Dès le mois de janvier, une vingtaine de circonscriptions bénéficieront de nouveaux dispositifs et de méthodes de travail innovantes au niveau de la sécurité dans le paysage national. Qu’il s’agisse de zones urbaines ou de secteurs ruraux. Cette police, qualifiée de sur mesure par le Ministère de l’Intérieur, devrait apporter à chacun des territoires les réponses appropriées pour restaurer la tranquillité et le retour à la confiance. Histoire de rappeler que le Gouvernement ne demeure pas insensible aux préoccupations essentielles de nos concitoyens, notamment sur le volet sécuritaire. Une explication de texte que le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, a fourni, aux côtés du directeur départemental de la sécurité publique, Thomas BOUDAULT, et du colonel Rénald BOISMOREAU, commandant du groupement de gendarmerie de l’Yonne, aux forces de l’ordre ainsi qu’aux partenaires des instances locales dans un souci de concertation et d’échange…
AUXERRE : Alors que le nombre de cambriolages suscite les plus vives préoccupations chez les forces de l’ordre du département du fait de leur recrudescence, le représentant de l’Etat, Patrice LATRON, a exposé à une centaine de responsables du tissu institutionnel, judiciaire, associatif et de l’entrepreneuriat les contours du nouveau programme en faveur de la police de sécurité du quotidien. Un exercice que le préfet réitèrera par deux fois : devant les policiers du commissariat d’Auxerre (la réunion a eu lieu le 21 novembre) et face aux militaires de la gendarmerie nationale le 06 décembre prochain…
La PSQ repose sur la mutualisation de grands objectifs…
La constitution de cette police de sécurité du quotidien (PSQ) a été définie par le président de la République Emmanuel MACRON durant la campagne électorale au printemps dernier. S’appuyant sur une meilleure connexion entre les forces de police et celles de la gendarmerie, elle reposera sur l’articulation optimisée de ces structures afin de gagner en efficience tout en étant recentrée sur ses missions premières. Cette police de demain sera mieux équipée, mais aussi mieux protégée, et exercera son travail avec l’ensemble des acteurs publics ou privés, et non côte à côte comme c’est encore le cas à l’heure actuelle…
Bref, ce lifting ô combien nécessaire arrive à point nommé pour renforcer l’efficacité des forces de l’ordre dans l’accomplissement de leurs missions quotidiennes, et surtout lui restituer ses lettres de noblesse. D’ailleurs, Emmanuel MACRON avait formulé son intention dans un discours datant du 18 octobre, « d’agir efficacement pour redonner la confiance aux Français sur la capacité de l’Etat à les protéger et à réduire ce sentiment d’insécurité ressentie par les concitoyens face à la menace terroriste mais aussi vis-à-vis des infractions commises journellement… ».
Par ce dernier terme, il faut englober tout ce qui fait naître un sentiment d’insécurité chez les Français : les infractions routières, les cambriolages, mais aussi les implantations et campements illicites, les rodéos sauvages, les occupations de halls d’immeubles, les incivilités dans la rue et les transports, et naturellement, afin d’être raccord avec les soubresauts de l’actualité, le harcèlement des femmes dans la rue.
Une visibilité des forces de l’ordre qui va se renforcer…
Au cours de cet exercice de concertation, le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, a souhaité donné la parole à l’ensemble des participants. Mais, il écoutera avec grand intérêt dans le même temps les représentants des forces de l’ordre pour s’assurer que l’évolution de leurs missions sur le terrain soit au plus proche de leurs besoins et de leurs attentes.
Cette modernisation de la sécurité quotidienne en France passe par cette réflexion entre tous les acteurs même si des choses se pratiquaient déjà en fonction du bon sens et de l’intérêt général. Mais, cette fois-ci, avec le programme PSQ, les représentants des forces de l’ordre (policiers et gendarmes) ont envie d’inscrire durablement dans le marbre ces prérogatives.
Comme le précisait en aparté lors de la conférence de presse, le commissaire Thomas BOUDAULT, « la police est déjà engagée dans la concertation et un travail de proximité avec les représentants des forces économiques, tels que les artisans et les commerçants ».
L’apport de nouveaux outils numériques, on pense à la tablette digitale « NEO » qui équipe les forces de l’ordre, est un précieux auxiliaire pour mener à bien ces diverses missions. Mais, d’autres pistes existent à l’instar des unités équestres sur les lieux à forte concentration ou les forces circulant en VTT : mais, pour l’heure, ces dispositifs ne sont pas encore programmés dans l’Yonne.
On ne sait pas également si le département du nord de la Bourgogne Franche-Comté intègrera la liste de cette vingtaine de circonscriptions nationales devant servir de test expérimental dès janvier prochain.
Des expérimentations citoyennes observées dans les communes…
Une chose est sûre : les contrevenants ne connaîtront plus de répit dans un avenir proche car les forces de l’ordre intensifieront leur présence sur le terrain dès 2018. Notamment dans le domaine des infractions imputables au Code de la route. Quant aux effectifs, ils devraient croître puisque 10 000 nouveaux fonctionnaires, candidats à l’embauche, ont été programmés durant le quinquennat dont 1 800 dès 2018.
Enfin, sur le volet des cambriolages, des efforts supplémentaires et le renforcement de la coordination police/gendarmerie occuperont les esprits des cadres des forces de l’ordre au cours de ces prochaines semaines. Des propositions seront également faites auprès des élus des municipalités afin de susciter la mise en place de moyens à vocation citoyenne (signalement des voisins, auto-surveillance…). Une quarantaine de communes ont adopté ce processus de partenariat civique avec beaucoup de réalisme et efficacité : le nombre de cambriolages a ainsi diminué de plus de 70 % dans ces bourgades de l’Yonne.
AVALLON : La valorisation des artisans et industriels de l’Avallonnais, positionnés sur la filière bois, se concrétisera d’ici la fin de l’année par la conception d’une production filmographique.
C’est ce que vient de confirmer la coordinatrice et animatrice de la Chambre économique de l’Avallonnais (CEA), Céline LO, en marge de la récente manifestation, concoctée à l’Hôtel d’entreprises d’Avallon, dans le cadre de la Semaine régionale de la création/reprise d’entreprise.
La CEA soutient depuis plus d’un an toutes les initiatives en faveur de ce segment d’activité très important dans ce secteur géographique, particulièrement boisé. Cette démarche promotionnelle autour des métiers de la filière bois a reçu le concours de plusieurs partenaires institutionnels, à commencer par la DIRECCTE et les services d’informations économiques de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne.
En cours de tournage depuis plusieurs semaines, ce court métrage d’environ deux minutes et trente secondes dans sa configuration définitive expliquera de manière dynamique et ludique la conception d’objets en bois, depuis l’élevage des essences sur les contreforts du Morvan jusqu’aux différentes phases de conception artisanale et industrielle locales. Un volet concernant la transmission d’entreprise, autre axe fondamental de l’action quotidienne de la Chambre économique de l’Avallonnais, y sera aussi évoqué.
Concernant les impératifs temporels, ce film devrait être bouclé avant la fin de l’année et exploité au niveau de sa diffusion par l’intermédiaire des réseaux sociaux des différents partenaires réunis sur ce projet. A ce jour, la Chambre économique de l’Avallonnais, présidée par l’artisan et chef d’entreprise, Jérôme MARCHAND, n’a pas encore acté sur la présentation officielle et publique de cet opus…
Une quinzaine de dossiers de très haut niveau sont parvenus de toute la France et même d’Allemagne. Plus de 400 clics ont été enregistrés sur le site du CIFA de l’Yonne : preuve que cette opération séduit le plus grand nombre de jeunes talents de la gastronomie. In fine, ce sont quatre futurs grands chefs qui ont été sélectionnés pour concourir le 21 mars prochain à Auxerre. Tous les ingrédients semblent être dorénavant réunis pour faire de cette nouvelle édition un très grand cru où il faudra faire montre de patience avant de connaître l’heureux dénouement de cette épreuve unique en France. Pour mémoire : les concurrents devront réaliser des prouesses derrière les fourneaux afin de concocter un menu complet destiné à être servi à un jury de trente-six membres…
AUXERRE : Directeur technique, lui-même étoilé Michelin et nouveau coach de l’équipe de France de la gastronomie, Romuald FASSENET, toque à la renommée internationale et qui a longtemps prodigué ses conseils à l’équipe nationale du Japon, s’est exprimé il y a quelques jours au nom du jury de l’édition 2018, tout en évoquant les contours opérationnels de ce défi populaire proposé par le centre de formation de l’Yonne, le CIFA d’Auxerre.
Le chef du « Mont Joly », établissement culinaire de grande classe localisé en périphérie de Dole à Sampans (Jura), a divulgué face à la presse les résultats de ce choix qui permettra de qualifier quatre candidats à cette compétition hors normes.
Une compétition relevée autour d’un menu en trois services…
Aux côtés des membres du jury où figuraient Daniel AUBLANC, président de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne, Bernard VAUSSION, ancien chef de l’Elysée, Dominique COURTIN, conseiller d’enseignement technique, Jean-Marie LAMOUREUX, vice-président de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne et Eric MOUTARD, président de l’Union des métiers de l’industrie hôtelière de l’Yonne (UMIH), le chef jurassien a dévoilé la liste de ces férus d’Escoffier qui s’affronteront à la loyale et avec beaucoup d’imagination au fond de l’assiette au printemps prochain.
Si le paleron de bœuf avait tenu la vedette lors de la précédente épreuve d’octobre 2017, il n’en sera pas de même le 21 mars 2018 puisque les recettes de ce menu spécial seront articulées autour d’un dos de sandre et écrevisses, avec ingrédients aux choix, en guise d’entrée chaude, une selle d’agneau français, proposée avec trois garnitures dont l’asperge qui est imposée, et des fruits exotiques, servis froids ou chauds pour le dessert. Les candidats disposant d’un budget global de 400 euros TTC pour acheter leurs ingrédients !
Un prix de 5 000 euros récompensera le vainqueur…
Chef de cuisine au club Airbus de Castelmaurou en Haute Garonne, Thierry LAMBERT sera opposé dans cette joute savoureuse à Julien BOUSQUET, chef de partie dans un établissement francilien à Issy le Moulineaux, Loïc VALENTIN, chef de partie au « Jardin de Sainte-Cécile » à Grenoble et à un natif de Bourgogne mais évoluant aujourd’hui en Allemagne, Dominique CHAMPROUX, restaurateur au « Rebstock » à Heilbronn.
Le Défi IRON COOK France est doté d’une enveloppe de 5 000 euros destinée à récompenser le lauréat de l’épreuve. Celle-ci sera présidée par Virginie BASSELOT, meilleur ouvrier de France et chef exécutive du restaurant étoilé « La Réserve » à Genève en Suisse. IRON COOK, concept original dans l’univers des CIFA, est le fruit de l’imaginaire fertile et constructif du directeur de l’établissement auxerrois, Marcel FONTBONNE. Il en a confié l’exécution du projet à Delphine ENGELVIN et à Jean-Luc TABOUREAU, ses proches collaborateurs…
Titulaire d’un Master en communication et marketing obtenu au sein d’une école de commerce à Paris, Laurine LOUBINETZ (24 ans) a su convertir ses acquis validés par le biais de l’alternance pour rejoindre depuis le 06 novembre le groupe de transport en commun régional. En sa nouvelle qualité de chef de projet marketing, communication digitale et relations presse, la jeune femme originaire de l’Essonne aura pour tâches prioritaires d’accroître la visibilité de ce spécialiste des voyages à l’international et des réseaux urbains…
PROVINS (77) : Adepte des disciplines nautiques et adorant se ressourcer au plus près de la nature, Laurine LOUBINETZ ne devrait pas connaître l’oisiveté au cours de ces prochaines semaines. Cette jeune femme, native de Saint-Germain les Corbeil (Essonne), n’a pas hésité un seul instant à se projeter à soixante kilomètres de là, pour relever le challenge que lui a proposé Frédéric JOUY, responsable de PROCARS, l’un des acteurs clés dans l’univers des transports en commun en Ile de France, Champagne Ardennes mais aussi Bourgogne Franche-Comté.
Renforcer la présence et l’image de l’entreprise vers les réseaux sociaux
Diplôme calé au fond de sa besace, ce pur produit d’une école de commerce de la capitale accède ainsi à son premier poste de cadre en contrat à durée indéterminée, forte de ses expériences acquises grâce à la pratique de l’alternance en entreprise. Durant son cursus, Laurine a aiguisé ses connaissances théoriques en tant que chargée de communication auprès de la Caisse primaire d’assurance maladie de l’Essonne, puis à la SYMAG, une filiale de la BNP à Villejuif (Val de Marne).
Soucieux de pourvoir rapidement le nouveau poste de chargé de communication et de marketing qu’il avait décidé de créer en 2017, le dirigeant de PROCARS a conçu la feuille de route stratégique de sa future collaboratrice. Laurine LOUBINETZ aura pour mission initiale de développer un site multimédia, indispensable au rayonnement numérique de l’entreprise aux 300 salariés.
Booster la présence de l’entreprise sur les réseaux sociaux (FACEBOOK avec une refonte de l’existant ou la création de pages informatives vers LINKEDIN) constituera un autre volet du cahier des charges inhérent à la jeune femme. L’optimisation des relations publiques à travers la mise en place d’événementiels et les contacts envers les représentants des médias seront abordés en parallèle.
A terme, le pôle communication et marketing devrait s’étoffer avec l’apport de nouvelles compétences qui assureront la dynamique de l’entreprise en interne et au sein de ses différentes filiales (ACKERMANN, Cars MATHIEU, PROCARS Sénonais…) mais aussi vers l’externe.
Portée sur les fonts baptismaux de la création entrepreneuriale le 27 mars 2014, cette société par actions simplifiées (SAS) de MILLY, bourgade proche de Chablis, est aujourd’hui l’une des rares structures sur ce segment d’activité à proposer une alternative originale d’interventions matérielles destinées aux professionnels de la vigne dans leurs travaux d’entretien. Broyage de serments, rognage, épandage de traitements phytosanitaires…la SAS, dirigée par Ludovic BARAT, lui-même cogérant du domaine viticole éponyme avec sa sœur Angèle, et responsable de la CUMA de la Côte de Léchet, poursuit son parcours professionnel sans l’ombre d’une fausse note. L’embauche récente d’un collaborateur aura été nécessaire en vue d’amplifier le potentiel de cette entité…
CHABLIS : Se définissant comme une entreprise de prestations de services viticoles, la SAS JANE doit son acronyme aux prénoms des enfants de la famille BARAT. Elle réalise depuis sa mise en fonction de nombreux travaux mécanisés qui se destinent aux professionnels du vignoble local.
Si le chiffre d’affaires (non communiqué par le chef d’entreprise) se situe néanmoins dans une courbe de progression ascendante confortant ainsi les axes stratégiques déclinés depuis le démarrage de l’entité, c’est qu’il traduit le besoin de nouveaux services à prioriser vers des viticulteurs qui ne peuvent se résoudre à tout faire par eux-mêmes, faute de temps. Voire par absence de moyens mécaniques pour certains.
Une excellente connaissance des besoins des vignerons…
S’inspirant de ce qui se pratique depuis plusieurs années avec succès dans le Bordelais ou plus près de chez nous, aux confins de la Bourgogne Franche-Comté et de Rhône Alpes Auvergne, le Beaujolais, Ludovic BARAT, lui-même co-gérant du domaine familial depuis 1993, a su très tôt appréhender les attentes réelles des viticulteurs face aux problématiques exigeantes de l’exploitation de parcelles.
Testant sa propre offre de services au sein du domaine, qui est par ailleurs l’un des clients essentiels de la jeune SAS, Ludovic décide de se projeter plus en amont en initiant son concept d’interventions mécaniques vers ses coreligionnaires. Outre des travaux usuels et non exhaustifs dans les vignes, la SAS JANE conçoit également l’épandage de traitements phytosanitaires ainsi que les opérations de labour. Au moment des vendanges, la jeune société propose ses services en mécanisant celles-ci.
De l’embauche nouvelle et un parc matériel qui s’agrandit…
Devant l’affluence des demandes d’intervention, Ludovic a eu recours à la création d’emploi. Un poste de chauffeur de tracteur a été créé cette année dans un esprit pragmatique de temps partagé, entre les activités propres à la SAS à 80 % ; le reliquat revenant au domaine BARAT qui exploite 22 hectares de vignes réparties en dix hectares de premier cru, autant en chablis et deux en petit chablis. L’établissement de MILLY produit 70 000 bouteilles annuellement dont 60 % s’exportent vers les destinations classiques du marché chablisien : Etats-Unis, Canada, Pays de l’est, Brésil et Europe continentale.
L’expansion économique devenant réalité, le président de la SAS JANE a acquis un deuxième tracteur pulvérisateur cette année, complétant ainsi sa gamme d’engins mécanisés. Elle est aujourd’hui l’une des rares entreprises de prestations de services viticoles dans l’Yonne et entend bien accroître encore son leadership à l’avenir. Tout en bénéficiant des avantages d’un matériel à la pointe de la technologie. C’est aussi en cela que le concept décliné depuis 2014 par la SAS JANE est innovant et séduit…