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Puisaye Forterre

Je ne sais trop pourquoi, mais j'aime bien ce village agricole de Bellechaume, traversé par la LGV sud-est, proche de Saint-Florentin. Les routes forestières pour y arriver (Courbépine, Brienon-sur-Armançon) sont véritablement de toute beauté. En m'y attablant un midi pluvieux d'avril, je songeais alors qu'en un peu plus de dix ans de chroniques culinaires dans l'Yonne (pour la défunte radio France Bleu Auxerre, la revue « Bourgogne Magazine » et désormais pour Presse Evasion), cet estaminet a dû changer au moins trois ou quatre fois de nom. La dernière fois cela s'appelait « C'est un plaisir ». J'y avais bien déjeuné. Désormais, place à la « Casa ». Quant à la gravure dans la pierre de façade (bal au premier), elle demeure, comme un témoignage du siècle passé…

 

BELLECHAUME : « La Casa » est l'unique commerce villageois, faisant aussi épicerie. Antan, je connus une boulangerie au village. Ce commerce prévoit parfois des soirées à thème (jambon à la chablisienne le samedi 10 mai) et un soir par semaine l'inévitable burger, aussi inévitable que la pizza désormais !

Le midi, la formule est proposée à 16,5 euros, avec café. Ce n'est pas bien cher et plutôt bon. Ne pourrions-nous pas y être un peu plus nombreux que les cinq personnes de ce midi-là ? Une maman avec sa gamine, deux ouvriers du bâtiment, ainsi que votre serviteur…Des tables vides ne demandaient pourtant qu'à accueillir d'autres convives.

 

 

 

Un prix pratiqué plus que correct

 

 

La mise de table est simple, avec une carafe d'eau sur la table, sans qu'elle soit demandée. C'est plaisant. Le kir est bon et réalisé comme il faut, avec un vin en bib. Ce qui est meilleur qu'une bouteille éventée ! Nombre de domaines dans l'Auxerrois en proposent.

Trois entrées sont proposées : charcuterie, tomate-mozza (guère de saison...) et œufs mimosa que je choisis à raison ! L'assiette arrive avec un œuf coupé en deux, un demi-œuf en sus ne m'eut pas choqué ! La salade est fraîche et bien assaisonnée. Entrée tout à fait correcte pour un menu à ce tarif, il est bon de le rappeler : 16,5 euros. Quant au serveur tatoué, il est plutôt avenant ! Le quart de vin est bourguignon, lui aussi provient d'un bib, et il est bon. Bravo car ce n'est pas toujours le cas dans ce type de formule, souvent servie avec une aimable piquette !

 

 

 

 

Et le petit jus dans la purée, svp ?!

 

En plat, sont proposées tête de veau ou saucisse (mot culinaire depuis le XIIIème siècle, hérité du latin) de Toulouse. Celle que l'on trouve dans le traditionnel cassoulet. Le plat est accompagné de frites maison ou purée. Dans l'assiette, un petit jus eût été plaisant. La saucisse est bonne, pas trop grasse et cuite comme il faut. La purée est plus un écrasé de pommes de terre, qui eut mérité un peu de lait tiède pour la détendre, mais aussi un brin de beurre salé pour l'onctuosité ! C'est cependant très correct. Avouons sans ambages que votre serviteur a été élevé avec la purée de Mami Mado : du lait entier tiède, puis une lichette de crème fraîche venant du parisien marché d'Aligre, du beurre salé, et un jaune d'œuf pour conclure ! Forcément ! Mami Mado, comme tant de nos compatriotes de cette époque, connut deux guerres (la première comme gamine, puis la seconde en tant que femme). Elle avait donc l'assaisonnement plutôt généreux, rendant ses convives heureux !

 

 

Un tiramisu dans un bocal !

 

Mention spéciale pour le tiramisu au café, le dessert tendance du moment, ici servi en bocal. Souvent, c'est aussi spongieux que médiocre et beaucoup trop sucré. Rien de cela ici, où l'assiette est équilibrée entre la puissance caféinée fort bonne et une sucrosité mesurée qui transforme l'assiette en fort bon dessert. 

La cheffe sort de la cuisine. Son aimable collègue lui sert un demi-fraise, tout à fait mérité ! Pour conclure avec un café, correct lui aussi, ponctuant ce bon et simple déjeuner.  

Chers lectrices et lecteurs : si demain d'aventure, vous passiez par Bellechaume pour y casser la croûte ? Ce serait chouette de les faire travailler. Car sinon, comme dans tant de petites cités icaunaises ou nivernaises, eux aussi demain, tireront le rideau métallique à tout jamais.

 

 

En savoir plus :

 

Les + : mention spéciale pour ce bon tiramisu, un dessert trop galvaudé.

 

 

Contact :

 

La Casa

41, Rue du Professeur Ramon

89210 BELLECHAUME

Tel : 03.86.91.26.15.

Ouverture tous les jours sauf le lundi. 

 

Gauthier PAJONA 

 

 


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Faute d’adhérents, l’amicale des Anciens combattants de la commune périphérique de la capitale de l’Yonne, Auxerre, vient de rendre son tablier. C’est la fin d’une histoire pour son président Michel GAUTRE et ses camarades qui perpétuaient jusqu’alors, selon les rendez-vous du calendrier, le devoir mémoriel de celles et de ceux qui se sont battus pour la liberté et la préservation de la démocratie. Une fin douloureuse lorsqu’une structure associative passe de vie à trépas…

 

GURGY : L’association des Anciens combattants a malheureusement cessé toute activité il y a quelques semaines. Une structure qui était dirigée par son président, Michel GAUTRE. Pourtant, l’entité était toujours présente dans la vie de la commune icaunaise, notamment lors du maintien du souvenir des combattants morts pour la France et la préservation de nos valeurs républicaines selon les commémorations. Hommages, réceptions officielles… : des moments forts dans la vie d’une localité.

Navré de la situation, l’édile de Gurgy Cyril CHAUVOT a par ailleurs précisé que « la municipalité allait continuer l’œuvre de l’amicale, en célébrant et en représentant la structure associative à chaque cérémonie officielle dans la commune ».

 

 

Devant solder les comptes avant de dissoudre de manière définitive l’amicale, les Anciens combattants ont remis un chèque de plus de deux mille euros à la municipalité lors d’une réception en mairie. Un geste salué par Cyril CHAUVOT qui a exprimé ses plus vifs remerciements…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Beaucoup des invités en ont souri. Voire ri, carrément ! La « présence » grandeur nature de la star britannique, réputée pour ses prestations scéniques de haut-vol dans les films d’action où monte l’adrénaline au fil des minutes, Jason STATHAM ! Certes, une présence réduite à sa plus simple expression ; un peu figée aux entournures, aux côtés de la véritable vedette de la journée, le nouvel utilitaire de Volkswagen, le Transporter en mode 2025 !

 

CHABLIS: Le lancement du nouveau Transporter du constructeur allemand Volkswagen restera dans les annales pour celles et ceux des invités du groupe JEANNIN Automobiles qui y ont participé. Primo, ils eurent droit au superbe décorum de la Cité des Climats et du Vin de Chablis en guise de lieu de villégiature, propice à la présentation et aux essais du nouveau véhicule ; Secundo, ils furent accueillis en ces lieux par un curieux ersatz de l’acteur britannique Jason STATHAM, représenté en statue grandeur nature ! De quoi donner le bon tempo de la journée, vécue sous un soleil printanier une fois n’est pas coutume à l’heure actuelle ! Quant à la présence symbolique de la figurine de carton-pâte incarnant le comédien, les visiteurs auront apprécié le clin d’œil malicieux avec la fameuse série interprétée par l’acteur, la série plus dynamique des « Transporteurs », un gros succès au box-office !

 

 

 

Tout au long de la journée, les participants ont pu profiter d’un programme riche et convivial concocté par le service communication du concessionnaire de l’Yonne avec à la clé la visite libre du musée, des animations interactives (fléchettes, baby-foot, flipper), des dégustations de vins et planches bien garnies – de la pure logique quand on vit une manifestation de relations publiques à Chablis ! -, et même des ateliers de gravure de porte-clés personnalisés ! Tout cela aura également rythmé cette journée placée sous le signe de la découverte et de la bonne humeur. Un événement à l’image du nouveau « Transporter » : iconique, accessible et résolument dans l’air du temps. Qu’il sera de bon ton de tester afin d’en apprécier toutes les subtilités techniques et pratico-pratiques pour les usages des professionnels ou des particuliers…

 

Thierry BRET

 

 

 


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La date devrait rester longtemps gravée dans sa mémoire. Ce sera le 27 mai 2025. Ce jour-là, marquera donc le terme d’une prise de responsabilités durant quinze ans au sein de l’établissement bancaire mutualiste régional en qualité de président du Conseil d’administration. Le Sénonais Michel GRASS, figure emblématique des milieux économiques et bancaires de la Bourgogne Franche-Comté, tirera un trait définitif sur des décennies d’investissements personnels consacrés à la valorisation sans borne de cette structure entrepreneuriale qui possède un ancrage territorial très prégnant…

 

AUXERRE : Il a beau dire qu’il a un « chat » dans la gorge, l’enrouement progressif du timbre de sa voix ne trompe pas ! Michel GRASS, seul, debout au pupitre de la vaste scène accueillie dans le parc des expositions auxerrois à l’occasion de l’assemblée générale de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté et du Pays de l’Ain, et face à près de 500 sociétaires de l’établissement financier, est gagné petit à petit par l’émotion.

Logique, même si ce professionnel ultra perfectionniste en matière de communication et de gestion en a vu d’autres par le passé, il y a là dans cette atmosphère auxerroise un souffle un brin nostalgique qui nimbe la tribune. Sa solitude n’en est que plus renforcée sur cette vaste scène qui aura mis en scénographie et en lumière l’exercice antérieur écoulé de la banque, première partenaire des milieux économiques du territoire.

Il aura eu un double privilège, le Sénonais de l’étape régionale accueillie dans l’Yonne : ouvrir comme il se doit les travaux de cette session annuelle de l’assemblée générale ordinaire et la fermeture quelques soixante minutes plus tard, respectant ainsi un impeccable timing de métronome qu’a imposé ce personnage que l’on a connu aussi jadis sous les cieux de la capitale de l’Hexagone lorsqu’il siégeait à Paris en qualité de président du Conseil de surveillance de la BPCE, le groupe bancaire mutualiste fédérant la Banque Populaire et la Caisse d’Epargne, deux entités cousines germaines, il ne faut jamais l’omettre de nos esprits !

 

L’excellence des chiffres clés en point d’orgue des commentaires

 

Sous les yeux de son ami et édile de Sens, Paul-Antoine de CARVILLE qui avait effectué le déplacement à Auxerre – c’est suffisamment rare pour le signaler -, Michel GRASS aura donc présidé en sa qualité de responsable de ce conseil d’administration au rôle si important au sein de la structure bancaire à sa dernière assemblée générale. Un rôle d’administrateur qui lui allait comme un gant, lui qui était, excusez du peu, administrateur depuis un quart de siècle, dont quinze années passées à la présidence ! Une belle longévité…

« Cela paraît bien long, vingt-cinq ans vécus au sein d’un conseil d’administration, vu de l’extérieur, mais moi, je peux vous dire que je n’ai pas vu s’écouler toutes ces années ! ».

A l’aise derrière le micro, Michel GRASS égrena ensuite quelques chiffres clés qui traduisirent son bilan de fidèle d’entre les fidèles au sein de la Banque Populaire. « Le nombre de collaborateurs est resté stable tout au long de ces quinze ans, aborda-t-il en substance, soit 1 800 personnes sur l’ensemble du territoire régional répartis sur neuf départements. Quant au capital social, il est passé grâce à vous – il s’adresse à une assistance tout ouïe aux propos de l’orateur dans un silence de cathédrale – de 504 millions d’euros à 755 millions d’euros. Ses réserves sont passées de 771 millions d’euros à 1,2 milliard d’euros. Quant aux capitaux propres, ils ont bien évolué, passant de 1,2 milliard d’euros à 2,4 milliards d’euros. On doit ces bons résultats à votre confiance et au travail des collaborateurs… ».

Du côté des emprunts, ce n’est pas mal non plus ! La BPBFC aura consenti durant cette période plus de 40 milliards d’euros de prêts, soit une moyenne de 2,7 milliards d’euros par an. Les encours de prêts sont passés de 7,2 milliards d’euros à 18,1 milliards d’euros dans ce même laps de temps, avec un taux moyen s’élevant à 4,08 % il y a quinze ans à 2,06 % aujourd’hui.

Quant au nombre de clients, il a également évolué à la hausse durant cette période faste pour l’établissement régional : de 435 000 à près de 685 000, dont 163 000 sociétaires en 2024.

 

 

De chaleureux remerciements envers l’ensemble des collaborateurs

 

Dans ses propos, Michel GRASS ne manqua pas de saluer l’engagement sans faille des collaborateurs et de leurs encadrants, soucieux d’optimiser la fidélité de la relation clientèle.

Puis, l’orateur icaunais prit soin d’accentuer le trait des innovations technologiques apportées par les services de l’établissement depuis ces deux décennies. En premier lieu, l’application de la BPBFC sur les smartphones !

« Je soulignerai que nos 180 agences ont été entièrement rénovées, rappela Michel GRASS, il a été créé une structure « BFC Accompagnement » pour soutenir les entreprises en difficulté avec un service dédié. Puis, nous avons créé notre filiale de capital investissement, « BFC Croissance ». Sans oublier la mise en place de la banque de la transition énergétique afin de faciliter celle-ci sur notre territoire… ».

La liste n’est pas limitative. La démarche RSE, le rachat des certificats coopératifs permettant à l’établissement de redevenir l’unique propriétaire de ses sociétaires, une opération louable à effet gigogne puisqu’il en découlera que le groupe BPCE est uniquement détenu par ses sociétaires, également.

« Souvenez-vous de la crise de la COVID, reprit Michel GRASS en regardant la salle, nous étions un commerce indispensable pour les Français ! Nos salariés sont restés présents grâce au télétravail… ».

Un blanc, puis l’émotion qui n’est jamais trop éloignée, revient à la surface. La voix s’enraille un peu. Mais, vaille que vaille, le président du Conseil d’administration poursuit sur sa lancée en ravalant les montées émotionnelles qui le gagne.

« Je ne possédais rien et je garderai une éternelle reconnaissance pour tout ce que j’ai fait et appris aux côtés de celles et de ceux qui ont travaillé à mes côtés dans ces instances… ».

Vint le temps pour l’interlocuteur d’exprimer ses chaleureux remerciements à toutes ces personnes ayant œuvré à ses côtés, entre bienveillance et amitié, ainsi que les collaborateurs et les quatre directeurs généraux qui se sont succédé durant ces quinze années.   

 

 

 

La relève assurée par la gent féminine !

 

Avant de conclure, Michel GRASS convia la nouvelle administratrice de l’Yonne, l’industrielle Julia CATTIN (elle préside à la destinée du groupe « FIMM » à Joigny) à le rejoindre sur la scène. Une femme engagée et volontariste ! Elles seront d’ailleurs majoritaires dès le 27 mai prochain au sein du nouveau Conseil d’administration de la banque régionale alors qu’il n’y avait qu’une seule représentante de la gent féminine en 2000 !

« Les femmes dans notre entreprise sont majoritaires, ajouta Michel GRASS, elles doivent croire en elles et poursuivre leur chemin le plus loin possible… ».

Quelques mots bienveillants qui furent longtemps applaudis par la salle…

Ce fut ensuite au tour de Marie SAVIN, nouvelle présidente du Conseil d’administration d’accéder à la tribune. Avant que ne revienne aux côtés du futur ex-président, le directeur général de l’établissement bancaire régional, François de LAPORTALIERE, président du Comité régional des banques de la Fédération Bancaire Française (FBF).

« Aujourd’hui, ce n’est pas un jour normal, précisera-t-il en guise de conclusion, nous sommes tous émus par le départ de Michel GRASS. J’ai passé deux années à ses côtés et je salue son exigence, sa vision de la banque, ce fut des moments précieux… ».

Suivra un ultime court-métrage projeté sur grand écran retraçant en quelques instants le parcours atypique de Michel GRASS, agrémenté de belles iconographies où la vedette de la soirée possédait le plus souvent le sourire sur les clichés. Un sourire qui restera bien présent désormais dans les pensées de toutes celles et tous ceux qui ont côtoyé de près le personnage au fil de ses pérégrinations professionnelles sous l’estampille de la Banque Populaire et de la BPCE…

 

Thierry BRET

 


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C’est un défi à l’entendement et à la bonne pratique au Code de la Route ! Ces curieux équipages pourvus d’un cycle électrique du réseau de location de l’Auxerrois circulent de plus en plus librement en centre-ville. Ils exaspèrent au plus haut point passants et automobilistes. Sans protection, ne respectant pas les usages du Code, frôlant les piétons et représentant un danger permanent pour les conducteurs, ces jeunes gens sont nombreux à se déplacer ainsi en optimisant à leur sauce le mode de locomotion proposé par la collectivité. Sans être réellement inquiétés, il va de soi pour leur attitude rocambolesque…et délictueuse.

 

Lundi 14  

Alors que l’intelligence artificielle fait désormais partie de notre quotidien, le président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne et de la CAPEB, Jean-Pierre RICHARD, aime donner à l’acronyme « IA » une signification dont il revendique la paternité : « Intelligence Artisanale », avec ce constat : « on a déjà connu la révolution industrielle, on est en train de connaître la révolution de l’intelligence artificielle. Mais dans les métiers du bâtiment, on n’avait jusqu’alors jamais connu de révolution. L’an dernier, l’emploi des cadres supérieurs a diminué de 8 %, les prévisions pour cette année sont les mêmes, tout cela du fait de l’intelligence artificielle en train de s’installer dans les bureaux. Rien de cela, dans le monde de l’artisanat où nous savons que si nous sommes le passé, nous représentons aussi et surtout, l’avenir… ».   

 

 

Mardi 15   

Pas facile pour MLP de s’approprier le souvenir de MLK… Reconnue coupable de détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires du Front national, Marine LE PEN a été condamnée le 01er avril dernier à ce titre, à une peine de quatre ans d’emprisonnement, dont deux ans de prison ferme et cinq ans d'inéligibilité. Après avoir comparé son sort à celui de l’opposant russe Alexeï NAVALNY, mort dans les geôles de Vladimir POUTINE en février 2024, elle n’a pas hésité lors d’un rassemblement de ses partisans, dimanche 06 avril, dans le très chic 7ème arrondissement parisien, à évoquer l’esprit de Martin Luther KING, déclarant « s’inspirer de la ligne de conduite pacifique » du pasteur noir assassiné il y a de cela 57 ans, après s’être battu toute sa vie pour les droits civiques des afro-américains. Pour la famille de ce dernier, l’outrance de la pilule est dure à avaler et l’un de ses fils a tenu à déclarer que « cela constitue une distorsion inappropriée de l'histoire et porte atteinte aux sacrifices consentis par ceux qui se sont opposés à la haine et se sont battus pour la justice », rappelant l’espoir de son père à voir émerger « une société fondée sur l’unité plutôt que sur la division… ». Ne reste plus à l’héritière de la dynastie LE PEN, qu’à évoquer DREYFUS et MANDELA !

 

Mercredi 16 

« Qu'on parle de moi en bien ou en mal, peu importe ! L'essentiel, c'est qu'on parle de moi ! ». Une phrase dite un jour par Léon ZITRONE… Des mots que Laurent WAUQUIEZ a su reprendre à son compte, après sa proposition de faire de Saint-Pierre-et-Miquelon, un lieu d’enfermement pour les « personnes dangereuses sous obligation de quitter le territoire » (OQTF). Des propos condamnés par la quasi-totalité de la classe politique et que les habitants de cet archipel perdu dans l’Atlantique-Nord, au large du Canada, ont dû apprécier à leur juste valeur ! Jouant la surenchère, le patron des députés LR a sans doute voulu marquer des points dans la bataille engagée avec son rival Bruno RETAILLEAU pour la présidence du parti. Une idée déjà formulée dans le passé par d’autres élus de la « droite dure », à l’image d’Éric CIOTTI qui réclamait en 2021 un « Guantánamo à la française » ou de Nicolas DUPONT-AIGNAN, prônant l’envoi de djihadistes de retour de Syrie, sur les îles Kerguelen… Mais tout ce joli monde joue petit bras ! N’osant pas dans leurs propos, aller jusqu’à réclamer le rétablissement du « bon vieux bagne », du côté de Cayenne, de Saint-Laurent-du-Maroni ou des îles du Salut ! Pour combien de temps encore… ?

 

 

 

Jeudi 17  

En 2012, sous le mandat de Guy FEREZ, la ville d’Auxerre avait été l’une des premières en France à créer des zones sans tabac au sein de l’espace public. L’une des rares mesures de l’ancienne majorité, reprise et amplifiée par la majorité actuelle, qui a porté à plus d’une soixantaine, le nombre d’espaces où il est désormais interdit de fumer, principalement devant les établissements scolaires, les aires de jeux, les abords de crèches ou les centres de loisir. A en juger par le nombre de mégots jonchant le sol devant les portes de cette école maternelle, avenue Hoche, les pictogrammes peints sur le trottoir ne semblent pas avoir grand effet sur certains parents à la civilité toute relative…

 

 

Vendredi 18  

La reprise des tirs israéliens sur l’enclave palestinienne depuis le 18 mars, après deux mois de trêve avec le Hamas, alourdit chaque jour un peu plus le nombre de victimes « collatérales », tombées sous les balles et les bombes. Après les quinze secouristes retrouvés dans une fosse commune, dont huit membres du Croissant rouge palestinien et un employé des Nations Unies, après la dizaine de journalistes touchés par une frappe faisant trois morts et des blessés graves, c’est la photojournaliste palestinienne Fatima HASSOUNA, au cœur d’un documentaire sélectionné pour Cannes, qui a trouvé la mort avec une dizaines de membres de sa famille, dans le bombardement de leur maison il y a deux jours, à Gaza. Avec pour seule réponse de Tsahal, l’évocation de cibles liées au Hamas, voire dans le meilleur des cas, « d’erreur » ou de « malentendu opérationnel »… Et le triste sentiment qu’après chaque drame de ce type, le souvenir des martyrs du 07 octobre s’étiole chaque jour un peu plus…

 

Samedi 19  

Toute activité commerciale est solidement encadrée par la loi, à commencer par l’affichage des prix en vitrine, rendu obligatoire par l’article L112-1 du Code de la consommation, de sorte d’éviter à l’acquéreur potentiel d’avoir à entrer dans le magasin pour connaître le montant de l’article convoité… Ce chocolatier du centre-ville auxerrois a trouvé la parade pour s’affranchir de la législation en vigueur, sanctionnée, en cas de non-respect, d’une amende pouvant aller jusqu’à 15 000 euros, avec cette simple étiquette, « vitrine en cours », apposée depuis trois semaines et encore bien visible en ce dimanche matin de Pâques. Ou comment prendre les consommateurs pour des c…. !

 

 

Dimanche 20  

Le maire d’Auxerre, Crescent MARAULT, avait averti lors de ses réunions publiques à l’automne dernier, qu’il en serait bientôt fini des rodéos en duo sur les vélos électriques du réseau de location mis à la disposition des habitants de la Communauté d’agglomération. Avec les dispositifs devant équiper prochainement les vélos, plus de passager clandestin perché en équilibre derrière le pilote, au risque de mettre sa vie en danger au moindre accident ! Mais il est fort à parier que les « MacGyver de la bidouille » sauront contourner l’obstacle, habitués qu’ils sont à circuler ainsi depuis longtemps… Bénéficiant semble-t-il, d’une certaine mansuétude de la part de la maréchaussée locale, si prompte d’ordinaire à verbaliser l’automobiliste, au moindre comportement délictueux.

 

Dominique BERNERD

 

 

 

 

 


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