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« Sur le bout des doigts ». La thématique des dix-huitièmes Journées européennes des Métiers d’Art se veut plutôt alléchante sur le papier. Notamment sur les cartons d’invitation et le communiqué de presse, adressés par le service ad hoc de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne-Franche-Comté. D’une part, l’un des cadres retenus par l’organisation à Auxerre pour y accueillir ce rendez-vous est envoûtant : l’Abbaye Saint-Germain. D’autre part, les visiteurs en prennent plein les yeux en découvrant des professionnels talentueux qui exercent un travail de qualité le plus souvent méconnu…

 

AUXERRE : On peut y rester des heures. L’endroit, séculaire et patrimonial, se veut déjà magique de manière naturelle. Mais, si en plus, on y saupoudre le tout en y ajoutant des artisans d’art – plus d’une cinquantaine de professionnels aguerris et esthètes qui disposent de petits stands de démonstration et d’exposition – alors là, c’est du pur bonheur pour les sens.

La vue, parce que l’on y tutoie parfois les sommets du remarquable au niveau de la finition. Le toucher, quand on le peut afin de mieux s’imprégner de la texture de la matière travaillée par les artisans. L’odorat, car les émanations olfactives de certains ateliers apportent un précieux complément informel. L’ouïe, quand l’un de ces maîtres du travail bien fait tapote délicatement avec un outil la pièce au centre de tous les intérêts pour la modeler de façon définitive et harmonieuse.

Il ne manque donc que le goût et encore ! Voir ces créateurs à l’imaginaire si fertile donner naissance à des œuvres décoratives et intemporelles, des pièces uniques et personnalisées, en mettrait presque l’eau à la bouche aux observateurs curieux de se retrouver là !

 

 

Une nouvelle approche visuelle de l’Abbaye Saint-Germain…

 

Excellente idée que celle-ci, d’organiser la dix-huitième édition des Journées européennes des Métiers d’Art, en ce lieu chargé d’histoire et enclin à valoriser les vertus du patrimoine auxerrois. L’Abbaye Saint-Germain et ses univers éclectiques se découvrent ainsi sous une nouvelle approche visuelle, en y additionnant les œuvres présentées par ces professionnels, connus et reconnus par leurs pairs.

Qui sont-ils précisément ? Elles et ils sont ébénistes, céramistes, couturiers, maroquiniers, créateurs de luminaires, de poteries, de bijoux, de cadres pour ornementer les tableaux et lithographies, etc.

 

 

Certains sont doreurs. D’autres travaillent méticuleusement le bois. On redonne un sens et la vie à de vieux fauteuils. On expose ses créations picturales. On restaure le papier et d’anciens livres. On exerce son art à partir de la laque, du bois, du verre, du métal…

Chacun parle, discute, échange, exécute quelque chose quand c’est possible, propose et…commercialise aussi ses pièces qui méritent le détour et la contemplation.

 

 

Susciter des vocations, l’autre objectif de l’animation

 

Au-delà de l’exposition, il y a aussi une vertu initiatique induite à ce rendez-vous. Celui de susciter des vocations auprès des plus jeunes – les scolaires auxerrois ont eu droit à leur visite en bonne et due forme dès le vendredi – mais aussi des adultes en besoin de reconversion professionnelle, voire d’évolution de carrière en changeant radicalement d’axe d’orientation, se créant ainsi de nouveaux objectifs via les travaux manuels.

« Sur le bout des doigts ». Mission accomplie, donc, pour la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté et ses nombreux partenaires, à commencer par la Région, la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois et la Ville d’Auxerre – du moins en ce haut lieu culturel – qui durant ces trois journées auront su prodiguer du rêve et de la beauté au public. Il en restera toujours quelque chose dans les esprits. Et qui sait, peut-être l’émergence de nouvelles vocations !

 

Thierry BRET

 

 


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« Plus jamais ça ! ». Foutaise, que cette phrase-là qui fait mal au cœur à l’entendre trop ! Sempiternelle expression, répétée comme une litanie procurant un semblant de bien-être artificiel dans le vide sidéral de nos consciences. Qu’en reste-t-il réellement lorsqu’un nouveau drame se produit, faisant le tour des infos et des réseaux sociaux ?

Il ne se passe pas une semaine, en effet, dans l’Hexagone, ou ailleurs sur la planète, sans qu’il n’y ait un de ces faits divers, qualifiés de sordide qui n’arrive pas qu’aux autres, éclatant à la une des médias.

Rixes, bagarres, tabassages en règle, coups, blessures, harcèlement, chantage, racket, violences aveugles et gratuites contre…des enfants et des adolescents. Dans leur univers proche, c’est-à-dire l’école…Sans omettre, bien sûr, les adultes quand ce ne sont pas les enseignants et les personnels administratifs eux-mêmes qui en sont les principales victimes.

Rien que la semaine écoulée, celle de Pâques pourtant forte en symboles de paix et de fraternité universelle, ce ne sont pas moins de trois sinistres situations, devenues totalement banales dans notre quotidien, qui sont venues nous rappeler la gravité du problème en France. Il y a urgence à résoudre l’équation à x inconnues avant que d’autres morts de jeunes enfants, de collégiens, de lycéens, d’enseignants ne viennent hanter nos nuits !

Montpellier, Viry-Châtillon, Tours…Des villes hexagonales, pourtant distantes et bien différentes les unes des autres. Des agglomérations où il fait bon vivre, en temps normal. Des localités où les enfants sont désormais en proie au danger !

 

L’école de la peur côtoie celle de la haine…

 

A la sortie de leurs écoles, de leurs collèges, de leurs lycées. Un comble qui ferait retourner dans leurs tombes n’importe lequel des érudits et savants qui, au fil des siècles, ont prôné fort justement les valeurs de l’éducation et de la  pédagogie pour tous, distillées via l’école, Jules FERRY en tête ! Qu’elle soit publique ou privée, sans distinguo.

L’école, ce lieu de vie consensuel, de brassage ethnique et sociologique, d’apprentissage à la vie et au civisme, à la découverte de l’autre et à la pratique du respect envers les différences, que plus tard, devenus adultes, nous regrettons tous de ne plus fréquenter car synonyme de jeunesse qui se fane au fil du temps.

L’école de la République, porteuse de la réussite sociale, de la connaissance, des principes vertueux de la laïcité ou de l’approfondissement de savoirs religieux. De la chance professionnelle, aussi, en qualité d’incontournable bagage intellectuel. Il y en a pour tout le monde, tous les goûts et les esprits, selon ses choix et appétences. C’est une des grandes chances offertes par la France, il ne faut jamais l’oublier…cela s’appelle la démocratie !

Oui mais, voilà. L’école dans sa diversité (primaire, collège, lycée) ne fait plus rêver aujourd’hui. Bien au contraire, elle procure d’autres sujets d’appréhension et d’autres sentiments qui ont pour raison d’être la peur et la haine. Incroyable paradoxe !

 

 

Des brimades et des trafics en tout genre dans les établissements

 

L’école des savoirs est devenue ce lieu de vie et de partage où les personnels éprouvent désormais de la crainte, chaque matin, la boule au ventre en y retournant assurer les cours ou leurs travaux d’administrateur.

L’école, lieu de brassage multiculturel ô combien nécessaire pour comprendre l’autre, est devenu un endroit de rancœur, de vengeance, de brimade, de trafics en tout en genre. Même les établissements sont obligés d’organiser régulièrement des descentes de police, accompagnées de leurs brigades cynégétiques reniflant tout sur leur passage dans les salles de cours où l’on parle habituellement de philosophie et de mathématiques ! Des fois que l’on y trouverait de la drogue en mode cannabis ou pire encore ! Ce qui est parfois le cas…

Le mal est profond. Durable et indélébile. Trop de violence chez les adultes. Chez les parents et dans les familles qui sont confrontés aux difficultés de la vie ordinaire, rythmée par le cours logique des choses, entre perte de l’emploi, inflation et crise existentielle. L’individualisme est devenu la religion du XXIème dont l’indifférence, l’injustice et la violence représentent ses modes d’expression les plus abrupts. Mais, la part prégnante de la religion et ses dérives sectaires, voire intégristes et obscurantismes, sont là aussi présentes dans ce qui était autrefois les cocons familiaux.

Le problème ne concerne pas que la France, évidemment. Cette semaine, aussi, un gamin de 12 ans a assassiné avec une arme à feu un camarade de classe qui se moquait régulièrement de lui, cela s’est passé en Finlande, pays réputé pour sa candeur et son calme social olympien…

 

A quand la fermeté pour punir ces barbares ?

 

Naturellement, le rôle infect et nauséabond des fameux réseaux sociaux y est pour quelque chose, comme à son habitude dans toutes les dérives de notre siècle. Ce déversoir d’immondices, jetés en pâture publique sous le prisme le plus souvent de l’anonymat, ne fait pas dans la dentelle au niveau des messages malfaisants adressés vers les plus faibles d’entre nous. Et en priorité, les enfants et les adolescents, la cible idéale toute trouvée de ces oiseaux noirs de la mauvaise espèce. Et encore, c’est une insulte pour les oiseaux.

Ebranlé par ces faits divers répugnants à répétition – des élèves qui se retrouvent dans le coma, en mort cérébrale ou pire encore alors qu’ils sortaient benoîtement de leurs établissements scolaires avant d’être lynchés et victimes de lâches agressions sans nom -, le chef de l’Etat a dit vouloir réagir de la plus forte manière pour que la violence ne soit plus chose commune et banalisée dans l’univers scolaire hexagonal. Il y a du boulot, en effet, pour y parvenir.

Restreindre et pénaliser lourdement les réseaux sociaux qui facilitent le harcèlement et la circulation de ces messages odieux portant atteinte à l’intégrité physique et morale des individus est une chose (et pourquoi ne pas les interdire d’émettre tout simplement ?) ; mais sanctionner de façon inflexible et sans passe-droit de manière pénale les auteures et auteurs de ces actes barbares abjects (voire parfois leurs familles en les privant de certaines ressources) serait on ne peut plus logique qu’une simple remontrance verbale, à défaut d’un avertissement couché de manière anodine et sans conséquence sur le bulletin de liaison scolaire !

Nous autres, citoyens et électeurs de France, sommes en droit d’attendre autre chose de la part de la Justice et de l’Education nationale que du laxisme récurrent, de l’absence d’autoritarisme à tout crin et des manquements réguliers à leurs devoirs de fermeté. Il en va de la sécurité et de l'existence de nos enfants et de leurs enseignants !

 

Thierry BRET

 

 


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La 95ème Foire de Sens se déroulera du 27 avril au 2 mai 2024 avec quelques nouveautés dont une journée supplémentaire de festivités et la présence exceptionnelle de Miss France 2024, Eve GILLES. Au total, 277 exposants attendent avec impatience les visiteurs dont le nombre ne tarit pas. Début de la manifestation, le samedi à 10 heures…

 

SENS : La Foire de Sens reste l’événement incontournable du territoire icaunais depuis 175 ans. Et ce, depuis sa modernisation en 1922 avec l’intégration de machines agricoles, à l’initiative du maire de l’époque, Lucien CORNET. Elle est aussi l’une des dernières animations de son espèce, située en centre-ville, qui attire les foules chaque année.

D’ailleurs, la ville n’attend pas moins de 100 000 visiteurs originaires des quatre coins de la France, dont plus de 9 000 personnes en provenance d’Auxerre. Un chiffre annoncé par une start-up spécialisée dans le comptage des visiteurs, d’après Francis SARLIN, le spécialiste du commerce local.

Pour cette édition, la mairie a quelque peu élargi le budget alloué à la foire d’un montant total de 360 000 euros (345 000 euros les années précédentes), dont 70 000 euros sont toujours dédiés à « la Canopée ». L’espace culinaire fait d’ailleurs l’objet d’une extension, au vu de sa popularité croissante.

 

 

Une Miss France et une référence mondiale du VTT en invités

 

La surprise de cette 95ème édition, et pour la toute première fois, sera la venue de Miss France, Eve GILLES, l’une des invitées d’honneur de cette foire le dimanche 28 avril de 12 h à 16 h.

« On a sollicité le Comité Miss France qui nous a tout de suite dit oui » précise la première adjointe Clarisse QUENTIN. Elue en décembre 2023, Eve GILLES considère qu’être Miss France, « c’est être au cœur des régions et des Français » a-t-elle confié à la ville de Sens.

Miss France 2024 dit avoir « hâte de découvrir le site et d’aller à la rencontre des gens, de déguster les spécialités locales ». « Je sais qu’on mange très bien en Bourgogne » a-t-elle précisé.

Autre personnalité très attendue à Sens le dimanche, l’un des meilleurs « trialistes » mondiaux. Originaire de Sens, le champion de VTT Nicolas VUILLEMOT ne manque jamais une occasion de participer à une représentation sportive dans sa région natale.

 

 

Le pôle économique fera la part belle aux néo-entrepreneurs

 

L’association « Gourmand’Yonne » - elle regroupe près d’une centaine d’artisans-restaurateurs -, sera présente afin de promouvoir le terroir. L’animation sera présentée par Gauthier PAJONA, notre chroniqueur gastronomique, et Yannick LEPEU.

La CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie), quant à elle, quitte l’aventure selon le souhait de la mairie qui préférait dédier un espace aux créateurs du territoire, ayant moins de deux ans d’existence.

Le village est mis en place en partenariat avec l’association « La Fabrique à Entreprendre ». «Un coup de pouce à un démarrage d’activité, pour la notoriété » souligne Clarisse QUENTIN.

Parmi les innovations, on compte également un salon de thé à ciel ouvert situé dans le parc Jean Cousin où des stands proposeront aux visiteurs de quoi se restaurer. Les pelouses seront d’ailleurs accessibles car la municipalité a jugé plus pertinent de libérer les îlots de fraîcheur de la ville.

 

Floriane BOIVIN

 

 


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Il affiche un sourire radieux, le premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste de l’Yonne. D’une part, Mani CAMBEFORT, portant désormais une barbe fournie, est heureux de proposer le tour du propriétaire, le nouveau local auxerrois occupé par le PS, allée du Panier Vert – ce serait plutôt un nom de rue à destiner aux écologistes, non ?! - ; d’autre part, de dévoiler les résultats plutôt prometteurs de la consultation proposée par « Vivre l’Auxerrois » sur le devenir du marché accueillie place de l’Arquebuse. Une enquête à laquelle ont répondu près de 1 925 personnes…

 

AUXERRE : Allée du Panier Vert. Une ruelle située juste en face de l’école Jean Zay, au cœur d’Auxerre. L’une de ses petites rues tranquilles où il fait bon flâner pour se rendre vers la bibliothèque, fréquentée par les férus de bouquins et de culture. Là, au beau milieu de cette rue calme, se situe le nouveau local qui accueille le Parti Socialiste de l’Yonne.

Dans l’unique pièce, faisant office de lieu de réception, Mani CAMBEFORT, son premier secrétaire fédéral, attend en classant quelques feuilles. Il n’est pas tout seul puisque sa collègue de l’opposition au conseil municipal d’Auxerre, la socialiste Sophie FEVRE, est déjà assise.

En l’absence de la troisième élue, également membre fondateur du Collectif « Vivre l’Auxerrois » la conseillère régionale, Isabelle POIFOL-FERREIRA – cette dernière n’est pas apparentée au parti politique qui jadis possédait son siège national rue de Solferino à Paris mais se revendique comme étant une radicale de gauche -, excusée de ce point avec la presse.

Les propos liminaires sur la situation politique hexagonale et locale évacués au plus vite, le tandem de « Vivre l’Auxerrois » se concentre sur le contenu majeur de la soirée : le résultat de la consultation lancée en février dernier par la structure associative – elle se définit comme apolitique, soit dit en passant – sur le devenir de la place de l’Arquebuse et de son marché.

Rappelons que « Vivre L’Auxerrois » est une entité apparue il y a déjà deux ans, regroupant à date plus d’une centaine de personnes de toutes obédiences intellectuelles, très attachées à l’avenir de la capitale de l’Yonne. Les valeurs défendues sont les suivantes : citoyennes, démocratiques, humanistes, sociales, écologiques. L’objectif s’affiche clairement : « vivre mieux dans ce beau territoire qu’est l’Auxerrois ».

 

Plus de 1 900 auxerrois intéressés par la consultation

 

Partant du simple postulat que ce secteur géographique local, la place de l’Arquebuse et son marché, ne suscite aucun nouveau projet depuis quatre ans, le collectif s’est engouffré dans la brèche afin de tâter le pouls de celles et de ceux (les citoyens, les commerçants, les producteurs, bref, toute la population interpellée par la thématique !) qui prennent à cœur de s’y intéresser.

Outre le marché en tant qu’entité commerciale et économique, il était important dans la démarche initiale de cette étude de prendre en compte les usages du lieu, mais aussi son aire de stationnement, ce fameux parking d’une praticabilité complexe et peu avenante dont on entend pis que prendre quant à son utilisation.

Les trois responsables de « Vivre L’Auxerrois » n’ont donc pas ergoté sur les moyens pour lancer la chose. Un site numérique a ainsi été créé. Vingt mille flyers ont été édités avant d’être distribués dans les boîtes aux lettres des habitants et remis en main propre sur ledit marché. C’était sans compter également sur la contribution des réseaux sociaux (Facebook et Instagram) qui relayèrent les informations vers les plus branchés des citoyens auxerrois.

Résultat des courses – il n’y a pas photo comme à l’arrivée du tiercé pour départager les chevaux ! - ; plus de 1 900 réponses (1 925 avec exactitude) ont été collectées par les équipes qui travaillent avec le trio d’élus de l’opposition auxerroise. Ce qui n’empêche nullement Mani CAMBEFORT, un brin ironique et le sourire aux lèvres, de rappeler que la précédente consultation faite par la municipalité sur le renouveau de la place du Maréchal Leclerc n’avait recueilli que…1 371 votants. Les augures y verront-ils un signe de la destinée ?!

 

Plus de 77 % des votants favorables à une halle à l’ancienne

 

Plus sérieusement, c’est le nombre de propositions et de commentaires qui surprend quelque peu. 429 personnes ont apporté des réflexions lors de ce retour d’information. La plupart réalisés via le papier. C’est mieux : les écrits restent, les réponses digitales s’effacent !

Deux visions de projets de nouvelle halle étaient ainsi suggérées par « Vivre l’Auxerrois ». L’une, traditionnelle. L’autre, résolument moderniste.

Explications de Mani CAMBEFORT : « La halle traditionnelle avait pour vocation de rendre plus visible le marché, commente-t-il, avec plus d’identité et davantage centré sur ses missions. En fait, il s’agit de redonner au marché auxerrois sa majesté, en le dotant de cette halle au design rappelant l’ancienne structure des Cordeliers. Modernisée, l’Arquebuse pourrait accueillir des évènements complémentaires au marché, à l’instar d’évènements ponctuels, tels un marché de Noël, des brunchs lors des journées dominicales, des spectacles ou des expositions… ».

Face à cela, une édification plus contemporaine. Avec des usages renouvelés. Sophie FEVRE l’explicite : « dans un bâtiment moderne et écologique, fonctionnant à énergie positive, l’Arquebuse pourrait intégrer un restaurant qui cuisinerait les produits du marché – voilà une excellente idée de circuit court du producteur au consommateur ! – mais aussi une salle de conférence et, même, une maison des associations ».

Le choix de la population à ces deux propositions n’est guère surprenant in fine. 77,3 % des votants ont opté pour une construction traditionnelle. A l’ancienne, donc, dans ses formes renvoyant largement aux calendes grecques, les adorateurs du projet moderne avec seulement 22,7 % des suffrages !

 

Comment maximiser l’occupation du marché ?

 

On notera aussi parmi les commentaires annexes, des propositions se rapportant à l’aménagement de la place avec la présence de la végétalisation plutôt que du béton, la présence d’un kiosque, etc.

« La libération de l’actuel marché augmentera l’offre de stationnement au cœur de la ville, précise Sophie FEVRE, quant à l’espace extérieur, il bénéficiera de plantation d’arbres et d’une végétalisation en harmonie avec la présence d’espaces ludiques permettant d’accueillir des enfants. Ce sera un lieu de rencontre et de partage aux abords de la nouvelle halle à réaliser… ».

La conclusion revient à Mani CAMBEFORT. Pour lui, c’est simple : il faut un projet multimodal.

« La rénovation du marché engagera la ville sur plusieurs décennies. Il faut donc un temps de concertation et de l’ambition… ».

Et se poser, aussi, quelques judicieuses interrogations. « Que voulons-nous faire au-delà des 104 demi-journées d’occupation du marché ? ».

Une question qui trouve peut-être son lot de réponses appropriées et pertinentes, parmi les 429 suggestions émises par des auxerroises et auxerrois ravis d’y avoir répondu, visiblement…En attendant d’autres initiatives de la sorte car les sujets, on l’aura compris, ne manquent pas !

 

Thierry BRET

 


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Utile ? Inutile ? Depuis le premier choc pétrolier datant de 1973 et l’adoption du changement horaire dans l’Hexagone, la question récurrente revient tous les six mois tel un métronome coutumier. Cela sert-il réellement à quelque chose au niveau économique alors que les métabolismes, tant des humains que des animaux, sont perturbés au quotidien ? Depuis 2019, des débats sur le sujet sont menés au Conseil de l’Union européenne à Bruxelles sans que pour autant les réponses ne fusent ! Ce n’est plus un changement d’heure mais le prolongement du temps suspendu dans les alcôves de la politique européenne !   

 

Lundi

 

Certains surveillants pénitentiaires, sans doute soucieux de découvrir toutes les facettes de leur métier, poussent la conscience professionnelle jusqu’à endosser le costume de taulard ! Six surveillants de la prison de Réau en Seine-et-Marne sont accusés d’y avoir fait entrer depuis octobre 2022, de la résine de cannabis, des téléphones portables ou de l’alcool. Ce qui se traduit dans le jargon judiciaire par « accusés d’avoir participé à l’introduction en détention d’objets ou substances interdites… ». Moyennant finances, bien sûr ! Mais, comme l’a déclaré sous couvert d’anonymat un haut cadre de l’administration pénitentiaire, « la population carcérale est très demandeuse ou incitative, et donc il y a une préoccupation sur le rapport à l'argent et sur la relation entre les personnels et les détenus… ». Autrement dit, ces braves « ripoux » n’ont fait que répondre au marché de l’offre et de la demande !

 

Mardi

 

Ancien ministre de la Santé et ex-porte-parole du gouvernement, Olivier VERAN, après s’être vu remercié lors du remaniement de janvier dernier, s’est « découvert » une vocation de « médecin esthétique » ! Et pas n’importe où, mais au sein de la très chic « clinique des Champs-Elysées ». Même si elle relève de la sphère privée, cette reconversion fait débat et soulève pas mal d’indignation, que ce soit dans le landerneau politique ou celui de la santé, concernant un ancien neurologue qui, à longueur de tribune, en sa qualité de ministre, se lamentait sur le sort des déserts médicaux. L’hôpital brûle et les priorités sont ailleurs, mais promis juré, il ne touchera « ni à des pénis, ni à des fessiers » et sera « très loin des prothèses mammaires », privilégiant des soins de confort correspondant entre autres à « une cicatrice sur le visage, un vieillissement lié à la ménopause ou une calvitie précoce… ». On espère qu’il fera un prix à son ancien « patron », Edouard PHILIPPE !

 

 

Mercredi 

 

Bien sûr, l’événement est d’envergure exceptionnelle et suscitera sans nul doute un intérêt planétaire, mais le budget dédié à la masse salariale globale des Jeux de Paris, estimé à plus de 584 millions d’euros commence à faire tousser… Un budget soit dit en passant, supérieur de 115 millions d’euros à celui annoncé dans le dossier de candidature. Avec des salaires ne cessant d’augmenter, à l’exemple de la directrice de la communication, passée de 150 à 195 000 euros en un an ! Quant au président du Comité d’organisation Tony ESTANGUET, ses émoluments dépassent les 286 000 euros annuels, au point que la justice a ouvert une enquête en début d’année sur les conditions d’une telle rétribution. Bien inférieure affirment ses défenseurs à celle de l’ancien champion de demi-fond, Sébastien COE, patron des JO de Londres en 2012, évaluée à plus de 400 000 euros. Ouf, la morale est sauve ! « L’important est de participer » comme disait le baron Pierre de COUBERTIN, il n’avait pas dit à quel prix…

 

 

Jeudi 

 

Fondateur de l’entité « Magictech » où se marient technologie et magie, Samuel GAULAY a fait le show, en ouverture des premiers « Trophées des Entreprises » à Auxerrexpo, usant d’un discours aux accents dithyrambiques pour vanter les vertus de l’Intelligence Artificielle, avec la complicité de quelques spectateurs appelés sur scène. L’occasion pour lui de rappeler d’où l’on vient et se pencher sur un passé pas si lointain, prenant pour exemple la conquête spatiale et la mission Apollo 11, qui permit en juillet 1969 à l’homme de marcher sur la Lune, mais dont l’ordinateur de bord n’était équipé que de 4 ko de mémoire vive et 32 ko de stockage ! De quoi aujourd’hui faire sonner de rire n’importe quel iPhone à la mémoire vive un million de fois supérieure !

 

 

Vendredi

L’on pourrait ranger l’anecdote au rang de « poisson d’avril », si ce n’est qu’elle est hélas bien réelle ! En prévision du déplacement qu’a effectué Emmanuel MACRON au Brésil et en Guyane, un major de la Marine nationale, membre de son intendance, a embarqué à bord d’un avion d’Air France reliant Rio de Janeiro, après réservation de deux sièges en classe affaire, le second étant destiné à faire voyager confortablement deux housses contenant les précieux costumes du chef de l’Etat ! Une dépense estimée à plus de 4 000 euros l’aller-retour, qui a dû, à l’heure de la rigueur budgétaire annoncée, faire s’étrangler Bruno LE MAIRE, qui pourra toujours « tailler un costard » que l’on imagine « présidentiel », à son patron ! Avec de telles dérives, l’on se demande s’il ne serait pas plus simple de remettre tout de suite les clés de l’Elysée à Marine LE  PEN… 

 

Samedi

La fronde des agriculteurs envers la grande distribution semble souvent se limiter à un combat binaire avec une seule enseigne, « LECLERC » ! La faute sans doute au très médiatique président du groupe, Michel-Edouard LECLERC, qui a depuis longtemps son rond de serviette sur tous les plateaux TV de France et de Navarre. A des années-lumière du silence feutré d’un Gérard MULLIEZ, très discret fondateur du groupe AUCHAN, retranché dans son fief du Nord, quand ce n’est pas en Belgique. Cibles favorites du monde agricole, suspectées de tous les maux, les enseignes Leclerc font souvent l’objet de manifestations diverses. On aimerait savoir ce qu’en pensent ces producteurs icaunais, habitués semble-t-il à commercialiser avec cet hypermarché auxerrois sous ce pavillon… 

 

 

Dimanche

 

Près d’un demi-siècle que le changement d’heure a été instauré et pourtant, ils seront encore nombreux à s’interroger ce dimanche : « alors cette fois-ci, on avance ou on recule… ? ». C’est à la suite du premier choc pétrolier en 1973, que l’heure d’été fut rétablie trois ans plus tard, supposée être synonyme d’économies d’énergie. Depuis, chaque année, se rouvre le débat sur son utilité et sa possible suppression. Des travaux ont été menés en ce sens au Parlement européen, bloqués depuis décembre 2019 au Conseil de l’Union Européenne à Bruxelles, faute pour tous les pays de s’entendre sur le sujet. Pas facile de mettre « les pendules à l’heure » !

 

Dominique BERNERD

 


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