Impossible de ne pas la voir ! La banderole en version verticale est positionnée sur une cimaise accrochée à l’un des murs qui surplombe la tribune officielle du Conseil départemental de l’Yonne. Elle est suffisamment grande pour que chacune et chacun des personnes présentes au sein de l’hémicycle de La Pyramide puisse la lire, sans l’ombre d’une difficulté. Une facture ! Et pas n’importe laquelle, au demeurant ! Celle des impayés de l’Etat vis-à-vis de l’Yonne et de ses habitants ! Une facture en mode grandeur nature que les élus du Département souhaitent bien faire payer à l’Etat !
AUXERRE : Expéditeur de ce fac-similé géant représentant une facture à adresser aux hautes sphères de l’Etat : le Conseil départemental de l’Yonne. Destinataire dudit document : un certain Emmanuel MACRON, président de la République française et locataire de l’Elysée !
Suspendu aux regards de tous, élus comme journalistes ou public pouvant assister librement aux sessions plénières de la vénérable institution le vendredi matin, le calicot fait souffler un vent de révolte (pour ne pas dire plus) dans la salle des délibérations de la Pyramide auxerroise, lieu où se réunissent régulièrement les élus départementaux en séance de travail.
Si l’idée de placarder un tel pavé dans la mare a été, bien entendu, adoubée par le président de l’exécutif départemental, Grégory DORTE (on connaît son humour parfois détonnant !), elle n’aurait pas déplu à feu Patrick GENDRAUD, le regretté président de l’appareil décisionnaire de l’Yonne, qui aurait salué totalement l’initiative.
Un geste symbolique montrant l’exaspération des élus du territoire
Trop, c’est trop ! Alors que les coupes sombres budgétaires s’élèvent cette année à 21 millions d’euros – un budget très délicat à boucler mais qui in fine sera voté à la quasi-unanimité sauf trois voix abstentionnistes mais qui fera du reste des victimes dans les milieux des écoles de musique, théâtre et danse portées par les EPCI et communes de l’Yonne, les subventions départementales aux associations culturelles étant préservées quasi intégralement -, du fait des efforts à fournir pour redresser la barre de l’Etat en tentant de combler un déficit des dépenses publiques qui avoisine désormais les 3 500 milliards d’euros (la stratosphère !), le Département icaunais réclame son dû à l’Etat !
Une facture d’impayés qui s’élève bon an mal à plus de…70 millions d’euros pour la seule année 2024 ! Certes, le geste se veut symbolique et visuel. Il est rare au sein de l’hémicycle où rien n’est accroché d’ordinaire aux cimaises placées çà et là sur les murs. Mais, il a le mérite d’exister et de faire parler de lui (la preuve), surtout le jour du vote du budget primitif pour cette bien compliquée année 2025. Preuve que les élus territoriaux sont exaspérés par tout ce qui les entoure et éprouvent une certaine répulsion à devenir au fil des années les dindons de la farce étatique, devenant la vache à lait d’un système hexagonal qui vit très largement au-dessus de ses moyens…sans réellement procéder à des économies.
Qui paie ses dettes s’enrichit ! La bonne solution de l’Etat français ?!
Alors, au-delà des chiffres qui apparaissent en couleur de sang sur le document, on lira d’un œil scrutateur que 2,9 millions d’euros ont été perdus en 2024 par le Département au niveau des recettes du fait du remplacement de la taxe sur le foncier bâti par de la TVA ; que 18,9 millions d’euros de mesures financières sont imposées par l’Etat, que 51,2 millions d’euros correspondent aux sous-compensations des allocations de solidarité dont les 27 millions d’euros du RSA, les 15,8 millions de l’APA (autonomie aux personnes dépendantes) et 8,4 millions d’euros pour les personnes atteintes de handicap (PCH). Sachant comme le stipule cette affiche placardée sur les murs que les factures en attente de règlement (symbolique) pour 2025 s’élèvent déjà à 2,8 millions d’euros.
Un ras-le-bol qui a trouvé sa place sur un calicot lisible aux yeux de tous, y compris de quelques confrères médiatiques de la presse nationale, présents dans la salle ce vendredi, qui n’auront pas manqué de prendre sur toutes les coutures l’objet du « délit institutionnel ». Et comme dirait le vieil adage ; qui paie ses dettes s’enrichit, une maxime dont pourrait s’honorer l’Etat français, non ?!
Thierry BRET
Beaucoup considèrent que la résolution du conflit russo-ukrainien semble en bonne voie pour un accord de paix. Rien n’est encore scellé, pour autant. Comme d’habitude, à chaque fois que les diplomates se mettent autour de la table, les canons tonnent encore plus fort, afin de conforter les positions militaires. Koursk est un enjeu déterminant pour les Russes, et les conquêtes de l’Ukraine semblent ne pas être négociables pour ZELENSKY ! Aujourd’hui, le risque d’une nouvelle guerre mondiale est à la porte de la planète !
L’Ukraine a perdu la guerre, c’est évident. Et lorsqu’elle a débuté, tous ceux qui le prédisaient, se faisaient traiter de défaitistes, de complotistes, de pro-russes…Mais l’intervention de Donald TRUMP démontre hélas la faillite politique et financière de l’Europe, la faillite de la France et la perte de sa crédibilité internationale, la faillite de l’ONU, incapable de faire suivre d’effets ses résolutions et des Casques Bleus devenus les fantômes de l’histoire. Tous nos politiques nous ont déclaré que la Russie serait isolée et que les restrictions imposées, la conduiraient à la faillite ! Nous savons ce qu’il en est.
Aujourd’hui, le président américain profite de la guerre pour faire des affaires et démontre la violence de ses actes : imposer à l’Ukraine l’exploitation de ses richesses minières, l’annexion du Groenland, de Panama, du Canada, l’abandon définitif de l’Ukraine si Volodymyr ZELENSKY ne se soumet pas à son dictat, imposer à l’Europe ses propres stratégies en matière de résolution du conflit (assorties de menaces et de représailles économiques) …Les nouveaux droits de douane viennent de tomber : c’est sûr, c’est bien une guerre commerciale qui a été déclenchée par l’administration US !
De son côté, Emmanuel MACRON exploite le conflit à des fins plus personnelles que l’intérêt de la France, en instrumentalisant le risque de guerre. Nous sommes en guerre. Oui, mais contre qui ? Pourquoi vouloir faire peur à tout prix ? Tout d’abord, il remonte un peu dans les sondages. Chaque fois qu’un président joue les va-t’en-guerre, sa côte remonte et ses prédécesseurs (François HOLLANDE et Nicolas SARKOZY) l’ont démontré en leur temps. De plus, pour le locataire de l’Elysée, sa volonté est limpide, devenir le « président » de l’Europe. Il s’agirait d’une confidence faite par Emmanuel MACRON à Philippe de VILLIERS, propos tenus par ce dernier lors d’un interview. Certains envisagent que derrière cela, notre président pourrait actionner l’article 16 et poursuivre ainsi sa route bien au-delà de 2027, état de guerre oblige ! Quant à la Chine, pour l’instant tapis dans l’ombre, elle lorgne toujours sur Taïwan !
L’arbre russe qui cache la forêt du conflit Israël-Iran : va-t-on passer d’un conflit larvé à une guerre mondiale ?
Récemment, réunis à Pékin dans le cadre de discussions tripartites sur le programme nucléaire iranien, les vice-ministres des Affaires étrangères de la Russie, de la Chine et de l'Iran ont appelé à lever « toutes les sanctions unilatérales illégales » visant la République islamique, dans un contexte de fortes pressions exercées par l'administration TRUMP. De nombreux médias américains estiment aujourd'hui que l'Iran n'est qu'à « quelques semaines » de la construction d'une arme nucléaire. Téhéran aurait probablement besoin « de quelques mois, voire d'un an » pour se doter d’une telle arme.
Les intentions d'Israël restent inébranlables : en décembre 2021, lors d'une cérémonie à la résidence présidentielle israélienne, le chef du Mossad, David BARNEA a déclaré : « L'Iran n'obtiendra pas l'arme nucléaire ni maintenant, ni dans les prochaines années ». L’État hébreu entend profiter de l’affaiblissement régional de la République islamique pour s’attaquer au programme nucléaire iranien, avec la bénédiction de Donald TRUMP. La fenêtre de tir n'a jamais été aussi favorable à l'État hébreu. Profitant du déclin de l'axe pro-iranien au Moyen-Orient, avec l'affaiblissement coup sur coup du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais couplé au renversement de l'ex-président syrien Bachar AL-ASSAD, Israël pourrait être tenté de se débarrasser de ce qu'il considère comme la principale menace à laquelle il est confronté dans la région : le programme nucléaire iranien.
Israël n’acceptera jamais que l’Iran détienne la bombe atomique
L’étau se resserre autour de l’Iran. Des sanctions progressives sont désormais votées et revotées par le Conseil de sécurité des Nations Unies. L’option d’une attaque aérienne contre les installations nucléaires et les infrastructures militaires et économiques de l’Iran, étudiée par les stratèges du Pentagone depuis plus de trois ans, est entrée dans une phase de préparation active. On repaire des sous-marins nucléaires dans le golfe Persique et l’océan Indien, mais aussi en Méditerranée orientale, car si la guerre a lieu, elle sera à l’échelle de toute la région. Dans ce scénario de guerre, le rôle d’Israël ne doit jamais être oublié, parce que ce pays entend maintenir à tout prix son monopole nucléaire dans la région. Déjà impliquée dans la préparation d’ensemble avec le Pentagone, l’armée israélienne, qui aura besoin de la couverture politique et stratégique américaine si elle veut intervenir, a pratiqué plusieurs simulations d’attaques sur des installations nucléaires iraniennes. Si le problème posé est bien celui de la prolifération nucléaire, on s’aperçoit aisément que la méthode israélo-américaine ne peut qu’en provoquer une accélération irréversible, y compris en Iran. En effet, la guerre que préparent Etats-Unis et Israël est potentiellement, et probablement, nucléaire.
Un état des lieux terrifiant
Israël et les Etats-Unis sont prêts à intervenir contre l’Iran à la première occasion. L’Europe, largement concernée, est et sera exclue de toute négociation et mise devant le fait accompli. On connaît la paralysie de l’ONU et des résolutions, lettres mortes depuis des lustres. L’Iran est allié de la Russie et de la Chine et fournit à la Russie les drones nécessaires au bombardement de l’Ukraine… Récemment, l’Iran a décidé de réagir aux intimidations de TRUMP en exhibant un arsenal impressionnant d’ogives, sans préciser si elles sont dotées de l’équipement atomique ! Le jeu des alliances et la volonté de toutes les parties d’aller jusqu’à la guerre si besoin est, montrent que le risque de conflit nucléaire mondial est prégnant et bien plus sensible que la guerre russo-ukrainienne.
Plus sournoisement, la Turquie, qui ne sera pas neutre dans cet éventuel conflit, maintient toujours sa candidature à une entrée dans l’Europe, et reçoit à ce titre des fonds européens (depuis une dizaine d’années) afin de préparer sa venue…Ursula Von Der LEYEN finance le cheval de Troie !
Deux éclaircies dans ce paysage d’apocalypse : la résistance intérieure iranienne et des rebelles qui œuvrent pour l’anéantissement des ayatollahs, basés au Kurdistan, et un second espoir, le fait que le monde arabe voit d’un très mauvais œil que l’Iran soit détentrice de l’arme nucléaire.
La France est à la pointe du combat : notre président nous adresse un fascicule afin de nous expliquer les précautions à prendre en cas de guerre, les Français stockent du « PQ » de crainte des ruptures de stock tandis que les citoyens américains achètent massivement des revolvers et autres carabines ! Comme le disait le regretté COLUCHE : « Les politiques, à force de nous prendre pour des c…, comment on pourrait faire autrement ? ».
Jean-Paul ALLOU
Rendons hommage aux professionnels des métiers de bouche dont le commerce est ouvert de façon dominicale. Soyez remerciés, boulangère, boucher, épicière, sans oublier nos bistrotiers et les autres. Quant à nos restaurants, désormais et de façon de plus en plus fréquente, on y trouve porte close ce jour-là ! Pas partout, comme de bien entendu, mais parfois certaines tables ne sont ouvertes que trois jours par semaine, voire deux jours et demi !
AVALLON : « Les Cordois, Autrement » sont de celles-là ! Et force est de reconnaître que cela est bien agréable, lorsque l'on s'y attable confortablement, après une balade moto quelque peu frisquette !
Son chef, Sylvain GAUTHIER, descend d'une longue lignée d'aubergistes. On le connut antan à Sainte-Magnance, au sud du département. Ce cuisinier discret est aussi sérieux qu'appliqué. Chez lui, on ne coupe pas les petits pois en six ! Et l'on n'y sert point un smoothie de jus de betteraves forcément bio ! La cuisine de Sylvain, elle est fière d'être bourguignonne : escargots, œufs en meurette, rognon de veau à la goutte de sang sont des assiettes soignées. Je ne sais point s’il fait le buzz, mais l'on s'y régale !
Une belle équipe au service originaire de Maurice
Dans cette salle, aussi lumineuse que confortable, on voit aussi s'activer au service, une formidable équipe originaire de l’Ile Maurice, tout sourire. C'est vraiment plaisant. Un mini cake aux olives accompagne l'apéritif, rapidement suivi d'un délicieux toast aux oignons confits et chantilly de foie gras. Pour la suite, l'entrée devrait apprécier le verre de chitry du réputé domaine Edmond CHALMEAU.
En entrée, j'affectionne tout particulièrement ses escargots coq en pâte (de nouilles) beurre d'ail et persil. Cette recette le chef y tient. Elle lui fut confiée par un ancien cuisinier de la grande période étoilée de l'hôte local de « La Poste ». Dans ces années-là, l'on s'y régalait de quenelles de homard à la crème, de truite fourrée au fumet de Meursault et autre poulet en civet au vieux Bourgogne. Sans oublier le dolce « Borghese », un dessert d'anthologie. Cette recette d'escargot, Sylvain l'a remise au goût du jour, utilisant notamment un beurre battu, l'une des multiples recettes de beurre que l'on trouve dans la cuisine française (meunière, mousseux, maître d'hôtel...).
Le sérieux en cuisine d’une belle maison
La dorade royale aux onze épices - je ne les ai pas toutes comptées cependant ! - est parfaitement cuite et bien assaisonnée. Ce plat est accompagné de légumes de saison : la fin des potimarrons semble rimer dans l'assiette avec l'arrivée bienvenue des premiers petits pois !
Le dessert est à l'image de la cuisine sérieuse et appliquée de la maison. La pâte de cette fort bonne tarte tatin n'est pas « mollasonne » du fait d'un préchauffage intempestif au micro-onde. Non, elle est juste à température, et les pommes sont fondantes. Point d'esbrouffe une fois de plus, juste du bel ouvrage. Et l'on se régale.
Le café est servi avec une douceur chocolatée. Elle précède le retour du printemps dans la partie septentrionale de notre territoire. Toujours une belle et bonne étape à découvrir, si tel n'est pas encore le cas !
En savoir plus :
Les - : il n’y en a pas !
Les + : une belle équipe s’active en salle, bravo !
Contact :
Les Cordois Autrement
15 rue Bocquillot
89200 AVALLON
Fermé mardi, mercredi
Menu à 35 euros environ
Tel : 03.86.33.11.79.
Il est prudent de réserver. Terrasse aux beaux jours !
Gauthier PAJONA
Il l’a dit sans ambages, ce fut un moment très agréable pour lui. Il le doit au sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE. C’est lui, en effet, en sa qualité de parlementaire de notre département qui a invité le ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation, le Dijonnais François REBSAMEN, à venir échanger avec les élus de l’Yonne sur les enjeux des collectivités locales, des élus réunis en assemblées générales dans le cadre de l’AMF 89, l’Association des Maires de France. Une immersion du ministre lors du déjeuner, accueilli dans les celliers de l’hôtel de la préfecture…
AUXERRE : Bon, il aura fallu patienter un peu avant de prendre connaissance des messages de l’ancien maire de Dijon, François REBSAMEN. Un retard d’une bonne trentaine de minutes, imputable à un petit détour par le Sénat en amont de sa visite icaunaise, pour l’hôte illustre du jour devant honorer de sa présence la traditionnelle assemblée générale de l’AMF 89, l’Association des Maires de France en variante départementale, réunie à l’heure du déjeuner dans les celliers de l’hôtel de la préfecture. Ou de l’hôtel du Département comme se plaisait à le narrer, non sans un zeste d’humour qui le caractérisait, le regretté président de l’institution territoriale, Patrick GENDRAUD.
Soucieux de rencontrer des élus de terrain, celles et ceux de l’Yonne qui constitue l’un des départements de la Bourgogne Franche-Comté, le président de Dijon Métropole et surtout membre du gouvernement en qualité de ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation n’aurait manqué sous aucun prétexte ce rendez-vous en terre limitrophe, répondant ainsi à l’invitation de l’ancien ministre du Commerce et des PME Jean-Baptiste LEMOYNE et de Mahfoud AOMAR, président de l’AMF 89.
Un léger retard totalement justifié
Un moment aux côtés des élus de l’Yonne que le ministre bourguignon qualifiera de très agréable. « Je vais vous faire une déclaration d’amour, plaisanta François REBSAMEN, j’aime les maires ! Il y a encore trois mois, j’étais maire de Dijon. Et je suis persuadé que malgré les souffrances psychiques et psychologiques, voire physiques que vous pouvez rencontrer, et face aux exigences de nos concitoyens, je suis convaincu que le mandat de maire reste le plus beau des mandats. C’est celui où vous pouvez agir concrètement sur la vie des administrés… ».
Evoquant les difficultés financières – autre nœud gordien pas facile à gérer dans une mandature de maire -, le représentant du gouvernement BAYROU insista sur les efforts réalisés par l’Etat, soutenu par le Sénat, cette année pour que les prélèvements sur les recettes des communes soient très fortement diminués. Une ponction qui selon lui a été divisée par trois.
Quant à son « léger » retard, le président de Dijon Métropole y reviendra lors de sa prise de parole, écoutée attentivement par Mahfoud AOMAR, le président du Département Grégory DORTE et le préfet de l’Yonne Pascal JAN.
« Il ne faut pas m’en vouloir, s’excusa-t-il, avant de venir dans l’Yonne, je suis passé par le Sénat car je porte un dossier auquel je tiens énormément, c’est la simplification… ».
Alléger les procédures administratives pour les maires
Réaction de joie immédiate de la part de l’assistance à l’évocation de ce mot « magique » ! S’en suivirent de longs applaudissements qui résonnèrent sous les voûtes patrimoniales des celliers de l’hôtel de la préfecture.
« Quand j’en parle à des maires aujourd’hui, ils me disent tous : rendez-nous la vie plus simple ! Je vais le faire ! Avec les sénateurs, ce matin, nous avons beaucoup avancé sur le sujet… ».
Enthousiaste, le ministre a même souhaité l’aide des élus présents dans la salle. « Vous pouvez m’aider ! Vous pouvez écrire à mon conseiller chargé des élus toutes vos idées de simplification. Je les étudierais toutes, j’en prends l’engagement ! ».
François REBSAMEN est-il reparti avec une besace de simplifications émanant des élus de l’AMF 89 ? On ne le sait ! En tout cas, il aura retenu l’attention de celles et ceux des édiles qui assistèrent à la « déclaration d’amour » du ministre envers les maires !
« Il faut alléger tout cela et redonner de la simplification à notre système administratif national comme en Allemagne où les délais sur les phases d’étude sont nettement plus courts, ajouta l’orateur.
Autre sujet qui retint l’intérêt des élus de l’Yonne : le renfort des statuts de l’élu de proximité.
« Nous allons voter un statut de l’élu. Il prendra en compte notamment le statut des élus des petites communes rurales. Vous allez être allégés de certaines obligations administratives. On va vous aider à avancer avec vous… ».
Nouveau tonnerre d’applaudissements au terme de cette brève intervention où François REBSAMEN remerciera l’assemblée avant de dire « Je vous aime, continuez de travailler et comptez sur moi ! ».
In fine, déjà 72 propositions de simplification ont été répertoriées par un élu dont c’était la mission, une cinquantaine ont été acceptées et transmises au Sénat pour étude. Vingt-deux supplémentaires ont été ajoutées. Bref, le chantier de la simplification pour les maires semble enfin lancé en France. Les élus devraient en voir les premiers effets dans les semaines à venir.
Thierry BRET
Attention, depuis le 01er octobre 2024 date de la création officielle de ce cabinet très spécial dans l’Yonne, vous êtes peut-être suivis ! Une filature dont vous ne soupçonnez peut-être même pas l’existence mais qui se pratique dans les règles de l’art en toute discrétion et avec beaucoup de discernement par un professionnel. Un vrai de vrai, ancien capitaine de la Gendarmerie au service du droit de la preuve et en quête de vérité. Un détective privé, en chair et en os, pas comme dans les films, qui opère désormais dans notre département avec sa société, « INQUISITOR ». Adeptes de l’adultère et de l’escroquerie en tout genre, tremblez pour votre matricule !
CHARBUY : « Je me définis avant toute chose comme un enquêteur, désireux aider les personnes faisant appel à mes services pour la recherche de la vérité… ». A 62 ans, Dominique LARGE porte beau. Un impeccable costume bleu de belle coupe, la cravate assortie rehaussant la blancheur immaculée de sa chemise. Un personnage très élégant, tant dans l’accueil que dans la prise de temps qu’il consacre à cet entretien afin de mieux présenter l’un de ses métiers. Sans doute celui qui l’affectionne le plus ! Rien à voir avec les détectives de série B que l’on peut apercevoir avec un zeste d’humour dans les films noirs américains. Non, notre « Nestor BURMA » départemental ne porte pas le chapeau feutré qui fit la gloire du regretté Guy MARCHAND dans le célèbre feuilleton.
L’ancien capitaine de la Gendarmerie nationale a décidé après quarante années de carrière émérite de se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle, tout aussi palpitante pour apporter ses services (ses connaissances et ses réseaux) à toutes personnes ayant besoin de vérité. Ainsi est né le cabinet de détective privé, « INQUISITOR ». Un terme emprunté au latin qui signifie tout simplement, « enquêteur »…
Tout est mené dans le respect du cadre juridique
Petits gâteaux sur la table lui faisant office de bureau, thé et café, Dominique LARGE est inscrit à la Chambre professionnelle des détectives privés français. A date, son cabinet est le seul à exister dans l’Yonne. Une curiosité, quand on sait que pléthore de faits divers sordides ont émaillé le quotidien des habitants de ce territoire depuis plusieurs décennies.
Son spectre d’investigations est très étendu, dans l’absolu. Si les premiers dossiers qui s’entassent sur son bureau concernent dans leur grande majorité des faits d’adultère – tiens, tiens, les Icaunaises et Icaunais seraient-ils plus primesautiers qu’il n’y paraît côté vie privée ?! -, le spécialiste de la recherche à tout crin ne s’interdit pas de reprendre des affaires inexpliquées (les fameuses cold case) qui mériteraient peut-être de reconsidérer les choses. Le domaine des entreprises l’interpelle également. Tout comme les litiges pouvant survenir au sein des collectivités territoriales.
Bref, notre natif de l’Aube qui souhaite également faire des émules auprès des plus jeunes en les accueillant dans sa future école de détectives privées pouvant voir le jour cette année entend bien inculquer les principes vertueux de la transparence, de la probité et de la rigueur professionnelle (les entreprises qui s’exercent à quelques fraudes administratives et fiscales sont prévenues !) avec son outil dont le siège social est implanté à Charbuy.
Bénéficiant de l’agrément du CNAPS (Conseil national des Activités Privées de la Sécurité), INQUISITOR, sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, se veut garant des réglementations strictes qui encadrent la profession. Tant sur le plan de la légalité que de l’éthique, en parfaite conformité avec la loi ; « les investigations diverses et variées étant menées dans le strict respect du cadre juridique, explique Dominique LARGE.
Résoudre des affaires jusque-là inexpliquées
Questions que l’on peut se poser en toute évidence : dans quelles circonstances peut-on faire appel au service d’un détective privé ?
Notre homme, tout sourire, nous répond : « pour les particuliers, il s’agit de lever le doute sur des situations familiales ou personnelles parfois sensibles en apportant des preuves claires et tangibles. Dans le cas des entreprises, le cabinet va intervenir dans la lutte contre la fraude aux arrêts maladie (une excellente nouvelle pour la Caisse Primaire d’Assurance Maladie !), le vol interne, les abus de confiance et autres irrégularités observées dans le monde du travail. Quant aux collectivités territoriales, les missions peuvent être différentes au service d’élus qui effectueraient des recherches approfondies afin d’attirer des médecins dans les campagnes, sur des délits liés à l’urbanisme, les suspicions de fraudes dans l’attribution des marchés publics ou encore la gestion de conflits internes… ».
Mais, ce qui retient notre attention, c’est surtout la réouverture des affaires non élucidées. Et dans l’Yonne, il y existe encore pas mal de zones d’ombre dans certains domaines…
« Certaines affaires qu’il s’agisse de disparitions inexpliquées, de dossiers judiciaires classés sans suite ou de mystères familiaux peuvent trouver un nouvel éclairage grâce à des méthodes d’investigation modernes, une approche analytique renouvelée et un regard extérieur objectif. Aujourd’hui, le cabinet peut y répondre car il collabore avec des experts en criminalistique, des avocats ou même des journalistes d’investigation. Ainsi, nous exploiter de nouvelles pistes et redonner espoir à celles et à ceux qui recherchent des réponses depuis tant d’années… ».
Quant à la méthode, elle se veut discrète, confidentielle avec une analyse minutieuse des éléments de preuve et une collecte d’informations assurée dans le respect de la législation.
« Nous comprenons que chaque enquête touche à des aspects personnels ou professionnels délicats, ajoute Dominique LARGE, c’est pourquoi nous nous engageons à adopter une approche éthique et respectueuse de la vie privée de chacun… ».
Six mois après sa fondation, le cabinet a déjà en portefeuille plusieurs clients : entreprises locales, institutions publiques, collectivités territoriales et…particuliers. Motif des besoins : la lutte contre la fraude aux arrêts maladie, la sécurisation des données économiques et la recherche de solutions pour les territoires ruraux.
En parallèle, Dominique LARGE est également l’auteur d’un ouvrage didactique sur le métier de détective privé : « Détective privé, mode d’emploi » qui peut être trouvé sur toutes les plateformes de vente de livres. Une lecture incontournable pour les curieux et celles et ceux qui rêvent un jour de mener des enquêtes !
En savoir plus :
On peut contacter le cabinet INQUISITOR au 07.83.92.39.62. ou sur la référence suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Thierry BRET