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Puisaye Forterre

C’est du bel ouvrage. In fine, l’opération concerne une trentaine d’appartements. Des logements agréables à vivre. Ils sont bien exposés à la lumière, confortables à l’occupation, chauffés à bonne température. C’est l’aboutissement de l’un des chantiers, porté par la Communauté de communes de Puisaye-Forterre (CCPF). Soit une enveloppe financière de 3,9 millions d’euros. Mais, la collectivité présidée par Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI n’a pas agi seul. Soutenue dans ce projet de valorisation de l’EMA-CNIFOP par l’Etat, la Région et le Département de la Nièvre…

 

SAINT-AMAND-EN-PUISAYE (Nièvre) : Ce sont, pour la plupart, des studios. Mais, il existe aussi des T2. Un hébergement bénéfique pour le Centre international de formation aux métiers d’art et de la céramique (EMA-CNIFOP), implanté dans la localité en bordure de l’Yonne, côté Nièvre. Trente appartements, de manière précise. On les doit dans leur version définitive et optimisée à la Communauté de communes de Puisaye-Forterre (CCPF) et à son président, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, qui en avait fait l’un de ses chevaux de bataille lors de cette mandature.

D’autres partenaires y ont été aussi de leurs soutiens financiers indispensables à la réalisation de ces travaux. A commencer par l’Etat, d’où la présence lors de cette cérémonie inaugurale de la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne et sous-préfète d’arrondissement d’Auxerre, Pauline GIRARDOT.

L’Etat, grâce au DSIL (Dotation de Soutien à l’Investissement Local), a contribué à hauteur d’1,3 million d’euros à la réalisation de ce dossier. De son côté, la Région Bourgogne Franche-Comté a abondé dans le projet en injectant 217 650 euros, un financement prélevé sur l’enveloppe du dispositif « Territoire en Action ».

Restait ensuite le Conseil départemental de la Nièvre qui lui aussi a débloqué une somme s’élevant à 70 000 euros. Sachant, toutefois, que la grosse part du gâteau budgétaire revenait à la CCPF avec 3,9 millions d’euros consacrés à la construction de ces trente logements favorisant la valorisation et la pérennité des métiers de la filière des arts et de la céramique, vecteur d’attractivité sur cette zone géographique.

Enfin, et pour être tout à fait complet sur cet aspect financier, précisons que six communes du canton ont également participé à ce projet. Quant à l’aménagement intérieur et à l’achat du mobilier, cela est revenu au centre de formation lui-même, qui a investi la somme de 105 000 euros, selon la volonté de ses responsables.

 

 

 

Un lieu sacré de la liberté et de l’expression artistique

 

Depuis 45 ans, l’EMA-CNIFOP, centre de formation internationalement reconnu, accueille chaque plus de trois cents stagiaires aux métiers des arts et de la céramique. Permettant ainsi à la tradition séculaire de la Puisaye apparue au Moyen-Age de se perpétuer au fil des ans. Les stages concernent aussi bien les aficionados chevronnés de ces métiers de la céramique que les néophytes. Une belle réussite de l’attractivité, pour le président de la CCPF Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI.

Lors de son intervention, le Conseiller régional de Bourgogne Franche-Comté a par ailleurs rappelé que « cette école des métiers d'art est un lieu d'expression artistique, fait de création et de liberté. C'est, en effet, un lieu sacré de liberté que nous inaugurons aujourd'hui et qui rend fière la Puisaye-Forterre au sens de son patrimoine bâti. Nos paysages, notre faune, notre flore, sont, j’insiste, assez incomparables dans l'Yonne. L'Art de la céramique, c'est l'un des atouts majeurs de nos savoir-faire à véhiculer hors de nos frontières… ».

Son de cloche similaire pour l’édile de la localité, Gilles REVERDY, qui aura salué l’importance de l’évènement pour le centre. Plus de 150 artistes et artisans d’art de la filière de la céramique continuent à faire rayonner cette spécificité de Puisaye au quotidien.

Depuis le mois de septembre 2024 (et deux bâtiments sortis de terre plus tard !), l’objectif a été atteint, puisque les stagiaires de l’EMA-CNIFOP bénéficient désormais d’un hébergement de qualité et respectueux de l’environnement. Une stratégie volontariste de la CCPF en faveur de sa politique culturelle qui apporte ainsi son soutien technique et financier aux différents acteurs désireux de faire rayonner le territoire par la culture et les arts.

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 


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Jadis, ce restaurant nommé « Les Rives de l'Yonne » fut tenu 35 ans durant par le couple FAGUAIS. L'établissement fit même hôtel à une période et avait acquis, au fil des années, une bonne réputation. Désormais, place à « L’Icaunais » ! C'est l'histoire de deux amis, Romain et David, l'un aux fourneaux et l'autre en salle qui en se rencontrant à « L’Hostellerie des Clos », à Chablis,  s'étaient promis de travailler ensemble un jour. Ce projet devint réalité l'automne dernier, entre départementale (Joigny/Migennes) et la rivière.

 

LAROCHE-SAINT-CYDROINE : L’accueil prodigué y est des plus aimables. La salle a gagné en luminosité. Quant aux tables, elles se sont quelque peu espacées, cela est plaisant ! Certaines ont une vue sur l'Yonne, c'est fort apaisant de déjeuner avec pareil décor ! Un peu comme dans deux belles tables de Joigny que sont « La Côte Saint-Jacques » ou « Le Rive Gauche ». Choix est fait du menu à 38 euros, la formule déjeuner est proposée à 20 euros.

Sur chaque table, une carafe d'eau filtrée est positionnée et offerte, une bonne idée ! La gougère accompagnant l'apéritif est bonne. En entrée, le foie gras est bien assaisonné, accompagné de pickles, la mode du moment ! Une entrée bien pensée avec de la saveur. Il en est de même pour l'œuf au lard croustillant. Le pain servi est bon, c'est l'idéal pour saucer !

 

 

 

Question de goût et d’assaisonnement !

 

 

Une petite déception survient alors sur le plat, un cabillaud sauce curry lait de coco et lentilles. Certes, le poisson est bien cuit vapeur, mais l'on ne peut s'empêcher qu'une cuisson meunière donnerait plus de goût. Et hélas, le tout manque d'assaisonnement rendant le plat plutôt fade. Essayez de cuire des pâtes sans mettre de sel dans l'eau, et la dégustation s'avérera piteuse. La voisine de table essaie d'ajouter du sel (un exhausteur de goût rappelons-le, qui demeure indispensable en cuisine, et ce sans en abuser), mais, le mal est fait. La pintade également manque d'assaisonnement. 

Je remarque qu'au fil des années, un certain nombre de cuisiniers ne sait plus assaisonner les plats. C’est dommage : car l'endroit semble mériter mieux.

 

 

 

 

Une maison où il fait bon s’arrêter

 

Ensuite, il est présenté une belle composition fromagère affinée comme il se doit, venant de la réputée maison LEROUX que l'on ne présente plus. Leur Soumaintrain figure sur le plateau de la prestigieuse maison BOCUSE, sise à Collonges-au-Mont d'Or en bord de Saône ! Excusez du peu. 

Le dessert est une déclinaison autour de la vanille : mention réussie ! La crème pâtissière servie étant des plus goûteuses ! Le café en fin de repas est proposé avec un bon macaron. 

Cette nouvelle table icaunaise paraît avoir trouvé quelques habitués qui s'y attablent avec plaisir. De bon augure pour la pérennité de cette jeune maison où il fait bon s'arrêter.  

 

 

En savoir plus :

Les - : il est dommage qu’il y ait ce manque d'assaisonnement sur les plats qui auraient mérité mieux.

Les + : le service est aimable et professionnel. 

 

 

Contact :

 

Restaurant L'Icaunais

48T Rue Emile Tabarant

89400 LAROCHE SAINT CYDROINE

Tel : 03.86.80.05.70.

Ouverture tous les jours sauf lundi et mardi.

Première formule de déjeuner à 20 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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« Mieux vaut prévenir que guérir » ! Un proverbe populaire qui prend particulièrement tout son sens en matière médicale. C’est dans cette optique que la ville d’Auxerre a souhaité participer à la Journée mondiale de la Santé, en regroupant, place de l’Arquebuse, une trentaine de professionnels et associations engagées chacun à leur manière dans la lutte pour la prévention.

 

AUXERRE : Au risque de tomber dans le cliché sexiste, la couleur rose affichée sur le stand ne laisse planer aucun doute possible sur la nature du public attendu ! L’association « Agir pour le cœur des femmes » est déjà bien connue des Auxerrois, avec son bus sillonnant la France, qui fera étape pour la troisième année consécutive dans l’Yonne, les 17, 18 et 19 septembre prochains.

A son bord, des professionnels de santé pour accueillir un public de femmes en situation de vulnérabilité et leur proposer un dépistage préventif cardio-vasculaire et gynécologique : « nous visons des personnes plutôt en situation précaire, éloignées des parcours de santé et identifiées grâce à notre partenaire, la CPAM. Un public souvent sans médecin traitant ou pas à jour de leur dépistage de cancer… ».

L’intérêt d’une journée comme celle-là étant de pouvoir en amont, informer le maximum de personnes du dispositif proposé à bord du bus itinérant : « notre venue est loin d’être anecdotique, pour preuve ces deux personnes venues pour un dépistage, mais en détresse cardiologique, que l’on a envoyées en urgence à l’hôpital d’Auxerre lors de notre passage l’an dernier… ».

 

Des échanges avec la population en toute transparence

 

Sur le stand voisin à l’enseigne de « Maisons Sport Santé », un vélo mis à disposition, pour fabriquer de l’électricité et réaliser dans le même temps un cocktail de fruits des plus appétissants. Pas toujours facile de sensibiliser le passant à sa propre santé, reconnaît ce membre du Comité Départemental Olympique et Sportif de l’Yonne (CDOS) : « c’est un thème qui touche tout le monde mais n’est pas forcément pris à bras le corps par le public. Ce matin sur un stand, j’ai fait un test diabète, il est vrai qu’il y a toujours une appréhension en attendant le résultat… Mais pour autant, il faut continuer à prendre son bâton de pèlerin pour informer sur la santé, continuer encore, marteler le message, d’où notre présence aujourd’hui… ».

Autre partenaire présent : le Centre Hospitalier d’Auxerre, venu parler « transparence, ouverture, rencontres, échanges » avec le public, explique ce cadre de santé. L’occasion de faire connaître l’évolution de l’établissement au fil de ces dernières années et les services récemment mis en place, comme la création de ce Centre de Soins Spécialisés pour Femmes Victimes de Violence de genre (CAVI), ou le nouveau Centre 15 : « aujourd’hui, l’hôpital n’est plus centré sur lui-même et l’on travaille aussi avec des acteurs de territoire, comme les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS), afin que le patient ait une continuité de son hospitalisation… ».

Plus besoin de présenter le SDIS, même si, reconnait Fendi BABA, jeune sapeur-pompier volontaire de l’Yonne, les fausses idées sont encore légion : « beaucoup de gens imaginent que les incendies sont le cœur du métier, alors qu’ils ne représentent guère plus de 8 % de nos sorties, essentiellement consacrées au secours à la personne ».  

 

 

 

Haro sur le tabagisme passif : il tue 5 000 personnes par an

 

Selon un chiffre révélé l’an dernier par Santé Publique France, 23 % de la population s’astreindraient à l’usage quotidien de la cigarette. Même si le taux de fumeurs est le plus bas jamais relevé depuis une quinzaine d’années, le tabac reste la première cause de mortalité évitable en France avec 75 000 décès par an. Une hécatombe contre laquelle lutte sans relâche l’association « Tab’agir ». Sur le stand de l’antenne auxerroise, des appareils à disposition pour mesurer le taux de monoxyde de carbone de chacun, en fonction de son hygiène de vie. Maryline DELAGNEAU est satisfaite des rencontres de la matinée : « en ce début d’après-midi, on en est à 28 personnes sensibilisées pour huit orientations vers des prescripteurs de réseau, c’est plutôt positif… ».

Des consommateurs de tous âges, allant de 23 à 78 ans, à qui sont proposées, outre des consultations auprès de prescripteurs, de pouvoir bénéficier de plusieurs séances d’accompagnement gratuites en matière de diététique et de psychologie, pour une thérapie comportementale et cognitive : « car en fait, il y a trois dépendances dans le tabac : une première d’ordre physique, une seconde concernant la gestuelle et la troisième, classée dépendance psychologique… ». Pour Jean-Loup DUROS, médecin coordonnateur au sein de l’association auxerroise, il est un autre chiffre dont on ne parle pas assez, celui du tabagisme passif : « en gros, près de 5 000 morts par an ! Un chiffre souvent ignoré. Savez-vous qu’avant la loi de 2006 (relative à l’interdiction de fumer dans les lieux publics), les serveurs dans les cafés et restaurants étaient en voie de passer en maladie professionnelle à cause du tabac ! ». Il est aujourd’hui interdit de fumer en voiture en présence d’un enfant, mais comment faire respecter la loi ? Le médecin auxerrois a sa petite idée : « pourquoi ne pas simplifier par un décret rapide interdisant tout simplement de fumer en voiture ! ». Une addictologie qui n’est pas sans effet non plus sur le budget du ménage : « c’est simple : un paquet par jour, c’est 23 % du SMIC en fin de mois ! J’ai même connu une famille où tout le monde fumait et là, on approchait les 2 000 euros mensuels ! ».

 

 

Une première édition qui en appelle d’autres

 

Tout le monde a déjà entendu parler de l’association France Alzheimer : « tout le monde connaît, mais tout le monde a des questions », temporise Gérard CLEMENCELLE, président de FA 89. La maladie n’est plus aujourd’hui un sujet tabou et ils sont nombreux à s’arrêter sur le stand, en quête de renseignements sur les formations des aidants et les prestations proposées : « à partir du moment où la personne est diagnostiquée, il est important de savoir comment se comporter avec elle, ce qu’il faut faire ou pas. Quelqu’un malade d’Alzheimer a parfois des problèmes pour mettre des mots sur ce qu’elle dit, se tait et se confine dans le silence, peut avoir des gestes bizarres pouvant agacer l’entourage, au risque que celui-ci devienne maltraitant. Quand on sait comment se manifeste la maladie et comment y répondre, cela apaise beaucoup de choses et empêche les peurs… ».

Certaines mesures de prévention sont aujourd’hui connues, comme éviter l’alcool et le tabac, respecter une hygiène de vie, entretenir sa mémoire et ne pas rester seul : « mais faire des mots croisés dans son coin, c’est non ! Il est impératif de conserver une vie sociale, d’éviter de se replier sur soi-même et de ne surtout pas s’isoler… ».

Pour Marilyne SAINT-ANTONIN, adjointe à la Ville d’Auxerre en charge de la santé, des affaires sanitaires et sociales et des solidarités, une journée comme celle-ci ne peut qu’aller en ce sens, fière qu’Auxerre soit la seule ville de Bourgogne Franche-Comté avec Dijon, à avoir organisé la tenue de ce village-santé : « en fait, notre contrat local de santé est très orienté sur tout ce qui est prévention et il me paraissait important de réunir en un seul lieu différents acteurs locaux, qu’il s’agisse de professionnels des maladies coronariennes, du diabète, de la lutte anti-tabac, mais aussi d’autres acteurs comme le SDIS, le SAMU ou l’hôpital psy, pour des initiatives communes… ».

Une première édition appelée, on l’espère, à se pérenniser dans le temps, voire à se relocaliser en centre-ville pour gagner en lisibilité, même si pour nombre de visiteurs rencontrés, le sujet prioritaire reste bien celui de l’accès aux soins, face à un manque prégnant de médecins sur le territoire auxerrois.

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Etrange maître du temps que nous avons là ! Composé de pierre, de fer forgé et de bois. Son visage ressemble à s’y méprendre à ces statuaires qui ornementent de leur regard fixe au-delà de l’éternité les façades flamboyantes de ces édifices religieux d’inspiration gothique. La main droite, levée vers le ciel ; l’autre enserrant une curieuse horloge dépourvue d’aiguilles, il nous observe tel un prophète de toute sa hauteur en parfaite sagesse et autorité. Grande, il va de soi. Parce que ce personnage sorti de l’imaginaire fécond de GRIMO, artiste peintre et sculpteur que l’on ne présente plus dans le landerneau, est imposant par sa dimension. Sculptures et  peintures de l’artiste se découvrent à satiété à la galerie de la Porte 68 à Auxerre…

 

AUXERRE: L’entrée est libre. Alors, autant en profiter pour se poser de longues minutes durant, dans cet antre de la culture et de l’esthétisme que l’on doit à…la restauratrice du « Cercle » – on s’y régale de ses excellents couscous et autres tajines aux divines saveurs orientales concoctées par son époux -, et artiste elle-même, Naïma DORGHAM LECLERC.  Surtout que l’artiste du moment vaut éminemment le coup d’œil ! GRIMO !

Une tête de Père Noël aux cheveux et à la barbe blanche qui viendrait déposer extrait de sa hotte sa panoplie de cadeaux au pied du sapin comme pour nous enchanter. Oui, mais pas n’importe lesquels des présents. Des œuvres d’art travaillées, façonnées, structurées, conçues à l’aide de matériaux nobles : la pierre, le bois, le métal. Mais, pas que. Il y a aussi et c’est une nouveauté dans son mode de présentation 2025 des tableaux, réalisés à base d’encre. Une manière à plus de 80 ans de démontrer que l’imaginaire ne tarit jamais. Et qu’il demeure source d’inspiration prolifique !

 

 

Les aventures humaines comme moteur de l’artiste

 

GRIMO – c’est le pseudonyme de l’artiste qui se nomme Luc GRIMAUD – propose à la galerie de la Porte 68 une rétrospective de son travail, entamé dès…1962 ! « Cette année-là » comme le chantait si bien jadis un Claude FRANCOIS nostalgique de la grande époque de ces sixties si riches et protéiformes dans leur approche culturelle. A cette époque, notre artiste, toujours bon pied bon œil, pratiquait déjà le dessin, la peinture à l’huile mais avait également un penchant fortement prononcé pour la sculpture aussi bien sur bois qu’avec la pierre. Eclectique, l’artiste installé à Merry-sur-Yonne aime aussi s’exercer à l’art des collages métalliques et aux encres calligraphiques. Bref, un vrai patchwork d’opportunités artistiques !

Quant aux messages spécifiques lorsque l’on observe ses tableaux accrochés aux cimaises de la galerie auxerroise, il suffit de poser la question à GRIMO. Une pointe d’humour plus tard, il répond : « en fait, mais les messages que je véhicule à travers mes œuvres (et c’est ce que j’ai toujours pensé jusqu’à maintenant), sont les suivants : chacun prend ce qu’il veut dans l’œuvre d’art exposée ! ».

Ainsi, sur une encre, un visiteur y a vu un éléphant avec sa trompe alors que l’artiste n’a jamais peint le moindre pachyderme sur cette toile !

Une autre de ces encres ressemble curieusement à la silhouette de la Corse. Alors, l’Ile de Beauté suscite-t-elle le plébiscite des admirateurs de l’œuvre ?!

« Par contre, pour mes sculptures, ajoute GRIMO – rien à voir donc avec la cité du Var et son patrimoine qui fait converger bon nombre de touristes dès le soleil revenu ! – ce sont les aventures humaines qui m’intéressent… ».

 

 

Un artiste plutôt rare sur le circuit

 

Il avoue son faible pour « La Joconde », l’œuvre la plus célèbre de Léonard de VINCI dont il a représenté à sa manière plusieurs interprétations en pierre, en métal, en émail, en croquis !

Pour sa première apparition de l’année, GRIMO nous revient à Auxerre avec réel plaisir. Il aime le cadre envoûtant de cette galerie de la Porte 68, idéalement bien proportionnée pour mettre en lumière des œuvres d’art. On l’a vu l’été dernier au Moulin-à-Tan à Druyes-les-Belles-Fontaines accueilli dans l’univers agréable et champêtre de Chantal MILLOT. Brie-Comte-Robert en Seine-et-Marne a également reçu sa visite en 2024.

Ancien spécialiste de l’audiovisuel et formateur de journalistes d’images, Luc GRIMAUD adore communiquer avec les visiteurs qui lui donnent leurs impressions. Un artiste à découvrir jusqu’au 19 avril inclus dans ce cadre très lumineux…

 

Thierry BRET

 


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Vingt-cinq minutes d’intervention. Pas une de moins. D’un ton solennel et déterminé, le président du Conseil départemental de l’Yonne Grégory DORTE s’est fendu d’un long discours en début de séance plénière, à l’occasion du vote du budget 2025. La suite logique après le débat d’orientations budgétaires, survenu le 21 février dernier. Un budget n’ayant pas de précédent, selon les mots du président de l’exécutif. Face à une situation inédite et une conjoncture économique fortement dégradée, le CD 89 n’avait pas d’autres choix que d’entériner de la sorte. Pour éviter l’asphyxie menaçant les finances et entrer en résistance…

 

AUXERRE : Le ton est grave. La voix est forte. Une fois l’hommage rendu publiquement à l’entrepreneur et homme politique Gérard BOURGOIN décédé il y a peu – la minute de silence sera scrupuleusement respectée sur sa durée initiale avant une salve d’applaudissements nourris -, le président de l’exécutif départemental Grégory DORTE s’est donc attelé à expliquer les tenants et aboutissants de ce futur budget 2025, devant être voté au cours de la matinée par les élus de l’Yonne. Un budget, on l’aura compris beaucoup plus complexe et restrictif à présenter que d’ordinaire, du fait du contexte international et hexagonal.

« Nous avons connu trois Premiers ministres en un an, et une dissolution, souligne l’orateur, cela n’aura apporté que de la confusion, du brouhaha et de l’immobilisme. Dans ce contexte, le pays ne pouvait pas espérer un redressement rapide des comptes de la Nation dans la loi de Finances… ».

Un contexte qui impacte de plein fouet les départements de France. De trente à quarante d’entre eux sont aujourd’hui au bord de la faillite. Le premier département pouvant être potentiellement en cessation de paiement n’est autre que celui de l’Aisne.

« Cela ne peut engendrer que des conséquences dramatiques pour un territoire, ajoute Grégory DORTE, le regard rivé sur ses notes, c’est un scénario catastrophique sur l’ensemble de l’architecture institutionnelle locale. L’effet domino sera désastreux… ».

En 2024, le couperet de la guillotine budgétaire n’était déjà pas passé loin pour ce département de l’Est de la France : un fonds d’urgence de 22 millions d’euros avait été inscrit urgemment dans son plan de redressement par la collectivité territoriale. L’Etat l’avait alors abondé.

« Ce n’est pas une solution pérenne pour les départements, poursuit Grégory DORTE, surtout si à terme une quarantaine de départements utilise cet artifice budgétaire ! ».

 

« Nous ne sommes pas là pour infantiliser nos concitoyens ! »

 

Offensif, déterminé, l’intervenant ne souhaite pas se résigner face à cette situation inexorable. Au nom de la responsabilité envers le territoire et sa population.

« Elle attend de nous une protection, des services et surtout un cap. Nous devons arrêter de subir cet Etat qui fait peser sur nous des décisions qu’il n’a plus les moyens d’assumer… ».

Une phrase servant de préambule à l’explication de la présence insolite mais pas gratuite dans les faits de cette bâche placée au-dessus de la tribune officielle.

« C’est une ardoise, renchérit le maire de Pont-sur-Yonne, faite de débits que nous doit l’Etat français chaque année. Je le dis au gouvernement : il est inutile de nous adresser un manuel de survie budgétaire ! Nous sommes des élus responsables, de proximité et nous savons que nous devons voter un budget en équilibre ! ».

Ironique sur le fait que les Français devaient dorénavant se prémunir de boîtes de conserve, d’une lampe-torche et de piles neuves en cas de crise ouverte, Grégory DORTE rappela que les élus de proximité étaient là pour agir et « non infantiliser » leurs concitoyens !

Un budget 2025 qui devrait constituer un précédent de l’aveu même de l’orateur.

« La période qui s’ouvre est très périlleuse tant la situation budgétaire et financière de l’Etat est alarmante avec 3 505 milliards d’euros de dettes ! Il n’y a pas une once d’économie structurelle qui pointe à l’horizon des décisions gouvernementales ! Bien au contraire… ».

Alors, pourquoi l’Etat se priverait-il de lorgner un peu plus sur les comptes des collectivités territoriales ? Des collectivités, à l’instar de l’Yonne, qui présentent des comptes sains, grâce à une gestion responsable…et qui deviennent in fine des proies si faciles à prélever alors que la déconnexion est irrémédiable entre l’Etat et le terrain ?

« Aujourd’hui, l’Etat nous doit 70 millions d’euros par an, reprit de plus belle un Grégory DORTE très véhément contre l’exécutif hexagonal, je dis bien 70 millions d’euros par an, au titre de l’exercice 2024 ! Cela représente près d’un cinquième de notre budget de fonctionnement : c’est énorme. Aujourd’hui, la maison (CD 89) ne peut plus faire crédit ! ».

 

 

L’Yonne ne versera pas la part non-compensée de l’Etat sur le RSA

 

En visite la veille dans l’Yonne, le ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation François REBSAMEN est reparti avec la lettre de doléances du président de l’Yonne en poche. Un haussement de ton qui non seulement se produit dans les paroles mais également dans les actes.

« Je vous annonce que le Département de l’Yonne ne versera pas à partir de juin prochain la part non-compensée par l’Etat du RSA (Revenu de Solidarité Active) de 27 millions d’euros. Un RSA qui coûte déjà 60 millions à notre collectivité… ».

Une fronde généralisée dans les départements de l’Hexagone ? Ils ont plus de 70 à refuser de verser la part non-compensée de l’Etat, imputable à la hausse de 1,7 % du RSA décidé par le gouvernement. Si ces mesures sont symboliques – elles ne remettent nullement en cause la volonté du Conseil départemental de ne pas subvenir aux aides des allocataires du RSA -, elles permettent en revanche de prendre l’opinion à témoin.

Un peu plus loin, Grégory DORTE souleva la question des principales ressources de l’exécutif départemental : « nous ne prélevons pas l’impôt, nous recevons une fraction de TVA, nous recevons des dotations de l’Etat, et nos ressources principales n’ont plus d’ancrage territorial. C’est un non-sens démocratique ! Pire, nous ne faisons que réaffecter la majeure partie de ces dotations puisque 80 % de nos dépenses sont contraintes. Nous avons glissé au fil des années vers une logique de guichet : ce qui est un second non-sens démocratique… ».

Une des raisons de la crise financière des départements : l’absence de lien direct entre le contribuable et le territoire. « Cela a aussi des conséquences néfastes entre le citoyen et l’élu, concède Grégory DORTE, il nous reste juste les DMTO (les Droits de Mutation à titre onéreux) applicables dans le cadre des transactions immobilières. Nous les avons augmentés pour trois ans de 0,5 point uniquement pour trois ans avec une exemption pour les primo-accédants. Nous allons rehausser la part départementale de la taxe d’aménagement de 1,3 % à 2,5 %. Une hausse qui nous permettra de renforcer notre action en faveur de la préservation des espaces naturels sensibles et des pépites environnementales… ».

 

 

Un budget du « courage » sans choisir entre « mourir de faim » et « mourir de soif »

 

Des mesures insuffisantes pour inverser la tendance pour la collectivité départementale. Alors, le modèle économique des Départements est-il à bout de souffle ? « Oui, le proclame haut et fort le président de l’Yonne, il nous faut le repenser collectivement ! Ce budget primitif a été élaboré dans la douleur car trouver 21 millions d’euros d’économies ne peut être sans conséquence sur les ambitions de notre territoire… ».

21 millions d’euros d’économies. Un chiffre que l’élu de l’Yonne septentrionale placera avec insistance en miroir avec les 27 millions d’euros de part non-compensée du RSA imposée par l’Etat ! « Ce sera plus cette année avec l’instauration du RSA à la source voulue par le gouvernement. Soit une hausse de 30 % du nombre d’allocataires… ».

Ce qui fera dire un peu plus loin par le président que « bon nombre d’allocataires du RSA peuvent travailler ! S’ils veulent être aidés pour cela, nous les aiderons ! ».  

Un pur exemple de solidarité et d’action sociale, pour le président qui enchaîne : « si la solidarité est le devoir premier d’une nation, abuser du modèle social ne peut que fragiliser la cohésion sociale… ».

En 2022, l’Yonne s’est lancée dans l’expérimentation de France Travail avec les quinze heures d’activité comme contrepartie du RSA. « Il faut aller plus loin dans le cas de non-respect des devoirs des allocataires. Des droits impliquent des devoirs au nom de la justice sociale… ».

Quant aux arbitrages liés à ce budget primitif, ils ont été douloureux à faire. « Ils ont été expliqués à l’ensemble de nos partenaires, affirme Grégory DORTE, nos leitmotivs sont transparence, vigilance, exigence, confiance ; autant de valeurs autour de ce budget méthodique réalisé par les élus et les services techniques… ».

Un budget ayant nécessité du « courage » où il n’aura pas fallu choisir entre « mourir de faim et mourir de soif ».

« Nous continuons d’être à la fois un département protecteur et ambitieux, précisa l’orateur, l’attractivité est notre credo. Les 20 % de dépenses non-contraintes seront dédiées aux politiques sportives et culturelles et à ces bénévoles qui permettent au quotidien de maintenir la cohésion sociale du territoire. Je pense aussi aux Pactes de Territoires dont les enveloppes seront augmentées de 3 millions d’euros… ».

 

Repenser le modèle départemental et son financement

 

Le vote du second Pacte de Santé, cher à Gilles PIRMAN, s’inscrit également dans cette même ligne de soutien sur 2025/2027. 318 millions d’euros constitueront le socle du programme pluriannuel d’investissement ambitieux sur cinq ans. Le CD 89 aura recours à l’emprunt à hauteur de 26 millions d’euros. Des investissements possibles grâce au faible niveau d’endettement de la collectivité et d’une bonne gestion en « bon père de famille ».

Parmi les autres investissements soutenus par le Conseil départemental, il y a évidemment la LISA, la Liaison Sud d’Auxerre. Les travaux de la partie départementale viennent de débuter entre Villefargeau et Vallan.

Quant à la jeunesse et les collèges, le territoire icaunais sera toujours à la manœuvre avec plusieurs réalisations en termes de réhabilitation d’établissements à Pont-sur-Yonne, à Sens, à Villeneuve l’Archevêque ou la construction du Foyer départemental de l’Enfance.

« Nous résistons et nous faisons mieux, annonça Grégory DORTE, nous regardons l’avenir avec confiance grâce à la création de l’agence d’attractivité départementale – une véritable bouffée d’oxygène pour le territoire – mais aussi la labellisation prochaine du Grand Site de Vézelay, après le dépôt du dossier définitif. Une labellisation pouvant être officielle d’ici la fin de 2025. Quant à l’aménagement du site du Bourdon, il est prévu… ».

L’Yonne est-elle à la croisée des chemins ? « Assurément, répond le président, nous devons montrer la voie pour des ambitions fermes et affichées. Les Icaunais peuvent compter sur nous, l’Etat également ! Nous voulons une complémentarité dans l’action avec lui… ».

Le successeur de Patrick GENDRAUD aura montré un bel élan de combativité durant cette prise de parole. Et une volonté de transparence. « Je vous dirai toujours la vérité ! La période que nous traversons va perdurer et va nécessairement impliquer de repenser le modèle départemental et ses finances. Ce sera une question essentielle pour la future présidentielle… ».

Féru de citations – il en a fait sa marque de fabrique à chaque discours prononcé ! -, Grégory DORTE s’inspira avec sagesse du dalaï-lama, « un arbre avec de fortes racines peut résister à la tempête la plus violente… ».

Faisant allusion au modèle départemental qui a pris ses racines durant la Révolution et qui saura résister à la tempête actuelle qui secoue notre pays ! Puisse-t-il avoir raison !

 

Thierry BRET

 


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