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Bon, c’est sûr : la nouvelle, annoncée via un communiqué de presse officiel réalisé par la Ville d’Auxerre et Le Silex, organisateur du fameux rendez-vous estival, n’est pas bonne du tout pour la sphère culturelle et ses retombées. Nonobstant ses 52 000 spectateurs, accueillis en trois jours en juin dernier, la manifestation de la scène rock underground et musique du monde ne bénéficiera donc pas de son édition annuelle en 2024. Un rideau définitif qui est tombé pour des raisons économiques et la récurrente proximité des Jeux de Paris, en matière de sécurité…

 

AUXERRE: C’est déjà le clap de fin pour l’édition 2024 du fameux CATALPA Festival ! Un évènementiel mort-né dans l’œuf avant même d’avoir existé. Malgré les records d’affluence obtenus la saison dernière – une jauge de plus de 52 000 spectateurs enregistrés durant les trois jours qu’aura duré cette animation accueillie en juin au Parc de l’Arbre Sec -, les organisateurs ont décidé d’un commun accord – sans doute une décision qui ne fut pas aussi simple à trancher – de faire un break et de positionner l’un des moments forts de la saison estivale auxerroise sur la case stop.

Du moins pour une année avant de reprendre l’exercice, sous une toute autre formule. On imagine déjà la stupéfaction chez les festivaliers qui ne s’attendaient pas à une telle désillusion, celle de ne pas vivre un week-end de juin culturel sympa et musical aux abords de l’Yonne…

 

Une pause salvatrice pour faire retomber le soufflé

 

La Ville d’Auxerre et Le Silex, à l’origine du CATALPA Festival, via son association Service Compris – elle bénéficie d’une délégation de service public lui permettant de gérer cet évènement -, expliquent les raisons de ce report d’une année en toute vérité. Et cette fois-ci, cela n’est pas imputable à une quelconque crise sanitaire !

Manifestation gratuite, ayant déjà vécue douze éditions auparavant, le CATALPA Festival nécessite un budget global de plus de 400 000 euros. La Ville d’Auxerre en est le principal financeur, à travers une subvention de 160 000 euros.

Quant à l’Agglomération de l’Auxerrois, elle injecte une enveloppe de 50 000 euros dans le concept. Des coups de pouce de la part des deux collectivités qui ont singulièrement augmenté en 2023 : 210 000 euros contre 180 000 euros lors de l’édition 2019.

Il ne faut donc pas être un chantre de l’arithmétique pour comprendre que d’année en année les budgets de la manifestation artistique s’envolent, alors qu’il n’y a aucune recette à mettre en face, obtenue de la part du public. Pire : l’édition 2023 se situe même dans le rouge, avec un déficit de 45 000 euros ! Devant cet effet de surchauffe, et par les temps qui courent, il était nécessaire pour le team organisationnel de débrancher les compteurs et laisser reposer le soufflé. Le temps peut-être, salvateur, de trouver un modèle économique moins gourmand et plus compatible à la conjoncture inflationniste du moment ?

Quant aux raisons de cette hausse exponentielle des budgets, elles sont mentionnées par le document, adressé aux médias du département. En premier lieu, il y a les contrats de production des artistes en très forte hausse. Car, eux, ils ne se jouent pas gratuitement et c’est bien légitime !

En sus, notons aussi les frais générés par la hausse de l’énergie – cela se retrouve décidément partout ! -, et les coûts techniques très importants, depuis le redémarrage de l’évènement après la période COVID.

 

Vers l’élaboration d’un nouveau modèle économique

 

Mais, le contexte évènementiel est loin d’être fameux en cette année olympique en France. Certes, les Jeux d’été ne s’organisent qu’une fois par siècle dans l’Hexagone, mais là aussi les perspectives ne sont guère optimistes, côté logistique et surtout sécuritaire. Le gouvernement, très (trop) précautionneux, a interdit l’organisation de concerts de musiques actuelles dans le pays entre le 18 juillet et le 11 août. Logique, il s’agit de mobiliser l’ensemble des forces de l’ordre vers Paris et l’Ile-de-France du fait de l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques dans la capitale. Au détriment, c’est dommage des manifestations concoctées en province dans le même laps de temps…

D’où un risque de déclassement artistique du CATALPA Festival auxerrois, obligé sans doute de réunir des artistes de moindre notoriété et de voir ses coûts de production augmentés à la vitesse optimale. Conséquence : l’association Service Compris et la Ville d’Auxerre, prudentes, ont décidé de ne pas subir une augmentation inexorable du déficit, remettant de facto le principe de gratuité de la manifestation.

Une gratuité qui est d’ailleurs remise en cause dans bon nombre de manifestations accueillies aujourd’hui en France quand elles l’étaient. Le CATALPA Festival ne déroge donc pas à la règle de cette poussée inflationniste inévitable, se devant de réfléchir à l’élaboration d’un nouveau modèle économique plus pérenne et…excédentaire.

Les organisateurs prévoient un retour de la manifestation culturelle à l’été 2025. Oui, sans doute, mais sous quelle forme ? On ne sait que peu de choses à date. Si ce n’est qu’un travail de concertation devrait rapidement s’engager avec les partenaires institutionnels et privés du CATALPA ainsi que le public (qui et comment ?) pour échafauder la nouvelle construction de cet édifice. Seule chose promise par les organisateurs : la conservation de la gratuité qui fait le sel de ce rendez-vous estival de masse, populaire et festif. Une gratuité, certes, mais pour combien de temps dans un contexte économique qui réclame chaque jour davantage d’argent…

 

Thierry BRET

 

 


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Le programme, sur l’affiche, se voulait plutôt alléchant. Echanges avec des sportifs handicapés, expériences insolites à vivre dans un fauteuil, découvertes des activités paralympiques, quizz afin de réfléchir sur les bienfaits de la cohésion sociale… : les collégiens du Tonnerrois ont eu tout le loisir de pouvoir approfondir leurs connaissances sur un domaine qu’ils ne maîtrisaient pas, ou presque pas en amont, à savoir la vie d’un sportif, atteint d’un handicap…Au bout du compte, l’expérience a été réussie !

 

TONNERRE : Pédagogie, quand tu nous tiens ! Le 16 novembre dernier, le Conseil départemental de l’Yonne avait décliné une opération similaire de sensibilisation auprès des jeunes générations dans un gymnase du Sénonais. Cette fois-ci, rebelote ! C’était au tour du complexe sportif Abel MINARD de Tonnerre d’accueillir la Journée paralympique à destination des collégiens de l’Yonne. Environ 250 potaches dont une vingtaine en provenance des établissements et services médico-sociaux du terroir, prenaient date avec ce rendez-vous.

Pour combler leur manque d’informations vis-à-vis de ce sujet, rien de tel qu’une douzaine d’activités sportives à découvrir et à pratiquer séance tenante dans le gymnase local. Au programme de ces réjouissances qui in fine auront convaincu à peu près tout le monde de leur pertinence, tout en favorisant la cohésion sociale entre personnes valides et invalides, basket fauteuil, tir à l’arc, tennis de table, escalade, goal ball, rugby fauteuil, etc.

 

 

Des collégiens qui au-delà de leur immersion en situation physique purent également s’entretenir avec des sportifs paralympiques internationaux (Sébastien EVANNO et Samir GOUTALI), visiblement heureux d’être là !

Quelques élus, certes peu nombreux, s’étaient déplacés pour assister à cette communion joyeuse entre jeunes valides et handicapés. Parmi eux, Catherine MAUDET, elle, a pu symboliquement émarger sur la feuille des présences ! Ravie de soutenir cette opération.

« C’est formidable de voir ces jeunes gens en situation de handicap ou pas se mélanger et passer du temps ensemble, confia-t-elle, cela fait vraiment chaud au cœur ! ».

 

 

 

Et si les adultes suivaient la même initiative ?!

 

En charge du volet handicap au sein du Conseil départemental, l’élue de l’Yonne a confirmé que ce type d’initiative allait se poursuivre sur le territoire. C’est avec la complicité de tous les partenaires agissant dans le milieu du handicap que cette opération a pu se réaliser dans cet esprit bon enfant qui l’a caractérisé. Rappelons que la Maison départementale des Personnes Handicapées de l’Yonne en assure la coordination avec le service des sports du CD 89, le concours du Comité départemental Olympique et Sportif (CDOS 89), le Comité départemental de Sport Adapté et le Comité départemental handisport de l’Yonne. Signalons que l’agence sportive HANDIAMO est également intervenue sur cette manifestation afin de faire profiter de sa compétence dans le domaine des manifestations de sensibilisation aux sports paralympiques.

Reste à savoir si les adultes ne pourraient pas bénéficier à leur tour – ils en auraient grandement besoin au niveau du civisme et du respect d’autrui ! – de la même initiative. Un remake de l’émission audiovisuelle, « Vie ma vie » en quelque sorte !

« Pourquoi pas ? a répondu Catherine MAUDET, mais avec Yonne Sport Senior, une autre génération de personnes concernées par les atteintes physiques peuvent profiter de cette campagne de sensibilisation annuelle, mise en place avec le concours des collectivités locales… ».

Un Conseil départemental en forme olympique, ces temps-ci ! En effet, l’organe institutionnel multiplie les occasions de promouvoir les Jeux de Paris mais également la pratique des activités physiques dès que l’opportunité lui en est donnée !

 

Thierry BRET

 

 


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C’est une nouvelle ligne à ajouter sur la carte de visite. Ou plus exactement parmi les nombreuses attributions exercées par le réseau régional du conseil et de l’expertise comptable. D’ailleurs, si le concept n’existait pas, il aurait fallu l’inventer tôt ou tard ! A l’instar de ce qui se pratique déjà dans d’autres contrées de l’Hexagone. Après les présentations de FERMOSCOPIE – vision globale et analytique très poussée du monde de l’agriculture -, CERFRANCE BFC vient de dévoiler les dessous de son nouvel outil informatif et très éclairant, VITISCOPIE, une somme d’éléments de référence permettant de mieux appréhender la filière de la viticulture en Bourgogne Franche-Comté.

 

VERMENTON : Le concept semble déjà bien rodé. Testé il y a quelques jours à Beaune avec un focus très détaillé sur l’activité viticole de la Côte d’Or, que l’on ne présente plus !, CERFRANCE Bourgogne Franche-Comté a décidé de remettre le couvert, ce mercredi, invitant les professionnels de la viticulture et les spécialistes des chiffres en mode comptabilité à s’interroger davantage sur ce qui préoccupe la corporation. Un secteur d’activités qui aura connu comme tant d’autres les affres de l’après COVID, les soubresauts de la géopolitique internationale, sans omettre la crise inflationniste et la récurrente problématique du recrutement !

C’est sous les voûtes séculaires de la magnifique abbaye de REIGNY, haut lieu patrimonial et historique réhabilité par le couple Béatrice et Louis-Marie MAUVAIS, ayant accueilli jadis des moines cisterciens, que CERFRANCE BFC avait choisi de se poser, en proposant un évènementiel constructif de plus de deux heures, entremêlés de présentations et d’échanges interactifs.

 

Un souvenir à Jacques CHANCEL ?

 

Nom de code de ce concept porté pour la première fois dans l’Yonne sur les fonts baptismaux : VITISCOPIE ! Une appellation issue de la même veine que les fameuses sessions didactiques offrant une orientation globale de l’univers agricole, FERMOSCOPIE que le réseau d’esthètes es comptabilité et expertise décline déjà dans le landerneau régional depuis plusieurs années. Serait-ce d’ailleurs un petit clin d’œil au regretté homme de lettres et de média, Jacques CHANCEL, qui nous régalait antan sur les ondes hertziennes (celles de France Inter) avec sa célèbre émission culturelle, « RADIOSCOPIE » ?

Là ne fut pas la question posée au directeur général de CERFRANCE BFC, Thomas LEMAITRE, qui expliqua les contours de ce rendez-vous bien physique celui-ci dans l’une des salles de réception de la magnifique abbaye.

« Avec cette animation, devait-il souligner, CERFRANCE BFC propose une analyse fine et détaillée du monde de la viticulture. On est reparti sur des données comparatives qui remontent à 2015 pour étayer nos débats. L’objectif étant d’amener une sorte de projection sur les années à venir… ».

 

Inscrire le concept dans le temps avec des analyses fines…

 

Parmi les interrogations incontournables du public : le positionnement actuel de la filière viticole face aux marchés, mais face aussi aux autres vignobles de l’Hexagone, sachant que la viticulture bourguignonne se distingue des autres régions viticoles françaises, avec des cours qui se tiennent, voire en forte progression et des volumes qui se vendent.

« On rentre dans une seconde récolte pleine, ajoute le directeur général de CERFRANCE BFC, mais il y aussi un autre sujet qui sera creusé via notre intervenant Olivier BAS - ancien vice-président du groupe HAVAS, auteur et enseignant à la Sorbonne spécialisé sur les changements qui impactent le monde du travail - sur l’envie, facteur d’attractivité et de fidélisation des jeunes générations… ».

On l’aura compris, l’autre intérêt de cette manifestation aura été de faire un focus précis et de s’appesantir sur les problématiques de recrutement dans la filière. Notamment les ouvriers viticoles qui font défaut dans les domaines. Un véritable paradoxe en fait ! Le secteur de la viticulture a de forts besoins de recrues nouvelles et permanentes.

Un concept VITISCOPIE qui tombe à pic, c’est certain. « Un concept essentiel, insistera Thomas LEMAITRE, l’idée est d’inscrire dans le paysage un focus viticole annuel sur nos deux secteurs majeurs que sont la Côte de Beaune et le secteur de Chablis/Auxerre. Cela va nous permettre d’apporter une expertise plus fine... ».

S’il n’existait pas, il aurait fallu le créer, avons-nous dit !

 

Thierry BRET

 


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Rêver d’un métier, c’est bien ; dénicher le métier de ses rêves, c’est mieux. Pour sa seconde édition, le Salon de l’étudiant a fait le plein à Auxerrexpo, proposant à un public de collégiens et lycéens, mais aussi de jeunes en reconversion, de découvrir tout un panel de cursus de formation souvent insoupçonnés, pour beaucoup présents dans le département ou sur le territoire bourguignon.

 

AUXERRE : Que l’on soit en quête d’études longues post-Bac ou de formations en alternance, trouver un métier n’est pas toujours chose aisée pour des jeunes en mal d’avenir. La tâche s’apparente le plus souvent à un parcours du combattant. Le salon de l’étudiant qui s’est tenu deux jours durant à Auxerrexpo, aura pour beaucoup permis d’entrevoir des pistes, voire de se forger des projets, au travers de la soixantaine d’organismes présents. Pilote de chasse, hôtellerie restauration, développeur informatique, ébéniste d’art, métiers de l’industrie ou de la santé… Un inventaire que n’aurait pas renié le regretté Jacques PREVERT, témoin de la quantité de formations proposées et des débouchés possibles dès lors que naît une passion.

 

Sortir de sa zone de confort et intégrer un métier où il y a de l’éthique

 

Comme souvent avec ce type d’évènements, il y avait foule sur le pôle sécurité, englobant à la fois les stands de l’armée, de la police ou des pompiers Un engouement dû en partie au prestige de l’uniforme, reconnait Fendi, pompier professionnel depuis six ans, mais pas seulement : « c’est aussi lié au désir de se sortir de sa zone de confort, d’intégrer un métier avec des mots clé parlant à tout le monde, comme cohésion, éthique, secours aux personnes… ».

A deux pas de là, Arnaud et Louise échangent depuis une dizaine de minutes. Le premier est chargé de recrutement à l’échelle de la Bourgogne Franche-Comté au sein de la police nationale, après plus de vingt ans en qualité d’enquêteur ; la seconde est une jeune adolescente accompagnée de sa maman, qui cherche à tracer sa route au milieu de la « jungle » des formations possibles.

« C’est un métier difficile, exigeant, où l’on ne compte pas ses heures, même si elles seront récupérées. On a affaire à la mort, au pire de l’humanité parfois. Un monde où l’on peut le matin escorter un Président de la République, et le soir venu, aller ramasser « Gérard », clochard complètement désociabilisé, alcoolique, qui va nous gueuler dessus et vomir dans la voiture… ».

Par-delà le discours « trash » d’Arnaud, la passion d’un métier et la volonté de convaincre un jeune que tout est possible dès lors que la volonté est présente. Louise semble convaincue, mais avec quelques doutes en bandoulière : « je ne suis pas certaine de pouvoir passer les épreuves physiques de sélection, mais je vais m’accrocher… ».

 

 

Le bâtiment, la voie rapide à l’entrepreneuriat

 

Difficile pour la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne de rivaliser avec l’aura de l’uniforme ! Pour son président, Jean-Pierre RICHARD, l’important est bien d’être présent : « nous sommes au début du commencement de la remontée ! Les gens prennent enfin conscience que parfois, plus on est diplômé, plus ça fait mal quand on est au chômage… ».

Si le bâtiment peine encore à recruter, ses atouts sont multiples, à commencer par une rémunération de ses apprentis supérieure de 25 % aux autres filières, souligne fièrement celui qui est également président de la CAPEB : « il est à noter aussi que c’est, je pense, la voie la plus rapide pour accéder au statut de patron… ».

Un univers de plus en plus technique, où les anciens d’un niveau CAP sont en train de prendre leur retraite, remplacés très souvent par des personnes en reconversion après de longues études et une ébauche de carrière avortée : « avec en poche un BTS économie ou gestion, augmentant d’autant le niveau des futurs artisans… ».  

 

Des métiers en tension faute de ressources

 

Même déficit de notoriété pour les métiers de l’industrie et de la métallurgie, reconnaît Edita KOZAR, en charge du développement de la formation initiale au pôle formation d’Auxerre : « sur un salon de ce type, l’on s’aperçoit que la plupart des visiteurs n’imaginent même pas le champ des formations proposées, allant du CAP au Master en passant par BAC et BTS. Chaque année, nous accueillons plus de 600 jeunes apprentis, avec un taux de réussite aux examens de 92 % et une entrée dans la vie active pour 86 % d’entre eux après leur diplôme… ».

Reste à savoir si la ligne virtuelle d’usinage couplée à une batterie d’écrans de contrôle présentée à bord d’une semi-remorque sillonnant toute la Bourgogne et les arguments avancés feront naître de nouvelles vocations. Il y a urgence et le secteur recrute à tour de bras : « nos entreprises ont besoin de compétences et aujourd’hui, beaucoup de métiers sont en tension faute de ressources… ».

C’est en famille que Théo VILLAIN, croisé sur le stand de l’armée de l’air, est venu se renseigner pour faire de son rêve une réalité : devenir un jour pilote de chasse. Pas plus perturbé que cela, d’avoir un jour à quitter la maison familiale au sortir de la seconde pour intégrer une école militaire à Saintes. Elève de 1ère en Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant, son frère Lucas est également en quête de renseignements : « je cherche surtout des études courtes et professionnelles après le Bac, ingénieur, ça ne me plaît pas trop. Je préfère le BTS et vise le machinisme agricole… ».

Bonne pioche ! Le secteur est lui aussi en mal de recrutement et embauche à tour de bras. Gaelle, aujourd’hui en 4e, attendra un peu pour se positionner. « Il y a moins urgence », explique Yannick, leur père, tout en soulignant le bien fondé d’un salon de ce type : « ici, nous sommes dans le concret, avec la possibilité de rencontrer un maximum de personnes et l’avantage d’avoir plusieurs établissements sur un même site, cela évite d’avoir à multiplier les journées Portes Ouvertes…».

 

 

Des études supérieures dans l’Yonne ? Oui, c’est possible !

 

« Mes études supérieures dans l’Yonne »… Un slogan affiché fièrement sur le stand de la CCI ne pouvant qu’interpeller positivement des parents en mal de logement, pour leur progéniture tentée de poursuivre leur cursus en dehors du territoire. Il y a longtemps que la chambre consulaire propose au registre de ses formations, un BTS commercial en alternance, Hervé AUBERGER, directeur du pôle Emploi Formation se souvient : « plus de quinze ans que l’on a une école de commerce sur Sens. On nous a pris pour des fous à l’époque, personne n’y croyait, considérant que les études supérieures ne pouvaient se faire qu’à Paris ou Dijon mais surtout pas dans l’Yonne… ».

Une « évasion » préjudiciable aux entreprises du département : « il est important de lutter contre cela, car notre territoire a besoin de garder ses jeunes ressources et ses jeunes talents et notre département a de vrais atouts pour développer l’enseignement supérieur, notamment la qualité de vie… ».

Même tonalité dans le discours de François-Xavier WILLIG, chef d’établissement du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, qui ouvrira prochainement un bachelor « Responsable de Zone Import-Export », point d’orgue de la formation BTS commerce international initialement proposée : « on passera ainsi à BAC + 3 et cela fait partie de ce que recherchent nos étudiants. Nous sommes d’ailleurs en train de travailler pour élargir la zone et imaginer que des jeunes de Dijon ou Paris viennent pour cela jusque chez nous. Il n’y a pas de raison que cela soit toujours dans le même sens… ».

Beau pied de nez à une idée préconçue, sous-entendant jusqu’alors que sans passage par la capitale ou la cité des Ducs de Bourgogne, point de salut !

 

Dominique BERNERD

 

 


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Il se dit têtu et engagé. Fidèle et loyal vis-à-vis des autres, aussi. Exigeant envers lui-même, dévoué et rigoureux, le natif de la vierge qu’est Ludovic DAME sait qu’il endosse une vêture adaptable à ses ambitions professionnelles. Pourtant, le challenge n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Car succéder à l’inamovible Jacques BLANCHOT, seize années à la tête de la direction des établissements départementaux de GROUPAMA PVL dans l’Yonne mais également en Seine-et-Marne, s’apparente presque à un pari des plus fous !

 

AUXERRE : Dans la vie, il a deux passions ce fringuant jeune homme de 46 ans ! Il le dit lui-même en empruntant une célèbre expression méridionale : « je suis fada du numérique ! ». Pourtant, que je sache, Biarritz où il a donné son premier souffle d’existence au monde ne se situe pas vraiment près de la Canebière ! Mais, c’est ainsi. Le garçon aime le soleil et la chaleur, de celle qui rayonne visiblement dans son âme quand il parle de lui. Il se livre avec sincérité.

Ludovic DAME (damé) avec un accent aigue sur le « e » au titre de la prononciation, a poussé le luxe, à son domicile, de s’installer une table basse connectée dans son salon ! « J’ai toujours été dingue de ces nouvelles technologies, précise-t-il le regard presque émerveillé dans les yeux. Les tablettes, les Go Pro, les drones, je le vis avec un réel enthousiasme…». On dirait un grand gamin !

L’autre versant de sa personnalité se rapporte à la chose automobile. Le nouveau patron de GROUPAMA dans l’Yonne et la Seine-et-Marne aime les sports mécaniques. Tant mieux ! Car, l’assureur mutualiste possède parmi ses innombrables activités la gestion du centre de sécurité, CENTAURE, situé en lisière de la Francilienne en Seine-et-Marne où régulièrement néophytes de la conduite automobile et férus de sensations fortes s’y retrouvent avec plaisir pour y parfaire les techniques de la maîtrise de leur véhicule. Via des obstacles et des exercices appropriés.

 

Tomber dans la potion magique de l’assurance mutualiste

 

Le numérique et l’automobile. Curieuses martingales pour ce natif de la vierge, un signe plutôt calme et éthéré d’ordinaire ! Oui, mais ce sont là les archétypes même d’un responsable entrepreneurial dans le vent qui se doit de gérer de façon optimale la destinée de deux caisses départementales de GROUPAMA, celle de l’Yonne et de la Seine-et-Marne.

Perfectionniste jusqu’au bout des ongles, volontaire, Ludovic DAME est aussi un humaniste convaincu. « Toutes les causes soutenues par mon groupe assurantiel me conviennent parfaitement, commente-t-il, je pense aux enfants malades avec l’association des Petits Princes, mais aussi à la déclinaison de ce programme hexagonal de former plus d’un million de nos concitoyens aux gestes qui sauvent via le concours de secouristes ou de représentants des forces de l’ordre… ».

En la matière, GROUPAMA n’est pas en reste avec ses opérations « Dix de Conduite », la prévention aux cyber-attaques et à la sécurité destinée aux seniors, le rayonnement par la cohésion sociale via les valeurs du sport. Le soutien à l’éducation, aussi, en encourageant les jeunes à suivre le BTS assurance et son enseignement, distillés à Toucy ou à Troyes.

Lui, Ludovic, il est tombé dans cette potion magique du mutualisme et de la solidarité, il y a 24 ans de cela. Pourtant, il a longtemps hésité avant de devenir professeur d’espagnol, ayant effectué ses primes études à l’Université de lettres de Dijon. Mais, la langue de PICASSO et de CERVANTES ne l’ont pas plus inspiré que cela, au bout du compte ! C’est dans le domaine commercial que notre homme s’engage au tout début des années 2000, signant un premier contrat chez GROUPAMA. L’affectation lui plaît : ce sera la vitrine commerciale d’Avallon !

« Cela m’a plu, concède-t-il, je suis devenu chargé clientèle agricole durant six années de mon existence… ».

 

Etre sensible aux valeurs humaines…

 

Le garçon a de l’envie. Il fait ses gammes en apprenant tout ce qui est bon à prendre. La production, le terrain, les sinistres, ses premiers pas en qualité de coordonnateur, avant de devenir manager ! Avec un terrain de prédilection qui lui est cher et qui lui va comme un gant : le secteur automobile ! Un département où le nombre de sinistres annuels dépasse allègrement les 60 000 dossiers ! En sus, Ludovic DAME est cornaqué par Maître Jacques BLANCHOT qui a repéré en lui de véritables atouts de leader et de décisionnaire. Cela va le placer sur orbite. En 2021 où il s’installe à Amiens, la belle ville de la Somme réputée pour sa majestueuse cathédrale gothique et de manière anecdotique par les macarons de la famille de… Brigitte MACRON ! Il y reste deux ans avant d’effectuer son come-back par la grande porte en 2023…

Le 01er octobre, il assume la succession de Jacques BLANCHOT, méritant retraité aux multiples occupations, à la tête de vingt-trois caisses locales réparties sur les deux départements, la Seine-et-Marne et l’Yonne.

« Mon credo, c’est d’apporter de la qualité dans la relation client, souligne-t-il, sans oublier d’augmenter le sociétariat au sein du groupe mutualiste… ».

Une feuille de route qui s’appuie sur une solide force de frappe, comprenant 120 technico-commerciaux.

Quelle griffe va-t-il apporter dans sa gestion au quotidien de la fonction managériale ?

« J’ai une vision macro et micro économique, souffle-t-il, je suis très proche de mes équipes. Je suis sensible aux valeurs humaines. Je serai un directeur de nouvelle génération… ».

Avancer ensemble, créer de la valorisation : autant de mots qu’il emploie pour indiquer le cap à ses collaborateurs. Une équipe qui le lui rend bien et qui se sent comme du temps de Jacques BLANCHOT en parfaite osmose avec leur capitaine de jeu.

Ludovic DAME ? Un nom à ajouter à son carnet d’adresse pour les décideurs de l’économie et les partenaires institutionnels. C’est sûr : ce garçon fera parler de lui dans les mois à venir, lui qui incarne les valeurs de cette entreprise assurantielle, vouée à s’ancrer davantage encore sur le territoire…

 

Thierry BRET

 

 


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