Proposé à quelques jours d’intervalle à Sens et à Auxerre, le rendez-vous explicatif citoyen, relayé par la confédération des PME de l’Yonne, n’a pas suscité un réel enthousiasme parmi les rares entrepreneurs présents. Pourtant, l’exécutif du syndicat patronal avait conçu les choses à la perfection, invitant ses adhérents à échanger autour des quatre items prédéfinis par la directive nationale. Des observations nourries et intéressantes en ont résulté. Elles portaient sur la réalité quotidienne vécue par des chefs d’entreprise qui souhaitent une uniformisation de la fiscalité et davantage de justice afin ne plus être considérés à l’avenir comme de véritables vaches à lait pour financer le système…
AUXERRE : Une dizaine de personnes ont pu faire entendre leur voix dans le cadre de la déclinaison locale du Grand Débat, à l’estampille de la CPME, accueillie à Auxerre. Quarante-huit heures plus tôt, un exercice oratoire similaire avait eu lieu à Sens. N’entraînant pas, loin s’en faut, une excitation débordante de la part de participants, incités néanmoins à donner leur avis personnel.
Pourtant, les chefs d’entreprise, à la tête de TPE et PME, ont des choses à dire. Et surtout des propositions à suggérer (voire l’article correspondant). Et cette double désertification de l’assistance n’en enlève pas le crédit accordé à cette séance verbale nécessaire que le syndicat patronal de l’Yonne désirait mettre sur pied.
Le président de la CPME, Olivier TRICON, très détendu, ne sombrait pas dans le fatalisme de circonstance devant cet auditoire quelque peu clairsemé. Bien au contraire ! Sa collaboratrice, Emmanuelle MIREDIN, secrétaire générale de l’organisme, a su conduire la session avec brio en se référant scrupuleusement au mode opératoire en vigueur. Déroulant la discussion autour de chacune des quatre thématiques préétablies initialement par le gouvernement.
Ainsi, point par point, les débatteurs eurent tout le loisir de pouvoir argumenter sciemment sur les thèmes appropriés, pour mémoire, la fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’Etat et des services publics, la transition écologique et la démocratie, assortie à son corollaire, la citoyenneté.
La coupe est pleine au niveau du ras-le-bol fiscal !
Si l’un des intervenants exigea avec véhémence la suppression pure et simple du CESE (Conseil économique, social et environnemental) – soit un budget annuel de fonctionnement de plus de 500 millions d’euros-, d’autres intervinrent sur les problèmes liés aux cessions d’entreprise et à leur taxation.
« C’est clair, fustigea un entrepreneur de manière péremptoire, aujourd’hui quand on est un dirigeant d’entreprise, on n’est empêché de vendre et d’acheter une société ! ».
Ce ras-le-bol de la double peine fiscale s’est fait ressentir avec l’apport de témoignages complémentaires parmi l’assistance. Petit à petit, au fil des minutes qui s’égrenaient, les langues se déliaient avec délectation. Jetant l’opprobre contre le surpoids fiscal envahissant exercé par Bercy.
Parmi le florilège de préconisations que les entrepreneurs de la CPME aimeraient voir aboutir au terme de ce raout citoyen populaire, la suppression des taxes sur les bénéfices réalisés par les entreprises figurent en pôle-position sur la grille des mesures à gérer en urgence. Pour l’un d’entre eux, il est proprement inacceptable que toutes ces spécificités franco-françaises de l’administration fiscale impactent si durement l’économie de notre pays, à l’heure de la mondialisation.
Quant à l’évasion fiscale et la taxation des géants américains regroupés sous l’acronyme des GAFA, l’unanimité fut de mise dans la salle pour demander un plan d’actions immédiat de la part de la gouvernance. A grand renfort de prélèvements fiscaux !
Une vraie lutte doit s’engager contre les profiteurs abusifs du système put-on encore entendre au cours de cette séance qui aura eu le mérite de tâter le pouls de chefs d’entreprise en colère contre le dispositif trop « franco-français » de la fiscalité. Un système devenu insupportable à leurs yeux, aujourd’hui.
Le CIFA de l’Yonne a été le théâtre d’une saine confrontation en ce début de semaine. Celle devant opposer cinq jeunes candidats, âgés de moins de 21 ans, qui se sont disputés via huit épreuves à vocation technique le titre de l’ « Un des meilleurs apprentis de France » du territoire de l’Yonne, catégorie mécanique.
AUXERRE : En apprentissage au CIFA de l’Yonne ou au lycée Louis Davier de Joigny, cette demi-douzaine de prétendants à la suprématie territoriale ont su rivaliser de talent pour s’extraire du lot et tenter de gagner ainsi l’une des distinctions qualificatives pour les épreuves régionales, voire nationales.
Se disputant âprement cette sélection, tous espèrent décrocher le précieux sésame, la médaille d’or, celle d’argent ou la breloque de bronze, qui récompenserait les efforts fournis durant l’épreuve. Celle-ci englobait des ateliers d’injection, de boîte de vitesse, de métrologie, de circuit de charge…
Un sabir que seuls les exégètes de la chose mécanique maîtrisent à la perfection, il va de soi !
Il en est ainsi des organisateurs (Philippe CATHELIN, formateur au CIFA) et des membres d’un jury de professeurs ou de professionnels de la mécanique (Jérôme BOURBON, Mickael MICHAUT, Tony MORENO, Anthony BUREAU et Christophe PLINGUIER).
On notera la présence parmi ce jury d’experts de l’automobile de la jeune Elisa PERE, elle-même ancienne apprentie du CIFA et ex-Meilleure apprentie de France.
Plus de six mille candidats s'inscrivent chaque année, et ce, dans plus de 90 métiers, à ce concours de brillance nationale. In fine, 344 de ces jeunes gens obtiennent le Graal en glanant des médailles or, argent ou bronze.
Quant au suspens, il demeure intégral. Le verdict définitif ne sera connu que fin mars.
Plus d’une cinquantaine de formations, du CAP au Bac + 5, sans omettre les niveaux d’ingénieur et de manager, constitueront l’ossature pédagogique incontournable de cette seconde session de portes ouvertes, concoctées par le centre de formation de l’industrie ce samedi 16 mars. Adoptant une parfaite concordance au niveau de la logistique organisationnelle, les trois sites du Pôle Formation 58/89 (Auxerre, Nevers et Sens) accueilleront celles et ceux des futurs étudiants interpellés par les potentialités professionnelles offertes par les filières industrielles de pointe…
AUXERRE : La haute technologie sera l’une des vedettes à part entière de ce deuxième rendez-vous de l’année 2019. Quelques semaines après le précédent exercice, initié le 26 janvier dernier, l’opération des portes ouvertes du Pôle Formation 58/89 devrait permettre à de nombreux jeunes gens, enclins de rejoindre la filière industrielle, de pouvoir s’instruire en découvrant la pléthorique possibilité offerte par le centre de formation au niveau de ses cursus.
Si 411 visiteurs avaient fréquenté l’un des centres pédagogiques de la Nièvre et de l’Yonne lors du premier de ces deux rendez-vous en 2018, les chiffres communiqués par le service des relations publiques du Pôle montrent déjà une nette tendance à la hausse ce premier trimestre 2019. Bref, l’analyse est simple à la connaissance de cette équation : le nombre de jeunes gens intéressés par le secteur industriel progresse. Rien de plus naturel car ces métiers offrent de réelles opportunités d’emploi à l’issue du diplôme.
Découvrir les diverses spécificités des centres…
Le public aura la possibilité de s’immerger parmi les arcanes de cet établissement qui a reçu l’adoubement de l’UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie). Accompagnés de leur famille, les jeunes gens auront ainsi l’opportunité de pouvoir découvrir les facettes de l’Institut d’Enseignement Supérieur de l’Yonne (IESY) à Sens ; de l’ITII Bourgogne à Auxerre (la première formation française d’ingénieurs par apprentissage avec ses deux filières, génie industriel et conception mécanique, le tout proposé en trois ans ; ou encore de l’IFAG.
On ne présente plus l’école supérieure de management de l’Yonne, membre du réseau éponyme qui comprend une trentaine d’établissements à l’échelon national. La structure prépare les créateurs et repreneurs d’entreprise ainsi que les futurs managers et responsables dans les domaines du marketing, du commerce, de la gestion, des finances, des ressources humaines, du management…
Pédagogue, à l’écoute d’une assistance venue en nombre – plus d’une centaine de personnes comptabilisées à l’issue de cette séance prolifique en commentaires – l’ancien président de la Région Bourgogne Franche-Comté a évoqué les réussites de la gouvernance actuelle alors que les Grands Débats nationaux se déclinent sans relâche à travers l’hexagone. C’est à Monéteau que le président du groupe LREM au Sénat est venu rappeler les fondamentaux opérationnels de l’institution étatique. Via des exemples très concrets ayant pour items le budget, la retraite, les services publics, l’emploi ou encore la politique de la santé. En distillant quelques pistes de réflexions très intéressantes sur l’avenir de notre pays…
MONETEAU : Orateur sachant manier le verbe avec aisance et dextérité, François PATRIAT s’est prêté au jeu de l’animation d’un énième épisode du Grand Débat en acceptant de se rendre dans la commune icaunaise au milieu de la semaine dernière. Un exercice de communication qui n’a pas pris au dépourvu le président du groupe LREM au Sénat tant il est coutumier de ces échanges riches et nourris avec nos concitoyens.
Si ce n’est avec les représentants de la sphère médiatique, puisque l’élu de Côte d’Or intègre le panel des personnalités politiques préférées de certaines chaînes cathodiques (BFM, LCI) où il est de bon ton de pouvoir véhiculer ses idées et réflexions pertinentes en seconde partie de soirée.
Là, en présence de l’édile local, Robert BIDEAU, vice-président du Département, et de la conseillère départementale Malika OUNES (également vice-présidente), le chef de file de la majorité présidentielle du terroir Bourgogne Franche-Comté a fait abstraction de toutes caméras et autres microphones pour endosser la vêture du maître de cérémonie d’un rendez-vous porté vers la pédagogie.
Avant de balayer les grands sujets sociétaux du moment, François PATRIAT s’est dit ô combien satisfait de pouvoir être présent dans l’Yonne afin de participer à ce concept participatif et citoyen. N’éludant pas le schéma protocolaire inhérent à ces rencontres où chacun pouvait s’exprimer en toute liberté, l’élu de Côte d’Or profita de la circonstance pour réveiller les consciences civiques autour du droit de vote. Rappelant que chacun d’entre nous bénéficiait des services publics financés par le biais de nos impôts.
« Je considère en tout état de cause qu’il est difficile de critiquer le système étatique dans lequel nous vivons si déjà de facto on ne vote pas ! ».
Observant qu’un Français sur deux ne payait pas l’impôt, François PATRIAT s’est longuement épanché sur le nécessaire effacement de la dette. Celle-ci, astronomique, fruit d’un cumul établi sur plus de quatre décennies, s’élève à plus de 2 000 milliards d’euros. La charge de cette dette représente 37 milliards d’euros chaque année.
« L’ISF, c’est de l’impôt sur l’impôt ! »
Pour mémoire, le sénateur LREM précisa les orientations prioritaires du gouvernement. « Le Président de la République et le Premier ministre s’emploient à réduire la dépense publique pour remettre le budget de notre pays à l’équilibre. Tout en diminuant la fiscalité… ».
Rejetant toute idée de privilégier le retour de la planche à billets (un vieux serpent de mer qui aura eu comme conséquence principale de dévaluer la monnaie de l’époque – le franc – alors que le niveau de l’inflation s’envolait au-delà des 12 %), François PATRIAT répondit ensuite à l’une des doléances de la soirée, qui caractérise le point d’achoppement essentiel entre les « Gilets jaunes » et le gouvernement, c’est-à-dire la réintégration de l’ISF.
« Si ce dispositif fiscal fonctionnait bien et avait fait ses preuves par le passé, concéda l’ex-patron de la Région, d’autres pays européens l’aurait déjà adopté. Regardez en 1981 : l’ISF était en vigueur tandis que la France recensait 800 000 demandeurs d’emploi. Est-ce que le fait d’avoir ce système fiscal a permis d’augmenter le pouvoir d’achat des Français et de faire reculer le nombre de chômeurs ? ».
Puis, le sénateur de renchérir sur ce même sujet et d’enfoncer le clou : « D’ailleurs, l’ISF n’a pas été supprimé ! Dorénavant, l’impôt est applicable sur le domaine de l’immobilier avec l’IFI et devrait rapporter une manne financière de 1,450 milliard d’euros. Je rappellerai enfin que la conversion de cet ISF a facilité l’injection de 9,5 millions d’euros dans l’économie française, tout en rassurant les investisseurs étrangers qui ont ramené des capitaux extérieurs dans notre système économique… ».
Suggérant une préconisation personnelle, François PATRIAT proposa alors de taxer à hauteur de 5 % les dividendes des actions boursières. Ce qui permettrait in fine de ramener dans la cagnotte de l’Etat une coquette somme qui excéderait plus de 6 milliards d’euros à l’année. Soit un gain beaucoup plus important que le fruit du seul ISF !
Quant au chômage, l’élu de Côte d’Or observe un net changement par rapport aux dernières évaluations. « Le gouvernement a réduit le taux de demandeurs d’emploi, le faisant passer de 10 % à 8 %. Je précise que la Bourgogne Franche-Comté se situe deux points en dessous de la moyenne nationale ce dont je suis très satisfait… ».
La France est l’un des pays les plus distributifs au monde…
La thématique de la retraite fit surface en toute logique parmi les débatteurs de cette soirée. Bon nombre d’interrogations du public se concentraient sur ce sujet ô combien intéressant. Le président du groupe LREM au Sénat ne manqua de piocher parmi les références historiques de notre nation pour tenter un comparatif astucieux entre les principes vertueux voulus en son temps par le Conseil national de la Résistance et notre système actuel.
« Quand on était en âge de faire valoir ses droits à la retraite à 65 ans en 1945, l’espérance de vie était plafonnée à 62 ans, argumenta François PATRIAT. Aujourd’hui, l’âge légal de la retraite se situe à 62 ans alors que cette même espérance de vie a dépassé les 80 ans ! ».
Le sénateur de Bourgogne détailla par la suite la quote-part distributive des dépenses de l’Etat, se référant à des exemples précis.
« Si l’Etat dépense mille euros, il faut savoir que sur cette somme initiale, 268 euros servent à financer les retraites, alors qu’un seul et unique euro est reversé pour le fonctionnement de l’Etat (35 euros destinés pour le chômage, 17 euros sont injectés pour l’aide au logement, 22 euros alimentent la solidarité…). Aujourd’hui, il nous faudrait un système de retraite plus équitable. Cela passe par la suppression des régimes spécifiques... ».
Précisant à l’assistance qu’il était inutile de faire un procès d’intention au gouvernement (« Nous vivons dans un pays où la tolérance zéro existe… »), François PATRIAT égrena les succès que le gouvernement a déjà mis en place depuis l’accession d’Emmanuel MACRON à l’Elysée. A commencer par la hausse de 6,5 % du SMIC, du jamais vu en de telles proportions depuis vingt ans. Cela méritait d’être dit, afin de rétablir quelques vérités…
Le nombre de retours à l’emploi de plus d’un mois est en augmentation dans le département de l’Yonne. En l’espace d’une année, la statistique dévoilée par le directeur général de Pôle Emploi Yonne, Yves HUTIN, est sans équivoque : + 1,91 % de mieux par rapport à l’exercice antérieur. Près de vingt mille personnes (19 298 précisément) ont repris le chemin du travail, profitant d’une reprise économique qui s’amorçait déjà depuis le premier trimestre 2018. Face à cette configuration conjoncturelle inédite et plutôt orientée vers le positif, 44 % des demandeurs d’emploi accèdent au marché du travail dans le semestre suivant leur inscription. Encourageant pour l’organisme de l’Etat, même si beaucoup de choses restent encore à faire…
AUXERRE : Les derniers indicateurs de Pôle Emploi apportent une véritable bouffée d’oxygène pour celles et ceux qui doutaient encore de pouvoir sortir un jour de l’ornière professionnelle dans laquelle ils étaient embourbés. Indubitablement, le taux de chômage diminue en Bourgogne Franche-Comté, y compris sur le territoire de l’Yonne.
Près de vingt mille « chercheurs » d’emploi sont retournés en entreprise pour y exercer leur savoir-faire, entre les mois d’octobre 2017 et septembre 2018. Un chiffre dont le directeur général de l’institution dans le département se satisfait. D’ailleurs, à l’analyse des derniers chiffres, Yves HUTIN confirme que quatorze indicateurs de résultat, propres à évaluer la performance de l’organisme, s’orientent dans la même direction. Ils bonifient et accréditent le travail de fourmi des conseillers en matière d’accompagnement professionnel et du placement en entreprise. Même le volet de l’indemnisation des allocataires vire au vert.
Côté recrutement, la tendance demeure saine avec une hausse enregistrée tant au plan régional que départemental pour l’Yonne. A contrario, mais ce n’est guère une surprise, un léger tassement s’amorce autour de l’emploi salarié.
Multipliant les actions (plus de quatre-vingts depuis septembre 2018), Pôle Emploi ne demeure pas les deux pieds dans le même sabot pour trouver des préconisations fiables et pérennes à son public.
Petit déjeuner avec des employeurs, information collective sur certaines filières (espace vert, vie scolaire…) ou la découverte approfondie des métiers du transport sont autant d’animations concrètes qui ont engendré de bons résultats dans l’une des différentes agences du territoire.
Certaines d’entre elles ont su profiter de l’opération « Vers un métier » pour tirer leurs résultats vers le haut. Incitant des candidats à bénéficier d’une formation (14 %) ou à entrevoir une porte de sortie honorable vers la vie active en trouvant un job (37 %).
De sérieux besoins dans l’industrie et le secteur de l’aéronautique…
Que l’on ne s’y trompe point. 66 % des opérations menées par le partenaire à la recherche d’emploi concernent justement le recrutement. Contre 22 % d’initiatives de découverte des secteurs professionnels et des métiers. Le reliquat étant affecté à la promotion de l’offre de formation, indispensable pour acquérir les rudiments nécessaires à certaines typologies de postes.
Cinq secteurs économiques proposent une réelle dynamique d’intégration des candidats à l’emploi : l’industrie, le transport, l’hôtellerie-restauration, le commerce et le bâtiment. Rien que le secteur du transport offre 60 000 postes à pourvoir de suite en France ! Mention particulière, également, pour la filière aéronautique dans l’Yonne. Une convention de partenariat a été établie avec les services du Pôle de formation des industries technologiques 58/89 et l’Union des industries de la métallurgie. Elle favorise le renfort des effectifs au sein du groupement aéronautique départemental, GISAERO. De nombreuses offres sont encore vacantes.
Conserver son employabilité à tout prix…
Pour faire taire les idées reçues, la grande majorité des demandeurs d’emploi, c’est-à-dire 95 % d’entre eux, démontrent qu’ils sont bel et bien en quête d’un travail. 40 % sont inscrits depuis plus d’un an au chômage, alors qu’un quart de ces personnes le sont depuis deux ans.
Mais, quatre personnes bénéficiaires de l’assurance chômage sur dix intègrent l’épineuse catégorie des demandeurs d’emploi de longue durée. Agées de cinquante ans, elles entrent dans une tranche de vie où il est difficile d’occuper encore une place au soleil dans le système économique et social actuels. Pourtant, la valorisation des compétences représente une clé de voûte à vendre auprès des entreprises. Car, 60 % des dirigeants de société considèrent que le comportemental est de loin nettement plus en phase avec leurs besoins après 50 ans.
Les entrepreneurs perçoivent favorablement l’action de Pôle Emploi. Pour 68 % d’entre eux, l’accompagnement via les services ad hoc, les propositions inhérentes autour de la formation de leurs futurs collaborateurs et l’ensemble des prestations conviennent. Soit un satisfecit en augmentation de sept points en l’espace d’un an.
Le taux de satisfaction des demandeurs d’emploi se situe encore plus haut. Il atteint 74 % des intéressés. Et progresse de quatre points depuis le précédent bilan.
Quant au paiement des allocations (une enveloppe annuelle de dix millions d’euros), on constate que les délais sont respectés dans 95 % des cas. Cela représente une sensible évolution de 0,2 point par rapport à l’exercice antérieur alors que la direction départementale vise les 100 % de résultat.