Portant en priorité sur les secteurs de l’agriculture, du tourisme, de l’éducation mais aussi dans la promotion des énergies renouvelables, de la culture, du sport et de l’innovation, la convention de coopération décentralisée, effective depuis le 05 juillet, rapproche ces deux territoires aux antipodes l’un de l’autre. Pourtant, entre la Province du Cap occidental et la Bourgogne Franche-Comté, il existe de réelles similitudes et de véritables enjeux de développement économique. Plusieurs projets dans les sphères viticoles et la filière touristique ont déjà vu le jour depuis 2001 visant à renforcer cette coopération internationale inédite…
DIJON : Vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté, en charge notamment de l’action internationale, Patrick AYACHE s’est félicité du rapprochement significatif avec cette province sud-africaine. Aux côtés du ministre des Opportunités économiques de la Province du Cap occidental, Alan WINDE et d’un aéropage de personnalités institutionnelles régionales, l’élu a paraphé une convention de partenariat très importante ce jeudi 05 juillet. Le document engage les deux collectivités pour une durée de cinq ans. Il stipule point par point le cadre dans lequel s’inscrira cette collaboration internationale très dense.
Priorité aux échanges économiques et au développement de la politique agricole…
Ce renforcement coopératif concernera prioritairement les secteurs de l’agriculture (les axes de formation afin d’initier les bonnes pratiques in situ qu’il s’agisse de la viticulture, de l’agro-alimentaire ou des filières agricoles…). Le développement des échanges commerciaux constituera une seconde priorité non négligeable au même titre que les rapprochements touristiques ou éducatifs. Quant à l’environnement, le sujet sera traité avec beaucoup d’intérêt avec le volet promotionnel sur les énergies renouvelables. Il sera aussi question de culture, d’encouragement aux échanges entre les écoles et les clubs sportifs et d’innovation.
En outre, la volonté d’initier de nouveaux partenariats économiques entre les deux parties fut au centre des discussions. Y compris en matière de politique agricole. A ce titre, la visite de deux centres de formation professionnelle du territoire intégrait le copieux programme de cette journée avec la découverte pour la délégation sud-africaine du CFPPA de Beaune (Côte d’Or) et l’ENIL de Mamirolle (Doubs).
Cela expliquait la présence d’un ensemble d’acteurs institutionnels et économiques impliqués dans la coopération internationale. Ainsi, on notait la présence de représentants de la BURGUNDY SCHOOL of BUSINESS, de la Chaire UNESCO et de nombreux chefs d’enreprise.
Une coopération avec l’Afrique du Sud vieille de plusieurs années…
En 2001, le centre de formation CFPPA de Beaune initie les premiers cycles pédagogiques en direction des salariés viticoles sud-africains. En coordination avec le Ministère de l’Agriculture de la Province du Cap occidental, des ouvriers de domaines viticoles mais aussi des sommeliers et des tonneliers s’immergent en Bourgogne pour y vivre cette expérience originale.
Petit à petit, le programme se diversifie. D’autres thématiques liées au renforcement des capacités agricoles s’ajoutent au cursus initial. Des stagiaires de la région du Cap occidental se forment en Côte d’Or depuis 2005. Même le Ministère de l’Agriculture de cette province sud-africaine y envoie des conseillers en charge de l’accompagnement à la création et au développement de projets agricoles majeurs depuis 2008. Plusieurs cadres suivent dès 2010 des échanges nourris en matière d’ingénierie de formation.
In fine, ce sont plus de 300 sud-africains qui ont pu ainsi bénéficier de ces séances informatives riches et intenses en Bourgogne Franche-Comté depuis les origines de ce partenariat. Parallèlement, près de 150 jeunes Français, issus de notre territoire, s’envoleront dans cette province du continent noir pour y accroître leurs connaissances.
La filière de l’hôtellerie/restauration noue des liens fructueux avec l’Afrique du Sud…
Il faudra attendre l’année 2014 pour que prenne naissance un nouveau projet de rapprochement éducatif entre les deux régions. Il se rapporte à la formation professionnelle dispensée en hôtellerie/restauration.
Dans l’absolu, le lycée Le CASTEL de Dijon prend attache avec différents centres de formation professionnelle de la Province du Cap occidental dont le TVET (« Technical and Vocational Education Training collèges »). Commencent alors des échanges réciproques de professeurs.
Puis, l’école hôtelière privée, basée à Johannesburg (« JHB Culinary and Pastry school »), organise des échanges d’étudiants via des stages professionnels conçus avec le concours des établissements de la région partenaire. Ces liens intéressants peuvent se développer favorablement grâce à l’implication de l’industrie hôtelière (hôtels, restaurants…) de Bourgogne Franche-Comté.
Analyste pertinent de la société française, le comique pratique l’art de la dérision et de la pirouette sémantique en dénonçant les travers de nos contemporains sur les grandes thématiques actuelles. La précarité et son corollaire, la pauvreté, servent ainsi de judicieux prétexte à l’occasion de ce nouveau spectacle proposé pour deux séances exceptionnelles au théâtre rural de La Closerie. CHRAZ ironise avec cette « philosophie de comptoir » à l’humour caustique et ravageur…pour le plus grand plaisir des spectateurs.
ETAIS LA SAUVIN : Le sens du comique chez CHRAZ est une vertu artistique quasi innée. Elle se cultive au moindre propos, prononcé par l’humoriste. On attend la chute. Celle où il plaide en faveur de l’indulgence du public. Car, comme il se plaît à le dire : « il n’est pas évident d’être à la fois comique et politique à cause de la loi contre le cumul des mandats ! ».
Empreint d’un cynisme caricatural à peine voilé, le comédien tente dans cette nouvelle représentation de démontrer que les pauvres sont responsables de leur propre malheur. « La preuve, dit-il, c’est qu’ils se laissent exploiter par les riches alors qu’ils sont bien plus nombreux qu’eux ! ».
Versatile dans les idées qu’il développe lors de sa narration sarcastique seul sur la scène, l’homme est tour à tour de gauche, puis de droite. Puis, du centre. Quand tout cela ne se mélange pas dans un véritable patchwork haut en couleur et en déclarations non convenues.
Des jeux de mots aux jeux d’idées…
Provoquer des rires, c’est raison d’être sur scène. Le comédien (né Jacques Louis CHRASZEZ) aborde des thématiques à travers des personnages de plus en plus absurdes ou surréalistes : le racisme, l’immigration, les inégalités, l’écologie, la rigidité des comportements, les certitudes, l’avidité, le mépris, etc.
Des jeux de mots aux jeux d’idées, il n’y a qu’un seul pas. C’est celui que franchira CHRAZ dans l’évolution de son art comique après qu’il ait exercé pléthore de métiers, certains parfois aux antipodes de ce qu’il est devenu depuis 1986 où il a embrassé la carrière d’humoriste. Contrôleur laitier, disc-jockey, électromécanicien dans l’armée de l’air (cela ne s’invente pas !), menuisier, marchand de frites et de gaufres, gérant de camping, chômeur…CHRAZ est devenu un humoriste à la qualité rare : celle de faire rire de tout en permettant la réflexion sur les aspects absurdes de l’existence…
Samedi 07 juillet à 20h30 précises
Dimanche 08 juillet à 16h00 précises
Prix d’entrée : participation aux frais (PAF) 15 € ou 11 € si adhérent. Réservation par site : http://www.lacloserie-spectacles.fr/ par courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. par téléphone : 03.86.47.28.16.
Codirigeante de BGAT, société de géomètres experts intervenant sur les territoires de l’Yonne et de la Seine et Marne, Valérie BARTIAL a été distinguée par ses pairs lors de l’assemblée nationale de Femmes Chefs d’Entreprises. L’entrepreneure de l’Yonne s’est vue remettre le Prix des FCE 2018 pour son engagement en qualité de dirigeante d’entreprise sur sa zone de prédilection et au sein de ce réseau de chefs d’entreprises au féminin…
SENS : Présente depuis une cinquantaine d’années au sein de la fédération nationale, la délégation des Femmes Chefs d’Entreprises de l’Yonne regroupe à ce jour une trentaine d’adhérentes réparties aux quatre coins du département nord-bourguignon.
Se retrouvant à raison d’un jeudi par mois autour d’un conférencier ou d’une thématique de travail spécifique, les membres de FCE proviennent des secteurs de l’artisanat, du commerce, de professions libérales mais aussi industrielles. Elles représentent une force non négligeable de 160 emplois et occupent bénévolement une douzaine de mandats économiques ou institutionnels parmi les rouages territoriaux.
Localisées à 85 % sur le Sénonais, les Femmes Chefs d’Entreprises de l’Yonne ont pour vocation d’essaimer. Elles ont ainsi la volonté d’accueillir régulièrement des chefs d’entreprises de Joigny et de l’Auxerrois, où elles organisent quelques rencontres informelles au cours de la saison. Les objectifs de leurs rencontres sont simples : pouvoir partager de l’information et s’entraider sur les sujets d’actualité liés à l’entreprise et aux milieux économiques en règle générale.
Une palette professionnelle très éclectique pour la lauréate nationale…
Dernièrement, l’une d’entre elles, Valérie BARTIAL a reçu les honneurs des instances nationales. Le Prix de la FCE 2018 est revenu à la codirigeante de la société BGAT, une entité de géomètres experts disposant de trois unités d’intervention dans l’Yonne (Sens, Joigny et Migennes) et en Seine et Marne à Montereau Fault Yonne.
Titulaire d’un Master en urbanisme de la faculté de Strasbourg en aménagement local et urbain, la codirigeante de BGAT (Bureau de géomètre, d’arpentage et de topographie) avec Stéphane BARTIAL, est également expert de justice près la Cour d’Appel de Paris, syndic de copropriété et diagnostiqueur immobilier.
C’est l’engagement que cette entrepreneuse a su impulser sur le territoire et au sein de son réseau qui lui ont valu d’être plébiscité officiellement au plan national. Une belle récompense pour l’une des représentantes dynamiques du mouvement FCE sur le département de l’Yonne. L’une des 48 délégations départementales qui anime avec persuasion et efficience ce réseau né en 1945…
Un nouveau partenariat a vu le jour entre ces deux acteurs clés de la vie économique de notre territoire. En paraphant le même document, les responsables de BGE Nièvre Yonne et de CER France Yonne décident de mettre en commun leurs forces de frappe au service des entrepreneurs et des personnes positionnées sur un projet de création/reprise d’entreprises dans le département le plus septentrional de la Bourgogne Franche-Comté…
AUXERRE : Elargir les réseaux et accroître les compétences afin d’appuyer les initiatives des entrepreneurs et des porteurs de projets dans l’Yonne : l’idée était louable sur le papier ; elle a donc séduit les deux nouveaux partenaires dans les faits !
Depuis le 22 juin, date de la signature officielle de cette convention dont seront bénéficiaires celles et ceux qui possèdent l’âme et la fibre de l’entrepreneuriat, le mariage est bel et bien consommé entre ces deux organismes.
Près de 90 personnes formées par à l’entrepreneuriat…
BGE Nièvre Yonne apporte dans la corbeille de la mariée un accompagnement personnalisé qui se situe avant les projets de création/reprise d’entreprises. Mais, ce n’est pas tout. Dirigé par Eric FREYSSINGE, l’organisme associatif qui soutient depuis plus de trente ans les futurs entrepreneurs dans leurs démarches, accrédite cette offre grâce à de nombreuses formations à la création.
Plus de 4 000 entreprises ont ainsi été créées depuis les trois décennies où le premier réseau indépendant d’aide à la création d’entreprises en France a émergé sur le terrain. Pour la seule année 2017, BGE peut s’enorgueillir d’avoir pu porter sur les fonts baptismaux 355 nouvelles entreprises. Parmi les plus anciennes, 76 % étaient pérennes au terme des trois premières années d’existence lors de l’exercice antérieur.
Le succès observé depuis l’automne dernier, à la suite de la constitution du « BGE Club », augure de belles perspectives pour ce réseau actif de chefs d’entreprises. En unissant leurs forces avec le spécialiste des missions d’expertise comptable et du conseil économique, juridique et patrimonial, BGE entend donner de l’amplitude à ses actions.
La gestion et le suivi au quotidien des activités…
Inscrit à l’ordre des experts-comptables de Bourgogne Franche-Comté, CER France Yonne fait figure aujourd’hui de partenaire inconditionnel auprès des créateurs et dirigeants de TPE/PME.
Huit agences se répartissent les tâches sur le département de l’Yonne. Quant aux collaborateurs, ils sont investis à 100 % à la réalisation de 25 000 fiches de paie à l’année et la gestion de 4 300 portefeuilles clients. Présente dans le sérail de l’entreprise depuis soixante ans, CER France valorise ce partenariat par son expertise de solutions informatiques et numériques, indispensables au développement des entrepreneurs.
Des valeurs convergentes que les signataires ont fait valoir dans leurs explications justifiant leurs griffes apposées au bas des documents. Laurent BEURIENNE, directeur général de CER France Yonne et Arnauld MERIC, président de BGE Nièvre Yonne, n’ont pas caché leur satisfaction d’être parvenu à ce montage collaboratif novateur. Il devrait être très profitable aux porteurs de projets à brève échéance.
La manifestation dont c’était la première édition a servi à promouvoir l’apprentissage de la filière industrielle auprès des jeunes générations et de leurs parents. Elle s’est conclue ce jeudi 05 juillet sur une note très positive pour le Pôle Formation Nièvre Yonne. De l’avis de ses responsables, le bilan s’avère très qualitatif au niveau des contacts. D’ailleurs, une seconde animation sera programmée dès la saison prochaine sur les sites de Nevers et d’Auxerre…
AUXERRE : Avec le soutien inconditionnel de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM), le Pôle Formation Nièvre Yonne a participé à cette première nationale, ayant débuté le 27 juin. Et comme devait le confirmer la responsable de la communication de la structure à l’heure des bilans : « la présence du Pôle Formation Nièvre Yonne est envisagée très sereinement dès l’année prochaine… ».
Car, au terme des trois déclinaisons proposées par l’organisme de formation, les premiers enseignements s’avèrent constructifs et encourageants. Un petit plus sera corrigé toutefois en 2019. Les plages d’ouverture permettant d’accueillir le public ciblé seront plus étendues. Quant aux jobs dating (ils ont remporté un réel succès durant cette opération), ils seront maintenus. « C’est le passage obligé pour assurer aux entreprises la rencontre avec leurs futurs apprentis » confie Florence POULAIN.
Moyennant quoi, l’objectif a été atteint durant ses sept jours de manifestation. Le public a pu découvrir les parcours de l’apprentissage dans les filières industrielles à un moment charnière de la saison, entre la fin des épreuves du baccalauréat et l’obtention des résultats. Le cœur de cible de cette action pédagogique concernait davantage les jeunes gens n’ayant pas encore effectué de choix de formation. Mais aussi, ceux qui n’avaient pas encore reçu d’affectation sur Parcours Sup.
Trois déclinaisons différentes pour mieux comprendre l’apprentissage…
Les 27 et 28 juin, les deux sites que recense Pôle Formation Nièvre Yonne à Auxerre et à Nevers ouvraient le bal de cette semaine spécifique. Grâce au job dating. L’objectif était de mettre en avant les entreprises qui proposaient des offres d’apprentissage à pourvoir de suite et de pouvoir rencontrer des jeunes gens en quête du précieux sésame. In fine, ce sont huit entreprises qui avaient répondu présentes en étant mobilisées pour accueillir une centaine de personnes et de contacts fructueux.
Le lendemain, 29 juin, un after class réunit sur les sites d’Auxerre, Nevers et Sens où Pôle Formation 58 89 dispose également d’une antenne, en présence de parents et jeunes invités à disserter avec de jeunes apprentis autour de leur parcours. Le temps fut festif et favorisa l’animation assurée par le robot Pepper et les casques de réalité virtuelle.
Pour conclure, ce mardi 03 juillet, Pôle Formation Nièvre Yonne rassembla les représentants de vingt-cinq entreprises industrielles autour de la réforme de l’apprentissage lors d’un petit déjeuner…