Force est de reconnaître qu'il faut un courage certain pour s'établir dans un joli village de 710 habitants ! C'est ce que firent voici une douzaine d'année, Martine et Pierrot, en créant ici une épicerie-boucherie-restaurant. L'adresse devint vite « the place to be » à Bussy-en-Othe où l'on trouve aussi une bonne boulangerie, un salon de coiffure, ainsi qu'un vieux bistrot qui recèle une impressionnante collection d'objets ménagers d'antan, dont des batteurs à œuf multiformes ! A l'emblématique enseigne de Martine et Pierrot s'est ajoutée désormais la mention « et fils ». Plutôt de bon augure pour l'avenir !
BUSSY-EN-OTHE : En semaine, le menu cuisiné maison est proposé à 15,5 euros et en fin de semaine autour de 20 euros. La carte comprend en sus diverses viandes (entrecôte, tartare sans oublier désormais l'inévitable burger !). Il est préférable de réserver pour pouvoir s'assoir dans l'une des deux salles. La nôtre, lumineuse et au carrelage d'antan, est complète et plaisante. Les convives s'y disent bonjour avant de s'attabler !
Un bon rapport qualité-prix ? C'est celui du « Côte d'Auxerre blanc » du domaine PETITJEAN, sis à Saint-Bris-le-Vineux, servi ici à 19 euros. Un vin frais et gouleyant produit par les deux frangins, Mathias et Romaric, sincères ambassadeurs de leur terroir !
« Ca c’est bien passé ? Ou ça vous a plu ? » !
En entrée, il est proposé entre autres, diverses salades. L'assiette de crudités maison est délicieuse avec ses tomates. Dans mon modeste potager, elles ont enfin rougi. Il était temps ! Mais, il y a aussi des carottes râpées franches du collier, et de délicieux céleri en rémoulade. C'est frais et de saison. La salade de poulpes semble pas mal non plus ! Lors du débarrassage, la jeune serveuse nous gratifie d'un « ça c'est bien passé ? », formule ne voulant pas dire grand-chose au demeurant. Mais, elle semble quasi-obligatoire désormais ! Antan, c'était plutôt « ça vous a plu ? ». Oui, mais ça, comme l'eut susurré talentueusement sieur DELON, c'était avant !
Attention aux assiettes bien garnies !
Chez Martine et Pierrot, mieux vaut avoir bon appétit ! Les plats sont accompagnés de frites maison, de gratin de pommes de terre ou de légumes de saison. Force est de reconnaître que les assiettes ne sont pas précisément assimilées à la cuisine minceur, que défendait le regretté chef Michel GUERARD, MOF pâtissier et triplement étoilé au Michelin qui vient de rejoindre Bernard LOISEAU et Paul BOCUSE au paradis des cuisiniers. Ici, qu'on se le dise, les assiettes sont fort copieuses ! Je choisis paupiette de veau et légumes de saison, parmi lesquels les courgettes et les carottes.... C'est bon, même si l'assiette gagnerait à être un peu moins huileuse avec les légumes ! Les tables autour se régalent aussi. Sauce Chaource avec l'andouillette propose le patron ? Non, juste grillée précise comme à regret l'un des convives !
Préserver les bonnes étapes villageoises
Puis vient le temps du fromage ou dessert : joli service du fromage blanc aux herbes. En dessert, une originale crème brûlée au combawa (agrume que l'on trouve sur l'ile de la Réunion et dont culinairement, on utilise surtout le zeste) plutôt goûteuse. Cet agrume inconnu pour moi jusqu'au début du siècle, c'est le chef auxerrois Eric GALET qui me le fit découvrir, lorsqu'il tenait du côté du rond-point de Paris son restaurant exotique, « Au Parfum d'ailleurs ».
Une très bonne étape villageoise que « Chez Martine et Pierrot ». Des adresses à défendre aussi....Lorsque, comme votre serviteur l'on vient de faire un périple moto en Haute-Loire et en Ardèche, en ayant vu plus d'une cinquantaine d'hôtels-restaurants fermés pour toujours hélas. L'on se rend compte plus que jamais, qu'il y a péril en la demeure pour demain, sans une salutaire prise de conscience...
En savoir plus
Les - : svp, il faudrait un peu moins d'huile dans ces bonnes assiettes !
Les + : l’impeccable rapport qualité-prix. Bravo à nos restaurateurs !
Contact :
Chez Martine et Pierrot et fils
11, Place de la fontaine
89400 Bussy-en-Othe
Tel : 03.86.73.29.98.
Ouverture tous les midis sauf le mercredi (fermé).
Menu : à partir de 15,5 euros.
Gauthier PAJONA
Ultime exercice médiatique d’avant les vacances pour le porte-étendard, toujours très prolixe et jamais avare en analyses contextuelles, de la fédération régionale des travaux publics de Bourgogne Franche-Comté, Vincent MARTIN. Conviant les représentants de la presse lors d’une conférence explicative dans l’un des salons climatisés (un peu trop !) d’une chaîne hôtelière de Dijon, le président de la FRTP BFC a brossé un tableau réaliste et peu enclin à l’optimisme béat à l’amorce de la nouvelle saison.
DIJON (Côte d’Or) : On l’a connu beaucoup plus jovial par le passé, le président de la Fédération Régionale des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté ! Et même si ses premiers mots se veulent un tantinet rassurants – « il n’y a pas encore de situation de gravité » -, qu’à cela ne tienne, Vincent MARTIN demeure avant tout autre chose très lucide et réaliste, quant à l’analyse de l’exercice écoulé, perturbé par la double configuration électorale, entre européennes et législatives. Un mot d’ordre revient en boucle dans ses pensées comme un incessant leitmotiv à s’appliquer à soi-même : la vigilance. Un choix étymologique qu’il assortit volontiers à un autre terme : la prudence.
Ne pratiquant jamais la langue de bois, le président MARTIN aura donc retardé l’échéance jusqu’aux confins de ce mois de juillet « mi-pluie, mi-chaleur » pour donner sa vision personnelle et tirer les enseignements de la conjoncture économique, inhérente à un secteur d’activité ô combien fondamental pour les collectivités. « Quand le bâtiment va, tout va ! », précise l’adage. C’est bien connu. Il en est de même pour l’autre volet de cette filière, les travaux publics.
« On aura toujours besoin d’infrastructures dans la région »
Tempérant volontairement ses propos, Vincent MARTIN ne se veut pas encore trop alarmiste. Pourtant, l’inquiétude est latente. Cela se sent à fleur de peau surtout quand il évoque les difficultés de toutes ces entreprises de la filière qui commencent à subir les contrecoups de la crise économique. L’impact est d’ailleurs immédiat sur la visibilité sur le carnet de commandes. On connaît ensuite le mécanisme, simple comme bonjour, les investissements se réduisent et les recrutements en personnels qualifiés se raréfient…
Le regard un peu plus pétillant et relevant la tête comme pour prendre les journalistes à témoin, l’orateur se dit néanmoins confiant en l’avenir : « on aura toujours besoin d’infrastructures nouvelles sur notre territoire… ».
Une évidence, certes, mais qu’il est bon de se remémorer à voix haute, histoire de se rasséréner. Une forme de méthode Coué ? Peut-être ! Elle semble porter ses fruits car Vincent MARTIN n’a rien perdu de sa superbe et de sa verve pour défendre bec et ongles les intérêts des entrepreneurs de la filière, confrontés à la dure réalité du marché.
S’intéresser au développement des projets plus modestes
Le nœud gordien de ce dossier propre aux professionnels des TP reste la sempiternelle problématique de la commande publique ! Le taux de dépendance des entreprises à son égard s’élève à 70 % ! C’est énorme !
Nonobstant, l’année 2024 n’est pas aussi mauvaise que cela, de l’aveu du président sur ce sujet. Le légitime développement des territoires en est la noble cause, il va de soi.
« Le tort, ajoute-t-il en répondant à l’une des questions d’un confrère, c’est que les collectivités ont trop ciblé nos interventions sur des projets de réalisation de grosses infrastructures par le passé, négligeant ainsi les dossiers de chantiers moins importants, présentés par de plus petites communes… ».
D’où la nécessité à l’avenir de réfléchir différemment sur l’aménagement des territoires. « Il serait même souhaitable de repartir à zéro, lâche tout de go le président de la FRTP BFC, et de travailler avec une autre approche dans le cadre du nouveau CPER (Contrat Plan Etat Région) à initier... ».
D’ailleurs, Vincent MARTIN esquisse la possibilité de développer des rapprochements forts avec les collectivités locales et les départements. Où l’on ne s’interdirait pas, bien au contraire, de soutenir le développement de projets liés à des infrastructures plus modestes, en parallèle des habituels méga-chantiers.
Une idée est soutenue par le patron des travaux publics de la région : la création d’un « pacte d’aménagement du territoire ». Il pourrait se décliner dans le cadre du Contrat Plan Etat Région, le fameux CPER.
« On pourrait y intégrer des co-financements à l’échelle des départements, souligne Vincent MARTIN, et sortir ainsi de leur ignorance coutumière les zones rurales… ».
Une suggestion qui pourrait être très bénéfique à terme sur des territoires ruraux à l’instar de la Nièvre, de la Haute-Saône ou de l’Yonne…
Remettre l’église au centre du village !
Dès septembre, Vincent MARTIN va donc prendre son bâton de pèlerin, non pas pour rejoindre Saint-Jacques-de-Compostelle, mais bel et bien pour dévoiler et expliquer la nouvelle feuille de route de la fédération professionnelle auprès des parlementaires de la région. Et leur glisser, au préalable, à l’oreille quelques bonnes idées utiles et pratico-pratiques qui s’amoncellent dans sa besace !
« Après les législatives, précise le président de la FRTP régionale, nous avons déjà pris attache via un courrier avec les députés de Bourgogne Franche-Comté. Des rencontres en direct vont s’organiser à partir du mois de septembre dans les huit départements avec les parlementaires, permettant ainsi de présenter la filière, ses activités et nos problématiques… ».
Une position très claire de la part de la FRTP qui veut être plus que jamais force de propositions auprès des élus en aidant aux décisions à l’investissement des collectivités locales et territoriales. Histoire de rappeler si le besoin s’en faisait sentir que le développement et l’aménagement d’un territoire ne peuvent s’envisager autrement que par le biais d’une osmose collaborative parfaite et réussie entre les décisionnaires politiques et les acteurs de la filière économique.
Pour couronner le tout et corroborer cette prise de décision, les instances de la FRTP ne manqueront pas de rencontrer, aussi, les principaux représentants des associations de maires ruraux et de maires de France dans les semaines à venir. Une stratégie de communication novatrice et décomplexée qui pourrait peut-être juguler la réduction des dépenses publiques sur les infrastructures.
Pertinent, Vincent MARTIN le conçoit volontiers : « comment développer un territoire et se placer au service de ses habitants en optimisant leur confort, si les infrastructures ne sont pas encouragées par les décisions politiques et subissent des coupes sombres dans leurs budgets ?! ».
Immanquablement, on pense aux bienfaits apportés dans les communes par des réalisations requérant l’apport et l’intervention de professionnels des travaux publics comme l’eau, la fibre, les voiries, le ferroviaire, etc.
Il est donc grand temps pour le numéro un de la Fédération corporatiste régionale de replacer l’église au centre du village en termes de communication et de propositions. Une église que naturellement les adhérents de la FRTP auront pris soin de construire ensemble et virtuellement en amont !
Thierry BRET
A rendez-vous exceptionnel, programmation remarquable ! On la doit à la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne ! Trois jours extraordinaires afin de commémorer de la manière la plus culturelle et éclectique qu’il soit le quatre-vingtième anniversaire de la Libération de la ville d’Auxerre, du 24 au 27 août prochain. Un florilège de découvertes intellectuelles pour ne jamais oublier ce que fut cette période tragique pour la patrie, entre Résistance et occupation…
AUXERRE : A la lecture du copieux programme adressé à la presse cette semaine, on se réjouit déjà de vivre l’instant présent. Au-delà des commémorations traditionnelles organisées par la Ville d’Auxerre, la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne (SSHNY) a concocté un cocktail très goûteux et représentatif de ses possibilités et de son savoir-faire, afin de se calquer au mieux à l’actualité des célébrations marquant le 80ème anniversaire de la Libération de la capitale de l’Yonne. Les férus d’histoire, de poésie, de musique, d’expositions et de conférences ne seront pas déçus de ce rendez-vous devant faire date dans les annales de la célèbre date libératoire pour la cité icaunaise.
Ce sont trois jours qualifiés d’exceptionnels par les instigateurs de cette programmation qui se présentent à nous, avec l’amorce de la fin de semaine. Tout commencera ce samedi 24 août à la Maison Marie Noël, aux alentours de 15 heures avec l’inauguration de l’exposition consacrée au résistant français, Michel BERNSTEIN. Le lieu est lourd de symboles. Il s’agit de l’appartement de la célèbre poétesse. Une femme ayant occupé une place active dans la Résistance…
Marie NOEL/Michel BERNSTEIN : une passionnante plongée dans la Résistance
Réalisée par Alain GRIVEL, membre de la SSHNY, cette exposition mettra l’accent sur le vécu de ces deux personnalités que furent Marie NOEL et Michel BERNSTEIN sous l’Occupation.
« Les Allemands occupent la maison de ses parents, attenante à celle qu’on visite aujourd’hui et où elle se trouve alors avec sa mère et une tante infirme, commente le sociétaire de la vénérable structure associative auxerroise, elle qui admire sans réserve la culture allemande (celle du XIXème siècle) s’est prise depuis la Première Guerre mondiale d’une irrépressible exécration de l’Allemand, « dès qu’on lui met un habit vert sur le dos »… ».
La plume de la poétesse bourguignonne sera une arme puissante contre l’adversaire germanique, mêlant lyrisme et causticité. Grâce à son poème intitulé « Message », Marie NOEL est amenée par l’intermédiaire de Léon NOEL, ami de la famille, homme politique et président de la SSHNY de 1946 à 1956 à rencontrer le Général de GAULLE qui la décorera de la Légion d’Honneur.
A partir de 15h30, salle des conférences, Michel CORDILLOT captivera l’auditoire en donnant une causerie sur « Michel BERNSTEIN, résistant français ». Il reçut les insignes de la Légion d’Honneur et la médaille militaire du fait de son action dans la Résistance. Démobilisé à Royan, après avoir été appelé sous les drapeaux, Michel BERNSTEIN regagna la capitale de l’Hexagone en septembre 1940. Un raid de la Gestapo va alors chambouler son existence. Il décide de se cloîtrer dans l’appartement de son épouse, Monique ROLLIN, pour y mettre sur pied un atelier de faux papiers de défense de la France. Il y restera 800 jours sans sortir une seule fois au dehors ! Près de 12 000 tampons et d’innombrables papiers d’identité seront fabriqués par ses soins. Sans omettre de faux timbres postaux qui permirent leur acheminement….
La rencontre avec la marraine de la Maison Marie NOEL
Il faudra patienter encore vingt-quatre heures supplémentaires après ce samedi pour continuer cette promenade évocatrice et si intense dans le monde de la Résistance. Une promenade en compagnie d’une grande dame du théâtre et de la culture, Marie-Christine BARRAULT ! La marraine de la Maison Marie NOEL effectuera le déplacement depuis la capitale pour rejoindre Auxerre aux alentours de 18 heures, afin d’y lire des textes de la poétesse de l’Yonne. Cela se déroulera au théâtre de verdure de la maison éponyme. On en frémit déjà…
Le lendemain, épilogue de cet évènementiel d’exception. Toujours prévu à 18 heures et au même endroit, cette Maison Marie NOEL à redécouvrir comme un cadeau enrubanné du plus bel effet sous le sapin ! Le trio « Chimères » entrera en scène. Deux filles et un garçon. Des virtuoses, assurément. Roxane CHALARD est soprano. Chloé DUCRAY interviendra en qualité de harpiste où elle démontrera qu’elle possède plus d’une corde à son arc, musicalement s’entend ! Jean-Lou LOGER au violoncelle offrira le meilleur de lui-même. Tous auront à cœur de jouer « Résistances », un concert entrecoupé de lectures avec des textes profondément engagés, ceux de Paul ELUARD ou de Louis ARAGON. Alain GRIVEL lira, quant à lui, des extraits des « Epreuves de l’ombre » de Michel BERNSTEIN et un poème de Lucien SCHELER…On a hâte de vivre un tel programme…
En savoir plus :
Les spectacles du 26 et du 27 sont payants, aux tarifs de 20 euros (moins de18 ans : 12 euros). Il est possible de prendre des billets couplés pour les deux spectacles aux tarifs préférentiels (pour tous 30 euros, tarifs réduits 15 euros).
La Maison Marie Noël est située au 01 Rue Marie Noël à Auxerre.
Réservations et renseignements auprès de la SSHNY au 03.86.51.30.02.
Les billets sont aussi en vente au magasin CULTURA à la ZAC des Clairions à Auxerre.
En cas de pluie, les spectacles seront donnés en l’église Saint-Eusèbe à Auxerre.
Thierry BRET
Lancée le 15 juillet, la campagne nationale – nous l’avons découverte ce jour dans sa version déclinable sur le sol icaunais avec la visite de la directrice de cabinet du préfet de l’Yonne, Clémence CHOUTET, sur le terrain – se terminera le 01er septembre. Elle donnera lieu à un bilan, rendu public dans les semaines à venir. Objectif de l’Office Français de la Biodiversité (OFB), à l’initiative de l’opération : la prévention et le contrôle autour des atteintes à l’eau et à la nature dans les territoires soumis à réglementation particulière…
MAILLY-LE-CHATEAU : On connaissait la version littéraire du « Sous-préfet aux champs », neuvième des célèbres « Lettres de mon moulin » d’Alphonse DAUDET, rédigées dans sa plus belle prose par l’auteur ; on a vécu aujourd’hui au sortir de la commune de Mailly-le-Château la visite de la directrice de cabinet du préfet de l’Yonne, Clémence CHOUTET, dans la réserve naturelle nationale du Bois du Parc, écrin de verdure dans un espace protégé. Un espace sauvage, fait de forêts et de rochers qui se mérite amplement pour l’atteindre puisqu’il aura fallu gravir dès les premières minutes une envolée de marches abruptes sur près de 170 mètres de dénivelé avant de profiter d’un panorama splendide sur la jonction de l’Yonne et du canal du Nivernais.
Dans le cadre de la campagne nationale de contrôles réalisées par l’Office français de la Biodiversité (OFB) – une opération qui court jusqu’au 01er septembre -, la représentante de l’Etat effectuait le déplacement dans ce sanctuaire naturel privilégié où vivent en nombre des faucons pèlerins et une faune abondante composée de reptiles (couleuvres, vipères, lézards verts…) et multiples variétés d’oiseaux.
Faire prendre conscience de la nécessité de protéger la nature
Lieu plutôt méconnu du grand public, la réserve naturelle nationale du Bois du Parc a l’avantage d’offrir diversité et quantité tant en espèces végétales qu’animales. D’où une surveillance accrue tout au long de l’année par les services de l’OFB, un office placé sous la tutelle des ministres chargés de l’Environnement et de l’Agriculture. Jadis, les personnels des organismes antérieurs à l’Office Français de la Biodiversité étaient assimilés aux représentants des fédérations de chasse. De nos jours, leurs tâches sont multiples depuis la création de cet établissement public par l’Etat survenu en janvier 2020. Surveillance, préservation, gestion et restauration de la biodiversité terrestre, aquatique et marine : les fonctionnaires agissent sur le terrain comme des couteaux suisses avec de multiples facettes de connaissances en privilégiant la pédagogie et l’information.
« La fréquentation des espaces naturels répond à un besoin grandissant de nos sociétés de se rapprocher de la nature, explique l’un d’entre d’eux, il est donc important de faire prendre conscience de la nécessité de la préserver… ».
Une démarche utile ? Plus que jamais et à plus d’un titre ! Car, il ne faut jamais omettre de nos pensées que dans certaines conditions, cette fréquentation peut aussi contribuer à dégrader les espèces, les habitats et les paysages, voire générer des conflits d’usage…
Des contrôles qui peuvent aboutir à des poursuites judiciaires
D’autant que dans bon nombre de cas, les atteintes à l’eau et à la nature sont imputables à la négligence et l’incivisme de celles et ceux qui fréquentent ces sites. La pédagogie et la sensibilisation deviennent alors les armes maîtresses de l’Office Français de la Biodiversité pour tenter de juguler ces excès. Des contrôles sont également réalisés par l’ensemble des services départementaux de la structure, sous l’autorité des préfets.
Parfois, si les comportements relevés à l’occasion d’un contrôle s’identifient au domaine de l’infraction, un travail mené en concertation avec le procureur de la République s’impose. Des suites judiciaires peuvent alors être envisagées.
Durant près de deux heures et sous un soleil radieux, Clémence CHOUTET a pu découvrir à satiété, en posant moult questions, le travail passionnant des représentants de l’Office, qui sont les garants de la préservation des espaces naturels et protégés dans l’Yonne. Une directrice de cabinet, non pas aux champs, mais dans un écrin de verdure et de roches privilégié à 170 mètres en surplomb de l’Yonne !
Thierry BRET
Selon les spécialistes de la chose automobile, c’est de la « denrée rare » ! Du pur « collector » que l’on ne voit pas souvent dans son existence. Et pour cause ! A peine mille deux cents exemplaires de ce véhicule à la typicité évidente seraient encore en circulation sur le Vieux Continent, excusez du peu ! Autant dire que le spécimen aux origines d’outre-Quiévrain, visible il y a quelques jours sur la petite place de la salle des fêtes de Druyes-les-Belles-Fontaines, ferait presque penser à un miracle…de la mécanique !
DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : L’une des qualités requises pour exercer à bon escient le métier de journaliste, c’est naturellement…la curiosité ! Outre la pratique de la veille informative, et Dieu sait que l’information est abondante en ce bas monde par les temps qui courent, il est impératif de constamment ouvrir l’œil (et le bon !) sur tout ce qui nous entoure et qui s’agite – ou pas ! -, histoire de titiller l’appétence de l’insolite qui nous habite !
Question originalité : il n’y a pas photo, c’est le cas de le dire, à la vision de cette petite merveille d’ingéniosité automobile qui s’est présentée à notre regard, lors d’une anodine journée dominicale il y a peu, en mode « je vais chercher le pain à l’épicerie du coin » !
Divine surprise au terme de ce long week-end de l’Assomption : une curieuse « sportive », made in Pays-Bas mais immatriculée chez nos amis Belges, stationnait là, sur le parvis de la salle des fêtes municipale, ne demandant qu’à être scrutée sous toutes les coutures, enfin façon de parler, par les esthètes des arts de vivre. Une « Burton » !
Diantre, quel véhicule original que celui-là ! Elaboré par des concepteurs néerlandais au tout début des années 2000 (la marque Burton Car Company), le modèle plutôt méconnu n’est pas disponible en variante pléthorique sur le marché. On en recense à peu près mille deux cents exemplaires en Europe. C’est dire si là, devant nous, se présente une automobile rarissime…
Ce drôle d’engin aux allures familières de « Deudeuche » fait bel et bien référence à la mythique 2CV Citroën, puisqu’elle en propose sa base technique à sa construction, avec un look de Jaguar ! Bon, renseignements pris, elle en est plus économique à la conduite et écologique, quant à sa consommation ! On appréciera aussi son côté rétro, un peu « années folles » de la « Belle Epoque » ! Très agréable et surprenant…
Thierry BRET