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Le chef de file des Insoumis a fait le show à Auxerre devant plus d’un demi-millier de sympathisants la semaine dernière. L’occasion pour Jean-Luc MÉLENCHON, tout juste rentré d’Amérique du Nord, de se livrer à une attaque en règle de Donald TRUMP, mais aussi de tirer à boulets rouges sur la politique menée par Emmanuel MACRON et le gouvernement, tant sur la scène nationale qu’internationale. Si le leader de La France Insoumise (LFI) a su électriser le public, pas certain pour autant qu’il ait été entendu ! En cause : l’acoustique de la salle Vaulabelle qui, en dépit d’une coûteuse rénovation, est toujours aussi déplorable…

 

AUXERRE : En organisant un meeting politique à la veille d’un pont de quatre jours, annoncé comme ensoleillé, ils avaient mis la barre très haute… Pari gagné pour les Insoumis de l’Yonne, avec une salle comble pour accueillir leur leader emblématique, Jean-Luc MÉLENCHON. En dépit d’une sono défaillante et des effets du décalage horaire, le tribun n’a rien perdu de sa verve, multipliant coups de gueule et critiques virulentes tout au long de la soirée, dédiée aux victimes civiles de Gaza : « rien ne lavera ce crime tant que les criminels qui en sont responsables n'auront pas été saisis, jugés et châtiés comme ils doivent l’être au nom de l’humanité que nous représentons… ».

Dénonçant en préambule « l’indifférence » des autorités françaises face aux menaces de Donald TRUMP de faire du Canada le 51ème état américain, Jean-Luc MELENCHON fustige le manque de soutien aux Québécois, déplorant la soumission et les silences diplomatiques des dirigeants européens en la matière : « Pas un mot pour un peuple ami… ». La démocratie gangrénée par l’argent : « si vous laissez le fric dégouliner sur les élections, à la fin, vous avez les élus du fric, pas ceux du peuple ! » rappelle-t-il, citant pour exemple les 21 millions de dollars dépensés par le parti démocrate américain pour faire battre lors d’une primaire l’un des siens, député de New-York aux positions jugées trop avancées !

 

Un portrait de Donald TRUMP brossé au vitriol !

 

L’ancien député des Bouches-du-Rhône a dressé un portrait au vitriol du locataire de la Maison-Blanche : « Non, cet homme n'est pas fou, il applique méthodiquement une analyse, un plan et une stratégie dans l'objectif de rétablir la domination des États-Unis d'Amérique sur le monde… ». L’occasion là encore, de dénoncer la faiblesse de la France et des autres pays européens incapables de réagir lorsque le Groenland, partie intégrante du Danemark, est directement visé par les prétentions « trumpiennes ».

Face à la politique mortifère des droits de douane imposée unilatéralement par les Etats-Unis, l’Europe doit jouer la carte de l’intelligence pragmatique, pas celle du mimétisme : « La vie économique du monde ne peut pas être une affaire de démonstration de la grosseur de nos biscottos ! Je dis que c'est absurde d'augmenter nous aussi les droits de douane pour répliquer, parce que nous allons tous le payer avec de l'inflation. Si les Américains ne veulent pas prendre ce que nous vendons, vendons-le à d’autres… ».

Sur le plan international, Jean-Luc MELENCHON se refuse toujours à une logique d’alignement systématique liant la France à d’autres puissances : « nous n’avons rien à faire dans une alliance militaire mondiale comme l’OTAN. Alignés derrière personne, nous pouvons parler à tout le monde… », égratignant au passage le virage « belliciste » de l’Europe, contrainte selon lui, d’investir des centaines de milliards dans l’armement au détriment d’autres domaines, « Parce que vous savez, si on utilisait le budget militaire du monde tel qu'il est là, en 2050, on aurait fait la transition énergétique pour la planète entière… ».  Concernant la guerre en Ukraine, il appelle de ses vœux une implication active de la France sous contrôle de l’ONU, autour de garanties concrètes : fin des installations de missiles à moyenne portée, sécurisation des centrales nucléaires et déminage des territoires de la Mer Noire… « Mais à la place, sur les plateaux de télévision, c’est une gesticulation sans fin de militaires à la retraite et de tautologues qui ont un avis sur tout. Ils sont là, ils parlent, ils parlent, mais où sont passés les dirigeants politiques ? ».

 

 

Et bing, une banderille sur le PS !

 

Également dans le collimateur du leader insoumis : l’augmentation en France des inégalités sociales, mettant en lumière notamment, le paradoxe d’un pays riche où les grandes entreprises et les plus fortunés échapperaient en grande partie à l’impôt tandis que la majorité des citoyens subirait des prélèvements obligatoires parmi les plus élevés au monde : « un copain m’a fait le calcul un jour que si l’on remettait en France les impôts comme ils existaient sous CHIRAC, « communiste, marxiste-léniniste » bien connu, nous aurions un budget en excédent ! ». Que reste-t-il aujourd’hui de l’esprit de la NUPES et du Nouveau Front Populaire… ? Sans doute pas grand-chose, à entendre Jean-Luc MÉLENCHON qui fustige notamment la position du Parti Socialiste, accusé de compromission avec le gouvernement : « une fois, ok, soyons fairplay ! Deux fois, ok, ils étaient bourrés. Trois fois, quatre fois, cinq fois, ciao ! Nous ne voulons pas être pris dans une compromission avec des gens qui s’arrangent la nuit avec le gouvernement. Vous pouvez ne pas aimer un accord parce que vous n’avez pas le bon rapport de force, mais respectez votre parole ! Si vous ne la respectez pas avec nous, avec qui allez-vous la respecter… ? ». De quoi, même s’il n’a pas évoqué le sujet, augurer de débats « compliqués » pour les prochaines échéances municipales !

Passés tous les deux par Auxerre à trois semaines d’intervalle, François HOLLANDE et Jean-Luc MELENCHON auront partagé une chose (sans doute la seule !) : la piètre acoustique offerte par la salle Vaulabelle… Lors de sa réouverture en novembre dernier après deux ans de travaux d’un montant de plus de 3 millions d’euros, « Auxerrois Magazine » évoquait en titre « Une salle comme vous ne l’avez jamais vue… »… Il manquait peut-être en sous-titre ce commentaire : « mais comme vous l’avez toujours entendue » ! La hauteur de plafond désormais « digne d’une cathédrale moderne » comme on pouvait lire dans l’article et les plaques perforées apposées sur les murs étaient censées améliorer la qualité d’écoute des intervenants sur scène. Mais, la réalité est tout autre et les critiques en ce sens se sont multipliées à l’issue de la soirée. Et dire qu’il y a près de cinquante ans, en la même salle, Gilles VIGNEAULT « sabotait » son spectacle en le réduisant de moitié, suite aux protestations de spectateurs ne l’entendant pas assez bien… Mais depuis THUCYDIDE, on sait bien que « l’histoire n’est que perpétuel recommencement » !

 

 

Petit florilège de choses entendues…

« Vous êtes bourguignon, moi je suis plutôt de Franche-Comté, qui, comme vous le savez, répond à la doctrine « Comtois, rends-toi ! Nenni, ma foi ! » Comme quoi j’ai commencé à être insoumis assez tôt… ».

« Vous entendez Monsieur MACRON ? S’il vous plaît Monsieur MACRON, un instant d’attention ! ».

« Moi je me rappelle avoir entendu des gens me dire : vous allez voir, les Chinois vont faire des ombrelles et des roues pour les bagnoles et nous on fera des ordinateurs… Résultat, ils font les ombrelles, les bagnoles, les ordinateurs et nous, on ne fait plus rien ! ».

« Il y en a que ça rend malade mais c’est la vérité. J’ai déjà dit dix fois dans tous mes meetings que le plat des Français, c’était le couscous ! Voilà, je n’y peux rien, ce n’est pas la choucroute et d’ailleurs, la choucroute, je ne sais pas si c’est français… ».

« Le centre, tout le monde sait ce que c’est j’espère… C’est ni de gauche, ni de gauche ! ».

« Si vous enlevez vos chaussures de marche, je vous connais, vous allez avoir du mal à les remettre…Ne les enlevez pas ! La France va au-devant de grands évènements ».

« Ce n’est pas nous qui vivons au-dessus des moyens de la France. Ce sont les riches qui sont au-dessus de nos moyens parce que pour protéger leur fric, ils sont capables de tout… ». 

 

Dominique BERNERD

 

 


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Le résultat 2024 s’avère être nettement meilleur que celui observé l’année précédente. Un taux de réussite qui place l’association d’insertion icaunaise bien au-dessus de l’objectif conventionné avec l’Etat et le Département, soit un delta de 60 %. En obtenant 78,57 % de retour vers l’emploi stable ou la formation à la fin de 2024, AMIDON 89 enregistre une nouvelle fois des résultats à la hauteur de ses ambitions. Entre exigence et réussite, deux mots qui résonnent bien aux oreilles de son président, Guy PARIS…

 

AUXERRE : Malgré des ennuis de santé, il ne déroge pas à sa règle habituelle, le président Guy PARIS. Il conserve toujours son sens de l’humour et de la formule dans le choix des mots. Surtout lorsqu’il préside comme il a l’habitude l’assemblée générale de l’association d’insertion, « AMIDON 89 ». Une entité que l’on ne présente plus et qui accumule les succès depuis sa lointaine création. Alors que les objectifs fixés par l’Etat et le Département en ce qui concerne le retour à l’emploi des personnes ayant transité par cette structure sont de l’ordre de 60 % de réussite annuelle, l’organisme icaunais fait beaucoup mieux, en titillant la barre des 80 % ! Un score sans appel, démontrant que l’atelier chantier d’insertion fonctionne à merveille dans son domaine de prédilection qui demeure les travaux de couture, de repassage, de broderie. Du bel ouvrage, pourrait-on dire !

S’il ne fallait d’ailleurs retenir que trois faits marquants de l’exercice 2024, ce serait précisément la progression très nette du chiffre d’affaires (+ 31 % !), la poursuite de la démarche RSE et surtout l’accompagnement renforcé des salariés avec la mise en œuvre de différents ateliers leur permettant de gagner en estime de soi ou en potentialités linguistiques pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas tout à fait la langue de Molière. Un accompagnement qui s’agrémente également de la présence du CIDFF 89 (Centre d’Informations sur les Droits des Femmes et des Familles) ou de séances pédagogiques proposées par l’UDAF 89 sur la gestion du budget familial.

 

Hausse du chiffre d’affaires et excédent au niveau comptable !

 

Côté chiffre d’affaires, nous l’avons dit, cette progression de 31 % en l’espace d’une année souligne l’excellence de la stratégie commerciale qui a été mise en place au sein de la structure associative, dirigée par Sophie GOIRAND. Notamment au niveau des activités phares que sont la blanchisserie et la broderie. « C’est aussi la fin du remboursement d’un emprunt contracté en 2017 pour retrouver de la trésorerie, ajoutera Guy PARIS, toujours précis dans ses informations.

Le volet RSE n’est pas remis en cause en 2025. Même si le manque d’une subvention a fait défaut et les changements dans l’équipe encadrante ont pu altérer quelque peu la démarche. Là aussi, le président PARIS se veut réaliste : « le label n’est pas une fin en soi… ». Une certitude, appréciée par l’assistance.

Le retour à l’emploi des personnes qui en sont le plus éloignées est la raison d’être de cette « AMIDON 89 », toujours avide de solutions pour faire que ses salariés deviennent un jour quelqu’un grâce à la fonction travail. En moyenne, 32 salariés présents dans les trois ateliers, encadrement compris, que compte la structure.

Comptablement, « AMIDON 89 » avec son budget global de 725 406 euros clôt l’année 2024 avec un excédent de près de 20 000 euros, ce qui n’est pas si mal dans le contexte économique actuel. Apparue depuis peu, l’activité « broderie » semble conquérir de nouvelles parts de marché, profitable au chiffre d’affaires de l’entité !

Quant à la stratégie, elle ne changera pas d’un iota en 2025. Ce que rappelle Guy PARIS : « Les sorties positives vers l’emploi, la formation ou la création passent obligatoirement par des accompagnements sociaux et humains, nombreux et variés. Nos structures y répondent pleinement avec cette philosophie de l’aller vers l’emploi par l’emploi »…

 

 

Des organismes trop coûteux pour les finances publiques

 

Toutefois, le président ne semble guère optimiste quant aux possibilités d’augmenter les effectifs en insertion. « Les ACI (atelier chantier insertion) sont malheureusement considérés par les finances publiques trop coûteux par rapport à d’autres structures d’insertion. Notre chiffre d’affaires devra donc progresser à effectifs constants probablement. Le contexte budgétaire tant pour l’Etat que pour les collectivités locales n’est pas simple actuellement. Mais, nous gardons confiance en ces financeurs autant qu’eux nous accordent leur confiance… ».

Les perspectives de l’année en cours furent également abordées. D’une part, le renforcement des liens avec les entreprises qui recrutent intègre ces priorités. D’autre part, la gouvernance d’AMIDON 89 entend bien éradiquer le plus possible les freins au retour à l’emploi que sont la mobilité et la santé. On pourrait y ajouter aussi les aspects linguistiques.

Signalons aussi, parmi les projets, l’installation d’une nouvelle laverie dans l’atelier auxerrois et la diffusion régulière d’une lettre d’information destinée aux adhérents (ils sont au nombre de 326 en 2024) via sms ou par e-mail. Une association qui possède toujours le vent en poupe en 2025 ! 

 

En savoir plus :

Quelques chiffres à connaître :

6 968 panières de linge et 105 626 articles ont été repassés en 2024,

2 160 kg de linge lavé, séché et plié

10 000 euros de prestations couture pour des professionnels

Deux conciergeries en clients

Une convention signée avec Gîtes de France

 

Thierry BRET

 

 


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L’installation de l’antenne départementale du CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale) sur le site de la pépinière d’entreprises auxerroise représente pour ses administrateurs une nouvelle étape favorable au développement de la formation des agents publics sur notre territoire. A compter du lundi 05 mai, le CNFPT 89 disposera de nouveaux locaux, plus fonctionnels…

 

AUXERRE : Dorénavant, il faudra se rendre au 105 Rue des Mignottes à Auxerre dans les locaux de la pépinière d’entreprises de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne pour y suivre les formations inhérentes aux futurs agents de la Fonction Publique Territoriale. A partir de ce lundi 05 mai, tout sera opérationnel pour assurer la continuité des missions du CNFPT 89, le Centre National de la Fonction Publique Territoriale.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté d’améliorer l’accueil et le service offert aux agents publics et aux collectivités territoriales de la région. Le CNFPT, acteur clé de la formation des agents de la fonction publique territoriale, a pour mission de répondre aux besoins de formation et d’accompagnement des collectivités. Les nouveaux locaux offriront des infrastructures modernes et accessibles, favorisant ainsi un environnement d’apprentissage dynamique et adapté aux exigences de la formation et de l’accueil du public.

 

 

Le CNFPT reste déterminé à accompagner les collectivités de l'Yonne dans leurs projets de formation et de développement des compétences. Tous les agents sont par ailleurs invités à participer aux prochaines sessions de formation et à venir découvrir les nouveaux locaux. Pour plus d’informations sur nos formations et nos services, on peut consulter le site Internet www.cnfpt.fr

 

Thierry BRET

 

 


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Le 09 avril dernier, dans le cadre de son initiative « Parle-moi de ton entreprise », la Jeune Chambre Économique d’Auxerre a renouvelé son engagement auprès de la jeunesse en organisant un événement marquant avec le groupe scolaire Saint-Joseph-La-Salle. Une expérience concluante…

 

AUXERRE : Les étudiants de deuxième année de BTS du campus Saint-Joseph-La-Salle ont relevé un défi original, inspiré de l’émission télévisée « Qui veut être mon associé ? », à travers un défi, conçu pour faire le lien entre leurs ambitions et les exigences du monde professionnel.

Cet événement s’est inscrit dans la continuité des ateliers du 26 mars dernier qui étaient axés sur la prise de parole, l’improvisation et l’argumentation. Il a permis aux participants de confronter leurs idées à celles d’un jury composé de professionnels. Un exercice grandeur nature pour développer des compétences essentielles telles que l’adaptabilité, l’aisance relationnelle et la communication.

Au-delà du concours, cette initiative a été l’occasion d’un dialogue enrichissant entre étudiants et acteurs économiques locaux, favorisant une meilleure compréhension des réalités du marché du travail en constante évolution. Par cette action, la Jeune Chambre Economique (JCE) d'Auxerre affirme sa volonté de mener des actions à impact positif sur le territoire. Elle est prête à renouveler l’expérience, selon sa présidente Esther VITO…

 

Communiqué de presse JCE

 


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La date devrait rester longtemps gravée dans sa mémoire. Ce sera le 27 mai 2025. Ce jour-là, marquera donc le terme d’une prise de responsabilités durant quinze ans au sein de l’établissement bancaire mutualiste régional en qualité de président du Conseil d’administration. Le Sénonais Michel GRASS, figure emblématique des milieux économiques et bancaires de la Bourgogne Franche-Comté, tirera un trait définitif sur des décennies d’investissements personnels consacrés à la valorisation sans borne de cette structure entrepreneuriale qui possède un ancrage territorial très prégnant…

 

AUXERRE : Il a beau dire qu’il a un « chat » dans la gorge, l’enrouement progressif du timbre de sa voix ne trompe pas ! Michel GRASS, seul, debout au pupitre de la vaste scène accueillie dans le parc des expositions auxerrois à l’occasion de l’assemblée générale de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté et du Pays de l’Ain, et face à près de 500 sociétaires de l’établissement financier, est gagné petit à petit par l’émotion.

Logique, même si ce professionnel ultra perfectionniste en matière de communication et de gestion en a vu d’autres par le passé, il y a là dans cette atmosphère auxerroise un souffle un brin nostalgique qui nimbe la tribune. Sa solitude n’en est que plus renforcée sur cette vaste scène qui aura mis en scénographie et en lumière l’exercice antérieur écoulé de la banque, première partenaire des milieux économiques du territoire.

Il aura eu un double privilège, le Sénonais de l’étape régionale accueillie dans l’Yonne : ouvrir comme il se doit les travaux de cette session annuelle de l’assemblée générale ordinaire et la fermeture quelques soixante minutes plus tard, respectant ainsi un impeccable timing de métronome qu’a imposé ce personnage que l’on a connu aussi jadis sous les cieux de la capitale de l’Hexagone lorsqu’il siégeait à Paris en qualité de président du Conseil de surveillance de la BPCE, le groupe bancaire mutualiste fédérant la Banque Populaire et la Caisse d’Epargne, deux entités cousines germaines, il ne faut jamais l’omettre de nos esprits !

 

L’excellence des chiffres clés en point d’orgue des commentaires

 

Sous les yeux de son ami et édile de Sens, Paul-Antoine de CARVILLE qui avait effectué le déplacement à Auxerre – c’est suffisamment rare pour le signaler -, Michel GRASS aura donc présidé en sa qualité de responsable de ce conseil d’administration au rôle si important au sein de la structure bancaire à sa dernière assemblée générale. Un rôle d’administrateur qui lui allait comme un gant, lui qui était, excusez du peu, administrateur depuis un quart de siècle, dont quinze années passées à la présidence ! Une belle longévité…

« Cela paraît bien long, vingt-cinq ans vécus au sein d’un conseil d’administration, vu de l’extérieur, mais moi, je peux vous dire que je n’ai pas vu s’écouler toutes ces années ! ».

A l’aise derrière le micro, Michel GRASS égrena ensuite quelques chiffres clés qui traduisirent son bilan de fidèle d’entre les fidèles au sein de la Banque Populaire. « Le nombre de collaborateurs est resté stable tout au long de ces quinze ans, aborda-t-il en substance, soit 1 800 personnes sur l’ensemble du territoire régional répartis sur neuf départements. Quant au capital social, il est passé grâce à vous – il s’adresse à une assistance tout ouïe aux propos de l’orateur dans un silence de cathédrale – de 504 millions d’euros à 755 millions d’euros. Ses réserves sont passées de 771 millions d’euros à 1,2 milliard d’euros. Quant aux capitaux propres, ils ont bien évolué, passant de 1,2 milliard d’euros à 2,4 milliards d’euros. On doit ces bons résultats à votre confiance et au travail des collaborateurs… ».

Du côté des emprunts, ce n’est pas mal non plus ! La BPBFC aura consenti durant cette période plus de 40 milliards d’euros de prêts, soit une moyenne de 2,7 milliards d’euros par an. Les encours de prêts sont passés de 7,2 milliards d’euros à 18,1 milliards d’euros dans ce même laps de temps, avec un taux moyen s’élevant à 4,08 % il y a quinze ans à 2,06 % aujourd’hui.

Quant au nombre de clients, il a également évolué à la hausse durant cette période faste pour l’établissement régional : de 435 000 à près de 685 000, dont 163 000 sociétaires en 2024.

 

 

De chaleureux remerciements envers l’ensemble des collaborateurs

 

Dans ses propos, Michel GRASS ne manqua pas de saluer l’engagement sans faille des collaborateurs et de leurs encadrants, soucieux d’optimiser la fidélité de la relation clientèle.

Puis, l’orateur icaunais prit soin d’accentuer le trait des innovations technologiques apportées par les services de l’établissement depuis ces deux décennies. En premier lieu, l’application de la BPBFC sur les smartphones !

« Je soulignerai que nos 180 agences ont été entièrement rénovées, rappela Michel GRASS, il a été créé une structure « BFC Accompagnement » pour soutenir les entreprises en difficulté avec un service dédié. Puis, nous avons créé notre filiale de capital investissement, « BFC Croissance ». Sans oublier la mise en place de la banque de la transition énergétique afin de faciliter celle-ci sur notre territoire… ».

La liste n’est pas limitative. La démarche RSE, le rachat des certificats coopératifs permettant à l’établissement de redevenir l’unique propriétaire de ses sociétaires, une opération louable à effet gigogne puisqu’il en découlera que le groupe BPCE est uniquement détenu par ses sociétaires, également.

« Souvenez-vous de la crise de la COVID, reprit Michel GRASS en regardant la salle, nous étions un commerce indispensable pour les Français ! Nos salariés sont restés présents grâce au télétravail… ».

Un blanc, puis l’émotion qui n’est jamais trop éloignée, revient à la surface. La voix s’enraille un peu. Mais, vaille que vaille, le président du Conseil d’administration poursuit sur sa lancée en ravalant les montées émotionnelles qui le gagne.

« Je ne possédais rien et je garderai une éternelle reconnaissance pour tout ce que j’ai fait et appris aux côtés de celles et de ceux qui ont travaillé à mes côtés dans ces instances… ».

Vint le temps pour l’interlocuteur d’exprimer ses chaleureux remerciements à toutes ces personnes ayant œuvré à ses côtés, entre bienveillance et amitié, ainsi que les collaborateurs et les quatre directeurs généraux qui se sont succédé durant ces quinze années.   

 

 

 

La relève assurée par la gent féminine !

 

Avant de conclure, Michel GRASS convia la nouvelle administratrice de l’Yonne, l’industrielle Julia CATTIN (elle préside à la destinée du groupe « FIMM » à Joigny) à le rejoindre sur la scène. Une femme engagée et volontariste ! Elles seront d’ailleurs majoritaires dès le 27 mai prochain au sein du nouveau Conseil d’administration de la banque régionale alors qu’il n’y avait qu’une seule représentante de la gent féminine en 2000 !

« Les femmes dans notre entreprise sont majoritaires, ajouta Michel GRASS, elles doivent croire en elles et poursuivre leur chemin le plus loin possible… ».

Quelques mots bienveillants qui furent longtemps applaudis par la salle…

Ce fut ensuite au tour de Marie SAVIN, nouvelle présidente du Conseil d’administration d’accéder à la tribune. Avant que ne revienne aux côtés du futur ex-président, le directeur général de l’établissement bancaire régional, François de LAPORTALIERE, président du Comité régional des banques de la Fédération Bancaire Française (FBF).

« Aujourd’hui, ce n’est pas un jour normal, précisera-t-il en guise de conclusion, nous sommes tous émus par le départ de Michel GRASS. J’ai passé deux années à ses côtés et je salue son exigence, sa vision de la banque, ce fut des moments précieux… ».

Suivra un ultime court-métrage projeté sur grand écran retraçant en quelques instants le parcours atypique de Michel GRASS, agrémenté de belles iconographies où la vedette de la soirée possédait le plus souvent le sourire sur les clichés. Un sourire qui restera bien présent désormais dans les pensées de toutes celles et tous ceux qui ont côtoyé de près le personnage au fil de ses pérégrinations professionnelles sous l’estampille de la Banque Populaire et de la BPCE…

 

Thierry BRET

 


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