S’appuyant sur l’expertise et les compétences de Pôle Emploi Auxerre, le géant de l’industrie touristique et des loisirs à l’international organise deux jours durant des séances de recrutement dans la capitale de l’Yonne. A l’instar de celles déclinées dans le reste de l’Hexagone. Objectif : pourvoir dans l’instantanéité mille postes qui viendront grossir les rangs de cette vitrine incontournable des arts de vivre à la française. Quarante-quatre personnes en quête d’emploi ont ainsi répondu à leur convocation au premier jour de cette session. Seule une quinzaine d’entre elles bénéficieront d’entretiens individuels leur permettant d’affiner leur profil pour exercer un job parmi la centaine de métiers proposés…
AUXERRE : Après Besançon et Dijon, Auxerre est donc la troisième étape de cette séance de recrutement tous azimuts concoctée par Pôle Emploi pour les besoins du Club Méditerranée à travers la France. Chaque année, le poids lourd du tourisme mondial propose au rythme des trois saisons principales (printemps, été, hiver) ces rendez-vous qui lui permettent in fine d’accroître son potentiel de collaborateurs. Mais, c’est bien la première fois que le site de l’organisme public auxerrois accueille l’une de ces sessions. Avec à la clé, plus d’un millier d’emplois à pourvoir dès que possible !
Le but étant d’alimenter le potentiel de G.O (gentils organisateurs) et G.E (gentils équipiers) de trois villages opérationnels en France : l’un en Savoie, l’autre près de Grasse et le dernier situé à La Rochelle.
Après la projection d’un moyen métrage de 45 minutes expliquant les valeurs du Club Med et l’éclectisme de ses différents métiers (une centaine environ y est exercée), vint le temps ensuite des entretiens individuels. Pour celles et ceux qui avaient une réelle appétence à se projeter à plus long terme vers ce projet.
Près de cent cinquante candidats sélectionnés en amont…
Les services de Pôle Emploi Auxerre n’ont pas ergoté sur les moyens pour ce rendez-vous matinal. Conviant ainsi près de cent-cinquante demandeurs d’emploi à prendre part à cette séance collective. Quarante-quatre personnes se présentaient en début de séance. Certaines avec de réelles motivations comme cette jeune femme qui postulait pour une fonction d’hôtesse d’accueil, se plaignant que la plupart des entreprises de l’Yonne ne recrutaient plus cette typologie de métier. Cette dernière participera d’ailleurs aux entretiens individuels, menés par le chargé de recrutement de la direction des ressources humaines du groupe, Joe BOULVERT.
L’an passé, le Club Méditerranée devait recevoir plus de 100 000 demandes de candidature. Ces prétendants espéraient exercer un emploi dans l’un des 70 villages de vacance que le groupe possède de part et d’autre du globe.
Si la maîtrise de l’anglais et du français demeure indispensable, les postulants peuvent aussi posséder des connaissances appréciables en portugais (du fait de la forte fréquentation de la clientèle brésilienne), du russe et du mandarin. Quant aux offres, elles restent éclectiques et nécessitent des prérequis en matière d’expériences et de diplômes selon la catégorie professionnelle (cuisine, petite enfance, administratif, hôtesse d’accueil, commerciaux, chef de rang dans l’hôtellerie-restauration, professeur de sport…).
Evolutifs, ces postes peuvent aboutir à l’obtention de plusieurs contrats à durée déterminée. Mais, aussi de pouvoir prétendre à des CDI, en France comme à l’international. Majoritairement, les métiers issus de l’hôtellerie et de la restauration représentent le plus fort contingent de nouvelles recrues (51 %). 41 % des filières porteuses d’emploi proviennent du domaine sportif et des loisirs auxquels il faut ajouter le secteur de la petite enfance et de la famille. Enfin, un reliquat de 8 % correspond aux métiers supports s’identifiant à ceux de la vente et de l’administratif.
Alors que les résultats de ce segment essentiel de l’économie française affichent un bilan positif au niveau national, enregistrant même une hausse de + 2,3 %, la situation dans le département de l’Yonne s’avère nettement plus décevante. Un amer constat qui est observé par le président de la Fédération des entrepreneurs et artisans du BTP de notre territoire, Xavier PAPIN. Etrange paradoxe que celui-ci où planent encore les doutes et incertitudes d’un département qui n’en est plus à un contraste près…
AUXERRE : Malgré l’amorce du décrochage autour du logement, 2018 intègre désormais la catégorie des bonnes années à marquer d’une pierre blanche pour le secteur du bâtiment en France.
Les carnets de commande de bon nombre de structures professionnelles ont pu flirter avec le beau fixe, entraînant de fait un volume d’affaires important pour ses multiples acteurs. Un phénomène qui a été observé au cours de ce premier trimestre 2019. Même, et il est de bon ton de le souligner, qu’en matière d’emploi, les statistiques sont bonnes. Avec trente mille postes créés au cours de ces douze derniers mois, dont 24 000 salariés et six mille intérimaires en équivalent emplois à temps plein.
Pourtant, le président de la FFB de l’Yonne, Xavier PAPIN ne savoure pas pleinement cet état de lieu à caractère positif. Considérant que derrière ces chiffres plutôt flatteurs pour la corporation, l’arbre cache la forêt.
Les difficultés de recrutement annihilent les bonnes volontés, celles de ces artisans entrepreneurs qui ont été dans l’obligation, faute de main d’œuvre qualifiée suffisante, de différer une partie de la production sur l’année 2019. Mais, ce qui avive sérieusement le sentiment d’inquiétude du sémillant responsable de l’organisation patronale, ce sont les perspectives à attendre de l’année en cours.
« 2019 devrait être marquée par un atterrissage de l’activité bâtiment, concède-t-il avec esprit de lucidité, provoquant une légère baisse de 0,5 % en volume. Dans l’absolu, le premier trimestre de l’année devrait globalement être stable par rapport à celui de 2018. Mais, c’est ensuite que les choses devraient se gâter quelque peu. Un retournement du marché devrait se faire ressentir au second semestre, engendrant inexorablement une baisse d’environ 1 % de l’activité en glissement annuel… ».
La raison de ce revirement résiderait dans l’activité du logement neuf qui abandonnerait 4,5 % du marché tandis que le non résidentiel neuf compenserait pour partie ce mouvement de baisse, avec une hausse substantielle de l’activité de 3 % en volume.
Toutefois, le décrochage d’activité pourrait ne pas avoir de liens directs sur l’emploi. Environ 5 000 postes salariés et intérimaires en ETP devraient être créés en 2019.
Le cas très atypique de l’Yonne…
Xavier PAPIN ne sait plus à quels saints se vouer pour qualifier les résultats en désuétude du département bourguignon. Il est vrai que l’année écoulée a été particulièrement décevante pour les TPE/PME du bâtiment. Un état de fait qui se traduit à travers les données chiffrées. Fin octobre, et selon le principe de l’année glissante, pour le logement, principal vecteur de la croissance de l’activité de ces métiers, ce sont – 14,9 % de logements mis en chantier (623 versus 700) et – 30,2 % de logements autorisés (645 versus 880) qui ont ainsi été constatés. Un gouffre abyssal !
Mais, lorsqu’il évoque les résultats obtenus par le bâtiment non résidentiel neuf, le président de la FFB Yonne ne retrouve pas le sourire pour autant : - 38,9 % de surfaces de locaux mises en chantier et – 44,3 % de surface de locaux autorisés !
Les perspectives autour de l’emploi ne font qu’aggraver la situation et ce sentiment d’impuissance. A titre d’exemple, au terme du deuxième trimestre 2018, les emplois salariés ont décru de 1,7 %. Seule note ensoleillée dans ce marasme perturbant, le recours à l’intérim en augmentation de 17 % en moyenne au cours des trois derniers mois à fin août 2018 aura permis de stabiliser cette déperdition si brutale des effectifs.
Convaincre les donneurs d’ordre locaux de privilégier les partenaires de la proximité
« Je constate, ajoute le président PAPIN, que cette baisse de l’offre dans notre département accentue l’hétérogénéité des situations rencontrées par les entreprises. Les plus importantes d’entre elles réalisent maintenant majoritairement des travaux hors du département de l’Yonne. Quant aux plus petites, elles travaillent presque exclusivement sur le territoire de proximité. Elles profitent de la commande privée ce qui leur octroie des carnets de commande bien remplis. Enfin, les entreprises que je qualifierai d’intermédiaires, celles qui comprennent entre dix et vingt salariés, souffrent de la diminution de la commande publique… ».
L’avenir de ces structures, notamment dans l’Yonne, passe par le travail de conviction auprès des donneurs d’ordre locaux. Qu’ils soient privés ou publics.
« Il s’agit de défendre les intérêts de nos entrepreneurs et à plus large échelle l’intérêt économique de notre territoire, conclut le président Xavier PAPIN, faire travailler et prospérer nos entreprises locales s’inscrit parmi ces priorités… ».
Un vaste chantier en perspective pour les acteurs de la Fédération départementale du bâtiment…
Quatre-vingt candidats ont confirmé leur présence pour participer au prochain « Job dating » concocté par la start-up WIZBII ce mardi 02 avril dans la capitale de l’Aube. Proposée en semi-nocturne entre 18h30 et 21h30, la formule mobilisera une dizaine d’entreprises du département, prêtes à recruter la perle rare. La manifestation bénéficie toujours de l’inconditionnel soutien du Crédit agricole de Champagne-Bourgogne…
TROYES (Aube) : Le printemps nous revient de manière très agréable et les jobs dating, co-organisés par la start-up WIZBII et le Crédit agricole de Champagne-Bourgogne en font de même !
Mardi en fin d’après-midi, l’emploi des jeunes figurera au centre des préoccupations de ces spécialistes du monde de l’entreprise et de l’économie dans l’Aube. Troyes accueillera l’animation placée sous le sceau de la convivialité et de l’échange.
L’évènement regroupera une dizaine d’entreprises locales. Aux dernières nouvelles, quatre-vingt candidats y étaient attendus. Ceux-ci pourront échanger de manière privilégiée, autour d’un buffet, sur les différents postes proposés, en alternance, en CDD et en CDI.
Ces rendez-vous réguliers offrent ainsi une très belle opportunité pour les jeunes de se faire remarquer sur le marché du travail. Afin d’y décrocher parfois son premier emploi !
Plus de 9 000 candidats audités en France…
Au cours des deux précédentes saisons, le Crédit agricole de Champagne-Bourgogne et WIZBII ont organisé quatre rendez-vous sur les villes d’Auxerre, de Dijon et de Troyes. Deux cent-cinquante candidats y ont participé pour rencontrer près d’une quarantaine d’entreprises. Mais, au plan national, les statistiques offrent une toute autre physionomie.
Plus de 130 manifestations ont été réalisés dans l’Hexagone, ce qui a engendré des contacts avec plus d’un millier de structures professionnelles. In fine, neuf mille prétendants, sélectionnés en amont, ont pu se positionner pour décrocher l’un des 2 400 postes à pourvoir.
Baptisée « Un premier stage, un premier job », l’initiative favorise le rapprochement de la jeune génération avec le monde de la vie active, qui leur est parfois très hermétique.
Des offres d’emploi réelles à pourvoir aux multi horizons…
Lors de ce nouveau rendez-vous aubois, plusieurs secteurs de l’économie seront représentés. L’hôtellerie/restauration est en quête de maîtres d’hôtel et de serveurs ; le textile recherche des comptables, des développeurs et des modélistes. La grande distribution ne sera pas avare en propositions. Chefs de rayon, adjoints responsables ou techniciens de sécurité seront autant d’opportunités de carrière pour les jeunes diplômés.
Le système plaît aux entreprises. 83 % de celles qui ont déjà participé à cet évènement entament un processus de recrutement à l’issue. Du côté des jeunes pousses, 71 % d’entre elles considèrent qu’elles ont trouvé le dispositif utile dans leur quête à l’emploi.
Renseignements : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser./ 06.69.67.10.87.
Les faits auraient pu être encore plus graves pour la victime de cet acte de violence manifeste. Poussé dans les escaliers du lycée Louis Pergaud ce jeudi 28 mars par un lycéen, le proviseur-adjoint de l’établissement a été transporté aux urgences du centre hospitalier de la capitale franc-comtoise pour y subir des examens approfondis. Touché à la tête, il restera de longues minutes sans connaissance. Choqué psychologiquement, le cadre administratif de l’Education nationale a reçu le soutien de la présidente de la Région. Cette dernière fulmine après ce geste inacceptable…
BESANCON : Selon le souhait du proviseur de l’établissement bisontin, une cellule psychologique était opérationnelle peu de temps après l’agression dont a été victime le proviseur-adjoint du lycée Louis Pergaud de Besançon jeudi 28 mars en matinée. Le faits divers, il est vrai, aurait pu avoir des conséquences aussi sordides que dramatiques pour le cadre de l’enseignement.
D’ailleurs, les professeurs ont suspendu leurs cours traditionnels en exerçant leur droit de retrait. A la place, ils ont échangé avec leurs élèves sur cette violence gratuite qui, malheureusement, circule parmi toutes les strates de la société.
Alerté, le Rectorat en a référé à la Région. La réaction de la responsable de l’exécutif bourguignon franc-comtois ne s’est pas fait attendre. Condamnant l’acte odieux et irresponsable ce cet élève de seconde, la présidente s’est fendue d’un communiqué de presse, où elle prend acte de ce geste agressif contre le proviseur-adjoint du lycée Louis Pergaud à Besançon.
« Cet acte de violence n’est pas acceptable. Toutes mes pensées vont bien sûr à la victime de cette agression. Je souhaite également témoigner auprès de la communauté enseignante toute mon admiration et mon respect pour leur engagement à faire de l’école le lieu du dialogue, de la tolérance et du vivre ensemble. La prévention et la sanction doivent agir de concert, faisons confiance au travail de l’Education nationale pour apporter les réponses adéquates… ».
Puisse ce message être entendu par cette minorité d’élèves réfractaires à toute obéissance et au respect de l’autre…
Présenter l’ensemble des structures du bassin d’emploi Auxerrois, leurs lieux d’interventions, leur missions, leurs modalités d’accompagnement, les compétences développées à tous les conseillers, travailleurs et accompagnateurs sociaux du département (COALLIA, CD, MILO, CAP,…) constituera l’objectif majeur de ce rendez-vous, proposé en date du 09 avril au Phare à Auxerre.
AUXERRE : Parmi ses grandes priorités stratégiques, le gouvernement a échafaudé un plan de lutte contre la pauvreté. Il se déclinera sous différents aspects. Dont celui de l’insertion et de l’emploi. Un volet qui concerne spécifiquement Pôle Emploi.
L’insertion par l’activité économique (IAE) permet aux personnes les plus éloignées de l’emploi, en raison de difficultés sociales et professionnelles, d’éviter le décrochage du marché du travail et de rebondir.
Les structures IAE vont donc aussi être impactées par ce nouveau dispositif qui se met en place de manière progressive afin d’enrayer ce fléau.
Concrètement, et dans le cadre de nouvelles conventions que Pôle Emploi a contractées avec ces IAE, des actions précises s’organiseront en lien avec ce plan de lutte contre la pauvreté.
Ainsi, l’organisme propose, en amont de toute action, un séminaire spécifique où seront évoquées les grandes missions de la vénérable institution. En collaboration avec les SIAE du bassin d’Auxerre et de Joigny, Pôle Emploi expliquera aux professionnels de ce secteur social les tenants et aboutissants de cette stratégie à travers son expérience. La date à biffer sur les agendas : le mardi 09 avril de 9h00 à 12h00 dans l’amphithéâtre du Phare.