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Ils sont toujours sur leur petit nuage de lendemain de réussite électorale, les représentants du mouvement écologiste ! Observant que bon nombre de leurs concitoyens, toutes obédiences confondues, s’intéressent de plus en plus à leurs propositions favorables à la sauvegarde de l’environnement et à l’amélioration de la qualité de vie, leurs leaders charismatiques se lancent dans la course des municipales avec la ferme intention de les gagner ! Que l’on ne s’y trompe pas : le ticket Maud NAVARRE/Denis ROYCOURT, soutenu par le porte-parole national d’EELV Julien BAYOU, se projette d’ores et déjà sur le second tour…

AUXERRE : Face à l’urgence, il faut agir ! Fort de ce postulat, le programme Auxerre Ecologie 2020 n’a donc pas tardé à se déclarer dans l’âpre course des municipales. Avec la volonté farouche d’y jouer les premiers rôles.

Les chefs de file de ce collectif qui se construit très loin des accords d’appareil habituels et des luttes partisanes belliqueuses, ont reçu le soutien officiel du porte-parole national d’Europe Ecologie Les Verts, Julien BAYOU. En visite dans la préfecture de l’Yonne, ce dernier est venu apporter sa bénédiction au duo paritaire qui pilote les opérations ; c’est-à-dire Maud NAVARRE et son corollaire à la Ville d’Auxerre car, ils en sont tous deux des élus, Denis ROYCOURT.

Le tandem souhaite tracer sa voie auprès des Auxerrois ouverts à leurs propositions. Et celles-ci sont nombreuses, on s’en doute, sur dans le domaine de la protection environnementale.

« Nous, ce que nous portons, explique Maud NAVARRE, c’est un vrai projet durable qui soit positif pour Auxerre ! ».

Un concept stratégique qui serait par ailleurs placé sous le prisme de la co-construction. Soit de manière directe et participative avec les habitants eux-mêmes de l’agglomération.

Décochant au passage une flèche dont l’exécutif en place est le cœur de cible (« nous constatons une réelle usure dans la manière de pratiquer la politique dans la ville »), le ticket écologiste s’ancre davantage dans l’exercice de la concertation. Un premier happening a eu lieu au pied de la statue de Cadet-Rouselle, permettant de dévoiler les lignes directrices du programme de campagne.

« On sent que les Auxerrois veulent vraiment faire un bout de chemin à nos côtés, précise Denis ROYCOURT. Notre discours touche toutes les strates de la population : que ce soit les personnes qui vivent dans les quartiers périphériques de la ville comme les jeunes. C’est pourquoi nous avons décidé de construire avec méthode une liste citoyenne, ouverte à celles et ceux qui se reconnaissent dans nos valeurs… ».

 

 

Le principe vertueux de la démocratie continue…

 

Dans ce grand brassage d’idées, y aurait-il beaucoup à attendre de ce programme qui se bâtit au quotidien ?

Indéniablement, oui ! Il s’agit de redorer le blason du mot politique à l’état brut : « politis » tel que le définissaient jadis les élites de la Grèce antique. En étant élu par le peuple pour servir le peuple…

L’écologie n’est plus à la marge de la société. Il est donc enfin révolu le temps où le pionner René DUMONT faisait campagne aux présidentielles en 1974, affublé de son pull-over rouge et de ses idéologies un brin utopiques qui ne firent guère recette auprès de l’opinion publique.

Aujourd’hui, la société est confrontée à d’autres problématiques autour de la mobilité, des déplacements en ville, de la rénovation thermique, du manger bio et de l’équilibre entre justice sociale et transition écologique.

Signe des temps, les arguties économiques intègrent aussi le sabir de nos représentants écologistes locaux.

« Opter pour l’adoption de solutions environnementales, c’est aussi créer de l’emploi et des entreprises, souligne Denis ROYCOURT qui en sait quelque chose sur le sujet, lui qui est l’une des chevilles ouvrières du futur Pôle Environnemental devant être opérationnel à Auxerre d’ici la fin de l’année. De nombreux secteurs inhérents au développement durable (transport, énergie, bâtiment, isolation…) vont être pourvoyeurs de nouvelles fonctions professionnelles dans les années à venir… ».

 

 

« On ne raisonne pas sur un poste à pourvoir mais sur un raisonnement territorial… »

 

Exit la niche écologique d’autrefois avec ses relents de ringardise et son côté gentiment décalé. Désormais, le sillon se trace de manière indélébile dans chaque pore de la peau de nos concitoyens, avides d’altruisme protectionniste en faveur de la nature.

Les écologistes progressent de l’avant alors que d’autres tergiversent encore sur le nombre de représentants qu’ils pourraient espérer sur telle ou telle liste plus politicienne afin de respecter les équilibres des partis.

« On ne raisonne pas sur un poste à pourvoir en fonction de nos appétences, lâche tout de go Maud NAVARRE, mais bel et bien sur un raisonnement territorial au service d’un tout : améliorer la qualité de vivre à Auxerre et de son agglomération… ».

Désireux de donner une nouvelle dynamique aux conseils de quartier en leur conférant davantage de moyens consultatifs, s’appuyant sur des référendums citoyens, les leaders d’Auxerre Ecologie 2020 ont envie de fournir des leviers d’expression à la population.

Afin de n’oublier personne dans ce vaste projet constructif qui se préfigure à longue échéance si, demain, la liste entrevoit le Graal victorieux du succès…

 

 


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Tous les Français ont appris à l’école que la nuit du 04 août 1789, les grands privilégiés de l’état, dans un magnifique élan d’enthousiasme et de cohésion nationale, ont renoncé à leurs privilèges. Cela ne s’était jamais produit auparavant. Cela ne s’est, par ailleurs, plus jamais reproduit depuis…

TRIBUNE: Qu’est-ce que les régimes spéciaux ? Ce sont des régimes qui consistent, en matière de retraite, à donner moins que l’immense majorité des Français pour recevoir beaucoup plus. Autrement dit, nous ne sommes plus en République. Nous avons fait un saut en arrière de plus de deux siècles. D’un côté se trouve la noblesse. C’est-à-dire les bénéficiaires de ces fameux régimes et, de l’autre, le Tiers-Etat, soit les adhérents de la CNAV, les employés, les artisans et professions libérales, etc.

Résumons le système : il est à l’apanage des employés des grandes sociétés appelées « les services publics » tels que de grandes structures comme SNCF, RATP, auxquelles on peut ajouter la Banque de France et autres forteresses. Il consiste, d’un côté, à payer un montant de cotisation moindre que la majorité des bénéficiaires des régimes normaux. Et d’un autre, à cotisation égale, à recevoir un montant de pension plus élevé ainsi que de bénéficier d’un âge de départ en retraite plus avancé. Mais alors beaucoup plus avancé, que celui du « pecus vulgare », le commun des mortels.

 

Une première tentative de réforme déjà avortée en 1995…

 

Alors, dira Candide, « pourquoi ne respecte-t-on pas les principes de la République et, en l’occurrence, ceux inhérents à l’égalité, voire ceux de la fraternité ? ». Oui, mais qui a l’autorité pour les faire respecter ? Le pouvoir n’est plus là où on le croit… Le pouvoir est là où l’on peut faire des grèves et des manifestations monstres à satiété comme on le vit à l’automne 1995.
Cette année-là, un gouvernement fraîchement élu décidait de réformer les retraites en commençant par supprimer les régimes spéciaux. Le chef de gouvernement l’annonce à l’Assemblée nationale. A la fin de son discours tonitruant, il reçoit une « standing ovation ».

Quelques jours plus tard, se déclenche une grève totale sur toute la France. Pendant près de deux mois, voici les beaux jours de Mai 68 qui refleurissent ! Trains, RER, métro, La Poste paralysent le pays… Le gouvernement cède et recule. Il n’y aura pas de réforme des retraites des régimes spéciaux ! La messe est dite !

Comme dans la Bible, partons du commencement. A l’origine, des compensations, et non des privilèges, ont été  accordées aux ouvriers exerçant des tâches particulièrement dures. Ceux qui conduisaient des trains à la lointaine époque des locomotives à vapeur fonctionnant avec du charbon. Puis, progressivement, ces avantages furent étendus à tout le personnel de ces entreprises.  Les   employés de bureau dont la pénibilité ne semble pas une caractéristique bénéficièrent des mêmes avantages que  les conducteurs de locomotive.

 

 

Pourquoi ces régimes spéciaux ne s’appliquent-ils pas aux secteurs du bâtiment et à l’industrie ?

 

Le monde évolua, les métiers aussi et les avantages se multiplièrent à l’infini. Comme de petits pains si agréables à manger…
Il convient de mettre en évidence un phénomène propre à la société française : si certains emplois, au sein de grandes sociétés nationales, ont été reconnus comme empreints de pénibilité, ils n’en avaient pas l’exclusive. De très nombreux métiers sont durs, notamment dans le bâtiment et les travaux publics. Les ouvriers exercent leur emploi, dehors quand il gèle à pierre fendre et quand il fait une chaleur d’enfer. N’oublions pas le labeur parfois exténuant en usine, dans l’hôtellerie-restauration, où l’on travaille jusqu’à point d’heure selon des horaires toujours décalés. Jours fériés compris. Mais, eux, ils n’ont droit à rien et doivent se taire.

Pourquoi ? Toujours pour la même raison que notre « bon fabuliste » » a exprimé : « Que vous soyez puissant ou misérable … » Autrement dit : « Que vous soyez salarié dans un service public ou dans une PME ou une TPE, vous serez un noble nanti de privilèges ou vous serez un manant… ».
Si vous pouvez bloquer le pays par des grèves et des manifestations dures vous conserverez vos privilèges. Et à l’instar de notre grand réformateur, le président de la République, le gouvernement ne souhaite pas de vagues. Il est à parier qu’in fine, il n’y aura pas de réforme des régimes spéciaux. Et ce, toujours en vertu des grands principes !

Emmanuel RACINE

 


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Sept jours après avoir quitté le département de l’Yonne pour vivre une nouvelle aventure professionnelle du côté de Privas, l’ex-directrice de cabinet de la préfecture de l’Yonne laisse planer un souvenir indélébile qui hante encore les esprits. Celle qui avait réussi le tour de force de s’imposer avec fulgurance dans le paysage administratif icaunais occupe désormais un poste de secrétaire générale de préfecture, différent, certes, mais complémentaire à la fonction précédente qu’elle exerçait…

AUXERRE : Les spécificités culinaires et vineuses de la Bourgogne septentrionale manqueront-elles à cette épicurienne de la préfectorale qui s’est vue gratifier d’un joli coffret de nectars par le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, au soir de la cérémonie célébrant ses adieux à l’Yonne ?

Sans doute, l’Ardèche comporte-t-elle de sympathiques spécialités du même acabit qui familiariseront très vite la jeune femme à son nouvel environnement. Celui de la représentativité officielle et des longues soirées protocolaires où il sera de bon ton d’assister. Voire de présider. En oubliera-t-elle pour autant ce qu’elle aura laissé derrière elle à quelques centaines de kilomètres de là ?

Avant que ne se soit tiré définitivement le rideau qui aura marqué sa présence en terre de l’Yonne, l’ancienne directrice de cabinet du préfet aura eu droit à un hommage en règle sous les ors de l’hôtel de la préfecture. Une manifestation, où quelques larmes discrètes et des yeux rougis s’affichèrent sans trop de retenue malgré le crépitement des flashes des appareils photo.

L’ex-sous-préfète de Sedan se remémorera jusqu’au terme de son existence la teneur de cette réception de son départ, présidée par un Patrice LATRON paternaliste qui évoqua les débuts de ce tandem à la parité idéalement respectée.

« Notre premier contact en cette fin d’été 2017 fut empreint d’interrogations réciproques. Sera-t-elle à la hauteur, me demandais-je. Vais-je être à la hauteur, se questionna-t-elle…. ».

Très vite, les craintes légitimes imputables à la constitution de ce binôme décisionnel furent balayées. La suite de cette entente, le prouvera aisément au gré des vingt-quatre mois ou presque de solide collaboration.

Impliquée, rigoureuse, professionnelle jusqu’au bout des ongles, Julia CAPEL-DUNN renforcera ce lien inéluctable entre la préfecture et les élus du territoire, grâce à une connaissance aboutie de ses dossiers.

Chef de projet de la sécurité routière, la jeune femme originaire de Dijon se mobilisera sans cesse dans ce département qui enregistre des chiffres d’accidentologie préoccupants.

Novatrice (l’opération menée dans le foyer au contact des personnes cérébro-lésées à LIXY), communicante (la valorisation des métiers de l’Intérieur dans le cadre de Rencontres publiques), pugnace, l’ex-directrice de cabinet prend sa fonction à cœur. Avec abnégation et sérieux.

 

Son action a marqué la préfecture…

 

D’une loyauté indéfectible envers le représentant de l’Etat, soucieuse de la pérennité de son action dans l’intérêt du service public, Julia CAPEL-DUNN n’en reste pas moins un manager très attentif et bienveillant aux desiderata de ses collaborateurs.

« Nous formions un binôme solide, inoxydable, inattaquable, se souvint Patrice LATRON, il n’y a jamais eu l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarettes entre nous… ».

Dotée d’un caractère bien trempé, propice à émettre des objections ou à donner des avis contraires à ceux de son supérieur hiérarchique, la jeune femme conserve toutefois cette solennité irréprochable dans l’exercice de ses fonctions, tout en menant des réunions de travail de manière décontractée.

Battante, sportive (elle n’hésite pas à se jucher au sommet d’une grande échelle des pompiers ou à courir pour une cause solidaire), humaniste, Julia CAPEL-DUNN peut être capable de tour de force inattendu. Comme lors d’un saut en parachute réalisé en chute libre d’une hauteur de quatre mille mètres grâce à la complicité des moniteurs du club de Saint-Florentin Chéu…

 

 

Un trio unique fondé sur une véritable complicité…

 

Aux côtés du commissaire Thomas BOUDAULT et du colonel Renald BOISMOREAU, elle formera une équipe de choc avec beaucoup d’implication et grande complicité.

Nommé entre-temps divisionnaire, Thomas BOUDAULT a quitté le territoire de l’Yonne au 01 er août pour être affecté dans l’Essonne. Avec le départ de Julia CAPEL-DUNN en ce mois de septembre, c’est un autre de ce maillon fort et efficace qui rend orphelin le département de l’Yonne.

Il n’en reste plus qu’un seul aujourd’hui à incarner ce trio si sympathique qui aura marqué les esprits : le colonel de la gendarmerie nationale, mais pour combien de temps encore ?

Comme l’a si bien précisé au moment de conclure Patrice LATRON avec un voile de tristesse dans le timbre de la voix : « depuis vingt-deux ans de carrière, je peux l’attester, c’est rarement de gaîté de cœur qu’on abandonne un département, a fortiori, lorsqu’il est aussi agréable et attachant que l’Yonne… ».

La nouvelle secrétaire générale de la préfecture de Privas fera-t-elle à l’avenir des infidélités à la terre ardéchoise pour mieux se souvenir de l’Yonne  et prétendre tôt ou tard y revenir pour encore mieux servir l’Etat ?

 

 


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La messe semble être dite dans l’interminable série, longue de quatre années de tergiversation, mettant en scène le devenir de l’établissement scolaire auxerrois. Par 31 voix pour et après des échanges nourris à la consistance parfois politicienne, le Conseil départemental de l’Yonne a rendu son verdict. Il est favorable à la clôture définitive des activités pédagogiques enseignées sur ce site. Erigé dans les années 70, le bâti était de conception « Pailleron ». Plébiscité par sa majorité, malgré neuf oppositions et deux abstentions, le président de l’exécutif icaunais Patrick GENDRAUD dispose de toute la latitude pour présenter une saisine au représentant de l’Etat. C’est le préfet Patrice LATRON qui in fine se prononcera sur l’acceptation ou le rejet de cette décision…

AUXERRE : Net et sans bavure, le vote de la délibération débattue ce vendredi matin dans l’hémicycle du Département ? Pas tout à fait, en vérité. Certes, le président de la vénérable institution a obtenu gain de cause en faisant montre d’équité et de démocratie auprès de son auditoire, tout recueillant au terme de cette séance trente-et-une voix salvatrices au passage.

Mais, les échanges parfois courroucés et vindicatifs des intervenants de l’opposition (ils étaient dans leur rôle) auront quelque peu brouillé les pistes. D’ailleurs, celles-ci furent souvent aux antipodes du sujet de prédilection du jour, soit la pérennité de ce collège Bienvenu Martin qui n’en finit plus d’agoniser depuis quatre ans.

S’invitant à la frontière de la pure stratégie politicienne, renvoyant les alliés d’hier en de farouches opposants d’aujourd’hui, le débat engagé par l’assistance institutionnelle en aura surpris plus d’un. A commencer par les rares spectateurs qui, silencieux à l’arrière-ban, purent constater un peu médusés les incidences contradictoires de ces joutes verbales soutenues.

S’il y avait un mot à graver dans le marbre à l’issue de la session, ce serait celui-ci : cohérence. Il a été l’un des credo moteur de cette matinée fébrile, en interventions à géométrie variable. Ce terme aura été prononcé à maintes reprises par le président Patrick GENDRAUD. On le trouvera aussi dans les propos tenus par le nouveau groupe des Indépendants, constitué de Delphine GREMY, Xavier COURTOIS et Mahfoud AOMAR. Evidemment, avec un effet miroir dans le sens et l’interprétation !

Pourtant, le premier à dégainer fut comme à l’accoutumée le représentant du Parti socialiste, Nicolas SORET. Le président de la CC du JOVINIEN ne pouvait que regretter « qu’il n’y ait pas une vision plus claire sur la stratégie globale en matière d’éducation sur le territoire ». Puis, de renchérir : « la majorité va passer en bulldozer et faciliter la création d’une friche en lieu et place de l’établissement ».

Admiratif de la gestion de tacticien du président de l’exécutif, Nicolas SORET, un brin ironique, aurait aimé avoir eu connaissance du rapport d’expertise après les dégradations survenues dans le collège d’Auxerre.

Puis, l’air martial, l’orateur convaincu que cette fermeture est synonyme de catastrophe interpela Patrick GENDRAUD : « Vous précisez dans la presse locale que vous n’avez pas les clés pour lutter contre l’expansion du Rassemblement national. Je vous répondrai que l’une de ces clés est précisément l’éducation et le maintien des collèges ! ».

Une première banderille qui eut pour effet de déclencher une bronca dans l’assistance départementale. « Je voterai contre cette délibération, conclut l’ex-premier secrétaire général du PS 89, fermer ce collège représente une balafre dans votre mandat… ».

 

 

L’assaut du groupe des indépendants et des opposants traditionnels…

 

Stoïque, le président du Conseil icaunais ne pipa mot, tout en prenant des notes qui feraient office de réponses appropriées un peu plus tard. L’estocade suivante vint de Mahfoud AOMAR. « Les décisions sont prises pour certains territoires et pas pour d’autres, clama-t-il, c’est arbitraire et c’est le signe d’un manque de courage flagrant ! ». Contre le projet de fermeture, le dernier élu arrivé dans l’hémicycle entraîne dans son sillage ses deux coreligionnaires Delphine GREMY et Xavier COURTOIS, qui forment aujourd’hui une nouvelle opposition au pouvoir en place.

Yves VECTEN y alla également de sa tirade : « c’est un aveu d’échec que de supprimer ce collège. Derrière cela, il faut y voir en filigrane la suppression du département. C’est une mise en garde… ».

Après ce premier tour de table, Patrick GENDRAUD se voulut rassurant. D’abord sur la friche hypothétique qui pourrait subsister après la fermeture du site : « il est certain que si le vote de fermeture est validé à l’issue de cette séance et que le préfet de l’Yonne suive cette volonté, il n’y aura pas de friche en l’état. Après la démolition du bâtiment, nous trouverons un acquéreur afin d’ériger un nouvel espace portant les valeurs de la République in situ… ».

On n’en saura pas davantage sur les intentions du président. Ce dernier donna ensuite des explicatifs sur l’avis de consultation émis par le Conseil départemental de l’Education nationale (CDEN). Dix personnes se sont prononcées contre la fermeture (des représentants syndicaux pour la plupart), six ont approuvé le projet.

« Je suis très clair dans mes arguments, poursuivit Patrick GENDRAUD, je n’oppose pas la ville qui possède cinq collèges à la ruralité. Les enfants de Bienvenu Martin ont été répartis dans d’autres établissements distants d’un kilomètre et de neuf cents mètres, avec le bénéfice de transports urbains : ce n’est tout de même pas catastrophique alors que d’autres jeunes en zones rurales accumulent des temps de trajets de près de deux heures au quotidien passés dans les bus ! ».

Puis, réemployant le mot du jour (la cohérence), l’ancien maire de Chablis invita tout particulièrement deux des membres du groupe des Indépendants à en user et abuser. Xavier COURTOIS et Delphine GREMY s’étaient prononcés contre la tenue de travaux le 12 avril alors qu’ils appartenaient encore à la majorité gouvernementale. Depuis, les choses se sont inversées…

Quant au mutisme du député de la seconde circonscription, André VILLIERS, il vola soudainement en éclat au beau milieu de ces conciliabules animés.

« C’est la recherche de préconisations économiques qui explique l’orientation que nous avons suivi, devait-il préciser, Patrick GENDRAUD continue d’appliquer une politique qui ne devait pas changer d’orientation. Toutefois, j’attire votre attention sur le fait qu’il ne faut pas toucher au service de l’éducation dans le département. Le courage commence ici : lorsque l’on prend de véritables décisions dans l’intérêt de notre territoire… ».

Délivrant un message d’encouragement au président actuel de l’assemblée icaunaise, André VILLIERS fit une incursion volontaire dans la politisation des débats. « J’attends avec impatience que soit prise une décision sur la gratuité des transports scolaires sur l’Auxerrois : c’est cela faire preuve de cohérence ! ».

 

 

« Je ne suis pas là pour évoquer ma vie ! »

 

 

Un temps de respiration intervint dans les échanges où chacun rechargea les accus avant que le président de l’Association des maires de l’Yonne, Mahfoud AOMAR, ne revienne à la charge : « Je ne savais que les compétences requises pour pouvoir agir et parler dans cette assemblée reposait sur l’ancienneté ! ». L’élu reprit le mot du jour au bond en attaquant de nouveau sa cible privilégiée, le président GENDRAUD en personne.

« Il faut être en cohérence avec soi-même, dit-il en s’adressant au perchoir, on ne peut pas dire un jour que l’on désire quitter les Républicains et claironner dans un média un peu plus tard que finalement l’on restera au sein de LR. Avoir deux discours différents n’est pas un signe de cohérence convenu. Avec moi, vous trouverez toujours quelqu’un qui ne s’exprima que par la voix de la clarté et de la vérité… ».

Visé par cette diatribe, le président balaya d’une simple chiquenaude la nouvelle flèche venant du groupe des indépendants.

« Je ne suis pas là pour raconter ma vie : je ne vais pas changer d’étiquette. J’insiste en le disant une nouvelle fois : je suis un homme libre et je le resterai à l’avenir. Ne mélangeons pas tout ! Nous ne sommes pas là pour ça ! ».

Le bras de fer se déroula encore un bon moment avec la prise de parole de Delphine GREMY. Elle affirma que le Département n’avait plus les moyens de maintenir trente-trois groupes scolaires en état pour accueillir une jauge de 14 000 élèves.

« Nous sommes conseillers départementaux avant d’être des élus cantonaux. Il serait opportun de prendre très vite des décisions globales pour fermer d’autres établissements afin de coller à nos capacités financières. Car, ce douloureux problème va bientôt revenir sur la table… ».

Quelques minutes plus tard, la délibération présentée par le Conseil départemental de l’Yonne reçut les suffrages suffisants pour son adoption. Mettant un terme définitif sur cet épineux dossier qui n’aura donc pas fait l’unanimité collégiale.

Fort de son succès, mais observant un vote réfractaire peut-être plus élevé que la normale, Patrick GENDRAUD a désormais le champ libre pour saisir le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, dernier rempart avant la fermeture ou le maintien d’un collège Bienvenu Martin qui aura suscité bien des passions et soulevé bien des combats.

 


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La situation est difficile mais elle n’est pas encore rédhibitoire pour l’association départementale de l’Yonne. Néanmoins, le bilan comptable possède déjà un sérieux goût d’amertume à l’aune de ce nouvel exercice. A ce jour, les effectifs sont déficitaires d’une quarantaine d’unités. Des recrues supplémentaires sont indispensables : elles renforceraient le volet actions sociales et la gestion des urgences de l’institution…    

AUXERRE : Le bénévolat représente-t-il l’indéfectible maillon faible dans la gestion quotidienne des activités du vénérable organisme ? Aujourd’hui, tout porte à le croire, en effet.

Au cours des trois derniers exercices, ce sont près d’une centaine de volontaires qui se sont ainsi évaporés curieusement dans la nature. Une perte sèche pour la structure faisant montre d’altruisme qui peine à incorporer de nouvelles recrues parmi ses rangs.

Le constat ne prête pourtant à aucune équivoque pour les responsables du comité départemental. Pour que la boutique tourne à plein régime et réponde en suffisance à ses diverses missions, un chiffre est avancé : la présence et la mobilisation de 160 adhérents sont nécessaires.

Or, la Croix-Rouge de l’Yonne ne peut s’appuyer à ce jour que sur la motivation de cent-vingt personnes dévouées. Trop peu, observe le président Georges DOLVECK. Une quarantaine de membres manque à l’appel…

Cette carence en effectif pénalise le mode opératoire de cette structure fonctionnant à l’instar d’une entreprise. Pour endiguer cette délicate situation, la direction départementale multiplie les initiatives au plan médiatique et événementielles. La récente participation à la Foire d’Auxerre témoigne de cette volonté d’occuper le terrain avec efficience.

 

Tenter le rajeunissement des effectifs…

 

Seconde problématique que les responsables de la structure ont identifié : le vieillissement. Le pôle des actions sociales fédère en très large majorité des personnes classées dans la catégorie des seniors avec une moyenne d’âge de 62 ans.

Si les activités des urgences sociales concernent de plus jeunes représentants (une moyenne d’âge de 32 ans), il est fort désormais fort complexe d’attirer les trentenaires. Un état de fait qui alarme Georges DOLVECK : « c’est un énorme cri d’alerte, il nous faut recruter très vite sinon nous nous dirigeons droit dans le mur… ».

Mais, quel serait le profil idoine de ces futures recrues tant espérées ?

« Nous recherchons des personnes qualifiées, précise le responsable départemental, les associations ont évolué avec le temps au même titre que la vie moderne… ».

Dès lors, la Croix-Rouge a pris son bâton de pèlerin pour tenter d’ajouter dans son escarcelle des spécialistes de la communication et des réseaux sociaux, de futurs adhérents ayant du discernement et un sens pragmatique de la relation à l’autre, voire de la psychologie. Une manière d’agir dans la droite ligne de recruteurs issus du sérail d’une cellule R.H au sein d’une entreprise.

L’élément s’avère stratégique pour la pérennité de la structure au vu des personnes qui se présentent à elle.  

40 % des bénéficiaires de la Croix-Rouge vivent une situation irréversible, à la limite de l’inqualifiable. 40 % sont en situation de relative précarité, à la suite d’un divorce ou d’une perte d’emploi. Sachant qu’un retour à la normale est toujours possible. Enfin, il reste le cas abscons des 20 % de personnes qui profitent abusivement des faiblesses du système. Ceux-là, sans scrupules, pratiquent la triche sans que les responsables de l’association puissent y remédier véritablement…

 

 


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