Un nouvel acronyme qui devrait catalyser les velléités positives de l’insertion à l’emploi de bon nombre de jeunes gens, issus de quartiers prioritaires ou de milieux modestes, vient de faire son apparition originelle dans le sérail icaunais. Pour faciliter l’implantation de cette structure novatrice en Bourgogne Franche-Comté en matière d’accompagnement et de parrainage au retour vers l’emploi, « Nos Quartiers ont des Talents » (NQT) a reçu l’adoubement officiel de plusieurs soutiens de poids dans sa configuration protocolaire. A l’initiative du député Les Républicains de la première circonscription de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, la Maison de l’Entreprise, la présidence du Conseil départemental et la structure associative, porteuse de ce réseau opérationnel depuis 2006, ont paraphé une convention de partenariat, devant aboutir d’ici septembre, à l’ouverture de cette antenne novatrice aux contours régionaux…
AUXERRE : Proposant un système de parrainage unique en France, qui s’appuie sur la pertinence fonctionnelle des réseaux et relations publiques des dirigeants et cadres d’entreprises eux-mêmes, NQT ne s’apparente pas à un dispositif supplémentaire évoluant dans l’univers de l’accompagnement et de l’aide vers l’emploi.
Conçu en 2006 par un entrepreneur qui arborait également à cette époque la casquette de président du MEDEF 93, Yazid CHIR, ce procédé à la dimension sociétale et humaine repose sur la mise en relation directe et personnalisée d’un parrain ou d’une marraine, inféodé aux milieux professionnels, et à un filleul, devant respecter un certain nombre de critères d’éligibilité.
Accueillant des jeunes gens, âgés de moins de trente ans et titulaires d’un BAC + 3 au minimum validé, NQT représente une véritable fenêtre ouverte sur le monde actif pour celles et ceux qui résideraient dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV) ou en zone de revitalisation rurale (ZRR). Qu’ils aient déjà gagné en autonomie immobilière ou qu’ils résident encore au domicile de leurs parents. Les personnes issues d’un milieu sociale modeste (bénéficiaires du RSA, situation de handicap, boursier, selon la catégorie socio-professionnelle des parents) intègrent les axes de développement de ce programme.
Une mobilisation en faveur de l’emploi grâce au parrainage…
Ce réseau, inconnu de la Bourgogne Franche-Comté où il ne possédait pas encore de délégation opérationnelle, a reçu la totale bénédiction du député de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, en vue de son implantation. Histoire de réparer cette carence. Mais aussi, parce que l’homme politique auxerrois entend apporter sa contribution personnelle à la mise en œuvre d’un projet favorisant l’emploi. Commentaires de l’intéressé…
« J’ai proposé à cette structure associative nationale de se déployer sur le territoire de l’Yonne, en s’appuyant sur le réseau du Conseil départemental et la Maison de l’Entreprise. Après leur avoir expliqué la démarche, Patrick GENDRAUD, président du Département, et Claude VAUCOULOUX, délégué général de la Maison de l’Entreprise m’ont donné leur feu vert. Nous avons pu convier le directeur général de « Nos Quartiers ont des Talents » à se rendre à Auxerre afin d’entériner cette convention de partenariat… ».
Grâce à cette signature, NQT nommera un délégué régional dans la capitale de l’Yonne, dès l’automne, qui aura en charge le pilotage de cette opération d’ancrage sur le terrain. L’objectif sera également de développer les relations entre les parrains/marraines et les jeunes gens qui seront volontaires pour suivre ce travail de mise en relation par binômes. Au-delà des différents acteurs mobilisés, Guillaume LARRIVE pourra compter sur l’implication de son ancienne suppléante à la députation, Michèle BOURHIS, mais aussi à l’élue du Département, Isabelle JOAQUINA, qui prendront toutes deux une part active à la déclinaison de ce projet sur l’Yonne.
Informer les jeunes et les intégrer dans ce dispositif…
« Comprendre les parcours de ces jeunes gens, analyser leurs problématiques afin de mieux les aider à leur trouver en adéquation avec leur cursus la piste la plus adaptée au niveau du choix du parrain fera partie des priorités, expliqua Jean-Jacques BLANC, directeur général de NQT France ; notre credo est simple : favoriser l’égalité vers l’emploi… ».
Parmi les premiers objectifs que l’association mettra en place dès la désignation de la personne référente dans l’Yonne : la connaissance du dispositif auprès des jeunes diplômés. A grand renfort d’information et de communication mais aussi de réseaux physiques et sociaux.
Pour Claude VAUCOULOUX, de la Maison de l’Entreprise, « notre structure fédèrera les acteurs de l’emploi pour qu’ils puissent accompagner et aider ces jeunes gens en quête d’un emploi ». Une idée renforcée par Patrick GENDRAUD, du Département, qui mettra tout en œuvre auprès des collectivités pour faire connaître ce nouveau support, plutôt prometteur sous sa formulation.
Douze ans après sa création, NQT a déjà accueilli 42 940 jeunes diplômés dans cette phase d’accompagnement novatrice en France. Les statistiques plaident en faveur de ce système de relation directe et constructive : 70 % de ces jeunes gens dont 63 % de jeunes femmes ont pu décrocher le sésame suprême en intégrant une entreprise avec ce parcours initiatique vertueux. Tout cela dans des délais record de moins de 6 mois !
Pas étonnant devant un tel succès que l’ancienne présidente du MEDEF France, Laurence PARISOT, avait cautionné ouvertement le dispositif, installé à ce jour dans 11 régions françaises. Curieusement, la Bourgogne Franche-Comté était passée jusque-là à côtés des mailles de ce filet qui pourrait s’avérer miraculeux d’ici quelques mois pour des centaines de jeunes diplômés en attente d’un emploi sur notre contrée…
Une quinzaine de jeunes gens ont partagé leurs ressentis avec le président de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois et édile d’Auxerre, Guy FEREZ et la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne, et sous-préfète, Françoise FUGIER, sur les réelles opportunités offertes par cette formidable expérience professionnelle vécue lors de ces huit derniers mois. En présence des partenaires associatifs et institutionnels ainsi que les représentants de la gendarmerie nationale et du SDIS, qui favorisent l’éclosion de cet engagement mobilisateur auprès des jeunes, ces témoignages ont démontré tous les bienfaits vertueux de ce dispositif…
AUXERRE : Sous des conditions météorologiques peu enclines à écouter les propos pourtant optimistes d’une jeunesse ayant trouvé ses repères, la table ronde informelle voulue par les organisateurs de cette étape auxerroise de la « Tournée de la Quinzaine promotionnelle du service civique » n’aura pas été dénuée d’intérêt. Bien au contraire, tant l’enthousiasme de ces jeunes filles et jeunes garçons, âgées d’une vingtaine d’années à peine, était palpable à l’énoncé de leur vision personnelle de cette expérience encore toute fraîche.
Aux côtés de quelques-uns de leurs tuteurs, ces étudiants ou futurs professionnels en instance d’intégration dans la vie active ont pu deviser sur les moments forts de cette participation à la vie publique.
Une immersion intéressante au plus près de la vie active…
Pour bon nombre d’entre eux, et parfois après avoir échoué à un examen scolaire (baccalauréat ou supérieur), la tentation du service civique fut une véritable aubaine pour se refaire une virginité pédagogique, mentale et intellectuelle. Outre l’envie d’approfondir leurs connaissances humaines, au contact de leurs encadrants, ces volontaires au développement de la citoyenneté ont découvert la réalité des défis sociaux et environnementaux, occasionnés par cette immersion de plusieurs mois au plus près du monde professionnel.
Qu’il s’agisse de côtoyer les services de l’Etat et ceux des collectivités, mais aussi à travers des incursions approfondies auprès des Missions locales, d’EHPAD, de services à la personne, de la Ligue de l’enseignement, voire de la gendarmerie ou de compagnies de sapeur-pompiers. Bref, on l’aura compris : ces jeunes adultes en voie d’apprentissage de la vie professionnelle se sont littéralement ressourcés en écoutant et en apprenant les bases de ce qu’il les attend dans leur future existence.
Evoquant leur avenir, certains ont déjà des idées bien arrêtées concernant leur carrière. Qu’elle soit exercée parmi un environnement viticole dans un château du Bordelais ou dans l’Armée de terre, voire de tenter le concours permettant d’être recruter parmi l’élite des pompiers au sein de la célèbre brigade des soldats du feu de la capitale.
Aujourd’hui, le Service Civique constitue le vecteur privilégié de l’engagement des jeunes et contribue à la cohésion nationale et à la mixité sociale. Sa généralisation doit permettre à cette nouvelle génération de s’engager dans une mission d’intérêt général et de bénéficier d’une expérience reconnue et valorisée au sein d’une association, d’une collectivité ou d’un service public.
Un parcours fait de générosité et de courage que ne manqueront pas de saluer Françoise FUGIER et Guy FEREZ durant leurs interventions…
Conseils, outils et préconisations devaient composer le fil d’Ariane principal de ce rendez-vous, concocté sous la forme de petits ateliers ludiques et pédagogiques, lors des dernières retrouvailles des représentants de l’Association des entrepreneurs du Tonnerrois (AET). Le bien-être, la santé et le positionnement positif de l’humain au cœur de l’entreprise auront permis des réflexions riches et abouties…
TONNERRE : Replacer l’humain parmi les axiomes majeurs de l’entreprise ne représente pas une utopie. Plus qu’une nécessité, cette thématique aura été la trame prioritaire de la dernière séance de travail de l’AET, l’Association des entrepreneurs du Tonnerrois, qui a passé à la moulinette ce sujet quasi philosophique, au cours d’un mini-salon très instructif.
Une quarantaine de chefs d’entreprises et de cadres dirigeants avaient répondu par l’affirmative pour suivre ces échanges, nourris de belles rencontres selon l’avis des participants.
Coaches spécialistes en santé, en pratique de la sophrologie, de l’hypnose, de techniques de relaxation comme le qi-qong, les fascias ou l'hypnose, mais aussi dans l’approche des gestes et des postures purent présenter ouvertement leurs théories quant à l’inéluctable bien-être conféré à celles et à ceux qui en sont de friands adeptes.
Ces discussions de belle facture entre les différents intervenants se prolongèrent durant le cocktail où les convives eurent tout le loisir de pouvoir déguster des produits naturels à base de fruits et légumes, sains à la morphologie humaine.
Trouver un équilibre dans son quotidien au plan du mental et du bien-être influe nécessairement sur l’impact professionnel. Comme devait le préciser le président Eric MONNOYER, lors de son allocution introductive, « pour être bien avec les autres, et efficace dans son travail, il faut être en phase positive avec soi ! ».
Pleine d’originalité et de tonus, cette séance plénière de l’association économique aura permis d’appréhender une facette importante de la vie des entreprises : le bien-être dans sa vie professionnelle, l’ergonomie des espaces de travail et l’équilibre de vie sous tous ses aspects.
Le choix original de boissons et verrines de grande qualité, en adéquation avec le sujet pour une alimentation équilibrée, devait compléter avantageusement cette soirée très réussie.
S’adressant de manière indistincte aux demandeurs d’emploi, salariés et bénévoles, la validation des acquis de l’expérience (VAE) constitue aujourd’hui un atout stratégique majeur, encore méconnu, qui prépare à vivre de nouvelles opportunités de carrière. Une journée d’information ayant reçu les faveurs du public (plus d’une soixantaine de visiteurs) a été accueillie dans les locaux de l’AFPA (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes) à Migennes. Ce fut un judicieux préambule pour procéder à un état des lieux précis de ses envies personnelles et professionnelles à un instant « t »…
MIGENNES : Devant le succès observé par cette séance explicative consacrée aux vertus de la VAE, les deux animatrices de cette session, Frédérique NIKA, conseillère VAE auprès du CIBC (Centre interinstitutionnel de bilan de compétences de Bourgogne) et Claire LASKA, référente VAE au sein de l’AFPA Yonne, avaient choisi de manière très astucieuse de segmenter leurs interventions en différents petits pôles. Histoire de canaliser les flux, notamment en matinée où près d’une cinquantaine de personnes montraient leur vif intérêt à cette approche pédagogique et instructive.
La méthode s’avéra efficace pour prendre le temps d’expliquer dans les grandes lignes ce principe qui consiste à faire reconnaître officiellement auprès d’un organisme dédié ses compétences professionnelles. Avant de pouvoir prétendre à l’obtention d’un diplôme et de progresser au sein de son entreprise, à défaut de se prémunir de précieux auxiliaires dans une quête à l’emploi.
Un public en provenance des quatre coins du département…
Originaires d’Avallon, de Joigny, d’Auxerre, de Migennes, de Sens et même de…Beaune (!), les personnes ayant répondu favorablement à l’invitation de cette journée d’information ont pu séance tenante, une fois les schémas explicatifs posés carte sur table, aborder leur cas personnel avec les deux conseillères. Chacun y allant de son vécu, de ses doutes et de ses espérances en ce dispositif pouvant officialiser un savoir-faire acquis sur le terrain.
« Dans un second temps, ajouta Frédérique NIKA, nous vérifierons en prenant contact avec les personnes présentes à cette première réunion que la VAE peut répondre à leur stratégie et les aider à accomplir un projet professionnel. Elles pourront être reçues auprès de nos organismes ou dans les bureaux de Pôle emploi, partenaire de cette démarche sensibilisatrice… ».
Qu’il s’agisse de l’AFPA ou du CIBC Bourgogne, chacun des deux organismes peut apporter sa plus-value auprès des postulants à la VAE dans le cadre d’une mission d’accompagnement. S’entraîner au futur entretien que le candidat effectuera devant un jury, se préparer à l’épreuve de validation ou soutenir le montage du dossier de synthèse expliquant les pratiques professionnelles du candidat constituent trois raisons essentielles dans la phase préparatoire où le recours à des spécialistes s’apparente très vite à une évidence…
Le référent culinaire es savoir-faire et qualité, membre du réseau national des « Traiteurs de France », de la région Bourgogne du Nord recherche une demi-douzaine de collaborateurs afin d’étoffer les compétences professionnelles de ses structures dans l’Yonne. Qu’il s’agisse de postes d’encadrement ou destinés à la production, FESTINS de BOURGOGNE met à l’heure actuelle les bouchées doubles pour optimiser ses effectifs avant l’amorce de la saison estivale, synonyme de réceptions et de mariages…
CHEMILLY SUR YONNE : Avec une moyenne annuelle d’une cinquantaine de cérémonies nuptiales à organiser et valoriser dans sa zone de chalandise de prédilection, l’entreprise d’Evelyne et Didier CHAPUIS entre de plain-pied dans la période délicate à gérer en matière de timing. Les saisons du printemps, des mois estivaux et du début de l’automne offrent l’opportunité à cette structure incontournable de l’animation de réception service traiteur de se distinguer.
Ce thème n’étant que l’un des reflets des multiples expertises déclinées dans le domaine des arts de vivre et de la succulence gastronomique par la structure, ayant commémoré en 2017, son vingt-cinquième anniversaire…
Possédant deux unités de production sur notre territoire, employant chacune plus de soixante-dix collaborateurs (LE PLAISIR DES METS sur le site d’Appoigny, et la maison mère basée à Chemilly sur Yonne), FESTINS s’est spécialisée dans les produits frais. Qu’elle accommode, sublime et transforme à loisir sous forme de restauration ou pour répondre à toutes les occasions selon les besoins de la clientèle.
Les métiers de la production mais aussi de la vente et de la gestion
Logique que les besoins humains soient devenus au fil des années une importante manne de ressource à gérer afin de répondre aux différents chantiers que peuvent être la vente en boutique (rappelons que la PME de près de 300 salariés en possède quatre, deux en Bourgogne et deux dans des arrondissements fréquentés de la capitale), la production dans les services explicites de la raison d’être du traiteur (pâtisserie, charcuterie, cuisine…), la préparation de commandes et la livraison.
C’est précisément envers ces différentes fonctions, rouages indispensables de la bonne fonctionnalité dans l’entreprise, que la direction a souhaité mettre l’accent dans sa quête de nouveaux collaborateurs.
Plusieurs postes en CDI, de CDD ou en alternance sont ainsi proposés de suite, y compris une opportunité d’intégrer le statut de contrôleur de gestion en contrat à durée indéterminée.
Pour se faire, il suffit de contacter le pôle des ressources humaines de la société pour en connaître davantage sur les possibilités et modalités pratiques offerts par ces jobs à pourvoir dès que possible…