Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
puisaye forterre
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_small.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png
Puisaye Forterre

Cadre retenu, le « Club 1905 ». Situé au second étage de l’infrastructure, il offre une vision panoramique de l’Abbé Deschamps et de son stade mythique, antre de moult exploits footballistiques de l’AJA ! Horaire choisi : dès 09h30. Histoire de bien débuter la matinée ! Une première pour le CFA Bâtiment de l’Yonne que de convier partenaires institutionnels et économiques autour d’un petit déjeuner, plutôt convivial ! C’est la résultante d’un désir de mieux communiquer à l’avenir. Une opération réussie avec la présence de nombreux acteurs de la filière bâtiment, intervenant sur le landerneau…

 

AUXERRE : Les visages sont connus. Les présences en ces murs sont évidentes. On y croise le président de la FFB 89, Cyril CHARETIE, accompagné du secrétaire général de la Fédération française du Bâtiment dans l’Yonne, Christian DUCHET. On y discute le bout de gras avec Jean-Pierre RICHARD, président de la CAPEB 89 et président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat départementale. Non loin de lui, croissant dans une main et gobelet de café encore fumant dans l’autre, Sarah DEGLIAME, nouvelle responsable de la CAPEB, la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment 89. Tiens, Benoît BAZEROLLES, clé de voûte du cabinet « ATRIA Architectes » est là aussi, il est en train de disserter avec des entrepreneurs qui ont pris soin de répondre favorablement à cette invitation.

Celle lancée depuis quelques jours par le nouveau directeur du CFA Bâtiment auxerrois, Eric ALATORRE. Le garçon vient de prendre ses fonctions il y a peu, succédant ainsi à Gérald JAFFRE parti sous les cieux nivernais pour relever un défi supplémentaire dans sa carrière à la tête d’un établissement équivalent à Nevers.

Le public arrive. Par petits groupes, entre 09h30 et 10 heures. Il est accueilli par le sourire éclatant de Manuela TEXEIRA, du CFA Bâtiment. Plusieurs représentants du centre de formation discutent avec leurs invités, en attendant la venue du « boss » auxerrois. Mais, Eric ALATORRE, retenu par un impondérable de dernière minute, ne viendra pas. Dommage !   

 

Plus de 2 500 élèves et apprenants répartis sur cinq sites de formation

 

Ses collègues sauront reprendre la balle au bond, suite à cette défection inattendue en dévoilant les enjeux actuels et les opportunités qui se présentent dans le domaine de l’apprentissage. Tour à tour, leurs explications permettront de mettre en lumière la déontologie et les raisons d’exister de cet organisme de formation régional, plaçant les métiers du BTP sous le feu des projecteurs. On écoute attentivement parmi l’assistance. C’est le cas de Pascal HENRIAT, conseiller départemental et élu communautaire de l’Auxerrois. A ses côtés, Sophie FEVRE, élue de l’opposition de la Ville d’Auxerre.

 

 

Le CFA Bâtiment, ce n’est pas rien dans le paysage professionnel de notre territoire. Cinquante années d’expérience au compteur. Une dextérité qui est décliné sur cinq sites de formation situés à Autun, à Auxerre, à Besançon, à Dijon et à Marzy, dans la Nièvre. Le taux d’insertion au sortir des études est probant : 85 % ! Les plaquettes de présentation sont posées çà et là sur les mange-debout du club « 1905 ». Sur l’une d’elles, on peut lire en gras que le CFA Bâtiment est le premier réseau de développeur de compétences en région Bourgogne Franche-Comté, un réseau au service des professionnels du bâtiment. Excusez du peu !

Quant aux formations, elles sont multiples. Du CAP au BTS, dans les métiers de la maçonnerie et du gros œuvre, de la couverture-zinguerie, de la finition – cela englobe la peinture, le carrelage, la plâtrerie -, de la menuiserie, de la serrurerie-métallerie, de l’électricité et domotique, de la plomberie-chauffage, des travaux publics, du génie civil, etc. Soit au total, 2 500 apprentis et stagiaires actuellement accueillis dans les centres de la région. Des centres qui sont désormais en entrée permanente tout au long de l’année.

 

 

Même les anciens apprentis ne sont pas oubliés !

 

Bref, cela méritait bien un joli coup de projecteur sur cette voie de l’apprentissage qui conduit à ces métiers dont les collectivités et leurs habitants ont tellement besoin. Côté nouveautés, on signalera au passage l’ouverture dès la rentrée prochaine de la formation BTS Bâtiment à Auxerre, un cursus qui devrait connaître le succès grâce à l’implication des partenaires. Tous les mercredis, des portes ouvertes sont organisées dans les centres de formation de la région ; c’est toujours bon à savoir pour les jeunes issus de la classe de troisième qui serait dans le doute côté avenir.

Enfin, les anciens élèves ne sont pas oubliés avec la création récente du réseau ALUMNI, fédérant plus de 800 anciens apprentis ayant fréquenté les différents sites, soucieux de faire partager leurs expériences…

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Sur le papier, c’est du costaud ! La création de la structure, tout d’abord, qui remonte à 1998 (eh, oui, l’année de la première Coupe du Monde de football obtenue par nos Tricolores emmenés à l’époque par Aimé JACQUET !). La présence sur l’Hexagone de ce spécialiste de l’enseignement supérieur équivaut à date à 70 complexes. Enfin, le nombre d’entreprises partenaires de ladite enseigne s’élève à plus de dix mille ! Rien d’étonnant donc qu’entre le groupe ALTERNANCE et la Mission Locale de l’Auxerrois, l’hymen se présente sous ses meilleurs auspices. Surtout après la journée « Mission Insertion » qui a réuni une huitaine de BTS ayant concocté cette initiative découverte dans le cadre de leur projet citoyen…

 

AUXERRE : Le principe reposait sur une action « portes ouvertes ». Un grand classique, certes. Mais, là, le cadre était un peu différent. D’une part, cette journée « Mission Insertion » - plutôt engageante et implicative cette terminologie ! – offrait l’opportunité aux jeunes gens âgés de 16 à 25 ans de découvrir les formations proposées en alternance afin de les aider à booster leur intégration dans la vie active. Mais, d’autre part, le concept permettait à ses participants de pouvoir rencontrer des acteurs de la vie professionnelle, voire d’établir des échanges avec les partenaires de la manifestation, en premier lieu la Mission Locale de l’Auxerrois. Un organisme que l’on ne présente plus dans le landerneau…

On doit la genèse de ce projet au groupe ALTERNANCE et à sa déclinaison auxerroise. De qui parle-t-on précisément ? D’une école d’enseignement supérieur qui a fait sienne de proposer l’alternance (d’où son appellation significative) une véritable expérience formatrice, son cheval de bataille en vérité facilitant ainsi l’intégration des jeunes pousses dans le monde âpre du travail. Fort de ce constat, on comprend l’intérêt de la Mission Locale de l’Auxerrois pour cette structure dans le souci de l’optimisation des jeunes vers l’emploi.

ALTERNANCE possède un maillage appréciable au niveau de l’Hexagone, avec ses 70 antennes relais dont celle de Côte d’Or et de l’Yonne, à titre d’exemple. Aujourd’hui, le groupe dispense ses interventions en proposant multiples BTS, Bachelors et Masters (MBA) visant à préparer de la meilleure façon les jeunes générations aux besoins du monde professionnel, via des cycles de formation adaptés à la réalité du marché. Côté secteurs, ils sont éclectiques : commerce, marketing et communication, management, administration,…des formules apprenantes toutes reconnues par l’Etat.

 

 

Des jeunes BTS qui parlent à d’autres jeunes

 

En collaboration avec l’Ecole de la Deuxième Chance, le GRETA 89, la MLDS et la Mission Locale de l’Auxerrois, ALTERNANCE s’est donc fendu de ce projet porté dans ses locaux auxerrois. Huit étudiants en première année de BTS sont passés de la théorie à la pratique dans le cadre de leur projet citoyen pour assurer l’organisation de cette journée découverte.

Chargée des relations entreprises et du recrutement, Mandy MESSADIA explique la raison d’être de cette initiative : « Notre engagement dans le projet "Mission Insertion" naît d'une profonde conviction que chaque individu mérite une chance équitable de réussir et de s'épanouir. Nous avons voulu organiser une journée ludique et enrichissante qui aura allié l’amusement grâce à nos activités et un projet d’avenir. La compétition a été intense, avec des cadeaux à gagner à la clé pour les participants… ».

De quoi joindre l’utile à l’agréable, en somme ! Il y aura même une collation en mode « goûter » qui sera servie au terme de la journée ! On sait recevoir chez ALTERNANCE !

Ce concept « Mission Insertion » s’est décliné via quatre jeux animés par les jeunes étudiants de BTS autour de thèmes liés à l’alternance, répartis dans quatre salles. Un projet inclusif des plus satisfaisants pour les visiteurs intéressés par ce projet. Une manière ludique pour donner envie aux jeunes en quête d’un emploi (une quinzaine environ) de se remotiver pour l’avenir. Et peut-être de reprendre l’école grâce à l’immersion en entreprise et l’alternance…

A noter que le groupe ALTERNANCE accueillera le grand public lors de ses portes ouvertes, proposées le 14 juin prochain sur son site à Auxerre.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Il n’y a pas à dire mais les « Kylian » ont du succès en France ! On peut se référer au célèbre footballeur dont le prénom est parfois plus usité que le patronyme auprès des spécialistes du ballon rond. Dans le domaine moins exposé médiatiquement que peut l’être la boulangerie, celui de « Kilian » avec un « i » cette fois-ci pourrait être glorifié dans l’Yonne et en Bourgogne Franche-Comté par les férus de la boulange et de la viennoiserie ! Lauréat du MAF régional et médaille d’or autour du cou, Kilian NAUDIN obtient son billet pour la finale hexagonale de la discipline. Une finale accueillie du 15 au 18 septembre en son jardin du CIFA auxerrois !

 

AUXERRE: Face à la vingtaine de candidats en provenance des quatre coins de l’Hexagone, il aura nécessairement les faveurs des pronostics, le jeune Kilian NAUDIN, déjà double médaillé d’or du concours Un des Meilleurs Apprentis de France ! En effet, le vainqueur des sélections départementales et régionales de la catégorie aura le privilège de concourir chez lui, dans son jardin, au mois de septembre prochain, à l’occasion de la finale nationale de ce MAF des plus prometteurs.

D’ailleurs, le président départemental des MOF (Meilleurs Ouvriers de France) et président du jury, Marc LABARDE – l’homme à l’éternelle écharpe rouge portée en toute saison ! – ne s’y est point trompé dans ses commentaires, à l’issue de la remise des prix du MAF régional, ce lundi, au CIFA de l’Yonne.

« Nous espérons tous l’obtention du titre et du ruban bleu, blanc, rouge autour du cou au soir du 18 septembre 2025 ! ».

Le garçon, un tantinet timide et peu disert quant à ses commentaires, en profitera pour remercier les apprentis et le jury à l’occasion de ce concours régional où il n’était in fine l’unique et seul concurrent dans les starting-blocks ! Cela ne voulait pas dire pour autant que le jeune apprenti du CIFA de l’Yonne avait la qualification en poche, malgré ce constat. Bien au contraire, il aura accompli avec abnégation son travail comme si de rien et seul face à lui-même ce qui peut être humainement pire, côté motivation.

 

 

Apprenti dans l’une des plus boulangeries les plus réputées de Clamecy dans la Nièvre (chez Christian MEIGNEN en règle générale très bondée le samedi matin, le jour du marché), le jeune homme a démontré aux membres du jury dont le MOF et champion du monde 2023 Alexandre LAUMAIN et Laurent BISSON, président régional du Syndicat des Boulangers, toute sa dextérité et son imagination féconde.

Huit heures durant, le jeune apprenti a préparé minutieusement des pains de tradition française et de campagne, une gamme succulente à vue d’œil de viennoiseries et une pièce décorative, s’inspirant d’un monument de notre patrimoine. En l’occurrence, une Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe et le Sacré-Cœur, emblèmes de Paris ! Des pièces réussies…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Dans quel état d’esprit se trouve le ministre de l’Intérieur ? Prenant le public de la salle des Joinchères de Venoy à témoin – ils étaient près de quatre cents spectateurs militants et autres puisque des visages connus de Reconquête et d’Horizons étaient bien présents parmi l’assistance ! -, Bruno RETAILLEAU a joué avec subtilité et humour la carte de la confidentialité avec le public. Voire de l’intimité en livrant ses ressentis du moment, en sa qualité de candidat à la présidence des Républicains pour l’élection du 17 mai. Et peut-être futur présidentiable pour l’échéance de 2027…

 

VENOY : La gratitude. Voilà le sentiment qui habite en permanence le locataire de la place Beauvau. Il le dira humblement au fil de ses pensées lors de sa longue intervention de plus d’une heure lundi soir dans ce meeting de campagne interne qu’il réserve aux adhérents des Républicains de l’Yonne : « j’ai beaucoup reçu des miens et de mon pays, il est grand temps de redonner aux autres… ».  

Les autres ? Il y a naturellement toutes ces personnes qui composent sa famille politique (Les Républicains) dont l’ancien président du Conseil régional des Pays de Loire et sénateur de Vendée est devenu au fil des ans une indiscutable figure de proue. Au point qu’il brigue désormais la présidence du parti gaulliste qui révèlera son dénouement le 17 avril prochain, face à l’autre poids lourd de la droite présidentiable pour 2027, Laurent WAUQUIEZ, venu en campagne lui aussi dans l’Yonne il y a quelques semaines de cela.

Deux invitations que l’on doit au président des Républicains de notre territoire, un Guillaume LARRIVE très en verve (on l’aura vu sur scène et de retour comme aux plus beaux jours de ses campagnes législatives !) et qui n’a rien perdu de son influence dans les hautes sphères du mouvement gaulliste.

Les autres ? Ce sont les Français dans leur entièreté. Car, au-delà de l’enjeu de la compétition interne qui suscite de l’intérêt parmi les adhérents des Républicains, le ministre du gouvernement BAYROU – cela ne le privera pas de tacler le président de la République avec ironie sur la dissolution (« personne ne l’attendait, peut-être même pas celui qui l’a décidée… ») - se voit bien jouer un rôle de dimension hexagonale et rassembleur au printemps 2027. A la conquête du Graal, symbolisé par l’Elysée.

 

 

«  Ce sont les autres qui vous font ! »

 

Alors, Bruno RETAILLEAU éprouve ce besoin d’aller à la rencontre des Français. « Finalement, vous ne me connaissez pas trop, vous m’apercevez dans la lucarne (l’écran de télévision) et je peux vous l’avouer : on ne se fait jamais tout seul, ce sont les autres qui vous font ! ».

D’une part, il y a sa communauté vendéenne dont il revendique les racines profondes. « Elle connaît mes qualités et mes défauts, elle connaît mes échecs et mes succès, je ne peux pas la tromper, ni tricher. Le « petit » RETAILLEAU, elle le connaît ! Cette communauté m’a vu grandir. C’est ça la gratitude…».

Un ministre de l’Intérieur qui se rend redevable auprès des militants du mouvement gaulliste qui ont connu des échecs par le passé et non des moindres lors de la dernière présidentielle. Un argument de poids suffisant pour accepter de jouer les premiers rôles dans l’actuel gouvernement. « C’est pourquoi je n’ai pas envie de vous décevoir… ».

Décevoir ? Il ne les a pas déçu les quatre cents spectateurs réunis bien sagement dans la salle des fêtes locale. Félicitant au passage dès le préambule de son discours, « l’un des atouts pour la France » en sa qualité de juriste, l’ancien député de la première circonscription, Guillaume LARRIVE. Ni les « combattant du devoir » que sont les militants. « Ils doivent devenir des combattants de l’espoir ! Les enjeux de cette élection interne des Républicains peuvent changer le destin de la France. Cette élection peut reconfigurer le paysage politique de la droite… ».

Sa présence dans le gouvernement ? « Si les Républicains n’avaient pas accepté d’intégrer le gouvernement, vous auriez peut-être eu ce soir à ma place face à vous…Mathilde PANO ! (rires de la salle). Vous auriez peut-être eu des gens qui prônent le droit à la paresse comme Sandrine ROUSSEAU !  Vous auriez pu avoir comme ministre des Affaires étrangères Rima HASSAN ! Je le dis avec humour et gravité : vous auriez eu les représentants de l’extrême-gauche au gouvernement… Alors, quand on a l’amour de la France chevillé au corps, on ne se planque pas…».

Une entrée au sein de l’équipe gouvernementale que Bruno RETAILLEAU explique aussi par des promesses faites à lui-même. « La première, vis-à-vis de moi, est de ne pas me trahir. L’autre est vis-à-vis de vous : pour ne pas vous tromper. Pas comme toutes ces femmes et hommes politiques qui une fois installés ministres ont oublié leurs convictions… ».

 

 

 

Les « bobos de la gauche caviar » dans le viseur !

 

Chantre de la méthode du « parler vrai », le représentant de la Vendée ne veut pas se priver de cela : « c’est être sincère que de dire la vérité aux Français ! C’est pour cela qu’il y a une crise démocratique, on ne dit rien aux Français. On leur cache des choses… ».

Justifiant les polémiques dont il revendique la paternité en disant la vérité (sa vérité), le ministre de l’Intérieur explique que cela lui permet d’alerter ses compatriotes en dépassant le petit microcosme parisien. Celui de la bien-pensance et de l’entre soi.

Comme exemple, Bruno RETAILLEAU cite l’immigration. « J’ai osé dire que l’immigration n’était pas une chance pour la France ! J’ai eu toutes les bonnes consciences sur le dos. Mais, quand vous accueillez 500 000 étrangers par an et que les capacités de la France en termes d’accueil sont totalement saturées, cela n’est pas tenable. Un tiers de ces immigrés vivent sous le seuil de pauvreté, est-ce que l’on peut être fier de ça ? ».

Visant directement la « gauche caviar » et les « bobos » parisiens, l’orateur envoie une nouvelle banderille sous l’écoute attentive d’un public inféodé à sa cause. « Ils disent qu’il faut en accueillir plus : mais eux, avec l’argent, ils ont bâti des frontières invisibles, celles des beaux quartiers, très loin des désordres migratoires. Mais, ce sont les mêmes qui subissent, ceux d’en bas… ».

Le voile arriva ensuite sur le tapis. « J’ai co-signé une proposition de loi pour interdire le port du voile dans les compétitions sportives. Révolte des bonnes consciences ! Mais, pour moi, le voile ce n’est pas la marque de la liberté, mais c’est la marque de la soumission et de l’infériorisation de la femme par rapport aux hommes… ».

S’en référant aux figures historiques de la gauche (Elisabeth BADINTER, Gisèle HALIMI) qui poussaient des cris d’orfraie sur le port du voile, Bruno RETAILLAU s’interroge : « mais qu’est devenue la gauche ? Elle portait à l’époque très haute les valeurs de la laïcité. Nous sommes désormais les seuls défenseurs de la laïcité… ».

Visant l’islamisme radical qui veut imposer la charia dans l’Hexagone, le ministre de l’Intérieur fustige cette idéologie qui place le Coran au-dessus de la constitution. « Pour nous, c’est la loi républicaine qui se situe au-dessus de tout ! C’est ce modèle-là qu’il nous faut préserver. Nous ne voulons pas de l’idéologie du tchador et du voile… ».

Du voile à l’Algérie, il n’y avait qu’un pas, allègrement franchi par le candidat des Républicains. « J’ai assumé que l’on devait imposer un rapport de force. On tend la main à Alger mais pour quel résultat. Mon obsession, c’est la sécurité des Français et je ne veux pas d’un deuxième Mulhouse… ». Il fait allusion à un tragique fait divers ayant la coûté la vie à un ressortissant portugais.

« A 14 reprises, on a essayé de le faire partir vers l’Algérie, cela a toujours été refusé : si l’Algérie avait respecté le droit, notre compatriote serait encore en vie… ».

Il appelle également à la libération de Boualem SANSAL.

« L’état de droit, beaucoup en parlent, pour qu’on ne fasse rien au niveau du cadre juridique, mais ils le font dans un cadre idéologique, ce qui n’est pas la même chose… ».

 

 

Réduire les charges de l’Etat français

 

Il fustige une fois de plus la gauche qu’il juge « archaïque, voire sectaire ». Il se veut le rassembleur des Français, sur une « politique de bon sens ». « Les demi-mesures en achetant la paix sociale avec des chèques c’est terminé : la fête est terminée, ajoute-t-il, le seul moyen sera la rupture et le courage. En premier lieu, avec les mensonges de la gauche socialiste, notamment que la dépense publique faisait la croissance et la qualité des services publics. Est-ce que nos services publics sont à la hauteur aujourd’hui ?! ».

Un autre « mensonge » concerne le travail. « Travaillez moins et vous vous porterez mieux ! Cela a beaucoup coûté à la France par un appauvrissement collectif et individuel. Nous sommes devenus dépendants des pays étrangers qui gèrent notre dette… ».

Les 35 heures sont ensuite décortiquées à la loupe. « C’est la smicardisation de la France et cela a concerné plus d’un million de nos concitoyens. Nous devons être le parti du travail, le valoriser et nous allons proposer de créer une allocation sociale unique pour que l’assistanat ne domine pas la valeur travail… ».

Une France où les seniors sont au chômage et les jeunes peinent à trouver de l’emploi. « C’est ceux qui bossent en France qui portent tout le système social : il faut alléger les charges et réduire celles de l’Etat ! L’Etat fait un plan vélo, est-ce que l’on a besoin de ça ?! Ce n’est pas normal qu’il y ait des doublons dans l’administration. Il existe 1 200 agences étatiques qui engloutissent près de 80 milliards d’euros annuels pour leur fonctionnement. Il faudra réaliser des économies là-dessus… ».

Un Bruno RETAILLEAU déterminé à revoir la « copy-stratégie » de la France en pratiquant la rupture, y compris dans l’éducation nationale. « La France est une société bloquée : il faut six générations pour s’élever au plus haut de l’échelle. Il faudra refaire des enseignants, non pas avec des masters, mais avec un savoir à transmettre aux élèves. Il faudra des écoles normales professionnelles à l’avenir, avec l’apprentissage… Les moins expérimentés des enseignants sont nommés dans les secteurs éducatifs les plus complexes ! ».

Il y eu aussi un couplet sur l’Europe : « bien sûr, il faut se réarmer contre les menaces de demain en achetant du matériel européen ; mais le réarmement est avant tout mental. Quant à « l’impossibillisme », il faut rompre avec cette doctrine où tout est impossible en France ! Il nous faudra changer l’article 11 pour que les Français puissent trancher grâce au référendum. Quand les Français tranchent, le Conseil constitutionnel se retire ! C’est cela qu’il faudra faire… ».  

Pour conclure, Bruno RETAILLEAU évoquera la justice applicable aux mineurs, avec des textes de loi datant de…1945 ! « On considère que les mineurs, il ne faut pas les emprisonner, ils ont un sentiment d’impunité, ce qui explique la hausse des narcotrafiquants. Il faudra des prisons de courte peine pour les mineurs à l’instar des Pays-Bas : il faudra revoir la politique pénale pour tous, y compris celle réservée aux mineurs… ».

Reste au pensionnaire de Beauvau de remporter l’élection interne le 17 mai prochain, chez les Républicains. « Jamais, je ne critiquerai le projet de l’autre candidat (Laurent WAUQUIEZ) et favoriser la guerre des chefs dans les médias : c’est une élection interne que vous seuls, les adhérents, choisirez en reformant un grand parti moderne et populaire où tout le monde pourra se retrouver selon le principe de la démocratie… ».

Un parti patriote, par définition, et provincial, moins inféodé au parisianisme ambiant. Telle est la vision de Bruno RETAILLEAU sur l’avenir des Républicains. Une vision détaillée qui précédera une « Marseillaise » reprise par la salle avec enthousiasme…

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Nées en 2002 à l’initiative de « l’Institut pour les Savoir-Faire Français », les Journées des Métiers d’Art sont devenues « européennes » dix ans plus tard. L’occasion chaque année pour les artisans d’exception d’une vingtaine de pays de présenter leurs créations lors de manifestations dédiées. Auxerre était avec Besançon et Châtillon-sur-Seine, l’une des trois villes de Bourgogne Franche-Comté à participer à l’évènement. Les visiteurs ont pu à loisir rencontrer et échanger avec la soixantaine d’artisans d’art et d’artistes présents ce week-end en ce lieu tout autant d’exception qu’est l’abbaye Saint-Germain.

 

AUXERRE : Quant à la passion, s’allient la tradition, le savoir-faire et de nobles matériaux, le résultat ne peut-être que d’exception ! Un constat qu’auront sans doute partagé nombre de visiteurs passés par l’abbaye Saint-Germain tout au long du week-end. Ils étaient une soixantaine d’artisans d’art présents cette année, venus d’horizons divers, sous l’égide de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté. Une manifestation qui s’est faite un peu dans l’urgence, comme l’a rappelé son vice-président, Jean-Pierre RICHARD, également aux manettes de la Chambre départementale de l’Yonne : « on commence à rentrer dans le concret des restrictions budgétaires et des attaques financières de la part de l’Etat, avec pour conséquence une opération menée en seulement deux mois, après en avoir été informés à la dernière minute… ».

 

Quand la couture croise la viticulture !

 

Quoi de plus précieux pour raccommoder les « bobos » de la vie que le « Fil des Fées » ! Après un premier métier dans l’univers médical pendant une dizaine d’années, ponctué par un « burn-out », Cindy s’est reconvertie il y a huit ans dans sa passion de toujours, la couture : « cela a été une véritable thérapie, je me suis recousue de l’intérieur ! ». (Rires). C’est à Coulanges-sur-Yonne que, CAP couture en poche, elle a ouvert son atelier où, en plus de créations et de modèles sur mesure personnalisés, elle propose des cours de tous niveaux et de tous âges, allant même parfois à domicile pour cela, si nécessaire. Sur son stand, trônant au milieu de sa collection petite enfance, un millésime de bon aloi à la présence surprenante de prime abord : « en fait, en partenariat avec un viticulteur d’Irancy, je propose un coffret naissance avec, outre ce magnum avec étiquette personnalisée, une création pour le bébé… ». Ou comment bien partir dans la vie, sous le double signe de Dionysos et du « Fil des Fées » !

 

 

 

Le métier de « ferblantier » d’art : rare et…lucratif !

 

Dans un tout autre registre, venu en voisin de Saulieu, Thibault CERVERA présente ses objets en bois « foudroyés par électrisation » : « une technique revisitée, née de l’inventeur Lichtenberg, avec du bois foudroyé à 4 000, voire 10 000 volts et une électricité guidée par des pinces, que je vais déplacer selon le système nerveux du bois… ».

Avec au final des créations originales et uniques et un savoir-faire lui ayant permis d’en faire un métier lucratif : « soyons honnêtes, nous sommes assez rares à pouvoir vivre ainsi financièrement, de ce que l’on crée… ».

Ils ne sont pas nombreux en France, à exercer comme lui, la profession de « ferblantier d’art », à peine une dizaine confesse Romain SAPIN. Passé par les Compagnons du Devoir, le jovinien basé à Sépeaux-Saint-Romain s’est forgé une clientèle nationale, voire internationale : « historiquement, la girouette indiquait le métier, la fonction du propriétaire d’une demeure. Aujourd’hui, c’est un peu la « cerise sur le toit de la maison » et il y a encore beaucoup de gens souhaitant se faire plaisir ainsi… ».

Présentées au public, des œuvres en zinc, en cuivre, en laiton, même si, précise-t-il dans un sourire, il s’est interrogé avant de se lancer, compte tenu de son patronyme : « il est vrai que pendant mon apprentissage, j’ai longtemps hésité entre la charpente et la couverture ! ». (Rires).

 

 

Une lauréate qui accumule les récompenses !

 

Les JEMA 2025 auront également été l’occasion de mettre à l’honneur une artiste de Puisaye, passée maître dans l’art de la bijouterie, Laurette MICHEL. Déjà lauréate l’an passé du Premier prix départemental du concours des Métiers d’Art, dans la catégorie « Métiers de la création contemporaine », elle s’est vue cette année, couronnée du prix régional, devant sept autres candidates. Le fruit du travail commandé par une cliente souhaitant redonner une autre vie à un bijou cher à son cœur. Ses deux distinctions lui ont été remises en présence notamment de la présidente de l’Association des Artisans d’Art de l’Yonne, Armelle SABATIER, du président de la commission métiers d’art de la Chambre régionale de Métiers et d’Artisanat, Damien BONVARLET, ainsi que de l’adjointe en charge du Commerce et de l’Artisanat à la mairie d’Auxerre, Isabelle JOAQUINA, qui a profité de l’occasion pour rappeler ces quelques chiffres : « l’artisanat d’art en France représente quelque 280 métiers différents, pour environ 60 000 entreprises. Une filière qui est en train de mieux se structurer au niveau national sous l’impulsion du luxe français et qui rayonne à l’international, avec un fort impact économique, même en période de crise… ». Ne reste à espérer que le marché américain ne représente pas une part trop importante du secteur !

 

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Page 1 sur 183

Articles

Bannière droite accueil