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Le conseil d’administration a finalement tranché. Le 26 octobre dernier, la quinzaine de membres de la vénérable institution, l’Ordre départemental des Experts-comptables de l’Yonne, s’est montré unanime dans son choix pour désigner le responsable du cabinet VISEEON Eric CHEVALLIER, nouveau président de la structure. Un dirigeant qui avait gravi jusque-là les différents échelons devant le mener à prendre les rênes de cette entité pour les deux prochaines années…

 

AUXERRE : Figure connue et reconnue auprès des milieux économiques et associatifs de notre territoire, Eric CHEVALLIER devrait renforcer son aura au cours de ces vingt-quatre prochains mois en emboîtant le pas de Sylvie CORREIA à la tête de l’Ordre départemental des Experts-comptables de l’Yonne. Ce professionnel de la filière des chiffres et du droit, à la tête de son cabinet auxerrois, baptisé VISEEON, est déjà très investi au sein de diverses structures associatives et réseaux aux contours purement économiques, à l’instar de CARBAO.

Le nouvel impétrant à la fonction suprême sera entouré afin de mener à bien sa future gouvernance de deux vice-présidentes, en l’occurrence Sylvie CORREIA, qui laisse ainsi son fauteuil, et Marie-Hélène GONCALVES. Anne-Sophie MAUPOIS et Richard DELATTRE complètent ce bureau avec les titres respectifs de trésorière et de secrétaire.

Une tâche de responsable de cet ordre pas aussi simple qu’il n’y paraît sur le papier. Troisième métier le plus en tension dans l’Hexagone, les experts-comptables peinent à recruter de nouveaux collaborateurs alors que la corporation regorge de postes à pourvoir de suite ou presque. Des postes à connotation juridique, il va de soi !

D’ailleurs, ce thème de l’emploi sera un peu le nerf de la guerre du nouveau bureau en 2024. L’Ordre départemental multipliera les présences sur différents évènementiels dont le Salon de l’Etudiant, accueilli les 09 et 10 février prochains à Auxerrexpo. Un stand y permettra d’y voir plus clair sur la profession et ses débouchés.

 

 

La facturation électronique, sujet qui interpelle la filière…

 

Plusieurs postes (collaborateurs comptables, paie, juristes…) – une dizaine en tout à l’échelle de l’Yonne – sont disponibles de suite ou en phase de création parmi les cabinets. Les CV sont les bienvenus auprès des professionnels !

Autre sujet qui occupe les esprits déjà bien fertiles des experts-comptables de l’Yonne : la facturation électronique. Un serpent de mer voulu par le gouvernement qui ne prendra pas immédiatement ses repères au niveau des entreprises. Initialement, les choses devaient se mettre en place de façon très progressive en l’espace de deux ans, de 2024 à 2026, selon la typologie des entreprises. Mais, au vu de la complexité du dossier et le manque de temps trop court pour parvenir à tout assimiler, l’Etat a préféré botter en touche. Du moins, provisoirement, en renvoyant aux calendes grecques – soit au 01er janvier 2026 pour toutes les entreprises – l’application de la mesure. Un dispositif qui est déjà entré en vigueur au Portugal et en Italie.

Quant à l’IA (intelligence artificielle), à l’étude également par les experts-comptables, elle pourrait apporter une évolution naturelle à la filière. Ses propriétés sont en cela à connaître afin de mieux se les approprier. On pense notamment à la reconnaissance des factures, une meilleure connaissance de l’environnement juridique ou la notion de la performance.

 

Thierry BRET

 


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On se pincerait presque le derme tant l’image qui nous est proposée là, se veut rarissime dans le landerneau de la politique icaunaise. Des élus, certes de droite, mais tous unis et parlant d’une même voix sans l’once d’une attitude politicienne néfaste, au service d’une noble et juste cause. La nécessité de se voir doter un jour (quand ?) d’un nouvel établissement scolaire, un lycée, qui viendrait désengorger les infrastructures de Sens, archi bondées au niveau de ses effectifs et de ses classes. Quand les élus de LR, du RDPI (Rassemblement des Démocrates, Progressistes et Indépendants) ou du RN sont sur la même longueur d’ondes, en somme. Et ce n’est pas une légende de Noël !

 

VILLEBLEVIN: On peut ne pas partager les mêmes idées politiques et finalement se retrouver sur la même ligne de défense (ou d’attaque constructive selon les cas) d’un projet, surtout lorsque ce dernier doit agir dans l’intérêt général des citoyens. A quelques jours de la fête de la Nativité (Noël pour les  incultes !), le miracle a eu lieu ou presque au foyer communal de la localité quasiment la plus septentrionale de notre territoire, située à quelques encablures de la Seine-et-Marne limitrophe. Certes, il ne s’agissait que de représentants politiques estampillés de la droite républicaine et souveraine, mais tout de même, cela n’arrive pas tous les jours dans le sérail icaunais !

Déjà, sur le carton d’invitation médiatique, adressé quelques jours auparavant par le député de la troisième circonscription de l’Yonne, Julien ODOUL, on pouvait s’y reprendre à deux fois au niveau de sa lecture pour bien assimiler ce qui allait se tramer dans la bourgade du nord de l’Yonne un peu plus tard.

Non seulement, le nom du parlementaire et porte-voix du Rassemblement national y figurait en pôle-position mais en outre il était assorti des patronymes de Grégory DORTE, le premier vice-président de la majorité départementale (LR/UDI) de l’Yonne, de la conseillère départementale Dominique SINEAU et du président de la Communauté de communes Yonne Nord, Thierry SPAHN. Manquait à l’appel, sur le papier, le sénateur de l’Yonne et proche de la gouvernance étatique en sa qualité d’ancien ministre, Jean–Baptiste LEMOYNE, qui se sera greffé entre-temps sur ce rendez-vous qualifié d’historique par le représentant de la formation bleu marine.

 

 

Une réunion non partisane, sans clivage et pas artificielle…

 

Bref, on l’aura compris la future manifestation qui allait se vivre devant une trentaine d’élus et membres des autorités éducatives et administratives autorisées (curieusement, il manquait à l’appel les représentants des lycées JANOT et CURIE de Sens, retenus dans le même laps de temps par une réunion dite extraordinaire !), présentait des arguments nécessitant un long déplacement depuis la capitale de l’Yonne vers VILLEBLEVIN, même passé les horaires respectables pour jeter un journaliste sur la route, soit à 19 heures !

Bon, c’est sûr, pour les puristes de la petite phrase et de l’envoi de banderilles acerbes mais bien contenues, il y aura quelques moments croustillants à se mettre entre les oreilles avec certains protagonistes plutôt amusé par les circonstances, et ce dès le début de la prise de parole explicative !

Péremptoire, Grégory DORTE balancera tout de go dès que le micro lui fut tendu « qu’il n’avait pas voté Marine LE PEN » lors des dernières présidentielles ! Réplique instantané d’un Julien ODOUL, arborant un complet sombre et cravate bleu foncé, « c’est vrai qu’avec Grégory, nous nous sommes souvent frittés par le passé et que nous ne partageons pas les mêmes idées ! ».

Une manière concrète et courtoise de marquer les territoires politiques respectifs de chacun, sous le trait de l’humour, avant de revenir à des choses nettement plus sérieuses. Grégory DORTE et Julien ODOUL étaient à l’origine de cette rencontre, façon pose de jalons initiaux afin de bien cerner la problématique.

L’énoncé du problème revenait au député qui rappela en guise de préambule les choses suivantes : « En mars dernier, nous avons interpellé le gouvernement et la Région Bourgogne Franche-Comté sur la nécessité de construire un nouveau lycée dans le nord de l’Yonne. Afin d’anticiper la croissance démographique de notre territoire et de renforcer son attractivité, de répondre aux enjeux liés à la surpopulation scolaire des lycées de Sens, et de favoriser l’accès à un enseignement de qualité et de proximité, nous avons décidé d’organiser une réunion d’information avec l’ensemble des élus concernés et les autorités éducatives et administratives… ».

 

« Circuler, il n’y a rien à voir ! » : la réponse de la Région…

 

Observant l’absence de débats sur le sujet au sein de l’hémicycle régional qu’il côtoie pourtant très régulièrement, Julien ODOUL reprocha à la Région BFC de ne pas avoir provoqué de discussions à propos de ce projet prometteur et porteur d’avenir pour le nord de l’Yonne.

« Nous sommes tous convaincus de la pertinence de ce dossier, projet à la fois d’éducation et d’attractivité, mais aussi social et qui prépare les années à venir de ce secteur géographique. Depuis trop longtemps, nous sommes les parents pauvres de la Bourgogne Franche-Comté en termes d’investissements et de transports. On semble vivre comme dans un no man’s land ! Est-ce imputable à notre éloignement avec Dijon ? Ou à notre proximité relative avec l’Ile-de-France ? On a un vrai souci sur l’avenir de ce territoire… ».

Comme à son habitude, le numéro cinq du Rassemblement national ne fut pas tendre avec l’exécutif régional à qui il demanda des comptes. « Il n’y a rien de pire que d’étouffer un débat et de museler une discussion… ». Une petite flèche que le parlementaire eut le plaisir de décocher en direction de Marie-Guite DUFAY !

« Comment expliquer que ce soir, opportunément, il y ait une réunion du Conseil d’administration des lycées de Sens en même temps que notre réunion d’information, s’interrogea dubitatif mais un brin ironique Julien ODOUL, je le regrette, naturellement, tout comme je regrette l’absence de la Région et de ses représentants que nous avons sollicités plusieurs fois déjà ! Invités à prendre part à cette rencontre, la réponse a été très claire : « Circuler, il n’y a rien à voir ! ». ».

 

 

Le SRADDET contredit les arguments démographiques de la Région

 

Côté arguments, dont ceux avancés par les acteurs bloquants de ce projet (le ministère de l’Education nationale, le rectorat et la Région BFC) – chacun se renvoyant la balle sans vouloir trop se mouiller selon le député de l’Yonne -, la démographie est en ligne de mire.

Principale théorie dont la Région se fait écho : la perte du nombre des élèves d’ici une décennie dans l’Yonne, selon les courbes statistiques fournies par le rectorat. Des arguties que Julien ODOUL balaie du revers de la main.

« D’autres arguments en contradiction avec ceux annoncés par la Région sont à prendre en compte, souligna l’orateur, ils émanent de la Région elle-même, dans le cadre du SRADDET (Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) avec une perspective d’évolution en 2050 des données démographiques. Que dit le SRADDET ? Il affirme que la Région Bourgogne Franche-Comté vivra une évolution positive de sa population à horizon 2050 de l’ordre de 13 %. Soit dans les faits pour le département de l’Yonne de 60 000 habitants supplémentaires. Des personnes qui s’installeraient en priorité dans le nord du département, du fait de la proximité avec la région francilienne… ».

Une perspective sérieuse qui pourrait être applicable d’ici 25 ans, avec une hausse tangible de la population importante, dont des jeunes gens en âge de fréquenter des établissements scolaires donc des lycées, il va de soi.

Partant de ce postulat, les élus ayant provoqué ce rassemblement informatif ce jeudi invitèrent chacun des acteurs de la scolarité et institutionnels à se poser les bonnes questions pour élargir l’offre pédagogique de ce territoire, en privilégiant les investissements – l’édification d’un nouveau lycée au nord de Sens afin de résoudre en parallèle la problématique des trajets et celle des journées interminables de cours pour certains élèves – mais aussi en réduisant la voilure au niveau de la surcharge des effectifs en classe à Sens. L’une des grosses difficultés à l’heure actuelle dans les deux lycées sénonais, ayant provoqué la grogne et des remous dès la rentrée de septembre chez les syndicats d’enseignants.

Consensuel jusqu’au bout des ongles – ce n’est pas si souvent lorsqu’il expose ses idées ! (« Il se Macronise » plaisantera même Jean-Baptiste LEMOYNE à son endroit !)-, Julien ODOUL rappela en guise de conclusion ce « nécessaire besoin de rallier toutes les parties prenantes au-delà des étiquettes politiques » afin d’offrir une vie scolaire de proximité et de qualité digne, au nord de l’Yonne. Comme un cadeau de Noël, en somme !

 

Thierry BRET

 

 


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Est-ce qu’il s’applique à lui-même les préceptes de la méthode Coué, le sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE ? S’il n’était pas prévu initialement sur la grille de départ de cette réunion d’information se rapportant à l’hypothétique projet de construction d’un lycée dans le nord du département, ses coreligionnaires, même d’un bord politique aux antipodes du sien, se montraient ravis de sa présence, devant un parterre d’élus locaux et de représentants de l’Education nationale. « L’union fait la force », « Ce sont des projets où il faut chasser en meute » : autant de petites phrases qui permirent tout de suite au parlementaire icaunais de justifier sa présence à VILLEBLEVIN.

 

VILLEBLEVIN : Pour autant, aux côtés du député RN Julien ODOUL, du premier vice-président du Conseil départemental Grégory DORTE et de la conseillère départementale Dominique SINEAU, le pensionnaire du Palais du Luxembourg tempéra sa bonne humeur initiale. « Il ne faut pas se voiler la face ! ». Car, ce projet de construction d’un nouveau lycée dans la partie septentrionale de notre territoire est loin, très loin, de sortir de terre. De l’avis même du dernier orateur à prendre la parole au cours de cette réunion publique, « on part de très loin ! ».

Au grand dam, du président de la Communauté de communes Yonne Nord, Thierry SPAHN, très perplexe, et un peu en retrait des autres interlocuteurs face à l’auditoire.

Constatant l’absence des représentants de la Région – l’institution possède pourtant parmi ses domaines d’appétence la gestion et le devenir des lycées -, Jean-Baptiste LEMOYNE rappela au passage que l’ancien ministre du Travail Eric WOERTH s’était vu confier cette année une mission sur la décentralisation par le président de la République, Emmanuel MACRON.

« C’est peut-être un moment fort qui mérite une rationalisation des dossiers, souligna Jean-Baptiste LEMOYNE, que des collèges et des lycées soient gérés par une même et seule collectivité, le département par exemple, ce n’est pas si absurde… ».

Une première piste livrée par l’élu icaunais qu’il serait judicieux de pousser un peu plus afin de faciliter l’avancement de ce projet qui se présente tel un véritable serpent de mer ou une arlésienne de plus pour les habitants de ce territoire, situé au-delà de Sens, près de la Seine-et-Marne.

 

 

« Small is beautiful » : le rejet du « plus c’est gros, mieux c’est » !

 

Nonobstant, et cela a été précisé à la direction de l’Académie par sa présidente, la Région Bourgogne Franche-Comté refuse catégoriquement d’étudier en profondeur la question de ce nouvel établissement à construire un jour. Un « niet » catégorique dans la plus pure des traditions des refus, selon l’ancien ministre de la Francophonie.

Puis, combatif, à l’identique de Julien ODOUL et de Grégory DORTE (article à paraître sur le sujet), le sénateur de l’Yonne estime qu’il ne faut pas baisser les bras dans ce dossier qui n’en est qu’à l’état embryonnaire.

« En termes de méthodologie, il faut être béton ! Il faut être solide au niveau des arguments à présenter auprès des instances concernées dont ceux qui se rapportent à la démographie. Il faut aussi regarder ce qui se fait à l’extérieur dans d’autres territoires. Mais, il ne faut surtout pas céder aux sirènes habituelles du regroupement, c’est-à-dire plus c’est gros, mieux c’est ! ».

Un argument qui ne fait pas recette dans la bouche de Jean-Baptiste LEMOYNE qui n’hésite pas à le balayer du revers de la main : « Plus c’est gros et mieux c’est, on a déjà payé pour voir dans l’Yonne ! On est un peu épargné avec les intercommunalités XXL dans le nord du territoire en ayant conservé des institutions encore à taille humaine mais que dire du Tonnerrois ou des régions XXL comme la Bourgogne Franche-Comté dont les frontières s’étendent de l’Ile-de-France à la Suisse ! ».

Puis, usant d’une expression angliciste pour résumer sa pensée – un comble, plaisantera-t-il lui-même pour un ancien ministre de la Francophonie ! -, le sénateur de rajouter la formule suivante : « small is beautiful » ! (Ce qui est petit est beau !).

Chacun se souviendra que le pensionnaire du Palais du Luxembourg avait refusé quand il siégeait alors dans l’hémicycle départemental de valider le projet de fermeture du collège auxerrois Bienvenu-Martin.

« Cela m’a valu quelques inimitiés à l’époque, devait souligner l’orateur, je considérais que même si les effectifs de ces établissements enregistraient une baisse, même si les bâtiments étaient anciens et méritaient une rénovation, pour autant, la place de l’éducation devait rester dans ces endroits équipés d’un établissement scolaire… ».

 

Parler d’une seule et même voix malgré les différends politiques

 

Favorable à l’adoption de dispositifs expérimentaux qui existeraient déjà pour plaider la cause de la nouvelle infrastructure éducative, l’ex-ministre évoqua le rôle des internats d’excellence, projet qui avait été lancé il y a quelques années en Côte d’Or, précisément. Des internats qui étaient placés sous la tutelle de l’Etat.

« Ne pourrait-on pas créer une amorce en utilisant ce concept de l’internat d’excellence afin de bâtir ensuite le lycée, suggéra Jean-Baptiste LEMOYNE, faisant part à haute voix de ses propres réflexions.

Autant de pistes jetées au tout venant dans la corbeille publique de cette réunion d’information inédite, même si, comme devait le rappeler le parlementaire de l’Yonne, les réponses pour résoudre l’équation ne seront pas connues ce soir. Néanmoins, tous les éléments favorables à la construction et à la pertinence de ce dossier auront été les bienvenus, à l’instar de ceux avancés par Dominique SINEAU, Grégory DORTE ou Julien ODOUL.

Ce rendez-vous aura traduit en tout cas la volonté ferme et multipartite au niveau politique de se serrer les coudes afin de faire bouger le dossier.

« En qualité de sénateur, je serai là pour aider, martela Jean-Baptiste LEMOYNE, les initiatives portées par notre territoire. Mais, il faudra aussi contre argumenter face à la collectivité régionale qui gère les lycées. Nous porterons la voix unie d’un territoire, avec au bout du compte de cette rencontre la mise en avant du serment de Villeblevin ! Et que ce serment se traduise dans cinq ans, sept ans, dix ans avec la concrétisation de ce beau projet… ».

On imagine aisément ce que serait, si le projet d’édification de ce nouveau lycée du nord de l’Yonne voyait le jour à terme, l’émotion de celles et ceux qui auront participé à cette première réunion d’information ce jeudi 22 décembre - elle a été qualifiée « d’historique » par Julien ODOUL – à l’initiative de ce fameux serment ! Des élus de tout bord travaillant ensemble pour une cause servant l’intérêt général : non, ce n’est pas un mythe de Noël !

 

Thierry BRET

 

 


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Il aurait pu s’habiller avec une houppelande, le vice-président du Conseil départemental de l’Yonne, Christophe BONNEFOND. Jouant les Pères Noël et prenant la parole aux côtés d’un flamboyant sapin bien décoré, le maire de Venoy a annoncé la bonne nouvelle tel un cadeau tombant du ciel. Celui qu’attendaient les représentants du CFA La Brosse et leur directrice, Hélène DECULTOT-TREMBLAY : la construction de quatre salles de classes supplémentaires en 2024…

 

VILLEFARGEAU : Le CFA La Brosse, centre de formation bien connu des Auxerrois, a le vent en poupe. Un zéphyr hivernal, certes, mais qui pousse avec vigueur l’établissement accueillant les jeunes générations interpelées par l’apprentissage dans les filières agricoles et équestres vers la bonne direction. Porteur de la bonne nouvelle du jour, le vice-président du Conseil départemental de l’Yonne et  édile de Venoy Christophe BONNEFOND devait l’annoncer aux termes de la cérémonie de remise des médailles du travail, organisée au centre équestre ALIX : la signature autorisant l’aménagement de quatre salles de classes supplémentaires sur le site est imminente. L’élu l’espère avant Noël !

« Les commissions sont toutes les deux favorables, expliqua-t-il, il ne manque plus que l’arrêté définitif, mais cela ne devrait pas tarder, on est vraiment tout prêt… ».

Une décision qui pourrait s’apparenter à un cadeau de Noël tant le besoin de classes supplémentaires se fait sentir dans le centre de formation préparant aux métiers des filières de l’agriculture, de la viticulture et de l’activité équestre.

Une information importante qui aura été déposée dans la corbeille sous le sapin par un élu qui croit aux vertus de l’alternance.

 

Un élu qui croit aux vertus de l’apprentissage…

 

« L’alternance repose sur quatre piliers, la direction d’un établissement, l’ensemble des formateurs, les apprentis et les maîtres d’apprentissage. Tout ce qui se pratique au sein du CFA La Brosse…Un établissement en pleine évolution que je continuerai à soutenir pour ses formateurs et pour ses futurs travailleurs… ».

Un discours qui est régulièrement prononcé par l’élu de l’Yonne et qui ne change pas d’une virgule.

« Il y a toujours plus de négatif que de positif dans notre monde aujourd’hui, poursuivit-il, et bien grâce à l’apprentissage, on apprend le positif de la valeur travail. C’est très important de revenir à la valeur du travail pour les jeunes générations de nos jours... ».

Des mots bien perçus par l’assistance, composée de formateurs et d’apprentis. Des mots qui ont permis à la directrice de l’établissement, Hélène DECULTOT-TREMBLAY d’afficher son plus joli sourire…

 

Thierry BRET

 


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Le Conseil départemental de l’Yonne transforme l’essai de ce qui avait été adopté le 10 décembre 2021 en séance plénière. Une métaphore permettant de mieux cerner la signature du jour, accueillie dans le bureau très lumineux du président au « 89 » – pour une fois, on s’éloigne de la Pyramide ! -, se rapportant aux aides apportées aux étudiants en médecine et professionnels de santé, sous la forme de bourses. La convention s’inscrit dans le Pacte Santé 2022-2024…

 

AUXERRE : Les deux parapheurs font la navette sur le vaste bureau où sont assis, tout autour, les signataires. Au bas des documents, deux emplacements sont réservés à la pose de la griffe du bénéficiaire de cette aide salvatrice, une bourse destinée aux étudiants et professionnels de santé, et à la signature du représentant du Département. En l’occurrence, aux côtés de Patrick GENDRAUD, président très engagé en faveur de la défense des priorités sanitaires sur le territoire – il ne cesse de le marteler à la moindre occasion, mais cela n’intègre pas le domaine de compétences de la vénérable institution dont il a la responsabilité depuis deux mandats -, Gilles PIRMAN rappelle les règles du jeu.

Elles sont d’une limpidité extrême. Le Conseil départemental de l’Yonne a adopté en fin 2021 (c’est presque une date anniversaire puisque c’était le 10 décembre !) une action destinée à soutenir les étudiants dans leurs études de médecine générale, de chirurgie dentaire, d’infirmiers en pratique avancée (les fameux IPA dont on entendra beaucoup parler durant ce rendez-vous protocolaire) ainsi que les professionnels de santé dans leur installation.

 

Un engagement de cinq années sur le territoire, et plus si affinités !

 

Le vice-président du CD 89, en charge de la Santé, profitera même de son temps de parole – il n’était pas minuté outre mesure dans son exercice – pour évoquer la nouvelle initiative portée depuis peu par le GEPS (Groupement d’employeurs des Professionnels de Santé) en faveur de la formation et de la recrudescence d’embauche des assistants médicaux dans l’Yonne.

Pour l’heure, les signataires de ce conventionnement liant le milieu médical au Conseil départemental de l’Yonne étaient au nombre de trois. On notait donc la présence d’Aurore CHARPENTIER, professionnelle en formation d’infirmière en pratique avancée, son collègue, Loïc MESBAH-LESSIRE et le docteur Nathalie KUZARA. Consciencieusement, chacun prit soin d’apposer son plus beau paraphe sur les documents, mobiles sur la table, allant de l’un à l’autre comme dans une partie de « oui-jà » !

Mais, là, s’arrête la comparaison métaphysique ! Car, les aides allouées par le Département n’ont rien d’évanescentes ni de vaporeuses ! Elles sont bien réelles contrairement aux ectoplasmes ! Des aides soumises, naturellement, à des conditions. Dont la première d’entre elles, que les bénéficiaires de ces bourses s’engagent à rester sur une période de cinq années sur le territoire icaunais.

« Et plus si affinités plaisante Patrick GENDRAUD, qui aura présenté les arcanes de cette convention permettant de lutter avec efficience contre la désertification médicale.

 

 

 

Libérer du temps dans l’agenda des praticiens pour davantage de patientèle…

 

Gilles PIRMAN mit aussi l’accent dans ses propos sur le doublement de ces subsides. Une décision prise au mois de juin sous l’égide du président de l’institution départementale afin de permettre le doublement de la prime d’installation pour les futurs praticiens qui s’installeront dans les zones de sous-densité médicale, selon les critères définis par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Une incontestable bonne nouvelle pour l’Yonne.

Cela s’ajoute au coup de pouce apporté récemment par le Département avec l’aide de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) aux médecins généralistes et aux spécialistes à les décharger de leurs contraintes administratives (beaucoup trop importantes) d’employeurs. Dans les faits, le CD 89 a décidé de créer son groupement d’employeurs destinés aux professionnels de santé (GEPS). Cet outil gère les recrutements des assistants médicaux ainsi que les contrats de travail. Sachant que le Conseil départemental prend à sa charge durant les trois premières années de contrat ce que le praticien devrait verser sur le salaire de ces postes ô combien nécessaire pour que le praticien puisse se dégager du temps, soit de 15 à 20 % du planning du médecin. Des postes, le plus souvent subventionnés par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.

Dans l’absolu, la formule est plutôt séduisante à plus d’un titre. Plutôt que d’être « envahi » par des hordes de médecins ayant choisi comme destination pour s’installer le département le plus septentrional de la Bourgogne, l’exécutif départemental préfère libérer du temps aux praticiens déjà installés pour qu’ils prennent davantage de patientèle plutôt que de le perdre en besognes administratives et parfois futiles.

D’ailleurs, Gilles PIRMAN devait confirmer la signature des premiers contrats ces jours-ci, suite à la réunion de présentation du GEPS la semaine dernière dans l’hémicycle de la Pyramide. Un cocorico car c’est un cas unique, validé par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.

 

Thierry BRET

 

 

 


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