Le sympathique chef Jérôme JOUBERT est un homme de défi. Il aime surprendre, au travers de sa cuisine. C'est souvent cela, la patte d'un véritable cuisinier. Ce soir-là, avec sa brigade, il décida de faire à nouveau quelques plats de concours passés, l'ayant toujours amené sur une jolie marche du podium gourmand, en équipe. Comme dans la vraie vie d'un restaurant…
JOIGNY : En 2020, lors du très exigeant concours Gilles GOUJON (trois étoiles au Michelin dans l'Aude), ce fut avec Nico, côté cuisine, et Edwige, en salle, qu’il se distingua. En 2022, lors du concours icaunais « IRON Cook », ce fut en compagnie de Louis, comme commis aux fourneaux, qu’il enthousiasma le jury.
Une salle joliment décorée, avec quelques trophées passés et des tables élégamment nappées, comme avant ! Même le Michelin en 2023 adoube ces tables sans jolie nappe, mais avec des pierres précieuses, du bois rare, du verre de Murano et que sais-je encore ? Manquerait plus que de la sciure de bois du fumoir ! Adieu douces nappes, bel et bien présentes, juste ce soir-là. Même le talentueux François SIMON les regrette dans son dernier roman (« Poétique du jambon-beurre » aux éditions Bouquins), soit le langage disparu des nappes à la page 179.
Une bonne sauce qui nappe l’œuf, des croûtons qui croustillent…
Mais, cessons de pleurnicher sur un monde qui ne reviendra plus ! Attablons- nous, plutôt. Pour l'instant, assiettes, verres et couverts demeurent. Bonne nouvelle, non !
L'œuf meurette, c'est la Bourgogne. Comme tout plat paraissant simple, il n'est pas si aisé à réussir. Avec sa sauce meurette, notre chef décrocha en 2021 le prix de la créativité lors du prestigieux championnat du monde, sis au magnifique château du Clos-Vougeot siège de la plus ancienne confrérie vineuse bourguignonne (1934) avec les « Chevaliers du Tastevin ».
Jérôme JOUBERT est un saucier hors pair. Sa meurette n'échappe donc pas à la règle. Avec une bonne sauce qui nappe l’œuf, son jaune coulant, des croûtons qui croustillent sous la dent : bref, une véritable réussite !
Saint-Jacques et trou normand : entre excellence et nostalgie…
Ensuite, place aux Saint-Jacques et escargots, avec la laitue « Celtuce » et la sauce moutarde. Cette tarte « terre-mer » au fin feuilletage était délicieuse, nappée d'une excellente sauce. Un mot sur les pêcheurs de Saint-Jacques : ils pratiquent une pêche raisonnée tout au long d'une saison, soit un semestre uniquement. Là aussi, c’est la bonne recette d'un avenir réussi, tant en Bretagne (Erquy) qu'en Normandie (Port-en-Bessin), voire plus au nord à Boulogne-sur-Mer. En salle, tout sourire, Anne-Claire, Edwige, Sarah et les autres s'activent !
Un mot sur ce que l'on appelait jadis le trou normand : l'indispensable cérémonial des mariages, repas de baptême et autres communions ! Il connut le même sort que feu « miss nappe ». De profundis ! Ce soir-là, il réapparut, comme par magie sous la forme d'un délicieux sorbet poire et Poiré : rafraîchissant et gouleyant, le repas n'étant pas terminé !
Bravo au producteur Eric BORDELET, de faire ainsi délicatement ressortir la finesse granuleuse de la poire, ce fruit si délicat.
Des effluves cacaotés dans le fromage : c’est l’affaire de la Maison LEROUX !
Un plat de fête pour continuer avec la poularde de Bresse, sauce « Albufera » au beurre de piquillos, betteraves farcies, gâteau d'endives, tourte de rognon et crêtes de coq. Tout est dit dans ces nobles intitulés. Ne reste alors plus qu'à se régaler, en reprenant un peu de cette sauce sublime, qui en 2020 fit complimenter notre chef par un cuisinier MOF, membre du jury.
Le fromage ? Souvent dans l'Yonne, c’est l'affaire de la maison LEROUX aux étals réputés sur nos marchés. Ici, le brie icaunais est farci en son milieu de divers fruits secs. On perçoit même quelques effluves cacaotés.
Un peu de fraîcheur pour terminer avec le parfait glacé au « Grand Marnier », segments d'orange et pamplemousse, tuile à l'orange et amandes, accompagné d'une jolie cuvée nocturne du Champagne Taittinger.
Au « Rive Gauche », les desserts sont l'affaire de la souriante Céline, la cheffe-pâtissière.
Il est l’heure enfin pour toute la brigade de l’établissement de se faire applaudir par les convives. Et qu'on se le dise : le « Rive Gauche », créé par feu le chef Michel LORAIN, trois étoiles Michelin en 1986 dans « SA » Côte Saint-Jacques, célèbre ses trente ans cette année. Pensons-y en profitant bientôt de sa terrasse avec le retour des beaux jours !
Contact :
Le Rive Gauche (hôtel/restaurant)
Chemin du Port-au-Bois 89300 JOIGNY
Tel : 03.86.91.46.66.
Gauthier PAJONA
Solidement implanté dans le paysage icaunais depuis plus d’une trentaine d’années, le Pôle Formation 58-89 de la Maison de l’Entreprise a permis à des milliers de jeunes de découvrir le monde de l’industrie, au travers de formations de tous niveaux. Du CAP au Mastère en passant par le BTS ou la licence. Avec à la clé, un avenir professionnel assuré. Tant les offres d’emploi sont légion aujourd’hui dans ce secteur longtemps décrié et souvent méconnu…
AUXERRE: Pour sa seconde journée « Portes Ouvertes » de l’année, le site auxerrois du Pôle Formation a une nouvelle fois fait le plein de visiteurs, l’occasion pour beaucoup de découvrir toutes les vertus de l’apprentissage en alternance.
C’est en 1990 que fut créé à Auxerre l’Institut des Techniques d’Ingénieur de l’Industrie (ITII), le premier de ce type à voir le jour dans l’Hexagone, rappelle Olivier LASSAUSSE, directeur général adjoint du Pôle Formation : « il y avait alors une vraie ambition du ministère, à trouver une solution en alternance pour former les futurs ingénieurs qui manquaient vraiment à l’époque… ».
Les années ont passé. Il n’est pas rare désormais de voir les jeunes apprenants accueillis chez un maître d’apprentissage ayant lui-même fait ses classes sur le site. Si le Pôle Formation 58-89 prépare depuis sa création aux métiers d’avenir de l’industrie, l’offre s’est aujourd’hui étoffée, avec des partenaires comme EPSI, l’école d’ingénierie informatique ou l’école de management IFAG.
Plus de 3 000 personnes sont ainsi formées chaque année sur les quatre sites présents en Bourgogne (Auxerre, Nevers, Sens et Joigny), avec à la clé des chiffres impressionnants : 92 % de réussite aux examens pour plus de 87 % de jeunes en emploi à six mois au sortir de leur formation.
Dernier à ouvrir sur le site auxerrois : l’IET (Institut des métiers de l’Environnement et de la Transition Ecologique) forme aux métiers liés à l’environnement, au développement des territoires ainsi qu’au management en développement durable. Un cursus accessible à partir d’un BAC + 3, désormais ponctué depuis l’an dernier par un Mastère.
La pénurie de main d’œuvre fait grimper les salaires…
La grande force de l’enseignement dispensé ici, souligne Olivier LASSAUSSE, étant le système de filière mis en place, à l’exemple du cursus maintenance où la validation d’une Certification Qualifiante Paritaire de la Métallurgie. Cela suffit à ouvrir les portes du Bac pro et d’un BTS, avec la possibilité de poursuivre jusqu’au « Bachelor » de niveau 6 : « une réponse apportée aux jeunes pour les emmener le plus loin possible dans le niveau de formation, le tout en alternance. Quand on sort d’ici avec un BAC + 3, l’on est déjà opérationnel pour rentrer de suite dans la vie professionnelle et le taux d’employabilité s’en ressent… ».
Si les secteurs de l’informatique, du management et de l’ingénierie ont aujourd’hui parmi les formations proposées, le vent en poupe, d’autres peinent à recruter, à l’instar des métiers liés à l’usinage : « le plus souvent, le jeune sortant de 3ème ne sait pas ce qui se cache derrière et en a une image encore négative. A ses yeux, c’est difficile, c’est sale, c’est bruyant ! On se bat contre ça alors que ce sont de véritables niches notamment en aéronautique, où la demande des entreprises est grande… ».
Une pénurie de main d’œuvre qui fait grimper les salaires : « un bon soudeur, un bon chaudronnier, peut très vite atteindre les 3 000 euros par mois ». Autre secteur en tension, celui de la formation continue à l’adresse des salariés ou des demandeurs d’emploi, où l’on peine à monter des groupes de travail : « il y a clairement un avant et un après COVID à ce sujet et l’envie d’aller en formation a fortement chuté. Aujourd’hui, quand on lance une promo pour des CQPM, que ce soit en soudure, en maintenance ou en conduite de ligne, réussir à réunir dix personnes est devenu très compliqué… ».
Responsable de ce département mais aussi de l’insertion auprès d’un public souvent éloigné de l’emploi, Laure MINCHENEAU connait bien le phénomène : « aujourd’hui, il y a toute une frange de gens sous les radars et une autre qui s’imagine ne pas être « en capacité de ». C’est à nous d’aller les chercher, les rassurer, les accompagner et même si l’on a parfois l’impression que la montagne accouche d’une souris, avec un engagement économique colossal au regard du nombre de sorties positives vers l’emploi qui en résulte, chacune a son importance, conduisant la personne à retrouver de la dignité dans le travail et l’autonomie… »
On ne tarit pas d’éloges sur le système de l’alternance en vigueur…
Attendant patiemment dans le hall que son ancien formateur se libère, Lucas est présent ce matin-là pour lui donner quelques nouvelles. Bac Pro Maintenance Equipements Industriels en poche, cet Auxerrois s’est depuis, « exilé » à Dijon, ayant fait le choix de s’orienter vers un BTS Electro Technique.
Lui aussi ne tarit pas d’éloges sur le système d’alternance en vigueur : « je recommande à 100 % ! C’est sans pareil pour découvrir le monde de l’entreprise, ses contraintes, ses avantages, avec la présence rassurante d’un maître d’apprentissage qui est vraiment là pour nous épauler… ».
Sympathique et plein d’allant, cet ancien apprenant du Pôle formation 58-89 confesse un parcours un peu chaotique au sortir de l’adolescence et l’enchaînement de « petits boulots » : « je me suis vite rendu compte de l’instabilité de la chose à long terme et quand un membre de ma famille, passé lui aussi par ici, m’a proposé de le rejoindre et commencer une formation en alternance, j’ai dit oui ». Sans grande conviction au début reconnaît-il et puis un jour, le déclic : « je me suis rendu compte de choses dans le monde de l’industrie dont je n’avais absolument pas idée et le hasard a vite fait place à la passion… ».
Avec un tel bagage, nul doute que lui non plus ne devrait pas avoir trop de mal à se trouver un employeur une fois entré dans la vie active. Un « mariage » réussi, souligne d’un sourire Olivier LASSAUSSE : « c’est le terme que l’on emploie dans notre jargon interne pour évoquer l’association d’un jeune et d’une entreprise et l’on s’efforce à faire le moins de divorces possibles ! »
Dominique BERNERD
La caisse régionale Champagne-Bourgogne du Crédit Agricole organisait le « Rendez-vous des sociétaires » à la salle des fêtes de Sens. L’occasion de dresser le bilan des actions de l’établissement bancaire. Avec, en sus, une remise de chèque à la clé pour le club de football, « La Jeunesse Sénonaise »…
SENS : L’assemblée générale de la caisse régionale Champagne-Bourgogne du Crédit Agricole était l’occasion de féliciter les sociétaires pour leur travail et d’échanger avec eux. D’ailleurs, la banque s’est voulue rassurante pour donner suite à une question posée par l’un d’eux au sujet de la faillite de la « Silicon Valley Bank ».
« Sur le groupe Crédit Agricole, il n’y aura strictement aucun impact » a affirmé le directeur général Jean-Yves REMILLET.
Jean-Philippe JUGUET, membre de la direction de la caisse régionale Champagne-Bourgogne a précisé qu’il s’agissait d’une « banque très particulière qui était devenue énorme et dont l’objet était plutôt de financer les start-ups dont un grand nombre était dans les modèles électroniques, les crypto-monnaies. Et d’ajouter : « Nous, on n’a pas d’exposition sur la crypto-monnaie. Ça ne fait pas partie de la politique du Crédit Agricole… ».
Que les plus modestes et les plus fortunés puissent réaliser leurs projets…
Le directeur général est également revenu sur la réorganisation de ses agences par territoire, l’Yonne, de l’Aube, de la Côte d’Or et de Haute-Marne pour la caisse de Champagne-Bourgogne. Les directeurs d’agence endossent désormais le rôle de directeur de territoire. Puis, il a évoqué leur rénovation pour un montant de cinquante millions d’euros et la volonté de la caisse régionale de créer des filières d’expertises dédiées aux clients telles que le patrimonial. Elle sera également la première à s’engager dans des actions en faveur de la transition écologique.
Un autre des objectifs de la caisse régionale, réaffirmé chaque année, est de participer au dynamisme du territoire, du Sénonais en l’occurrence.
« C’est façonner notre territoire, c’est faire que, par l’action du Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne, tous, des plus modestes aux plus fortunés puissent réaliser leur projet de vie » rappelle Jean-Yves REMILLET.
Le groupe soutient activement les acteurs de la vie économique et sociale ainsi que le monde associatif. Cette année, il remettait un chèque de 3 000 euros au club de football « La Jeunesse Sénonaise » en guise de co-financement d’un minibus.
Une page d’histoire et d’anecdotes narrée par l’incontournable Bernard BROUSSE…
In fine, Bernard BROUSSE n’a pas hésité à prendre le micro pour narrer des décennies d’existence des deux agences de la ville de Sens. L’historien s’était armé de documents d’archives et de nombreuses anecdotes, riches en humour.
On apprend notamment que l’agence de la rue du Général Duchesne fut autrefois une maison de chanoines. Le bâtiment fut transformé en auberge à la Révolution française, puis agrandi en 1820, lieu de naissance du général Duchesne acclamé par la foule sénonaise à son retour de Madagascar. Ou encore que l’agence a été victime d’un hold-up le 30 juin 1987 vers 15h45.
« Le Crédit Agricole avait attiré un client qui n’était pas très recommandable… plaisanta-t-il en guise de conclusion.
Floriane BOIVIN
Elles sont suffisamment rares ces initiatives, il ne faut donc point les ignorer. D’autant qu’elles répondent à un seul et unique objectif : en finir avec l’image véhiculée par ces structures auprès de l’opinion publique, entre secrets, complots et mystères ! La Franc-maçonnerie s’attèle à faire toute la lumière ou presque sur ce qu’elle représente, à travers ses valeurs et celles de la République française. Ce sera précisément la thématique choisie par le grand maître du Grand Orient de France, Georges SERIGNAC, en conférence exceptionnelle ce 28 mars à Joigny.
JOIGNY : Démystifier et expliquer ce qu’est réellement la Franc-Maçonnerie dans la France d’aujourd’hui ! Voilà en filigrane l’objectif avoué du Grand Orient de France (GODF) qui proposera le 28 mars prochain à la salle Claude Debussy une passionnante conférence animée par le plus haut dignitaire de ses représentants, le grand maître national, Georges SERIGNAC.
En évoquant les valeurs de cet ordre philosophique au service de la République française, le Grand Orient de France (GODF), l’une des obédiences maçonniques en exercice dans le pays – elle a été la première de ces structures prônant les vertus de la fraternité à avoir été créée sous la direction du duc d’Orléans - entend bien remettre les pendules à l’heure de la véracité, éradiquant au passage toutes les rumeurs les plus folles circulant sur la toile, depuis l’assimilation à une secte ou à une religion, voire un réseau de conspirateurs, étroitement liés, aux « Illuminatis » !
« Cette conférence a pour but de montrer ce qu’est vraiment la Franc-Maçonnerie, explique l’un des membres de la loge auxerroise des « Frères Unis », à l’origine de ce rendez-vous oratoire, beaucoup de choses se propagent sur Internet renforçant l’opinion négative de nos initiés… ».
Une plongée maçonnique à travers l’histoire de la France…
Lors de cette soirée, le grand maître du Grand Orient de France montrera le rôle essentiel de la Franc-Maçonnerie aux XIXème et XXIème siècle dans la proposition de lois sociales. En effet, les membres du Grand Orient de France ont abordé de nombreux sujets sociétaux, notamment par ses travaux. Ceux-ci sont à l'origine de grandes avancées sociales et républicaines comme par exemple : la séparation des Eglises et de l'Etat, la liberté d'association, la protection sociale, les mutuelles, les congés payés, le planning familial, le droit à l'avortement, la contraception, le mariage pour tous, la dignité en fin de vie, etc.
Seront également évoqués les œuvres des maçons célèbres à l’instar de Victor SCHOELCHER, Jules FERRY, Léon BOURGEOIS, Henri LAUGIER, Jean ZAY, Henri CAVAILLET,...
Bref, le public pourra découvrir la réalité de cette structure associative et son rôle au service de l’humanité.
En savoir plus :
Conférence publique du Grand Orient de France le mardi 28 mars à 18h30 à la salle Claude Debussy 61, rue Saint Jacques à Joigny sur « Les valeurs de la Franc-Maçonnerie et la République Française ».
Elle sera animée par le Grand Maître du Grand Orient de France, Georges SERIGNAC.
Inscription
https://framadate.org/tYBGyHQRadG8ao4Y
Renseignements et contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Thierry BRET
Curieux paradoxe que celui-là ! Alors que la transformation digitale est dans l’ère du temps, que sa formulation sémantique et ses effets induits circulent sur toutes les lèvres parmi les sphères entrepreneuriales autorisées, plus de 60 % des décideurs économiques, ceux issus des TPE/PME, ne l’ont pas encore entamé ! Une étrangeté que souhaite corriger DSI ACTIVE par le biais de ses conférences didactiques…
APPOIGNY : A la question liminaire « Comment réussir sa transformation digitale ? » - elle servait de point de référence à la causerie explicative proposée par Cyril ROUALET, directeur technique en systèmes d’information à temps partagé pour le compte de DSI ACTIVE dans l’Yonne -, nul n’aurait su vraiment répondre parmi l’assistance. Tant le sujet est vaste, éclectique à souhait et surtout très complexe à aborder car il existe une noria de chausse-trappes dans lesquelles les entrepreneurs ne doivent pas tomber s’ils veulent véritablement optimiser leurs résultats.
Certes, ce n’était pas la grande foule, qui était accueillie dans l’un des salons de l’hôtel Mercure, pour suivre cette explication de texte déclinée par l’une des structures spécialisées dans le domaine. Dommage !
Car, les propos entendus sur place permettaient de mieux saisir et comprendre les réels enjeux et besoins, pour un dirigeant de société, de réussir les diverses étapes le menant vers cette transformation digitale indispensable dont on nous rebat les oreilles depuis si longtemps.
Des freins qui perdurent auprès des entrepreneurs…
On savait les artisans et les commerçants encore rétifs, voire frileux, à la digitalisation maximale de leurs activités. Force est de constater que cela n’est pas tout ! Le secteur industriel n’est pas mal non plus sur cette réticence récurrente. En fait, ce sont en très large majorité les responsables de TPE/PME qui éprouvent le plus de difficulté à passer le Rubicon de ce modernisme technologique, au demeurant nécessaire à l’heure actuelle, au vu du contexte sociétal et de la mondialisation.
Craintes face à la complexité technologique, peurs du manque de compétences en interne, réfractaires aux changements et aux nouveautés, les patrons de TPE/PME – ils ont aussi le nez dans le guidon sans avoir de temps à consacrer à ces pirouettes technologiques évolutives ! – freinent des quatre fers, le plus souvent sur ce dossier, même si leurs avis sont positifs sur le sujet.
C’est là qu’interviennent Cyril ROUALET et ses équipes. D’une part, en organisant de ce type de conférences régulières, ouvertes aux entrepreneurs désireux en apprendre davantage sur la méthode menant à cette transformation numérique qu’ils jugent nécessaires et pour y être accompagnés.
L’argument est simple : les entreprises souhaitent sécuriser leur avenir et font du digital un élément à indexer à la rentabilité de leurs affaires.
Un trousseau de cinq clés utiles à l’emploi…
En guise de solutions, le réseau national de la transformation digitale dépose dans la corbeille de la mariée – l’entreprise avec laquelle il fera affaire ! – un trousseau comprenant cinq clés afin de réussir le projet.
Des clés qui se rapportent à la clarification et la quantification des enjeux, à l’évaluation et l’amélioration de la performance, au changement d’organisation de l’entreprise vis-à-vis du digital, à tester et garantir ses nouveaux choix et enfin à adopter les avantages du cloud.
Fort de ces arguments, il n’y a plus qu’à franchir le pas et à passer à l’action ! Il est donc temps de moderniser ses outils…
Thierry BRET