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La prestigieuse institution fait peau neuve sur son approche immobilière. A Auxerre, mais également à l’échelle de l’Hexagone. Conceptualisée selon un ordonnancement précis qui s’applique à une cinquantaine de pôles contact répartis sur le territoire. Fonctionnelles, mais discrètes, ces agences de proximité new-look  accueillent des particuliers et des entrepreneurs qui en éprouvent le besoin. Celles et ceux de nos concitoyens qui connaissent les affres de la précarité ou la souffrance induite par une charge trop élevée de leur endettement financier. Auxerre est la seconde vitrine qui présente ce visage novateur de l’établissement. D’autres lieux de la Bourgogne Franche-Comté suivront d’ici 2020 sur une veine similaire…

AUXERRE : Adaptée à la taille des équipes qui y travaillent, la nouvelle infrastructure de la Banque de France, opérationnelle depuis le 25 mars dans la capitale de l’Yonne, ne ressemble pas à l’édifice patrimonial qui accueillait depuis 1869 la vénérable institution. Celle-ci, fort connue de celles et ceux qui avaient recours à ses services, était implantée Rue de la Banque : cela ne s’invente pas ! Désormais, c’est dans la rue de la Laïcité, à proximité de la place de l’Arquebuse, qu’il faudra se rendre pour prendre un rendez-vous avec l’un des opérateurs techniques de l’établissement.

Ergonomique, moderne, gagnant en fonctionnalité, l’agence auxerroise s’étale sur 364 mètres carrés. Un sas d’accueil permet ensuite de pénétrer dans un open space où les bureaux des employés bénéficient de systèmes d’information performants. Le concepteur de ce projet se nomme ARTELIA CIB. Il a remporté le marché national après un appel d’offres pour appliquer le cahier des charges dans une cinquantaine de sites. Dans notre contrée, seule l’agence de Nevers, inaugurée en 2018, présente les avantages de la nouvelle configuration. Prochainement, les villes de Belfort, Vesoul, Lons-le-Saunier et Mâcon devraient être pourvues d’une traduction immobilière identique. Sachant que le seul site d’Auxerre aura nécessité une enveloppe budgétaire de 700 000 euros pour adapter les lieux aux besoins de la structure.

Les temps changent ; même pour la Banque de France, une vielle dame sous la tutelle de l’Etat. Le plan 2015/2010 a prévu une diminution de 25 % de ses effectifs. Quant aux dépenses de fonctionnement, elles ont baissé de 10 %. Il y a encore quelques années, une quarantaine de collaborateurs exerçaient leur savoir-faire sur le site icaunais. Ils ne sont plus que huit aujourd’hui. Mais, cette amélioration du cadre de vie répond aussi à une priorité stratégique : gagner en visibilité auprès du public et optimiser la modernisation des outils et des environnements de travail.

« Ce n’est plus vraiment l’image que l’on se fait de la Banque de France… »

Le premier à s’étonner de ce changement identitaire un peu surprenant n’est autre que l’édile d’Auxerre, Guy FEREZ. Lors de l’inauguration officielle de cette vitrine, le président de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois s’en est fait l’écho. « C’est toujours une surprise d’inaugurer des locaux tels que ceux-ci et qui accueillent de surcroît les bureaux de la Banque de France. En règle générale, l’institution occupe des édifices chargés d’histoire et lourds en patrimoine. Conférant une certaine crainte pour celles et ceux qui la fréquentent sans trop savoir ce qui se cache derrière les murs épais d’un bâtiment. Dans le cas présent, on a l’impression d’être dans un élément architectural qui ne correspond plus vraiment à ce que représente la banque de tous les Français ! Mais, au-delà de cela, c’est aussi le signe manifeste de l’évolution profonde de l’entreprise qui demeure un acteur majeur de l’économie en France… ».

Il est vrai que la Banque de France travaille avec l’ensemble des acteurs institutionnels et économiques du territoire. Qu’il s’agisse des chambres consulaires ou des services de l’Etat, ce que fera remarquer le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, lors de son allocution ; mais aussi aux côtés des citoyens vivant dans une difficulté structurelle.

« La Banque de France permet de parler de surendettement ou de problématiques liées à des sous-ressources, ajouta Guy FEREZ, c’est surtout une structure qui offre un accompagnement dans la cohésion sociale et qui maintient la vie collective… »

Le représentant de l’Etat ne manqua pas de saluer et honorer le travail exercé par cette institution séculaire de la République.

« Discrète et efficiente, la Banque de France demeure prestigieuse dans les missions qu’elle accomplie. Je peux l’attester avec le rôle qu’elle joue au sein de la Commission de surendettement qui favorise la protection de centaines de personnes vivant sur ce territoire avec l’appui de l’Etat. Votre travail est noble car vous le concevez au ras du sol, à proximité de celles et ceux qui souffrent… ».

Et le préfet de conclure son propos en évoquant la grave crise financière de 2008 qui laissa bon nombre d’entrepreneurs sur le carreau : « c’est dans ce contexte délicat que je peux témoigner de la grande utilité d’un tel organisme… ».

Un hommage qui ne laissa pas insensible le directeur général adjoint et directeur du réseau national, Jean-Yves HAUSSAIRE, présent à la tribune aux côtés du directeur départemental de l’Yonne, Jean-Claude BOUEROUX.


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Institution dont le capital appartient à l’Etat, la Banque de France ne cesse de se transformer à l’instar de son environnement. Dans le souci de réaffirmer son ancrage territorial qui demeure prégnant au cœur de chaque territoire. La structure entend à ce titre être plus accessible et gagner en visibilité. D’où un déménagement récent de son site patrimonial jusque-là implanté rue de la Banque à Auxerre. C’est aux abords de la place de l’Arquebuse, rue de la Laïcité, que siège dorénavant la nouvelle vitrine de la « banque de tous les Français ». Directeur général adjoint et directeur du réseau national de cette enseigne historique, Jean-Yves HAUSSAIRE nous dévoile les enjeux stratégiques de cette évolution…

AUXERRE : En préambule de cet entretien, comment se porte la Banque de France en ce premier semestre 2019 ?

Plutôt bien ! L’établissement vient de dégager des résultats financiers conséquents. Il a effectué au titre de ses bénéfices de 2018 la contribution à l’Etat la plus importante de son existence, soit 5,6 milliards d’euros.

Vous inaugurez ce jour (ndlr : mardi 28 mai) le nouveau cadre auxerrois qui accueille vos collaborateurs. Un site ergonomique, moderne, fonctionnel, bref, différent de ce que présente d’ordinaire une institution telle que la vôtre en matière d’accueil au public. Qu’est-ce qui expliquent ces changements surprenants ?

Nous souhaitons dorénavant être plus accessible et visible aux yeux d’un plus grand nombre. Le monde se transforme ; nous, aussi. Mais, cette transformation n’est là que pour mieux réaffirmer notre ancrage territorial. Bien sûr, au-delà de ces aspects immobiliers, il s’agit aussi d’optimiser notre performance et d’être davantage novateur dans nos initiatives et actions.

La présence de la Banque de France dans l’Yonne, c’est déjà une vieille histoire d’amour…

Oui ! Notre implantation initiale remonte à 1869 ! Soit cent cinquante années d’expériences vécues dans notre immeuble qui est situé dans la rue de la Banque à Auxerre. Ce bâtiment était chargé d’histoire. Nous devons sa création à Napoléon III après une visite faite à la capitale de l’Yonne en 1866. Il a dû être agrandi en 1922, pour devenir un édifice spacieux de 1 500 mètres carrés. Mais, son architecture quelque peu surannée ne correspondait plus vraiment à nos besoins. Nous ne pouvons pas être de grands donneurs de leçon autour de la rigueur de la gestion publique et ne pas nous l’appliquer à nous-mêmes !

Cette mue de la Banque de France répond à des enjeux fondamentaux. Quels sont-ils ?

Primo, il s’agit de réaffirmer la plénitude de nos missions. Voire d’en ajouter de nouvelles. L’ancrage territorial auquel nous prétendons nous offre la possibilité d’être un grand service public de confiance et d’excellence. Secundo, nous souhaitons accroître fortement notre efficacité. En révisant nos organisations, nos processus, nos systèmes d’information. Cela nous a conduits à réduire, sur la période 2015/2020, nos effectifs de 25 % et nos dépenses de fonctionnement de 10 %. Enfin, et pour être tout à fait complet sur la question, l’amélioration du cadre d’activité professionnelle de nos équipes est devenue une priorité. Grâce à une modernisation des outils et des environnements de travail. Ce que nous voyons aujourd’hui à Auxerre en est le reflet. Comme cela l’a été en 2018 à Nevers. Comme cela le sera d’ici quelques mois à Belfort, Vesoul ou Lons-le-Saunier…

Pouvez-vous nous rappeler quels sont les publics concernés par vos activités ?

A Auxerre comme ailleurs, notre action est orientée vers les particuliers, les entreprises et les collectivités. Dans le cadre des particuliers, notre mission est de nous intéresser aux plus fragiles d’entre eux. Pour ce faire, nous avons tissé un réseau de partenariats éclectiques : banques, juges, chambres consulaires, les services de l’Etat et du Conseil départemental, les opérateurs publics. Au titre de l’année dernière, ce sont 1 235 dossiers de surendettement qui ont été déposés dans le département de l’Yonne. Nos services ont accueilli plus de 2 500 personnes autour des droits d’accès aux fichiers, du droit au compte. Depuis peu, les équipes du directeur départemental Jean-Claude BOUEROUX proposent des séances d’éducation financière. Dans le cadre du plafonnement des frais bancaires, la Banque de France a joué un rôle déterminant pour que les établissements s’engagent dans ce processus…

Vis-à-vis des entreprises, la Banque de France intervient au niveau de la médiation du crédit…

C’est exact. Là aussi, toutes nos équipes sont mobilisées auprès du tissu économique départemental. En 2018, mille six cents entreprises ont été visitées par nos soins au niveau de la Bourgogne Franche-Comté dont deux cents pour le seul territoire de l’Yonne. Ces dirigeants de société ont été contactés, rencontrés, autour de l’attribution de leur cotation. Certains, une vingtaine de responsables, ont été accompagnés ou orientés au titre de notre fonction de correspondant TPE (Très Petite Entreprise)…

Reste votre relation constructive avec les collectivités…

Nous travaillons en étroite osmose avec les chambres consulaires, la direction départementale des finances publiques, le Conseil départemental…Le partage de l’information économique est devenu une nécessité. Ce que nous voulons est simple : c’est le financement le plus sain de l’économie et de toutes ses composantes…

 

 

 


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A l’heure où s’écrivent ces lignes, nous ne connaissions pas encore le verdict des échéances européennes. Au moment où vous les lirez, nous saurons tout de leurs conséquences sur la composition de l’hémicycle dans le prochain Parlement. Toutefois, avant les élections, les résultats étaient presque connus d’avance. Les sondages, véritables pythies modernes, nous avaient déjà informé(e)s. Voire orienté(e)s ! D’ailleurs, on peut se demander pourquoi on ne remplace pas les élections par des sondages. Cela reviendrait quasiment au même et aurait l’avantage de moins imputer les caisses de l’Etat à les organiser !

TRIBUNE : Quoi qu’il en soit, nous savions déjà que le parti du président, La République en Marche, et le Rassemblement national étaient au coude à coude à la veille du scrutin. Le suspense a donc pris fin au soir de ce dimanche 26 mai. Désormais, nous savons. Alors, où en sommes-nous vraiment sur le devenir de l’Europe et l’impact de ces échéances sur le poids réel du président de la République ?

Dans les faits, environ 12 % des Français auront voté réellement pour l’Europe et le chef de l’Etat. Le même pourcentage de Français se sera, quant à lui, exprimé en faveur d’une formation politique qui utilise le parlement européen à des fins pernicieuses en rémunérant insidieusement ses militants !

Pourquoi, alors, 12 % seulement de votants ont donné leurs suffrages en faveur de ces deux partis ayant désormais le leadership en France ? Tout bonnement, parce que 50 % des Français auront voté avec leurs pieds. C’est-à-dire qu’ils auront choisi d’aller se promener par ce beau week-end du joli mois de mai, loin du marasme politique.

Voyons ce qu’est devenu ce grand espoir qu’a été l’Europe de Jean Monnet, Alcide de Gasperi, Paul-Henri Spaak,  Robert Schumann ? Une sinistre farce ! Un terrain de chasse réservé qui est désormais réservé à Goldman Sachs, au paradis fiscal luxembourgeois, aux GAFA et à la colossale entreprise de la Chine, baptisée « les nouvelles routes de la soie ».

Pologne, Irlande, Italie nous disent merci !

En ce qui concerne Goldman Sachs, tout le monde sait. C’est une hydre financière, à qui les gouvernements grecs successifs, conservateurs et socialistes, ont confié la tâche de falsifier leurs comptes pendant des années. Résultat : le contribuable français, entre autres citoyens européens, a sauvé le peuple grec d’une faillite inéluctable qui l’aurait plongé dans une terrible misère. Des centaines de milliards ont été ainsi engloutis en Grèce sous le sceau de l’Europe.

Comment dès lors le gouvernement grec remercie-t-il l’Europe et ses généreux donateurs que sont ses contribuables ? En se faisant l’une des portes d’entrée du fameux projet chinois grâce à la vente du port du Pirée. Le gouvernement grec fait entrer le cheval de Troie asiatique sur le Vieux continent avec toutes les incidences que cela implique. L’Italie est en train d’agir de façon identique en négociant avec la Chine une opération similaire.

Comment les Polonais ont-ils remercié l’Europe de les avoir accueillis en son sein et, comme pour l’Irlande, en déversant des milliards de fonds européens vers leurs peuples ? En achetant des avions de combat américains. Consternation et illogisme dans des pratiques qui devraient obsolètes au nom de la fraternité qui nous habite !

En ce qui concerne Goldman Sachs, la plaisanterie n’est pas finie. L’ancien président de la Commission européenne, José Barroso, sans la moindre pudeur, est devenu employé de ladite banque américaine. Il va pouvoir utiliser à bon escient son réseau de relations personnelles acquis grâce à son poste rémunéré par les européens.

Son successeur à la tête de la Commission européenne n’est autre que l’ancien Premier ministre du Luxembourg. Ce dernier a organisé de façon systématique l’installation de sociétés étrangères dans son pays en leur offrant des avantages fiscaux considérables au détriment des autres pays de l’Union. Parallèlement à cette politique de la honte, le Luxembourg demeure un paradis fiscal. C’est-à-dire un centre d’évasion de l’argent des contribuables que nous sommes au cœur de l’Europe.

L’Europe sombre vers un lent déclin…

Quant à l’Irlande, elle est sortie de sa misère séculaire grâce à son intégration. Et au Mississippi financier qu’a représenté le flot de financements européens déversés sur ce pays. Comment remercie-t-elle l’Europe ? Elle organise une concurrence déloyale vis-à-vis de ses partenaires qui l’ont tirée de neuf siècles de pauvreté en attirant les sièges de grandes sociétés américaines par une fiscalité extrêmement favorable.

Ainsi, entre les groupes américains puissants et dominateurs à l’Ouest et les nouveaux conquérants à l’Est que sont les Chinois, l’Europe sombre petit à petit vers le déclin. Avec l’assistance efficace, à la fois de ses dirigeants à Bruxelles, incapables et malhonnêtes, et l’appui de pays européens qui ont choisi l’ingratitude et la traîtrise à la cause européenne…

Nous sommes le 27 mai 2019 au moment où j’écris ces lignes. Les Français ont depuis voté. Mais rien n’aura changé dans les faits après ce nouveau scrutin. Celui de la poudre aux yeux ?

Emmanuel RACINE

 


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Son dernier ouvrage, « Le Diable s’habille en GAFA » publié en 2018, est un pavé dans la mare que chacun d’entre nous se doit de dévorer avec délectation. Ce brûlot fait toute la lumière contre l’un des plus grands scandales de ce nouveau siècle. Le vol sans vergogne, en absence de toutes autorisations, de nos données personnelles qui sont exploitées à des fins bassement commerciales et marketing par quatre entreprises américaines (GOOGLE, APPLE, FACEBOOK et AMAZON). Influenceur de talent qui a œuvré dans la sphère politique (François MITERRAND, Lionel JOSPIN mais aussi aux côtés de nombreux présidents africains), le cofondateur de l’agence publicitaire RSCG, structure absorbée par le groupe HAVAS en 1996, a répondu à l’invitation du collectif « S’engager pour Auxerre » dans le cadre d’un débat sociétal mettant en exergue le futur du commerce de proximité face à la prédominance du commerce en ligne. Entretien avec l’homme qui fit de François MITERRAND le dépositaire de la « Force tranquille » en 1981…

AUXERRE : A 85 ans, Jacques SEGUELA, le pape mondial de la publicité et de la communication, conserve toujours son sens de l’analyse et de l’humour à faire pâmer plus d’un politicien en campagne électorale. Le regard pétille. La courtoisie émane de ce grand monsieur de l’entrepreneuriat à la française. Lui qui est devenu au fil de plusieurs décades le chantre de la communication ingénieuse et percutante. Un homme de slogan qui a toujours su faire mouche dans le style et dans la forme.

Son ultime opus (il est venu expliciter la texture à Auxerre) lui offre l’opportunité  de parler face à un auditoire attentif à ses meilleures feuilles. Le titre de l’ouvrage joue sur les mots. « Le Diable s’habille en GAFA » ! Tout un programme dont il va défendre pied à pied le moindre argument dans un long réquisitoire contre l’hégémonie outrancière de ces quatre sociétés qui composent les GAFA et qui illustrent la puissance américaine qu’il abhorre.

Mais, avant que l’homme prodige ne s’exprime à l’estrade, le point presse aura permis de mieux cerner sa vision personnelle de la situation. Et de ses réels enjeux. Complexes mais pas encore inaltérables si, nous autres Français, prenons enfin le taureau par les cornes et réagissons au plus vite !

Jacques SEGUELA n’avait pas fait de come-back public dans la capitale de l’Yonne depuis 1979. Date à laquelle son ami Jean-Pierre SOISSON lui avait demandé de réaliser une affiche pour sa campagne électorale…

« Quand j’ai reçu la proposition de conférence de l’équipe de « S’engager pour Auxerre », je ne pouvais pas faire autrement que de me rendre dans la ville de mon ami Jean-Pierre ! ».

Se protéger de l’environnement pernicieux des GAFA…

Mais, très vite, l’orateur du jour fait l’impasse sur ses souvenirs pour mieux incriminer par qui le déséquilibre planétaire est en train d’arriver. « Si l’on ne fait rien, les GAFA vont détruire le monde. Il est nécessaire de les limiter et ce, pour trois raisons. Les GAFA aujourd’hui, cela équivaut à la constitution d’un état numérique qui représente une fois et demi le PIB de la France. Dans une décennie, si cela continue ainsi, ce sera dix fois plus que celui de l’Europe. Voire celui du globe dans vingt ans ! C’est incroyable. Comment avons-nous pu laisser faire cela et accorder autant de pouvoir à quatre entreprises américaines qui pèsent plus lourd économiquement que la Chine et l’Europe réunies ? Elles ont enregistré dans leur cloud toutes nos données personnelles. C’est le hold-up du siècle ! En outre, elles ont volé toutes ces données sans copyright et sans bourse déliée. Cela représente pour chaque Français un équivalent de deux mille euros par an, soit pour une vie un total de 50 000 euros ! ».

Le publicitaire n’en démord pas : il est grand temps que cette hégémonie internationale cesse. Pour lui, la manière de pratiquer de ces structures empiriques est proprement irresponsable.

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« Ils se sont attaqués à nos gosses, vilipende le patron du groupe HAVAS. C’est pire que tout. Ils sont désormais capables de capter toutes nos conversations afin de mieux les utiliser dans dix ans. Je ne veux pas de ce monde-là. Certes, on ne peut pas être contre le progrès ni l’intelligence artificielle ; mais, il faut arriver à se protéger convenablement. N’oublions jamais que tous les progrès induisent des catastrophes : le jour où l’homme a inventé la roue, il a ainsi provoqué les accidents de la route ! Donc, il faut que l’Etat crée des moyens de prévention numérique tout en conservant les bons côtés du système et en supprimant ses effets pernicieux… ».

Avec QWANT, la France dispose d’un outil dont il faut assurer la promotion…

La taxation des GAFA représente plus qu’une évidence pour l’homme d’affaires. « C’est une obligation morale, clame-t-il avec véhémence, mais attention, il ne faut pas leur prélever juste cinq cents millions d’euros à l’année mais bel et bien leur prendre cinq milliards d’euros ! Ces structures en ont largement les capacités financières ».

Puis, très au fait des règlementations européennes, il rappelle que 26 pays de l’Union ont déjà adopté le principe d’un dispositif fiscal renforcé contre le dumping fiscal des GAFA.

« Même Donald TRUMP s’est emparé de ce dossier à son compte afin d’appliquer un règlement identique aux Etats-Unis. La Chine a choisi de contourner la problématique en développant ses propres équivalences avec la création de plusieurs plateformes (ALI BABA,…). Cet état de fait représente aussi l’une des causes de la guerre commerciale sino-américaine. Mais, personnellement, j’attends énormément du réveil de deux continents du futur que sont l’Inde (plus d’1,7 milliard d’humains) et de l’Afrique qui jouera un rôle majeur à l’avenir. Si avec l’Europe, nous parvenions à développer un système de régulation puissant, nous pourrions aisément étouffer les velléités conquérantes et hégémoniques de la Chine et des Etats-Unis sur le sujet… ».

Reste l’incontournable question qui revient sur toutes les lèvres depuis tant d’années : pourquoi l’Europe ne possède-t-elle pas encore ses propres plateformes numériques ?

« Ah, ça ! répond évasivement Jacques SEGUELA, dubitatif et décontenancé, comment se fait-il effectivement que les Français, bien avant les Européens, ne disposent pas encore de ces outils ! Eux qui ont tout inventé de la communication. Quand on pense à Charles HAVAS qui est le génial créateur de la publicité survenue avec son agence il y a 185 ans. Les Français sont à l’origine de la photographie avec Nicéphore NIEPCE, du cinéma avec les frères LUMIERE, de la télévision couleur, de la première société d’achat d’espace publicitaire, de l’agence de publicité telle que nous la connaissons, de la carte à puce (avec l’Angleterre et la Suisse).

Que seraient aujourd’hui les GAFA s’ils n’avaient pas bénéficié de toutes ses technologies françaises ? Il faut que la France se relève enfin les manches et redevienne compétitive sur la scène internationale. Comme autrefois ! ».

Le charismatique publicitaire ne pouvait clore cet entretien à bâtons rompus sans évoquer le concurrent direct de GOOGLE : QWANT. Dont il prépare le story-board dans le cadre d’une future campagne promotionnelle à travers l’Europe.

« Aujourd’hui, ce concept technologique se veut plus moderne que GOOGLE, précise-t-il en fin connaisseur de l’outil, le moteur de recherche possède des dispositions graphiques que le serveur américain ne décline absolument pas. Son concepteur, mon ami Jean-Manuel ROZAN, se refuse au vol des données. S’il en utilise l’usage, c’est avec l’accord des sources qu’ils rétribuent. Il faut adopter ce concept à l’ensemble de l’Europe. D’ailleurs, récemment, Emmanuel MACRON a demandé à toutes ses administrations de n’employer que cette plateforme dans leurs services. Chaque entrepreneur français et européen devrait avoir la même attitude protectionniste. C’est le choix stratégique vers lequel nous avons opté chez HAVAS… ».

Une manière pertinente et tangible de réaffirmer son indépendance vis-à-vis de l’ogre Américain…

 


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Résilience, esprit d’équipe, humanisme, combativité…le sportif de l’extrême et conférencier, amputé des deux bras et de deux jambes à la suite d’un arc électrique lors d’une intervention professionnelle, distillera des messages très forts lors de la « Nuit des Entreprises ». L’évènement, concocté par la Confédération des petites et moyennes entreprises de l’Yonne, se déroulera le jeudi 20 juin à la salle des fêtes de VENOY…

AUXERRE : Auteur de l’ouvrage, devenu depuis un best-seller, « J’ai décidé de vivre », l’aventurier, sportif de l’extrême et consultant en entreprises Philippe CROIZON devrait délivrer un témoignage très poignant, comme à son habitude, lors de la future intervention qui ne manquera pas d’interpeller les adhérents du syndicat patronal.

Les dirigeants d’entreprise, membres de la CPME 89, auront ainsi tout le loisir de pouvoir se ressourcer au contact de cet orateur hors pair qui depuis son terrible accident survenu sur une ligne à haute tension parcourt des milliers de kilomètres à la rencontre du public.

En 2015, Philippe CROIZON, associé à l’époque au régional de l’étape, Arnaud CHASSERY avec lequel il tenta l’incroyable aventure humaine de traverser plusieurs isthmes séparant les cinq continents, avait participé à la soirée commémorative du quarantième anniversaire du CIFA de l’Yonne.

Ce fut une soirée mémorable qui fit salle comble où le charismatique personnage expliqua non sans humour et avec un sens oratoire de belle facture son chemin de vie si atypique.

Il en sera sans doute de même ce jeudi 20 juin. Plusieurs partenaires (Chambre de Commerce et d’Industrie, Harmonie Mutuelle, Groupama Paris Val-de-Loire,…) soutiennent l’initiative, voulue par le président départemental du syndicat, Olivier TRICON.

C’est la secrétaire déléguée Emmanuelle MIREDIN et la commission ad hoc liée à la communication qui élaborent depuis plusieurs semaines le fil rouge de cette animation devant ponctuer une riche saison 2018/2019.


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