Mille deux cents euros dans l’escarcelle ! La belle affaire pour le président de l’association « AuxeRRevice des Démunis », Abdelaziz HAJJI. Il en est le bénéficiaire, au titre de sa structure, il va de soi ! Cette somme, fruit de la collecte organisée au printemps dernier lors des dix assemblées générales des caisses locales de l’assureur mutualiste de l’Yonne, démontre une nouvelle fois que GROUPAMA sait se montrer généreux envers les associations qui viennent en aide à autrui…
AUXERRE : Au plan étymologique du terme, il y a un subtil jeu de mot dans l’intitulé de la structure ! Prenant la parole, juste avant de recevoir des mains du successeur de Pascal MAUPOIS, à la présidence de la Fédération des Caisses locales de l’Yonne, un fac-similé à l’estampille de GROUPAMA flanqué d’une coquette somme de 1 200 euros, le dynamique responsable de l’entité « AuxeRRevice des Démunis » Abdelaziz HAJJI expliqua en quelques mots le sens de ce terme qui est connu désormais des Auxerrois. Structure 100 % locale, celle-ci vient en soutien des personnes les plus défavorisées, soit une trentaine de sans domicile fixe et une centaine de personnes en situation de grande précarité, vivant sur le bassin. L’objectif étant de leur apporter une aide vestimentaire et alimentaire et de les réconforter au plan mental.
Certaines personnes, touchées par des pathologies complexes, voire incurables, bénéficient de cette salvatrice assistance dispensée par ce réseau de bénévoles. Les femmes, victimes de violences conjugales (elles sont malheureusement de plus en plus nombreuses à subir les méfaits de leurs conjoints dans l’Yonne), ne sont pas oubliées de ces interventions, s’avérant précieuses.
D’autres, via le retour à l’estime de soi, retrouvent une issue favorable en reprenant le chemin de l’emploi.
Profitant de son temps de parole, devant un aéropage intéressant composé du conseil d’administration de l’assureur mutualiste, de cadres de la société et du prochain directeur général du groupe régional, venu spécialement du siège orléanais, à Olivet, Hayik AFSAR, mais aussi Olivier THIBAULT, nouveau président de la caisse départementale de l’Yonne et Ludovic DAME, directeur, Abdelaziz HAJJI annonça la tenue d’un bel évènement, devant se dérouler ce jeudi, place de l’Arquebuse à Auxerre, de midi à 17 heures.
Il s’agira de donner un maximum de chaleur humaine aux plus défavorisés avec la présence de food-truck, de don de vêtements, de musiciens dont un saxophoniste, de praticiens, de la Mission Locale, des associations caritatives. Des coiffeurs et barbiers seront également présents. Un tournoi de basket sera également organisé ce week-end à l’Arbre-Sec à Auxerre au profit de l’entité qui pourra ainsi acheter des sacs de couchage et des vêtements ainsi que de la nourriture pour ses « protégés ».
De l’altruisme, toujours de l’altruisme en ce début de nouvelle saison…
Thierry BRET
« TMC ». L’acronyme ressemblerait presque à s’y méprendre à l’enseigne d’une chaîne audiovisuelle à découvrir sur un bouquet satellite un soir de semaine par temps de pluie ! Avec un côté rétro, il va de soi ! Là, dans le cas présent, on fait fi de la référence télévisuelle pour ne s’intéresser qu’au domaine du sport dans la traduction littérale, pour « Tournoi Multi Chance » ! Une sacrée aubaine, d’ailleurs, quand on évolue dans une discipline sportive où les Français ne brillent malheureusement pas depuis longtemps parmi les hautes sphères internationales, le tennis…
JOIGNY : « Franchement, l’initiative est bonne ! Je ne fais que l’encourager ! Non seulement, elle offre la possibilité de pratiquer notre sport même à cette période de l’année – un laps de temps de quelques jours à peine faisant la jonction avec les ultimes semaines de juillet – et de créer une dynamique auprès de ces jeunes qui ont choisi comme discipline le tennis… ». Frédéric GRANSEIGNE, président du Tennis Club de Joigny, ne tarit pas d’éloges sur le concept proposé par l’un de ses pairs, un adepte de la raquette depuis son plus jeune âge, Sébastien JEAN. Il poursuit, volubile et enthousiaste, « depuis deux ans, ce projet attire du monde. La preuve, nous avons accueilli la bagatelle de 90 rencontres durant ce tournoi alors que d’ordinaire, c’est une période creuse… ».
Son seul désir, que ce « TMC » ouvert aux jeunes pousses, aux adolescents et jeunes pratiquants de ce sport offrant du suspense se pérennise avec la même intensité. « C’est une vitrine idéale pour assurer la découverte de notre sport… ».
Jean-Charles POTTIER, son homologue à la tête du club de tennis de Migennes, se situe sur la même ligne de pensées. Concocté depuis deux ans, ce rendez-vous porté et imaginé par le coach de tennis, Sébastien JEAN, séduit dans le microcosme local de la petite balle jaune. « Cela permet de faire vivre le club, concède-t-il, ce rendez-vous a trouvé son public. On attend avec impatience la troisième édition à l’été 2025… ».
Y associer d’autres clubs de l’Yonne
D’autant que certaines subtilités dans l’organisation logistique de ce rendez-vous 100 % estival plaisent aux suiveurs.
« Quelques jeunes du Sud de la France où Sébastien a déjà testé cette formule, du côté de Carry-le-Rouet, gagnent le nord de l’Hexagone pour venir participer à la fête, dans l’Yonne ! ».
Une approche originale dans la mise en place d’un tournoi ? Toujours est-il, et après deux rendez-vous saisonniers, le principe fonctionne bien et ravi les présidents de clubs locaux. Il en va de même pour Laurent PETIOT, vice-président du club de Sens.
Ayant plus d’une idée dans sa besace, l’initiateur de ce concept, Sébastien JEAN, souhaite monter en gamme la saison prochaine avec ce fameux « TMC » qui aura offert en juillet dernier de belles sensations. Et pourquoi ne pas lancer l’idée d’élargir ce tournoi, en y associant d’autres clubs, afin de créer, une sorte de tournée des « tournois multi chance » à travers le département de l’Yonne à terme ?
Certaines collectivités peuvent y trouver leur compte, côté promotion du sport et occupation des plus jeunes, avec à la clé, de nouvelles vocations qui se solderaient par la prise d’une licence dans l’un des clubs de tennis du landerneau, même si globalement, l’Yonne n’est pas à proprement parlé une terre de tennis !
Quant aux chiffres, ils témoignent de la pertinence de ce projet qui ne demande qu’à mûrir et à s’étoffer davantage.
« En 2023, explique Sébastien JEAN, 80 joueurs âgés de 8 à 18 ans – ils étaient répartis dans quatre catégories d’âge – ont participé à ce tournoi « TMC ». Un an plus tard, la progression au niveau des inscrits s’est élevée de + 65 % ! Soit un total de 132 joueurs, jeunes et adultes, lors de cette édition 2024 ! ».
Et si les tournois s’appliquaient à d’autres périodes de congés ?
Une preuve indéniable que la mayonnaise prend ! De quoi satisfaire le professeur de tennis qui croit dur comme fer à la durabilité de son concept et à son élargissement. Tel qu’il l’avait déjà essayé dans le sud de la France, dans les Bouches-du-Rhône il y a quelques saisons. Un lien intéressant au niveau des passerelles géographiques pour que les jeunes d’autres clubs, plus éloignés des nôtres, ne viennent prendre part aux tournois, accueillis en terre de l’Yonne.
L’idée d’étendre la planification de ces tournois aux autres périodes de vacances scolaires (Noël) fait également son petit bonhomme de chemin. Tout cela se ferait avec l’aval du Comité départemental de tennis de l’Yonne, favorable à la mise en exergue de ce procédé des TMC sur son territoire.
Reste la recherche de sponsors. Sébastien JEAN aimerait entraîner dans son sillage des partenaires privés, intéressés par la démarche à la fois sportive mais aussi pédagogique autour de la discipline et de ses valeurs. Bref, le tennis dans l’Yonne possède de beaux jours devant lui, grâce à ces « TMC » porteurs d’espérance et de cohésion sociale…Sachant que le but n’est pas de se substituer aux tournois classiques déjà existants sur le circuit tennistique départemental mais de proposer une tournée de tournois l’été prochain afin d’en augmenter en période creuse les potentialités. D’ailleurs, qu’on se le dise, d’ores et déjà, les inscriptions pour les rendez-vous de l’été 2025 peuvent se prendre sur le référent suivant, le 06.52.57.54.89.
Thierry BRET
C’est une curiosité. Un style peu imité au niveau pictural qui mérite amplement le respect. Un travail de précision, à la minutie quasi perfectionniste d’un orfèvre suisse ! Certes, ultra répétitif dans le contenu, mais c’est le but avoué de l’accomplissement de l’artiste ! Le travail de Jérôme ARBONVILLE, créatif à l’imaginaire fécond originaire de Charleville-Mézières, se contemple à l’infini avec ses lignes géométriques et ses petits personnages envoûtants. Déroutants, diront certains ! Mais ne disait-on pas la même chose d’Arthur RIMBAUD, l’autre Ardennais de référence ?!
AUXERRE: Il a un look de pop-singer en provenance de la perfide Albion ou de l’Amérique, notre artiste du jour ! Un vrai troubadour de l’underground aux allures de John CALE ou de Lou REED lors des grandes heures du VELVET rehaussée par la patte artistique d’Andy WARHOL ! Mais, non, point de consonances anglaises dans ses propos ni dans son accent même si la mèche de cheveux est rebelle ! Jérôme ARBONVILLE est un pur Ardennais qui passe désormais la majeure partie de son temps en Ile-de-France, non loin de Paris, à fréquenter le milieu de la culture branchée. Celui qui s’extasie devant des œuvres improbables aux univers étranges et subtils.
« L’être et le néant ». Une multitude de petits personnages formant une immense étendue blanche sur la toile faisant face au noir absolu, presque celui de Pierre SOUGERES dans les tons ! Que dire de « Dance Floor », le tableau d’à côté ? Le message véhiculé par l’œuvre est pourtant accessible. L’uniformisation de l’humain, confiné dans l’anonymat ! D’où ces motifs répétés presque à l’infini par le peintre tant qu’il y a encore un peu d’espace à habiller sur la toile.
Depuis dix ans, l’artiste peint les foules. Des silhouettes noires tout en explorant cette idée multidirectionnelle en y ajoutant de la couleur. S’inspirant des lectures de René GIRARD sur le mimétisme, le créateur distille une vision pessimiste de l’humanité, réduit à la multitude et à l’anonymat. On y apercevra également des représentations de labyrinthes inspirées par celui, fort célèbre pour les initiés, de la cathédrale de Chartres.
Après une école de commerce et une préparation HEC (!), ancien consultant dans l’univers de la gestion, Jérôme ARBONVILLE abandonne sa cravate pour une tenue plus cool et adéquate avec ses pensées, sa vêture d’artiste qui fréquente tous les dimanches le marché de la création de Montparnasse aux côtés des acheteurs américains. Histoire de sortir de l’anonymat et de se faire un nom chez les collectionneurs !
En savoir plus :
Exposition Jérôme ARBONVILLE
A la Galerie Porte 68 à Auxerre
68 Rue de Paris
Jusqu’au 15 septembre 2024
Entrée libre
Thierry BRET
On rationnalise le nombre de lignes tout en optimisant la qualité et la fréquence des services ! Voici, en substance le nouveau credo de l’Agglomération de l’Auxerrois ! Sur l’un des domaines de compétences, dont les améliorations étaient attendues par les habitants des vingt-neuf localités communautaires : les transports collectifs. A changement de DSP (délégation de service public), nouveau remède, pour que ces modifications portent leurs fruits. Si KEOLIS s’est substituée à TRANSDEV, il n’y a pas que les références chromatiques des véhicules qui ont changé manifestement sur le réseau, selon les explicatifs fournis par le vice-président en charge des Mobilités et des Transports, Magloire SIOPATHIS…
AUXERRE: On connaissait le résultat des courses depuis un long moment déjà. Une information qui était tombée quasiment à l’automne dernier. Presque à pareille époque ! C’était un 28 septembre. Ce jour-là, les élus de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois avaient acté par leur vote positif le changement de délégation de service public (DSP), jusque-là assuré par la société TRANSDEV. S’invitait dorénavant dans ce jeu de la gestion et du développement du réseau des transports urbains de la place, KEOLIS. Soit un opérateur privé de transport public de voyageurs de renom que l’on ne présente plus ! KEOLIS ? Mais, qu’est-ce donc pour les non-initiés à la chose économique ?! C’est 68 100 collaborateurs exerçant dans une quinzaine de pays ! C’est environ 1 000 km et 29 réseaux de tramway en gestion ! C’est 40 000 bicyclettes possédées pour assurer la promotion de la mobilité douce ! C’est 5 réseaux régionaux ferroviaires comprenant plus de 2 500 kilomètres de lignes ! C’est environ 450 km de lignes de métro en exploitation et en cours de construction ! C’est surtout 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel ! Depuis le 01er janvier 2024, c’est également la gestion du réseau urbain de l’Auxerrois.
Toutefois, il aura fallu patienter quelque peu avant de voir les choses se modifiées réellement dans le landerneau pour éviter tout bouleversement majeur dans le quotidien des usagers, confie le Vice-président de l’Auxerrois en charge des Mobilités et des Transports, Magloire SIOPATHIS.
Une offre de service prônant l’intermodalité et la hausse des fréquences
Or, à l’issue de cette longue période de trêve estivale – celle-ci vient de se terminer – et avec la reprise des activités, les changements ont pu se faire au grand jour, au cours de ces dernières semaines. Désormais, les bus roses au logotype LEO ont progressivement disparu, laissant la place à une nouvelle référence identitaire, « AuxR_M Le Bus » ! Un nom de code suivant la déclinaison coutumière de tout ce qui se construit à Auxerre depuis quelques années…
La nouvelle stratégie initiée par l’Auxerrois se veut pragmatique, adaptée aux besoins et aux situations, complète et performante. Une réponse venant s’articulant à un schéma privilégiant l’intermodalité, mettant en valeur le transport lourd (le ferroviaire), le transport léger (le réseau de bus) et le transport doux, celui-ci étant incarné par l’emploi de cycles. On pourrait y associer deux autres particularismes venant s’imbriquer telles des pièces dans un puzzle, le transport scolaire (il porte bien son appellation même si tout un chacun peut voyager avec ce moyen de locomotion) et le transport à la demande, une innovation payante et qui souffre déjà de son succès puisque la sollicitation en amont est très importante !
Ce schéma de transport éclectique et complet se décline et s’appuie sur la présence de systèmes électroniques embarqués à bord de ses bus, d’une amplitude de fréquence revue et corrigée facilitant les déplacements de l’ensemble des voyageurs qu’’ils soient occasionnels ou réguliers, de mise en connexion entre les différents quartiers de la capitale de l’Yonne, voire des interconnexions avec les localités environnantes, et de voies de liaison avec les univers santé, éducatif, économique, administratif, loisirs et sportifs que peut proposer la ville phare de l’agglomération. Bref, un schéma mûrement réfléchi basé sur la réduction des correspondances, l’optimisation du nombre de rotations, la création de nouveaux arrêts (notamment dans les zones à potentialité économique), la maximisation des offres de service le samedi et en période de vacances scolaires. En substance, on peut même y ajouter le covoiturage que la collectivité icaunaise entend bien mettre en avant dans les mois à venir.
Se projeter sur l’avenir en facilitant l’interconnexion
Comme le précise le Vice-président de l’Agglomération en charge des Mobilités et des Transports, Magloire SIOPATHIS, « ce nouveau schéma se projette sur l’avenir en étant davantage structuré ». Il en donne pour preuve l’acquisition de nouveaux bus à hydrogène – ils sont au nombre de cinq à date mais la flotte devrait augmenter au fil de ces prochains mois -, et surtout la construction du nouveau dépôt de bus, dans la zone des Mignottes, près de la station de stockage de l’hydrogène. Un lieu de maintenance qui n’est pas le fait du hasard car assurant la bonne fonctionnalité du réseau pour cette flotte résolument orientée vers la décarbonation.
La réduction du nombre de lignes, de sept à cinq, n’est pas innocente non plus ! Recombinées, modifiées, les nouvelles dessertes répondent à un besoin d’attractivité, d’efficacité afin de mieux relier les quartiers entre eux ; en favorisant les accès au centre-ville, à la gare SNCF (la véritable plaque tournante de ce schéma) ou vers la place de l’Arquebuse, nœud névralgique de toutes ces lignes ou presque (4 sur 5) qui s’entrecroisent à cet endroit propice pour être acheminé ensuite vers l’hyper centre via les navettes électriques.
On crée de nouveaux arrêts près de France Travail, près des services techniques en zone industrielle, non loin de chez SAFRAN : l’emploi et son accès sont devenus un dénominateur commun à ces différentes lignes qui traversent de part en part l’agglomération auxerroise. Les zones commerciales sont mieux desservies. A l’identique des équipements sportifs et des lieux de loisirs. Voire culturels. Parfois avec des rotations de bus qui s’effectuent toutes les quinze minutes, et cela de 06 heures du matin à 19 heures, quand ce n’est pas 01 heure du matin !
Un chiffre, significatif, est communiqué par l’élu de l’Yonne : il a toute son importance pour bien comprendre la finalité de ce nouveau réseau et sa construction, 80 % des quartiers de la ville possèdent désormais des dessertes de transports collectifs améliorées. Dans de futurs articles, nous évoquerons les autres déclinaisons de ce schéma de transport et ses connexions avec l’intermodalité nécessaire pour que les Auxerroises et les Auxerrois circulent de mieux en mieux…Ainsi va la vie !
Thierry BRET
Il a été précoce, le garçon ! A l’âge de 12 ans, celui qui est devenu depuis un expert reconnu internationalement sur les thématiques des nouvelles technologies et de l’innovation, passait son temps en créant…ses premiers sites Internet ! Aujourd’hui, conférencier professionnel, Stéphane MALLARD est l’invité vedette de la conférence spécifique concoctée par les associations Femmes Chefs d’Entreprises (FCE) et BUSINESS SENS le mardi 17 septembre à l’Amphi de Sens. L’occasion d’en connaître davantage sur cette intelligence artificielle et sur ses usages dans la vie des entreprises…
SENS : L’IA, vous connaissez ?! Sans doute ! Mais, quid de sa véritable utilisation dans le quotidien des entreprises, qu’elles soient industrielles, commerciales ou de services ? Déclinée en un double rendez-vous, placé lors de la même soirée, l’initiative de la structure départementale des Femmes Chefs d’Entreprises et de Business Sens aura pour objectif de vulgariser et de sensibiliser le plus possible les dirigeants des sociétés de l’Yonne, au sujet du jour, sujet qui fait florès désormais dans toutes les strates de la vie économique puisque quelques jours auparavant, le 11 septembre, la Maison de l’Entreprise, l’UIMM et le MEDEF se seront intéressés à la même thématique mais sous des angles différents au cours d’une conférence proposée en matinée à Auxerre…
Une table ronde avec des chefs d’entreprises comme témoins
Ici, dans le cas présent, le curseur aura été placé spécifiquement sur l’approche entrepreneuriale de ce sujet récurrent dans la société. Comme le précise l’une des organisatrices de la soirée, et conseillère auprès des entreprises pour le compte de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Christine JAN.
« Le but de la table ronde que nous allons proposer en seconde partie de soirée est d’apporter à travers des témoignages un véritable éclairage de l’usage de cette intelligence artificielle dans la vie des entreprises, explique-t-elle, on s’intéressera notamment sur les utilisations d’aujourd’hui et surtout de demain ! ».
Seront d’ailleurs présents sur le plateau, trois dirigeants de sociétés, le Sénonais Ned CEKIC, de NEED Technology, l’Auxerrois Alexandre FOULON à la tête de l’entreprise BRAINYTECH (il est également président de la structure « numYco ») et le Chalonnais Frédéric CREUWELS, directeur en charge de la digitalisation au sein de l’Usinerie Partners en Saône-et-Loire.
Le fil d’Ariane de ce rendez-vous accueilli dans la vaste salle de l’Amphi de Sens sera Stéphane MALLARD, autodidacte mais conférencier reconnu aux quatre coins du globe pour ses interventions portant sur la sensibilisation au numérique et au digital dans les entreprises. Le garçon a suivi également des études supérieures de Finances au Canada avant d’intégrer Sciences Po Paris.
« Sommes-nous nous aussi des algorithmes ? »
Lors de son intervention, en première partie de soirée, le conférencier abordera durant une soixantaine de minutes différents points cruciaux à la compréhension : le fonctionnement et limites des premiers modèles à l'IA Generative (au-delà des évidences et idées déjà diffusées partout dans la presse), la transformation des outils technologiques que nous utilisons au quotidien dans nos vies professionnelles et personnelles, vers des logiciels qui s'adaptent à nous, pour tout faire, sans limite ; l’entrée dans un monde algorithmique avec des assistants intelligents, experts en tout ! Puis, il s’intéressera aux impacts concrets sur les métiers, avec exemples des métiers dans la salle, avant de traiter la disruption de la chaîne de valeur des entreprises (elles sont toutes en danger de « Kodakisation »/commoditisation, comment repositionner son modèle d'affaire quand l'IA est partout, accessible à tous et gratuite : exemple des GAFA et des géants du luxe qui deviendront la norme…).
Ensuite, Stéphane MALLARD posera des questions métaphysiques initiées par l'arrivée de l'intelligence artificielle : « sommes-nous nous aussi des algorithmes ? Les émotions humaines ne sont-elles que des programmes d'optimisation de notre survie ? Quel monde lorsque les algorithmes sauront lire et influencer nos émotions ? Le virtuel est-il meilleur que le réel ? Avant de plonger l’auditoire vers la prochaine étape de l'intelligence artificielle : à savoir la conscience artificielle, avec les premiers travaux réalisés dans les laboratoires des GAFA…
Un savant cocktail de choses passionnantes (et utiles) à se mettre entre les oreilles ! D’ores et déjà, préparez vos questions !
En savoir plus :
Soirée conférence et table ronde du Club BUSINESS SENS et des Femmes Chefs d’Entreprises à Sens à l’Amphi le 17 septembre 2024 à partir de 18 heures.
Soirée réalisée en partenariat avec la CCI de l’Yonne, la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté, BDO, Territoire d’Industries, la Communauté d’Agglomération du Grand Sénonais.
Invité : Stéphane MALLARD, conférencier.
Thierry BRET