Du 06 au 10 décembre, le « Design Miami », carrefour international du design industriel organisé en Floride (Etats-Unis), a accueilli les collectionneurs d’art les plus influents de la planète, les galeristes, les concepteurs et inventeurs ainsi que la fine fleur des critiques du monde entier. Partenaire automobile exclusif de cette manifestation depuis 2006, le constructeur allemand a profité de cette opportunité événementielle pour offrir un aperçu du processus complexe de recherche et de développement occasionné avec la nouvelle A8.
MIAMI (Etats-Unis) : Considéré comme un forum mondial du design par les spécialistes, le « Design Miami » mobilise l’attention des experts en créativité industrielle plusieurs jours durant début décembre. Dès son ouverture, le constructeur aux anneaux a voulu marquer les esprits en présentant une exposition mettent en exergue la réplique d’un système de test original de la division de développement technique qui illustrait la complexité de la nouvelle berline de luxe, l’Audi A 8, fleuron de la gamme.
Baptisé « Audi Motherboard », ce système de test est utilisé par le constructeur d’Outre-Rhin afin de vérifier les composants du véhicule à différents stades de son développement. Présentant au sein de trois espaces d’environ trois mètres sur trois les modules de contrôle employés par les ingénieurs pour tester les fonctions hardware et software, AUDI a pu expliquer au public comment se coordonnaient les simulations et les échanges de données indispensables entre ces systèmes. Du rarement vu de mémoire d’observateurs puisque les bancs d’essai de ce type sont en règle générale situés dans les zones de haute sécurité de la division du développement technique et inaccessibles au public.
C’est ainsi qu’est née la quatrième génération de l’Audi A 8, bénéficiant d’un nouveau langage de conception et d’un système tactile novateur, sans oublier une hybridation légère de 48 volts comme base pour l’entraînement électrifié. Concrètement, et avec ce processus, Audi A 8 est la première automobile au monde développée pour la conduite hautement autonome.
Un aspect technologique essentiel pour Bernhard NEUMANN, directeur du marketing, qui précisait à l’issue de ces séances démonstratives l’intérêt de cette présentation : « Nous montrons à nos visiteurs comment le modèle gère les situations complexes dans un embouteillage grâce à la technologie. Avec l’aide de l’installation, nous faisons vivre l’expérience de l’Audi A8 et de son processus de développement… ».
Encadrés d’une experte en conseil et en formation indépendante, une vingtaine de professionnels du secteur tourisme évoluant sur le marché des groupes ont pu ébaucher les lignes directrices d’un nouveau concept collectif, à vocation participative. Cet outil mutuel des idées et préconisations a pris la forme d’un « club groupe ». Adoubé par Yonne Résa, le service commercial de l’agence Yonne Tourisme, il bénéficiera de son accompagnement afin de créer de véritables synergies entre les acteurs du tourisme Icaunais à l’avenir…
VENOY : A la tête du cabinet de consulting, INTER AGIR, Catherine LECOMTE a subjugué les participants de ce rendez-vous, révélateur d’un grand projet. Celui de constituer un « club groupe » où les représentants des filières touristiques du territoire qui travaillent d’ordinaire l’offre des groupes agiraient en commun accord à des fins de dynamique professionnelle.
Proposée dans les salons du « Moulin de la Coudre », hôtel/restaurant à fort potentiel d’attractivité auprès des autocaristes et des tours opérateurs du fait de sa proximité de l’autoroute A6, cette séance de travail permit à Bénédicte NASTORG, directrice de l’agence YONNE TOURISME, d’exposer les fondements de ce concept novateur.
La création d’un « club groupe » qui soit fédérateur pour les professionnels
La naissance d’un collectif de professionnels du marché groupe devenait nécessaire dans le but de fédérer l’ensemble des acteurs (sites touristiques, hôtels, restaurants, prestataires d’activités de loisirs…) et de partager, ensemble, les idées plus ou moins lumineuses.
« C’est le principe même d’un « club groupe », devait-elle expliquer dès le préambule de cette réunion de travail, la collaboration plus étroite entre les professionnels du tourisme afin de développer et fidéliser la clientèle groupe de passage dans l’Yonne nécessite l’implication de chacun… ».
Ce message essentiel aura donné la faculté de pouvoir réfléchir, à travers des exercices ludiques et pédagogiques à la mise en place de ce futur club, ses orientations stratégiques, son mode de fonctionnement et les projets d’actions collectives qui pourraient en découler dès 2018.
Grâce à Yonne RESA son outil promotionnel qui lui permet de s’ouvrir davantage vers la clientèle nationale et internationale, l’agence YONNE TOURISME veut susciter de nouvelles opportunités pour les professionnels du secteur.
Ce « club groupe » fonctionnera tel un forum ouvert participatif avec une multitude d’échanges positifs selon une fréquence à déterminer. YONNE TOURISME aura aussi pour objectif de soutenir les projets qui essaimeront de ce groupe de travail. Mais, pas nécessairement sur un plan financier.
Parmi les pistes évoquées, fruits de ce rapprochement, la naissance d’un salon, le transfert de fichiers relations publiques, voire la mutualisation de la communication. Sans omettre cet impérieux désir de renouveler sans cesse la clientèle. En vue d’optimiser du mieux possible la prochaine saison touristique…
Outre la célébration de son vingt-cinquième anniversaire, le traiteur Icaunais, spécialiste des réceptions familiales et professionnelles, s’est fendu d’un superbe lifting, tant au niveau de sa charte graphique avec la création d’un logo affirmant la dynamique de l’entreprise, que dans l’embellissement de deux de ses boutiques, situées à Paris Daumesnil et à Chemilly sur Yonne. Un air de fête qui ne dépareille absolument pas avec les nouvelles recettes concoctées par les chefs à la veille de joyeuses retrouvailles culinaires…
CHEMILLY SUR YONNE : 2017 n’aura pas été une année identique aux précédentes pour Evelyne et Didier CHAPUIS ! Ni pour l’ensemble des 350 collaborateurs de la structure professionnelle, adhérente au réseau des Traiteurs de France. L’entreprise a en effet célébré son quart de siècle en mai dernier dans le cadre insolite du Musée des Arts Forains à Paris, entre convivialité et moments de partage.
Scellant au passage une volonté forte et mobilisatrice autour de la déclinaison de nouveaux projets. Car chez FESTINS, les dirigeants ne sont jamais à court d’idées !
A travers une nouvelle identité visuelle conçue par une agence de communication parisienne (HOT SHOP), déclinable sur plusieurs thèmes sympathiques où les « petits bonheurs » de l’existence y tiennent une place importante, FESTINS se projette vers d’ambitieuses perspectives sous le signe de l’innovation. Cette cure de jouvence résonne comme un élan fédérateur, en y incorporant des ingrédients faisant référence à l’approche conviviale de l’accueil en boutique mais aussi lors des nombreuses réceptions organisées par l’entité. Tout en optimisant la qualité du service et la quintessence des produits.
Un nouveau site Internet à la tonalité et au style différents…
Cette évolution se constate aussi sur le site de la société. Depuis quelques jours, les internautes ont la faculté de découvrir une ergonomie différente sur l’outil multimédia fréquenté en nombre par la clientèle de particuliers mais aussi par les entrepreneurs. Tonalité et style y diffèrent et démontrent l’adaptabilité des FESTINS à son environnement numérique. Même si l’adresse de référence reste la même : www.festins.fr
Quant au nouvel espace de Paris Daumesnil, il dévoilera sa nouvelle configuration le jeudi 14 décembre en soirée lors de sa phase inaugurale. Entièrement repensée, moderne, fonctionnelle : la boutique de la capitale, à l’instar de celle de Chemilly sur Yonne, offre une vision aboutie d’un professionnalisme très performant.
Créativité, étroite osmose entre les équipes, fertilité de l’imagination, traditions culinaires respectées…ces mots d’ordre incluant la qualité à son paroxysme se retrouveront aussi dans les assiettes des consommateurs en cette période de fin d’année.
Profusion de saveurs nouvelles au moment des fêtes…
Jamais, les chefs n’auront autant mis les petits plats dans les grands en concoctant des recettes succulentes pour ce Noël et Nouvel An ! Avec, dès les entrées froides, une profusion de saveurs originales à partir de gambas à l’émulsion de gingembre et chiboust de topinambour, des délices de homard à la passion, brunoise de haricots verts, mangue et gingembre ou les Saint-Jacques façon thaï accompagnées de polenta moelleuse au paprika fumé. Le pot au feu de homard façon thaï se destine aux amateurs d’entrée chaude.
Du côté des plats de résistance, les toques de FESTINS ont travaillé une approche goûteuse du cabillaud, servant le poisson avec un fumet de champagne et lentilles Beluga, son ying et yang de céleri et encre de seiche. Notons aussi sur la carte quelques recettes savoureuses : le saumon au jus de gambas écrasé de panais au beurre vanillé ; les Saint-Jacques et gambas au gingembre citronnelle, avec maki de champignons ainsi que la volaille farcie aux mandarines confites, servie avec de la polenta moelleuse aux graines de sarrasin.
Une liste non exhaustive de spécialités de premier choix à laquelle il ne faut pas omettre les incontournables recettes d’excellence que sont le chapon fermier et la dinde fermière afin de respecter la tradition des fêtes ainsi que le foie gras nature, concocté à la figue ou à la rose…Bref, les immanquables de l’art gastronomique à redécouvrir sans cesse !
Le module « Montez votre boîte ! » s’est posé dans la capitale de l’Yonne ce vendredi 08 décembre au matin, en réunissant une quinzaine de partenaires institutionnels et consulaires du Crédit agricole Champagne Bourgogne à l’écoute des futurs créateurs/repreneurs d’entreprise du bassin d’Auxerre. Le rythme de ces rendez-vous n’est pas encore arrêté de manière définitive. Mais, d’autres initiatives seront réitérées au cours du prochain semestre dans le département…
AUXERRE : Dès potron-minet ce vendredi 08 décembre, les plus courageux et téméraires des porteurs de projets d’entreprise se sont précipités malgré un froid humide dans une arrière-salle, mise à la disposition des organisateurs, par la Brasserie La RENAISSANCE.
Ils ont pu bénéficier des précieux conseils de partenaires consulaires et institutionnels qui travaillent au quotidien avec les collaborateurs du Crédit agricole Champagne Bourgogne, réunis à cette occasion, dans le cadre de ce nouveau cycle des « Cafés de la Création ».
Cette première rencontre avec les futurs créateurs et repreneurs d’entreprise du bassin auxerrois aura permis à ses participants de profiter des consignes d’usage devant conforter le lancement de leur projet.
Experts-comptables, avocats, notaires, juristes mais aussi membres de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne ou de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat occupaient chacun une table, qui facilitait ainsi les échanges directs avec leurs interlocuteurs avides de renseignements précis.
Accueillis par deux des acteurs de l’établissement bancaire régional, Etienne BERGERE, coordinateur Innovation et RSE ainsi que son collègue, Anthony SISTERNAS, directeur des agences du Grand Auxerrois, les porteurs de projets ont eu tout le loisir de pouvoir s’entretenir avec les incontournables spécialistes de l’entreprise au cours de cette matinée instructive.
Initiative nouvelle ayant déjà été mise en place dans l’Aube et la Côte d’Or, deux des territoires bénéficiant de la couverture professionnelle du Crédit agricole Champagne Bourgogne, le concept des « Cafés de la Création » a été préalablement testé à Avallon il y a quelques semaines. Une vingtaine de personnes en quête d’informations pratiques y avaient participé.
Confirmant par ce biais son ancrage territorial au plus près de l’économie, le Crédit agricole Champagne Bourgogne souhaite initier à travers un écosystème relationnel favorable une dynamique constante autour des apporteurs de projets. Avec un seul credo à l’esprit : le soutien sans bornes à l’attractivité du territoire et à son développement.
Alors que le Conseil d’administration du centre de formation déplore la non-mobilisation récurrente des parents d’élèves, phénomène constaté depuis plusieurs assemblées générales, la structure pédagogique réaffirme, en revanche, sa profonde volonté de s’ouvrir plus largement vers les milieux professionnels et les entreprises en vue de favoriser le soutien de ses opérations. Il est vrai qu’avec son potentiel et ses dix-sept salariés, la MFR du JOVINIEN entend jouer les rôles de premier plan dans l’accompagnement des jeunes générations en proie aux incertitudes professionnelles…
VILLEVALLLIER : « Nous devons nous placer dans un schéma offensif pour obtenir des résultats ! ». La tonalité du propos est sans ambages et traduit la volonté de l’équipe directionnelle de cet établissement du Centre Yonne à se surpasser afin d’engranger une nouvelle dynamique, porteuse d’effets à court terme. Et même si la désaffection des parents d’élèves inquiète quelque peu (bien qu’elle ne soit pas si surprenante que cela en règle générale), le cap semble tracé tout droit pour la Maison familiale et rurale de VILLEVALLIER à l’aune de 2018.
Nonobstant cet état de fait, Sylvie LOGETTE, présidente de la structure, met en garde contre cette raréfaction préjudiciable de la cellule parentale. De moins en moins de représentants familiaux désirent intégrer le conseil d’administration, un outil essentiel et démocratique associé à la bonne gouvernance de cette entité. Or, à l’heure actuelle, ce conseil n’accueille que dix-sept personnes alors qu’il pourrait en recevoir davantage, jusqu’à 24 selon les statuts prévus à cet effet. En dessous de dix membres, le quorum ne serait alors plus atteint et pourrait mettre en péril les aspects fonctionnels de l’institution, avec le risque de bloquer totalement son mode opératoire si l’engouement venait à faire défaut aux personnes de bonne volonté. Hormis cela, côté chiffres, la MFR ne peut se plaindre de l’exercice écoulé.
Des bénéfices, certes, mais une trésorerie malmenée par les obligations sécuritaires…
« Cette année, nous avons réalisé d’excellents bénéfices, à hauteur de 98 000 euros, annonce Yannick VILLAIN, directeur du centre de formation spécialisé dans les métiers agricoles et ceux de la restauration collective, ce bon résultat s’explique en partie grâce à l’action formation due à Pôle Emploi qui nous ramène un chiffre d’affaires s’élevant à 60 000 euros. Cela facilite la croissance de notre activité tout en stabilisant les charges… ».
Néanmoins, il subsiste un bémol de taille dans ce bilan flatteur présenté devant une assistance attentive : la trésorerie qui s’enlise parmi les remboursements d’emprunts réguliers et les investissements nécessaires à la remise à flot d’un bâtiment vétuste du XIXème siècle, devant s’absoudre de ses défauts imputables au temps tout en faisant une cure de jouvence au niveau de ses atouts sécuritaires. Sur deux ans, une enveloppe de 350 000 a été consentie aux améliorations de la sécurité du site qui accueille près de 120 apprenants, de la plus jeune des générations du niveau 4ème et 3ème jusqu’aux élèves des classes de terminale. Sans omettre les professionnels bénéficiant de formations continues dispensées in situ.
Face à cette situation paradoxale, alors que les résultats au niveau de sa pertinence pédagogique se confirment d’année en année, la Maison familiale et rurale demeure de santé fragile malgré ses nombreux projets ambitieux. L’établissement, fort heureusement, ne livre pas une bataille en solitaire contre les aléas de l’existence et de la conjoncture économique. La Région contribue à 70 % à son budget de fonctionnement. Le Département intervient pour 20 %. Des financements proviennent aussi du ministère de l’Agriculture. Pourtant, ces subsides indissociables à la tranquillité opérationnelle du lieu taraudent les esprits de ses dirigeants : comment trouve-t-on l’équilibre au niveau de la trésorerie à terme quand on sait que les enveloppes s’amenuisent ?
« La résolution de l’équation ne passe que par l’adoption de nouvelles stratégies, ajoute Yannick VILLAIN, où il faudra nous adosser sur l’intervention et l’appui de partenaires privés avec des soutiens visibles des entreprises... ».
Référencer le positionnement de la structure auprès des partenaires économiques…
Dès l’année prochaine, la MFR de VILLEVALLIER entreprendra un audit analytique très affiné de ses forces et de ses faiblesses dans le cadre d’un DLA, dispositif local d’accompagnement. Conçu par les Foyers Ruraux, cette étude financée par la Région Bourgogne Franche-Comté occupera des diagnostiqueurs sur l’ensemble de l’année avant qu’ils ne rendent leur verdict décisif. Autre piste de réflexion palpable : le positionnement d’acteur incontournable de la formation agricole sur le territoire de l’Yonne. Mais, aussi sur le secteur de la restauration collective, autre cheval de bataille prégnant du centre.
« Notre objectif est de devenir un véritable laboratoire d’idées, un creuset où les expérimentations techniques soient enfin reconnues par l’ensemble de ces filières professionnelles. Tout en y incorporant des approches actuelles liées à l’environnement comme la déclinaison des aléas climatiques…Demain, nous ne formerons plus des dizaines d’élèves vers les métiers de l’agriculture. Pour diverses raisons et surtout celles qui trouvent leurs explications dans la crise conjoncturelle que vivent ces filières. Par contre, la MFR répondra aux problématiques des professionnels pour recevoir davantage de formations. Nous deviendrons un pôle de ressources agricoles avec notamment le développement de nouvelles formes d’exploitations à l’instar de l’agriculture de conservation… ».
Ce changement d’axe telle la Terre qui assurerait la bascule de ses pôles avec les conséquences que l’on pourrait entrevoir n’est plus un concept aléatoire dans la vision stratégique de la gouvernance de la Maison familiale du JOVINIEN. Au contraire, les responsables du centre ne veulent pas se faire rattraper par le quotidien avec des lendemains qui déchantent. Ils veulent ardemment exprimer leurs réelles ambitions. En se créant de nouveaux enjeux…