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Le temps d’une pause photographique, plusieurs personnalités de l’Auxerrois ont privilégié l’échange direct et l’immortalisation de l’instant avec l’ancien Président de la République François HOLLANDE lors de sa récente visite dans la capitale de l’Yonne à l’occasion de sa séance de dédicaces et d’une conférence accueillie dans le cadre des travaux du Cercle Condorcet Auxerrois…

 

BREVE : Quel succès ! Quelle popularité ! Et surtout quel beau souvenir pour les intéressés d’avoir pu poser le temps d’une prise de vue photographique un jour avec l’ancien Président de la République, François HOLLANDE !

Entre photos souvenir de circonstance en lien avec ses orientations politiques ou pause quasi obligatoire aux accents républicains au vu du statut du visiteur, plusieurs personnalités du sérail icaunais n’auront pas manqué ce rendez-vous pour la postérité devant la focale d’un appareil photographique ou d’un smartphone ! Ainsi, on aura pu voir la poignée de mains chaleureuse avec l’ancien maire d’Auxerre, Guy FEREZ, qui avait accueilli l’ancien secrétaire national du Parti Socialiste à l’abbaye Saint-Germain, il y a tout juste treize ans, lors de la campagne présidentielle.

 

 

 

 

Le temps du cliché avec l’actuel Premier secrétaire fédéral du Parti socialiste dans l'Yonne, Mani CAMBEFORT, avant que l’actuel locataire de l’Hôtel de ville auxerrois, Crescent MARAULT (plutôt centre droit dans ses choix politiques) ne fasse de même lors d’une courte apparition de courtoisie aux accents républicains. Même le secrétaire général de la FFB 89 et suiveur de la vie politique locale, Christian DUCHET, aura pris soin de se plier avec plaisir au même exercice. Ainsi va la démocratie !

 

Thierry BRET et Dominique BERNERD

 

 


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Il est question de pouvoir. De beaucoup de pouvoir. Une force irrésistible pour mieux conquérir le monde. Du moins, celui du bassin méditerranéen mais aussi de l’Afrique, de l’Asie Mineure, de territoires un peu plus vers l’Orient, aussi. Le personnage historique ayant tous les honneurs cette saison au MuséoParc Alésia, en Côte d’Or, près du village d’Alise Sainte-Reine, n’est autre que…Jules CESAR. Le tombeur de Vercingétorix dont on commémore depuis plusieurs années ici sur ce site atypique chargé d’histoire et de reconstitution la célèbre bataille, datant de 52 avant Jésus-Christ…

 

ALISE SAINTE REINE : Normal que l’on s’intéresse d’un peu plus près à l’autre grand personnage de ce site dont on narre les aventures et la finesse subtile de la stratégie guerrière. Même si la statue de Vercingétorix domine et de loin les hauteurs du petit village de Côte d’Or (on la doit à l’empereur Napoléon III), c’est bien l’empereur romain, Jules César, qui a les honneurs de la programmation artistique et culturelle cette année et ce jusqu’au mois de novembre, au fameux MuséoParc d’Alésia !

Alors que la saison dernière, le célèbre site touristique du nord de la Côte d’Or avait axé sa programmation sur la thématique toute naturelle des Jeux Olympiques (surtout dans sa variante antique plutôt que parisienne !), voilà que l’auteur de « La Guerre des Gaules » tient la vedette, et ce depuis le 15 mars dernier, dans un des rares sites culturels hexagonal consacré à cette période charnière de l’histoire de France. Une visite idéale à réaliser en famille à l’occasion de ce week-end pascal et des vacances de printemps qui débutent donc sous les meilleurs auspices.

Nom de la thématique – il est bien trouvé avec en plus un zeste d’humour -, « César, tous les chemins mènent à Rome ». On y voit au-delà de la visite un généralisme guerrier conquérant dans toute sa splendeur : bâtisseur, fin stratège de la politique, réformateur en voulant moderniser l’empire romain, homme de lettres.

 

Même des personnages en « Playmobil » !

 

Pour se faire, le MuséoParc d’Alésia n’a pas lésiné sur les moyens, ni les collaborations avec d’autres musées européens et hexagonaux. Ainsi, on pourra contempler des œuvres et des pièces historiques prêtées par le Musée d’Art moderne de Bologne, en Italie, le Musée national du château de Compiègne, le Musée d’arts de Nantes, la liste n’est pas limitative.

Comme à l’accoutumée dans cet antre du savoir et du faire-savoir, le public est immergé dans une scénographie dynamique, ponctuée de rendez-vous interactifs appréciés des petits comme des plus grands. A ce propos, les enfants devraient raffoler des espaces insolites conçus sous la forme de saynètes avec l’aide de figurines en « Playmobil » !

On doit à LAURETTE Architecte l’ossature de deux livrets-jeux inédits dévoilés sur le site de Côte d’Or. L’un est à destination des 3 à 6 ans, et se rapporte à la quête du doudou perdu de Jules CESAR en découvrant tous les animaux qui vivaient à son époque. L’autre, réservé à la  tranche d’âge des 7 à 12 ans, s’intéresse à un pachyderme – il était légion dans les armées de l’empereur romain – qui sert de guide aux jeunes visiteurs afin de mieux parcourir le chemin de vie du vainqueur de la bataille d’Alésia. Interactive, la méthode permet de mieux assimiler des faits historiques en mêlant pédagogie et aspects ludiques. Une géniale trouvaille, en vérité ! Précisons que les méthodes immersives numériques utilisées sont uniques et retracent les huit dernières années de la vie de Jules CESAR dont on connaît la fin tragique, assassiné par son propre fils, Brutus.

 

 

En savoir plus :

Exposition temporaire « Jules César, tous les chemins mènent à Rome », accueillie au MuséoParc d’Alésia à Alise Sainte-Reine en Côte d’Or,

A découvrir jusqu’au 30 novembre 2025.

Restaurant sur place. Boutique de souvenirs et de livres.

 

Thierry BRET

 

 


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Fichtre, à la lecture de la dernière enquête publiée cette semaine par l’UNEDIC, cela fait froid dans le dos ! Trouver un emploi durable en France après l’âge fatidique de 56 ans est plus qu’une sinécure : c’est devenu une véritable utopie. Que malheureusement, bon nombre de nos concitoyens ayant passé le cap de la cinquantaine vivent au quotidien aux quatre coins de l’Hexagone, entre amertume, incertitude et désillusion…Pauvres seniors à la recherche du temps glorieux quand ils étaient encore jeunes jadis au sommet de l’employabilité…

Pourtant, le Premier ministre François BAYROU l’a encore claironné mardi à Paris lors de sa conférence très pédagogique sur le surendettement de la France : « Les Français ne travaillent pas assez et surtout pas assez longtemps ! ».

Une vérité de Lapalisse, coulant de source évidemment surtout après l’application des 35 heures et des RTT à répétition, dans le pays européen qui demeure l’unique nation continentale et mondiale à avoir adopté cette mesure tellement révolutionnaire qu’elle ne s’est jamais dupliquée ailleurs !

 

Allonger l’âge de la retraite, oui, mais quid de l’emploi des seniors ?

 

Sur ce registre, la France persiste et signe au fil des années : la remise en cause avec leur abrogation des 35 heures n’a jamais figuré ou presque parmi les programmes des différents présidentiables qui se sont succédé depuis plusieurs élections. Hormis Alain MADELIN qui sous les couleurs de Démocratie Libérale en 2002 présenta sa candidature pour accéder à l’Elysée avec l’objectif prioritaire d’éradiquer les 35 heures et qui n’obtint in fine qu’à peine… 4 % des suffrages !

Alors, c’est sûr : François BAYROU a raison sur un point : travailler plus longtemps en France permettrait de collecter plus d’argent afin de remplir les caisses d’un Etat poussif en pleine sinistrose, au niveau de ses finances !

En 2022, l’ancienne locataire de Matignon, Elisabeth BORNE, avait à grands coups de 49.3 modifié les règles du jeu et surtout l’existence de nos compatriotes en allongeant la retraite de 62 ans à 64 ans. Dans l’optique de récupérer davantage de recettes, il va sans dire !

Pourtant, une question élémentaire – elle demeure toujours sans réponse deux ans plus tard - devait se poser à cette époque à l’ensemble des représentants de la classe politique hexagonale et aux zélés technocrates de tout poil ayant œuvré sur cette réforme si divine et providentielle ayant fait descendre dans les rues des millions de Français mécontents : comment faire perdurer l’emploi pour les seniors, ces personnes âgées de 50 ans et plus, qui progressivement ne sont plus bon qu’à jeter aux oubliettes de l’employabilité en France ?

 

 

Un salarié sur dix ayant plus de 60 ans possède un CDI

 

Les organismes institutionnels, acteurs de l’employabilité dans le pays, à l’instar de France Travail ou de l’UNEDIC, le savent très bien. Malgré toute leur bonne volonté, ils le disent volontiers lors de conférences de presse ou entre deux portes avant une réunion : en France, on ne sait pas vraiment traiter la très sérieuse problématique de l’emploi des seniors. Un comble quand on sait que les politiques poussent le bouchon de la retraite toujours un peu plus loin d’année en année, garnissant les rangs des seniors précaires qui craignent de ne pas joindre les deux bouts financièrement jusqu’au départ définitif du monde de l’emploi ! Pour certaines corporations, au-delà de 70 ans !

A ce titre, l’analyse de l’UNEDIC est plus que clairvoyante : elle salue la réalité du terrain que les politiques semblent ignorer, peut-être ? Décrocher un job durable après l’âge de 56 ans est quasiment impossible dans l’Hexagone, aujourd’hui. Un autre chiffre ne trompe pas sur la réalité du contexte : à 50 ans, quatre personnes sur dix travaillent avec un CDI (contrat à durée indéterminée) dans leur besace. Ce n’est pas du tout le cas à plus de 60 ans où une personne sur dix seulement bénéficie de ce sésame très rassurant qui permet de garantir normalement l’emploi. Préoccupant, non ?

Mais, on ne peut pas toujours tout reprocher aux employeurs. Si une large majorité d’entre eux sont plus que réticents à conserver des seniors au sein de leur entreprise (salaires trop importants au vu des charges sociales exorbitantes qui pèsent sur le patronat, personnels moins malléables que des juniors, absence de connaissances numériques et digitales, moins de mobilité…) une fois la barre des 55 ans révolus (y compris chez les encadrants), certains ont à souffrir d’expériences plus que douteuses de la part de leurs collaborateurs les plus âgés.

Des seniors qui multiplient arrêts de travail sur arrêts de travail parfois non-fondés avec une bienveillance relative de certains praticiens qui n’hésitent pas à ajouter des journées aux journées d’arrêt !

 

Vers la précarisation d’une frange importante de la population

 

Au-delà des discriminations à l’âge qui existent dans le milieu entrepreneurial français – contrairement à bien d’autres pays européens ou asiatiques qui profitent de l’expérience et des acquis de leurs anciens collaborateurs pour créer du tutorat avec les jeunes recrues comme dans les pays scandinaves -, il est vrai que la dégradation de l’état de santé (psychique, physique, mentale) des salariés seniors, voire dans certains cas d’une absence de remise en question en termes de qualifications et de formations aux nouvelles technologies sont considérés comme des freins à l’embauche à l’heure actuelle. C’est le revers de la médaille d’un système hexagonal qui ne forme pas assez les personnes tout au long de leurs parcours professionnels. Combien de Françaises et de Français n’ont jamais bénéficié de la moindre formation durant leurs années de labeur ? Un très grand nombre en vérité !

Le retour à l’emploi des seniors (surtout celles et ceux qui sont âgés de plus de 55 ans) s’avère presque impossible en France, à date. Notamment sur des missions de longue durée. La précarisation de cette frange de la population s’accentue inexorablement : elle saura certainement s’en souvenir en 2027 lorsqu’il s’agira de glisser un bulletin de vote dans les urnes de la présidentielle !

 

Thierry BRET

 

 


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La Bourgogne Franche-Comté s’est distinguée jeudi dernier au Palais des congrès du Futuroscope à Poitiers. En présence de Hicham BOUJLILAT, vice-président en charge du Sport à la Région, notre contrée a été mise à l’honneur lors de la remise des Trophées Handisport 2025. Une manifestation organisée à l’occasion des 11ème Journées nationales handisport. Lors de ce rendez-vous incontournable pour les acteurs du réseau de la Fédération française handisport (FFH), la Bourgogne-Franche-Comté s’est vue remettre le « Trophée Territoire », pour son engagement et ses différents soutiens en direction des pratiquants et licenciés des clubs et des structures fédérales.

 

POITIERS (Vienne) : Sur proposition du comité régional handisport de Bourgogne Franche-Comté, la Région a été retenue cette année pour se voir délivrer le « Trophée Territoire » lors des Journées nationales handisport, organisées par la Fédération française. Celles-ci accueillent plus de 500 participants (clubs, comités, commissions, siège national, partenaires, bénévoles, élus, salariés, techniciens, réseau…), avec plus de cinquante intervenants, exposants et partenaires. Pour l’édition 2025, c’est au palais des congrès du Futuroscope à Poitiers que devait se dérouler cette remise de récompenses.

Soutien historique de la pratique sportive des publics en situation de handicap physique sensoriel, psychique ou mental sur l’ensemble du territoire, la Région Bourgogne Franche-Comté se distingue chaque année des autres régions françaises par la variété des aides visant à promouvoir les activités placées sous la responsabilité de la Fédération française handisport. Ces activités sont coordonnées par un comité régional à l’expertise et à l’engagement reconnus, au service de ses comités et des clubs affiliés dans les huit départements de la région.

 

 

Le soutien spécifique à cette pratique handisport, centrée sur les publics en situation de handicap physique sensoriel (personnes déficientes visuelles, personnes sourdes ou malentendantes) s’adresse aux quelques 125 clubs affiliés et à leurs comités. Il s’articule autour de dispositifs variés : soutien au projet de développement du comité régional avec un contrat d’objectif, aide à l’acquisition de matériels spécifiques, avec un parc mutualisé mis à disposition des clubs locaux, soutien aux emplois sportifs associatifs, remboursement de l’affiliation fédérale handisport (et sport adapté) à tous les licenciés et tous les encadrants des clubs affiliés qui le demandent, soutien direct ou indirect aux manifestations handisport de tout niveau, aide à l’acquisition de minibus, soutien aux athlètes paralympiques.

« Le comité régional BFC handisport peut également être félicité pour avoir reçu le Trophée High Five, qui prime les initiatives en matière de promotion du sport outdoor (de plein air ou de pleine nature) », devait préciser l’élu Hicham BOUJLILAT.

Une belle distinction pour la collectivité régionale et l’encouragement apporté aux adeptes des disciplines handisports qui ont connu un réel engouement à la suite des Jeux Paralympiques 2024 à Paris.

 

Thierry BRET

 


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L’eau est un enjeu majeur des politiques locales. Dans l’Auxerrois, le choix d’en déléguer sa gestion à la société SUEZ pour vingt ans a depuis deux ans, suscité la colère des élus d’opposition, qui rejettent l’idée d’en confier la gouvernance au privé. Le collectif « Notr’Eau », qui rassemble des usagers de la Communauté d’agglomération privilégiant eux aussi une gestion publique de « l’or bleu », a organisé une réunion publique sur le sujet, avec comme invité, le député LFI Gabriel AMARD. Spécialiste en la matière qui, fort de son expérience, a multiplié les exemples pour démontrer les atouts que pourraient représenter pour le territoire un tel choix.

 

AUXERRE : Auxerre aura été la neuvième étape d’une tournée nationale entreprise par le député LFI du Rhône Gabriel AMARD pour défendre la gestion publique de l’eau. Un sujet qui est loin d’être anodin quand on sait qu’en métropole, plus de 430 000 personnes n’ont toujours pas accès à une eau potable sécurisée, qu’elle est aujourd’hui rationnée quasi quotidiennement, dans des départements d’Outre-mer comme Mayotte ou la Guadeloupe et que près d’un million de nos concitoyens n’ont pas accès à des sanitaires de qualité. Droit fondamental pour les uns, marchandise pour les autres, l’eau, ce « commun du vivant », comme l’appelle l’ancien maire de Viry-Châtillon, est au fil des années devenue l’objet de toutes les convoitises et par sa raréfaction, le défi majeur des générations futures.

 

« A Auxerre, on vous fait passer des vessies pour des lanternes en vous faisant croire que le sens de l’histoire, c’est d’avoir signé en 2023 un contrat pendant vingt ans avec SUEZ ! Le modèle français historique de notre patrie républicaine, c’est la régie publique communale, cela n’a jamais été SUEZ ou VEOLIA… ». S’appuyant sur des données chiffrées, le commentaire du député LFI est sans appel : « en 2010, la France comptait 34 000 services d’eau et d’assainissements, pour 12 400 contrats de délégation confiés au privé. Aujourd’hui, ils ne représentent plus que 6 380 contrats… ». Un mouvement de fond privilégiant la gestion publique et locale qui s’est accéléré ces quinze dernières années, particulièrement, dans les plus petites communes, mais également dans les grandes métropoles, à l’image de Nice, Lyon, Paris ou Avignon, toutes repassées en régie publique : « c’est pour dire que tout le monde peut y venir pour des raisons différentes. A Nice, Christian ESTROSI a fait une régie publique, il n’y est sans doute pas venu pour les mêmes raisons que moi… ».

 

Pas besoin de sortir de polytechnique pour comprendre le système !

 

Pour étayer son discours, Gabriel AMARD a brossé un argumentaire explicite, ironisant au passage sur le choix de la gestion de l’eau par le privé, décidé par la majorité communautaire : « ils prétendent qu’il savent tout et que ce sont de bons gestionnaires, là où vous ne seriez dans le meilleur des cas que des illuminés, voire des « bolcheviks », adeptes de je ne sais quel « gosplan » d’un monde révolu et passé, comme si budgéter les choses, les planifier en annuité budgétaire, c’était du stalinisme ! ». (Sic)

Les exemples cités par l’ancien compagnon de route du Parti socialiste, en faveur d’une régie publique, à ses yeux plus efficace et moins dispendieuse dans sa gestion de l’eau, sont multiples, à commencer par le montant de la masse salariale répercutée sur les factures : « avec le public, vous ne payez que les emplois se consacrant avec compétence pour que vous ayez une eau de qualité, là où dans le privé, sont inclus les salaires de directeurs commerciaux et régionaux… ». Selon les règles de comptabilité publique en vigueur, « il n’y a pas non plus de remontées financières vers une maison mère, pas d’impôts locaux, pas d’impôt sur les sociétés… ».

 

 

Chaque centime payé en régie publique et non dépensé, étant affecté au budget de l’année suivante. Dernier argument et pas des moindres, les investissements, dont les opérateurs privés privilégieraient le remboursement en un temps plus rapide que dans le public : « et ce, afin de s’en faire rembourser avant la fin du contrat. Je dis que c’est de la mauvaise gestion, contrairement aux règles de comptabilité publique amorties financièrement sur de longues durées. Si vous faites 10 millions d’investissements, ils coûteront moins cher au mètre cube chaque année si vous les payez en 30 ou 50 ans selon la nature de l’investissement, que si vous devez les rembourser en 10 ou 5 ans, il n’y a pas besoin de sortir de polytechnique pour comprendre ça ! ».

 

 

Plus de contrôle pour l’eau au robinet !

 

Quid du prix de l’eau ? Le député du Rhône milite en faveur de conditions tarifaires différenciées selon l’usage que l’on en fait, ainsi que pour la gratuité des premiers mètres cube indispensables à la survie : « est-ce que l’eau concourant à un chiffre d’affaires permettant à certains de faire du business est l’égale de l’eau dans la cuisine ou la salle de bain du domicile principal, je pense que non… ». Et d’ailleurs, le Conseil d’Etat dans sa grande sagesse, a déjà pris des dispositions en ce sens, différenciant plusieurs catégories de tarifs, à commencer par ceux s’appliquant à une résidence principale ou secondaire.

Une différenciation qu’en sa qualité de législateur, il souhaiterait voir appliquée aux industriels et au monde agricole : « je n’accepte pas que la redevance pour prélèvement d’eau dans la nature payée par les agriculteurs, soit à zéro ! Que celle payée par les industriels, le soit à des taux très bas. Aujourd’hui, la pollution non domestique est à 90 % générée par « l’agriculture industrielle », mais qui paie la dépollution ? A 70 ou 80 %, ce sont les usagers domestiques ! Il y a urgence à ce qu’il y ait un rééquilibrage et que grâce à une redevance déplafonnée, on puisse lever des moyens pour cela et c’est à la loi de finances de le prévoir… ».  En réponse à une remarque sur le prix de l’eau multiplié par quinze en cinquante ans, là où le salaire médian l’a été par dix, Gabriel AMARD s’est voulu pragmatique, prônant une pédagogie citoyenne : « il faut rappeler que même multiplié par quinze, le prix de l’eau au mètre cube est à cinq, voire deux euros, là où l’achat en bouteille vous coûtera de 300 à 1 000 euros le mètre cube ! Trop de gens pensent que l’eau en bouteille ne comporte pas de polluants. On est tous dans le même jardin planétaire, mais l’eau la plus contrôlée aujourd’hui, c’est celle du robinet, pas celle de l’eau en plastique ! ».

A un an des prochaines municipales, le message de conclusion ne pouvait être bien sûr, que politique : « nous sommes en 2025 et le sujet de l’eau va être au cœur des politiques locales, s’il vous plaît, ne faites pas de ce « commun du vivant » un sujet à la marge ! Je n’ai d’autre conclusion à vous dire que s’il y en a qui ont été à ce point « scélérats » pour signer en 2023 un contrat les faisant repartir pour vingt ans avec SUEZ, je vous abjure, remplacez- les… ! ».

Un message qui à entendre nombre de personnes présentes, en la salle Anna de la Maison Paul-Bert, « coulait de source », il va sans dire !

 

Dominique BERNERD

 

 


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