Nouveaux adhérents qui viennent grossir ses effectifs et ambitions d’accompagner le plus grand nombre de porteurs de projets…l’antenne icaunaise du réseau Entreprendre Bourgogne poursuit son irrésistible ascension parmi les sphères des relations publiques des milieux entrepreneuriaux. L’année dernière, à pareille époque, la coordinatrice de la structure départementale Sophie BERNARD instaurait un nouveau rendez-vous : un dîner de retrouvailles automnales. Vu le succès obtenu, l’expérience est renouvelée le 18 octobre prochain…
AUXERRE : Entre partage de convivialité et possibilité d’étoffer son patrimoine relationnel, le réseau Entreprendre Bourgogne propose une alternative concrète pour celles et ceux qui possèdent des appétences vertueuses en matière de communication.
Le modèle proposé, un dîner de retrouvailles, placé dès le début de la nouvelle saison dans les agendas, a déjà fait ses preuves la saison dernière. Les nouveaux membres qui sont venus enrichir ce réseau de décideurs économiques au cours de l’été (Marie AUBIN, de BRAIZAT Etiquettes, Damien FOULON, de l’imprimerie CHEVILLON, Vincent NAUDET, des pépinières éponymes, Emmanuelle BONNEAU, de la société BCE ou Me Fabien KOVAC, avocat) auront l’opportunité d’y être présentés.
« Nous sommes plus motivés que jamais de rencontrer l’ensemble des membres de ce réseau qui est opérationnel depuis une vingtaine d’années en Bourgogne, explique Sophie BERNARD, instigatrice de cet évènementiel ; l’idée de créer du lien entre les adhérents de cette entité s’impose. Ne sommes-nous pas au service et dans l’accompagnement des entrepreneurs ? ».
Un réseau qui concerne désormais les développeurs d’entreprise
Comptant 63 structures similaires sur l’Hexagone et une dizaine de représentations européennes (Italie, Allemagne, Belgique…) qui se retrouvent ces jours-ci (07 et 08 octobre) à Bruxelles lors d’échanges internationaux, le réseau Entreprendre est solidement implanté en Bourgogne.
Aujourd’hui, il élargit ses missions et son mode opératoire. Si l’accompagnement des porteurs de projets demeure l’un de ses objectifs prioritaires, ce n’est plus le seul manifestement.
Par ricochet, l’aide du réseau est effective vers les entreprises existantes en phase de développement. Une nouveauté intéressante qui offre de belles perspectives pour Entreprendre. D’ailleurs, le crédo de cet organisme n’est-il pas d’être au service des créateurs, repreneurs et développeurs d’entreprise ?
Dix-huit lauréats ont été primés en 2018 au niveau de la Bourgogne dans le cadre d’une cérémonie protocolaire de très belle tenue qui vit les adieux du directeur régional, André RENARD. Il a depuis été remplacé par Arnaud GRAVEL.
Plusieurs projets de soutien aux entreprises sont sur le feu. Une douzaine de dossiers pourraient aboutir d’ici peu. Quant au taux de pérennité des entreprises accompagnées par le réseau, il est de 95 % à trois ans et de 90 % à cinq ans. Preuve que le travail réalisé par Entreprendre Bourgogne est tout à fait remarquable…
Président de la Communauté de communes de PUISAYE-FORTERRE, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI briguait un poste de délégué des EPCI au sein du conseil d’administration de l’Agence Economique Régionale (AER). L’organe institutionnel procédait en effet à ce scrutin important lors d’une réunion qui se déroulait à Besançon ce mercredi 26 septembre. Elu avec 16 voix, il devance le second candidat concourant aussi pour le territoire de l’Yonne, l’Auxerrois Didier MICHEL. La défense des dossiers économiques icaunais auprès de l’instance régionale sera l’une des priorités essentielles du maire Les Républicains de Moulins sur Ouanne jusqu’en 2020…
BESANCON (Doubs) : Jeu de chaise musicale dans les mandats électifs de Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI ! Il y a quelques semaines, le président de la Communauté de communes de PUISAYE-FORTERRE surprenait le landerneau politique de l’Yonne, en prenant la décision de quitter son poste de mandataire au sein de l’agence économique Yonne Développement. Il n’aura guère eu le temps de profiter de cette vacance passagère puisque le voilà déjà auréolé d’une nouvelle mission officielle, à l’échelon régional cette fois-ci.
L’élu LR a été adoubé par ses pairs lors du vote devant désigner les délégués des EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) au sein du conseil d’administration de l’Agence Economique Régionale. Sept représentants identifiés à leur territoire départemental devaient être choisis lors de cette élection. La Bourgogne disposant de quatre sièges contre trois pour la Franche-Comté.
Etre le porte-parole des EPCI de l’Yonne…
Alors que trois départements bourguignons, la Côte d’Or, la Nièvre et la Saône et Loire présentaient un seul et unique candidat au poste de délégué, celui de l’Yonne se distingua quelque peu en mettant sous le feu des projecteurs deux candidatures. Ce qui eut pour résultante de prolonger les débats et les prises de décision durant trois-quarts d’heure. Avant que ne tombe le verdict définitif.
Société publique locale (SPL), l’Agence Economique Régionale se compose également de neuf élus au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté. Vingt-cinq EPCI ont rejoint cet organisme à l’instar, pour le territoire de l’Yonne, de l’Auxerrois, de l’Avallonnais, du Florentinois, du Jovinien, de la Puisaye-Forterre, du Tonnerrois et du Sénonais.
Interrogé sur les contours de sa future mission, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI se définit comme le porte-parole de l’ensemble des EPCI icaunaises, seuls organes officiels à détenir des compétences en matière économique au même titre que la Région.
Sa priorité sera de défendre les projets économiques de notre territoire semi-urbain et semi-rural. En laissant entendre que cette désignation représente un élan positif supplémentaire pour le rayonnement de l’Yonne.
Concocté à la date du 04 octobre, le prochain déjeuner coaching du réseau « JEUDI AU FEMININ » ne manquera pas d’interpeller ses participantes sur le coup de midi. Sa thématique aura le mérite de prôner l’art de l’anticipation et de la prévoyance, en s’intéressant aux périodes des fêtes de fin d’année, propices au développement des relations publiques et de la croissance de son carnet de commandes…
AUXERRE : « Comment profiter de la période de Noël pour attirer de nouveaux clients ? ». C’est en substance le propos qui servira de support de réflexion essentiel de la prochaine rencontre du réseau 100 % féminin de l’Yonne en date du 04 octobre.
« Le choix de sujet s’imposait, explique Claire DOUTREMEPUICH, responsable de ce réseau qui recense une soixantaine d’adhérentes entre Paris et l’Yonne, Noël et Nouvel An correspondent à la période de l’année où les nsommateurs désirent acheter au maximum ! ».
Oui mais voilà, pour y parvenir, faudrait-il encore disposer des bonnes recettes et employées les bonnes méthodes !
C’est précisément ce que compte détailler cette spécialiste du coaching auprès des entrepreneurs qui fourmille toujours d’excellentes idées et d’un dynamisme fruit de nombreuses années d’expérience parmi les sphères de la communication et du marketing de multinationales.
Des conseils pratiques et marketing pour déployer sa stratégie…
Ainsi, Claire DOUTREMEPUICH analysera moult hypothèses permettant aux entrepreneurs, commerçants, artistes, free-lance, travailleurs indépendants, artisans de maîtriser cette période consumériste avec aisance et maestria.
Etude des critères de choix déterminants des consommateurs français, analyse du budget moyen d’achats consacré à Noël et aux étrennes, construction d’un Plan d’action personnalisé selon la typologie de l’entreprise, étapes clés à mettre en œuvre…bref, le panégyrique parfait du commercial spécialiste des fêtes se fera jour au fil de cette rencontre instructive.
Ouverte également aux non-membres du réseau, cette réunion permettra de travailler en séance de coaching de groupe. Toujours utile pour échanger et exposer ses idées.
Loin d’être définitives, les premières tendances observées en cette période de rentrée au sein du principal organisme de formation dans l’industrie se révèlent positives. Alors que les sections de BTS enregistrent une nette progression de 12 % de ses effectifs, à l’instar de l’IFAG, l’école de management d’enseignement supérieur qui prépare aux métiers de la gestion et des affaires, le Pôle Formation des industries technologiques Bourgogne 58/89 incite les familles à venir découvrir les opportunités existantes par le biais de l’alternance. Celles-ci sont d’ailleurs très nombreuses. Jamais depuis une décennie, les entreprises de la filière industrielle n’ont eu autant de postes à pourvoir dès l’automne pour optimiser leurs besoins…
AUXERRE : La saison écoulée, plus de huit cent jeunes ont suivi par le truchement de l’alternance, cette voie royale qui mène aux diplômes et à l’emploi, les sessions pédagogiques déclinées par le Pôle Formation 58/89. Vu la recrudescence du nombre de demandes, et pour répondre aux besoins des entreprises, ce chiffre devrait être dépassé à l’aune de cette nouvelle saison. D’autant que les inscriptions, tout cursus confondu, peuvent se prendre jusqu’au 31 décembre 2018.
Du niveau V (celui du CAP) à l’école d’ingénieur de l’ITII, les enseignements technologiques connaissent, soit une stabilité de leurs effectifs par rapport à l’année antérieure, soit une forte poussée. Indéniablement, la reprise est là. Et le fait savoir par la voie de l’apprentissage et de l’alternance.
« Nos équipes sont en perpétuel mouvement, explique Véronique RIGUET, directrice déléguée et coordinatrice des quatre secteurs d’activité du Pôle Formation des industries technologiques Bourgogne 58/89, il nous faut être proactif dans le montage de nouveaux cycles de formation tout en étant novateur en matière de pédagogie ».
Les progressions les plus intéressantes s’observent sur les fonctions de la maintenance dans le secteur industriel. Quant aux métiers de la chaudronnerie et de la soudure, ils sont recherchés avec beaucoup d’assiduité par les entreprises de la métallurgie.
« Certes, poursuit Véronique RIGUET, je qualifierai cette rentrée de plutôt agréable au plan quantitatif mais cela n’est pas encore suffisant car de nombreux postes en entreprises ne sont pas pourvus, tellement il y a de la demande ! ».
Parmi les nouveautés : de nouveaux cursus en phase avec la réalité économique…
Plusieurs projets ont vu le jour en ce mois de septembre. L’ouverture du CAP chaudronnerie-soudure témoigne de cette fébrilité retrouvée au niveau des emplois industriels. Le cycle pédagogique accueille sur le site de Nevers plusieurs apprentis. Précisons que ce cursus peut encore s’étoffer de futurs candidats.
La création d’une unité post-bac au sein de l’IFAG facilite la venue de jeunes bacheliers dans l’école de management. L’objectif de cette entité est d’offrir une pédagogie innovante, comprenant des périodes de formation et de découverte en entreprise, sous la forme de séminaires, rencontres et aides à l’orientation. Le concept est d’ailleurs baptisé, « Parcours OSE », pour Orientation au Service de l’Entreprise.
Enfin, l’opportunité de décliner un MBA spécifique sur le management des risques en entreprise apporte une concrétisation réelle aux besoins des entrepreneurs. Tous les risques rencontrés par les structures professionnelles (financiers, qualité, psycho-sociaux, etc.), sont ainsi analysés et anticipés par le biais de ce cursus fort utile en cette période parfois complexe.
D’autres projets devraient voir le jour à l’automne 2019. A commencer par l’accueil à Auxerre de la licence professionnelle « acoustique et vibration ». Une formation qui répond prioritairement aux besoins des entreprises et qui est encore trop peu connue des apprenants.
Les domaines de l’informatique et du numérique disposeront de nouveaux cycles dans l’Yonne d’ici un an ; ils sont destinés à l’enseignement supérieur pour s’appliquer aux filières de l’industrie mais aussi d’autres secteurs d’activité.
3 000 adultes ont bénéficié de formation continue la saison dernière…
Profitant d’actions concrètes en matière de formation continue, ce sont plus de 3 000 personnes, salariées d’entreprise mais aussi demandeurs d’emploi qui ont suivi le volet pédagogique décliné à leur attention au cours du précédent exercice. Des opérations pédagogiques ayant reçu le concours financier de l’Etat, de la Région Bourgogne Franche-Comté et Pôle Emploi.
« Les départements de la Nièvre et de l’Yonne possèdent de vrais besoins de recrutement auprès des industriels, rappelle Véronique RIGUET, le Pôle formation des industries technologiques Bourgogne 58/89 y répond par l’intermédiaire d’actions qui permettent de monter en compétence les collaborateurs des entreprises ou en décelant auprès d’autres professionnels de réelles aptitudes pour y remédier… ».
Depuis trois ans, les métiers de l’usinage, de la soudure, de la production et de la maintenance sont très recherchés par les entrepreneurs.
Corrélé fortement au développement économique et sociétal d’un territoire, le déploiement du numérique constitue l’un des enjeux majeurs auxquels les pouvoirs publics doivent s’attaquer de pied ferme. Or, la plupart des gouvernances étatiques s’étant succédées au fil de ces dernières années ont pris soin d’ignorer la fracture numérique, pourtant soulignée par Jacques CHIRAC. Aujourd’hui, le constat est observable avec désappointement : il nous place avec un bonnet d’âne parmi les derniers rangs des nations européennes encore inaccessibles ou presque aux vertus de la 4G. Alors que dans certaines sphères technologiques, on évoque déjà la 5G, voire la 6G ! Vice-président en charge du développement économique et numérique de la Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne, Régis LHOMME est la cheville ouvrière du plateau conférence qui sera donné le 11 octobre prochain autour des évolutions alternatives usitées partout en France pour résoudre ces problématiques de couverture…
TONNERRE : Pourquoi la Communauté de communes dont vous êtes le vice-président en charge du développement économique et du numérique a-t-elle souhaité organiser cette table ronde à destination des forces vives de l’économie et des institutionnels de l’Yonne ?
Parce que nous avons des solutions simples pour donner accès à l’Internet sur des territoires délaissées par la République et qui n’ont pas de solutions à court terme. Il n’est pas besoin d’épiloguer sur le handicap que cela représente tant pour les particuliers avec la dépréciation de l’immobilier, que pour les entreprises qui nous disent que c’est le plus grand frein à leur déploiement après le bassin d’emplois…
Depuis trois ans, le Tonnerrois a déployé cette technologie préconisée par l’opérateur numérique WE ACCESS sur le territoire. Quel en est le bilan aujourd’hui ?
Globalement positif, sur les 52 communes de la CCLTB, 28 étaient en totale déshérence et sans aucun service. Nous avons donné l’accès à 16 d’entre elles. Les communes suivantes seront servies dans les mois qui viennent. A côté de cela, nous avons équipé une vingtaine d’entreprises qui étaient en souffrance, proposant soit un service standard, soit un service professionnel avec une connexion synchrone, du débit montant et descendant identique. Je souhaite aussi mentionner que nous offrons le même service aux écoles gérées par la Communauté de communes qui avaient souvent un accès Internet aléatoire, voire inexistant.
Pourquoi avoir choisi cette structure plutôt que d’être passé par l’un des quatre opérateurs historiques, spécialistes en ce domaine ?
Tout simplement parce que les territoires ruraux ne sont pas dans le radar des opérateurs historiques. Ils n’avaient aucune offre à nous proposer.
« La France est l’un des plus mauvais élèves en Europe… »
Comment analysez-vous la situation de la couverture du numérique très haut débit aujourd’hui dans notre département ? Voire en France ?
Le jugement ne peut être que sévère. La France est un des mauvais élèves de l’Europe. Elle a d’ailleurs été épinglée dans un rapport de la Commission européenne (Digital Economy Society Index 2017) avec une couverture 4G qui la plaçait au 27ème rang sur 28 pays en Europe pour l’économie numérique globale. Un autre exemple, le rapport ARIASE nous place au 18ème rang avec – par exemple – fin 2016 seulement 11 % des foyers ayant accès à la fibre. Le retard est lié aux choix des gouvernements successifs qui n’ont pas fait les efforts nécessaires, laissant les opérateurs privés devenir les maîtres du jeu.
Concernant l’Yonne, le retard est aussi évident. Après avoir réalisé que la fibre ne pourrait être installée partout, les budgets ne permettent que de la montée en débit, utilisant le cuivre, avec des résultats très divers compte tenu de l’état du réseau cuivre. Les solutions alternatives comme la voie hertzienne, facile à mettre en œuvre et à coûts contenus ne semblent pas être considérées par les pouvoirs publics. Ils sont donc mis en œuvre par des collectivités comme des communautés de communes ou des régions à l’instar de la Bourgogne Franche-Comté.
Pourquoi un tel retard alors que dès 1995 le président de la République de l’époque, Jacques CHIRAC, évoquait la lutte contre la fracture sociale et numérique ?
Nos politiques ont beaucoup parlé et peu agit. Alors que d’autres pays prenaient le problème avec plus de pragmatisme, on en paye maintenant le prix.
Dans ce dossier, vous faites figure de cavalier solitaire dans le déploiement de cet accès au numérique par la voie hertzienne. En votre qualité de collectivité, comment peut-on expliquer l’absence de subsides financiers de la part des autres grands acteurs institutionnels concernés par ce sujet (Etat, Région, Département…) ?
En fait, je ne crois pas que nous fassions réellement cavalier solitaire. Il y a en France près de 200 opérateurs alternatifs en plus des quatre structures historiques. Si nous avons choisi WE ACCESS, c’est parce que ces professionnels avaient déjà équipé avec succès d’autres communautés de communes, comme le Larzac. Concernant l’absence de subsides, nous avons eu chaque fois la même réponse. C’est-à-dire : « Nous comprenons votre problème, mais ce type d’action n’est pas intégré dans le Schéma Régional de Développement Numérique.. ». Sans tenir compte que ce schéma ne prévoyait rien pour notre territoire.
Depuis plusieurs mois, collectivités et entrepreneurs s’abonnent à votre proposition, qui s’avère moins onéreuse et plus fonctionnelle que les autres. Comment réagissent ces abonnés qui jusque-là éprouvaient de sérieuses difficultés ? Est-ce que les particuliers sont également concernés ?
Globalement le retour est très positif, même si nous devons encore améliorer le service. Cela vaut pour les entreprises comme pour les particuliers.
« Nous sommes dans une situation d’urgence économique… »
L’objectif avec cette démarche est-il de faire du prosélytisme à tout crin autour de ce procédé qui est au final méconnu ?
Non. Nous pensons que ce ne peut être qu’une solution transitoire pour quelques années en attendant l’évolution des technologies. Mais, nous croyons aussi que les usagers, entreprises ou particuliers, ne peuvent pas attendre. Nous sommes dans une réelle situation d’urgence économique et sociale.
Un important budget est consacré à ce déploiement. Est-ce suffisant en l’état ? Combien faudrait-il pour équiper l’ensemble de notre territoire ?
Nous faisons le maximum de ce que notre collectivité peut abonder. C’est suffisant pour le Tonnerrois. Mais, nous regrettons du peu d’intérêt des pouvoirs publics pour cette solution. Ils ont un plan et n’en sortent pas, même si – pour le Tonnerrois – ce plan ne prévoit rien de concret ; soit quelques montés en débit auxquelles nous ne croyons pas…
Pire, nous espérions de la flexibilité car nous souhaitons monter trois nouveaux pylônes. Nous étions prêts, techniquement, pour les mettre en service avant la fin de l’année. Mais, un nouveau processus administratif risque de ralentir fortement cette opération, qui se fera, mais on ne sait pas à quelle échéance dans le temps…
Qu’espérez-vous en termes de réaction et de commentaires avec cette première soirée explicative du 11 octobre ?
Je pense que nous avons le savoir-faire mais pas le faire-savoir. Si cette soirée pouvait faire prendre conscience de l’urgence de la situation, et qu’il existe des solutions concrètes. Nous souhaitons que les pouvoirs publics s’y intéressent. A ce titre-là, nous aurions atteint notre objectif.
Le numérique très haut débit représente-t-il un sérieux enjeu politique sur notre département ?
Cela me semble évident, car c’est fortement corrélé au développement économique. Si nous voulons attirer des entreprises, favoriser l’emploi et désenclaver la ruralité, cela ne peut se faire qu’en donnant à tous l’égalité devant la fracture numérique. Combien d’emplois pourraient-ils être crées dans l’Yonne par l’apport du télétravail ? Combien de nouvelles entreprises s’installeraient si elles avaient accès aux mêmes services qu’en zone périurbaines ? C’est pour moi un enjeu politique majeur et qui ne doit pas être restreint à l’axe géographique « Auxerre/Sens ».
Quelles seront les prochaines étapes que vous envisagez de provoquer pour continuer ce travail informatif auprès des usagers professionnels et personnels ?
C’est un travail de fourmi. Mais, nous continuerons. Il reste au moins douze communes à équiper. A chaque fois, nous faisons une réunion d’information auprès des habitants et des entreprises concernées. La communication de la Communauté de Communes reflète aussi cette activité.
En définitive, nous souhaiterions réellement une prise de conscience des pouvoirs publics qui devraient apporter davantage de soutien, pas seulement financier lorsque qu’une collectivité est dans l’obligation de se substituer à l’Etat pour un enjeu d’une telle importance.