive. Avant de terminer par un parfait dessert de saison : fraise, sablé beurré, thym, citron. Un mets à la sucrosité adaptée qui donne un brin l'impression d'un plat de « grande maison ».
Puis après les cafés, se présente l'addition accompagnée d'une délicate attention : le ratafia de prunes maison.
Mission gourmande accomplie pour « Le Sarment », au cœur de la cité auxerroise. Comme le concluaient antan quelques augustes collègues : maison à suivre avec intérêt !

 

 

En savoir plus :

Les - : un très léger bémol sur l'évanescence citronnée de l'épaule d'agneau confite.

Les + : on applaudit chaleureusement la qualité de service de cette table prometteuse. Pourvu que cela dure !

 

 

Contact :

Le Sarment

37, Rue du Pont

89000 AUXERRE

Tel : 03.86.51.46.36.

Ouverture tous les jours sauf le dimanche et le lundi.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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On connaît la maxime. « Quand le bâtiment va, tout va ! ». Cela suppose dans le sens inverse, que lorsqu’il ne va pas, tout va s’effondrer irrémédiablement ? En tout cas, les signaux d’alarme, virant au rouge vif, sont allumés depuis le début de l’année dans l’Hexagone. Ce secteur économique, traditionnellement porteur d’emplois, est en train de subir une grave crise de confiance sans précédent qui risque peut-être de l’envoyer par le fond, avec à la clé une centaine de milliers de postes supprimés…Si ce n’est pas plus, si l’on y ajoute tous les intervenants connexes de la filière.

Bref, c’est tout le château de cartes qui présente de sérieuses lézardes en France. Les fédérations patronales du secteur, Fédération Française du Bâtiment et CAPEB, ne cessent de tirer la sonnette d’alarme auprès du gouvernement. Elles sont relayées par la Fédération nationale des Travaux Publics mais aussi de puissants organismes institutionnels comme la FNAIM, la Fédération nationale de l’Immobilier.

L’effondrement des permis de construire dans le pays explique en partie la situation. A l’instar de la faiblesse du marché immobilier, notamment dans le neuf qui piétine. Il suffit d’en discuter avec les professionnels de cette filière pour s’apercevoir que le pessimisme est devenu le lot de leur quotidien au niveau des affaires.

Pire, les négociateurs, d’ordinaire enclins à ramener du business à force d’opiniâtreté et de savoir-faire rentrent de plus en plus souvent bredouilles de leurs entretiens avec des prospects. Morosité et « tirage de gueule » en perspective dans le sérail…

Le nombre de vitrines immobilières qui disparaît du paysage commercial dans les villes de l’Hexagone s’allonge au fil des mois. Preuve que le marché de l’offre et de la demande n’est plus au rendez-vous ; ce qui ne fait pas le jeu par ricochet naturel des ménages et des néo-propriétaires à l’immobilier, eux-mêmes amers.

 

Mais où sont passées les offres de la commande publique ?!

 

Du côté des professionnels, on n’est pas mieux loti. La hausse exponentielle et spéculative des matières premières, coup sur coup engendrée par la crise sanitaire de la COVID 19, puis par la déflagration belliqueuse jusqu’au-boutiste opposant Russes et Ukrainiens à l’Est de l’Europe a agi comme un catalyseur.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres, c’est bien connu mais là, la douche écossaise qui s’est abattue sur les artisans du secteur BTP n’est pas prête de sécher. Les cours des matières premières qui se sont envolées ne sont jamais revenus à leur niveau d’avant ces crises successives, provoquant un irréversible impact sur les entreprises. Certaines ont été obligées de fermer la porte en déposant le bilan auprès des tribunaux de commerce…

 

 

Mais, là où le bât blesse véritablement, c’est en matière de commandes publiques ! A l’heure de la simplification à outrance exigée par le ministre de l’Economie Bruno LE MAIRE qui en fait désormais son cheval de bataille prioritaire dans ses missions régaliennes alors que cette promesse électorale du chef de l’Etat date de sa toute première installation à l’Elysée, c’est une vraie chape de plomb administrative qui pèse toujours sur les têtes pantelantes des entrepreneurs qui osent encore s’y aventurer !

Complexité et lenteur de l’administration, choix du moins offrant avec des qualités professionnelles qui se révèlent par la suite moindre quand il faut repasser derrière les travaux mal ficelés, clientélisme et nébulosité autour de certaines attributions de dossiers faisaient déjà frémir les prétendants à ce Graal suprême de s’engager ouvertement avec les collectivités.

 

Une estimation évaluée à 100 000 postes à supprimer…

 

Mais, là en plus, il s’avère que ces dernières ne bénéficiant plus des largesses de l’Etat ou ayant des budgets restreints qui ont fondu comme neige au soleil, tardent à la réalisation de travaux, parfois urgents, voire les placent dans la catégorie des pertes et profits, ou le plus souvent en les reportant aux calendes grecques.

C’est-à-dire vers un plus tard ce qui signifie jamais dans le jargon administratif des collectivités territoriales !

Depuis le début de l’année, la baisse des commandes publiques équivaut à un volume de 15 % d’affaires pour les acteurs de la filière du bâtiment. Autant dire une perte sèche de leurs chiffres d’affaires, incompressible.

L’autre problématique du moment mais qui perdure depuis plusieurs mois déjà, c’est le sempiternel aspect du recrutement. Les artisans du bâtiment dont certains possèdent parfois des carnets de commandes bien remplis se voient contraints, faute de personnel qualifié, de refuser des marchés sur lesquels ils devaient intervenir ! Conséquence, c’est un net manque à gagner pour la trésorerie et autant d’effets pernicieux à la survie de l’entreprise.

Cela entraîne à terme une logique implacable en matière de management et de stratégie : au lieu d’embaucher, alors qu’ils en avaient un cruel besoin, les patrons des sociétés exsangues financièrement procèdent au licenciement de leurs éléments un peu partout en France.

Une première estimation table sur 100 000 postes qui seraient supprimés d’ici 2025. D’autres observateurs économiques parlent même de 250 000 emplois passés à la trappe sien die.

A l’heure où les Jeux Olympiques de Paris et leurs nombreuses constructions ont mobilisé budgets et forces humaines depuis plusieurs années pour la gloriole de la France, cela fait un peu tâche de se dire que parallèlement, et surtout en province, le sort de bon nombre d’artisans du bâtiment (voire des  travaux publics) ne tient plus qu’à un fil qui ressemble à une corde avec laquelle se pendre ! Un fil qui n’est pas celui d’Ariane, visiblement…

 

Thierry BRET

 

 


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De meetings en réunions, de visites sur les marchés ou sur les foires commerciales, telle celle de Sens, 95ème du nom inaugurée samedi où il fut accueilli par une imposante foule d’aficionados scandant son nom et réclamant des séances photographiques à ses côtés, le président du Rassemblement National Jordan BARDELLA ne change pas d’un iota sa rhétorique et son combat menés contre l’incivilité et l’irrespect en France. Face à cet ensauvagement qui prospère, une seule et unique préconisation : la fermeté…Un argument inscrit dans le programme du parti mariniste aux européennes. Y compris pour les échéances de 2027 !

 

SENS : « Il faut sortir de la mécanique du déni qui consiste depuis plusieurs années en France à expliquer que la violence n’évolue pas de manière négative et qu’il y a toujours une excuse pour justifier cette violence telle que la pauvreté ou les conditions sociales. Moi, je prône une attitude face à cet ensauvagement de la société : c’est la fermeté… ».

Très à l’aise dans le maniement du verbe face à une cohorte de journalistes qui se bousculent et jouent des coudes pour avoir la meilleure des places au plus près de l’orateur, appuyé à un mange debout, le président du Rassemblement National assène avec conviction ses arguments.

Bien rodé dans l’exercice – il est rappelons-le tête de liste du RN lors de ses échéances européennes,  une élection importante qui se déroulera le 09 juin prochain -, le tribun Jordan BARDELLA s’accorde une légère pause avec la presse durant les deux heures de visite – voire un peu plus selon le rythme très lent de l’impressionnant cortège qui déambule dans l’une des artères accueillant les stands exposition de la foire en remontant vers la canopée – pour expliquer sa présence ce jour en terre de l’Yonne, dans sa partie la plus septentrionale, et son programme.

Mais, avant de répondre aux quelques questions tirées de leurs besaces par les représentants de la presse écrite, audio, radio de toutes obédiences, le président du RN aura dû se fondre dans une foule compacte à la manière d’une rock star (si, si, il y avait même des groupies et des fans qui voulaient des autographes et de selfies !) dès la sortie de son véhicule.

 

 

Un candidat largement en tête dans les sondages à 31/32 %

 

L’imposant service d’ordre effectuant sans heurts la zone tampon entre les personnalités (on remarquera la présence des deux députés de l’Yonne, Daniel GRENON et Julien ODOUL mais aussi de quelques têtes connues de la frange mariniste du sérail à l’instar d’Audrey LOPEZ ou de l’Auxerrois Pascal BLAISE qui revendique bec et ongles son appartenance à Avenir Français) et le public.

Il faut croire que la tournée des foires de Jordan BARDELLA est synonyme de succès pour le candidat qui caracole largement en tête des intentions de vote – une oscillation statistique entre 31 et 32 % à date- puisqu’il y a quelques jours en Isère comme en Seine-et-Marne, à Montereau-Fault-Yonne, le public fut là aussi au rendez-vous, parfois pour discuter avec le jeune loup de la politique hexagonale qui pourrait faire de l’ombre à Marine LE PEN en 2027. Ou tout simplement être immortalisé en sa compagnie.

« Il nous faut de la fermeté, encore de la fermeté, martèle Jordan BARDELLA, il nous faut changer de politique en France de manière radicale… ».

 

 

Le tour de vis pénal est nécessaire en France

 

Et de citer la politique pénale qu’il juge trop laxiste à destination des mineurs. « La généralisation des centres éducatifs fermés s’impose, ajoute-t-il, de même, il faut casser la récidive avec des peines immédiates très tôt pour les mineurs. Je prône également des peines dissuasives : lorsque vous avez des peines  inférieures à deux ans de prison en France, vous n’allez plus en détention...».

Le volet de l’immigration ne fut pas occulté.

 « Une grande partie de la violence que nous subissons en France est imputable à l’incapacité à maîtriser les flux migratoires et à l’importation sur le sol français d’une culture qui ne correspond pas aux us et coutumes et aux rapports à la civilité que nous avons dans notre pays… ».

Quant aux parents, ils doivent être responsabilisés. La suppression des allocations familiales et des aides sociales est ainsi souhaitée par le leader du Rassemblement National en cas de récidives des enfants mineurs. Un tour de vis pénal, en quelque sorte, qui sert de fil d’Ariane à la politique voulue par le chef de file du parti bleu marine. Le tour de vis nécessaire pour contrecarrer cet ensauvagement progressif que Jordan BARDELLA pointe du doigt avec véhémence dans ses propos ?

 

 

Changer de mode de fonctionnement pour l’Union européenne

 

« Oui, il s’agit bien d’un ensauvagement, rétorque-t-il à la remarque insistante d’un journaliste de la presse audio qui semble s’offusquer, il n’y a pas un endroit aujourd’hui en France où l’on ne peut pas être agressé et touché par cette violence au quotidien… ».

Et l’enjeu de l’élection européenne dans tout ça ? Jordan BARDELLA y est revenu dès sa prise de parole : « j’aime l’Europe et notre civilisation, mais c’est aussi pour cela que je suis opposé au fonctionnement actuel de l’Union européenne où la France ne défend plus ses intérêts ni sa vision d’Europe des nations… ».

Quant à la problématique inflationniste de l’énergie qui grève durement le bas de laine de nos concitoyens, le président du RN ne manquera pas de casser verbalement les règles de fixation des prix de l’énergie actuelles.

« Le Portugal et l’Espagne ont obtenu une dérogation pour en sortir, justifie-t-il, et pourquoi pas la France ? C’est le meilleur moyen de baisser les prix des factures d’électricité pour les Français et nos entreprises… ».

Ensuite, tout ira très vite, retard pris sur le timing initial oblige, la dislocation du point presse fut très rapide afin que le cortège poursuive sa progression vers la canopée – l’espace clé de l’ossature de la manifestation commerçante -, les journalistes repartant comme une nuée d’oiseaux avec leur lot de questions désormais sans réponse…

Quant au candidat, vedette du jour, il continuera à donner des poignées de main à tire-larigot et à goûter aux produits du terroir proposés çà et là par des commerçants du cru à la manière d’un Salon de l’agriculture parisien ! Et à se satisfaire intérieurement de sa cote de popularité qui, c’est indéniable que cela plaise ou non, ne cesse de monter inexorablement…de là à en faire un présidentiable dans trois ans ?

 

Thierry BRET

 


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Il aura profité de la tribune qui lui était offerte à l’issue de la découverte du site d’exploitation de TECHNIP Energies pour lancer un appel à manifestation d’intérêt, le ministre délégué en charge de l’Industrie et de l’Energie Roland LESCURE ! L’expérimentation du stockage du carbone (Co2) en France est donc présente dans les tuyaux ! Une opportunité en or, selon le représentant du gouvernement, pour réconcilier enfin économie et écologie…

 

SENS : Tel un coach ambitieux à la tête d’une équipe qui gagne, il souhaite que le team France devienne le champion du monde du stockage sous-terrain de carbone dans les prochaines années, le ministre délégué en charge de l’Industrie et de l’Energie ! Avec la venue de Roland LESCURE sur le territoire de l’Yonne, ce vendredi 26 avril en fin de matinée, c’est bel et bien à l’écologie du possible que le représentant de l’Etat est venu rendre hommage. Mais, attention pas n’importe quelle écologie. Peut-être pensait-il à celle, punitive et coercitive qui exaspère d’ordinaire ses compatriotes avec ses contraintes ?

Non, là, dans le cas présent, prétexte à la visite de l’entreprise TECHNIP Energies qui profita de ce cérémonial pour célébrer son cinquantième anniversaire, Roland LESCURE a vanté les prouesses et qualités d’une écologie devenant conciliante, enfin, avec la réalité économique du pays.

« Je veux porter l’écologie du possible, répètera-t-il plusieurs fois lors de sa prise de parole. Une écologie permettant de montrer les capacités de la France de décarboner les industries traditionnelles et d’inventer l’industrie de la décarbonation… ».

Bref, inventer dans le même temps les outils d’aujourd’hui et de demain. Une gageure ? Non, une réalité, d’après lui.

 

 

Le stockage du carbone, en Norvège mais aussi sur le sol de France

 

La genèse de l’histoire prend ses sources en 2022. Lorsque le président de la République Emmanuel MACRON avait rassemblé à l’Elysée les cinquante entreprises les plus émettrices de Co2 de l’Hexagone.

« A elles seules, rappelle Roland LESCURE, elles représentaient 60 % des émissions de carbone de l’industrie française. L’enjeu de cette rencontre était de travailler avec l’Etat à la décarbonation de l’industrie nationale. Soit une cinquantaine de contrats passés avec des aciéries, des cimenteries, des fabricants d’aluminium… ».

Aujourd’hui, ce sont 37 de ses sociétés industrielles qui ont changé de méthodologie depuis cette entrevue élyséenne. En modifiant leurs techniques et leurs procédés. Louables intentions, certes, mais in fine, le carbone reste toujours omniprésent dans l’environnement industriel. Et ce pour longtemps.

« Ce carbone, ajoute le ministre, on a besoin de le capturer, de le liquéfier, de le transporter, et de le renvoyer là d’où il vient ! En l’occurrence, en mer du Nord ou pourquoi pas en France… ».

La stratégie de capture de carbone fait petit à petit son chemin parmi les stratégies à mettre en place. Lors de son intervention, jeudi à la Sorbonne, Emmanuel MACRON a souligné que « l’Europe pouvait devenir la première économie décarbonée de la planète ». Comment ? En en faisant un levier industriel très fort !

 

 

 

Etre à la pointe de la transition écologique…

 

« Cette capture de carbone, poursuivit l’orateur, on est capable de la mettre en œuvre de manière pratique en France mais aussi dans le monde… ».

Une adaptation concrète de la planification écologique et de ses actions qui ouvrent la voie à un nouveau chapitre pour le pays. Et Roland LESCURE de réaffirmer en insistant que la capture de carbone sera possible en France, à l’identique du stockage de carbone in fine. Une France qui serait alors à la pointe de la transition écologique dans les années à venir.

Dès lors, les entreprises désireuses de capter et stocker le carbone doivent répondre à l’appel à manifestation d’intérêt, lancé de vendredi matin sur les ondes des radios hertziennes.

« Ces entreprises, nous les encourageons à nous contacter pour nous proposer des tests et pour qu’on aille dans les gisements d’hydrocarbure présents en France afin de sonder ces sites pour y stocker du carbone… ».

Concrètement, dès 2025, quatre à cinq gisements d’hydrocarbure français subiront une série de tests et d’analyses pour voir s’il est possible d’y stocker du carbone. L’objectif étant de transformer ces endroits en de véritables zones de stockage du carbone en 2026, voire en 2027. Confirmant de facto que la planification écologique est bien une réalité.

Le ministre prit soin de se référer à TECHNIP Energies, le lieu idéal pour se mettre en action. « Cette entreprise est en train de passer de l’économie du XXème siècle dans laquelle elle est à celle du XXIème siècle. Depuis cinquante ans, cette structure fabrique des bras de chargement ici dans le Sénonais. Elle intervient depuis cinq décennies sur des plateformes pétrolières, sur des plateformes de méthane ; elle invente l’avenir… ».

 

 

Un ministre ému devant tant de prouesses et de volonté…

 

Evoquant un récent voyage en Norvège, Roland LESCURE témoigne de la pertinence du bras de chargement de Co2 de TECHNIP, l’un des trois premiers appareils conçus par l’entreprise de l’Yonne au rayonnement planétaire.

« La France va devenir au fil des années l’un des champions mondiaux de cette filière industrielle que l’on est en train d’inventer, affirma le ministre de l’Industrie, GRT Gaz, TOTALEnergies, AIR LIQUIDE ou TECHNIP Energies intègrent le nouvel écosystème qui se crée et que nous souhaitons développer. ».    

Ayant apprécié la démonstration d’un bras de chargement en mouvement proposée par deux techniciens de la société icaunaise – « franchement, cela a de la gueule ! dira Roland LESCURE – le ministre fit part de son émotion devant les prouesses techniques, automatiques et…silencieuses de l’énorme engin se mouvant dans les airs.

« Ce qui m’a ému le plus, renchérit-il, c’est vous toutes et vous tous ! C’est les femmes et les hommes qui derrière ces usines, derrière ces innovations, continuent à travailler, à prévoir, à produire, à façonner l’avenir. Ce qui me rend plus que jamais optimiste et déterminé ! ».

Une chance en or, en vérité de transformer l’avenir ? Oui, insiste le représentant de l’Etat. « Oui, car avec ce type d’entreprise, on peut créer de la prospérité et de l’emploi dans tout le territoire. On peut redonner espoir à des gens qui n’en ont plus… ».

Un message en forme de clin d’œil adressé aux jeunes générations qui doivent postuler dans les filières industrielles, porteuses d’emplois pérennes. Avis à celles et à ceux qui ont du talent et qui ont envie de le mettre au profit des filières technologiques de demain ! La France veut être championne mondiale !

 

Thierry BRET

 

 


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Un renouvellement de partenariat, c’est le plus souvent une simple formalité, certes. Mais, il est toujours bon de le graver dans le marbre mémoriel via une séance photographique à la clé ! C’est ce qu’a cru bon de faire (et il a eu raison !) le nouveau responsable de la CPME de l’Yonne, Didier BARJOT, qui séance tenante a pris soin d’organiser avec la chargée des relations partenariales du groupe VYV, Christelle GOURDIN, cet instant immortalisé par l’objectif…

 

AUXERRE : Cela fait déjà une décennie que la relation partenariale entre la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne (CPME) et le groupe assurantiel VYV existe. Pas étonnant, donc, que les sourires s’affichaient sur les visages radieux des signataires de ce document, paraphé à Auxerre, lors d’une réunion de travail à laquelle participaient Didier BARJOT, le nouveau président de la CPME 89 depuis quelques semaines – il a succédé à Baptiste CLERIN qui est en charge aujourd’hui de la cellule Artisanat au sein de l’institution patronale -, la nouvelle secrétaire, Peggy PRINCE et la chargée des relations partenariales du groupe VYV, Christelle GOURDIN.

 

 

Protégeant aujourd’hui près de 11 millions de personnes en France, VYV est un partenaire de poids pour l’entité patronale de l’Yonne en matière de protection sociale. C’est ce qu’est venue rappeler la représentante du groupe de prévoyance et de protection lors de ce déplacement en terre de l’Yonne.

 

Thierry BRET

 


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