Novatrice, la démarche récemment déclinée par la structure territoriale de France Travail, via sa labellisation FT Pro cible une quinzaine d’entreprises de l’Yonne afin de modéliser une nouvelle approche de la coopération participative en faveur de leurs besoins. Avec toujours en substance, ce désir de rappeler que l’organisme traitant de l’employabilité de nos concitoyens dans l’Hexagone est au service des entreprises. Une véritable « task-force » se mettant en place de manière progressive avec la précieuse collaboration de la Chambre de Commerce et d’Industrie…
AUXERRE : Ensemble, on va plus loin, c’est bien connu ! Et cet aspect collectif qui lie désormais l’organisme France Travail à la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne semble plaire au directeur départemental de la structure Yves HUTIN ! Les choses progressent depuis le lancement il y a déjà quelques semaines de cela de ce rapprochement très net entre les deux partenaires qui possèdent comme dénominateur commun cette ambition louable de répondre aux besoins d’accompagnement des entreprises de notre territoire sur le volet du recrutement. Un axe de réflexion éminemment stratégique pour le tissu économique. Plus d’expertises, davantage de moyens de financements, pour des solutions optimales ? C’est l’idée en tout cas de ce mode opératoire qui unit dorénavant ces deux acteurs indiscutables de la sphère économique.
Une première réunion avait permis dans les locaux de la pépinière d’entreprises auxerroise de réunir le temps d’un après-midi cet hiver les conseillers des deux structures, sous l’égide de leurs responsables respectifs, Thierry CADEVILLE, président de la chambre consulaire et Yves HUTIN, le directeur départemental de France Travail 89. Une première phase de tests réalisée auprès d’une quinzaine d’entreprises de l’Auxerrois est en cours, avant sans doute une généralisation globale de la démarche à l’ensemble de notre territoire si les choses s’avéraient probantes. C’est ce qu’a confié il y a peu lors d’une conférence de presse, le patron de France Travail 89, Yves HUTIN. Un Yves HUTIN toujours très précis et pédagogue dans ses propos, nourris de moult commentaires…
Une coopération plus forte et pérenne entre les deux acteurs
Un retour d’expérience qui est attendu pour le terme du premier semestre ; nécessaire semble-t-il pour élargir le champ des possibles de cette nouvelle coopération qui se veut gagnante/gagnante entre les deux partenaires institutionnels. Cette relation renforcée va continuer à s’étendre en 2025 dans le cadre du programme « Territoires d’Industrie » dans le but d’optimiser la valorisation des filières industrielles et métallurgiques du terroir, en partenariat avec le Conseil départemental de l’Yonne. Naturellement, l’un des outils de sensibilisation majeur de la chambre consulaire, le club « Les Entreprises s’engagent », animé par la très communicante Sandra VERBRUGGEN, aura un rôle de poids à jouer dans cette stratégie à court et moyen terme. Si la valorisation des méthodes de recrutement innovantes est l’un des vecteurs qui porte le concept, il ne faudrait pas occulter le soutien de ce club encouragé par les services de la préfecture aux immersions en entreprises assurées par France Travail et qui en demeurent à date l’un des actions majeures. Un club qui n’aura pas hésité à aborder lors de l’une de ses réunions thématiques mensuelles les problématiques de la santé mentale au travail. « Un problème qui n’est pas neutre, devait confirmer le boss de l’ex-Pôle Emploi territorial…
Une coopération forte entre CCI et France Travail qui aura aussi permis de travailler avec les OPCO, ces fameux organismes qui assurent le financement des formations des demandeurs d’emploi en quête du précieux sésame. Une formation qui ne se limite pas aux seuls demandeurs d’emploi, évidemment.
Travailler de concert ? Une réalité qui se met en place progressivement
Pour le directeur de la CCI Yonne Jérôme MAYEL, la démarche innovante qui a été choisie dans l’Yonne répond à cette volonté d’optimiser le contact avec le chef d’entreprise. « On a décidé de travailler ensemble, explique l’encadrant, mais on tirera les premiers enseignements d’ici les grandes vacances… ».
Lors de la réunion préparatoire (« Connaissons-nous les uns les autres »), réunissant une trentaine de conseillers des deux structures, à la pépinière, chacun devait présenter sa méthodologie de travail. « Nous devons impérativement travailler de concert, affirma Jérôme MAYEL, satisfait de cette première rencontre.
A Sens, il sera dupliqué un rendez-vous similaire dans les semaines à venir. Après un choix d’entreprises tout secteur confondu dites « utiles », un processus de démarrage des connaissances sera élaboré, confia Séverine DUTREIX, directrice de France Travail Auxerrois. Viendra ensuite le temps des interventions au sein de ces structures.
« L’intérêt de cette opération est de faire connaître auprès des recruteurs nos offres de services mutuelles, ajoute Séverine DUTREIX, et que l’on soit des relais d’informations avec les règlementations qui changent… ».
Onze salariés conseillers en entreprise de France Travail Auxerrois se déploient au quotidien sur le bassin, générant des centaines de rendez-vous avec les recruteurs au fil des jours. Dorénavant, ce partage des connaissances sera transverse entre les deux partenaires qui verront ensemble le chef d’entreprise intéressé par la démarche. Un précieux gain de temps avec un seul rendez-vous mais avec deux interlocuteurs ! Ce sera la déclinaison du principe « Dites-le nous une fois ! ». Une façon idoine de répondre de façon personnalisée aux besoins potentiels des entreprises locales…
Thierry BRET
L’initiative est sympathique. Même un peu gourmande, lorsque c’est l’un des invités en l’occurrence la société THIRIET qui amène en proche voisin viennoiseries et œufs de Pâques en chocolat ! Un petit déjeuner pris entre responsables d’entreprises et représentants institutionnels, plutôt vertueux. Il a été accueilli dans l’une des salles de réception du commanditaire de la manœuvre : le centre de formation en logistique et transport, AFTRAL Auxerre ! Un rendez-vous devenu régulier à raison d’une édition mensuelle depuis un trimestre déjà…
APPOIGNY : En poste seulement depuis trois mois, le directeur du centre de formation spécialisé en logistique et transport, Cyrille ROUZE, a de la suite dans les idées, au niveau de la communication et des relations publiques. Chaque troisième jeudi matin par mois, il donne ainsi rendez-vous et de manière gracieuse à celles et à ceux des acteurs de la vie institutionnelle et économique de notre territoire de venir partager selon une formule de petit déjeuner débutant aux alentours de 09h30 une tranche de vie avec lui. Et sa prolixe et dynamique conseillère en développement formation, Audrey BUELLONI.
Objectif : nouer des liens entre entrepreneurs, découvrir l’un des centres de formation de l’Auxerrois qui accueille pas mal de public de niveau CAP à Bac + 6 – il n’est pourtant toujours pas desservi par un arrêt de bus au grand désespoir de son responsable ne comprenant pas cet état de fait ! -, visiter la quinzaine de salles favorisant l’accueil de cours, s’immerger et pourquoi pas tester (c’est surtout valable lors des séances de portes ouvertes) les deux simulateurs de conduite de poids lourds impressionnants par leur fonctionnalité…
Bref, la création de ce lien de pure communication informelle est devenue depuis le début de l’année un rendez-vous où l’on discute, l’on s’écoute, l’on se remet des cartes de visite (un auxiliaire toujours très précieux pour optimiser sa relation !), l’on échange aussi sur des thématiques improvisées ou pas. Ce jour, l’employabilité des seniors figurait un peu au centre des débats entre les représentants des sociétés TRIANGLE (spécialiste du travail temporaire), THIRIET – on ne présente plus cet acteur du surgelé assurant des livraisons à domicile pour les particuliers -, du CIBC Bourgogne ou de France Travail. Une causerie d’une bonne vingtaine de minutes avant que le petit groupe n’aille faire un tour en compagnie de ses deux guides dans l’immense infrastructure qui accueille les activités et les apprenants/formateurs de l’entité AFTRAL.
Un regroupement d’entreprises utile pour le directeur du site auxerrois, Cyrille ROUZE. « On ne sait pas exactement ce que font les entreprises autour de nous, explique-t-il, nous, à titre d’exemple, on résume notre activité au transport et à la logistique. Mais, on ne voit pas tout ce qu’il y a derrière cette appellation alors que l’on fait plein d’autres choses ! ».
Un club « petit déjeuner » où les participants n’ont rien à vendre si ce n’est à se présenter au travers de leurs activités. Mais, les cartes de visite font le reste en qualité d’aide-mémoire en cas de besoin. Une animation originale pour un centre de formation à laquelle est présente à chaque réunion un représentant de France Travail. Une immersion intéressante au sein de ce centre de formation comme si c’était un stagiaire qui y mettait pour la première fois les pieds !
Thierry BRET
Sept ans après le décès du « Général de GAULLE de la Gastronomie française » - une juste dénomination servie par l'ami François SIMON -, la maison demeure telle qu'en elle-même, avec une sorte de sentiment mêlé, entre rassurant et impression fugace, d'en faire un peu partie ce jour-là, avant de s'y attabler. Les plaques indiquant les crues de la Saône (1840, 1955, 1983...), la façade éclatante de sa rougeur, les cuivres brillants de mille feux, les cadres comportant les diplômes des MOF qui interviennent ici tant en cuisine qu'en salle. Tout y est ou presque !
COLLONGES-AU-MONT D’OR : Bien sûr, l'on ne vient pas tous les jours à Collonges se sustenter avec un premier menu proposé à 225 euros ! C'est souvent lors d’une belle et magnifique occasion (les 70 ans d'un ami de longue date, en ce midi d'avril en l'occurrence). Il en va de même pour les tablées de touristes, venus de bien plus loin (la Chine) dont les yeux brillent d’émerveillement au bord de la Saône.
L'histoire du chef Paul BOCUSE est un roman. Ce jeune homme, courageux soldat de la fin de la Seconde Guerre mondiale, travailla chez les plus grands de son époque : Mado et Fernand POINT à « La Pyramide » de Vienne, chez la mère BRAZIER au col de la Luère, où il arriva à vélo (ce qui plut à l'exigeante aubergiste !). Le jeune marié revint avec Raymonde, au bercail, pour travailler auprès de son père, Georges. Puis, la maison commença sa progression pneumatique, avant de décrocher les trois étoiles convoitées en 1965 ! L'on s'y régalait alors de terrine de grives aux baies de genièvre, de mousse de truite à la Constant Gaillot, de carré d'agneau à la broche aux herbes de Provence, le tout arrosé de Pouilly-Fuissé et de Morgon. MOF (Meilleur Ouvrier de France), ce cuisinier intelligent et entreprenant fut un demi-siècle durant l'âme tutélaire de la cuisine française. Il contribua habilement à faire sortir les cuisiniers de leurs fourneaux, même si à l'hiver de sa vie, il considérait aussi caustique qu'amusé qu'il serait bon que nos chefs et cheffes retrouvent le chemin de leur cuisine, en délaissant un peu les plateaux TV et autres réseaux sociaux !
Une première visite en 2001 avec Patrick GAUTHIER
La première fois que je vins ici, ce fut en 2001, invité par le chef Patrick GAUTHIER (« La Madeleine » à Sens) pour fêter sa première étoile décrochée en 1999. Tandis que nous étions attablés, Monsieur Paul vint faire le tour des tables, dans sa veste « Bragard » grand chef et toque sur la tête. Il était accompagné de son épouse, tailleur et talon de circonstance. La classe tout simplement. Des moments qu'un gourmet ne peut oublier en tous cas.
De cette belle âme, forgée par un prestigieux passé permet à l'impeccable brigade 2025 de s'en inspirer, tout en assumant, comme nécessaire d'ailleurs.....le bel avenir de la maison ! Qu'il me soit permis un bref cocorico icaunais, avec la présence en cuisine du jeune chef de partie Paul HENNARD (le fils de François, professeur émérite de cuisine au lycée Vauban à Auxerre). Ce midi-là, Paul fut notre saucier d'exception, véritablement ! Autre clin d'œil 89, que celui du soumaintrain sur le plateau de fromages, nectar distribué par la belle maison LEROUX.
A peine attablé, le magnifique ballet du service commence, impeccable, stylé, et avec une certaine proximité de bon aloi. Je ne sais si les convives s'y sentent un peu chez eux mais cela y ressemble quelque peu. Autour de nous, quelques tables de jeunes gourmets, heureux d'avoir cassé la tirelire pour la circonstance !
Dans ce menu du centenaire (vivement recommandé par l'ami François !) chaque bouchée est un régal, à commencer par celui du pain véritablement sublime. Une table voisine choisit l'un des plats mythiques de la maison : le loup en croûte sauce Choron, impeccablement ciselé par l'un des maîtres d'hôtel, magnifique spectacle culinaire s’il en est.
Bienvenue au septième ciel !
On se souviendra longtemps de la « jambonette » de grenouille d'un producteur local, sur carpe fumée des étangs des Dombes voisines, et sa sauce cressonnière époustouflante (avec me sembla-t-il un rien de cerfeuil !). Avant ce mets délicat, une fricassée de homard bleu printanière rafraîchie de gingembre et citronnelle nous fut proposée avec un Puligny-Montrachet de fort belle tenue ! Ensuite et comme un peu inattendu, vint le tour d'un turbot sauvage, jus crémé aux coquillages (des coqs), tarte fine aux champignons et céleri. Nous sommes au septième ciel !
Après la fraîcheur à la Chartreuse verte (antan, ce fut celle au cassis et Beaujolais de mémoire !), place à un grand plat de la maison : la volaille de Bresse AOP en vessie, crème aux morilles servie en deux fois. Une assiette aussi gourmande que raffinée, magnifiée en salle, par l'impeccable découpe de la vessie. Les deux accompagnements vineux - fait du hasard, allez savoir - furent un Bonne-Mare, puis un Morey-Saint-Denis Premier cru, excusez du peu ! Quant à la sauce aux effluves de cépage Savagnin, c'est véritablement un modèle du genre.
55 ans de gastronomie unique !
Ensuite, de jolis fromages locaux furent proposés avec un Porto atypique. Vint le moment du dessert (chocolat ou agrume) magnifié par de beaux produits. La tradition de la maison accompagne chaque anniversaire d'une mélodie au limonaire - dont le chef fut un éminent collectionneur ! - orchestré par un groom des plus souriants !
Le café, suivi d'un bon digestif, et le privilège d'une visite de l'impeccable cuisine - merci Paul ! - avant de retrouver, un brin comme à regret le chemin de la gare de Lyon Part-Dieu, nous assurant une heure plus tard, de retrouver pour quelques secondes, par les grâces du chemin de fer l'auberge rougeoyante !
Cher Monsieur et chère Madame BOCUSE, vous pouvez reposer en paix ! Comme 55 ans durant, votre table historique et unique de la Gastronomie française vaut plus que jamais le voyage !
En savoir plus :
Contact :
Restaurant Paul BOCUSE
40 Rue de la Plage
69660 Collonges au Mont d'Or
Tel : 04.72.42.90.90.
Ouverture quotidienne sauf lundi et mardi.
Menu à partir de 225 euros.
Gauthier PAJONA
Sur le carton d’invitation, le rendez-vous se veut plutôt flatteur. C’est la soirée « Info & Convivialité » de la CPME de l’Yonne, soutenue par la FFB 89. Elle est accueillie à la pépinière d’entreprises dédiée à l’innovation à Auxerre. Nom de baptême : « AuxR_Factory ». L’animation se décline au second étage de ce bâtiment inauguré, il y a quelques mois à peine. Nonobstant, la salle est pleine. Il n’y a pas assez de chaises pour recevoir les nombreux adhérents de la Confédération des petites et moyennes entreprises, avides d’en connaître davantage sur les subtilités de la loi de finances 2025. Que l’on se rassure : les chaises arriveront très vite dans la pièce pour pallier au manque !
AUXERRE: Il est tout sourire le président de la CPME 89, Didier BARJOT. Satisfait du déroulé de la manifestation, organisée avec le concours de la chargée de développement de la Confédération départementale des petites et moyennes entreprises de l’Yonne, Sophie BILLON, il apprécie également le cadre architectural de ce rendez-vous. Une salle bien remplie, située au second étage de ce bâtiment auxerrois, accueillant la pépinière d’entreprises dédiée à l’innovation a de quoi lui donner du baume au cœur. D’ailleurs, c’est un signe : il y a plus d’invités que de chaises prévues pour les recevoir en ce début de soirée placée sous le sceau de l’actualité juridique et financière ! Un point de détail logistique qui sera très vite résolu d’ailleurs par une Sophie BILLON qui veille au grain de la bonne organisation de l’instant !
La présentation de la loi de finances 2025, thématique de cette soirée spéciale « Info & Convivialité » titille donc les esprits des entrepreneurs du cru. Plusieurs ont sorti de quoi écrire, stylo et calepin à la main, afin de noircir quelques feuilles blanches de précieuses indications toujours utiles. Celles qui seront fournies quelques instants plus tard par les quatre intervenants – rien que cela ! – prévus dans la soirée, des représentants de la filière des chiffres et du droit, à l’instar de Me Aline BOTTE, avocate fiscaliste, Me Marina MAKOWSKI, notaire, l’expert-comptable Sylvie CORREIA – ancienne présidente départementale de l’ordre éponyme – et le représentant régional de la société AGIRIS, Xavier OUVRERY. Une structure professionnelle éditant des logiciels de gestion pour le compte des cabinets comptables et les entreprises rassemblant plus de 750 collaborateurs dans l’Hexagone.
Moult questionnements autour de la loi de finances 2025
Il revenait à Didier BARJOT, président de la CPME 89, d’introduire les débats concernant l’évolution fiscale, sociale et juridique de la fameuse loi de finances, un texte législatif très important pour les décideurs économiques.
« Cette loi de finances 2025 suscite de nombreuses interrogations, rappela le président de l’organe patronal, les chefs d’entreprises que nous sommes doivent s’adapter constamment à l’environnement réglementaire et législatif voulu par l’Etat… ».
Il était donc essentiel que des spécialistes chevronnés à l’image d’un avocat, d’un notaire ou d’un expert-comptable apportent leurs lumières sur ces mesures parfois très complexes de la législation. Une entrée en matière pour introduire dans le déroulé des débats les trois intervenants, assis sur le côté d’un écran devant servir à projeter slides et autres diaporamas. Des analyses croisées qui ont permis aux adhérents de la CPME 89 de mieux comprendre les implications de cette loi de finances 2025, tant sur le plan fiscal que patrimonial. Une CPME de l’Yonne qui a justifié ce type de rendez-vous sous le sceau de la défense des TPE et PME face aux propositions de hausse des impôts, des prélèvements et du coût du travail qui pèse sur les entreprises.
« Plus que jamais, la CPME rappelle à ses adhérents la nécessité de prudence avant toute prise de décision, insista Didier BARJOT.
Ce sera chose faite avec les commentaires avisés des quatre intervenants qui prirent soin de décortiquer la loi de finances 2025 et de s’intéresser également à la facturation électronique, cette dernière devant se généraliser en France au 01er septembre 2026. C’est-à-dire demain…
Thierry BRET
Il était rayonnant, Mourad YOUBI ! Normal, l’évènement était de taille à ses yeux, en sa qualité d’organisateur, lui permettant de replonger parmi ses souvenirs, entre nostalgie et camaraderie. La soirée des anciens élèves ayant fréquenté le collège Bienvenu-Martin à Auxerre, une animation festive concoctée à La Ruche à Auxerre samedi soir, aura tenu toutes ses promesses, au niveau du plaisir des retrouvailles et des échanges à n’en plus finir !
AUXERRE : Quand les souvenirs remontent à la surface ! Les bons comme les moins bons. Surtout lorsque l’on évoque ceux de la vie scolaire, vécue jadis entre élèves et enseignants dans un établissement qui n’est malheureusement plus de ce monde aujourd’hui. Forcément, il en ressort toujours quelque chose ! Du constructif au niveau des relations publiques et personnelles. Du positif, aussi, pour le mental et le bien-vivre ensemble…
Samedi soir, dans la salle de La Ruche à Auxerre, ils étaient plus de soixante anciens élèves et enseignants de ce collège désormais démantelé à se retrouver lors d’une manifestation spéciale, une « soirée des anciens », permettant de raviver la flamme des souvenirs et de la nostalgie. Et cinq ans après la fermeture de ce collège fréquenté par bon nombre d’Auxerrois, la mémoire était intacte pour celles et ceux qui étaient présents à cette belle preuve d’amitié. Il y eu des rires, des joies, de l’émotion avec sans aucun doute quelques larmes qui ont coulé, de la convivialité à revendre et de l’espérance à se retrouver…plus tard !
Avec l’aide de ses amis…
Les anciens enseignants n’auraient manqué pour rien au monde ce rendez-vous chaleureux, gorgé de soleil : on aura noté les présences de M. DARCHE, Mme MATHIEU, M. JORDA, Mme PENNELIER, M. HABILLON, Mme BONNERUE, Mme SYGROVE, Mme GODIN, M. CHARDONNET et cerise sur le gâteau, Mme MOINE (enseignante de l’école Courbet) ainsi que M. LAROY (directeur de l’école Courbet), sans oublier, M. MRABET, enseignant de classe ELCO et aussi Mme BENKETIRA (intendante) et Delphine (surveillante). Même les éducatrices et éducateurs tels que Françoise dit « Finette », Jean-Louis, Maryse MILLOT et son mari participaient à la fête !
Figure connue et reconnue dans l’Auxerrois – il est délégué départemental à l’accompagnement des entreprises, des reconversions professionnelles pour le compte du ministère du Travail dans l’Yonne -, Mourad YOUBI s’est appuyé sur les services de plusieurs amis pour monter cette opération de retrouvailles.
« Je remercie Yahya, Momo, Toufik BOUGUEROUCHE et Toufik TALHAOUI pour leur aide dans l’organisation de cette soirée, précisa avec un brin d’émotion l’organisateur de la soirée, un énorme merci à Denis CHARDONNET, professeur de musique qui nous a fait chanter et passer un bon moment avec le quiz musical qui a été gagné par l’équipe de Franck VOISIN et Abdel ainsi que l’équipe des profs (remise du disque d’or du meilleur professeur de musique 2025)… ».
Le miroir aux réussites
Toujours dans l’affect, Mourad YOUBI en profita pour congratuler son meilleur ami, Youssef LAZRAK : « il est comme un frère et me soutient depuis trente ans (prix de l’amitié 2025) dans tout ce que j’entreprends… ».
On aura noté aussi la présence remarquée de Fatiha MAAZOUZ, une femme courageuse devenue écrivaine publique qui a écrit un magnifique ouvrage sur le parcours de vie d’une immigrée. Du pur vécu, puisque cette dernière a grandi à Joigny, puis à Auxerre dans le quartier de la ZUP (prix littéraire 2025).
Mourad YOUBI remercia également Ahmed MRABET et sa fille, Soundous, future médecin cardiologue. Il devait recevoir le prix « talent des cités 2025 », pour le parcours incroyable de son fils, Salem, venu de l’étranger et devenu Inspecteur principal des finances. Président de l’association « Velotaf », ce garçon est devenu un modèle de réussite et d’intégration grâce à sa double culture.
Dirigeant d’entreprise, Jérôme JAHL fut également plébiscité pour sa présence et son soutien à cette initiative.
« Et enfin mille merci à tous ceux qui sont venus partager avec nous des souvenirs, des vidéos, des anecdotes, des expériences, des émotions et qui sont repartis avec des cadeaux, de nouveaux souvenirs et surtout avec le sourire, c’était magique ! ».
Mourad YOUBI en parfait maître de cérémonie put conclure cette soirée spéciale évoquant le parfum du collège en annonçant une troisième édition à ces célébrations informelles : « beaucoup l’ont demandé mais je crois qu’on va essayer de dupliquer ce type de soirée au quartier Rive Droite à Auxerre, la prochaine fois !… ». Rendez-vous à l’année prochaine, donc ?
Thierry BRET