C’était le 28 mai 2018. L’un des fidèles habitués de « La Côte Saint-Jacques », un client esthète en gastronomie mais pas tout à fait comme les autres, appréciant la délicate cuisine de la famille LORAIN se fit remarquer d’une élégante manière lors d’une cérémonie qui restera à jamais gravée dans les mémoires de plus de cent cinquante convives. Ce soir-là, le chef, doublement étoilé, Jean-Michel LORAIN, reçut des mains de l’acteur Alain DELON, ami de la famille, les insignes de chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur ! Un moment exceptionnel empreint d’une grande convivialité…
JOIGNY : Dans la famille LORAIN, il y avait Michel, le père, aujourd’hui disparu. Il y a aussi le fils, Jean-Michel, son digne successeur derrière les fourneaux. Deux grands cuisiniers possédant le même dénominateur commun : celui de l’amitié que leur vouait un de leurs proches voisins (Douchy dans le Loiret n’étant situé qu’à une trentaine de kilomètres de là), un certain comédien répondant au patronyme…d’Alain DELON !
En 2018, celui qui incarnait jadis Jeff COSTELLO le taciturne et taiseux tueur à gages dans le « Samouraï » (1967) de Jean-Pierre MELVILLE fut la vedette nettement plus souriante d’une soirée exceptionnelle que tous les invités de la cérémonie (plus de 150 personnes) ont conservé dans leurs neurones. La remise des insignes de la Légion d’Honneur au chef de « La Côte Saint-Jacques », Jean-Michel LORAIN. Un moment très émouvant et convivial que n’aurait voulu manquer le comédien alors âgé de 82 ans, ami de longue date de la famille.
Officier de la Légion d’Honneur, Alain DELON avait ainsi adoubé la toque icaunaise au cours de cette soirée mémorable. Une soirée qui a laissé des souvenirs très agréables et émus au nouvel impétrant d’alors. Le chef étoilé du Relais & Châteaux de Joigny avait exprimé toute sa fierté d’être honoré de la sorte devant ses parents, Jacqueline et Michel. Une page de la vie qui s’est depuis tournée. Mais dont les souvenirs demeurent vivaces au gré de la nostalgie et de l’actualité…
Thierry BRET
Excellente entrée en matière pour les promus de la division élite ! Si sur le papier, tout semblait très déséquilibré entre les Aiglons de l’OGC Nice et le club de la Bourgogne septentrionale, il n’en fut vraiment rien dans la réalité, sur le terrain, ce dimanche avec des joueurs auxerrois plutôt inspirés et qui ont trouvé par deux fois les chemins du filet dont le but victorieux signé par COULIBALY dans les arrêts de jeu…
AUXERRE: Il ne s’en est fallu d’un rien mais au bout du compte, ce sont les Icaunais très fringants durant les quatre-vingt-dix minutes et un peu plus de la partie qui empochent les trois premiers points de la journée inaugurale de cette Ligue 1. Une compétition attendue qui nous réserve déjà de très belles surprises.
Avec la réception de l’OGC Nice, un gros morceau de ce championnat élite hexagonal, on pouvait craindre le pire pour l’un des « petits Poucets » de cette saison, l’AJ Auxerre revenant des limbes de la division inférieure, au même titre que le SCO Angers et l’AS Saint-Etienne. D’ailleurs, les deux autres comparses de l’AJ Auxerre l’an passé en Ligue 2 n’ont pas connu la même veine, devant s’incliner sur un score identique de un à zéro face, respectivement au Racing Club de Lens et l’AS Monaco.
Bref, on pourra dire a contrario que les dieux du football étaient situés du côté de l’Yonne, ce dimanche, même si les Bourguignons prirent un éclat heureusement pas fatal dès la 21ème minute de la rencontre sur une tête niçoise bien cadrée. Il faudra attendre la 43ème minute de jeu pour que l’excellent RAVELOSON ne vienne réduire le score, une égalisation amplement méritée.
Soutenue par un public qui n’aura cessé de pousser son équipe, l’AJ Auxerre enfoncera le clou en disant la messe et en faisant boire la coupe jusqu’à la lie pour les Azuréens dans les arrêts de jeu, à la…93ème minute d’un suspense savamment entretenu par les hommes du coach, Christophe PELISSIER.
C’est COULIBALY, entré en cours de jeu à la 85ème, qui apportera une conclusion heureuse sur un superbe lob à ce premier match, prouvant que les champions de France de Ligue 2 feront beaucoup plus que de la simple figuration cette saison parmi l’élite.
Un superbe match en guise de hors d’œuvre pour les Auxerrois – une « salade niçoise » parfaitement bien avalée et digérée !-, devant mettre en confiance le team Icaunais avant son déplacement dimanche 25 août à la Beaujoire sur le coup de 17 heures pour y tester le potentiel des Canaris du FC Nantes…
Thierry BRET
La venue dans l’Yonne de ce virtuose du piano représente toujours un évènement pour les amateurs de musique classique. Pour la septième fois, l’instrumentiste se produira sur la scène du théâtre champêtre d’Etais-la-Sauvin, ce week-end. Deux récitals à se mettre entre les oreilles pour les mélomanes avertis mais pas que ! Avec à la clé, des œuvres maîtresses de Ravel, César Franck, Beethoven, Chopin, Liszt ou…Gershwin.
ETAIS-LA-SAUVIN : Tableau alléchant que celui-là ! Des pièces interprétées au piano par un esthète en la matière des plus grandes références du classique pour agrémenter un week-end estival ensoleillé : la belle aubaine pour les férus de la musique éternelle ! Le pianiste François CORNU, fidèle d’entre les fidèles du théâtre rural de La Closerie – sa venue d’ici quelques jours en terre de l’Yonne équivaut à sa septième visite programmée depuis les origines du Festival du Spectacle Vivant, cher à Andrée et à Gérard-André -, est un incontestable évènement, à ne manquer sous aucun prétexte pour les aficionados de la discipline.
Instigateur de nombreux événements musicaux, à l’instar de « Carré d'As Jeunes Talents » à Chartres en Eure-et-Loir, et depuis treize ans, « les Rencontres musicales de Tours », sans négliger les enregistrements – il en a trois à son actif consacrés à Mozart, Chopin, Schubert, Schumann, Liszt, Debussy, Ravel, Falla, Ginastera...-, François CORNU devrait nous régaler de sa maestria sur le clavier d’ivoire en ravivant les mémoires musicales de quelques-uns des compositeurs ayant marqué de lettres d’or le summum de leur art.
Voyage musical en Europe centrale avec Chopin et Liszt !
En première partie, le concertiste s’intéressera au travail de Maurice Ravel. Ce dernier était un grand admirateur de Moussorgski dont il transcrit pour l'orchestre les célèbres « Tableaux d'une Exposition ». Son intérêt pour le jazz est également fort : il influence Georges Gershwin. Le programme sera le suivant : prélude pour orgue, extrait de « Prélude, Fugue et Variations » opus 18 de César Franck, avant de poursuivre avec Ludwig Von Beethoven (final allegretto de la sonate pour piano n°17 en ré mineur opus 31 n°2 « La tempête », puis incursion dans l’imaginaire de Modeste Moussorgski (« Tableaux d'une exposition », extraits de « Promenade, Gnomus, Le vieux château, Promenade, Tuileries, La grande Porte de Kiev, Maurice Ravel avec un extrait du « Tombeau de Couperin » et le maître du jazz, George Gershwin dont il jouera trois préludes.
Après l’intermède, François CORNU proposera un voyage teinté de romantisme en s’inspirant de l’Europe centrale et de ses compositeurs fétiches, tels que Frédéric Chopin ou Franz Liszt. On reconnaîtra la quatrième « Ballade » de Chopin, tableau aux multiples couleurs, et une autre œuvre transcendante du compositeur avec la « Polonaise en Ut dièse mineur opus 26 n°1 ». La « Rhapsodie hongroise n°13 » de Franz Liszt clôturera cette double prestation dont les mélomanes garderont longtemps encore dans leur mémoire les airs intemporels…
En savoir plus :
Double récital de François CORNU au théâtre de La Closerie
Samedi 24 août à 20h30 et dimanche 25 août à 16h00 à Etais-la-Sauvin.
Réservation. Renseignements pratiques : http://www.lacloserie-spectacles.fr/ ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou 03.86.47.28.16.
Prix des places PAF (participation aux frais) pour tous les spectacles (inchangés depuis 2007) : 15 € ou 11 € pour les adhérents de La Closerie et du Théâtre d’Auxerre.
Thierry BRET
La petite pluie fine du matin n’abat pas le pèlerin, entend-on souvent avec humour le long des chemins menant vers Saint-Jacques-de-Compostelle ! Ce fut le cas, en cette journée dominicale de la mi-août aux accents si automnaux, pour la centaine de marcheurs conviés par le CLEP de Sougères à randonner au profit de l’association Cap Saint-Martin dans les proches environs du quatrième village préféré des Français.
DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Un cadre bucolique et résolument champêtre avec comme immanquable point de repère le fameux édifice moyenâgeux qui fait la réputation de cette bourgade aux quatre coins du pays, désormais. Merci à Stéphane BERN et à sa célèbre émission télévisuelle qui auront assuré le service après-vente de l’endroit depuis l’été dernier !
Des conditions météo en totale inadéquation avec la période, à ne pas mettre un randonneur dehors ! Et pourtant, les plus courageux des 90 participants à cette sixième Randonnée du Cœur au profit de l’association « Cap Saint-Martin » partirent presque dès potron-minet ce dimanche pour y accomplir leur parcours, long de dix kilomètres, empruntant les bois et les prés tout en traversant les hameaux positionnés çà et là autour de la localité de Forterre.
L’encouragement à des initiatives de proximité
Ce ne sont pas quelques gouttes de pluie qui y changeront quelque chose, non ?! Choisi par les organisateurs de ce rendez-vous à mi-chemin entre pratique sportive, selon le mode détente et tout en douceur, et le désir d’altruisme (in fine « Cap Saint-Martin » récoltera dans sa besace la coquette somme de 760 euros de dons aux bénéfices de ses nombreuses actions envers les malades du cancer), le site de Druyes-les-Belles-Fontaines et sa campagne très verdoyante se révèleront sous un jour nouveau pour bon nombre de randonneurs charmés par la visite, dont certains provenaient de Charny-Orée-de-Puisaye ou de Treigny.
Président du Comité Loisirs et Education Populaire (CLEP) de Sougères, Nicolas ROMOJARO ne cacha pas sa satisfaction au terme de cette matinée réussie, articulée autour de trois circuits au kilométrage adapté à l’état physique des randonneurs, dix, six et deux kilomètres.
« Cette initiative remporte chaque année un joli succès, devait-il souligner, avec la présence de marcheurs occasionnels mais aussi des spécialistes de la discipline. En choisissant « Cap Saint-Martin » comme bénéficiaire des dons, c’est aussi le soutien à une structure associative de proximité que nous désirions encourager… ».
La bonne humeur et la générosité en guise de fil d’Ariane
Le CLEP ne manqua pas de saluer ses partenaires, « Rando Puisaye-Forterre » et « A Chacun son chemin » qui apportèrent leur contribution logistique et leur présence lors de cette opération solidaire, à vivre entre deux ondées. Quant à Gérard LECOLE, figure de proue historique de « Cap Saint-Martin », il était aux anges après ce rendez-vous empreint de générosité et de bonne humeur. Comme quoi, la pluie peut aussi faire des heureux !
Thierry BRET
Le manichéisme fait partie des qualités ou des défauts des hommes politiques et de ceux qui œuvrent dans les coulisses du pouvoir. Il permet la mise en place de stratégies plus ou moins élaborées. Ce trait de caractère s’exerce consciemment ou inconsciemment pour celles et ceux qui en sont dotés naturellement.
Nous parlons d’un dualisme et d’une conception du bien et du mal comme deux forces égales et antagonistes. Une personne affublée du caractère de manichéen, se caractérise par un esprit tortueux dont le but est d’arriver à ses propres fins par n’importe quel moyen, sans impliquer cependant sa responsabilité directe. C’est une religion devenue l’adjectif qui caractérise celui qui associe le bien et le mal dans une même fonction : aboutir au résultat escompté. Bien entendu, il laisse croire qu’il combat le mal… Une attitude consistant à simplifier les rapports du monde, ramenés à une simple opposition entre le bien et le mal.
Un peu de référence historique
Si le terme « manichéen » désigne de nos jours une pensée sans nuances, son origine remonte au IIIe siècle de l’ère chrétienne. Le message du prophète iranien Mani donnera naissance à une religion, le manichéisme, qui se diffusera largement du Moyen-Orient à l’Europe et jusqu’en Chine. Avant d’être combattu et d’agoniser lentement. Cependant, la doctrine se disperse depuis longtemps dans l’esprit de nombreux dirigeants politiques. Notons tout de suite que le manichéisme fait partie de la culture iranienne, ce qui nous aide à comprendre l’attitude des mollahs de ce grand pays.
Saint-Augustin étudia le manichéisme et l’embrassa un temps. Il se désolidarisera de cette religion qu’il juge païenne ! Napoléon avait caractérisé Talleyrand (« Le Diable boiteux ») de manichéen, en déclarant : « Talleyrand, c’est de la m… dans un bas de soie… » ! L’ombre et la lumière dans une même personne.
Talleyrand a tout de même réussi à épouser toutes les causes de son époque : la royauté, la révolution, la république, l’empire et encore la royauté. Il gagne ses galons de grand stratège, en tant que prince, lors du congrès de Vienne, en évitant, après Waterloo, l’occupation de la France. Son plan, lors de ce congrès, est dans tous les manuels de stratégie ! Il a contribué à l’avènement de l’empereur Napoléon 1er, pour ensuite le trahir ! Cela laisse à penser que de nombreux dirigeants ont pris en compte cette citation de Talleyrand : « La politique, ce n'est qu'une certaine façon d'agiter le peuple avant de s'en servir »…
Le manichéisme au cœur de la vie politique hexagonale
Après avoir fidèlement servi Georges POMPIDOU à l'Élysée, Pierre JUILLET et Marie-France GARAUD contribuent largement à la carrière de Jacques CHIRAC avant de se brouiller avec lui. Ils vont œuvrer dans l’ombre pour « détruire » l’image de CHABAN-DELMAS afin qu’il soit écarté de la course à l’Elysée, permettre l’élection de GISCARD d’ESTAING avec le soutien de Jacques CHIRAC. Au moment de la grave maladie de POMPIDOU, tout le monde pense à sa succession. Deux camps vont alors s’opposer : JUILLET et GARAUD d’un côté, et BALLADUR et JOBERT de l’autre. Les premiers cités, surnommés « les diaboliques » l’emporteront. En 68, ils choisiront le camp de la matraque, face aux étudiants. Ils pensent et disent, à juste titre, que le peuple finit toujours par préférer l’ordre au chaos ! Marie-France GARAUD écrit dans ses mémoires, qu’il lui était impossible de choisir entre François MITTERRAND et Valéry GISCARD d’ESTAING. Raison pour laquelle elle décida de se présenter aux dites élections ! Sa plus grande force : être inconnue du grand public.
Jacques CHIRAC a contre lui un certain nombre d’affaires qui ne l’ont jamais affaibli : les marchés publics des lycées d'Ile-de-France et le financement occulte de partis politiques, irrégularités dans la passation des marchés entre l'OPAC de Paris et des entreprises entre 1991 et 1994, les « frais de douche » du couple CHIRAC (plusieurs millions de francs), à la ville de Paris… Le président sortira triomphalement de toutes ces tracasseries. Robert BOULIN, un gaulliste historique, meurt dans des conditions non encore élucidées. BOULIN : suicide ou assassinat ?
Dans les deux cas, l’ombre de CHIRAC plane sur cette triste affaire… Rien n’empêchera ce dernier de réaliser deux mandats à la présidence de la République. En 1981, entre les deux tours de la présidentielle, quand on appelle au téléphone, le QG de Jacques CHIRAC, la réponse est sans appel : « Votez MITTERRAND ! »… L’ombre de la dissidence sans perdre de vue une position officielle se révèle alors : s’apitoyer sur le résultat du 10 mai 1981 ! Manichéisme, quand tu nous tiens !
Passons sur un esprit plus que manichéen : François MITTERRAND. Ce personnage, de l’histoire de France réussira à se faire élire au plus haut niveau de l’Etat, tout en ayant été décoré de la francisque par le Maréchal PETAIN ! C’est lui qui dira à CHIRAC, à la fin de son deuxième septennat : « Maintenant tu peux y aller, c’est ton heure »…
Emmanuel Macron en parangon du manichéisme
Quand il était ministre des Finances, nommé par François HOLLANDE, Emmanuel MACRON s’est révélé comme un libéral, choquant au passage les gauchistes. A seule fin de faire le buzz, il s’est plu durant des mois à dresser les Français les uns contre les autres, ficelle dont avait en son temps largement usé Nicolas SARKOZY. Un jour, les entrepreneurs contre les fonctionnaires, un autre les «outsiders» contre les «insiders», une autre fois les travailleurs contre les rentiers ou encore les politiques modernes contre les élus d'un ancien temps, étant sous-entendu qu'il y a d'un côté les bons et de l'autre, les mauvais.
Un seul objectif : lâcher le président HOLLANDE pour se présenter aux prochaines élections. Invité de la matinale de BFM TV-RMC, Emmanuel MACRON a mis en scène un nouveau duo infernal, estimant cette fois que: « la vie d'un entrepreneur est souvent bien plus dure que celle d'un salarié». Il aurait pu soutenir l'exact inverse sans plus se tromper, ce qui donne une idée de la profondeur du propos. Qu'importe, les Français qui aiment les combats singuliers, semblent voir dans cette dialectique guerrière une preuve de modernité. Sa popularité ne s'en porte que mieux. Et, plus que de faire avancer des réformes, c'est sans doute bien là l'objectif. Être élu avec la capacité de soutenir n’importe quelle théorie, et son contraire… Le locataire de l’Elysée exerce le pouvoir de manière manichéenne.
Tantôt il déclare qu’il faut combattre le RN et « Reconquête ! », qui ne sont pas selon lui, dans « l’arc républicain ». Encore une fois, Emmanuel MACRON a tout dit, tout fait, et son contraire, à ce sujet. Il a tancé en conseil des ministres Élisabeth BORNE qui tenait le même discours, à grand renfort de clairons pour que ça se sache. Notre président souhaite que le RN ne vienne pas à la cérémonie de « Panthéonisation » de MANOUCHIAN mais juste avant, invite Jordan BARDELLA (président du RN), à une rencontre avec les partis politiques.
A ce sujet citons le journal « le Figaro » Anne-Elen CHOMPRET, dans sa tribune du 20 février 2024 : « le président MACRON invite mais Emmanuel « désinvite » ? Voilà bien une lecture originale de la théorie des « deux corps du Roi ». Cette dernière, rappelons-le, invite le chef de l'État à ne pas oublier que ce que dit « Emmanuel » ne nous regarde pas. ». Interrogé au sujet de la loi Immigration et de la situation à Mayotte, Emmanuel MACRON a défendu la suppression du droit du sol, arguant qu'il fallait « casser le phénomène migratoire ». N'est-ce pas ironique dans la mesure où, en France métropolitaine, les camps de migrants se multiplient et les « OQTF » ne sont pas appliquées… ?
Bref, nous sommes en pleine schizophrénie politique ! Le mari de Brigitte est soupçonné de vouloir être en guerre contre la Russie afin de garder le pouvoir après 2027 ! Emmanuel MACRON a lancé un grand débat sur « la fin de vie » juste après la notation de Standard & Poor’s. Il avait usé de la même méthode pour focaliser l’attention sur sa déclaration d’envoi possible de troupes en Ukraine, afin de brouiller l’attention sur la révolte des agriculteurs…Une évidence s’est dessinée depuis que notre président est au pouvoir : c’est un parangon du manichéisme…
Méditons cette pensée de Georges Clémenceau : « En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables »…
Paul GUILLON