Inquiet le capitaine de l’AJ Auxerre avant le délicat déplacement sur l’île de Beauté ce vendredi ? Il n’en avait pas l’air lors de sa rencontre avec les journalistes avant ce match de reprise ! Pourtant, les statistiques officielles ne plaident pas en faveur du club bourguignon. Depuis 18 ans, soit une quinzaine de confrontations face aux clubs d’Ajaccio et de Bastia, le climat méditerranéen ne sourit pas aux joueurs de l’AJA. Cette fois-ci, à l’entame de la vingtième journée de Ligue 2, les pendules seront remises à l’heure. En espérant que le chant de la victoire auréole les velléités offensives d’Auxerrois en quête de trois points supplémentaires…
AUXERRE : Une fois terminée la trêve des confiseurs, les professionnels de l’équipe première de l’AJ Auxerre se prêtent à rêver d’une performance encourageante sur le terrain du GFC Ajaccio. Prêts à en découdre avec la seconde échéance de ce championnat de Ligue 2, que le coach Pablo CORREA qualifie toujours d’extrêmement difficile.
« Nous avons hâte de disputer cette rencontre ». Décontracté, le capitaine Jordan ADEOTI affiche un large sourire avant de s’envoler vers l’Ile de Beauté. Il est vrai que la série d’invincibilité de l’équipe perdure. Soit sept rencontres de rang sans avoir connu de désillusions.
« Nous sommes sur une excellente dynamique, précise l’international béninois, nos dernières apparitions ont démontré tout notre sérieux et notre application dans la quête d’un bon résultat ».
Ramener les trois points de ce déplacement insulaire…
A 29 ans, le milieu de terrain du club qui revêt rencontre après rencontre le brassard de capitaine semble serein. Balayant d’un revers de la main la « prétendue » malédiction qui condamnerait le club bourguignon à la défaite à chaque déplacement sur la terre corse.
« Personnellement, je ne suis pas perturbé par ce type de statistiques (15 défaites en dix-huit années de confrontation) ; ce n’est que le fruit d’une malheureuse coïncidence… ».
Le joueur africain n’a guère besoin d’employer des grigris pour chasser les mauvaises vibrations ! D’ailleurs, il espère ramener les trois points de cette escapade insulaire.
« Tous les signaux sont au vert, confie-t-il, notre objectif face au quatorzième du classement est de vaincre ».
Positionnés à la 12ème place, les Auxerrois bénéficient d’un petit ascendant moral compte tenu de leur classement. A eux d’en profiter, pleinement à la force des muscles et au mental !
L’une des rares femmes à la tête de concessions automobiles en France tire un trait définitif sur une carrière professionnelle accomplie et performante. Ayant mis un terme à sa relation qualitative avec son employeur, le Groupe JEANNIN Automobiles, Nadine BETHERY peut dorénavant consacrer son emploi du temps à d’autres activités et faire valoir ses droits à une retraite amplement méritée...
AUXERRE : Une larme à l’œil, la responsable du développement commercial et des concessions de la marque AUDI sur le territoire de l’Yonne a clôt ses activités professionnelles de manière définitive au terme de l’année écoulée.
Et de facto, elle a donc quitté l’entreprise qui l’employait depuis plusieurs années et où elle exerçait avec brio et professionnalisme ses talents de dirigeante d’équipes.
Ce retrait du Groupe JEANNIN Automobiles correspond ainsi à la fin de carrière d’une vie professionnelle riche et intense dans laquelle Nadine BETHERY, figure emblématique dans le milieu de l’entrepreneuriat régional, excellait.
« C'est avec beaucoup d'émotions et de souvenirs plein la tête que je pars aujourd’hui vers de nouveaux horizons. Je souhaite exprimer toute ma gratitude pour le plaisir et la chance que j'ai eus au contact de ces très nombreuses rencontres qui ont forgé mon quotidien professionnel… ».
Une spécialiste des réseaux et de la communication…
Intégrée parmi les milieux d’affaires de notre territoire, la silhouette de Nadine BETHERY était coutumière d’apparitions fréquentes dans les manifestations publiques portées par les syndicats patronaux et les représentations institutionnelles du département.
Très investie localement, elle a su apporter avec un sourire rayonnant une touche de féminité détonante au monde parfois hermétique de l’automobile, devenant l’une des rares représentantes de la gent féminine en France à occuper le poste de responsable de concession.
Jamais à court d’idées, elle a su concourir grâce à ses talents communicatifs et bienveillants au développement de la marque AUDI, à laquelle elle était très attachée, multipliant les initiatives relationnelles et marketing lors de lancements de nouveaux modèles.
Originaire de Dijon, l’ancien directeur de l’accompagnement commercial de l’établissement bancaire régional découvre depuis quelques semaines les contours pragmatiques de ses nouvelles responsabilités. Détenteur d’un Master en droit des affaires, ce diplômé de l’Institut technique de banque de Paris vit cette perspective de carrière comme un passionnant challenge et une véritable opportunité. Celle de pouvoir dynamiser l’approche commerciale de ce réseau bancaire qu’il connaît sur le bout des doigts, depuis vingt ans de présence…
AUXERRE : Les trois précédentes saisons, Yann NUNES les a vécues à accroître les parts de marché de son établissement fétiche, dans le département du Jura. Un territoire qui est loin d’être anodin pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.
Ici, le développement de la gestion patrimoniale privée y est en pleine expansion. Quant aux relations entretenues par les conseillers commerciaux auprès de leurs clientèles de particuliers et de professionnels, elle frise un beau fixe à la limite de l’insolence !
Le territoire de Franche-Comté, seconde région nationale au plan industriel, représente un fort ancrage pour l’établissement mutualiste qui y possède de sérieuses attaches.
Ses parts de marché ne cessent de progresser vers ses cibles premiums et auprès d’une clientèle de frontaliers. Les chefs d’entreprises ne sont pas avares en besoin de préconisations concrètes pour leur développement.
Relever un nouveau défi aux côtés de ses collaborateurs…
C’est en possession de tous ces atouts et de cette accumulation d’expériences riches et nourries que Yann NUNES, adjoint de la direction départementale jurassienne mais aussi ex-directeur de l’accompagnement commercial du réseau, est arrivé sur le territoire de l’Yonne. Quelques jours seulement avant les fêtes. Histoire de se familiariser au plus vite avec les outils fonctionnels qui lui sont proposés et de connaître les collaborateurs qui l’aideront à accomplir son projet de management.
A 42 ans, ce père de trois enfants n’a hésité un seul instant pour relever un nouveau défi. Celui de piloter, aux côtés de son numéro deux, Mickael BOUTEILLER, la stratégie applicative de l’organisme financier dans le département le plus septentrional de la Bourgogne Franche-Comté.
Pourvue de 23 agences, dont quelques-unes représentent le fleuron technologique et ergonomique de l’établissement grâce au concept « E-Nov » (Saint-Georges-sur-Baulche, Sens, et désormais Auxerre), l’entité icaunaise accueille 130 collaborateurs. La jeunesse représente l’une des vertus affirmées de cette équipe opiniâtre qui travaille dans la stabilité et l’enthousiasme.
Adepte de la savate (la fameuse boxe française) dont il est un digne pratiquant, Yann NUNES puise dans cette discipline, chère à l’illustre Georges CLEMENCEAU, la maîtrise de soi et la canalisation de son énergie. Une énergie qu’il a à revendre et qu’il mettra assurément au service des résultats de son entreprise…
Spécialiste de l’emballage alimentaire, la structure entrepreneuriale du Haut-Jura, opérationnelle depuis 1946, débute la nouvelle année en confirmant l’installation d’une nouvelle unité de production en Bourgogne Franche-Comté. C’est dans la continuité de son site de Cousance (Jura) que ce projet de nouvelle usine verra le jour pour le printemps 2020. Implantée à Branges (Saône-et-Loire), elle créera à terme une centaine de postes et se positionnera principalement sur la fabrication d’emballages alimentaires en bois.
BOIS d’AMONT (Jura) : Respectueux de l’environnement et conforme aux valeurs véhiculées par cette entité à l’ossature familiale, le projet d’implantation de la nouvelle usine du groupe LACROIX privilégiera la performance, l’innovation et la pérennité d’une entreprise qui a fait florès tant au niveau international que national.
Présente dans une dizaine de pays, où elle s’appuie sur près d’une trentaine de sites (28), la société réalise chaque année pour trois milliards d’emballages (carton, bois ou plastique). Elle accueille en son sein plus de 500 collaborateurs.
Avec ce nouveau projet, fonctionnel au printemps 2020, le groupe jurassien récompense ainsi la dynamique d’accueil de la Bresse louhannaise. Et l’investissement des élus et institutionnels de ce territoire qui auront montré une réelle empathie à ce dossier, créateur d’emplois (une centaine de postes à terme).
Un groupe attaché au développement économique de son territoire…
Nécessitant une enveloppe budgétaire de près de vingt millions d’euros, la nouvelle usine marque l’ancrage local de la société qui offre ainsi à sa région originelle un dispositif de valeur ajoutée optimal en faveur de l’emploi.
Le complexe d’une dizaine d’hectares sera érigé dans la zone industrielle intercommunale, dite « Les à Marosses », sur la commune de Branges.
Selon le service de communication du groupe, la construction de ce projet se déroulera en faisant intervenir les entreprises du cru. Ce sera un effet ricochet intéressant pour celles qui y exercent des activités dans le bâtiment et l’artisanat. Les dirigeants de LACROIX ont opté pour l’application de leur philosophie. Celle-ci consiste à participer pleinement au développement économique du territoire.
Précisons, pour être tout à fait complet, que le groupe LACROIX a engendré un chiffre d’affaires de 184 millions d’euros en 2017 dont 45 % ont été réalisés à l’international (Europe, Canada, Etats-Unis).
La révolte des « Gilets jaunes » a conduit le gouvernement à ouvrir son portefeuille : personne ne peut l’en blâmer. On ne sait pas encore très bien ce que cela représentera au total. Selon certains économistes, l’enveloppe s’inscrit dans la fourchette de 10 à 15 milliards d’euros. Il y a quelques mois, le gouvernement a débloqué 8 milliards d’euros pour son plan de lutte contre la pauvreté. Là encore, on ne peut qu’approuver.
TRIBUNE : Néanmoins, une fois que l’on a enregistré ce montant de 8 milliards, il n’est pas interdit de faire ce petit calcul : selon l’INSEE, 9 millions de personnes sont considérées comme pauvres. Cela fait donc 888,88 euros par personne. Comme le plan porte sur le quinquennat et qu’il reste encore quatre ans à courir, cela fait 222,22 euros par an et par personne, soit 18,52 euros par personne et par mois. C’est bien. Mais personne ne pense sérieusement que l’on va réduire la pauvreté avec une subvention de 18,52 € allouée par personne et par mois. En revanche, du côté de la Société du Grand Paris, les milliards s’envolent beaucoup plus haut. Selon un rapport de la Cour des Comptes, le dérapage des coûts par rapport aux prévisions est considérable. On se situe déjà à 12,4 milliards d’euros. Comme l’écureuil du blason du surintendant Fouquet, on se demande « jusqu’où ne monterai-je point ? ». Ainsi en est-il des dérapages des coûts : « jusqu’où monteront-ils ? ».
Une facture de l’ordre de 25 milliards d’euros pour les citoyens Français…
Comme nous avons encore quatre ans de travaux devant nous, on peut imaginer que cette somme rondelette va continuer de progresser comme le fameux écureuil de Fouquet. Sans être d’un noir pessimisme, on peut imaginer que la facture finale de cette belle opération s’élèvera au double du budget prévisionnel et donc, que le dérapage sera de l’ordre de 25 milliards d’euros. C’est le montant de la facture que les Français devront acquitter. C’est le même montant qui a été alloué à une partie des Français qui ne peuvent pas boucler leurs fins de mois au plan de lutte contre la pauvreté.
La Cour des Comptes, toujours très méticuleuse, explique que les travaux supplémentaires, notamment pour le traitement des déblais, ainsi que les provisions pour aléas, ont été très largement sous-évalués. Cela n’étonne personne. Espérons que cette affaire de la Société du Grand Paris ne nous jouera pas le tour du beau musée des Confluences à Lyon. Dont le budget initial s’élevait à 120 millions d’euros et le coût final aura dépassé 400 millions d’euros !
Fiscalité : chassez le naturel, il revient au galop !
Alors que faire ? Vous l’avez deviné : on va créer une taxe nouvelle. Chassez le naturel, il revient au galop ! Donc le gouvernement, peut-être en concertation avec les dirigeants du Conseil régional d’Île-de-France, sans oublier nos experts de Bercy, a imaginé une nouvelle taxe sur les parkings commerciaux pour combler le trou financier. C’est une variante amusante du sapeur Camembert : on creuse des trous et on obtient des déblais dont on ne sait plus que faire. Et, pour combler les trous, on met des taxes. Des taxes, encore des taxes, toujours des taxes. Depuis des siècles, c’est le seul outil de gestion utilisé par les dirigeants politiques de la France.
Alexis de Tocqueville, dans son livre « L’Ancien Régime et la Révolution », a mis en évidence la multitude de taxes qui frappaient le paysan français. Il a eu cette phrase prophétique concernant ce paysan : « On comprend la haine qui s’est accumulée au cœur de cet homme pendant des siècles ». Les excès monstrueux de la Révolution française n’ont pas d’autres explications : la haine accumulée au cours des siècles et les scandaleux avantages des privilégiés. L’explosion des « Gilets jaunes » s’inscrit dans la même exaspération, celle du manant écrasé d’impôts, de taxes à l’infini et de droits payés sur tout acte de la vie quotidienne.
L’exorbitant loyer du dirigeant de la Société du Grand Paris…
Et les dirigeants ? Ne vous inquiétez pas pour eux, ils vont bien. Ainsi « Le Canard enchaîné » a dénoncé le coût énorme du logement de fonction alloué au dirigeant de la société du Grand Paris : 6 400 euros par mois, dépassant de 70 % le plafond fixé par l’encadrement des loyers de ce secteur de Paris, qui s’élève pour l’appartement de ce dirigeant à 3 816 euros…
Si l’on ajoute toutes les charges annexes au loyer d’un appartement, le coût du logement de fonction de ce grand dirigeant est de l’ordre de 8 000 euros par mois.
Encore une fois, nous pouvons établir une comparaison significative avec ce qui a été accordé aux bénéficiaires du SMIC et à ceux du plan de pauvreté : 100 euros par mois pour les salariés au SMIC et 18,52 euros pour les bénéficiaires du plan contre la pauvreté.
Des révolutionnaires aux « Gilets jaunes », les mêmes causes produisent les mêmes effets. Jusqu’où ce mouvement va-t-il aller ?
Emmanuel RACINE