Avec 110 000 heures travaillées par an en moyenne depuis cinq ans, l’association intermédiaire de Bourgogne Franche-Comté représente une vitrine indiscutable du retour à la vie active, pesant de tout son poids dans l’économie locale. Depuis trois décennies, la structure icaunaise a accompagné 14 808 demandeurs d’emploi salariés. Obtenant au passage un taux de retour d’environ 70 % ! Gérant un volume de 650 salariés à l’année, RENOUER 89 a su valoriser les relations humaines dans le milieu complexe de l'intégration sociale...
AUXERRE : Trente ans de proximité au service des personnes privées d’emploi. Un sacré bail pour une structure associative qui n’a pas pris l’ombre d’une ride depuis son lancement officiel survenu en 1988. Il suffit de ressentir l’enthousiasme communicatif qui habite ses deux responsables, le président Roger KAOUA et la directrice, Isabelle JOAQUINA, pour percevoir les secrets de cette réussite. Une foi indéniable et une confiance mutuelle l’un envers l’autre. Gage de toute réussite, y compris dans un projet associatif qui favorise l’insertion sociale par la valorisation de l’activité professionnelle.
La lutte contre la précarité et les évictions sociétales ne peuvent emprunter que cette voie. Celle d’un cheminement approprié qui permet un développement de l’individu grâce à la mutualisation des contacts. Entreprises, institutionnels, associations, collectivités, élus : tous ont eu tôt ou tard recours à la mise à disposition de ce personnel qu’il est nécessaire de soutenir et de former.
La lecture des statistiques est proprement impressionnante. Depuis la création de cet outil qui a su trouver une place inaliénable parmi le landerneau économique local, 2 140 000 heures de travail ont ainsi été consommées.
Un maillage concentré autour de six agences territoriales…
La proximité demeure le maître mot du modèle applicatif de RENOUER. L’entité dispose de six antennes, idéalement réparties sur les points névralgiques que compte la zone d’intervention de la structure. Celle-ci, par ailleurs, ne couvre pas l’ensemble du département. Auxerre (1988), Tonnerre (1994), Saint-Fargeau (1997), l’Auxerrois (2010) et Chablis (2012) constituaient jusque-là cette ceinture de feu efficiente et opérationnelle où les salariés de RENOUER purent exprimer leur envie de prosélytisme au service des moins favorisés. Au mois de mars, une infrastructure supplémentaire grossit les rangs : l’agence de Courson les Carrières, ouverte à raison de deux jours hebdomadaires. C’est aussi le choix naturel de pouvoir apporter des réponses concrètes aux besoins de main d’œuvre des acteurs économiques, voire des particuliers, de cette zone géographique.
Subventionnée à hauteur de 4,2 % par l’Etat, l’association intermédiaire icaunaise réalise un chiffre d’affaires dépassant le million d’euros : 1 916 000 euros précisément. Le budget de fonctionnement de l’activité s’élève, quant à lui, à deux millions d’euros.
Ne pas confondre l’association avec les structures de travail temporaire
Parfois confondue à tort avec les sociétés de travail temporaire, RENOUER 89 revendique son statut d’association intermédiaire qui propose par le biais de sa souplesse de fonctionnement des outils adaptés aux besoins des demandeurs d’emploi. Ainsi, les chantiers d’insertion existants depuis 2015.
Ils sont issus de la fusion absorption avec Graine de Solidarité. Toujours est-il que les deux sites de CHENY (maraîchage biologique) et de PONTIGNY (entretien espaces verts) obtiennent des résultats plutôt prometteurs. Ils engrangent un chiffre d’affaires de 165 000 euros et reçoivent 70 % d’aides financières de l’Etat (3/4) et du Département (1/4). De nouvelles opportunités devraient voir le jour à l’Abbaye de Pontigny avec la gestion d’un carré potager en phase de développement.
Quelques mois seulement après le lancement de son application collaborative en 2012, la start-up des frères HERVE, Christophe et Philippe, séduisait déjà plus d’un millier d’utilisateurs en France. Pour la plupart des consultants, dirigeants et responsables de projets. L’outil connaît même une dimension à l’international très attrayante, y compris aux Etats-Unis. Localisée en Bretagne, mais aussi en Bourgogne Franche-Comté et en Ile de France, ADVANSEEZ a noué des liens depuis deux ans avec la société coopérative de production de Sens, CHEVILLON Imprimeur, en apportant sa méthode conceptuelle d’aide à la prise de décision…
SENS : Seuls 44 % des utilisateurs au sein de l’entreprise trouvent les fichiers internes qu’ils recherchent. Quant aux managers, ils passent environ deux heures quotidiennes à collecter de l’information dont ils n’ont pas besoin à 50 %. Convaincus que les dirigeants, managers et consultants pourraient passer davantage de temps avec leurs équipes et leurs clients s’ils disposaient d’un outil simple, les frères Christophe et Philippe HERVE ont imaginé en 2012 une application collaborative simple, pratique et intuitive de planification stratégique et de gestion de projets en mode plan d’action. Quelques mois plus tard, ADVANSEEZ voyait le jour…
Application collaborative de management par les objectifs, le système préconisé par cette start-up permet à des dirigeants et leurs équipes de co-construire leurs objectifs. Avant de partager le pilotage de leurs plans d'actions.
Ils peuvent ainsi définir ensemble leurs priorités sur les sujets stratégiques de l'entreprise et les piloter. Grâce à ce procédé, le dirigeant s'appuie sur l'intelligence collective tout en la mettant en valeur. Il agit ainsi sur le niveau d'engagement de son équipe par l'implication de ses membres, dans une démarche de management collaboratif.
Un logiciel qui accompagne toutes les étapes décisionnelles…
Dans l’absolu, ce logiciel est accessible depuis un navigateur Internet. Proposé en français et en anglais, il ne requiert pas de besoin de téléchargement ou d’installation sur un ordinateur. Il ne nécessite, en outre, aucun paramétrage. Son utilisation est simple et intuitive. Il s'adresse aux entreprises quel que soit leur taille et leurs activités.
Le concept se décline autour de deux modules complémentaires et indépendants. D’une part, structurer et partager les décisions grâce à la méthodologie éprouvée SWOT et d’autre part de construire, partager et piloter les plans d’actions.
« Qu’il s’agisse de construire l’analyse stratégique d’un business-plan, de déployer une stratégie digitale commerciale ou marketing, voire de concevoir la réponse à un appel d’offre, mais aussi de lancer des études d’opportunités, des cas de prospective et de concertation en interne, ADVANSEEZ s’adapte à toutes les situations pour gagner en efficacité dans la réalisation des projets, explique Philippe HERVE, l’un des fondateurs de la société éponyme avec son frère, Christophe, président-directeur-général de l’entité. Les utilisateurs se montrent unanimes dans leurs commentaires. Le temps consacré au pilotage diminue de 20 % quant au phénomène de la réunionite, il se divise par deux !
« Ce qui est plus important à retenir au niveau des statistiques, ajoute Philippe HERVE, c’est le taux de succès observé au niveau de la faisabilité des plans d’actions qui est en progression de 30 % ! Sachant aussi que le nombre de mails baisse d’autant… ».
ADVANSEEZ possèdent de très belles structures dans sa besace de clientèle. Des sociétés telles que le Crédit agricole de Bretagne, la SNCF, les laboratoires KLORANE ou encore Saint-Gobain se sont ajoutées aux utilisateurs de ce logiciel, proprement révolutionnaire.
Un système de management éprouvé dans le Sénonais…
Depuis 2016, ADVANSEEZ travaille sur le territoire de l’Yonne avec l'imprimerie CHEVILLON. Le dirigeant de la société coopérative de production, Damien FOULON, utilise le module d'analyse stratégique pour écrire sa stratégie et la partager avec ses collaborateurs. Les objectifs étant définis, le responsable de la PME de Sens a mis en œuvre un plan d'actions. Il le pilote depuis son ordinateur portable. En outre, le système ADVANSEEZ est aujourd’hui référencé « DATADOCKE ». C’est-à-dire qu’il est reconnu par les organismes de financement de la formation professionnelle. Les concepteurs de ce logiciel ont fait inscrire le parcours certifiant (le management collaboratif par les objectifs) à l'inventaire de la CNCP, la Commission nationale des certifications professionnelles. Il est même possible d'essayer gratuitement l'application depuis le site www.advanseez.com...
Créée en 1992, la Fondation d’entreprises des Banques Populaires est devenue l’instrument de mécénat de référence du réseau bancaire dans les domaines de la culture et de la solidarité. L’un des trois thèmes prioritaires, le handicap, a retenu cette année l’intérêt du jury de la région Bourgogne Franche-Comté. Faisant de l’association du « Foyer Rural Tanlay Organisation », animatrice du « TRAIL de Tanlay », l’heureuse bénéficiaire d’une obole de 2 500 euros. La somme a été remise par le directeur régional de l’établissement Laurent GUEIT, à Tonnerre ce vendredi 29 juin. Cette enveloppe servira à l’acquisition d’une joëlette destinée à transporter un jeune handicapé durant l’épreuve…
TONNERRE : Deux principes vertueux expliquent les motivations de la Fondation des Banques Populaires. L’envie d’agir au plus près de son territoire et la solidarité. En vingt-six années de phase opérationnelle, la structure a soutenu plus de 500 personnes et entités associatives ayant un rapport direct avec ce thème. L’association sportive du « Foyer Rural Tanlay Organisation » intègre désormais cette liste.
Elle est aujourd’hui l’heureuse bénéficiaire des encouragements de la banque régionale grâce à ce don de 2 500 euros. Un geste honorifique que commenta le directeur régional de l’établissement dans l’Yonne, Laurent GUEIT, lors de la remise du chèque. De prime abord, ce dernier réfuta toute idée de récupération commerciale de cette volonté altruiste. « Nous aidons également des personnes et des associations qui ne sont pas clientes de notre réseau… ».
Faisant toute la lumière sur le rôle de la fondation, le responsable de la Banque Populaire de l’Yonne rappela que « cette entité a voulu agir, dès ses origines, pour la reconnaissance des talents de personnes en situation de handicap et leur intégration concrète au sein de la société.
« Le soutien que nous apportons leur permet de réaliser leurs projets de vie (études supérieures, formations professionnelles, entrepreneuriat, entraînement sportif, projets artistiques…) et de donner un sens nouveau à leur existence… ».
2 500 euros destinés à l’achat d’une joëlette…
Ce projet, qualifié de citoyen par Laurent GUEIT, aura nécessité un montage administratif et financier de quatre mois pour le bureau de l’association. Utilisant déjà deux joëlettes lors de la manifestation automnale, l’idée d’acquérir un troisième appareil qui permettrait d’immerger un enfant atteint d’un handicap au cœur de l’épreuve devint une évidence. Le dossier explicatif se constitua. Par bonheur, le jury régional de Banque Populaire Solidarité le retint en accordant le précieux subside.
C’est ainsi que la remise officielle de cette somme put se faire en présence du fameux mode de transport qui sera géré par une équipe de bénévoles et de sapeurs-pompiers de Tonnerre, engagés sur le parcours de 12 kilomètres le 09 septembre prochain.
Parallèlement, mais sur un registre de nature à encourager les projets associatifs, la Banque Populaire dispose, avec le Prix Initiative Association annuel, d’une autre possibilité matérielle et financière de soutenir de belles initiatives sociétales…
Transparence et communication ont fait bon ménage lors de la récente Soirée des sociétaires, déclinée par les instances dirigeantes de l’établissement bancaire, dans l’Yonne. Nonobstant les conditions climatiques quasi caniculaires et quelques aléas techniques, le complexe de HAUTERIVE était comble pour accueillir les responsables de la Banque populaire régionale qui allaient égrener durant une heure et demie les faits marquants d’une saison écoulée riche en implication territoriale…
HAUTERIVE : Micro en main, Laurent GUEIT, directeur régional de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté, en charge du développement du territoire icaunais, a su allier, avec sang-froid et maîtrise, humour, sens du détail et force de conviction pour véhiculer les messages essentiels à délivrer vers ce public de choix, conquis par le savoir-faire de cet établissement : les sociétaires. Curieux et attentif à chaque commentaire, le public prenait connaissance de plusieurs slides qui apportaient un précieux éclairage sur l’actualité quotidienne d’une banque, devenue leader dans de nombreux domaines. Qui ne cesse, d’ailleurs, d’évoluer par le truchement de la modernisation de ses structures.
Un souffle de modernité et de pragmatisme grâce au concept de l’e-nov agence
Ainsi, la nouvelle vitrine commerciale de Saint-Georges sur Baulche, entièrement relookée depuis quelques semaines, fut mise en exergue au tout début de la soirée. S’inspirant d’un concept ultra collaboratif, pourvue d’auxiliaires numériques placés dans le moindre recoin, cette « e-nov » agence, telle qu’elle se caractérise, est un espace ouvert facilitant les échanges entre la clientèle et les conseillers de manière bien moins singulière que dans les agences traditionnelles. Les interlocuteurs se placent cote à cote pour discuter !
La commune en périphérie de la capitale de l’Yonne accueille ainsi la première de ces nouvelles infrastructures avant-gardistes. D’autres suivront. Si le cahier des charges est respecté dans les délais par les artisans, quatre sites seraient livrés d’ici la fin de 2018 dont ceux d’Auxerre et de Sens.
Gérant 600 000 clients dont 159 000 sociétaires dans sa configuration régionale, la Banque Populaire dispose d’atouts majeurs dans son jeu de conquête de parts de marché : 184 vitrines commerciales, neuf directions de région mais aussi la présence de 1 810 collaborateurs. L’entité accompagne en sa qualité de partenaire leader dans le milieu de l’entreprise 85 000 portefeuilles client.
Les statistiques de l’Yonne ont été analysées par Laurent GUEIT : elles traduisent la bonne santé de la maison dans lequel il exerce ses compétences managériales. Cent trente collaborateurs travaillent à ses côtés. Ils sont au service de 64 000 clients dont 15 000 sociétaires. Autre chiffre intéressant : celui se rapportant aux financements de projets, soit 235 millions d’euros.
« Cela représente au bas mot deux millions d’euros par collaborateur, ajoute Laurent GUEIT, précisant qu’un quart des stocks de prêts ont été réalisés en 2017… ».
Un établissement 100 % connecté et 100 % humain
Le directeur régional de l’Yonne mit ensuite l’accent sur les perspectives d’évolution de la structure. « Notre banque se réinvente chaque jour avec ce désir de rehausser le niveau de satisfaction. Il est vrai que les interlocuteurs professionnels peuvent être amenés à changer trop vite et trop souvent, concède-t-il, alors que la clientèle souhaite davantage de stabilité auprès de leur conseiller… ».
Le couplet sur le recrutement fut élogieux pour la stratégie de l’entreprise. Celle-ci a besoin de compétences car elle cherche à s’appuyer sur de nouveaux talents. Le plus souvent par le biais de l’alternance qui demeure une voie royale menant vers l’embauche pour cette filière.
Avant de clore cet évènementiel, dans la plus pure des traditions bourguignonnes, le directeur-adjoint de l’établissement, Mickaël BOUTEILLER, vint remettre un coup de projecteur sur une entreprise distinguée au Prix de la dynamique agricole 2018, l’EARL Miel de l’Yonne.
Il salua l’une de ses collaboratrices, Claudette BERNARD, qui prit part durant de longues années, et ce depuis 1996, à la dynamisation de la galerie Espace Expression ouverte aux artistes de la région. En vingt et une année d’exploitation, la galerie d’art de la Banque Populaire à Auxerre aura accueilli 386 peintres et sculpteurs. Une belle aventure humaine et culturelle qui se termine, l’espace étant à ce jour en travaux en vue de la nouvelle configuration de l’agence de la place des Cordeliers.
Invitée à venir s’exprimer face à un panel de chefs d’entreprises mais aussi de porteurs de projets et de repreneurs, la secrétaire générale de l’Union des métiers de l’industrie hôtelière de l’Yonne (UMIH) Corinne ROGUIER a pu présenter un secteur économique qui renaît tel un Phénix de ses cendres chaque année à l’amorce des beaux jours. En insistant sur la complexité d’une importante règlementation qui régit la corporation et les freins au recrutement.
AUXERRE : Dans le cadre de la journée spéciale « CHR », proposée ce lundi 25 juin par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, la représentante de l’UMIH 89 s’est fendue d’un exposé éclectique. Elle évoqua tour à tour les chiffres clés du secteur. Avant de parler de la vision stratégique de cet organisme qui défend les valeurs des professionnels. Enfin, elle conclut ses propos par la découverte de la règlementation en vigueur.
Un exercice de style que la secrétaire générale maîtrisa à la perfection. Devant une assistance clairsemée mais studieuse, Corinne ROGUIER répondit à moult interrogations posées sur les différentes facettes de ces métiers.
Une fois abordé le panorama global de la filière, l’oratrice s’attarda sur les statistiques essentielles à connaître sur le territoire icaunais. Salariant 3 629 personnes, le secteur recense 1 281 établissements dont 898 restaurants. Cependant, ces entreprises demeurent de petite taille en matière de ressource humaine. 88 % de ces maisons emploient moins de six salariés.
Les Top Trois de l’hôtellerie et de la restauration au niveau de l’emploi…
Se livrant à un petit classement, Corinne ROGUIER dévoila, côté cuisine, le top 3 des entreprises les plus performantes au niveau du nombre de collaborateurs. Vira en tête : la société de Joigny, ELITE RESTAURATION.
Créée et dirigée par François CACHOT, cette grosse PME d’envergure nationale, désormais, précède le double étoilé Michelin « La Côte Saint-Jacques ». La vitrine préférentielle du savoir-faire de l’un des maîtres de la gastronomie mondiale, Jean-Michel LORAIN.
Dans un tout autre registre, l’enseigne de « fast food », MC DONALD’S se classe en troisième position. Quant à la partie hôtelière du classement, elle ne réserve guère de surprise. Première, l’Hostellerie des Clos de Chablis, est un établissement aujourd’hui pilotée par Noémie VIGNAUD. Elle devance Le MERCURE, situé au nord d’Auxerre (l’un des fleurons du groupe « Côte Rôtie qui rayonne principalement sur les deux départements de Savoie et la région Rhône Alpes) et le RELAIS FLEURI, implanté à la périphérie sud d’Avallon.
Un autre renseignement, mais d’importance, fit tilt parmi l’auditoire. A ce jour, 29 hôtels/restaurants attendent un repreneur potentiel sur le territoire nord-bourguignon. Une information dont les porteurs de projets ne manquaient pas d’annoter sur leur bloc-notes.
La secrétaire générale de l’UMIH énuméra par la suite des chiffres correspondant au salaire moyen brut de plusieurs métiers de la filière. Une fourchette de rémunérations qui oscille de 16 153 euros pour un plongeur jusqu’à 39 171 euros destinés à rétribuer le responsable d’un établissement. A noté que le métier de pizzaiolo se situe dans une tranche médiane à 18 765 euros.
La problématique des apprentis et des licences autour de la délivrance de la boisson…
Si un tiers des établissements icaunais ont rejoint l’UMIH (77 % à l’échelle de l’Hexagone), le principal organisme de la protection des droits et de la défense des intérêts de la profession n’en demeure pas moins un puissant acteur du lobbying auprès des instances politiques et institutionnelles. L’un des dossiers importants auquel les instances dirigeantes doivent faire face concerne la présence d’apprentis mineurs dans les débits de boisson. Un casse-tête chinois qui rejoint la cohorte de dispositions règlementaires dont est truffée la filière.
Parmi les sujets discordants qui minent la corporation : le recrutement. De nombreux freins à l’emploi subsistent même si 78 % des salariés de ce secteur le sont en contrat à durée indéterminée. Les nouvelles autorisations apportées à la délivrance d’alcool auront été expliquées également par une secrétaire générale, très prolixe lors de cette conférence…