A moins de cinq cents jours de l’évènement, la radio du service public, fidèle à sa déontologie, ne pouvait passer outre sur le traitement informatif de ce rendez-vous séculaire pour la France. A l’été 2024, Paris sera le centre du monde, l’Yonne, l’une des articulations de cette colonne vertébrale qui accueillera la flamme de l’olympisme. Durant les 18 mois qui nous séparent du coup d’envoi de ces Jeux, France Bleu Auxerre proposera une émission thématique spéciale (« 100 % Yonne 2024 ») comme elle sait si bien le faire. Invités à l’appui…
BRIENON-SUR-ARMANCON : Pour ouvrir le bal sonore de cette séquence initiale, diffusée entre 18 h et 19 h, dès ce mercredi, qui d’autres, hormis le Conseil départemental de l’Yonne, auraient pu s’exprimer sur le sujet ? Les esprits chafouins ne manqueront pas de glisser subrepticement le nom du Comité départemental Olympique et Sportif de l’Yonne (CDOS).
Bingo ! Son président, Patrice HENNEQUIN, était précisément l’un des invités constituant le premier quatuor de témoins, interrogé par la toujours pertinente et souriante Nathalie RIVAUD, lors de l’enregistrement de la prime émission à découvrir sur les ondes de France Bleu Auxerre, demain en début de soirée.
Aux côtés du président du Département, Patrick GENDRAUD – très à l’aise derrière un micro ! – et du vice-président en charge de ce dossier au sein de l’exécutif icaunais, François BOUCHER, le responsable du CDOS, à l’instar de son homologue du club d’archers, « La Sentinelle », purent expliquer avec moult détails les enjeux de ce programme « Yonne 2024 » qui verra dans l’absolu le passage de la flamme olympique sur notre territoire.
Un concept radio pour raconter une histoire servant à fédérer…
Né de la rencontre de François GIUSEPPI, nouveau responsable d’antenne de France Bleu Auxerre et de Philippe LALA – l’une des chevilles ouvrières de ce projet « Yonne 2024 » qui œuvre aux côtés du directeur général des services de l’institution départementale, Mathieu CHARTRON -, à l’issue de la soirée de présentation accueillie en novembre dernier au Domaine viticole de Jean-Marc BROCARD, ce concept radiophonique servira de rampe de lancement à une multitude d’initiatives et de manifestations afin de créer une dynamique départementale autour de ces Jeux.
Un projet, finement ciselé, qui a fait tilt dans l’imaginaire fertile de l’ancien journaliste de « RMC Sports », désormais, aux manettes et poisson pilote décisionnel du premier média radiophonique du département.
Raconter l’actualité du sport, sous le prisme des analyses et des témoignages, pour en constituer une histoire fédératrice avec un fil conducteur cohérent, s’applique déjà à celle qui émane depuis si longtemps de l’AJ Auxerre, emblématique structure footballistique que l’on ne présente plus.
Avec l’émission « 100 % AJA », doublement hebdomadaire les lundis et vendredis en soirée, France Bleu tient en haleine des centaines d’aficionados du club mythique de Bourgogne, friands de nouvelles fraîches et d’indiscrétions.
Etre un accompagnateur sociétal et de proximité pour France Bleu Auxerre…
L’émission « 100 % Yonne 2024 » est du même acabit dans sa construction. A ceci près qu’elle va ouvrir le spectre de la couverture informationnelle à l’ensemble des clubs sportifs du territoire, dont les disciplines concernées par l’olympisme.
Cela comprendra des portraits d’athlètes, potentiellement sélectionnés pour les Jeux parisiens, la présentation des clubs, mais aussi toutes les animations réalisées lors de ces dix-huit prochains mois sous l’égide de ces J.O. Qu’elles soient culturelles, associatives, pédagogiques, institutionnelles, économiques aussi puisque le curseur de l’information se déplacera vers les milieux entrepreneuriaux du cru, ceux qui soutiennent cette vaste opération de séduction voulue par le Conseil départemental qui en reste le maître d’œuvre.
Une mise en bouche radiophonique assurée avant l’été, histoire de prendre ses repères vis-à-vis du futur évènement, qui se prolongera dès la rentrée de septembre, chaque mercredi en fin d’après-midi. Proposant du direct depuis ses studios auxerrois, mais également en immersion parmi la cohorte de clubs qui développent la pratique de nombreuses disciplines dans l’Yonne, l’émission sera incitative à la découverte d’activités physiques, telles qu’elles sont applicables dans les milieux scolaires, associatifs, auprès des seniors, voire en entreprises.
Une démarche éthique qui répond à la mission de service public incarnée par cet organe médiatique, de jouer un rôle d’accompagnateur sociétal et de proximité de son auditoire. Le plus important des radios de l’Yonne, du reste, en termes de fréquentation quotidienne
L’épilogue de ce projet ambitieux et novateur pour la direction de France Bleu Auxerre s’achèvera avec le passage à l’acte de l’ouverture de ces Jeux que Paris espérait obtenir depuis…1924.
En savoir plus :
« 100 % Yonne 2024 », une émission à retrouver sur les ondes de France Bleu Auxerre chaque mercredi de 18 h à 19 h.
Thierry BRET
Sur le papier, l’animation semble attrayante. Gouleyante, même, car ce sont les papilles des convives qui seront mis à contribution dans ce qui pourrait être un rendez-vous art de vivre à réitérer dès que possible. Le Mercure Auxerre profite du retour du printemps pour inciter sa clientèle à découvrir une parenthèse ludique et pédagogique autour du vin…
AUXERRE : On la voit partout, Mélody LE TOQUEU ! Bientôt elle sera la vedette d’un « master class » concocté dans le cadre de l’emblématique opération de la Jeune Chambre Economique auxerroise – « Tous les Vingt du Mois » qui se déroulera lundi en huit à l’hôtel Normandie chez Sylvie RAMISSE le 20 mars – et très prochainement au Mercure, où elle mettra en exergue pour le plus grand plaisir des participants, le fruit de ses passions (le raisin !), le vin lors d’une séance explicative et gustative à ne manquer sous aucun prétexte !
La jeune femme à la tête de sa société « OENO MELO » qui promeut ses qualités de formatrice en dégustation fera sans doute encore des merveilles afin d’inculquer les rudiments de cet art de vivre que représente l’œnologie au cours de ces deux manifestations. En sus, cette journée dominicale du 26 mars à vivre dans l’établissement hôtelier/restauration de la périphérie auxerroise, promet de belles découvertes au-delà des nectars dégustés dans le verre.
Il sera question d’une séance d’initiation à la taille de la vigne sur place, d’une appréciation des produits vineux, d’une évocation des crus avec rondeur et passion : bref, l’idéal pour profiter pleinement de cet évènement qui se prolongera à table avec les plats mitonnés par le chef Pascal LOULMET autour d’un traditionnel menu bourguignon.
En savoir plus :
Rendez-vous « Comme un vigneron » au Mercure Auxerre
Avec la séance pédagogique et ludique de « OENO MELO », taille de la vigne et le déjeuner bourguignon (entrée, plat, dessert).
Tarif à 45 euros
Réservations au 03.86.53.25.00.
Le dimanche 26 mars 2023 à partir de 10 heures.
Thierry BRET
Les dirigeants de l’usine sénonaise JACQUET-BROSSARD et des élus de l’Assemblée nationale se sont rencontrés afin d’échanger sur la loi « Descrozaille », relative aux négociations commerciales entre fournisseurs et distributeurs.
SENS: Digne représentante de l’industrie agro-alimentaire française, l’usine JACQUET-BROSSARD a ouvert ses portes au député du Val-de-Marne Frédéric DESCROZAILLE ainsi qu’au groupe « Renaissance », représenté par sa présidente Aurore BERGE et Jean-Baptiste LEMOYNE, sénateur de l’Yonne. Des échanges en huis clos plutôt fructueux dont tous sont ressortis satisfaits.
Le texte de loi prévoit dans son premier article un remaniement des conditions de négociations entre industriels et distributeurs. Sachant, que la date butoir pour trouver un terrain d’entente pour chacune des références de produits est fixée au 01er mars.
« Aujourd’hui, si vous ne vous mettez pas d’accord entre industriels et grande distribution, vous êtes obligés de continuer à livrer au prix de l’année d’avant… précise Aurore BERGE. Les élus estiment que les industriels devraient pouvoir répercuter une augmentation, voire une explosion, de leurs dépenses (matières premières, prix énergétiques, masse salariale, etc.).
Un texte de loi qui serait nocif pour les professionnels de l’agro-alimentaire ?
Cette loi présenterait donc un danger pour les industriels de l’agro-alimentaire, et risque même d’entraîner même une destruction des emplois, surtout en cette période d’hyperinflation.
Sébastien VIDAL, président du groupe LIMAGRAIN affirme que « le vrai challenge, c’est la sauver l’industrie agro-alimentaire » soit 17 000 industriels - dont de nombreuses TPE et PME - et 400 000 agriculteurs, dont 40 % sont détenus par des coopératives et donc par le monde agricole.
Les dirigeants de JACQUET-BROSSARD et les élus sont également tombés d’accord sur la volonté de la grande distribution de gonfler ses marges sans se soucier du devenir de ces industriels, ni des consommateurs d’ailleurs qui supportent également, en fin de parcours, des hausses de prix démesurées.
Floriane BOIVIN
Menée sur les secteurs de l’Avallonnais et du Tonnerrois depuis le début de l’année, l’expérimentation s’est mise en place dans notre territoire avec le concours de Pôle Emploi et le suivi de l’Etat. Permettre aux bénéficiaires du RSA de retrouver le chemin qui conduit à la vie active n’est pas un vœu pieu pour le préfet de Région Franck ROBINE et le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD à l’unisson sur le sujet…
AUXERRE : Il ne pouvait pas conclure la conférence de presse qu’il accordait aux médias de l’Yonne, lundi en début d’après-midi, sans faire une allusion au dispositif orchestré dans une vingtaine de départements – dix-neuf avec exactitude dont celui de la Bourgogne septentrionale – relatif aux bénéficiaires du RSA, acronyme se rapportant au « Revenu de Solidarité Active ».
Un item primordial pour le préfet de Région Franck ROBINE. Tant les tensions actuelles sur le marché du travail sont importantes et pénalisent de manière inéluctable les entreprises dans leur besoin à recruter.
Saluant l’initiative du Département de l’Yonne – notre contrée a été choisie par la gouvernance étatique pour expérimenter un nouveau dispositif de retour à l’emploi dans le cadre de la démarche « France Travail » qui vise les bénéficiaires du RSA -, le préfet de Bourgogne Franche-Comté, en visite ce lundi 13 mars dans la capitale de l’Yonne, félicita le président de l’exécutif icaunais, Patrick GENDRAUD, d’avoir bien voulu accepter l’expérience.
Près de 2 100 bénéficiaires du RSA sur les secteurs d’Avallon et de Tonnerre…
Pour faire simple, l’idée de la nouvelle organisation « France Travail » dont le gouvernement est le porte-étendard dans le domaine de l’emploi, est d’aider les bénéficiaires du RSA à retourner le plus vite possible vers une activité professionnelle.
Un monde du travail qui échappe parfois, sur une très longue période – une étude nationale démontre que cette absence de vie active peut allègrement aller jusqu’à sept années –, à ces personnes qui perçoivent le Revenu de Solidarité Active.
Dans l’Yonne et sous la houlette de la conseillère départementale Sonia PATOURET, très investie sur ce dossier – on se souvient de l’initiative « Brique à Brique » menée par ses soins avec détermination auprès de la filière du bâtiment avec le concours de la FFB, la CAPEB, la FRTP et la Chambre des Métiers et de l’Artisanat en 2021 -, ce sont près de 2 100 bénéficiaires du RSA (2 070 avec précision) des secteurs géographiques de l’Avallonnais et du Tonnerrois qui se sont donc lancés dans cette nouvelle aventure depuis janvier.
Des personnes qui profitent d’un accompagnement spécifique et adapté à leurs besoins afin de favoriser ce retour immersif dans l’emploi.
« Grâce à cet engagement du Département de l’Yonne, devait-il souligner, ce sont des femmes et des hommes qui vont retrouver du travail. Cette initiative est extrêmement importante dans la vie de ces personnes… ».
Le Département a le devoir moral de remettre les gens au travail…
Vu par le prisme départemental, le RSA représente une enveloppe de 60 millions d’euros à la charge de l’institution icaunaise. Un chiffre que ne manqua pas de rappeler Patrick GENDRAUD, complétant ainsi les propos liminaires de Franck ROBINE. Une somme versée aux 8 200 destinataires de ce revenu minimal. Un nombre de bénéficiaires qui s’érode légèrement depuis plusieurs années.
Exprimant sa fierté de voir que le département dont il assume la présidence avait été choisi par le dispositif « France Travail » pour cette phase test, élément précurseur sans aucun doute avant le maillage hexagonal qui se fera par la suite, l’ancien maire de Chablis rappela que bon nombre d’offres d’emploi fleurissaient çà et là.
Il cita, à titre d’exemples, le monde viticole et ses trois cents postes non qualifiés à pourvoir de suite ; les neuf cents opportunités qui ont été identifiées sur le domaine de la restauration et de l’hôtellerie ; etc.
Des arguments faisant dire au patron de l’exécutif que « l’organisme qu’il représentait avait un devoir moral de remettre les gens sur le chemin du travail… ».
Selon lui, les premiers frémissements se faisaient désormais ressentir dans ces deux secteurs de l’Avallonnais et du Tonnerrois, avec l’implication accrue de Pôle Emploi.
« Je pense que nous sommes sur la bonne voie avec cette démarche initiée par « France Travail », devait-il préciser en guise de conclusion.
Une conclusion devant satisfaire un Franck ROBINE pédagogue sur le sujet, mettant un terme à ce deuxième rendez-vous relationnel avec la presse départementale.
Thierry BRET
D’ordinaire, on se rend au Silex pour y découvrir des talents instrumentistes confirmés, voire underground, histoire de se coller de la bonne musique entre les oreilles et laisser exprimer pleinement le groove qui est en soi ! Le tour de force artistique de la très décalée et émancipatrice, Catherine RYMARSKI – elle signe ce retour au premier plan sous le pseudo de MARSKA – est d’inclure désormais l’art pictural dans cet antre des nocturnes festives à n’en plus finir !
AUXERRE : Depuis le vernissage de la toute dernière création de l’artiste franco-suédoise– c’était le 01er février en présence de nombreux amis -, la mini-galerie d’art du Silex voit converger chaque jour des amateurs ou des curieux qui prennent soin de s’imprégner longuement des douze toiles qui y sont exposées sur les cimaises. Pour mémoire, jusqu’au mercredi 06 avril, soit dit en passant.
Il est vrai que la nouvelle livraison créative de la peintre auxerroise Catherine RYMARSKI suscite de l’intérêt. Certes, ce sont des travaux se situant aux antipodes de ses récentes œuvres concoctées sur les origines de ces figurines rupestres – des runes - qui remontent à la nuit des temps. Plusieurs séjours en Suède furent d’ailleurs nécessaires pour mieux en appréhender la signification et le symbolisme, afin que l’artiste puisse être en connexion avec ses lointains ancêtres scandinaves jusqu’au bout du pinceau. Des origines dont elle fait l’apologie avec fierté, y compris à travers ses toiles.
Un Silex qui continue à diversifier ses activités culturelles…
Baptisée très sobrement, en se référant aux prénoms de ses muses qui l’auront inspiré, « Nadia, Frida, Diana, Joanna, et toutes les autres… », la nouvelle exposition de « MARSKA » puisque tel est le patronyme usuel qu’elle emploie pour en apposer la griffe au bas du tableau, s’est donc installée dans un univers atypique auquel l’on ne s’attendait pas pour y contempler ses peintures. Le Silex !
Une corde supplémentaire de plus à ajouter dans l’escarcelle de ce lieu culturel connu et apprécié par beaucoup dans la sphère artistique de l’Yonne – et même de plus loin – tant sa programmation y est à la fois insolite, originale mais aussi de très belle qualité par la venue d’artistes dont la renommée n’est plus à démontrer, n’est-ce pas Jean-Louis MURAT ?!
Porteur du festival « Catalpa » - autre référence à la gloriole des musiques actuelles et internationales qui a le vent en poupe depuis son lancement -, le Silex qui aime aussi surprendre accueille régulièrement des évènementiels plus conventionnels avec les milieux entrepreneuriaux. Il ne pouvait qu’élargir sa palette légitime d’activités.
L’établissement dirigé par Sylvain BRIAND travaille en étroite osmose avec le monde du théâtre local – une synergie efficiente qui se traduit par des spectacles organisés avec les équipes de Pierre KECHKEGUIAN - ; il se devait d’ouvrir encore plus grandes ses portes à l’art pictural et à sa fourmilière artistique icaunaise des plus disparates.
Un travail dont la coordination repose sur les épaules de Louise ANTOINE, une jeune fille enthousiaste, toute acquise à la diversification des projets kaléidoscopiques portés par le Silex, qui en dirige, en parallèle de ses multiples activités, la fanfare !
Louise fut donc le point de rencontre pour Catherine RYMARSKI : on connaît la suite avec la pose de ces douze tableaux, odes à la féminité et à son émancipation logique, ayant pris place dans l’espace consacré à leur accueil.
Des œuvres à la limite de l’ésotérisme et de la kabbale…
On l’a sait très engagée, féministe mais pas fanatique pour autant, Catherine RYMARSKI a choisi d’illustrer ce combat – celui de la parité, de l’égalité, de la liberté retrouvée, de l’abolition du machisme – avec cette série de cadres de belle facture et ultra colorés où elle y a couché avec sa technique bien particulière les portraits de Diana SPENCER – et oui, la fameuse Lady Di ! – ou celui de Frida KAHLO, l’artiste mexicaine à la notoriété universelle qui dénonça et combattit la société patriarcale régissant ce monde dès…1928 !
Une technique en version transition écologique, d’ailleurs ! La peintre utilise de vieux draps mais aussi des bouts de tissus glanés çà et là pour constituer ce qui deviendra sa toile. Puis, adoratrice de coloris chatoyants, elle donne de la constance à l’ensemble de l’œuvre à grands coups de pinceaux, voire de bombes, superposant le tout, le faisant couler de haut en bas, dans un grand élan de générosité artistique.
Entre « psychédélisme » - on imagine aisément certaines de ces toiles pouvant illustrer les couvertures d’albums de groupes britanniques ou américains jouant sous acide dans les années 67/69 ! – et « pop art », époque Andy WARHOL avec des personnages nappés de couleurs, « MARSKA » nous invite à une scrupuleuse contemplation de pièces chargées d’inscriptions parfois à la limite de l’ésotérisme et de la kabbale, des textes à lire attentivement pour leurs portées significatives ; d’où un temps de présence qui ne nécessite aucune contrainte temporelle une fois installé dans ce petit couloir rougeoyant faisant office de véritable galerie. L’essentiel pour le visiteur est de ne pas en perdre une miette en route et de bien emmagasiner dans ses neurones la réalité tangible de ces messages sublimant la femme.
Bref, on ne sort pas de ce voyage culturel totalement indemne et sans en être un peu ébranlé. En douze tableaux, version « apôtres » face aux portraits de ces représentantes marquantes de la gent féminine, Catherine RYMARSKI, « papesse » d’un ordre nouveau – celui de l’émancipation, des libertés et des droits aux femmes – nous livre en amazone le « saint des saints » des messages picturaux : « il est temps que les choses changent et que cesse définitivement le patriarcat »…
En savoir plus :
« Nadia, Frida, Diana, Joanna, et toutes les autres… ».
Une exposition de Catherine RYMARKSI (« MARSKA ») accueillie au Silex à Auxerre.
Tous les jours jusqu’au 05 avril 2023.
Thierry BRET