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Portée par « La Fabrique à entreprendre » du Grand-Sénonais, la manifestation réunit à l’Amphi de Sens jusqu’à jeudi une kyrielle d’acteurs économiques et institutionnels, prêts à consacrer de leur précieux temps pour informer du mieux possible les néophytes de l’entrepreneuriat. Celles et ceux de ces porteurs de projets qui auraient enfin l’envie de franchir le cap et se lancer dans de nouvelles aventures professionnelles…

 

SENS: Des experts, des spécialistes, des férus, des esthètes de l’entreprise ! Bref, trois jours durant, sous le sceau de l’un des outils portés par le Grand Sénonais sur le territoire, le fameux concept de « La Fabrique à entreprendre », celles et ceux qui posséderaient en eux la fibre de la création ou de la reprise d’entreprise peuvent se précipiter dans le très fonctionnel site de l’Amphi, remodelé en forum géant pour y écouter les conseils et les préconisations de ces entrepreneurs qui ont su essuyer les plâtres jadis en effectuant le grand saut vers…l’inconnu. Un grand saut qui leur aura particulièrement réussi puisqu’ils sont toujours là pour en parler !

L’initiative est heureuse. Elle offre un large panorama de réponses précises et constructives devant lever les doutes de ces béotiens de l’entrepreneuriat qui ont voulu reprendre leur destin en main, en optant vers la création de leur société.

Quelles aides obtenir à la création ? Faut-il choisir la forme de la coopérative ? Comment convaincre un banquier de soutenir votre projet – l’un des nœuds gordiens de tout projet qui se respecte ! -, construire son réseau pour y développer ses activités ? Etc…

On y croisera les silhouettes de cheffes d’entreprise épanouies à l’instar de Marie AUBIN (agence de communication « Bonne Com », de Frédérique LECOMTE (PROFILAE), de Lorette DUBOIS SALIN – elle représentait le réseau en vogue côté business « CARBAO » -, mais aussi les experts de la création et membres de « La Fabrique à entreprendre », la Chambre de Commerce et d’Industrie, Initiative 89, ADIE, « Créez comme elles », « Femmes chefs d’entreprise », les professionnels du monde économique à l’instar de BDO pour les experts comptables, le Crédit Agricole, la Banque Populaire et le Crédit Mutuel, « France Active » pour les financements ESS, Sabine VUILLERMOZ avocate d’affaire ou encore les réseaux d’entrepreneurs comme « Femmes chefs d’entreprise », « Créez comme elles », CARBAO », etc.

 

 

En savoir plus :

 

La programmation du jeudi 30 mars de 10h à 16h

 10h-11h : un café créatrice sur le financement des projets et les aides dédiées aux femmes créatrices

11h-13h : une table ronde « Parcours d’entrepreneures » 

13h-14h : un temps de rencontres / échanges / réseautage

14h-15h30 : une conférence « Entrepreneures et femmes, en harmonie avec ses cycles de vie »

 

Thierry BRET

 

 

La tâche s’avère ardue. Le challenge est de taille. Surtout quand il s’agit d’accélérer les implantations industrielles et logistiques sur le territoire. Une mesure ô combien nécessaire pour relancer l’attractivité de notre département, en grand besoin de dynamique entrepreneuriale. Désignée sous-préfète de référence par les ministères concernés, la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne Pauline GIRADOT relève le défi. Elle en possède l’étoffe…

 

AUXERRE : De l’innovation jusqu’à l’industrialisation. Un cycle de vie positif et efficient afin de booster l’économie hexagonale après deux années de disette imputables à la crise sanitaire. Tel est le principe vertueux du nouveau plan de relance, voulu par l’Etat, baptisé « France 2030 ». Inédit par son ampleur et sa capacité financière, ce schéma constructif, favorable aux entreprises bénéficie de 54 milliards d’euros dans sa globalité. Avec un ruissellement qui concernera, outre les sociétés, les pôles universitaires, les laboratoires de recherche et les acteurs de l’économie.

Il y va de la recherche fondamentale, mais aussi de l’adoption de nouvelles idées de génie au niveau des produits, jusqu’à leur fabrication et leur commercialisation, le tout servi à l’estampille du savoir-faire à la française. Ambitieux projet que celui-ci…

Piloté par le secrétariat général pour l’investissement, pour le compte de la Première ministre, mis en œuvre par l’Agence de la Transition écologique (ADEME), mais aussi l’Agence nationale de la Recherche (ANR), la Banque des Territoires et BPI France, ce plan de relance grand format se doit d’être accompagné au plus près du terrain par une personne de référence dans les départements où il va se décliner à court terme.

 

 

Une ligne supplémentaire dans le cursus de la sous-préfète de l’Yonne…

 

Dans l’Yonne, ce visage est désormais connu. Il est incarné par celui de la secrétaire générale de la préfecture, Pauline GIRARDOT, sous-préfète, qui est en charge d’accompagner le déploiement de ce concept tout en veillant à accélérer les implantations industrielles et logistiques sur le territoire.

Une nomination, tombée ces jours-ci, qui émane des ministères de l’Industrie et des Collectivités territoriales et de la Ruralité, avec la bénédiction du secrétariat général pour l’investissement, désireux d’assurer le déploiement de ce plan grâce à un réseau départemental de sous-préfets référents.   

Cet outil a donc été lancé officiellement le 23 mars à l’occasion d’un séminaire présidé par les trois ministres concernés, Roland LESCURE, en charge de l’Industrie, Dominique FAURE, en charge des Collectivités territoriales et de la Ruralité et Bruno BONNELL, qui gère les investissements.

Une ligne supplémentaire dans le cursus de Pauline GIRARDOT qui aura pour mission, en sus de son quotidien déjà bien chargé, de relayer les informations de « France 2030 » au plus grand nombre des décideurs économiques, de détecter les projets et de faciliter l’accès des entreprises à ce dispositif – notamment celles évoluant dans les Territoires d’industrie – en pilotant ce plan.

En sus, elle veillera à mobiliser l’action étatique sur le territoire afin de faciliter l’implantation des activités industrielles, mais aussi d’assurer la recherche du foncier – le nerf de la guerre de toute nouvelle implantation ! – et le recrutement de nouveaux collaborateurs.

Bref : il y a donc du pain sur la planche pour la jeune femme qui ne manque pas d’appétit pour contribuer au succès de ses missions ! Mais, le jeu en vaut la chandelle, assurément…

 

Thierry BRET

 

Seule représentante féminine engagée dans la toujours très difficile finale régionale du concours de « l’Un des Meilleurs Apprentis de France », catégorie boucherie, la jeune ressortissante du Doubs, Lucie GIRARD, a su tirer son épingle du jeu, au terme de cette épreuve qui rassemblait les huit lauréats départementaux de la discipline…

 

AUXERRE : Qualificative pour une place en finale hexagonale – celle-ci se déroulera au palais des Papes en Avignon dans un cadre idyllique ! -, la sélection régionale de l’Un des Meilleurs Apprentis de France de Bourgogne Franche-Comté, catégorie boucherie, a livré son verdict au terme d’une âpre journée de concours.

Accueillie, une fois de plus dans les locaux du CIFA de l’Yonne – cela devient une habitude pour l’établissement auxerrois, preuve que l’excellence sait aussi s’exporter hors de nos frontières -, l’épreuve rassemblait les vainqueurs des sélections départementales, venus s’affronter dans un ultime round afin de décrocher, pourquoi pas, un billet pour le challenge national.

Organisé par la Confédération française de la Boucherie, boucherie-charcuterie et traiteurs, dont les deux présidents régionaux (Eric DULAT pour la Bourgogne Franche-Comté et Bruno JEANDOT pour l’Yonne) représentaient les intérêts de la filière lors de la remise des récompenses, ce concours de très belle tenue aura donc vue la victoire d’une jeune fille, un brin timide et qui savoura son succès avec modestie.

 

 

 

Plébiscitée par ses pairs, et surtout par les organisateurs de la manifestation, sous l’œil expert du MOF Marc LABARDE, représentant la fameuse structure distinctive des « Meilleurs Ouvriers de France », Lucie GIRARD reçut le trophée des mains de Michel TONNELLIER, président du CIFA de l’Yonne, avant de recevoir l’accolade – la bise serait plus exact !- de Bruno JEANDOT, satisfait de cette excellente édition 2023.

Invitée à profiter au maximum de ce titre honorifique avant de disputer le rendez-vous national, la jeune Lucie s’immergera à Paris ces prochaines semaines lors d’un double stage avec des « Meilleurs Ouvriers de France » de sa spécialité artisanale pour parfaire ses connaissances. Une excellente manière de bien appréhender la prochaine échéance !

 

Thierry BRET

 

 

La sensibilité slave à fleur de peau. Avec ce qu’elle a de si poignant, d’émotionnellement riche. D’extrême sensibilité, aussi. Pianiste virtuose, l’Ukrainienne Anna JBANOVA excelle avec son toucher délicat sur le clavier. Violoncelliste hors pair, le Russe Dimitri MASLENNIKOV – d’origine tzigane et natif de Finlande – remportait dès 13 ans le prix Rostropovitch ! Le Français, François PINEAU-BENOIS, est une étoile du violon qui brille de plus en plus fort à chaque représentation. La nouvelle saison de l’Abbaye de REIGNY ne pouvait pas mieux débuter !

 

VERMENTON: Clin d’œil ironique à l’actualité internationale, en voilà trois qui s’entendent comme larrons en foire dès qu’ils se présentent sur une scène ! Un trio instrumentiste de virtuoses, d’astres au firmament allant tout droit vers le zénith, de musiciens suffisamment calibrés pour interpréter Franz SCHUBERT et Sergueï RACHMANINOV. La beauté musicale à l’état pur, en somme. Prête à auréoler de sa succulence auditive ce cadre magnifique né à l’époque cistercienne, chère à Béatrice et à Louis-Marie MAUVAIS – les propriétaires du site -, l’emblématique Abbaye de REIGNY !

Comme une bouffée d’air pur qui rafraîchit les idées embuées, un vigoureux zéphyr virevoltant et printanier qui annonce des jours meilleurs, voilà la 17ème saison culturelle qui démarre avec grâce dans ce haut lieu patrimonial de la Bourgogne septentrionale. Un premier concert accueilli en ces lieux en cette journée dominicale du 02 avril, au beau milieu de l’après-midi.

Sur la même scène, trois nationalités – plusieurs mêmes par extrapolation ! -, Ukrainienne, Russe et Française. Pas forcément les « meilleurs amis » du monde pour d’entre elles, depuis plus d’un an. Mais, ici, on fait fi de la nature géopolitique des relations. Seul ce tempérament musical passionnel entre ces trois artistes subsiste et prend corps sans retenue pour emmener le public vers l’onirisme et la grâce.

 

 

Une promenade musicale entre « Barry Lyndon » et le « Trio élégiaque »…

 

Les mélomanes ne s’y tromperont pas. D’une part, à l’écoute du « trio n° 2 opus 100 » de SCHUBERT, reconnaissable parmi mille puisque le morceau a intégré la mirifique bande-son du célèbre « Barry Lyndon », l’opus cinématographique de Stanley KUBRICK en 1975 qui changeait catégoriquement de registre lui qui nous avait envoyé par-delà les étoiles de la voûte céleste avec sa célèbre « 2001, l’Odyssée de l’espace » ou le troublant, voire dérangeant, « Orange Mécanique ».

D’autre part, il y a le fameux « Trio élégiaque » - il s’agira de la première variante -, dont le compositeur n’est autre que Sergueï RACHMANINOV. Une pièce écrite en 1892 à Moscou alors que son auteur était à peine âgé de dix-huit ans !

Il faut croire que nos trois instrumentistes de talent ont su séduire avec brio le comité artistique des Amis de l’Abbaye de REIGNY, organisateur de cet évènement printanier. L’exceptionnelle puissance expressive de ce trio cosmopolite aura ainsi l’opportunité de laisser libre cours à toute sa dextérité et sa maestria lors de récital qui promet d’être divin. Une excellente manière d’entamer la nouvelle saison dans ce lieu chargé d’histoire et de spiritualité…

 

 

En savoir plus :

Récital à l’Abbaye de REIGNY, près de Vermenton, à 16 heures.

Un concert romantique passionnel autour des œuvres de SCHUBERT et de RACHMANINOV.

Avec au piano, Anna JBANOVA, au violon, François PINEAU-BENOIS, et au violoncelle, Dimitri MASLENNIKOV.

Place : 25 € / 35 € selon catégorie

Réservation indispensable.

Ecrire par mail à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Ou par texto au : 06 13 52 94 86

  

Thierry BRET

 

 

Visionnaire, Alain PEYREFITTE ! Publié chez « FAYARD » en 1973 – cela fait juste cinquante ans tout pile -, son essai au célèbre titre, « Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera », n’en est que très actuel au niveau de son contenu informatif. Surtout si l’on s’intéresse de très près aux récents développements de l’actualité internationale qui aura vu le déplacement, cette semaine et ce durant trois jours à Moscou, du maître incontestable de la Chine, Xi JINPING, réélu pour un troisième mandat à la tête de l’ex-Empire du Milieu, à une majorité plus qu’écrasante, façon république bananière du continent africain !

Une rencontre au sommet, relayé à grand renfort d’étalages médiatiques, de propagandes à tout va et de tapis rouge feutré, sans que l’on sache véritablement le contenu exact ce qui aura pu se dire durant d’interminables tête-à-tête de plus de quatre heures entre les deux chefs de file de l’autocratie mondiale.

Vladimir POUTINE et XI JINPING, deux « amis » de longue date, si l’on en croit les propos enthousiastes mais un peu forcés du nouveau « timonier » de Pékin, deux « amis » aux intérêts convergents pour réduire à néant l’influence « décadente » et « subversive » de l’Occident dans un futur proche.

 

Une Chine prête à trébucher sur son « indéfectible ami »…

 

Toutefois, il ne faut pas être dupe. Entre la Russie et la Chine, cela n’a jamais été le grand amour. Même si un long fleuve à l’appellation identique sépare les frontières de ces deux états géants de l’Asie centrale. Il y a belle lurette que Pékin lorgne sur les territoires septentrionaux formés par la Sibérie et le Kamtchatka, peu dense en termes de populations, mais immensément riches au niveau de ses ressources naturelles.

D’ailleurs, si la Russie venait à éclater un jour, l’une des éventuelles conséquences de la guerre menée à la suite de l’invasion de Moscou en Ukraine depuis le 24 février 2022, gageons que la Chine ne se priverait pas de récupérer quelques morceaux de terres supplémentaires à ajouter à son escarcelle ! Pas folle, la guêpe, il est toujours utile de bien se placer et d’anticiper !

En attendant, la Chine que l’on croyait naïvement neutre vue de l’Europe, l’est de moins en moins dans ce conflit brutal que les Occidentaux de l’Europe de l’Ouest n’arrivent toujours pas à intégrer dans leur logique quotidienne. Après tout, l’Ukraine est bien trop éloignée pour que cela risque de nous concerner un jour. Même s’il y avait un dérapage !

 

 

Un curieux plan de paix en douze points plutôt unilatéral…

 

Une Chine hermaphrodite, au double visage par ailleurs, qui n’aura jamais condamné l’agression territoriale dont a été victime Kiev à l’ONU et qui dans le même temps propose ses bons services de médiateur en assurant la promotion d’un bizarroïde plan de paix, comportant douze points, favorables à une très large majorité, non pas à l’agressé mais à l’agresseur. Un renvoi d’ascenseur en quelque sorte.

Un plan de paix qu’il est naturel d’examiner de près – il ne faut négliger aucune piste de réflexion pour faire taire les armes dès qu’un conflit éclate – mais qui est loin de faire l’unanimité auprès des Occidentaux puisque le chancelier allemand et le Premier ministre britannique demeurent dubitatifs à sa lecture. Alors que Washington ne semble guère convaincu quant à sa faisabilité.

La France, dans sa logique habituelle, serait plutôt partagée entre l’appréciation de ce document porteur de réels espoirs de voir aboutir quelque chose si les protagonistes se montraient sous leurs meilleurs jours et celle de ne pas tomber dans le panneau afin de ne pas trop se désolidariser de ses Alliés. Une manière de pratiquer l’art du « en même temps », cher au Président de la République, qui profitera de son futur périple chinois, prévu début avril, pour « essayer aux côtés de Xi JINPING de travailler dans le même sens à la concrétisation de ce plan » selon les communiqués officiels de l’Elysée.

 

 

La constitution d’un « Axe du Mal » comme jadis…

 

Nonobstant, la Chine et la Russie partagent les mêmes valeurs anti-occidentales avérées. Les trois jours de ce séjour moscovite exceptionnel du chef de l’Etat asiatique l’auront démontré à la moindre prise de parole, rendue publique. Certains y voient le renforcement d’un « Axe du Mal » - ce qui n’est pas sans rappeler les alliances du Second conflit mondial pour les férus d’histoire et de géopolitique -, où viendraient s’agréger d’autres territoires qui demeurent des modèles de vertu, comme chacun le sait, en matière de droits de l’homme, de liberté, d’égalité, de fraternité !

On peut citer l’inéluctable Corée du Nord et sa frénésie gargantuesque d’en découdre depuis si longtemps avec le frère ennemi du Sud – Pyongyang procède à des essais de missiles balistiques tous les quatre matins depuis ses côtes vers la mer du Japon - ; l’Iran et son régime d’ayatollahs empêtrés avec la révolte de tout un peuple qui a soif de davantage de libertés ; la Syrie maintenue sous perfusion grâce à l’aide militaire de la Russie qui a volé au secours du sanguinaire Bachar Al-ASSAD, celui-ci n’aura pas hésité à trucider son peuple depuis des années ; la Biélorussie où Alexandre LOUKACHENKO – il a été reçu il y a peu en grande pompe à Pékin – pays vitrine et marionnette de la Russie puisque totalement annexé en faussant les élections présidentielles et la Russie, elle-même, qui après de faux espoirs de liberté nourris avec l’effondrement de l’empire soviétique (URSS) et du Mur de Berlin est devenue depuis ce conflit ukrainien le vassal insipide de la Chine qui reste maître du jeu.

 

 

Faire plier les Etats-Unis et l’ex-géant aux pieds d’argile, l’Europe…

 

Bref, aujourd’hui, c’est incontestable : la Chine possède toutes les cartes en main. Comme l’écrivait si bien l’ancien ministre du général de GAULLE, de Georges POMPIDOU et de Valéry GISCARD d’ESTAING dans cet ouvrage qu’il est urgent de relire, compte tenu de la croissance exponentielle de la population chinoise – et de ses immenses besoins expansionnistes – Pékin et son régime autocratique finiront par s’imposer inexorablement au reste du monde dès qu’elle maîtrisera une technologie suffisante.

En 2023, cette technologie, la Chine la possède, en leader de la guerre commerciale qu’elle livre à l’Occident. Ses velléités impérialistes d’accroître ses terres pour y loger et y nourrir entre 1,4 et 1,8 milliard de sa population sont indéniables. Le retour au bercail, par la volonté ou par la force dixit Xi JINPING, de Taïwan est l’une de ses priorités ; de même, d’occuper la première place mondiale économique et militaire devant le rival de toujours les Etats-Unis.

Dusse-t-elle autoriser la Russie à se lancer dans n’importe quoi – une opération militaire spéciale à titre d’exemple – prétexte à une profonde déstabilisation de l’ordre mondial et du chaos qui en découlera.

L’essentiel est aujourd’hui de faire reculer l’Occident (et l’Europe, cet ex-géant aux pieds d’argile désormais) dans toutes ses zones d’influence. Pour devenir le maître incontesté de la planète, tel que l’avait prédit un Alain PEYREFITTE, prémonitoire, en 1973…

 

Thierry BRET

 

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