Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Les opposants au projet de suppression de la collecte des déchets en porte-à-porte sur le territoire de l’Auxerrois ne désarment pas. Ils étaient plus de 350 samedi après-midi à défiler dans les rues de la ville préfecture, pour manifester leur colère, convaincus que seule la mobilisation peut faire plier le président de l’Agglomération et maire d’Auxerre, Crescent MARAULT (LR) et l’inciter à remiser sa proposition de points d’apport volontaires à la poubelle.

 

AUXERRE : On a connu défilé de mode plus glamour ! Mais, ce samedi, les poubelles en goguette, rue du Temple à Auxerre, poussées par des manifestants jouant de leurs couvercles pour mieux se faire entendre avaient surtout pour objectif de ne pas passer inaperçues… Pari gagné, avec une ambiance sonore façon « Tambours du Bronx » qui n’a pas manqué d’interpeller les promeneurs en ce milieu d’après-midi estival. Dans le cortège, de nombreux cheveux blancs et quelques cannes. Un public n’ayant pas forcément la culture des manifestations, mais que l’inquiétude née de la fin programmée de la collecte des déchets en porte-à-porte a poussé dans la rue. A l’image de Bernard, habitant de Coulanges-la-Vineuse, qui ne mache pas ses mots, suite à la fermeture de la déchetterie de Val-de-Mercy : « c’est une ineptie totale ! On va revenir aux décharges sauvages… Aujourd’hui retraité, de retour à Coulanges après avoir travaillé à Paris, je pense que la vie rurale doit s’accompagner de services simples et de proximité, les gens n’en demandent pas plus. Ce qu’on peut gérer localement, on le garde…»  

 

« Les poubelles, c’est notre affaire, on ne se laissera pas faire ! »

 

Sur l’air des lampions, ce slogan martelé à la sono semble donner le rythme au défilé : « les poubelles, c’est notre affaire, on ne se laissera pas faire… ». Pour nombre de personnes présentes, la précipitation à voir modifier l’existant, sans concertation préalable ne « passe » pas : « on a tenté de discuter, de parlementer mais le projet a été voté et nous citoyens, nous sommes retrouvés devant une situation qui semble pour beaucoup d’entre nous aberrante… ».

Le collectif « AuxR_M sa collecte en porte-à-porte », regroupe aujourd’hui 360 personnes, simples citoyens pour la plupart, qui s’est donné pour mission d’essayer de faire changer la politique mise en place par la gouvernance actuelle sur la question des déchets. Revendiquant un programme jugé moins onéreux et plus vertueux : traitement et valorisation des biodéchets, maintien de la collecte en vigueur, maintien et modernisation des sept déchetteries existantes, création d’une recyclerie et de « donneries » pour un réemploi des objets déposés.

 

 

Quand Pascal HENRIAT devient une source d’inspiration…

 

Sur un simple panneau de carton, cette interrogation en quelques mots, « et les handicapés… ? ». Michel habite Saint-Georges et s’inquiète de ce que sera l’avenir pour ses enfants handicapés physiques : « seront-ils en mesure demain d’emmener leurs sacs poubelle jusqu’au point d’apport volontaire le plus proche… ? Ce que l’on nous propose est complètement inadapté ! ».

Membre du collectif, Daniel ne décolère pas : « simple citoyen, j’essaie de défendre des causes qui me semblent justes et voir un projet à 23 millions d’euros venir détruire l’existant en supprimant les déchetteries pour les remplacer par deux plus importantes en les installant à des kilomètres, c’est une connerie ! ».

Il se souvient encore de ce qui l’a incité à rejoindre les rangs du collectif : « c’est quand j’ai vu quelqu’un comme Pascal HENRIAT (ancien vice-président de la Communauté d’agglo de l’Auxerrois), un gestionnaire, reconnaître que sur le plan économique, c’était une erreur et qu’il voterait contre… ».

 

 

Trois mariages et un enterrement !

 

Suite au rejet par le tribunal administratif de Dijon de la requête déposée en « référé suspensif », par une dizaine de maires de l’agglomération auxerroise, au motif que la délibération votée en septembre 2023 était « seulement une intention sans validité juridique », le collectif reste néanmoins confiant. Relevant qu’un jugement de ce type ne pourra qu’obliger l’agglomération à repasser par un vote en conseil communautaire pour finaliser son projet de gestion des déchets et ses deux « méga déchetteries ».

Bien décidé à faire changer d’avis les élus qu’ils considèrent comme ayant été « mal informés » en septembre dernier. Au programme des mois à venir : des réunions dans chacune des communes de l’agglomération pour informer les habitants des enjeux et des solutions alternatives possibles.
Pour l’heure, le cortège stationné place Charles-Surugue, sous le regard de Cadet-Roussel est appelé à se disloquer, faute d’autorisation préfectorale l’autorisant à poursuivre jusqu’à la place de la mairie, avec comme raison invoquée, « les trois mariages s’y déroulant ce samedi après-midi ».

Presque le titre d’un film si l’on considère que les manifestants les plus cinéphiles y rajouteraient bien un enterrement, celui du projet voté à une courte majorité le 23 septembre dernier !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Sa carte de visite est plutôt élogieuse. Conseiller départemental de la Drôme et maire de Saint-Vallier – ça fleure bon la terre du rugby rhodanien ! –, ce trentenaire bien dans sa peau et volubile à souhait, diplômé de Sciences Po Lyon, ne pratique nullement la langue de bois pour contrer celles et ceux de ses adversaires qui tenteraient de lui barrer la route. En l’occurrence celle le conduisant, probablement en sa qualité de numéro trois de la liste de gauche (« Réveiller l’Europe »), composée par le Parti socialiste et Place Publique, au poste d’euro député au soir du 09 juin.

 

JOIGNY : Souriant, il a le sens du verbe facile, le nouveau jeune loup de la politique hexagonale, made in Parti socialiste, version drômoise ! Même pas quadragénaire – il doit avoir dans les 37/38 ans à tout casser sur l’échelle de l’existence -, il possède un sens oratoire de belle facture, qu’il saura mettre en évidence, tant devant les militants et sympathisants de la liste portée par Raphaël GLUCKSMANN – une liste pro européenne et qui se reconnaît pour telle, occupant une méritoire troisième position selon les récents sondages – venus le voir en réunion publique que devant les trois journalistes, fin prêts à l’interviewer lors d’une conférence de presse d’avant meeting.

Sa présence en ses murs ? Elle n’est pas décalée en soi.

 

« Que les politiques nationaux s’inspirent un peu plus du terrain ! »

 

« Je connais Nicolas SORET depuis longtemps et nos parcours politiques sont sensiblement similaires... ». Il profitera de cette introduction pour tresser des lauriers au président de la communauté de communes et édile de Joigny, présent à ses côtés qui l’a invité.

« Nicolas fait partie de ces élus inspirants, précise l’orateur de la Drôme, il sait mouiller le maillot tous les jours pour changer le quotidien des gens… ».

Dire le contraire de la part du maire socialiste de Saint-Vallier eut été étonnant, n’est-il pas ?!

A contrario, il tacle gentiment nos confrères de la presse nationale, le garçon : « Vu de Paris et des médias nationaux, dès que l’on parle de la province, on a l’impression que c’est une accumulation de problèmes ! Alors que nous sommes dans une France qui se bat et qui est heureuse de vivre. Or, ce que je souhaite démontrer dans cette campagne électorale de terrain, c’est que nous avons une France des réussites à l’échelle locale, qui sont des exemples à prendre… ».   

Et, vlan, voilà un bon point à l’actif de cette France profonde et périurbaine décernée par le candidat de la gauche modérée !

« D’ailleurs, renchérit-il avec certitude, si la vie politique nationale s’inspirait plus des actions qui sont menées sur le terrain de la proximité à l’échelle locale, je pense que le pays se porterait mieux aujourd’hui ! ».

Une jolie flèche décochée à l’attention des esthètes de la politique parisianiste, grands donneurs de leçons et peu connaisseurs de ce qui se vit dans les campagnes, pas celles de la politique, les autres, de la ruralité !

 

 

Les carences de la production européenne imputables aux libéraux !

 

Adepte du « bon sens appliqué au quotidien », Pierre JOUVET insiste sur cette évidence : « le bon sens paysan nous permettrait de marcher moins sur la tête… ».  Jusque-là, il prêche des convaincus parmi l’assistance, l’orateur du jour ! Mani CAMBEFORT en tête, puisque le premier secrétaire fédéral du PS 89 est aussi de l’invitation pour cette causerie à bâtons rompus avec les journalistes.

Le numéro 3 de la liste emmenée par Raphaël GLUKSMANN considère l’enjeu européen, comme fondamental. Alarmiste, Pierre JOUVET souligne que « la guerre est aux portes de l’Europe, une situation inédite et jamais vue jusqu’alors depuis l’avènement des échéances européennes ». Un contexte géopolitique extrême – il s’est encore renforcé depuis, à la suite des attaques aériennes de l’Iran contre Israël le week-end dernier – qu’analyse l’élu de la Drôme.

« Non seulement, le dictateur Vladimir POUTINE a décidé de mener un conflit à charge contre son voisin ukrainien, mais c’est surtout un combat acharné contre les valeurs de l’Europe auxquelles nous croyons. Mais, l’Europe, c’est avant tout la paix. Et cette attaque des Russes contre l’Europe, c’est une guerre menée contre la démocratie, la liberté, et le modèle économique qui est le nôtre… ».

Un conflit qui se répercute de plein fouet en autant de conséquences néfastes pour l’Europe. « La droite libérale d’Ursula Von Der LEYEN a affaibli notre continent et notre souveraineté nationale, ajoute le parlementaire, on l’a vu lors de la crise sanitaire imputable à la COVID où le seul continent qui se soit exposé au ridicule de la situation fut l’Europe ! ».

Bing, ça tombe comme à Gravelotte dans la bouche du conseiller départemental drômois, « comme nous avions des masques de protection périmés en stock, on est allés piquer ceux des Italiens, voire ceux des Français d’une région à l’autre sur les tarmacs des aéroports pour nous équiper ! Car, nous n’étions pas capables de produire lesdits masques parce que notre souveraineté industrielle a été mise à mal, à cause des libéraux européens ! ».

Ubuesque, n’est-ce pas ? Mais, tellement vrai !

 

« Nous sommes tout sauf des euro-béats ! »

 

L’élu poursuit : « on dit souvent que l’Europe est mal aimé ; je suis président d’une intercommunalité. Soit, si tout va bien, c’est grâce à la mairie. Soit tout va mal, et c’est à cause de la Communauté de communes ! Une intercom, c’est une vision partagée. L’Europe, c’est pareil et c’est ce que l’on en fait ! ».

La liste « Réveiller l’Europe » se définit comme celle, de gauche, qui est pro européenne et qui en assume l’idéologie autour de la santé, la transition écologique, la ré-industrialisation, les grandes mutations sociétales.

« Nous sommes tout cela, affirme Pierre JOUVET, sauf des euro-béats ! Nous savons ce qui ne fonctionne pas. Par exemple, notre dépendance totale ou presque en matière de souveraineté énergétique ».

Et de citer l’exemple de l’Allemagne, pays soumis pieds et mains liés, à la dominante russe en matière d’approvisionnement de gaz. Un épineux problème à gérer de l’autre côté du Rhin.

« Nous n’avons pas été capables d’avoir une politique de souveraineté suffisamment forte. Reprendre la main dans cette campagne, c’est aussi tenir tête aux puissants, qu’ils soient sur la scène de la géopolitique ou des finances. Nous souhaitons une meilleure redistribution à l’échelle de l’Europe, notamment au niveau du pouvoir d’achat, du fait de l’inflation imputable en grande partie aux évènements ukrainiens. ».

Le porte-voix de « Réveiller l’Europe » explique alors qu’il faut prendre l’argent là où il est. « Le gouvernement français au niveau national comme au niveau européen refuse de le faire, s’insurge Pierre JOUVET.

D’où l’idée de développer le concept « Taxe de riche » que les candidats de la liste socialiste et Place Publique défendent bec et ongles parmi leurs projets en s’inspiration d’une initiative d’un élu belge.

« Nous allons mettre en place si nous sommes majoritaires une taxe pour imposer les multimilliardaires et les millionnaires. Il suffit de regarder les résultats obtenus par certaines entreprises du CAC 40 qui réalisent des dividendes de « profiteurs de guerre » comme TOTAL au cours de ces deux dernières années, cela équivaut à 40 milliards d’euros de dividendes ! La redistribution n’a jamais été aussi mauvaise et cela entraîne une défiance généralisée qui amène la montée des populismes et la poussée de l’extrême droite ; le gouvernement français se refusant de taxer les plus riches ou de mettre en place un impôt sur les supers profits… ».

Réorienter l’Europe est l’un des objectifs de la liste de gauche. Comme le stipule Pierre JOUVET : « l’Europe doit s’incarner dans le quotidien des gens, car l’Europe doit être utile au quotidien… ».

 

Le « Mozart » de la finance a échoué !

 

Question : est-ce que les socialistes et leurs alliés peuvent raisonnablement gagner la majorité au parlement européen ? « C’est possible, rétorque Pierre JOUVET, il n’y a que vingt sièges d’écart entre la droite européenne et nous, les sociaux-démocrates… ».  

Un investissement massif en faveur de la transition écologique – un item prégnant dans la campagne de la liste de gauche – est nécessaire, précisera en guise de conclusion l’élu de la Drôme, afin de faire face aux problématiques du climat et de son dérèglement. Quant à la ré-industrialisation de l’Europe et de l’Hexagone, elle est devenue une évidence mais en mettant des mesures de protection drastique envers la Chine et des Etats-Unis.

« Répondre à un marché public en Chine, c’est simple, s’amuse l’interviewé, si vous n’êtes pas une entreprise chinoise, vous n’avez pas le droit d’y prétendre.

C’est interdit ! En Europe, un grand marché public à plusieurs centaines de millions d’euros peut revenir à une entreprise venue d’Asie ou des Etats-Unis ! Il en est ainsi à hauteur de 40 % du marché public ! ».

Considérant que cette liste PS/Place Publique représente le « vote efficace », Pierre JOUVET ne se privera pas d’écorner l’image de Jordan BARDELLA, le porte-flambeau du Rassemblement National qui caracole dans les sondages à plus de 30 % !  

« Jordan BARDELLA ? C’est « Mister Selfie », plaisante le candidat, il ne propose rien ! Il refuse tous les débats mais pour être pris en photo avec ses partisans, il n’y a pas de problèmes ! C’est normal, comme il n’a pas de projets et qu’il n’a rien à dire, il n’y a pas de débats ! ».

Quant à la majorité présidentielle, élue il y a sept ans– elle l’avait été pour faire barrage à la droite souverainiste dixit Emmanuel MACRON -, elle a échoué sur ce registre.

« Plus le chef de l’Etat mène des politiques de destruction sociale, plus le RN progresse, constate amer Pierre JOUVET. Ne parlons pas de la loi immigration et de la retraite ! Ne parlons pas non plus des déficits publics et de la banqueroute de la France ! Le soi-disant « Mozart » de la finance préfère taper sur les précaires et les plus pauvres pour aller trouver de l’argent ! ».

Appelant à une large mobilisation, « Réveiller l’Europe » veut mettre en échec les deux listes portées par le duo RN/majorité présidentielle, en créant, pourquoi pas la surprise de cette échéance européenne.

En jouant la carte de la cohérence politique et en étant la seule liste à avoir déjà présentée l’ensemble de ses candidats, dans un souci de clarification. Un atout dans le jeu politique d’une gauche ragaillardie par la présence de Raphaël GLUCKSMANN, l’homme providentiel ? Il faudra attendre au soir du 09 juin pour le savoir, qu’on se le dise !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Quintessence moderne des efforts des physiciens pour comprendre la structure de la matière et ses interactions fondamentales, la « théorie des cordes et des super cordes » a ouvert la voie à une investigation de questions aussi essentielles que la dimensionnalité de l'espace-temps, la grande unification ou l'évolution de l'univers. L’univers serait né d’une vibration ! Chaque atome, chaque molécule, chaque être vivant, chaque pensée, chaque émotion, tout vibre à une certaine fréquence. L'ensemble de ces vibrations crée l'univers que nous connaissons.

 

TRIBUNE : Tout est connecté, tout est lié, et cette interconnexion est fondamentale pour comprendre la nature profonde de l'existence. Alors le poète pose des questions : avec quel violon ? Qui tient l’archet ?   

La théorie des cordes sommeillait depuis plus de quinze ans quand elle s'est trouvée brusquement propulsée au premier plan de l'actualité scientifique. En 1984, deux théoriciens, Michael GREEN et John SCHWARZ ont alors montré qu'elle pouvait fournir une nouvelle voie d'accès à un problème fondamental et resté sans réponse depuis Albert EINSTEIN : réconcilier la mécanique quantique avec la relativité générale, unifier la théorie de la gravitation avec les autres interactions fondamentales de la matière.

On peut dire que c'est le début de la réalisation d'un rêve inaccessible, le fameux « champ unique » recherché en vain par le sage de Princeton (EINSTEIN) dans les vingt dernières années de sa vie. Une véritable aventure conceptuelle s'engage donc, mais avec la perspective de prolongements concrets, dans la mesure où les nouveaux accélérateurs de particules comme le LEP à Genève et le SLC aux Etats-Unis, pourraient bientôt ouvrir la voie des vérifications expérimentales.

La théorie des cordes n'est pas encore une théorie établie. Elle suscite cependant encore beaucoup d'espoirs. Comprendre l’origine du monde, l’histoire de l’univers, notre histoire, et les interactions entre le vivant et l’univers…

 

L’univers n’est que vibration

 

On dénombre trois vibrations essentielles : l’énergie émotionnelle – les vibrations de nos sentiments, l’énergie cognitive – les vibrations de nos pensées et l’énergie physique – les vibrations de notre corps. La physique quantique et les neurosciences nous disent que la somme de ces trois vibrations génère l’atmosphère énergétique de chaque être humain. C’est la base de la pensée créatrice. «…l’Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux… » raconte la Genèse. Pour l’Ancien Testament (base commune aux juifs et aux chrétiens), l’esprit est à l’origine de la création du premier jour : l’Esprit engendre la lumière pour faire suite aux ténèbres.  La pensée engendre le réel,  l’action est réelle, donc l’action est pensée ! Pardonnez ce syllogisme mais on peut aussi le contester…

La colère ne s’oppose pas à la sagesse, la lenteur ne s’oppose pas à la vitesse… tout est double et toute chose possède des pôles et tout a deux extrêmes. Semblable et dissemblable ont la même signification. Les pôles opposés ont une nature identique mais des degrés différents. Ce vieux paradoxe a toujours rendu perplexe l’esprit des hommes. Pour l’hermétisme, c’est le niveau de vibration, notre interaction avec l’univers, qui génère notre comportement et l’action.  

 

 

Le principe de vibration

 

Une doctrine hermétique vieille de plusieurs siècles qui nous plonge dans les philosophies grecques et égyptiennes. L’histoire a égaré la force de la pensée égyptienne et son maître, Hermès Trimégiste. Au XIXème siècle, la science physique découvrit à nouveau certaines vérités hermétiques. Les découvertes scientifiques du XXème siècle ont apporté de nouvelles preuves concernant les doctrines hermétiques, comme le principe de polarité et le principe de vibration.

Du principe de vibration à la théorie des cordes, il n’y avait qu’un pas… Dans le cadre de ce principe, tout est en état de mouvement perpétuel. La science moderne a démontré que tout ce que nous appelons « matière et énergie »,  n’est qu’un mode mouvement vibratoire.

Pour ces philosophes et certains savants d’aujourd’hui, l’univers serait né d’une vibration primordiale, et continuerait sa vibration jusqu’à… la fin des temps. Toute matière, chaque plante, chaque animal, chaque être humain, est, et serait soumis à la vibration initiale et vibre à son tour ! Quelle poésie que d’imaginer que la pensée peut créer une fleur, un environnement heureux et la sagesse pour l’humanité…

Ceci procède un peu de la recherche de la « Pierre philosophale », qui, pour nos amis alchimistes spéculatifs, permet de trouver l’or (le bonheur partagé) et la vie éternelle (V.I.T.R.I.O.L.U.M.).

« Les lèvres de la sagesse sont closes, excepté aux oreilles de la raison ». Le Kybalion

 

Paul GUILLON

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Positif. Voire très positif malgré un contexte économique atone et incertain. C’est en substance les premiers enseignements à tirer de la fréquentation touristique dans l’Yonne en 2023. Radieuses et souriantes, les deux dirigeantes de l’agence de développement Yonne Tourisme pouvaient d’entrée de jeu afficher un large sourire au moment de présenter le bilan de la saison écoulée, l’un des temps forts de l’assemblée générale. Sachant que ce secteur d’activité équivaut à 55 % du PIB de notre territoire, de belles perspectives se présentent ainsi en 2024 pour ce segment économique, l’un des plus importants de la Bourgogne septentrionale…

 

SEMENTRON : Une constatation faisant office d’évidence en guise de préambule : l’Yonne ne deviendra jamais un département à pure vocation industrielle. Lucide dans ses analyses, Isabelle FROMENT-MEURICE, présidente de l’agence de développement Yonne Tourisme et conseillère départementale de l’Yonne estime que le territoire le plus septentrional de la Bourgogne Franche-Comté possède, a contrario, bien des atouts dans son jeu, celui de l’attractivité, notamment sur les métiers de service et surtout sur l’un des secteurs de prédilection de l’avocate d’affaires, le tourisme dont elle défend bec et ongles les intérêts à chaque prise de parole en public.

« J’y crois, martèlera-t-elle à plusieurs occasions lors de sa prise de parole, dans le cadre de l’assemblée générale ordinaire de la structure. Un événement accueilli sous un joli soleil printanier dans un cadre champêtre tout aussi rayonnant, « L’Abîme », havre de paix et de tranquillité, à quelques encablures de la commune de Sementron.

 

+ 6,4 % de progression en 2023, l’Yonne a la cote !

 

Il est vrai que le bilan de fréquentation de la saison écoulée, celle de l’année 2023, tente à lui donner raison à bien des égards. Ce qui est fort prometteur pour le début de saison qui s’amorce dès avril dans cette zone géographique.  Avec ses 8,1 millions de nuitées touristiques, réalisées en hébergement marchand et non marchand, le territoire icaunais n’a pas à rougir de son résultat, loin s’en faut !

Par rapport à 2022, la progression de visiteurs est significative : + 6,4 % !

Tant du côté de la clientèle hexagonale (+ 7,1 %) qu’étrangère (+ 4,5 %). Un bon point donc pour le département. Tout commence effectivement dès le grand week-end pascal, poursuivi par le mois de mai qui en règle générale est propice avec ses nombreux déplacements touristiques,  imputables aux ponts (ou aqueducs selon la configuration calendaire !) et permet aux touristes de se mouvoir aux quatre coins de la France en quête de détente et de loisirs.

Le pic de fréquentation survient à partir de juillet où le volume de nuitées icaunaises est alors en hausse. Mention spéciale également en septembre, un mois bénéficiant souvent d’une arrière-saison de qualité, au niveau de la météo.  

Même la période des vacances d’automne (la Toussaint) et de Noël est favorable en termes de nuitées sur notre territoire. Ce qui est plutôt encourageant.

« C’est logique, explique Isabelle FROMENT-MEURICE, la campagne promotionnelle « l’Automne en Bourgogne » incite fortement à venir découvrir notre territoire à ce moment de l’année. C’est l’une des rares destinations hexagonales à le faire sur cette période… ».

Une démarche marketing astucieuse, sans aucun doute, dont le résultat paie !

 

 

Une carence de reconnaissance de l’appellation « Yonne »

 

Le bémol, car il y en a un, évidemment, se situe au niveau de la durée moyenne de séjour : 1,83 pour cette année 2023. Soit 62,6 % des touristes qui nous rendent visite, certes, mais qui ne s’attardent pas trop longtemps, malheureusement. Ils ne sont que 3,1 % à consacrer plus d’une semaine de présence dans le département bourguignon alors qu’il existe pléthore de possibilités touristiques, culturelles et gastronomiques à découvrir. Sans omettre les hébergements hôteliers et gîtes !

« Non seulement, il est nécessaire d’allonger la durée des séjours, précise la présidente de l’agence Yonne Tourisme, mais en outre, il faut inciter les touristes à revenir ! ».

Chacun de constater que les pépites de ce territoire ne manquent pas. Mais, elles souffrent d’une reconnaissance avérée malgré la stratégie déployée par les professionnels du tourisme.

« Il faut surfer sur cette appellation « Yonne », ajoute Isabelle FROMENT-MEURICE, en profiter, notamment cette saison, avec la concordance des Jeux Olympiques de Paris. En développant la marque « Yonne 2024 », portée par le Conseil départemental et ses 120 partenaires des milieux institutionnels et économiques… ».

Preuve que la dénomination « Yonne » ne résonne pas vraiment dans les oreilles des touristes, sans doute les moins érudits, c’est que beaucoup d’entre eux ne savent même pas où situer Chablis ou Vézelay en France !

 

 

Le retour des Américains se confirme après la COVID…

 

Concernant la provenance de la clientèle hexagonale (5,8 millions de nuitées en 2023), elle vient principalement des régions limitrophes de la Bourgogne. Avec une très nette domination des visiteurs de l’Ile-de-France (44,3 %), du reste de la Bourgogne Franche-Comté hors Yonne (9,7 %) ou d’Auvergne Rhône Alpes (8,5 %). L’analyse du profil socio démographique est révélatrice également  avec 48 % de CSP + (les catégories à potentiel financier) devant les CSP en croissance (32 %).

Reste la clientèle internationale. L’Yonne est un département très prisé des Néerlandais (11,3 % des visiteurs étrangers en 2023, une hausse de + 6,3 % par rapport à 2022), des Allemands (10,6 %), des Britanniques (7,8 %), des Belges (6,9 %) et des…Américains (5,2 %). Sans doute leur appétence à la découverte de la gastronomie locale et à ses excellents crus, chablis oblige !

On notera en sus une stabilité des Suisses, et une légère poussée de la part des Espagnols et des Italiens. Au total, la présence de la clientèle internationale sur notre sol se sera traduite l’année dernière par 2,3 millions de nuitées. Des chiffres qui ne demandent qu’à progresser avec la saison nouvelle !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Ma foi, l’idée est plutôt originale. Pas commune, certes, mais après tout quand on veut trouver un boulot lorsque l’on est issu de la jeune génération, on peut tout essayer, selon la formule rendue populaire par Laurent RUQUIER, pour y arriver !

Et si le sport était donc devenu un pourvoyeur de jobs ? Pas dans le fait qu’il puisse aider à devenir un coach mental, un préparateur physique ou un technicien de telle  ou telle discipline, mais plutôt que par son intermédiaire, il devienne un véritable vecteur relationnel et expérimental, facilitant contacts et échanges utiles.

La belle affaire, me direz-vous ? Oui, et c’est ce que vient de tester précisément dans l’Yonne, l’une des antennes locales de France Travail (ex-Pôle Emploi) à Auxerre qui n’est plus à une expérience pratico-pratique près. L’une de ces bizarreries structurelles, loin des académismes ordinaires, proposée par la vénérable institution et qui…marche !

C’est sûr, on pourra toujours se gausser, critiquer et blâmer ouvertement sur ce que représente l’agence de l’emploi dans sa quête à résoudre efficacement les problématiques des délaissés du travail en France sur les réseaux sociaux ; mais il est de bon ton aussi de rétablir les choses vis-à-vis de cet acteur institutionnel, clé de voûte dans la lutte contre le chômage en matière d’initiatives et de nouveautés !

 

Valoriser les deux années du CEJ, le Contrat engagement jeunes

 

Celle-ci en est une en la matière. Elle se déroule sur un cadre très éloigné du milieu professionnel : une pelouse. Celle d’un complexe rugbystique qui accueille habituellement les joueurs du club à XV local, le RCA, soit le Rugby Club Auxerrois !

Pour couronner le tout, on y trouve dès le début de la matinée, le jour de cette immersion spectaculaire dans l’enceinte sportive, en survêtements et en baskets, des demandeurs d’emploi.

Bon, on élimine d’entrée de jeu les quadras et autres seniors qui ne sont pas conviés à pareille fête. Trop âgés ou trop rouillés physiquement, allez savoir !

Car, la subtilité de ce rendez-vous matinal et frisquet – ce jour-là un vent glacial balayait le stade Pierre BOUILLOT en tétanisant de froid les sportifs en herbe et les observateurs qui auraient se munir d’une surveste ! – est de ne concerner que les plus jeunes d’entre nous. Celles et ceux, pas de sectarisme entre les sexes, qui bénéficient d’un CEJ, acronyme bien connu de tous évidemment (!), désignant le « Contrat engagement jeunes ».

Conçu il y a deux années, ce CEJ semble déjà donner de bons résultats d’après les spécialistes de la question.

Rappelons qu’il offre au jeune un parcours entièrement personnalisé et ce sur une durée de douze mois. Grâce à un programme intensif d’au moins vingt heures par semaine, le jeune adulte peut ainsi accéder à différents types d’activités qui le rapprocheront à terme d’un emploi durable en sortie de contrat. Ce sont les Missions Locales, qui en sont les porteurs auprès de jeunes gens âgés de 16 à 25 ans…

 

 

« L’Emploi entre en jeu » : recrutés et recruteurs mouillent le maillot !

 

Jusque-là, c’est bien mais rien de vraiment insolite dans l’opération, me direz-vous. Sauf que dans cette manifestation coordonnée entre les services de France Travail et de la MILO (Mission Locale), les recruteurs potentiels sont de la partie !

Tout cela sous couvert de l’anonymat, en se mêlant aux jeunes gens, celles et ceux qui effectuent des exercices de remise en forme sur le terrain, encadrés par les coaches du club de rugby local.

Et là, ce petit jeu – l’opération a été baptisée d’ailleurs « L’Emploi entre en jeu » - mérite tout notre intérêt à bien des égards. Car combiner une animation assumée par ses organisateurs dans un esprit ludique, convivial, voire bon enfant entre recruteurs et recrutés change de cadre habituel !

On se situe donc à des années lumières du sempiternel entretien d’embauche, en face-à-face sinistre dans un bureau sentant bon l’encaustique et ripoliner de frais pour faire bonne impression et surtout intimider le néophyte ! 

 

 

Et pourquoi ne pas étendre l’initiative à d’autres sports ?

 

Ici, c’est vivant, cela a du punch, c’est incroyablement efficace pour gagner en confiance surtout quand on se sent bourrés de complexes ; le plus souvent d’infériorité.

Que des jeunes demandeurs d’emploi pratiquent le temps d’une matinée quelques exercices rugbystiques face peut-être à leurs futurs patrons, ça ne manque pas de sel. J’en vois certains qui, à la lecture de ce propos, imagine très bien plaquer durement au sol leur responsable de service, tamponner allègrement le directeur des ressources humaines, s’agripper en mêlée (attention, tous les coups ne sont pas permis !) à leur patron, mettre un doigt dans l’œil de son collègue irascible ou terminer joyeusement la troisième mi-temps avec les camarades féminines du service administratif d’à côté !

Plus sérieusement, mêmes des réseaux officiels de l’entrepreneuriat, à l’instar de celui porté par la préfecture et de la CCI (« Les Entreprises s’engagent »),  soutiennent une telle initiative qui ne manque pas de piment, en vérité.

Au-delà de la rencontre, c’est le secteur de l’industrie qui vire en grand gagnant à la fin de la matinée avec quelques recrutements assurés au terme de cette initiative à redéployer très vite. Peut-être à base d’autres catégories sportives ?

Cela prouve en cette année olympique que sport et entreprise font bon ménage à plus d’un titre. Même si le rugby dans sa configuration à quinze ne figure pas dans les épreuves disputées tous les quatre ans sous le prisme des célèbres anneaux…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil